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  Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?

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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty30/7/2016, 23:29

Jerusalem est un mot écrit plus de 3000 fois dans la torah.
Vous reprenez un argumentaire béotien des sites antisémites, disant sue les juifs n'existent pas ou viendraient d'Egypte.
L'autodetermination des juifs , un peuple complexe qui mute sans cesse et se reconstruit à chaque seconde qui passe, est basé sur ses liens avec Jèrusalem et ses temples juifs, dont vous pouvez toucher les pierres avec vos mains en allant visiter le pays.
Une attente de plus de trois mille ans a suffusament duré, et durant tout ce temps un peuple a été en connexion spirituelle avec cette région. Les juifs ont de tout temps été présent.
90 % des pays créés dans le monde entier, ont moins de legitimité historique et culturelle que le peuple juif avec cette terre. Cetrtaind pays arabes ont ete creés artificiellement sans aucun liens culturels , et ne reconnaissent pas les droits des juifs sur une terre avec qui les liens sont mille fois plus forts et plus réaliste que les leurs, c'est un comble de ne pas se regarder dans un miroir et de ne pas balayer devant sa porte.
Ce n'est pas en sautillant sur votre table que vous changerez les liens eternels du peuple juif avec Israel, l'accepter vous mettra d'ailleurs en communion plus complete avec la Bible.
 Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 ALLAH-A-DONNÉ-ISRAËL-AUX-JUIFS-1

Juifs et chrétiens doivent s'entraider et vivre en harmonie.
L'union fait la force devant le dragon.
L'europe doit rester à domination chrétienne.
Israel état juif est fille bienveillante et allié moral du christianisme et du pape,
nous vous aimons, simplement.


Dernière édition par prinu le 30/7/2016, 23:45, édité 1 fois
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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty30/7/2016, 23:31

Pignon a écrit:
prinu a écrit:

( sauf certaines parcelles d'ailleurs: les russes y possedent une parcelle de terre souveraine, etc),



Les français aussi, je suis allé sur mont de l'Ascension en face de Jérusalem et le drapeau tricolore flotte ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_du_Pater_Noster

je l'avais lu.je ne connais pas toutes ces parcelles officiellement de pays tiers.
ca a du vous faire du bien.
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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty30/7/2016, 23:36

prinu a écrit:
Jerusalem est un mot écrit plus de 3000 fois dans la torah.
Vous reprenez un argumentaire béotien des sites antisémites, disant sue les juifs n'existent pas ou viendraient d'Egypte.


Mais pas du tout, je reprends les travaux de Roger Sabbah, Joseph Davidovits, Fabre d'Olivet , Maurice Druon, Christiane Desroches Noblecourt, Pierre Paul Frédéric Baron De Portal, Freud (Sigmund) etc etc etc

Les racines pharaoniques du christianisme -  Mgr Athanasios évêque Copte pour la France

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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty30/7/2016, 23:49

toujours des sources  de listes et argumentaires reprises de sites antijuifs.
j'ai deja lu tout cela dans les sites islamistes ou d'extreme droite, qui reprennent les memes elements pour se moquer d'une religion foi. finallement pour se moquer de la foi du rabbin Jesus, bravo la logique et la morale.
tout celà pour nier des droits, pour les donner servilement a des islamistes frappadingues.

maintenant, nous savons ensemble qu'il y a encore de l'antisemitisme chrétien, pret a donner des argumentaires propalestiniens.
soyez logique: le seul interet pour le chretien que vous citez a dire que les juifs viennent d'egypte, c'est pour faire plaisir au palestiniens, ou par antijudaisme.
nul temple juif en egypte, moult en Israel.
Des liens sur trois mille ans.
Et celà suffit pour les liens culturels.
une bibliotheque de la haine. pour un argumentaire haineux: nier une culture et insulter un peuple.
c'est pas joli joli.
j'ai quatre pages d'études historiques qui contrecarrent leurs etudes, des theses realisées en fonction du but désiré.
Et j'ai plusieurs pages scientifiques montrant le lien de la religion juive avec cette region.
Alors votre argumentaire n'est pas fait pour aider la paix entre les peuples, mais pour en attaquer un seul.
maintenant si vous voulez revenir a la préhistoire, la France n'existe pas, et montrez moi les tombes d'adam et éve.


Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 00:05, édité 1 fois
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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty30/7/2016, 23:56

prinu a écrit:
druon l'antijuif ;)



Shocked
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Druon
Prix Goncourt, Prix Saint-Simon, Prix Agrippa d'Aubigné, membre de l'Académie française

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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 00:07

mais vous avez raison ! , en allant trop vite, j'ai confondu avec drumont qui etait xénophobe antijuif.

Curieusement, maurice Druon, lié à Joseph Kessel, a témoigné en faveur de Papon.
témoin moral ..


Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 00:26, édité 2 fois
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Ray




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 00:11

Pignon a écrit:
prinu a écrit:
druon l'antijuif ;)



Shocked
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Druon
Prix Goncourt, Prix Saint-Simon, Prix Agrippa d'Aubigné, membre de l'Académie française

C'est cela le sionisme radical du style prinu : tout ce qui n'est pas sioniste est antisémite. C'est pas plus compliqué. Smile
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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 00:22

Bof , juste confondu druon et drumont.



A 95%, l'analyse antisioniste est antijuive.
et dans les 5 % qui reste il est méconnaissance.
j'ai du mal a trouver dans cette analyse un raisonnement fondé non raciste.
nier le droit d'un peuple, de par sa religion, et inverser l'histoire, tout en critiquant cette religion avec des mots dignes de Je Suis Partout, nier toutes les preuves historiques des liens d'un peuple avec sa terre, la pensée derriere l'insulte antisioniste ne revet pas du respect d'autrui ni de la vérité historique. Le mensonge antisioniste n'est pas sain, il pue le racisme sur deux siécles..
Ce n'est plus de la politique.
Et soutenir des islamistes racistes sans jamais les critiquer, cette absence de critique releve de la collaboration sous entendue entre antijuifs.
c'est si evident, c'est un énorme non-dit.
cette repetition radicale palestiniste de sources antisémites d'extreme gauche ou d'extreme droite.
le deni de l'histoire des juifs ..
c'est psychiatriquement un défouloir antijuif.
On peux parfaitement critiquer un acte militaire ou un gouvernement israelien.
les israeliens ne s'en privent pas.
mais nier un droit historique aux juifs, ou leur histoire .. non , désolé, ce n'est plus de la politique.

Que des chretiens defendent des gens radicaux qui attaquent le christianisme,
pour fonder, de toute leurs forces imaginables, avec des millions et des millions d'aide, un apartheid islamique, me déconcerte aussi.
c'est un suicide collectif, le palestinisme.

Mon analyse est censurée dans les médias.
Elle est tabou.
Que l'europe politique ne defende pas les chretiens, aussi.

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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 00:46

prinu a écrit:
Bof , juste confondu druon et drumont.



A 95%, l'analyse antisioniste est antijuive.
et dans les 5 % qui reste il est méconnaissance.
j'ai du mal a trouver dans cette analyse un raisonnement fondé non raciste.
nier le droit d'un peuple, de par sa religion, et inverser l'histoire, tout en critiquant cette religion avec des mots dignes de Je Suis Partout, nier toutes les preuves historiques des luens d'un peuple avec sa terre, la pensée derriere l'insulte antisioniste ne revet pas du respect d'autrui ni de la vérité historique. Le mensonge antisioniste n'est pas sain, il pue le racisme sur deux siécles..
Ce n'est plus de la politique.
Et soutenir des islamistes racistes sans jamais les critiquer, cette absence de critique releve de la collaboration sous entendue entre antijuifs.
c'est si evident, c'est un énorme non-dit.
cette repetition radicale palestiniste de sources antisémites d'extreme fauche ou d'extreme droite.
le deni de l'histoire des juifs ..
c'est psychiatriquement un défouloir antijuif.
On peux parfaitement critiquer un acte militaire ou un gouvernement israelien.
les israeliens ne s'en privent pas.
mais nier un droit historique aux juifs, ou leur histoire .. non , désolé, ce n'est plus de la politique.


Mais voyons Prinu, je n'ai pas nié le droit de quoi que ce soit, je dis simplement que les juifs sont des égyptiens, je le dis car au moins une vingtaine d'auteurs de haut niveau le disent... votre capitale c'est le Caire pas Jérusalem ou Tel Aviv.
Si vous voulez rester en Palestine, je ne vous retiens pas, c'est juste que ce n'est pas l'endroit parfait pour un retour aux sources ...

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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 01:09

- Le calife qui voulait se saouler sur la Kaaba
- Le calife qui a violé son frère et couché avec les femmes de son père
- Le calife qui a détruit la Kaaba
- Le calife qui a fait violer les femmes de Médine
- Bébé tué par un mercenaire du califat
- L’alcool, boisson normale chez les califes
- L’imam qui vomissait sur la mosquée tellement il avait bu

- Et plein d’horreurs qui viennent des hommes de pouvoir que des gens vénèrent aujourd’hui.

Plongée dans l’islam de Damas / Shaam qui nourrit les fantasmes de ceux qui veulent le retour du califat.

Au-delà du clivage sunnite / chiite, on va aller ici à un autre clivage moins discuté même s’il est fondamental. Le clivage entre l’islam de Mecque-Médine et l’islam de Damas (dit aussi islam du Shaam).

Et à la fin, un challenge au sunnite pour qu’il puisse savoir à quel point il est contaminé par le culte des hommes de pouvoir.


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 01:55

"Les juifs sont des egyptiens" pouvez vous le dire pourquoi cette argulebtation se puise dans des sites internet islamistes ? Et pourqui cette argulebtaire est utilisé par des néo nazis et des islalistes, pour dire que les juifs n'ont pas de liens avec la palestine, y sont des colons , n'ont droit a aucun pays et n'existent pas ?
Et pourquoi d'autres historiens disent que ceci est faux ?
Cette these a ete construite pour argumenter que les juifs n'ont pas été mis en esclavage par pharaon , et donc que l'ancien testament ment.
Les islamistes l'utilisent pour nier les fondements de la bible chretiene comme du fondement du judaisme.


Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 02:13, édité 1 fois
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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:12

prinu a écrit:
"Les juifs sont des egyptiens" pouvez vous le dire pourquoi cette argulebtation se puise dans des sites internet islamistes ? Et pourqui cette argulebtaire est utilisé par des néo nazis et des islalistes, pour dire que les juifs n'ont pas de liens avec la palestine, y sont des colons , n'ont droit a aucun pays et n'existent pas ?
Et pourquoi d'autres historiens disent que ceci est faux ?


Nous en avons déjà parlé, cette "thèse" (réalité) n'est pas du tout appréciée par les musulmans car pour eux c'est l'argument qu’Israël pourrait utiliser (un jour) afin d' agrandir ses frontières (grand Israel) en annexant l'Egypte .
Maintenant dites-moi si Freud était islamiste ? il a écrit un livre sur cette question: Moise = Akhenaton.
Dites-moi si Roger Sabbah et son frère sont islamistes alors que leurs parents & grand-parents sont rabbins ...

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:14

voici cette "thèse" combattue par des antisémites (musulmans) carabinés:
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Reecriture-de-l-histoire-par-le-vainqueur-29006.html

125 commentaires

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:24

justement. c'est une intervertion historique.
en effet.
les juifs, furent bien envahis et capturés vivant par les egyptiens.
ceci est gravé dans deux steles:
une au musee du louvre
et une au musee du caire.
les egyptiens ont pris les hebreux comme captifs.
mais une personnalité juive fut utilisè de par sa sagesse.

et devient conseillé du pharaon.
c'est pour celà que, comme tout touriste,
on peux visiter son temple( en rant sue grand personnage conseillé de pharaon.

Et que peut on decouvrir sur les hieroglyphes du temple ?

Des extraits de la torah et de l'ancien testament.
prouvant l'origine juive du conseillé de pharaon.

La these est donc inversée pour nier l'histoire des juifs,
et elle est surout utilisee pour dire que, dans ces conditions supposée,
l'origine des juifs depuis la Judée serait un mensonge sioniste.
Donc que les juifs n'airaient jamais possede politiquement d'état juif nommé Israel.

Or l'archeologie scientifique le démontre.
La thesede l'origine egyptienne est donc fausse.
Et elle a ete diffusée pour des raisons politiques et raciales, dans les universités arabes.
une these non fondée.


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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:26

la these " l'egypte etait la terre d'israel" est combattue par le site de soral,
parce qu'elle s'oppose a l'inexistence du peuple juif tel que soral et les islamistes le pretendent.




Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 02:31, édité 1 fois
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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:30

Bon, vous n'avez rien compris, c'est pas grave.
En fait, ce que vous ne comprenez pas, c'est que cette thèse augmente encore plus la valeur des juifs/égyptiens.
Vous êtes sur le défensive, en pensant que c'est encore un coup tordu, or il en est rien, c'est une très belle découverte.
Bravo à tous ces auteurs pour leurs recherches (l'origine égyptienne des juifs):
Roger Sabbah, Joseph Davidovits, Fabre d'Olivet , Maurice Druon, Christiane Desroches Noblecourt, Pierre Paul Frédéric Baron De Portal, Freud (Sigmund), Mgr Athanasios évêque Copte pour la France

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:40

Non. car cette hypothese est demontree fausse.
je la résume:
"D’après le prêtre égyptien Manéthon (3ème siècle avant notre ère), qui puisait dans des inscriptions hiéroglyphiques anciennes, une alliance se constitue au 14ème siècle (sur la fin du règne d’Akhenaton) entre d’une part des populations sédentaires (ville d’Avaris) réduites en esclavage, d’autre part un peuple nomadisant dans le désert. Ils choisissent pour chef un grand prêtre du culte d’Aton nommé Osarseph, rebaptisé Mosé (Moïse) lors de son couronnement comme roi. Finalement, ce Mosé est battu par les troupes du pharaon et fuit vers la Palestine.

Ce récit présente de troublantes similitudes avec l’Exode conté dans la Bible. Par ailleurs, celle-ci fait de Moïse, fils du pharaon d’Egypte, un homme âgé de 80 ans en -1260. Or, 80 ans plus tôt, le pharaon se nomme Akhenaton.

Selon l’égyptologue allemand Jan Assman (Moïse l’Egyptien : un essai d’histoire de la mémoire) ce récit de Manéthon se fonderait en particulier sur le souvenir de la révolution religieuse d’Akhenaton. Moïse, fils ou grand-prêtre d’Aton (les deux sont également possibles), aurait-il lutté en Egypte pour défendre le culte monothéiste avant d’être battu et obligé de quitter le pays du Nil ?

D’après l’historien antique Philon d’Alexandrie (qui disposait de nombreux documents, disparus depuis) Moïse fut intronisé pharaon à la mort de son père, alors qu’il était encore jeune d’où son appellation de Jeune roi. Akhenaton avait bien un fils nommé Toutankhaton, inhumé sous le nom de Toutankhamon. Celui-ci devint bien roi alors qu’il n’était qu’un enfant. Toutankhamon et Moïse peuvent-ils être la même personne ? Notons seulement que Toutankhamon serait mort à l’âge de 18 ans après 9 ans de règne alors que Moïse mourut beaucoup plus âgé d’après la Bible. Coïncidence : Moïse commença l’Exode alors qu’il était âgé de 18 ans.

Nous ne pouvons terminer sur ce lien possible entre Akhenaton, Toutankhaton et Moïse sans rappeler la géniale intuition de Sigmund Freud :

« ... Il nous devient clair que Moïse fut un Egyptien, probablement de haut rang, dont la légende a fait un juif... Nous aimerions à présent risquer cette conclusion : si Moïse fut un Egyptien, s’il transmit sa propre religion aux juifs, ce fut celle d’Akhenaton, la religion d’Aton. »

CONCLUSION

Le lien entre Akhenaton et Moïse reste une hypothèse. Ceci dit, l’idée d’un "dieu de toutes les nations" apparaît plus logique dans un ensemble politique dirigé par le "pharaon de toutes les nations" plutôt que dans un petit clan nomade au milieu du désert.

Jacques Serieys"
http://www.gauchemip.org/spip.php?article4627
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:44

L'archeologie egyptienne démontre l'inverse:
un temple egyptien a été découvert depuis longtemps.
Et si ses murs sont remplis des textes de l'ancien testament, le seul temple de son epoque a les posseder, c'est parceque celui etait un étranger.
De plus, les steles du Louvre et du Caire montrent l'existence d'un peuple Israel sur la palestine geographique, et non en Egypte.

La these de l'origine egyptienne demontrerait aussi l'origine egyptienne
de l'humaine trinité chretienne.


Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 03:16, édité 3 fois
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prinu

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:49

Stele de Merneptah IsraelLa stèle de Mérenptah (Mineptah)  découverte en Égypte, à Thèbes  en 1896 dans le temple mortuaire de Merneptah, le fils de Ramsès II.   Merneptah décrit la campagne militaire ( bataille de Qadesh) entreprise vers 1297 av. J.-C. à Canaan.

La stèle aurait été rédigée aux alentours de -1207  et contient la plus ancienne mention écrite du royaume d'Israël.

La stele decrit plusieurs peuples attaqués par les egyptiens venus faire la guerre dans la zone palestinienne, et si d'autres peuples furent décimés, Israel reste vivant et ce peuple pris captif.

Ceci est antagoniste a la thése de l'origine egyptienne des hébreux.

Et si tout ces spécialistes et experts cités se sont plantés,
et nul besoin d'etre antisemite pour s'y etre laissé prendre !

mais que cette thése perdure et est reprise depuis les universités arabes,
c'est qu'elle invalide le sionisme comme l'origine regionale de la religion juive en palestine geographique, et permet d'affirmer le nom fondé de la reclamation du droit de ce peuple qui y a maintenu, siecle apres siecle, ses attaches.
l'université arabe est ainsi un socle solide a la certitude politique.

La these egyptienne est mise en avant politiquement.
c'est un déni politique argumenté sur une these historique , contrée par des elements archéologiques.

Le probleme que je souleve est que cette argumentation est resumée et presentee par des sites soit propalestiniens, soit antijuifs.

quand quelqu'un, dans son argumentation, qui se voudrait politique mais directement insulte une religion et un groupe humain,
balance toutes les accusations antijuives réunies , deja citée, et cette these avec aussi,
que la source ideologique de son utilisateur est claire:
un anneau (ring).org islamiste et antisémite cité clairement,

Alors en quoi l'argumentation antisioniste ne serait pas antijuive, et en quoi celà serait paranoiaque que de le constater.


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 02:51

La stèle de Mesha , découverte en 1868 ( exposée au Louvre) évoque une victoire du royaume de Moab sur celui d'Israël. Elevée par Mesha fils du roi Kamoshyat à Dirân, capitale de Moab, elle aurait été rédigée aux alentours de  850 av. J.-C et contient la plus ancienne mention écrite d'Israël  ( écrit six fois ) . Le nom de YHWH apparaît aussi sur cette slèle ( voir lien 1 / lien 2  ). On retrouve également deux fois le nom d'Omri  roi d’Israël (roi qui régna douze ans,  entre -881 et -874.)

Le lien historique entre une peuple et la region est validé.
Cette partie du message sioniste est valide, mais ne suffit pas pour reclamer droit moderne.
il faut y rajouter un ciment culturel fort d'un groupe humain avec une region.
or ce lien n'a jamais cessé d'etre fort, ces gens y sont sans cesse allés, avec une démographie en dents de scie.
Ce lien fort, cette presence juive en tout siécle,

ne se balaye pas d'un revers de manche par une colonisation islamique recente voulant nier le droit d'autrui,
ni par une ONU qui bafouerais le droit moderne né du traité de San Remo de 1921.
On ne peux que constater l'acharnement antijuif a travers le temps pour retirer les droits à un groupe humain.

Il n'y a pas attitude de paranoïa a constater cet acharnement.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 04:08

Il existe une thèse médiane , celle de Slosman , compatible avec l'égyptologie et avec la Bible . Les hébreux auraient bien été des nomades intégrés complètement à l'Egypte au point que l'un d'entre eux , Moïse ait pu être biculturel et revendiquer justement le titre pharaonique , avant de se retirer de l'Egypte parce que ce titre lui était refusé ( guerre civile ) .

Mais ce moment dramatique se situerait plutôt vers - 1500 que vers -1300 , d'après Slosman .

Slosman imagine une continuité du combat entre monothéistes et polythéistes , depuis l'Atlantide et son effondrement sous les eaux , la traversée du Saharah par les survivants , l'installation en Egypte , jusqu'au refuge des monothéistes en Israël .

Chercher des droits territoriaux dans l'immensité de cette histoire ( 24.000 ans ) est un peu puéril .

Mais cela fait partie des " jeux de guerre " des terriens .

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Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 04:18

c'est bien difficile de trancher sur un aussi lointain passé. l'archeologie a beaucoup de travail
en egypte comme en Israel.
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boulo




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 04:31

En effet . Et cela ne vaut pas que pour Israël et l'Egypte .

Dans " Le Monde diplomatique " d'août 2016 , Akram Belkaïd consacre deux pages et demi à " L'école algérienne face au piège identitaire " .

Extrait :

" D'autres parents s'inquiètent de la persistance de discours haineux à l'encontre des non-musulmans , et d'une toile de fond médiévale dans l'enseignement religieux .
Ils estiment aussi que les programmes ignorent l'histoire de l'Algérie avant la conquête musulmane du 7e siècle . "

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 10:30

Tiens, voilà quelques références talmudiques sur ce qui est dit de la part des tes amis : Attention, ça décoiffe !

Citation :
– Zohar (I, 28b) : Les chrétiens sont les enfants du serpent de la
Genèse[5].
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 11:18

Yano a écrit:
Tiens, voilà quelques références talmudiques sur ce qui est dit de la part des tes amis : Attention, ça décoiffe !

Citation :
– Zohar (I, 28b) : Les chrétiens sont les enfants du serpent de la
Genèse[5].
Spoiler:



Yano, un tel carnet à la Prevert est inutile. Vous pourriez faire la liste des citations disant exactement l'inverse. Car le Talmud contient aussi des avis, des discussion, des débats.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 12:48

Et bien, donnez-nous des citations du Talmud qui encensent les Chrétiens Wink
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 12:53

Yano a écrit:
Et bien, donnez-nous des citations du Talmud qui encensent les Chrétiens Wink  

Plusieurs centaines de textes débattent autours de comportement de ceux qui sont justes et saints parmi les non juifs.

A chaque fois que vous trouverez dans le Talmud une opinion, vous trouverez l'opinion inverse exprimée.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 13:06

Yano a écrit:
Tiens, voilà quelques références talmudiques sur ce qui est dit de la part des tes amis : Attention, ça décoiffe !

Spoiler:

Édifiant... Rolling Eyes


Dernière édition par Chrysostome le 31/7/2016, 22:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 15:14

on ne lis pas le zohar dans les synagogues.
ca ne correspond a aucune mentalité juive moderne,
et il n'est meme pas present dans aucune synagogue.
aucun juif n'est eduqué avec dans les synagogues

il est obsoléte pour la foi.

En ces temps, rappelez vous que les juifs etaient persecutés par les chretiens,
ceux qui ont ecrit ce livre ont vécu la terreur. ils ont vu des chretiens attaquer leurs familles et faire de fausses accusations antijuives. On tuait alors les juifs pour un mot.
ceci explique le ressentiment de certains des auteurs de ce livre ésotérique.

c'est un vieil ouvrage, tres volumineux, de discussions, reflexions, poésie, ou des avis se contredisent, un peu fourre tout et il est difficile a lire.

c'est la kabbale, et le judaisme n'est pas la kabbale.
Laissez ce contenu aux kabbalistiques, s'ils ont le courage de lire ce pavé indigeste, et pas aux juifs modernes de la rue.

On dit qu'il y a de beaux passages ,,
et personne de ma famille ne l'a jamais lu ni possédé.
dans une branche de ma famille, il y a quelques tres pratiquants, alors à une soirée je leur ai demandé s'ils l'avaient lu ou possédé.
Négatif.
Alors par curiosité, j'en ai cherché un.
Aux champs elysees a virgin Megastore, il y a plus de 10 ans, ils en avaient un en vente ( plusieurs tomes volumineux)

je n'en trouvait curieusement pas en vente dans les trois librairies juives du quartier saint paul le marais à Paris.
Il fallait sans doute chercher des librairies kabbalistiques ou ésotériques.

Sur place à Virgin megastore, j'ai voulu en lire un peu pour connaitre.
c'etait hermetique et imbuvable, j'ai laissé tomber.

on ne peux pas juger de la mentalite juive avec ca. sinon de celle de leurs auteurs un peu frappés.
ce livre ancien a été ecrit en araméen.

La paternité en est discutée : il est traditionnellement attribué à Rabbi Shimon bar Yohaï, Tana du iie siècle, mais la recherche académique considère aujourd'hui qu'il fut rédigé par Moïse de León ou par son entourage entre 1270 et 1280.
Il y aurait plusieurs auteurs, dit on.

Et il n'est pas talmudique.
Il fait partie de la Kabbale.
C'est un livre mystique "secret" de la kabbale.

Qui va citer ses extraits ?
Personne.
En tirer une morale de vie ?
Personne parmis les juifs classiques.
il faudrait poser la question aux kabbalistes .. qui sont souvent non juifs, des gens qui se cherchent eux-mêmes, des amateurs de numerologie, etc ..

Donc: en quoi citer le zohar avait ici, une importance politique et un rapport avec le sionisme ?
Aucun..

Sauf .. les sites internets antijuifs et antisionistes pour attaquer le judaisme et faire croire que les juifs seraient racistes. Le racisme est un sentiment personnel, qui n'est pas propagé dans les synagogues par les rabbins, ou extrement rarement si il y a des mauvais rabbins .. aussi rare que de mauvais curés ..
le plus courant c'est la betise. une dictrine peu enseignée dans les synagogues.
sauf si on pense que les coutumes et la foi sont de la betise.

le citer pour provoquer un sentiment antijuif dans le cadre d'un debat politique sur le sionisme n'est pas tres joli joli.


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 15:14

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/04/21/31002-20160421ARTFIG00124-de-l-islamisation-de-la-cause-palestinienne-au-complotisme-antisioniste.php

Source: Le Figaro Vox

De l'islamisation de la cause palestinienne au complotisme antisioniste
Pierre-André Taguieff est philosophe, politologue et historien des idées. Il est directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Il est notamment l'auteur de Une France antijuive? Regards sur la nouvelle configuration judéophobe. Antisionisme, propalestinisme, islamisme, Paris, CNRS Éditions, 2015 et L'Antisémitisme, Paris, PUF, coll. «Que sais-je?», 2015

Pour comprendre comment s'est fabriquée, au cours de la période post-nazie, une nouvelle configuration antijuive dans une Europe professant le respect inconditionnel des droits humains, il faut procéder à quelques détours historiques et géographiques, bref sortir à la fois de l'histoire européenne et de l'actualité la plus récente. Dans cette recherche, le fil rouge est constitué par l'islamisation croissante de la judéophobie, à travers la place toujours croissante occupée par la «cause palestinienne» dans le nouvel imaginaire antijuif partagé désormais par les musulmans et les non-musulmans. La «cause palestinienne» s'est ainsi transformée en cause arabo-islamique, comme par un retour à ses origines (les années 1920 et 1930), mais avec un point de fixation construit comme un mythe répulsif: le «sionisme», entité diabolisée érigée en ennemi universel (le «sionisme mondial»), et Israël, l'État jugé absolument illégitime et voué à la destruction. La réislamisation de la «cause palestinienne», dans le contexte d'une montée en puissance de l'islamisme dans le monde depuis les années 1990, a joué un rôle déterminant dans la production de la nouvelle judéophobie globalisée.
Dans ce cadre, de vieilles accusations antijuives transmises par la tradition musulmane ont été réactivées et mises au premier plan. Il en va ainsi du célèbre hadîth du rocher et de l'arbre, qu'on trouve cité dans la Charte du Hamas:


«Ainsi, bien que les épisodes soient séparés les uns des autres, la continuité du jihad se trouvant brisée par les obstacles placés par ceux qui relèvent de la constellation du sionisme, le Mouvement de la Résistance Islamique [Hamas] aspire à l'accomplissement de la promesse de Dieu, quel que soit le temps nécessaire. L'Apôtre de Dieu - que Dieu Lui donne bénédiction et paix - a dit: “L'Heure ne viendra pas avant que les musulmans n'aient combattu les Juifs (c'est-à-dire que les musulmans ne les aient tués), avant que les Juifs ne se fussent cachés derrière les pierres et les arbres et que les pierres et les arbres eussent dit: ‘Musulman, serviteur de Dieu! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le.' Un seul arbre aura fait exception, le gharqad [sorte d'épineux] qui est un arbre des Juifs” (hadîth rapporté par al-Bukhâri et par Muslim).»
Dans la propagande « antisioniste » sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile.
Dans la propagande «antisioniste» sont recyclées aussi les accusations de meurtre des prophètes, de falsification des livres saints, de propension juive à mentir et à semer la corruption et la guerre civile. D'où les stéréotypes négatifs indéfiniment exploités: les Juifs seraient fourbes et traîtres (en référence aux démêlés entre le Prophète et les Juifs de Médine), cupides et cruels, ennemis de Dieu et de l'humanité, corrompus et corrupteurs.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 16:07

Suite:
Mais il ne faut pas oublier pour autant le phénomène de transfert culturel des thèmes antijuifs européens au sein du monde arabo-musulman qui, commencé à la fin du XIXe siècle, a pris une ampleur croissante au Proche-Orient à l'occasion de la lutte engagée par les Arabes contre le sionisme aux lendemains de la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917. Le refus arabo-musulman de la création d'un «foyer national juif» en Palestine a été immédiat, et s'est idéologisé par recours à des stéréotypes et à des thèmes d'accusation empruntés au corpus de l'antisémitisme européen. C'est le cas pour la légende du «meurtre rituel», le mythe du «complot juif mondial» ou l'accusation plus récente de «racisme», qui alimente depuis les années 1970 la «nazification» d'Israël et du sionisme. En raison de ces investissements symboliques, le modèle ordinaire du conflit israélo-palestinienne, en tant que conflit strictement politique et territorial, s'avère trompeur. Le conflit ne saurait se réduire au simple choc de deux nationalismes rivaux, impliquant des conflits de légitimité plus ou moins surmontables. Qu'on le veuille ou non, il tend à prendre la figure d'un conflit judéo-musulman.
Comme l'ont montré un certain nombre d'études historiques, le premier moment du processus de transformation du vieil antisémitisme européen en judéophobie antisioniste dotée d'un sens politique se situe dans l'entre-deux-guerres, et plus particulièrement au cours des années 1930, quand la thématique antijuive christiano-européenne est entrée en synthèse avec l'antijudaïsme théologico-religieux musulman. C'est alors que les Frères musulmans dirigés par Hassan al-Banna, le «Grand Mufti» de Jérusalem Haj Amin al-Husseini et plusieurs leaders arabes, tel l'Irakien Rachid Ali al-Gaylani, entrèrent en contact avec les nazis, avant de nouer certaines alliances qui se dévoilèrent pleinement durant la Seconde Guerre mondiale.
La hantise des Arabes musulmans tourne alors autour de la transformation de la mosquée Al-Aqsa en synagogue, rumeur qui, depuis le début des années 1920 et sous diverses formulations, n'a cessé de provoquer émeutes, pogroms ou affrontements sanglants.


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 16:11

Je vous laisse lire la passionnante suite (Figaro) :
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/04/21/31002-20160421ARTFIG00124-de-l-islamisation-de-la-cause-palestinienne-au-complotisme-antisioniste.php


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 17:23

prinu a écrit:
on ne lis pas le zohar dans les synagogues.
ca ne correspond a aucune mentalité juive moderne,
et il n'est meme pas present dans aucune synagogue.
aucun juif n'est eduqué avec dans les synagogues

il est obsoléte pour la foi.

En ces temps, rappelez vous que les juifs etaient persecutés par les chretiens,
ceux qui ont ecrit ce livre ont vécu la terreur. ils ont vu des chretiens attaquer leurs familles et faire de fausses accusations antijuives. On tuait alors les juifs pour un mot.
ceci explique le ressentiment de certains des auteurs de ce livre ésotérique.

c'est un vieil ouvrage, tres volumineux, de discussions, reflexions, poésie, ou des avis se contredisent, un peu fourre tout et il est difficile a lire.

c'est la kabbale, et le judaisme n'est pas la kabbale.
Laissez ce contenu aux kabbalistiques, s'ils ont le courage de lire ce pavé indigeste, et pas aux juifs modernes de la rue.

On dit qu'il y a de beaux passages ,,
et personne de ma famille ne l'a jamais lu ni possédé.
dans une branche de ma famille, il y a quelques tres pratiquants, alors à une soirée je leur ai demandé s'ils l'avaient lu ou possédé.
Négatif.
Alors par curiosité, j'en ai cherché un.
Aux champs elysees a virgin Megastore, il y a plus de 10 ans, ils en avaient un en vente ( plusieurs tomes volumineux)

je n'en trouvait curieusement pas en vente dans les trois librairies juives du quartier saint paul le marais à Paris.
Il fallait sans doute chercher des librairies kabbalistiques ou ésotériques.

Sur place à Virgin megastore, j'ai voulu en lire un peu pour connaitre.
c'etait hermetique et imbuvable, j'ai laissé tomber.

on ne peux pas juger de la mentalite juive avec ca. sinon de celle de leurs auteurs un peu frappés.
ce livre ancien a été ecrit en araméen.

La paternité en est discutée : il est traditionnellement attribué à Rabbi Shimon bar Yohaï, Tana du iie siècle, mais la recherche académique considère aujourd'hui qu'il fut rédigé par Moïse de León ou par son entourage entre 1270 et 1280.
Il y aurait plusieurs auteurs, dit on.

Et il n'est pas talmudique.
Il fait partie de la Kabbale.
C'est un livre mystique "secret" de la kabbale.

Qui va citer ses extraits ?
Personne.
En tirer une morale de vie ?
Personne parmis les juifs classiques.
il faudrait poser la question aux kabbalistes .. qui sont souvent non juifs, des gens qui se cherchent eux-mêmes, des amateurs de numerologie, etc ..

Donc: en quoi citer le zohar avait ici, une importance politique et un rapport avec le sionisme ?
Aucun..

Sauf .. les sites internets antijuifs et antisionistes pour attaquer le judaisme et faire croire que les juifs seraient racistes. Le racisme est un sentiment personnel, qui n'est pas propagé dans les synagogues par les rabbins, ou extrement rarement si il y a des mauvais rabbins .. aussi rare que de mauvais curés ..
le plus courant c'est la betise. une dictrine peu enseignée dans les synagogues.
sauf si on pense que les coutumes et la foi sont de la betise.

le citer pour provoquer un sentiment antijuif dans le cadre d'un debat politique sur le sionisme n'est pas tres joli joli.

LES DIFFICULTÉS DE LA KABBALE - JEAN VAQUIÉ

La synagogue des Juifs, comme l'est maintenant l'Église des Gentils, était autrefois
gardienne de l'ECRITURE et de la TRADITION.
L'Ecriture s'est conservée dans une fidélité parfaite ; on ne peut pas dénier aux
Juifs le respect scrupuleux de la "lettre".
Mais la Tradition, ou Kabbale, a été profondément polluée. Notre-Seigneur reprochait
souvent cette dégradation aux prêtres ; un seul exemple nous suffira ici,
mais il y en aurait bien d’autres :
"Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu à cause
de VOTRE TRADITION." Math, XV, 2-3.
La Tradition contenait à l'origine des textes vénérables dans lesquels on avait
reconnu des vestiges de Révélation divine, mais qui n'avaient pas été incorporés,
pour une raison ou pour une autre, aux recueils canoniques ; on y trouvait des récits
historiques, des prières, des écrits mystiques, des compilations jurisprudentielles
dont certains jugements rendus par Moise lui-même. Il est sûr que cette réserve
documentaire serait précieuse, aujourd'hui encore, si on pouvait la reconnaître
au milieu du reste.
Mais la Tradition s'est surchargée et amplifiée démesurément par la suite, incorporant
des légendes et des commentaires où se sont glissées des notions
païennes et des données mystiques incontrôlées.
Et tout cela s'est transmis en bloc, le bon comme le mauvais en vrac, sous le
nom de Kabbale. Les traces de Révélation y sont désormais noyées dans une littérature
toute humaine et d'ailleurs exubérante. On comprend la méfiance à priori
qu'elle a inspirée aux gens d'Eglise et aux défenseurs de l'ordre.

Néanmoins faut-il repousser en bloc et sans examens la TRADITION religieuse
des Juifs contenue dans la KABBALE ?
Ou bien est-il possible, au moins
en principe, d'en extraire les éléments authentiques s'il s'en trouve ?
Quelques penseurs d'origine chrétienne, surtout au XVIè siècle, ont essayé
d'isoler de cette masse les éléments authentiques qui y figurent dès l'origine et de
reconstituer une "Kabbale chrétienne". Ces tentatives,. sur lesquelles il faudra revenir,
furent décevantes. Elles englobaient dans leur reconstitution des données
issues du paganisme, du panthéisme et de la fausse mystique. Depuis, la Kabbale
figure, avec la Gnose, dans le grand réservoir d'alimentation des doctrines
maçonniques.
Ces exemples confirment la difficulté d'opérer cette discrimination. Bien que la
Kabbale contienne des restes d'authentique tradition, la méfiance classique à son
égard est parfaitement justifiée.
Il n'en est pas moins vrai que cette discrimination se révélerait tout-à-fait souhaitable
dans l'hypothèse de la conversion des Juifs que saint Paul nous laisse
espérer avant la fin des temps.

...//...
Quant à la Kabbale, elle ne saurait être rejetée en entier : il faut que la bonne
tradition patriarcale et mosaïque en soit extraite
; ce travail deviendra particulièrement
nécessaire le jour où, conformément aux prédictions de saint Paul, les
Juifs (tout au moins en partie) se convertiront ; ils devront reprendre possession
de cette fraction du patrimoine restée si longtemps enfouie.
JEAN VAQUIÉ

OPEN:

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Si vis pacem, para bellum
Mon stage chez TSAHAL : ICI
Gnôsis le documentaire : ICI
À la recherche du Pyramidion perdu :  ICI
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Symbolisme de la Pyramide :
ICI
Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 21:46

C'est interessant

l'amitié et le respect n'est pas de changer l'autre, mais de le comprendre et l'accepter.

C'est interessant que la kabbake, ouvrage ésotérique juif du 12 iéme siécle, ait eu
donc une repercussion sur la pensée chrétienne..
--
Les juifs pratiquants légers que je connais ne lisent ni n'etudient la Kabbale.
Et quand il y a vingt ans j'ai été écouter quelques discours de rabbins,
qui en font chaque semaines en public libre, avec humour et propos modernes,
nul extrait de kabbale ne fut recité.
un outil ancien
Peut etre que quelques extraits bien ecrits sont retenus.
faudrait interroger Madonna .. qui vient d'abandonner la kabbale
Et je suis desormais bien loin de ces milieux pratiquants.
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 22:32

Il semble que la Kabbale ne soit pas une source habituellement utilisée en synagogue moderne. ca semble des etudes intellectuelles, des suppléments ..

http://www.kabbale.eu/la-magie-juive-la-kabbale-2/

"Selon Westcott : « il se peut qu’elle [la Kabbale pratique] ait précédé la Philosophie Théorique car elle était au départ concernée par l’étude intime du Pentateuque; une recherche basée sur la théorie que chaque phrase, mot et lettre fut donné par l’Inspiration Divine et que pas un point ou un Yod (le Yod est la plus petite lettre hébraïque) ne doive en être ignoré. Les Rabbis comptaient chaque mot et chaque lettre et alors que leurs nombres étaient représentés par leurs lettres, ils comptaient la numération de tous les noms et titres de Dieu ainsi que tous les noms propres, ainsi que la numération des phrases contenant des commandements divins ».

Les Rabbis de la Kabbale confèrent une signification naturelle aux mots de la Torah ou aux Livres de la Loi de l’Ancien Testament en tant que guides vers une connaissance de la conduite probe dans la vie et comme lecture adéquate pour la Synagogue et la maison mais ils soutiennent que chaque verset, chaque loi et chaque accident ont aussi une signification mystique profonde et occulte que l’on peut trouver dans le calcul, les permutations et les substitutions, selon les règles de la Guematria, du Notariqon et de la Temurah : le premier terme est d’origine grecque, le deuxième d’origine latine, mais le troisième est d’origine hébraïque, חמורה, de la racine מטר, changer.

Le plus célèbre Rabbi du XVIIe siècle appelé Menasseh ben Israël, comparait les Livres de Moïse au corps de l’homme, les commentaires appelés Mishna à l’âme, et la Kabbale qu’il appelait Esprit de l’âme : « les gens ignorants peuvent étudier les premiers, les gens instruits les seconds, mais les plus sages dirigent leur contemplation aux troisièmes » ; c’est eux qu’il appelait les kabbalistes – les divins théologiens possédaient les treize règles par lesquelles ils peuvent pénétrer les mystères liés aux Écritures.

De nombreux kabbalistes proclament que leurs doctrines et leurs méthodes furent apportées des Cieux au premier homme par des Anges, et ils croyaient tous que les quatre premiers Livres du Pentateuque contenaient leurs doctrines particulières aussi bien sous la forme de narrations que de lois.

Le Zohar dit : « Si ces Livres de la Torah contiennent seulement des histoires à propos d’Esaü, d’Hagar, de Laban et de Balaam pourquoi les appeler Lois Parfaites, Loi de la Vérité, Véritable Témoin ? Il doit exister une signification cachée ». « Sot est l’homme qui dit que la Loi (Torah) contient seulement des paroles communes et des histoires : si cela était vrai nous pourrions même à notre époque composer un livre doctrinal qui serait plus respecté. Non, chaque mot a un sens sublime et est un mystère du ciel. La Loi ressemble à un Ange : pour faire descendre un ange spirituel sur terre l’on doit mettre un vêtement connu et compris d’ici bas, ainsi la Loi doit s’être habillée de vêtements de mots comme le corps des hommes ; mais le sage regarde sous ces vêtements ».



La Roue des Combinaisons selon le Sefer Yetsirah.

Dans le très ancien Sepher Yetsirah on trouve des allocations de lettres aux planètes, à partir de cette origine s’est développé un système de talismans écrits sur des parchemins ou gravés sur des médailles ou des pierres. Comme chaque planète avait une lettre et un nombre, à chacune fut allouée un Carré Magique, ainsi, pour Jupiter le 4 était le nombre et Dalet la lettre. Jupiter avait un carré de 16 cases et chaque ligne valait 34 et le Carré totalisait 136. Chaque talisman portait au moins un nom de dieu afin de le sanctifier. Les noms les plus significatifs étaient יה, Iah, הלה, Eloah, יהוה, le Nom de 42 lettres : Aheie asher aheie, Iah, Iehuiah, El, Elohim, Iehovah, Tzabaoth, El Chaï and Adonaï.

magie_juive08
Tableau du Nom de 42 Lettres.

Le Shemhaephorash, ou Nom Ineffable était un Nom de Pouvoir très célèbre et était formé de trois fois 72 lettres, les mots des trois versets 19, 20 et 21 de l’Exode XIV étaient pris : les lettres du verset 19 étaient écrites, ensuite celles du verset 20 étaient écrites, dans l’ordre inverse et enfin celles du verset 21 dans l’ordre normal. Cela nous donne 72 Noms de trois lettres auxquels on ajoutait אל ou יה afin d’obtenir les 72 anges de l’Échelle de Jacob qui dirigent la terre et les cieux. Ces noms étaient souvent placés sur le revers et l’avers des médailles ou des rouleaux de parchemin afin de former les 36 Talismans.

magie juive
Tableau du Nom de 72 Lettres – ou les 72 Souffles


Selon certains kabbalistes, le Roi David et le Roi Salomon étaient capables de faire des choses merveilleuses avec les Arts Magiques Kabbalistiques : le pentagramme était appelé Sceau de Salomon et l’Hexagramme était appelé Bouclier de David ; aux angles du premier on assignait l’Esprit et les Quatre Éléments alors que ceux du dernier étaient attribuées les Planètes. Le Traité appelé Les Clavicules du Roi Salomon est bien sûr une fraude médiévale.

Il faut savoir que lorsqu’en français nous utilisons le mot de « magie », le mystique juif qui opère une telle pratique – un exorcisme, la création d’un golem, la fabrication d’une amulette – ne la nomme pas de cette manière et considère effectuer une opération licite, théurgique et non « magique ».

En effet, pour le théurge juif, le magicien, le sorcier ou la sorcière est l’ennemi maléfique et néfaste qu’il doit combattre au nom de l’esprit de la Torah : « Tu ne souffriras pas que vive la sorcière » (Exode 22:17). En outre, l’utilisation que l’on prêtait aux juifs de sang, de reliquats humains (ongles, cheveux…) est en totale contradiction avec les lois du Kasherout (pureté) qui interdisaient la manipulation d’objets non sanctifiés. Il est, dès lors, très peu probable de voir un juif, kabbaliste de surcroît, s’aventurer à invoquer un démon ou Satan ou d’envoûter une frêle jeune fille au moyen de filtres fabriqués à partir de ses cheveux ou de ses ongles. Inutile de préciser que les sacrifices d’animaux, selon les règles du Kasherout, seraient un blasphème encore pire pour un juif pratiquant, et donc pour un kabbaliste.

L’utilisation par le Kabbaliste pratique des Noms de Dieu, d’invocations divines et de prières aux anges était considérée comme une action de plus haut niveau qui liait le pratiquant aux sphères célestes..."

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c'est completement esoterique..
il s'agit de trouver un sens caché aux mots, aux phrases, aux textes, du talmud ou de la bible hébraïque ..
en Synagogue on lit le talmud et la bible hébraïque.
mais je me souvient avoir entendu deux rabbins compter la valeur numerique d'une phrase, donc eux l'avaient lu, la majorité des juifs ne connaissent pas la kabbale.
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 22:48

Wikipedia:
Pour l'Encyclopædia Britannica, le mot judaïsme recouvre la religion des Juifs, ainsi que la théologie, la loi et les traditions culturelles du peuple juif[1],[2], constitué des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangées à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires[3],[4].

Pour un juif orthodoxe comme Daniel Boyarin, le judaïsme est « l'ensemble des rituels et des autres pratiques, des croyances et des valeurs, des loyautés historiques et politiques qui constituent l'allégeance au peuple d'Israël », mais le judaïsme n’est ni une religion ni une foi, selon Boyarin[5]. Ainsi Bernard-Henri Lévy affirme que « la tâche des Juifs comme tels est d’être irréligieux », dans la mesure où la religion, telle qu'on la conçoit en théologie, édifiée par une croyance, par des dogmes, par une instance suprême, centrale et doctrinale, n’appartient pas à l’esprit du judaïsme, selon lui[6].

Le judaïsme comporte des éléments religieux, mais ne s'y limite pas puisqu'il contient des coutumes non spécifiquement religieuses – outre des codes de conduite, des lois, des rites – et qu’il fonde plus largement encore une « culture juive ». Néanmoins, par convention, on parle habituellement du judaïsme comme d’une « religion », mais il ne faut pas l’entendre au sens strict, selon des historiens des religions comme Simon Claude Mimouni ou Daniel Boyarin, ou des philosophes comme Léo Strauss ou Bernard-Henri Lévy.

Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh[7], la foi des anciens Israélites et de leurs descendants les Juifs, est fondée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham[8], qui a ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse[9].

Les juifs fondent le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la Loi mosaïque (la Torah, les Nevi'im et les Ketouvim), collectivement désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou Bible hébraïque.
Cette religion se fonde sur le culte du Dieu[10] d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), transcendant le Seigneur des Seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, omniprésent, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans l'Histoire dont il révèle la dimension d'Histoire Sainte, comme lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim, ou prêtres, du Temple de Jérusalem, par deux fois détruit, assuraient son culte. Certains groupes juifs, comme les Ésséniens, s'opposaient à la centralité du culte à Jérusalem. La seconde destruction du Temple de Jérusalem et la dispersion des juifs dans le monde donna naissance à plusieurs traditions religieuses juives. Si la majorité des juifs se regroupèrent autour de l'élaboration du Talmud par les rabbanim, un mouvement strictement scripturaliste, dit Karaïsme, s'opposa à la codification de la tradition orale, tandis que d'autres groupes éloignés, comme les Beta d'Israël en Éthiopie, ignorèrent cette évolution et se développèrent en vase clos.

Le judaïsme est l'une des plus anciennes traditions religieuses du monothéisme exclusif encore pratiquées aujourd'hui. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source des deux autres religions abrahamiques, le christianisme et l'islam. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition israélite très tôt distincte du judaïsme de Jérusalem, ni du zoroastrisme, lui-même issu du mazdéisme.
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 22:56

Plus encore que les pratiques traditionnelles, c'est l'étude des textes du judaïsme, des textes saints en particulier, et leur interprétation, qui joue le rôle le plus important dans la culture juive.

Littérature biblique
Le Tanakh (la Bible hébraïque) est le livre le plus saint pour le peuple juif, et la Torah est la partie la plus sainte du Tanakh. Elle a été dictée, selon la tradition, à Moïse par Dieu.
La fixation du canon biblique a été réalisée à l'époque de la Grande Assemblée, c'est-à-dire à la fin du ier siècle de notre ère : y figurent les livres inspirés par Dieu, en sont exclus ceux qui ne proviennent que de la sagesse humaine. La Torah n'a fait l'objet d'aucune discussion quant à son caractère divin, lorsque fut fixé le canon biblique, alors que les livres des Prophètes ainsi que les Autres Écrits faisaient l'objet de débats intenses.
La cantillation de la Torah a été fixée par les Massorètes.

Littérature talmudique et midrashique

Selon le Rav Adin Steinsalz, la Torah a été soumise à une continuelle exégèse depuis qu'elle fut donnée aux enfants d'Israël (on peut considérer les Neviim comme le premier jalon de celle-ci). Le gros de l'exégèse fut cependant oral, avant d'être codifié dans les académies juives de Galilée et de Babylonie, entre le ier et le viiie siècles. Il s'agit de :

La Mishna et ses commentaires.
La Tosefta et les traités mineurs.
Le Talmud :
Le Talmud de Jérusalem, et ses commentaires.
Le Talmud de Babylone, et ses commentaires.
La Mishna est la première compilation, suivie de la Tossefta, qui s'en veut déjà commentaire. Laconique et sans références, elle nécessite cependant sa propre exégèse afin de relier Lois orale et écrite. Celle-ci fut réalisée en deux centres séparés de la vie spirituelle juive, Babylone et la Galilée, pour donner le Talmud de Babylone et le Talmud de Galilée, improprement appelé "Talmud de Jérusalem", moins étudié que le premier.
Des ouvrages de cette époque non intégrés dans le Talmud ont été regroupés sous le terme de "Traités mineurs", non du fait de leur importance mais de leur peu de volume.
C'est autour de la Mishna et du Talmud que repose essentiellement l'enseignement dans les instituts talmudiques de nos jours.

« Le Talmud contient des discussions sur la Halakhah (droit religieux, droit civil, droit pénal et ses procédures) et des modules narratifs appelés Aggada (légendes, récits édifiants ou historiques, exégèse biblique, spéculations cosmologiques et angélologiques, etc.) », note Charles Mopsik qui précise : « Il est difficile de dégager de ce corpus une doctrine religieuse unique et cohérente. Beaucoup de ses pages transcrivent des discussions et des controverses entre Tanaïm (docteurs de la Loi entre le ier et le iie siècle) et entre Amoraïm (docteurs de la Loi entre le iiie et le viie siècle). Ces discussions, parfois très vives, ont trait aussi bien à l'interprétation des textes de la Loi (Torah), qu'à des questions relatives au Messie et à la fin des temps, à la Résurrection, à l'origine et à la nature du mal et du mauvais penchant, aux devoirs entre parents et enfants et à d'innombrables sujets touchant tous les aspects de la vie personnelle et collective. Il n'est cependant pas trop aventureux de dire que l'idéologie religieuse globale des corpus du Talmud tient dans la place éminente accordée à la pratique cultuelle[40]».

Une littérature exégétique se développe parallèlement au Talmud : le Midrash, dont il existe de nombreuses déclinaisons. Le Talmud y fait parfois allusion et que certains enseignements se retrouvent dans l'un et l'autre.
Les Sages du Midrash sont généralement ceux du Talmud :

Littérature midrashique :
Midrash Halakha
Midrash Aggada
Le Midrash Halakha est une exégèse légalistique. Il se fonde sur des principes herméneutiques pour en déduire (lehidaresh) la substance légale.
Le Midrash Aggada est un ensemble de récits non normatifs, dont le but est d'explorer les parties non législatives de la Torah ou de faciliter son apprentissage, y compris dans la partie légale. C'est dans cette catégorie qu'on range certains ouvrages pseudépigraphiques postérieurs, comme les Pirqei de Rabbi Eliezer.

Littérature mystique antique
Parallèlement à la littérature talmudique, se crée une littérature mystique, parmi les Juifs. Apparue vers le iiie siècle av. J.-C., elle trouve sa source dans les écrits attribués au prophète Élie, « la figure la plus ancienne et la plus marquante » de la mystique biblique, selon Charles Mopsik[24], le messager céleste qui initie son lecteur aux secrets de la Torah[41].

Appelée littérature apocalyptique, elle émane d’auteurs qui portent un regard critique sur le monde dans lequel ils vivent, tout en lançant un message d'espérance. Elle s'associe à une autre figure biblique, celle du prophète Ézéchiel. Sa vision de la Merkabah (le « Char de Dieu ») a influencé, d'une manière ou d'une autre, la plupart des textes qui composent cette littérature. Le plus célèbre d’entre eux est le Livre d’Hénoch, composé à une date incertaine, entre le iiie siècle av. J.-C. et le ier siècle ap. J.C., présenté sous la forme d’un voyage céleste où se révèlent les « mystères de la création ».

À la littérature apocalyptique succède la littérature des Palais dans les écoles juives de Galilée et de Babylonie, entre le iiie et le viiie siècles. Le « Palais », c'est-à-dire le lieu de Dieu, visité en songe ou en transport mystique par les auteurs qui composent cette littérature. Elle constitue « un contrepoint mystique et ésotérique » à la littérature « rationaliste et exotérique », issue des écoles talmudiques, littérature complémentaire du Talmud, selon Simon Claude Mimouni, qui signale que cette « complémentarité est corroborée par le fait que les héros de cette littérature mystique sont des tannaïm[13]», c’est-à-dire des auteurs du Talmud – rabbi Akiba, rabbi Shimon bar Yohaï, rabbi Ismaël, rabbi Nehounia ben Haqana, etc. Le Sefer Yetsirah, (Le Livre de la Création), donne à cette littérature sa forme poétique la plus remarquable.

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Bon, pour l'instant pas de trace de la Kabbale..
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 23:04

Littérature philosophique et historique

Une école philosophique judéo-grecque, marquée par l’influence de Platon en particulier, se crée à Alexandrie au milieu du iie siècle avant J-C. Ses représentants les plus connus sont Aristobule de Panéas, mais surtout Philon d’Alexandrie, le fondateur du néoplatonisme et le concepteur de la théologie négative.

Flavius Josèphe constitue à la même époque une œuvre d’historien considérable, également écrite en grec, la principale source historique en ce qui concerne la conquête romaine de la Judée du ier siècle et la société judéenne de cette époque.

En marge du mouvement rabbinique, des auteurs comme Philon d’Alexandrie et Flavius Josèphe se situent dans le mouvement du judaïsme synagogal, selon Mimouni[13].

Philosophie juive médiévale Modifier
Issus de la tradition talmudique, une nouvelle école de philosophes juifs émerge à partir du ixe siècle en Orient ou en Espagne, principalement Saadia Gaon, Salomon ibn Gabirol, Juda Halevi, Abraham ibn Ezra, Moïse Maïmonide.

La philosophie d’Aristote et de ses disciples joue un rôle important parmi ces philosophes. Ainsi Maïmonide conseille-t-il de lire – outre Aristote – Averroès, Al Farabi, Avicenne, ses commentateurs arabes[42]. Le néoplatonisme, véhiculé par Philon d’Alexandrie et Plotin en particulier, joue également un rôle important dans ce mouvement philosophique, notamment chez Ibn Gabirol et Abraham ibn Ezra.

Ce mouvement, à cause de ses liens avec la philosophie arabe qui lui est contemporaine, constitue ce que des historiens comme Maurice-Ruben Hayoun ou Stefan Goltzberg appellent le « moment arabe » dans la philosophie juive. Elle se pose deux types de questions, selon Goltzberg, « des questions inhérentes à la philosophie gréco-arabe auxquelles les penseurs juifs tâchent d’apporter une réponse, et des questions typiquement talmudiques thématisées à l’aide de concepts aristotéliciens », de sorte que s’opère une « rencontre entre deux genres littéraires (talmudique et philosophique) qui se sont fertilisés mutuellement[43]».
Toutefois Léo Strauss situe la philosophie juive médiévale dans une catégorie paradoxale, à cause du jeu qu’y produit l’ésotérisme (comme chez Maïmonide), ou la poésie (comme chez Ibn Gabirol), ou la critique de la philosophie (comme chez Juda Halevi), et d’une manière plus générale, à cause de soubassements étrangers à la philosophie classique, et présents dans la philosophie juive[21].

À partir du xiie siècle, la philosophie juive se répand en pays chrétien (Espagne, France, etc.). Mais ses auteurs, comme Gersonide ou Hasdaï Crescas, se situent toujours à une place paradoxale en philosophie, dans la mesure où ils intègrent d’autres données dans leur pensée, selon Charles Mopsik. S’il y a bien un « souci philosophique » chez ces auteurs, pour Mopsik, ce souci appartient à une histoire parallèle à celle de la philosophie classique.

L'arbre de vie avec le nom des 10 Sephiroth et les 22 chemins en hébreu, d'après Le Portique du questionneur d'Azriel de Gérone.
Issue de la mystique juive antique, la Kabbale forme à partir du xiie siècle, en France et en Espagne, une école où le « souci philosophique » est aussi important que la « mystique », proprement dite, de sorte que la Kabbale produit un phénomène toujours aussi paradoxal, en s’inscrivant « dans une perspective religieuse au sein de la philosophie », et « dans une perspective laïque au sein de la religion », selon Mopsik[44]. Gershom Scholem considère que la Kabbale constitue une espèce de « part maudite du judaïsme »[45], notamment parce qu'elle a été mal reçue, en général, par les autorités rabbiniques, au moins jusqu’au xve siècle. Ses représentants médiévaux les plus célèbres sont Isaac l'Aveugle, Azriel de Gérone, Abraham Aboulafia, Joseph Gikatila, Moïse de Léon (l’auteur présumé du Zohar, l'ouvrage-phare de la Kabbale).

Les kabbalistes créent un mouvement où les variables sont importantes. Selon leur tempérament, il poursuivent des objectifs qui diffèrent sur tel ou tel point de leur doctrine, et qui parfois s'opposent, signale Moshé Idel. Mais, contrairement à Scholem, Idel considère que la Kabbale forme « le cœur et la vie du judaïsme »[41].

« La Bible est un document chiffré, au sens où ses récits ne sont qu’un voile qui cache un système de pensée et un savoir très précieux portant sur la structure du monde, de l’homme et de Dieu[23]». Ce postulat se répand parmi les Juifs à partir du xive siècle, véhiculé par le Zohar et par ses commentateurs. La Kabbale prend alors une valeur aussi sainte que la Bible et le Talmud.

Article détaillé : Kabbale.
Avec l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, la Kabbale se diffuse largement et profondément dans la diaspora juive, véhiculée par les émigrés judéo-espagnols. Elle se développe en Italie, grâce à des auteurs comme Ménahem Recanati, puis en Orient à l’école de Safed, en particulier, où se regroupent ses représentants les plus connus, Joseph Caro, Moïse Cordovero, Isaac Louria.

Littérature halakhique médiévale Modifier
Parallèlement, à partir du xie siècle, se crée une littérature législative, dite halakhique, c’est-à-dire conforme aux principes de la loi juive. Cette littérature inaugure l’époque des Rishonim, des législateurs juifs, les successeurs des Géonim, les maîtres des académies talmudiques de Babylonie, qui disparaissent alors.

Isaac Alfassi, un rabbin judéo-marocain du xie siècle, publie le Sefer HaHalakhot considéré comme le premier ouvrage majeur de littérature halakhique. Alfassi se propose de présenter un code législatif facilement accessible à ses contemporains d’après les données de la Bible et du Talmud.


Talmud de Vilna, Traité Berakhot 2a. Le corps du texte se trouve au centre de la page, encadré par le commentaire de Rachi (à droite) et les Tossefot (à gauche). D'autres commentaires sont situés dans la marge. Pour plus d'information, voir l'anatomie d'un folio de Talmud
Rachi de Troyes, un rabbin judéo-français du xie siècle, se situe dans le même esprit, par ses commentaires de la Bible et du Talmud. Rachi ne souhaite ni se lancer dans des discussions savantes, ni débattre de questions philosophiques ardues, mais seulement restituer les moyens de comprendre des textes écrits dans une langue antique, devenue obscure à la plupart de ses contemporains.

Maïmonide poursuit une ambition plus élevée et plus systématique. Il codifie les lois dispersées dans le Talmud sans organisation apparente, en livrant le Mishné Torah au xiie siècle, le code de conduite à tenir en ce qui concerne l'application des préceptes énoncés dans la Bible et les rituels. Le Mishné Torah suscite, lui-même, des commentaires, des débats, des Responsa, des problèmes posés en termes de droit, qui, adjoints à l’ouvrage principal, forment la bibliothèque juridique à laquelle les rabbins se réfèrent pour établir les décisions des tribunaux civils dont dépendent les affaires intérieures des communautés juives.

Yaakov ben Asher , un rabbin judéo-espagnol, au tournant du xiiie et du xive siècle, publie un code halakhique encyclopédique, les Arbaa Tourim, (Les Quatre Colonnes), conçu dans la lignée de celui de Maïmonide, selon le même principe. Il suscite d’autres commentaires, d’autres questions, d’autres débats, qui s’ajoutent au corpus juridique déjà existant.

Des rabbins de toutes tendances participent à cette littérature, avec des différences considérables d’opinions, parfois, sur tel ou tel point de droit. « Il n’existe pas de mode institutionnel de reconnaissance, pas de hiérarchie rabbinique structurée, pas de pape bien entendu », souligne Gerald Blistein. « La réputation advient à une figure spécifique par la reconnaissance de ses pairs. Souvent, elle se mesure au nombre et à l’étendue géographique des questions qui lui sont posées. A de rares occasions, on assiste à la reconnaissance populaire d’une personnalité comme Maïmonide[46]. C’est qui rend cette littérature si étonnante.

Joseph Caro, l’un des fondateurs de l’école de Safed au xvie siècle, livre le Choulhan Aroukh (La table dressée), un code halakhique monumental écrit d’après les conceptions et les pratiques kabbalistiques. Un code qui va faire bientôt autorité dans l’ensemble de la diaspora juive. Le Beit Joseph (La Maison de Joseph), le commentaire de Joseph Caro sur le Mishné Torah, le code de Maïmonide, marque le passage de l’âge maïmonidien à l’âge kabbalistique dans les communautés juives. L’autorité de la Kabbale est reconnue par toutes les strates de la société juive au xvie siècle, depuis les dirigeants communautaires jusqu’au niveau le plus modeste, selon Mopsik[24]. L’époque des Rishonim prend fin pour laisser place à l’époque des Aḥaronim, des « derniers-nés », des « nouveaux », c’est-à-dire l’époque actuelle, selon l’historiographie juive traditionnelle.

Littérature kabbalistique moderne Modifier

Vue de Safed
Moïse Cordovero (1522-1570) et Isaac Louria (1534-1572), les maîtres de l’école de Safed, renouvellent entièrement l’approche de la Kabbale, selon Gershom Scholem[47]. Isacc Louria, en particulier, est l’auteur « d’une œuvre immense qui s'imposera peu à peu comme la version la plus achevée de la doctrine ésotérique juive », signale Mopsik[48]. Bernard-Henri Lévy résume ainsi la pensée de Louria : « Non plus sauver le monde. Encore moins le recommencer. Mais juste le réparer, à la façon dont on répare les vases brisés. Il est très beau, ce mot de réparation. Il est modeste. Il est sage. Mais il est aussi vertigineux[49]». Mopsik précise : « La libération que prône Louria, qui n’est en rien politique ou nationale mais concerne toutes les créatures, est loin d’être une tâche d’intellectuels ou d’experts dans les pratiques mystiques. Elle doit être l’œuvre de tous pour advenir, même si la doctrine qui la décrit exige pour être comprise des études approfondies[50]».

Les disciples d’Isaac Louria diffusent sa pensée dans la diaspora juive, mais également parmi les lettrés chrétiens au cours du xviie siècle. La kabbale lourianique occupe une place considérable dans l’ouvrage de Christian Knorr von Rosenroth, la Kabbala Denudata (La Kabbale dévoilée), la traduction latine des principaux textes de la Kabbale, publiée dans les années 1670-1680. Leibniz, qui en fut un lecteur assidu, la considérait comme un événement éditorial de premier plan[24].


L’école du Baal Shem Tov à Medzhybizh vers 1915
Israël ben Eliezer (1698-1760), appelé le Baal Shem Tov (le maître du saint nom), fonde une école kabbalistique vers 1740 à Medzhybizh en Ukraine actuelle, intégrée alors dans le royaume de Pologne. Il révèle à ses disciples que, lors d’une élévation spirituelle, le Messie lui a confié qu’il se dévoilerait à l’humanité quand ses enseignements (la Hassidout) se seront répandus dans le monde. C’est ainsi que naît le mouvement hassidique.

Le Baal Shem Tov ne s’intéresse guère à l’étude théorique de la Kabbale. Son école donne « aux sentiments et aux émotions » une valeur bien plus élevée que « la casuistique et l’érudition juive classique », signale Idel. « Il en va de même pour le rituel. Pour les hassidiques, l’essentiel n’est pas dans le texte du rituel, mais dans la ferveur[51]. » La joie, l’enthousiasme, le courage, figurent au premier plan des idéaux célébrés par le Baal Shem Tov. Sur ce point, sa doctrine s’accorde avec celle de Spinoza. Ils se rejoignent également sur la question de « l’unicité de Dieu et de la nature », remarque Martin Buber[52].

La kabbale hassidique se centre sur la société – sur les humbles, sur les pauvres, sur les ignorants, en particulier – avec un penchant théocentrique et théurgique selon Moshé Idel[51]. Même si les Hassidim accordent une place considérable à l’extase, elle y est vécue en commun, par l’ensemble de la communauté, quel que soit le niveau de culture des uns ou des autres. À une époque où les élites juives se convertissent aux idéaux des Lumières allemandes, il va s’agir, pour les Hassidim, de sauver le peuple juif du risque de disparaître par assimilation au milieu chrétien.


Le Gaon de Vilna
Le Gaon de Vilna (1720-1797), l’une plus hautes autorités rabbiniques de Pologne, considère les Hassidim avec méfiance. La kabbale hassidique lui apparaît comme l’héritière du mouvement sabbatéen, voire spinozien, imprégnée de panenthéisme, de messianisme et de superstitions populaires. Le Gaon de Vilna lance des excommunications contre les Hassidim dans les années 1770. Il fonde le mouvement des Mitnagdim, des « opposants » à la kabbale hassidique, en réhabilitant l’étude théorique parmi les Juifs, l’étude de la kabbale lourianique en particulier, associée à celle du Talmud.

Le Gaon de Vilna parvient à réaliser « la fusion complète entre la tradition rabbinique classique et la kabbale médiévale et lourianique », selon Mopsik[24]. Haim de Volozhin (1749-1821), l’arrière-petit-fils du Gaon, prend sa succession à la tête de l'école mitnagdique. Il fonde la Yechiva de Volozhin en 1803. Il publie alors la Nefech Ha'Haïm (L'Âme de la vie), son ouvrage le plus célèbre, dans lequel la kabbale lourianique occupe une place considérable[53].

Haïm de Volozin insiste sur trois points, remarque Bernard-Henri Lévy : « Un : Dieu a créé le monde. Deux : une fois la création achevée, il s'en est retiré. Trois : pour que le monde ne s'effondre pas comme un château de sable et qu'il ne se dé-crée pas, il faut que, par leur prière et leur étude, les hommes en soutiennent infatigablement les murailles fragiles. Le monde est menacé de se défaire et seuls les hommes peuvent empêcher ce processus de dé-création[54]». Toutefois, Nahman de Bratslav (1772-1810), l’arrière-petit-fils du Baal Shem Tov, publie des ouvrages qui s’accordent, sur ce point, avec ceux de Haim de Volozhin. Là encore, c’est la manière d’envisager la pratique du judaïsme qui oppose le deux maîtres.

Cependant la révolution industrielle et scientifique, qui débute avec le xixe siècle, modifie si profondément les conditions d’existence des Juifs, que les Hassidim et les Mitnagdim ont tendance à se rapprocher à mesure que les années passent. Leur opposition n’est plus aussi radicale qu’au siècle précédent. Le hassidisme apparaît alors comme « l’une des réponses inventées pour surmonter la crise religieuse de la société juive et conserver l’essence de la tradition mystique dans un contexte ébranlé par la sécularisation », selon Jean Baumgarten[55].

L’étude de la Kabbale reste vivante au xixe siècle dans les écoles juives d’Europe orientale, du Proche-Orient et d’Afrique du Nord. Mais elle n’occupe qu’une position marginale dans la plupart des écoles rabbiniques d’Europe occidentale au xixe siècle.


Adolphe Franck par Jules Bastien-Lepage (1878).
Toutefois, à Paris, en 1843, Adolphe Franck (1810-1893), le premier Juif agrégé de philosophie en France, professeur de droit au Collège de France, conçoit une nouvelle approche de la Kabbale, en l’intégrant dans l’histoire des idées, des religions et des civilisations, quand il fait paraître La Kabbale ou La Philosophie religieuse des Hébreux, le premier ouvrage encyclopédique sur la Kabbale écrit en langue française. « Au lieu d'accorder son intérêt de philosophe à un Maïmonide ou à un Saadia Gaon par exemple, comme le firent les rabbins éclairés de la France du Second Empire et de la Troisième République, cette sommité laïque et académique de la philosophie moderne s'est intéressée à la kabbale, qui passait le plus souvent aux yeux de ces rabbins pour indigne de leurs efforts intellectuels et de leurs travaux savants », souligne Mopsik[56].

« Il est impossible de considérer la Kabbale comme un fait isolé, comme un accident dans le judaïsme ; elle en est au contraire la vie et le cœur », observe Franck[57]. La Kabbale d’Adolphe Franck est traduite en allemand en 1844 par Adolphe Jellinek (1821-1893)[58], puis en anglais en 1926 par Isaac Sossnitz[59]. C’est principalement cet ouvrage qui permet à l’étude de la kabbale d’intégrer le cadre des universités allemandes, anglaises et américaines, au tournant du xixe et du xxe siècle[41].


Gershom Scholem, 1925.
Franz Rosenzweig (1886-1929) postule que l’objet de la philosophie n’est pas d’abord la pensée, mais le langage, en se référant essentiellement à la kabbale dans sa veine lourianique, selon Moshé Idel[60]. Gershom Scholem (1897-1982) est très lié à Rosenzweig. Installé à Jérusalem en 1925, où il participe à la fondation de l’Université hébraïque, Scholem renouvelle l’étude historique de la Kabbale par une œuvre abondante, dont le retentissement est considérable en philosophie, notamment sur Jacques Derrida (1930-2004) et sur son école. Derrida renvoie « à tous les processus sémantiques issus de la Kabbale », souligne Susan Handelman[61]. Le concept scholémien d’« exil de Dieu » en particulier, « l’exil le plus interne, non l’exil d’une créature, mais l’exil de la divinité qui, en se restreignant, a laissé place au monde[62]», constitue, selon Moshé Idel, « l’une des contributions les plus décisives de Scholem à la philosophie de l’histoire juive moderne[63]».

Les thèses de Scholem ont, également, une influence remarquable sur les historiens du judaïsme – des historiens israéliens comme Ben-Zion Dinur (1884-1973) ou Haim Hillel Ben-Sasson (1914-1977), ou américains comme Salo Wittmayer Baron (1895-1989) ou Yosef Hayim Yerushalmi (1932-2009), qui témoignent d’une ouverture d’esprit bien plus large qu’auparavant envers la mystique juive[41] – et sur les historiens de la Kabbale, notamment Charles Mopsik (1956-2003) et Moshé Idel.

La Kabbale n’a jamais cessé d’être enseignée traditionnellement dans les écoles hassidiques et mitnagdiques qui ont suivi l’émigration des Juifs ashkénazes aux États-Unis, en Europe occidentale et en Israël au cours du xxe siècle. Abraham Isaac Kook (1865-1935) et Yehouda Ashlag (1884-1954) sont les principaux représentants de l’école mitnagdique, issue du Gaon de Vilna au xxe siècle, tandis que Elie Wiesel et Adin Steinsaltz illustrent notamment l’école hassidique.


Haïm David Azoulay
Parallèlement, les écoles kabbalistiques séfarades des Balkans, du Levant et d’Afrique du Nord ont continué à délivrer un enseignement sur les bases définies par Joseph Caro au xvie siècle, représentées notamment par Haïm David Azoulay (1724-1806), le plus grand kabbaliste séfarade de son temps, enseignant à Jérusalem, dans l'école fondée à l'époque d'Isaac Louria, l'école-phare du judaïsme séfarade, dont Mospik signale qu'elle est particulièrement attachée aux méditations mystiques et au régime ascétique prônés par la kabbale lourianique dans sa veine originale[24].

Par le biais des écoles laïques de l’Alliance israélite universelle, dont Adolphe Franck est l’un des fondateurs, le judaïsme séfarade intègre le cadre du judaïsme français dans la seconde moitié du xixe siècle. Elie Benamozegh (1823-1900), le kabbaliste séfarade le plus remarquable, alors, né au Maroc, enseignant à l’école de Livourne en Italie, écrit en français. Il produit une œuvre importante (qui influencera Jacques Lacan en particulier[64]), inclassable entre mystique et philosophie.


Elie Benamozegh
La plupart des représentants de l’école kabbalistique française du xxe siècle (Jacob Gordin (1896-1947) et Léon Askénazi (1922-1996) notamment), se situent dans le sillage d’Henri Bergson, dont la philosophie est imprégnée de hassidisme, selon des commentateurs comme Vladimir Jankélévitch ou Éliane Amado Levy-Valensi[65] (même si Bergson, lui-même, ne le signale pas explicitement). Éliane Amado Levy-Valensi souligne que « dans le bergsonisme, la matière incarne doublement le mal : elle est le résidu et l’obstacle. Elle est l’élan retombé et ce que l’élan veut soulever à nouveau. » Une conception qu’Amado Levy-Valensi réfère à la kabbale de Gikatila, l’un des inspirateurs de Spinoza, mais également du Baal Shem Tov[66]. Cependant l’influence d’Elie Benamozegh n’est pas moins importante dans le judaïsme français, de sorte que se produit un rapprochement en France entre les tendances néo-hassidiques (via Bergson) et les tendances du judaïsme séfarade traditionnel (via Benamozegh). Marc-Alain Ouaknin est l’un des représentants actuels de cette école.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 23:06

Philosophie juive moderne

Moses Mendelssohn (1729-1786) fonde à Berlin, à la fin du xviiie siècle, une nouvelle école de philosophie juive. C’est ce que des historiens comme Maurice-Ruben Hayoun ou Stefan Goltzberg appellent le « moment allemand » dans la philosophie juive. Les philosophes juifs requéraient la philosophie arabe afin qu’elle les aide à résoudre « des problèmes talmudiques », remarque Goltsberg. « Le moment allemand présente une orientation inverse : les philosophes juifs tentent une réponse juive à des questions et des problèmes qui cimentent la philosophie chrétienne allemande[43] ». Outre Mendelssohn, les représentants les plus célèbres de cette école sont David Friedländer, Nachman Krochmal, Salomon Rapoport, Isaac Bär Levinsohn, Leopold Zunz, Abraham Geiger. Ils fondent la Haskalah, les « Lumières juives ».

Depuis le partage de l’ancien royaume de Pologne, entre la Prusse, l’Autriche et la Russie, les communautés juives s’insèrent dans des empires où l’idéal national se conjugue aux idéaux des Lumières, à la suite de la Révolution française. Les Juifs, en tant que tels, ne peuvent intégrer l’ensemble national, conçu par les Lumières, qu’à condition de se définir comme les fidèles d’une religion, et non plus comme les membres d’un peuple, de sorte que les philosophes de la Haskhalah tentent, alors, de faire du judaïsme une véritable religion comparable au luthéranisme, en particulier, la religion majoritaire en Allemagne.
En 1799, Friedländer adresse une lettre ouverte au doyen de l’église luthérienne de Berlin dans laquelle il déclare que les Juifs seraient prêts à accepter un « baptême sec », et à rejoindre l'église luthérienne sur la base de valeurs morales partagées, si on ne leur demandait pas de croire en la divinité du Christ et s'ils pouvaient échapper à certaines cérémonies. En retour, le judaïsme abandonnerait les lois cérémonielles. La proposition « envisage l'établissement d'une église-synagogue unitarienne confédérée »[67]. Cette proposition, refusée par les luthériens, fait scandale parmi les Juifs traditionnels. Il n’en sera plus question. Néanmoins les penseurs de la Haskalah restent persuadés que l’intégration des Juifs dans leur pays respectif exige des changements de grande ampleur.
Abraham Geiger organise une réforme du judaïsme dans les années 1830 et 40, basée sur les théories de Leopold Zunz (1794-1886) en particulier (même si Zunz, lui-même, se méfie de cette réorganisation). Justifié par une vision hégélienne de l'histoire, le judaïsme réformé impose la langue allemande dans les offices pratiqués dans les synagogues, ainsi qu’un sermon et qu'un accompagnement musical, comme dans les temples protestants. Les rabbins réformés les plus radicaux prônent l'abandon de la cacherout, du chabbat et de la circoncision, afin de permettre aux Juifs de s’assimiler à la modernité en célébrant une « foi », et non des rites. Cependant le judaïsme réformé ne constitue qu’une tendance du judaïsme, qui ne touche que les pays occidentaux (principalement germaniques et anglo-saxons). Il y suscite des oppositions.

En 1854, Zacharias Frankel (1801-1875), directeur du séminaire israélite de Breslau en Prusse, fonde le mouvement Massorti dit « conservateur », progressiste mais moins radical, ce qui incite le mouvement réformé à revenir sur certaines de ses positions les plus extrêmes.

Parallèlement, Abraham Geiger publie à Berlin, en 1840, une anthologie dans laquelle il rassemble toute la littérature rabbinique hostile à la Kabbale, depuis l'âge médiéval jusqu’à l’époque moderne[68]. D’une manière générale, les rabbins occidentaux, de quelque tendance qu’ils soient, sont hostiles ou indifférents à la Kabbale, y compris en France, comme le signale Mopsik[56], c’est ce qui rend la réhabilitation de la Kabbale par Adolphe Franck si étonnante en 1843. Elle permet à la tradition juive de se maintenir, en partie au moins, en France. De fait, les autorités rabbiniques ne procèdent pas en France aux mêmes réformes qu’en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-Unis.

En 1862, Moses Hess, un philosophe judéo-allemand, ancien compagnon de route de Karl Marx, en rupture de banc avec le socialisme, publie Rome et Jérusalem, un ouvrage dans lequel il réhabilite la pensée de Baruch Spinoza, dans une perspective laïque, démocratique et nationale, qui jouera un rôle considérable dans la formation du sionisme moderne.

Spinoza était considéré jusque-là comme un hérétique par les autorités rabbiniques de toutes tendances. Il devient l’emblème de la culture juive, selon Hess, qui « prétend reconnaître entre les membres de la famille juive le modèle de l’amour du Dieu spinoziste et déduire la reconnaissance future d’un Etat juif. […] Une interprétation qui fera dire à Herzl dans son Journal que, malgré sa terminologie hégélienne, Hess est ce que le judaïsme a produit de mieux depuis Spinoza », note Michel Espagne[69].

Spinoza a repris « la conception de Maïmonide concernant Dieu et la nature », transmise par Abraham Aboulafia à son disciple Joseph Gikatila, dans l’œuvre duquel Spinoza la trouvera et « forgera à partir d’elle la fameuse formule deus sive natura (Dieu sinon la nature) », selon Moshé Idel[70]. « Le cheminement d’une idée maïmonidienne, à travers plusieurs textes kabbalistiques jusqu’à Spinoza, est soigneusement retracé », observe Mopsik, qui suit Idel sur ce point[71]. La réhabilitation de Spinoza dans la culture juive, malgré ses paradoxes, ou à cause de ses paradoxes, est un fait acquis, désormais, notamment en Israël où un grand nombre de rues portent son nom.

Hermann Cohen (1842-1918) est le dernier grand représentant de la philosophie judéo-allemande au tournant du XIXe siècle et au XXe siècle. A la génération suivante, Franz Rosenzweig se détache de ce modèle en revenant au postulat de la Kabbale.
Rosenzweig se bat sur deux fronts : Celui de l'assimilation des juifs allemands à l'idéologie universalisante et fusionnelle promue en Allemagne depuis le xixe siècle. Et celui du sionisme auquel il se refuse à réduire le destin juif, selon Bernard-Henri Lévy[72]. Ce qui se joue, dans ce double refus, c’est le projet de « penser, contre Hegel, qu’il n’y a pas d’instance supérieure au tribunal de l’histoire » précise Lévy. « La thèse de Rosenzweig, c’est que le judaïsme est le mot manquant de l’hégélianisme. La preuve que l'hégélianisme ne marche pas, c’est la persistance du judaïsme[72]».

Qu’est-ce qui fait que le judaïsme reste toujours vivant, pour Rosenzweig ? C’est le rapport à la loi, le rapport à la langue, le rapport à la terre. Une loi plus importante, plus éminente que l’histoire. Une terre pour une large part imaginaire, ou qui ne peut être aimée concrètement que si elle a aussi un siège dans l’imaginaire. Une langue, enfin, qui garde en elle une part de sainteté. Ce sont les trois éléments qui, pour Rosenzweig, constituent la singularité juive, selon B.H. Lévy[72]. « Le judaïsme, dans la compréhension phénoménologique que Rosenzweig en a livré, ce n’est pas une identité biologique ; ce n’est pas seulement une identité religieuse et communautaire ; ce n’est évidemment pas une identité seulement nationale ; c’est une identité qui existe par l’étude et qui procède de l’étude[72]», souligne Lévy.

Les philosophes juifs les marquants du xxe siècle, Emmanuel Levinas, Léo Strauss, Walter Benjamin, Martin Buber, Vladimir Jankélévitch, cherchent chacun à leur manière, et d’une manière très différente, à échapper au cadre du judaïsme tel qu’il a été défini par la Haskalah, ce que Jean-Claude Milner appelle le modèle du « Juif de savoir », opposé au « Juif de l’étude », tel que le conçoit la tradition juive. « Le Juif de savoir était né dans le monde de la langue allemande ; il a subi de pleine fouet la brutale destinée de ce monde ; il a tenté d’y faire front. Il a échoué parce qu’il ne pouvait qu’échouer. En disparaissant, il a laissé le champ libre au Juif de négation », selon Milner[73], c’est-à-dire au Juif résolu à se nier lui-même.

Une nouvelle génération de philosophes juifs est apparue en France dans les années 1970, illustrée notamment par Bernard-Henri Lévy, Shmuel Trigano, Benny Lévy, Jean-Claude Milner, Marc-Alain Ouaknin, etc.

Le mouvement Massorti, issu de Zacharias Frankel, s’est particulièrement développé aux Etats-Unis, dans un cadre qui s’est éloigné de son origine allemande, sous l’influence de Rozenweig ou du hassidisme. Ses représentants les plus célèbres, sont Abraham Joshua Heschel, Saul Lieberman, David Weiss-Halivni.

Détaché de ce mouvement, Mordecai Kaplan a fondé un mouvement autonome, le judaïsme reconstructionniste qui attache à une importance particulière aux rites. Il compte parmi les nombreux mouvements du judaïsme moderne, depuis les religieux réformés jusqu'aux mouvements les plus traditionnels, dans une pluralité qui caractérise la culture juive depuis les temps antiques, à quoi s'ajoute l'ensemble, tout aussi pluriel, du judaïsme laïc.

Un nombre important d’intellectuels entrent dans la catégorie des « philosophes juifs », objectivement, parce qu'ils sont, et philosophes, et juifs, du fait de leurs origines familiales, et parce qu'ils se sont intéressés d'une manière ou d'une autre au judaïsme, ou parce qu'ils ont été inquiétés en raison de leur origine juive, mais sans qu’ils aient jamais revendiqué eux-mêmes le titre de « philosophe juif », ou laissé entendre qu'ils l'assumaient, parmi eux Karl Marx, Henri Bergson, Edmund Husserl, Hannah Arendt, Herbert Marcuse, Theodor Adorno, Max Horkheimer, Ludwig Wittgenstein, etc.


Dernière édition par prinu le 31/7/2016, 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 23:23

J'en conclu pour ma part
que la Kabbale est une philosophie ésotérique.
mon avis est qu'intellectualiser la numerologie, c'est une masturbation intelectuelle qui ne tient pas autant debout que les simples métaphores ou la simple morale judéochretienne accessible et qui tiend sur ses deux pieds, je laisse la kabbale aux ésotériques qui sentent un vide en eux..
et en plus ca doit prendre enormement sur son temps de s'y interesser.
ca ne m'etonne pas, que, de tout les juifs connus, de toutes les familles juives cotoyées, nulle connaissance ne l'ai lue ou étudié.
si un kabbaliste vient ici en parler ..



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Pignon




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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 23:25

Prinu, laissez tomber Madonna et lisez les analyses de Charles Mopsik ...

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty31/7/2016, 23:30

prinu a écrit:
J'en conclu pour ma part
que la Kabbale est une philosophie ésotérique.

C'est ce que dit Adolphe Franck dans: La Kabbale ou La Philosophie Religieuse des Hébreux
« chef d'œuvre de critique » dixit Michelet

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 00:17

comme je ne pense pas m'y interesser ..
vous vous y interessez ?
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 00:23

prinu a écrit:
comme je ne pense pas m'y interesser ..
vous vous y interessez ?

oui, comme un journaliste, j'ai beaucoup étudié non par passion mais par nécessité, comme à l'école, de façon distante afin de comprendre.
La kabbale c'est le vin de la Torah
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 00:26

Introduction au Zohar : Le fond de la cabale par Charles Mopsik - France culture

https://www.youtube.com/watch?v=FOufnhDi-dg

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 04:27

" La Kabbale n'est pas la Tradition , la Kabbale est née de la perte de la Tradition , la clandestinité étant le plus sûr moyen de cacher sa faiblesse .

Mais elle n'est point une étrangère . Elle est bien une " fabrication maison " des Juifs ( de basse époque ) utilisant des souvenirs imprécis , sur lesquels sont venus proliférer le syncrétisme alexandrin et la systématisation pythagoricienne , bizarrement amalgamés avec la souplesse talmudique .
[...]
Les traditions exangues [sic] des deux pôles de la civilisation sédentaire : l'Egypte et la Mésopotamie , interfèrent sous forme de lambeaux sans valeur .

La hargne des talmudistes provient , en grande partie , de ce que la Kabbale est Trinitaire ... et on ne peut être autrement que Trinitaire , soit par tradition renouée , soit par simple examen des structures
[ des Ecritures Saintes , NDC ] .
Pour ne pas le voir , il faut se boucher les yeux .
C'est bien pourquoi le Talmud s'est élaboré totalement à l'écart des rouleaux ; la majorité de ses citations sont inexactes . "

( Jean-Gaston Bardet , " Le Trésor secret d'Ishraël " , Robert Laffont 1970 , chapitre X " Qu'est-ce que la Kabbale ? " p 365 )

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .
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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 10:09

A propos d'un sujet déja abordé:

http://www.europe-israel.org/2016/07/le-document-musulman-qui-prouve-le-lien-entre-les-juifs-et-le-mont-du-temple/

Un document historique musulman contredit l'ONU, l'UNESCO, l'Europe diplomatique et les pretentions musulmanes sur le mont du temple à Jerusalem
Un document religieux récemment de l’Université Al-Azhar du Caire mentionne que le Mont du Temple a été aménagé par le roi Salomon fils du roi David.
Ce document a été présenté pour la première fois lors d’un colloque par le Prof. Edy Cohen, orientaliste de renom et président du Forum Kedem pour la Recherche sur le monde arabe. Le document est arrivé clandestinement en Israël par le biais d’une musulmane égyptienne, Nouha Hassid, qui a fui son pays suite au harcèlement dont elle a été l’objet à cause de son amour pour Israël et le peuple juif. Elle a réussi a emmener avec elles des centaines de documents historiques et rares dont celui de l’Université Al-Azhar, plus importante instance de jurisprudence sunnite, et qui confirme l’antériorité juive du Mont du Temple.
Cette affirmation est écrite noire sur blanc dans le cadre d’une ‘hadith (prescription de la loi orale musulmane) et décrit les matériaux utilisés par le roi Salomon et « donnés par D.ieu » pour bâtir le Premier Temple de Jérusalem »!! D.ieu »!!
Rien n’est moins sûr que ce document réussisse à ébranler l’édifice herculéen de la propagande arabo-musulmane. De toute manière, face à l’évidence, il restera toujours le joker classique utilisé par les musulmans en pareil cas: certes, le Temple de Jérusalem a été construit par le roi Salomon, mais ce dernier était musulman.
Comme tout le monde le sait…🤔
L'ONU, L'UNESCO, L'EUROPE, dont la France, ont officiellement voté aux nations-unies l'appartenance uniquement musulmane au mont du temple,
qui est le lieu le plus saint du judaïsme, dont le mur des lamentations.
Aucun médias dans le monde, aucun JT, aucun journaliste de chaine publique, aucun parti politique ni politicien connu, aucune organisation internationale ne s'est opposé publiquement au vote qui est clos, sauf des organisations juives étouffées et censurées dans les médias
Ce vote, en niant le lien du judaisme avec le temple de Jerusalem, nie également les fondements du christianisme de l'ancien testament ..

Voler aux juifs pour donner aux musulmans, voilà de curieux Robin Des Bois qui nous gouvernent et disent agir pour la paix .. ils accelérent la préparation à une guerre mondiale.
Pendant ce temps, les instances palestiniennes continuent à detruire, sous le mont du temple, toute trace culturelle juive et chretienne,
en detruisant des ouvrages des templiers et de salles de lieux de cultes juifs,
et en jettant les débris des steles gravées et colonnes dans des terrains vagues,
ou des archeologues israeliens suivent les bennes à ordure pour recuperer les restes des trésors saccagés par les instances culturelles palestiniennes et les emmener dans des musées israéliens.

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 23:18

Du reste, les forces telluriques..
les chiffres
..

..
la quéte du grââl..

..
le paradis celeste..
la montèe au paradis ..
toujours montrer qu'on est bon ..

une bonne bouffe à Shabbat c'est quand même autre chose qu'un jour maigre ou un poisson sec ..
hein que c'est pas faux
le couscous de la paix

bon appetit on en est a notre troisiéme sanglier
et le mojito est bien doux
laissez le se dissiper tout seul ..

je suis allé à l'église voisine soutenir mes fréres chretiens.
je sentais que cette maison était aussi la mienne ..
églises je vous aime


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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 23:35

Il y a parfois du vrai dans ce que vous dites , Prinu , mais quel salmigondis !

Après avoir recopié des textes intéressants , vous sombrez presque toujours dans des propos de " Café du Commerce " .

A votre santé quand même ...

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty1/8/2016, 23:52

prinu a écrit:


bon appetit on en est a notre troisiéme sanglier
et le mojito est bien doux ;)

Cool

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MessageSujet: Re: Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste?    Un Chrétien doit-il être politiquement Sioniste? - Page 16 Empty

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