LE TROISIÈME SECRET Contenu probable

Cécile a écrit:

Quel besoin avons-nous de connaître un secret ? Savoir... Mais pourquoi ?

Est-ce que cela permettrait d'augmenter notre foi ?

Le message DEVAIT être révélé en 1960; ; ND l'avait demandé ainsi à soeur Lucie; ce n'est pas de la curiosité malsaine, mais l'exigence de satisfaire une demande du Ciel.

Qu'est-ce qui permet de dire que ce secret concerne tout le monde ?

ben, déjà la demande de ND...

Cécile a écrit:

Qu'est-ce qui permet de dire que ce secret concerne tout le monde ?

C'est la Sainte Vierge qui l'a affirmé elle-même.
Avez-vous lu toute l'histoire de Fatima ?

http://www.fatima.be/


tout est là, pour ceux qui le veulent bien, chère Cécile...

Premièrement, l'apostasie à bien lieu, deuxièmement si on ouvre les yeux on voit que les fléaux sont bien présent.

Votre sujet Philippe est alarmant mais il doit être lu avec la lumières des évangiles et de la prophétie de l'Apocalypse de Saint Jean.

L'apostasie est une phase qui est un choix des être humains, se détourner de Dieu comme le faisait dans l'AT le peuple d'Israël, hors la on est dans le temps de la fin car la Rédemption est venue par le Christ !

Hors pour résumé Dieu a tout donné à son peuple (l'humanité).


Le manque de prêtre ne serait il pas plutôt une conséquence logique par rapport au fait qu'il y ait beaucoup moins de pratiquants en Occidents ? L'Eglise n'a rien à voir avec ça !



Moi ce qui me gêne dans votre sujet c'est qu'a aucun moment vous ne parlez de Babylone, hors Babylone c'est le projet du Dragon.

Je pense qu'il y a des gens progressiste dans l'Eglise qui souhaite faire changer les choses, hors faire progresser les choses comme le "monde" le veut c'est souvent s'éloigner de la foi, par dela je trouve que le message de Phillipe B est à prendre au sérieux.


Je pense que la théorie du complot dans l'Eglise existe d'une certaine manière oui il y a des oppositions, après je pense que le problème ce n'est pas l'Eglise mais bien l'état de l'humanité. Prier.

Karl2 a écrit:

http://www.fatima.be/


tout est là, pour ceux qui le veulent bien, chère Cécile...

Faudra voir avant si elle y croit car entre autre aujourd'hui le probleme dans l'Eglise c'est qu'il y en a plein (pretres ou fideles) qui ne sont pas croyants. Ils vont a la messe faute d'avoir autre chose a faire ou pour les pretres pour gagner leur vie.

François d'Assise a écrit:

Karl2 a écrit:

http://www.fatima.be/


tout est là, pour ceux qui le veulent bien, chère Cécile...

Faudra voir avant si elle y croit car entre autre aujourd'hui le probleme dans l'Eglise c'est qu'il y en a plein (pretres ou fideles) qui ne sont pas croyants. Ils vont a la messe faute d'avoir autre chose a faire ou pour les pretres pour gagner leur vie.

Du n'importe quoi comme d'habitude Vous feriez mieux d'aller sur un forum sédévacantiste plutôt que venir polluer celui-ci. Et en plus, vous perdez votre temps.

François d'Assise a écrit:

Karl2 a écrit:

http://www.fatima.be/


tout est là, pour ceux qui le veulent bien, chère Cécile...

Faudra voir avant si elle y croit car entre autre aujourd'hui le probleme dans l'Eglise c'est qu'il y en a plein (pretres ou fideles) qui ne sont pas croyants. Ils vont a la messe faute d'avoir autre chose a faire ou pour les pretres pour gagner leur vie.

Restez bien Assis, cher François. Vous croyez vraiment que de jeunes gens avec un Bac + 7 ou je ne sais combien dans la poche vont s'emm... jour et nuit pour une paye de smicard de chez Renault ?
Je connais une jeune personne très très proche , bac+ 5 ou 6 en poche, dans un cursus des plus corsé, qui va incessamment sous peu s'enterrer dans un couvent très sévère (au vu de notre temps)

Par contre pour les gens qui vont à la messe pour ne pas s'ennuyer le dimanche, OUI, mille fois OUI, il y en a des foultitudes. Mais cela a toujours été et en tous lieux y compris chez les tradis, et les sédévacantistes, et à mon sens bien plus chez ces derniers qui se trompent de guéguerre, tout comme les pharisiens/jansénistes.

Je n'avais encore jamais pensé que des gens pouvaient aller à la messe faute d'avoir autre chose à faire !
Ceux qui vont à la messe aujourd'hui le font par conviction. Autrefois, il y avait certainement le souci du qu'en-dira-t-on, qui ne tracasse plus personne aujourd'hui...

Cécile a écrit:

Je n'avais encore jamais pensé que des gens pouvaient aller à la messe faute d'avoir autre chose à faire !
Ceux qui vont à la messe aujourd'hui le font par conviction. Autrefois, il y avait certainement le souci du qu'en-dira-t-on, qui ne tracasse plus personne aujourd'hui...

Vous voyez beaucoup de personnes très pieuses le dimanche à la messe ? Avant, pendant et après, lorsqu'elles ont reçu Jésus dans leur cœur ? Cela se compte toujours sur les doigts de la main et c'est hyper douloureux. Ce n'est donc pas avec plaisir que je dis cela.
En semaine c'est tout à fait différent, car ceux qui viennent font une autre démarche, bien évidemment.

Voici un texte écrit par un internaute, qui met le doigt là où cela fait mal. Tout est exact, tout est Vérité en ce texte (et je souscris à 100% à ce texte). Accrochez-vous :



« Ils se disent généreux, ils se disent bons, accueillants.
Depuis 50 ans, ils contrôlent tout, organisent tout, sont partout : dans les séminaires, dans les paroisses, dans les équipes liturgiques, dans les “équipes funérailles”, dans les association de “solidarité”, dans les “structures” diocésaines.
Impossible d’aller vers l’Eglise sans passer par eux. Leur “générosité” - ou ce qu’ils appellent comme ça - est incontournable, obligatoire.
Ils n’ont pas besoin de références : ils sont leur propre référence.
Ils n’ont pas besoin de l’Eglise, puisqu’ils sont l’Eglise.
La liturgie ? C’est de leur ressort. C’est à eux d’en déterminer la nature, les rites, ce qu’il faut y faire et ne pas y faire. La liturgie, c’est sympa. C’est cool. C’est convivial. On y est bien. C’est le Partage, la Tolérance, l’accueil de l’Autre.
Tolérance ! Ils n’ont que ce mot à la bouche. Ils l’appliquent partout, enfin presque. Uniquement pour ceux qui pensent comme eux, qui font comme eux. Pour les autres, c'est l’exclusion, la stigmatisation, l’insulte, parfois la menace.
Car ce qui compte, c'est la survie de leurs structures, de leurs organisations, de leurs acronymes. Sans lesquels ils ne sont plus rien. “EAP” pour Equipe d’Animation Pastorale. “LEME” pour Laïcs En Mission Ecclesiale. “EPM” pour Equipes Pastorales Missionnaires. Missionnaires de quoi ? Ils ne savent plus trop, à vrai dire. L’essentiel, c’est que ça existe et qu’ils s’y rencontrent. Parce qu’il faut se rencontrer pour organiser. Parce qu’il faut faire quelque chose. Même quand ça ne sert à rien. Surtout quand ça fait fuir les fidèles qui ont gardé les pieds sur terre.
Ils décident de tout. Ils refusent la Communion à un fidèle qui veut la recevoir à genoux. Car vous comprenez, à genoux, ce n’est pas sympa. Ce n’est pas convivial. Et d’ailleurs ce n’est pas conforme à la Pastorale. Avec un grand P. La Pastorale, pour eux, c’est accueillir l’Autre. Faire une Eglise Autre. Vous ne comprenez-donc pas?
Ils se pavanent dans les églises. Ils se montrent dans le chœur. Ils parlent. Ils bavardent. Ils sont intéressants. Passionnants même... du moins en sont-ils persuadés. Ils sont au centre. Ils sont indispensables. On les regarde et ils aiment ça. On les écoute et ils aiment ça. Pour eux, c’est l’essentiel.
Ils se connaissent tous. Ils sont tous de la même génération : celle qui a tout essayé, tout démoli et qui a tout raté. Ils sont au sommet de leur vie. Ils sont aux commandes. Ils sont importants. Omnipotents. Omniprésents. Qui sont-ils ? Ce sont les nouveaux marchands du Temple. Ce sont ceux qui citent toujours l’Evangile... sauf un verset qui les dérange : “Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs.” (Mt. 21).
Pendant ce temps, pendant qu’ils font leur cirque dans les églises, dehors, les pauvres attendent, cherchent, demandent. Pas les pauvres d’une pauvreté matérielle, non ; mais les pauvres de misère spirituelle. Ceux qui malgré les apparences, souvent inconsciemment, ont soif de Dieu. Mais ceux-là, comme par hasard, sont précisément ceux qui n’entrent pas dans les critères de leur Pastorale. Alors ils les oublient. Ils ne veulent pas accueillir ceux qui risquerait de mettre en cause les fonctionnement de leurs petits soviets qui leur permettent d’exister en parasitant l’Eglise de l’intérieur. »

Je connais ce genre de prose...

Si seulement il suffisait de supprimer tout ça.

Mais où sont ceux et celles qui feraient bien mieux ?  pourquoi se cachent-ils ?  Beaucoup de ces personnes qui font ce que dit ce texte, et en plus qui cumulent, n'attendent souvent qu'une chose, c'est que d'autres prennent la relève, mieux si possible.

De toutes façons, rassurez-vous, toutes ces équipes sont faites de vieux, qui ne manqueront pas de s'en aller.
_____________

Je ne me sens pas habilitée à juger de la piété des uns et des autres. La messe n'est pas un temps d'oraison. Les attitudes recueillies peuvent n'être que simagrées... un petit somme, pourquoi pas ? Il ne faut pas se fier aux apparences, c'est bien connu.
En semaine, je vais à la messe au monastère, et je ne vois pas de différences de comportement, ni plus, ni moins.

Cécile a écrit:

Je connais ce genre de prose...

Si seulement il suffisait de supprimer tout ça.

Mais où sont ceux et celles qui feraient bien mieux ?  pourquoi se cachent-ils ?  Beaucoup de ces personnes qui font ce que dit ce texte, et en plus qui cumulent, n'attendent souvent qu'une chose, c'est que d'autres prennent la relève, mieux si possible.

De toutes façons, rassurez-vous, toutes ces équipes sont faites de vieux, qui ne manqueront pas de s'en aller.
_____________

Je ne me sens pas habilitée à juger de la piété des uns et des autres. La messe n'est pas un temps d'oraison. Les attitudes recueillies peuvent n'être que simagrées... un petit somme, pourquoi pas ? Il ne faut pas se fier aux apparences, c'est bien connu.
En semaine, je vais à la messe au monastère, et je ne vois pas de différences de comportement, ni plus, ni moins.

Oh que non, beaucoup de jeunes attendent de prendre la relève. Mais le problème essentiel n'est pas là. Il est que l'attitude des gens à la messe montre le degré de leur Foi et surtout font toujours, et sans cesse, énormément souffrir Notre Seigneur, et par là même font bien plus souffrir les âmes victimes.. Elles ont donc une très lourdes responsabilité, comme vous le voyez. Mais bon, cela ne concerne que ces personnes me direz-vous ?

Quant à ce texte il émane de quelqu'un de très fiable et exact dans la Foi. Il est totalement dans la Vérité et pas ailleurs

Espérance a écrit:

François d'Assise a écrit:

Karl2 a écrit:

http://www.fatima.be/


tout est là, pour ceux qui le veulent bien, chère Cécile...

Faudra voir avant si elle y croit car entre autre aujourd'hui le probleme dans l'Eglise c'est qu'il y en a plein (pretres ou fideles) qui ne sont pas croyants. Ils vont a la messe faute d'avoir autre chose a faire ou pour les pretres pour gagner leur vie.

Du n'importe quoi comme d'habitude  Vous feriez mieux d'aller sur un forum sédévacantiste plutôt que venir polluer celui-ci. Et en plus, vous perdez votre temps.

Oui mais Esperance c'est navrant de ne voir aucune reaction de votre part malgre les montagnes d'evidences qu'on vous donne. La foi ce n'est pas bete, car foi et raison sont complementaires.

Et quelles sont ces "montagnes d'évidences" ?

Je n'ai pas à justifier de ma foi et n'ai pas besoin non plus des messages d'apparitions pour croire.

La seule montagne d'évidence, c'est la publication par saint Jean-Paul II de ce secret là dont on ne mesure pas encore la portée :

« Après les deux parties que j'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte : “Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !”. Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu quelque chose de semblable, à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant, à un Évêque vêtu de Blanc, nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père.
(Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.
Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu. »

Spoiler:

(RV) Mise au point de Benoît XVI dans un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège ce samedi 21 mai 2016.

Le Pape émérite réaffirme que le troisième secret de Fatima a été entièrement révélé.

Il l'a été le 26 juin de l’an 2000 sur injonction de Jean Paul II, à la suite à la béatification à Fatima, de Francisco et Jacinta Marto, deux des enfants à qui la Vierge est apparue en 1917. «La publication du troisième secret est complète», affirme le Pape émérite qui dément les affirmations d’Ingo Dollinger.
Sur un site de langue anglaise, ce professeur de théologie qui enseigne au Brésil affirmait avoir rencontré le cardinal Ratzinger quelques jours après la publication du troisième secret de Fatima. Le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi lui aurait alors confié que le troisième secret n’était pas entièrement révélé. «Ce sont de pures inventions, absolument fausses» conclue aujourd’hui Benoît XVI qui fêtera ses 65 ans de sacerdoce le 29 juin 2016.


Spéculations récurrentes

En mai 2015, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, avait déjà dû couper court aux spéculations sur le fait que le Vatican dissimulerait une partie des révélations adressées en 1917 par la Vierge Marie à trois petits bergers, à Fatima, au Portugal. Dans les colonnes de L'Osservatore romano, le prélat italien assurait que « le message est en trois parties » et qu'il n'y a pas de quatrième secret, ni d'autres secrets dissimulés.

"plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches "

Oui! Et?
C'est une prophétie! C'est normal!

philippe bis a écrit:

  "plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches "

Et oui, cette prophétie est exacte, mais ne s'est pas encore accomplie. L'attentat de JPII, même symboliquement, ne correspond pas à cette prophétie, car toute prophétie Divine, ne peut concerner que les âmes et non les corps (qui sont subalternes). Aussi, la prophétie concerne bien les âmes dans l'Eglise qui s'engouffre en Enfer.

Une colombe ....

RenéMatheux a écrit:

Oui! Et?
C'est une prophétie! C'est normal!

Je me demandais pourquoi il était question de fléches a notre époque ou l 'arc n 'est plus utilisé que dans le sport et cette image m 'est apparu et dans ce cas la fléche n 'est pas un instrument de mort mais signifie l 'amour ...

5 révélations étonnantes sur le troisième secret de Fatima

http://fr.aleteia.org/2016/05/17/5-revelations-etonnantes-sur-troisieme-secret-le-vrai-de-fatima/



"Le message de Fatima, avec l'appel déchirant à la conversion et à la pénitence, porte en réalité au cœur de l'Évangile", avait commenté le cardinal Ratzinger, le futur Benoît XVI.

Au siècle dernier, des gens du monde entier n’ont eu de cesse d’échafauder des théories, basées sur des suppositions, pour décrypter le message caché dans les « trois secrets » de Fatima. Cependant, Sœur Lucie, l’une des voyantes, confirma qu’elle avait bel et bien reçu une vision mais pas son interprétation. « L’interprétation, disait-elle, ne revient pas au voyant mais à l’Église. » C’est à l’Église d’interpréter les différents signes et symboles de Notre-Dame de Fatima afin de proposer aux fidèles un guide clair pour comprendre ce que Dieu veut révéler.

C’est ce qu’a fait justement l’Église en l’an 2000, lorsque le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a rédigé un long commentaire théologique du fameux « troisième secret ». En clarifiant les signaux et symboles des visions de la Vierge, il a fait un certain nombre de découvertes extraordinaires.

Voici des extraits du commentaire théologique publié en l’an 2000 lors de la révélation de la troisième partie du secret de Fatima et signé par le cardinal allemand.

« Pénitence, Pénitence, Pénitence ! »

   La parole-clé de ce « secret » est un triple cri : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » Il nous revient à l’esprit le début de l’Évangile : « Pænitemini et credite evangelio » (Mc 1, 15). Comprendre les signes des temps signifie comprendre l’urgence de la pénitence – de la conversion – et de la foi. Telle est la réponse juste au moment historique, marqué par de graves dangers qui seront exprimés par les images ultérieures.

Le message central de Notre-Dame de Fatima était donc « Pénitence ». Elle a voulu rappeler au monde l’urgence de s’éloigner du mal et de réparer les dommages provoqués par nos péchés. Telle est la « clé » pour comprendre le reste du « secret ». Tout tourne autour de l’urgence de la pénitence.

« Nous préparons l’épée de feu »

   L’ange avec l’épée de feu à la gauche de la Mère de Dieu rappelle des images analogues de l’Apocalypse. Il représente la menace du jugement, qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être englouti dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus aujourd’hui comme une pure fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions. La vision montre ensuite la force qui s’oppose au pouvoir de destruction – la splendeur de la Mère de Dieu et, provenant d’une certaine manière de cette splendeur, l’appel à la pénitence.

Cette partie de l’apparition est probablement la plus angoissante. Dieu, semble-t-il, pourrait nous détruire tous avec une « épée de feu ». Mais, souligne le cardinal Ratzinger, l’ « épée de feu » serait créée par nous-mêmes (comme la bombe atomique par exemple), et non par un feu qui descend du Ciel. La bonne nouvelle est, selon la vision, que l’épée de feu s’éteint au contact de la splendeur de la Vierge, et provenant de cette splendeur, l’appel à la pénitence. Marie a le dernier mot et sa splendeur peut arrêter tous les cataclysmes du monde.

« L’avenir n’est pas gravé sur la pierre »

   Est soulignée l’importance de la liberté de l’homme : l’avenir n’est absolument pas déterminé de manière immuable, et l’image que les enfants ont vue n’est nullement un film d’anticipation de l’avenir, auquel rien ne pourrait être changé. Toute cette vision se produit en réalité seulement pour faire apparaître la liberté et pour l’orienter dans une direction positive. Le sens de la vision n’est donc pas de montrer un film sur l’avenir irrémédiablement figé. Son sens est exactement opposé, à savoir mobiliser les forces pour tout changer en bien.

Contrairement à la conviction populaire, les visions intenses proposées par Notre-Dame de Fatima ne sont pas un film sur l’avenir, sur ce qui va se produire. Mais il s’agit d’une prévision de ce qui pourrait arriver si nous ne répondons pas à son appel à la pénitence et à la conversion du cœur, qu’Elle opère. Nous conservons notre libre-arbitre et sommes invités à l’utiliser en vue du bien de l’humanité tout entière.

« Le sang des martyrs est semence de l’Église »

   La conclusion du « secret » (…) est une vision consolante, qui veut qu’une histoire de sang et de larmes soit perméable à la puissance de guérison de Dieu. Des anges recueillent sous les bras de la croix le sang des martyrs et irriguent ainsi les âmes qui s’approchent de Dieu… De même que de la mort du Christ, de son côté ouvert, est née l’Église, de même la mort des témoins est féconde pour la vie future de l’Église. La vision de la troisième partie du « secret », tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance : aucune souffrance n’est vaine, et précisément une Église souffrante, une Église des martyrs, devient un signe indicateur pour l’homme à la recherche de Dieu.

La vision, il est vrai, comporte beaucoup de souffrance, mais celle-ci n’est pas vaine. L’Église aura peut-être beaucoup à souffrir dans les années à venir, ce qui n’est probablement pas une surprise. L’Église a vécu la persécution depuis la crucifixion de Jésus, et notre souffrance actuelle produira des effets dans l’avenir.

« Ayez confiance ! J’ai vaincu le monde »

   « Mon Cœur immaculé triomphera. » Qu’est-ce que cela signifie ? Le cœur ouvert à Dieu, purifié par la contemplation de Dieu, est plus fort que les fusils et que les armes de toute sorte… Le Malin a du pouvoir sur ce monde… Il a du pouvoir parce que notre liberté se laisse continuellement détourner de Dieu. Mais (…) la liberté pour le mal n’a plus le dernier mot. Depuis lors, s’imposent les paroles : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance ; moi je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). Le message de Fatima nous invite à nous fier à cette promesse.

En conclusion, le « secret » de Fatima nous apporte l’espérance dans ce monde déchiré par la haine, par l’égoïsme et par la guerre. Satan ne triomphera pas et ses plans machiavéliques seront déjoués par le Cœur Immaculé de Marie. Sans doute y aura-t-il de la souffrance dans un futur proche, mais si nous nous fions à Jésus et sa Mère, nous serons victorieux.

Oui, nous avons déjà gagné, l'histoire de l'Humanité, selon le prisme chrétien, est une histoire qui se termine bien !