DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 défendre le sionisme = défendre le projet divin ?

Aller en bas 
+13
DelpheS
gezo93
Pignon
boulo
prinu
Croquin83
Arnaud Dumouch
Avicenne
Lephenix
julieng
caesor
Philippe Fabry
Sidho
17 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
AuteurMessage
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMer 1 Avr - 16:54

Dans tout interview de palestinien «  pacifiste », le racisme antijuif apparait,
comme ici:
l’antisionisme présente le sionisme comme un virus «  juif » à argumentation raciale.
ce sujet parle bien du sionisme.

https://infoequitable.org/dans-l-obs-israel-compare-a-un-virus-ennemi-de-l-humanite/
Et c’est le sionisme qui est attaqué dans cette diatribe antijuive et antichrétienne, ou juifs et chrétiens sont présentés comme des virus, comme argumentation antisioniste, et le sionisme par rapport à un projet divin est bien exprimé: Allah a un projet divin.
http://memri.fr/2020/03/29/younus-kathrada-islamologue-canadien-le-fait-de-sallier-aux-juifs-et-aux-chretiens-presente-un-plus-grand-danger-que-le-coronavirus/

Quand des imams expriment que le projet divin d’Allah s’oppose au sionisme, et compare juifs et chrétiens à des virus, en surfant sur l’actualité et la psychose, c’est en plein dans le sujet sur le sionisme et un projet divin, avec un ignoble argumentaire: la peur, associer le sionisme - et dans la foulée le christianisme- au mal absolu.

je suis bien dans le sujet «  Sionisme et projet divin »
mais le projet divin musulman.
pourtant il y a bien un ou deux passages du coran qui octroie la palestine au peuple juif pour l’éternité. Mais ces passages là ne sont jamais repris.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptySam 4 Avr - 17:13

Le sionisme est irréversible, c'est un fait, mais bon sang, que le gouvernement israélien rende les colonies aux palestiniens.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 6:50

il n’y a aucune colonie israélienne sur aucun territoire qui ait jamais été la propriété politique d’un moindre peuple palestinien.
ceci n’a jamais existé selon toute les preuves historiques et arabes déja présentées et leurs sources.
il n’y a aucune occupation de terre d’autrui,
les preuves sont là, les agresseurs voleurs de terre d’autrui sont les palestiniens.
même Arafat était égyptien né au Caire
Bon sang ça vous rentre pas dans le coco
florence, cessez de phantasmer
mais non, on ne laissera pas se créer une république islamique de plus sur cette planète..
la présence des palestiniens à gaza n’est pas non plus légitime, elle est à peine supportée, et plus les palestiniens assassinerons des enfants israéliens et lancerons des missiles sur les civils israéliens, plus ils perdent la moindre chance deja bien faible d’avoir un état.
Le jour ou les  palestiniens reconnaîtrons l’état juif Israël et sa capitale Jerusalem, on pourra discuter, et faire la paix des braves, pas avant.
mais pas avec une république islamique tenue par des islamistes !
Les palestiniens sont bornés, et refusent toute paix entre deux états voisins, ils ont les cartes en main, qu’ils commencent deja par renverser leurs dirigeants islamistes et créent de vraies élections libres avec au moins un parti non islamiste.  

On n'occupe pas sa propre terre historique, re-octroyée en 1922 aux juifs par la Société Des Nations,
les mots «  colonie » et «  occupation » sont a proscrire, c’est une diffamation.
Luttez contre l'antisionisme, la plaie de ce siècle, qui crée la guerre et la haine entre les peuples.
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 11:04

Ahmadinejad : "Les sionistes sont l'incarnation de Satan"

Les sionistes sont l'incarnation de Satan, a déclaré mercredi 28 février le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui effectue une visite officielle de deux jours au Soudan, selon l'agence de presse officielle Irna.
"Les sionistes sont l'incarnation réelle de Satan", a-t-il déclaré, confirmant des propos, répétés à plusieurs reprises ces derniers mois, dans lesquels il affirmait qu'Israël devait disparaître.
"Le régime sioniste a été crée par les Britannique, formé par les Américains et commet des crimes dans la région avec leur soutien", a-t-il ajouté lors d'une réunion avec des religieux soudanais.


"Hédonisme"

"Le régime sioniste est le symbole de l'hédonisme et l'incarnation de l'âme des puissances oppressives", a ajouté le président iranien, affirmant que les "peuples du monde se sont réveillés et détestent les puissances oppressives".
"De nombreuses puissances occidentales qui prétendent défendre la démocratie et les droits de l'Homme ferment les yeux sur les crimes des sionistes", a-t-il encore dit.
Mahmoud Ahmadinejad avait provoqué un tollé en appelant à ce que l'Etat hébreu soit "rayé de la carte" et avait même suggéré que l'Allemagne et l'Autriche accueillent l'Etat d'Israël.
https://www.nouvelobs.com/monde/20070301.OBS4811/ahmadinejad-les-sionistes-sont-l-incarnation-de-satan.html
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 11:22

«Le plan de paix de Donald Trump est réaliste»
Conseiller spirituel de Donald Trump, l'évangéliste Mike Evans défend depuis de longues années la vision sioniste évangélique du conflit israélo-palestinien. Il voit aujourd'hui derrière le plan américain pour le Proche-Orient la main de Dieu. Interview d'un acteur de l'ombre aussi influent que controversé

Lors de notre première rencontre, Mike Evans exultait. C’était en mai 2018 et, sur la colline surplombant la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, ce conseiller informel de Donald Trump pour Israël affirmait voir une prophétie s’accomplir. Fondateur d’une organisation appelée Jerusalem Prayer Team qui compte près de 70 millions d’abonnés sur Facebook, l’évangéliste avait financé en mai 2017 une campagne d’affichage à Jérusalem enjoignant à Trump de «rendre sa grandeur à Israël».

Désormais, Mike Evans a une autre raison de se réjouir. En accordant le contrôle de Jérusalem à Israël et en encourageant son annexion de la Cisjordanie, le plan de paix exprime la vision sioniste évangélique à laquelle il adhère. «Je crois profondément en la parole biblique affirmant que quiconque bénit Israël est béni de Dieu», affirme-t-il. Cette bénédiction se traduit par un plan compensant les Palestiniens de la perte de Jérusalem et d’un Etat autonome par une pluie de dollars. Réponse de l’Autorité palestinienne: Mahmoud Abbas a annoncé rompre tout lien avec Israël et les Etats-Unis, soutenu par la Ligue arabe qui rejette le plan de Washington.

https://www.letemps.ch/monde/plan-paix-donald-trump-realiste
Revenir en haut Aller en bas
DelpheS

DelpheS


Masculin Messages : 1066
Inscription : 13/04/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 11:53

Ca ressemble au plat de lentilles, il y a toujours des gens pour se faire acheter, mais je ne crois pas que les Palestiniens échangeront leur honneur et leur identité contre des dollars qui perdent d'ailleurs de plus en plus de valeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 12:27

prinu a écrit:
il n’y a aucune colonie israélienne sur aucun territoire qui ait jamais été la propriété politique d’un moindre peuple palestinien.
ceci n’a jamais existé selon toute les preuves historiques et arabes déja présentées et leurs sources.
il n’y a aucune occupation de terre d’autrui,
les preuves sont là, les agresseurs voleurs de terre d’autrui sont les palestiniens.
même Arafat était égyptien né au Caire
Bon sang ça vous rentre pas dans le coco
florence, cessez de phantasmer
mais non, on ne laissera pas se créer une république islamique de plus sur cette planète..
la présence des palestiniens à gaza n’est pas non plus légitime, elle est à peine supportée, et plus les palestiniens assassinerons des enfants israéliens et lancerons des missiles sur les civils israéliens, plus ils perdent la moindre chance deja bien faible d’avoir un état.
Le jour ou les  palestiniens reconnaîtrons l’état juif Israël et sa capitale Jerusalem, on pourra discuter, et faire la paix des braves, pas avant.
mais pas avec une république islamique tenue par des islamistes !
Les palestiniens sont bornés, et refusent toute paix entre deux états voisins, ils ont les cartes en main, qu’ils commencent deja par renverser leurs dirigeants islamistes et créent de vraies élections libres avec au moins un parti non islamiste.  

On n'occupe pas sa propre terre historique, re-octroyée en 1922 aux juifs par la Société Des Nations,
les mots «  colonie » et «  occupation » sont a proscrire, c’est une diffamation.
Luttez contre l'antisionisme, la plaie de ce siècle, qui crée la guerre et la haine entre les peuples.

C'est cela, continu a confiner ta tête dans le sable.

Il faut en revenir a la résolution de l'ONU.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 12:31

Gezo, merci d'avoir mis l'avis raciste de l'ancien leader iranien qui realisait des meetings niant aussi l'holocauste, on sait que gous defendez les idées antisémites, avec vos divers liens racistes , d'Alain soral, de l'antisemitisme chretien, etc..
Les'palestiniens n'ont pas d'honneur puisqu'ils adulent la mort comme culture et dans leur éducation depuis l'école primaire.

La mort en “martyr” pour Allah et “la Palestine”, idéal palestinien, grande “réussite” de l’Autorité palestinienne co-financée par la France

Lorsque Amal Al-A’araj, militante palestinienne pour les droits des femmes, justifie à la télévision palestinienne la joie manifestée par des mères de “martyrs” palestiniens ainsi : “la Palestine est plus précieuse que mes fils. Il n’y a qu’une Palestine, je donne naissance à dix ou douze fils..”, on voit à quel point l’endoctrinement de l’Autorité palestinienne a réussi. Cette notion, en effet, est martelée de mille et une manières depuis des lustres dans les médias, les manuels scolaires ou les lieux publics, matchs ou tournois, portant le nom de terroristes morts en frappant ou tentant de frapper Israel. Grande donatrice la France est co-responsable.

“La Palestine est plus précieuse que mes fils. Il n’y a qu’une Palestine, je donne naissance à dix ou douze fils..”
Amal Al-A’araj n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit d’une militante palestinienne des droits des femmes. Droits fort malmenés d’ailleurs, ce qui est parfois admis dans la presse palestinienne elle-même ou par des responsables palestiniens, avec en 2014 une augmentation de 100% des crimes dits “d’honneur” - les meurtriers ne risquant le plus souvent rien – et quelque 50% des Palestiniennes victimes de violences.

Ce qu’elle déclarait à la télévision officielle palestinienne en mai dernier est d’autant plus révélateur de la réussite d’une stratégie mise en place de longue date par l’Autorité palestinienne qui est parvenue à faire adopter par la société palestinienne un idéal perverti faisant des mères des monstres se réjouissant de la mort de leur fils si celui-ci meurt en “martyr”, c’est-à-dire “pour Allah et la Palestine”, en combattant des forces israéliennes ou dans des attentats suicide, tuant soldats ou civils israéliens. Un patriotisme dévoyé étant renforcé par des croyances religieuses promettant le Paradis aux Shahids - “Martyrs” -, avec ses soixante-douze vierges “renouvelables”, ou ses parcs d’attraction permanents, s’il s’agit d’enfants.

Palestinian Media Watch – PMW, Observatoire des Médias palestiniens -, a relevé ses déclarations dans le cadre d’une émission télévisée de l’Autorité palestinienne. Amal Al-A’araj justifiait ainsi la joie manifestée par des mères palestiniennes : “la Palestine est plus précieuse que mes fils. Il n’y a qu’une Palestine, je donne naissance à dix ou douze fils..”, ajoutant “je connais des gens qui en ont 15 ou 16 ou plus...”. Enfants chair à canon, donc, dit le plus sérieusement du monde cette militante palestinienne “pour les droits des femmes”.

Pourtant, note la journaliste qui l’interroge, “ aux yeux du monde, ces cris de joie de mères dont les fils sont tombés pendant les deux Intifada – vagues de violences anti-israéliennes - et depuis, font penser que les mères palestiniennes n’ont pas de sentiments maternels”. Pas du tout rétorque la militante des droits des femmes. “car elles commencent par pleurer et c’est ensuite qu’elles poussent des cris de joie”. Une attitude qu’elle approuve pleinement et qui vient de la bonne éducation de ces mères car “ la mère palestinienne a été élevée par une mère plus grande que nous qui nous a appris que la Palestine est unique”. Voir la vidéo de l’émission ici.

PMW relève que dans un autre programme de la télévision officielle palestinienne du 8 juin 2015 le journaliste explique que “la Palestine est une mère qui lorsqu’elle conçoit un enfant dit au bébé dans son utérus : ’tu as été créé uniquement pour être libre ou mourir en martyr’ ”. Par ailleurs, “récemment, une responsable de l’Autorité palestinienne, Laila Ghannam, qui est gouverneur du district de Ramallah et El-Bireh a souligné que les mères palestiniennes sont tenues en haute estime pour avoir des fils « martyrs ». Ghannam a déclaré que « les mères de martyrs et des prisonniers sont généralement des modèles de fierté pour nous, les Palestiniens." WAFA (agence de presse officielle palestinienne), 8 Juin 2014.

Un “idéal” palestinien, fruit d’un long endoctrinement délibéré par l’Autorité palestinienne
Cet “idéal” palestinien est le fruit d’un long endoctrinement voulu par l’Autorité palestinienne. Ainsi en juin 2002 PMW traduisait et mettait en ligne un programme de la télévision officielle palestinienne mettant en scène plusieurs jeunes enfants d’une dizaine d’années pour qui “le Martyr” – Shahada- est quelque chose de très beau. Tout le monde y aspire...Quoi de plus beau que d’aller au Paradis” ?. Ceci n’étant qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Cette utilisation éhontée d’enfants ayant provoqué un tollé, l’Autorité palestinienne cessa de s’adresser à eux d’une manière aussi évidente. Bien que cela soit fait autrement, en glorifiant les “martyrs” dans les manuels scolaires, dans des cérémonies, en donnant leur nom àdes lieux publics, des compétitions sportives, des stades, des associations étudiantes, etc..

En 2000 Hillary Clinton rejoignait Elie Wiesel pour dénoncer les leçons de haine et de violence des programmes éducatifs palestiniens
En février 2009 Hillary Clinton, ancien Secrétaire d’État et aujourd’hui candidate à la nomination démocrate pour les élections présidentielles américaines, était Sénateur. Elle invita le directeur de PMW, Itamar Marcus, à venir rendre compte de ses travaux sur les manuels scolaires palestiniens devant le Sénat américain, Démocrates et Républicains confondus. Ce n’était pas la première fois. Elle déclarait alors : “nous devons arrêter la propagande à laquelle les enfants palestiniens sont exposés. Cela doit être une priorité pour tous ceux qui se soucient des enfants, qui se soucient de paix, de stabilité, de sécurité et de la sécurité qu’Israël mérite de voir garantie. Et ce devrait être une priorité pour tous ceux qui se soucient de l’avenir du peuple palestinien...
Cela fait des années que je m’exprime contre l’incitation à la haine et à la violence dans les manuels scolaires palestiniens. En 2000, j’ai rejoint le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel à New York pour dénoncer les leçons de haine et de violence inclus dans les programmes d’études des écoles palestiniennes. J’ai écrit, avec mon collègue, le Sénateur Schumer, une lettre au président Bush, exhortant son Administration à faire tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre les Palestiniens de revenir sur leur rhétorique haineuse et saisir l’occasion de progresser vers une paix solide et durable dans la région ».

On notera que l’Administration Obama à laquelle elle a appartenu à un poste clef n’a guère fait mieux en la matière.


---



Une France parmi les principaux contributeurs d’aide aux Territoires palestiniens ne dit mot et encourage l’Autorité palestinienne
On notera aussi que la France, qui subventionne pourtant de manière importante l’Autorité palestinienne – près de 400 M€ entre 2008 et 2014 rappelait récemment Laurent Fabius – non seulement ne dit mot à ce sujet, feignant de ne rien voir des réalités, mais, de surcroît, pousse les dirigeants palestiniens à l’irrédentisme, au jusqu’au-boutisme, remerciant même ces derniers d’on ne sait trop quoi dans une flagornerie assez étonnante....

Une note sur le site du ministère des Affaires étrangères rappelle, en effet, que « la France figure parmi les principaux contributeurs d’aide aux Territoires palestiniens ». S’ajoutent les fonds venus de la « coopération décentralisée ». Parmi les gestionnaires de ces M€ l’Agence Française pour le Développement ou « le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) » qui agit « autour de quatre axes sectoriels : culture et médias ; enseignement du français ; coopération universitaire et institutionnelle ; coopération sociale ».

En quoi cela peut-il bien consister ? À titre d’exemple, « Augustin Favereau, conseiller de coopération et d’action culturelle, directeur de l’Institut français de Jérusalem », l’un des quarante-huit membres du très important personnel du SCAC au Consulat de France de Jérusalem– de fait ambassade de France auprès de « la Palestine » - se rendait en octobre 2013 à l’université palestinienne de Birzeit, assisté de son « attachée de coopération éducative » pour discuter avec le directeur de l’établissement des moyens de renforcer leur coopération.

On ne trouve rien de précis d’ailleurs sur ce que fait le SCAC de ce Consulat, ni ce que sont ses budgets ni à quoi ils sont consacrés...

Le SCAC du Consulat français de Jérusalem apporte son concours à une université palestinienne antisémite et ignore l’endoctrinement palestinien
Concours de la France apporté à une université dont l’une des lois « stipule que les Israéliens (les Israéliens juifs, s’entend) ne sont pas autorisés à se rendre sur son campus ». C’est Amira Hass, la très anti-israélienne journaliste de Haaretz, à qui il arrive parfois d’avoir des moments de lucidité, qui le rapporte et le dénonce après avoir été éjectée d’une conférence donnée à Birzeit à laquelle elle avait pourtant été conviée.... Qui plus est, elle se souvient « d’avoir vu rejeter en 1998 sa demande d’inscription à un cours de langue arabe donné sur ce campus ». Ajoutant : « il est bien connu que l’université n’emploie pas de Juifs israéliens parmi son personnel académique, même venant des milieux de gauche antisioniste...Affirmer que cette loi s’applique à moi parce que je représente une institution israélienne ne tient pas : les citoyens palestiniens d’Israël qui enseignent dans les universités israéliennes ne sont pas soumis à la même politique ».

Comment le SCAC pourrait-il ne pas être au courant ? Ainsi appartient au SCAC une certaine « Awatif Labied, chargée de mission pédagogique, zone Ramallah, Université de Birzeit”, université qui la répertorie aussi comme “membre du corps enseignant”...

Comment « Zohra Ait Al Jamar, chargée de mission audiovisuelle » auprès du SCAC, également « attachée audiovisuelle pour les Territoires palestiniens » pour TV France International, ignorerait-elle le contenu des programmes de la télévision officielle de ces Territoires ? Comment imaginer qu’elle n’aurait aucun contact avec Ahmad al-Damen, Doyen aux affaires étudiantes de l’université de Birzeit, à la tête de la section TV de son Centre de Développement des Médias, musicien, cinéaste, écrivain, dont le second film « Pèlerinage Interdit » donnant une version déformée du sort des chrétiens palestiniens, persécutés par...Israël, bien sûr était projeté en février dernier à l’université...

Difficile aussi de croire que le SCAC ignore tout des campagnes haineuses envers Israël menées par une université qu’il soutient. Un exemple récent étant le rapport concocté grâce au concours du personnel de Bizeit apporté lors d’une visite en avril 2015, par « des pays européens représentant la Plateforme pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël » intitulé « Universités sous occupation ». Universités qui, pourtant semblent jouir d’une très grande liberté...

Sur ce scandaleux état de choses, l’incitation au « martyr » des fils désiré par leur mère, ou l’antisémitisme des médias officiels palestiniens, celui d’universités comme Bizeit, les services culturels du ministère des Affaires étrangères non seulement ferment les yeux mais les encouragent de par leur silence. Il y en a des centaines d’exemples. La France, pas plus que les autres pays donateurs qui subventionnent l’Autorité palestinienne, ne se grandissent nullement en ne posant pas des conditions claires à l’octroi de subventions ou à un soutien politique inconditionnel, dans le cas de la France....


------
https://www.desinfos.com/spip.php?article48693


Une responsabilité énorme des pays donateurs, facteurs de guerre

Ne rien dire, fermer les yeux, voire encourager, ont pour résultat d’endoctriner des générations de Palestiniens, comme le soulignait Hillary Clinton. De leur faire souhaiter la mort, mort en « martyr », de vouloir tuer donc, un même type d’endoctrinement que celui de l’État islamique, mais bien rodé et qui a eu le temps de s’enraciner depuis des décennies. Ce qui, bien entendu, ne saurait être facteur de paix et, de surcroît, est gravement préjudiciable à tous. On le voit ici avec ces femmes monstres murmurant à leur bébé in utero des chants de mort...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 12:39

Insulter un palestinien ne porte pas à conséquence, insulter un sioniste c'est risquer d'avoir affaire à la justice.

Tout est dit.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 12:47

florence_yvonne a écrit:
prinu a écrit:
il n’y a aucune colonie israélienne sur aucun territoire qui ait jamais été la propriété politique d’un moindre peuple palestinien.
ceci n’a jamais existé selon toute les preuves historiques et arabes déja présentées et leurs sources.
il n’y a aucune occupation de terre d’autrui,
les preuves sont là, les agresseurs voleurs de terre d’autrui sont les palestiniens.
même Arafat était égyptien né au Caire
Bon sang ça vous rentre pas dans le coco
florence, cessez de phantasmer
mais non, on ne laissera pas se créer une république islamique de plus sur cette planète..
la présence des palestiniens à gaza n’est pas non plus légitime, elle est à peine supportée, et plus les palestiniens assassinerons des enfants israéliens et lancerons des missiles sur les civils israéliens, plus ils perdent la moindre chance deja bien faible d’avoir un état.
Le jour ou les  palestiniens reconnaîtrons l’état juif Israël et sa capitale Jerusalem, on pourra discuter, et faire la paix des braves, pas avant.
mais pas avec une république islamique tenue par des islamistes !
Les palestiniens sont bornés, et refusent toute paix entre deux états voisins, ils ont les cartes en main, qu’ils commencent deja par renverser leurs dirigeants islamistes et créent de vraies élections libres avec au moins un parti non islamiste.  

On n'occupe pas sa propre terre historique, re-octroyée en 1922 aux juifs par la Société Des Nations,
les mots «  colonie » et «  occupation » sont a proscrire, c’est une diffamation.
Luttez contre l'antisionisme, la plaie de ce siècle, qui crée la guerre et la haine entre les peuples.

C'est cela, continu a confiner ta tête dans le sable.

Il faut en revenir a la résolution de l'ONU.

J'ai démontré tré avec de nombreuses sources , que les résolutions onusiennes utilisant la phraseologie de colonisation ou d'occupation, sont caduques et sans valeurs, et surtout, mentent.
Mias vous vous lettez la tête dans le sable a croire les mensonges des rêsolutions onusiennes.
L'onu ne defend que les lobbys petroliers majoritaires qui dictent les rsplutions onusiennes, dmontrant que l'onu fantoche n'a plus aucune valeur morale.
De meme que c'etait a l'onu de requisitionner les usines de masques du monde et a en faire la rêpartie aux divers parties, au lien de laisser faire un pugilat honteux
A Lyon, la France vole  (oups, réquisitionne, pardon) 4 millions de masque à la Suède et destinés à l'Espagne et l'Italie, il n’y a pas d’autres mots, et on critique d’autres pays alors qu’on fait la même chose ..
Quel pugilat
Et l'ONU sert à quoi ? La très Sainte ONU que l'Union Européenne adule devrait gérer la distribution des masques et réquisitionner les usines de masques dans le monde..
Cela démontre que l'ONU fantoche n'est pas une valeur morale et n'a pas de morale à faire.
L'onu n'a jamais empéché le moindre genocide en Afrique, et place des dictateurs islamistes a la tête de ses commissions chargées des droits de l'homme.

Il ya deux ans, l'onu avait programmé, àour de role pour chaque pays chaque annee, , dans ses  batiments onusiens, au tour d'Israel de reqliser une exposition culturelle devant parler de son peuple.
Israel a donc placé une exposition avec des elements de musées et d'histoire et archeologie, sur l'histoire des juifs a Jerusalem, en tout temps et en tout siécles.
Sur la demande des pays arabes, l'onu a exigé de retirer de l'exposition, tout les elements archéologiques et scientiques et culturelles, liant l'histoire du peple juif a la ville de Jérusalem. Vidant donc l'exposition, qui n'a donc pas pu avoir lieu.
L'ONU na pas defendu l'histoire et la science, ni la culture juive, et adonc lnonu a perdu son honneur.
L'ONU obeis complétement aux lobbys pétroliers arabes qui ont occupé tout l'organigramme de cette organisation fantoche.

Tout celà pour dire que l'onu devrait etre demantelée et remplacée par une institition honorable.
Les résoluons onusienneq sur le moyen orient sont des kampfs au profit des lobbys impérialistes pêtroliers qui les dictent.
C'est la doxa socialiste de suivre des declarations fascistes onusiennes diffamatrices et mensongéres, et vous vous protegez derriere comme un reflexe né de la propagande que vous avez subie, la tête dans le sable.
Ca rappelle les certitudes des francais sous Pétain

Demontrez les vraies origines des palestiniens, qui ne viennent pas de palestine. Et demntrer la réalité de la société et de la non-culture palestinienne islamiste fasciste d'apartheid, ce n'est pas injurier qui que ce soit, c'est demontrez l'illegalité et les mensonges de la construction coloniale et nationaliste palestinienne.

La justice c'est defendre le droit.
Les palestiniens sont des colons et des occupants, ont une société fasciste islamiste d'apartheid, donc une vraie justice onisienne devrait defendre les israéliens attaqués par les colons palestiniens depuis les années 1880, au lieu de défendre les agresseurs palestiniens, tueurs de juifs et de chrétiens, et d'inverser les roles et l'histoire dans des resolutions mensongeres fantoches, en insultant les sionistes, et en créant du racisme antijuif autour du monde.
Tot pays qui vite ces résolutions diffamatrices, sont aussi coupables de creer ce renouveau de l'antisémitisme, et ces męmes pays font semblant de lutter contre l'antisemitisme dans leurs pays, pusqu'ils continuent de creer ce racisme en votant mordicus des resolutions mensongeres et insultantes.


Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:02

http://malaassot.over-blog.com/2018/02/mensonges-et-haine-d-israel-a-l-onu.html


" Abbas a cité le droit international de manière sélective pour soutenir les revendications des Palestiniens sur les terres qu'Israëlil accusait d'occuper illégalement . Comme il l'a déjà fait, il a condamné la Déclaration Balfour vieille de 100 ans, selon laquelle «ceux qui ne possèdent pas ont donné à ceux qui n'ont pas le droit». Contrairement à la fausse supposition d'Abbas selon laquelle les Palestiniens étaient indigènes, Les immigrants palestiniens n'avaient aucun droit propre à la terre supérieure aux droits des Juifs, dont certains, par exemple, achetaient leurs terres à des propriétaires absents. Après la défaite de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale, le droit à une patrie juive a été consacré par le droit international dans l'Accord de San Remo de 1920 et repris par le Conseil de la Société des Nations en 1922 dans le Mandat britannique.



Abbas a mentionné la résolution 181 (1947) de l'Assemblée générale des Nations Unies, la résolution de partition, dans son récit de droit international qu'il a utilisé pour soutenir les revendications des Palestiniens. Cependant, il a omis la référence à la résolution «États arabes et juifs indépendants» . (Souligné par l'auteur) Au lieu de cela, Abbas a déploré au Conseil de sécurité que "soixante-dix années se sont écoulées depuis la Nakba palestinienne". "Citant la Charte des Nations Unies, il se plaint que" personne n'a tenu Israël pour responsable quand il a occupé nos territoires en 1948 ".En d'autres termes, Abbas considère que le droit international n'est pertinent que lorsqu'il appuie les revendications palestiniennes. Il considère la reconnaissance par le droit international du droit des Juifs dans leur propre patrie comme une catastrophe, et l'existence d'Israël comme État juif, même dans les lignes d'armistice d'avant juin 1967, «occupation» israélienne illégale de la terre palestinienne."


--

« La Cause Palestinienne, un Mensonge Historique » par Bernard Botturi

Depuis les défaites arabes des guerres 1948/49, la « Cause palestinienne » avait été définitivement enterrée et cela pour plusieurs raisons, parmi celles-ci nous en citerons deux principales :
• Ses leaders tels que Hajj Amin al-Husseini étaient décriés, à cause de leur collaboration notoire avec le nazisme.
• La cause palestinienne était une menace séparatiste qui aurait pu contaminer les différents pays arabes.
La « Cause » reçut son acte de décès lors de l’annexion de la Cisjordanie par la Jordanie et de la Bande de Gaza par l’Égypte ; et surtout après la relégation des réfugiés dans des camps sordides ne vivant que de l’aide de l’ONU

http://www.tel-avivre.com/2015/06/23/la-cause-palestinienne-un-mensonge-historique-par-bernard-botturi/

« L’invention de la cause palestinienne » par Bernard Botturi, titulaire d’un DEA de philosophie, d’un DEA de psychologie et sciences de l’éducation, d’un DEA d’histoire de l’antiquité, et d’un DESS de psychologie clinique et pathologique.
Il est l’auteur d’une traduction du Tao Tö King (le livre de la tradition du Tao et de sa sagesse), aux éditions du Cerf 1984, réédité en 1997



Depuis les défaites arabes des guerres 1948/49, la « Cause palestinienne » avait été définitivement enterrée et cela pour plusieurs raisons, parmi celles-ci nous en citerons deux principales :
• Ses leaders tels que Hajj Amin al-Husseini étaient décriés, à cause de leur collaboration notoire avec le nazisme.
• La cause palestinienne était une menace séparatiste qui aurait pu contaminer les différents pays arabes.

La « Cause » reçut son acte de décès lors de l’annexion de la Cisjordanie par la Jordanie et de la Bande de Gaza par l’Égypte; et surtout après la relégation des réfugiés dans des camps sordides ne vivant que de l’aide de l’ONU. Les Palestiniens vivant dans les camps de réfugiés dans les pays arabes voisins étaient dépourvus de tous droits et victimes de ségrégations multiples : interdictions professionnelles, interdiction de construire en dur, liberté de déplacement en dehors des camps plus que réduite, etc…

Depuis son accession au pouvoir en 1952, Nasser était bien plus préoccupé à construire un panarabisme politique que de s’occuper des Palestiniens qui n’étaient que des figurants de 13° zone fournissant des troupes supplétives pour mener des coups de mains sur la frontière israélienne, sans inquiéter le « rayess » (chef). Mais ils formaient aussi des groupes incontrôlés et incontrôlables menaçant l’armistice de 1957.
Puis à partir des années 1960, le « rayess », leader des pays non-alignés du Tiers Monde va essuyer plusieurs revers :
• Échec de la République Arabe Unie (RAU) qui profite à l’Irak
• Hostilité de l’Arabie Saoudite qui n’a guère appréciée l’inclusion du Yémen au sein de la RAU
• Méfiance de la Jordanie qui voyait dans la RAU une menace.
• Lutte de leadership avec Bourguiba qui apparaît plus sage
Et à l’intérieur,
• Échec de la réforme agraire
• Échec des diverses politiques d’industrialisation
• Montée d’une bureaucratie corrompue
• Croissance de l’influence des Frères Musulmans qui récupèrent à leur profit le mécontentement populaire….
S’il veut garder sa place de champion du panarabisme et de leader du tiers monde, Nasser devait se refaire une notoriété.
Cette dislocation du panarabisme ruinait le rêve de Nasser d’être le leader des pays arabes, lui donnant par cela une légitimité pour être le leader du tiers monde. Face à cet effondrement du panarabisme, Nasser et ses conseillers se sont rappelés que l’antisionisme avait permis de masquer les divergences d’intérêts des divers pays arabes, après les défaites de 1948/49

Certes, mais comment rendre acceptable l’antisionisme ?
L’Europe garde en travers de la gorge la nationalisation du canal de Suez, est à ce moment globalement pro-israélienne. Et depuis la shoah, elle est très susceptible envers toute hostilité antisémite. La Gauche sociale-démocrate voyait dans les Kibboutzim l’utopie socialiste réalisée, tout en respectant la Démocratie, contrairement à l’aventure soviétique dont les crimes staliniens, révélés par Khroutchev, commençait à perdre du prestige. Enfin le petit Israël apparaissait comme le David qui avait su résister à une coalition de six pays supérieurement équipés lors de sa création. Israël, globalement, bénéficiait d’une image positive…. Dans ce contexte, il semblait périlleux de refonder le panarabisme et le leadership du tiers Monde à partir de l’antisionisme.

Alors Nasser sut se tourner vers des conseillers techniques spécialistes en matière de propagande : ex-nazis et soviétiques spécialistes de la subversion, les uns comme les autres. Les différents travaux avaient pour but premier de séparer Israël de ses soutiens naturels : la Gauche Sociale Démocrate et les Libéraux américains — nous excluons de la Gauche le PCF qui était et restera profondément stalinien. La Gauche était dans le combat de la décolonisation, l’émancipation des peuples, la lutte anti-impérialiste et néo-colonialiste.

C’est ainsi que Nasser va créer de toute pièce la « Cause Palestinienne »,

mais une cause où, bien sûr, les Palestiniens seront absents. Le 1er Congrès National Palestinien se tient le 28 mai 1964, à Jérusalem. Ses membres sont soit des délégués de la Ligue Arabe, soit des Palestiniens complètement inféodés à l’Égypte, à la Syrie, à la Jordanie; n’y siègera aucun représentant des camps… Ce premier congrès valide la proposition de création de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), proposée par l’Egypte lors du sommet de la Ligue Arabe qui s’est tenu au Caire en janvier 1964.
Pendant les débats la « Cause Palestinienne » est présentée par deux fidèles de Nasser : Yasser Arafat et Ahmad al Choukheiri / Shuqayri, deux Egyptiens, dits « Palestiniens » bon teint, qui se garderont bien d’évoquer de quelque manière que ce soit un état palestinien, le sort des réfugiés ou toute référence quelconque qui ferait penser à une velléité de séparatisme.
La Charte Nationale de l’OLP est rédigée en juin 1964, elle sera reconnue, puis officialisée lors de la conférence de la Ligue arabe d’Alexandrie en septembre 1964..





Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:03

Ce n’est pas un hasard, si le nouveau discours antisioniste s’ancre dans la « Cause palestinienne ».

Les Palestiniens offraient toutes les caractéristiques pour élaborer un discours délégitimant Israël: un peuple de réfugiés, des pauvres subsistant de la charité internationale via l’UNWRA.

Bien évidemment, le discours de « la Cause » jettera un voile pudique sur les raisons de la relégation des Palestiniens. L’opinion publique, c’est bien connu, est peu soucieuse d’Histoire et elle est facilement rendue malléable par les chocs émotionnels, par ce qui relève de l’affectif. Examinons maintenant le texte de la Charte de l’OLP:

1- L’invention du Peuple Palestinien :
Dans un premier temps, la charte va inventer la notion de Peuple Palestinien, alors que jusqu’à maintenant on parlait d’Arabes vivant en Palestine, arabes d’origines diverses : syrienne, libanaise, bédouine, égyptienne, soudanaise, libyenne auxquels nous pouvons rajouter diverses minorités turques, circassiennes, arméniennes, kurdes, druzes, berbères, grecque, maltaise, chypriote, etc.…. Rappelons que les divers mouvements arabes de la Palestine n’avaient pu trouver d’unité, car ils se définissaient avant tout, soit comme syriens, soit comme égyptiens, soit comme bédouins, mais pas comme palestiniens. Les seuls Palestiniens jusqu’en 1947 étaient les Juifs … humour de l’histoire.
Donc la Charte va commencer par établir et définir le Peuple Palestinien et la Palestine dans les 7 premiers articles :
– La Palestine est le territoire du mandat britannique et « constitue une unité territoriale indivisible ».
« Le peuple arabe palestinien détient le droit légal sur sa patrie et déterminera son destin après avoir réussi à libérer son pays en accord avec ses vœux, de son propre gré et selon sa seule volonté. »
– L’identité palestinienne constitue une caractéristique authentique, essentielle et intrinsèque: elle est transmise des parents aux enfants.
– Le peuple palestinien désigne « les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947« , « l’identité palestinienne est une caractéristique authentique, intrinsèque et perpétuelle » et « seul le peuple palestinien a des droits légitimes sur sa patrie« .
Il est à noter que ces premières définitions sont immédiatement temporisées par ces phrases: « Elle (La Palestine) constitue une partie inséparable de la patrie arabe »
« Le peuple palestinien fait partie intégrante de la nation arabe« , ce qui permet d’étouffer à l’avance tout nationalisme particulier.

Ce qui est en jeu c’est la nation arabe, le peuple arabe que les Palestiniens ne se méprennent pas ! Nasser ne tient pas à ce que se répète le particularisme libanais.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:03

Cela dit, l’article 7 va sortir de son chapeau une historicisation de la Palestine:
L’existence d’une communauté palestinienne, qui a des liens d’ordre matériel, spirituel et historique avec la Palestine, constitue une donnée indiscutable. Tous les moyens d’information et d’éducation doivent être employés pour faire connaître à chaque Palestinien son pays, de la manière la plus approfondie, tant matériellement que spirituellement.
Nous pouvons apprécier l’expression de « donnée indiscutable« , qui est pour le moins contestable pour quiconque s’est penché sur l’histoire. Cet article avec les précédents seront la base de toute une propagande inventant la Palestine et le Peuple Palestinien.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:04

2 – La victimisation du peuple Palestinien !
L’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien, par suite des malheurs qui l’ont frappé, ne lui font pas perdre son identité palestinienne, ni son appartenance à la communauté palestinienne, ni ne peuvent les effacer.
Les Palestiniens sont les citoyens arabes qui résidaient habituellement en Palestine jusqu’en 1947, qu’ils en aient été expulsés par la suite ou qu’ils y soient restés.
Les Palestiniens sont frappés par le malheur de l’invasion sioniste, un peuple d’expulsés, de dispersés. Il est remarquable de souligner comment les attributs du peuple Juif sont repris, le texte reprend en miroir l’expulsion de la Judée romaine et la dispersion diasporique, attributs qui ne peuvent qu’apitoyer les chaumières.

3 – La disqualification du sionisme
L’entreprise sioniste est vue sous l’angle d’une vaste opération d’invasion et d’expulsion et va être accablée de tous les maux de la terre, notamment par l’article 22 : « le sionisme est un mouvement politique, organiquement lié à l’impérialisme mondial et opposé à tous les mouvements de libération et de progrès dans le monde. Le sionisme est par nature fanatique et raciste. Ses objectifs sont agressifs, expansionnistes et coloniaux. Ses méthodes sont celles des fascistes et des nazis. Israël est l’instrument du mouvement sioniste. C’est une base géographique et humaine de l’impérialisme mondial qui, de ce tremplin, peut porter des coups à la nation arabe pour combattre ses aspirations à la libération, à l’unité et au progrès. Israël est une menace permanente pour la paix au Proche Orient et dans le monde entier »
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:04

Nous voyons ici se dessiner ce qui deviendra la vulgate de la Cause palestinienne qui, depuis, ne changera pas d’un iota comme nous avons pu le constater lors des manifestations pro-palestiniennes récentes clamant haut et fort « Israël=nazisme », « Israël, état raciste », « halte à la colonisation sioniste » et autres lieux communs… Dans la logique du nazisme supposé du sionisme se sont rajoutés des slogans du genre « Tsahal= génocidaire » ou « Gaza= Auschwitz », quitte à faire dans la subversion, allons jusqu’au bout de sa folie.

Dans cette logique de propagande, le sionisme va être ravalé au rang de force obscurantiste et ainsi qualifié de « fanatique » et « opposé à tous les mouvements de libération et de progrès dans le monde ». À cela se rajoute la menace quasi apocalyptique du sionisme, « menace permanente pour la paix dans le monde »….

Israël, état minuscule, ne pouvait sérieusement apparaître comme La Menace, aussi ce dernier ne va-t-il devenir qu’un instrument du « sionisme mondial », le terme de mondial n’est pas exprimé, mais sous entendu par le fait que le sionisme est identifié à l’impérialisme… Nous ne sommes pas loin des « Protocoles des Sages de Sion » qui seront repris par la charte du Hamas.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:05

Et cela est doublé par un appel vibrant à la disparition du sionisme:
« Les aspirations à la sécurité et à la paix, de même que les exigences de vérité et de justice, réclament que tous les états considèrent le sionisme comme un mouvement illégal, le déclarent hors la loi, et interdisent ses activités afin de préserver les relations amicales entre les peuples et de sauvegarder la fidélité des citoyens envers leurs patries respectives » (Cf. art.23)
Discours curieux faisant du sionisme un ennemi de la paix, de la sécurité, de la vérité, de la justice, donc un mouvement belliciste, agressif, menteur, inique… nous retrouvons là les accusations classiques de l’antijudaïsme… pire le sionisme est stigmatisé comme portant atteinte à l’amitié entre les peuples, et agissant de façon occulte pour détourner les citoyens des états pour en faire des agents du sionisme… nous pointons ici en filigrane la théorie du complot juif… mais énoncé de telle manière que les lecteurs hâtifs n’y voient que du feu…pourtant cette théorie fleurit maintenant un peu partout, même en France un « humoriste » a fondé un parti « antisioniste »… nous pouvons nous demander si la réémergence du complot sioniste aurait pu s’exprimer sans le poison savamment distillé par les discours de la Cause palestinienne ?
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:05

4 – Dissocier le sionisme du judaïsme
Les porte paroles historiques des arabes palestiniens (Haj Amine el-Husseini ou Ahmad Choukeiry) s’étaient fait connaître par leurs sympathies pro-nazies et un anti-judaïsme virulent qui les avaient disqualifiés aux yeux de l’opinion occidentale.

La question demeurait comment légitimer la lutte contre Israël sans apparaître anti-juifs ? Tout simplement en créant un nouvel argument dissociant judaïsme et sionisme :
« l’affirmation selon laquelle des liens historiques ou spirituels unissent les Juifs à la Palestine n’est pas conforme aux faits historiques et ne répond pas aux conditions requises pour constituer un état. Le judaïsme est une religion révélée. Ce n’est pas une nationalité particulière. Les juifs ne forment pas un peuple avec son identité distincte, mais sont citoyens des états auxquels ils appartiennent« .
Cet argument permet de pouvoir se dire farouchement antisioniste, tout en se défendant de faire de l’anti-judaïsme, car il va de soi dorénavant que judaïsme et sionisme, non seulement sont différents, mais opposés. Tour de passe-passe consistant à définir le Judaïsme et le Sionisme à la place des Juifs, tout en se dédouanant à moindre frais de tout anti-judaïsme auprès d’une opinion occidentale très susceptible depuis la Shoah…
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:06

Ceci est passionnant, plus de " zzz trop long" ni " propagande"..
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:06

5 – La Dé-légitimation d’Israël
Israël étant mis du côté des impérialistes, colonialistes, des forces d’oppressions, il est tout naturel de proclamer :
• Article 19 : Le partage de la Palestine en 1947 et l’établissement de l’État d’Israël sont entièrement illégaux, quel que soit le temps écoulé depuis lors, parce qu’ils sont contraires à la volonté du peuple palestinien et à son droit naturel sur sa patrie et en contradiction avec les principes contenus dans la charte des Nations unies, particulièrement en ce qui concerne le droit à l’autodétermination.
• Article 20 : La déclaration Balfour, le mandat sur la Palestine et tout ce qui en découle sont nuls et non avenus. Les prétentions fondées sur les liens historiques et religieux des Juifs avec la Palestine sont incompatibles avec les faits historiques et avec une juste conception des éléments constitutifs d’un État. Le judaïsme, étant une religion, ne saurait constituer une nationalité indépendante. De même, les Juifs ne forment pas une nation unique dotée d’une identité propre, mais ils sont citoyens des États auxquels ils appartiennent.
• Article 21 : S’exprimant par la révolution armée palestinienne, le peuple arabe palestinien rejette toute solution de remplacement à la libération intégrale de la Palestine et toute proposition visant à la liquidation du problème palestinien ou à son internationalisation.
Il est curieux que ces articles à l’époque n’aient point soulevé de vives protestations au sein de l’ONU, car s’il existe un pays fondé par le droit international c’est bien Israël. Rappelons les deux étapes clés :
– Sous les auspices de la SDN (Société des Nations), la Conférence de San Remo en avril 1920, dans l’article 22, reconnaît la création d’un « Home national » pour le peuple juif. Article 22 qui sera repris dans les articles 94 & 95 du traité de paix dit « Traité de Sèvres », le 10 août 1920, où il est dit : « le mandataire (GB) sera responsable de la mise en exécution de la déclaration originale faite le 2 novembre 1917 (Déclaration Balfour) par le gouvernement britannique et adoptée par autres puissances alliées, en faveur de l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, étant bien entendu que rien ne sera fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives en Palestine »
– Puis le 29 novembre 1947, l’ONU vote la résolution 181 partageant la Palestine mandataire, permettant la création de l’état d’Israël qui devient membre officiel de l’ONU le 11 mai 1949.

Notons au passage comment la Ligue Arabe, puis l’OCI qui n’arrêtent point de crier « Israël pays voyou » au prétexte qu’Israël n’applique point les diverses résolutions de l’ONU depuis 1967, sont les premiers à enfreindre le droit international par leur refus entêté des décisions de la SDN puis de l’ONU, légitimant à la fois le sionisme et Israël.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:07

6 – Légitimer le terrorisme
Israël pays néo-colonialiste, agent de l’impérialisme, devient tout naturellement un ennemi que l’on peut combattre de façon juste, puisque combattre Israël, c’est libérer un peuple opprimé qui a droit comme tous les autres à l’autodétermination et à la souveraineté sur son sol dont il a été injustement dépouillé.
Les Palestiniens étant trop faibles sont habilités à pratiquer le terrorisme « arme des pauvres opprimés » (c’est bien connu, ben voyons…Gandhi n’y avait pas pensé, tiens !) :
• Article 9 : La lutte armée est la seule voie menant à la libération de la Palestine. Il s’agit donc d’une stratégie d’ensemble et non d’une simple phase tactique. Le peuple arabe palestinien affirme sa détermination absolue et sa ferme résolution de poursuivre la lutte armée et de préparer une révolution populaire afin de libérer son pays et d’y revenir. Il affirme également son droit à avoir une vie normale en Palestine, ainsi que son droit à l’autodétermination et à la souveraineté sur ce pays.
• Article 10 : L’action des commandos constitue le centre de la guerre de libération populaire palestinienne, ce qui exige d’en élever le degré, d’en élargir l’action et de mobiliser tout le potentiel palestinien en hommes et en connaissances, en l’organisant et en l’entraînant dans la révolution palestinienne armée. Cela suppose aussi la réalisation de l’unité en vue de la lutte nationale parmi les divers groupements du peuple palestinien, ainsi qu’entre le peuple palestinien et les masses arabes afin d’assurer la continuation de la révolution, son progrès et sa victoire.

Tous ces discours incendiaires ne seront malheureusement pas pris en considération par l’opinion occidentale qui nourrissait envers les pays arabes des sentiments oscillant entre le mépris plus ou moins raciste et la condescendance bienveillante….
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:08

7 – Un discours refondant le panarabisme
La Palestine est trop petite pour mener à bien son « juste » combat, aussi devient-il légitime de la soutenir et de combattre à ses côtés.

Les articles 12 à 15 vont étroitement lier la Cause palestinienne à la Cause pan-arabe en général. L’article 13 proclame que « l’unité arabe et la libération de la Palestine sont deux objectifs complémentaires. Chacun d’eux conduit à la réalisation de l’autre. L’unité arabe mènera à la Libération de la Palestine, et la libération de la Palestine conduira à l’unité arabe. Œuvrer en faveur de l’une revient à agir pour la réalisation des deux« .
L’article 14 : « le destin de la nation arabe, et à vrai dire l’existence même des arabes, dépend du destin de la cause palestinienne« .
L’article 15 : « la libération de la Palestine est une obligation nationale pour les arabes »

Ces divers articles, par delà leur côté surprenant, car on ne voit guère le lien qui pourrait exister entre le destin de la Palestine et celui du monde arabe, préfigurent de ce qui va devenir effectivement un des fondamentaux du panarabisme, puis plus tard du panislamisme. Ce lien entre la libération du monde arabe et celui de la Palestine, ce discours ne situe-t-il pas l’ensemble du monde arabe dans une position d’opprimé ? Et donc légitime tous les conflits et tous les refus.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:09

8 – Un discours séduisant
La vision flamboyante d’un combat quasi cosmique, entre d’une part les forces de libération, de progrès, de justice et de paix, représentées par « la Cause palestinienne », puis d’autre part les forces fanatiques et racistes de l’impérialisme mondial expansionniste et colonialiste, va servir de tremplin à toute une propagande internationale, notamment auprès des diverses opinions de gauche, d’abord dans les milieux de l’extrême gauche anti-impérialiste, puis dans les milieux tiers-mondiste sensibles aux nouvelles formes de néo-colonialisme, enfin dans une gauche traditionnelle auprès de laquelle « la Cause palestinienne » s’est présentée comme résistance de progrès face au colonialisme, au racisme et au fanatisme qui bien entendu sont fascistes et nazis.
– Propagande qui a réussi à séparer Israël, état de nature sociale-démocrate depuis le Bund, des gauches traditionnelles de l’Europe.

– Propagande qui braque le regard des progressistes sur la seule condition faite par Israël aux palestiniens, en grossissant la moindre bavure, tout en négligeant une approche globale de la condition des réfugiés palestiniens, notamment dans les pays arabes…

Les massacres de palestiniens commis par des arabes tels que ceux de Bordj et Barajneh, Tal el Zaatar, Dbayé, Tripoli, La Quarantaine, et récemment Nar El Bared ne mobiliseront guère les foules, voire ne seront étudiés et commentés que par les seuls spécialistes du conflit.
Ne parlons pas de la divine supercherie de Sabra et Chatila, qui à force d’intox a réussi à faire croire que le massacre est le fait de Tsahal. Répétons que la tragédie de Sabra et Chatila qui a fait 900 morts civils a été organisée par les phalanges arabo-chrétiennes du Liban. Le tort de Tsahal a été de ne pas garantir la sécurité du camp (tel que cela est prévu au titre de la IV° convention de Genève). Faute lourde qui a suscité une tempête d’indignation en Israël (400 000 manifestants), entrainant le limogeage du chef d’état major Raphaël Eytan, la démission du directeur des renseignements militaires, Yehoshua Saguyet du ministre de la défense Ariel Sharon. Tandis que du côté arabe les responsable directs n’ont jamais été inquiétés de quelque manière que ce soit. Mieux ! L’organisateur du massacre Elie Hobeika sera plusieurs fois ministre au sein de divers gouvernements libanais… Mais pour les Arabes massacrer du Palestinien n’est pas grave…. ce ne sont que des faire-valoir.

--
La il est evident que la cause palestinienne ne defend ni la justice, ni le droit, ni les palestiniens eux -mêmes
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:11

9 – La subversion
Mais au-delà de tout cela, le discours vise à miner les fondements du sionisme et à décrédibiliser ses valeurs fondatrices. Rappelons que le sionisme historique de Ben-Gourion et Weizmann est fondamentalement démocratique et laïc, d’inspiration socialiste, voire marxiste dans certaines de ses composantes (Palmakh), que le sionisme s’inscrit dans le mouvement de l’émancipation des peuples et a toujours eu une aversion envers les différentes formes d’impérialisme ou de néo-colonialisme ; aversion dont feront les frais les britanniques de la Palestine mandataire.
Le discours de la Charte garde sa force de persuasion qui a réussi, par la répétition de mensonges financés par le lobby des pays producteurs de pétrole, à disqualifier le sionisme, à semer la culpabilité parmi les Juifs d’Israël et de la Diaspora, l’angoisse quant à une nouvelle Shoah…. Comportements qui inhibent les réactions, d’où un discours sioniste qui se jouent trop souvent sur les registres de la défense agressive ou de la justification.

Il est temps de redresser la tête, car l’un des objectifs de la Cause est, à défaut de remporter la victoire par les armes, de la remporter par la guerre des consciences.
Nous n’avons pas à nous justifier, ni à nous défendre sur un mode réactif…. Car à ce jeu nous sommes amenés à dire des mensonges pieux, des demi-vérités, des approximations historiques et on ne détruit pas un mensonge par un autre mensonge. Nous n’avons pas à rougir de notre histoire, car devant le Tribunal de l’Histoire, c’est bien Nasser et son chien de garde Arafat qui ont des comptes à rendre.
Il est temps de nous affirmer calmement sans haine, ni émotions à partir des faits,

Ne nous y trompons pas: la conversion à « la Cause palestinienne », les revirements de l’opinion, les reniements de nos soutiens naturels (les démocrates et socio-démocrates) ne sont pas solidement ancrés…. Nous avons davantage à faire avec une opinion de surface, de conformisme qu’à des convictions profondes — je mets bien sûr de côté les idéologues indécrottables de CAPJO, et autres gauchistes radicaux — Il suffit de s’affirmer calmement, de questionner, de désarçonner par des faits et nous pourrons rallier les « braves gens », les « honnêtes gens » qui D. merci sont plus nombreux que les canailles et les naïfs thuriféraires de « la Cause ».

Bernard Botturi

Source : mediapart
https://blogs.mediapart.fr/michel-alba/blog/230311/la-cause-palestinienne-un-mensonge-historique

Bernard Botturi

Mis à l'origine dans Médiapart, Edwy Plenel a du faire disparaitre l'article, Plenel étant islamopalestiniste radical.

J'ai bien demontré florence, votre naïveté utile au fascisme de la cause palestinienne, ouvrez les yeux.


Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 13:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:17

Dieu a détruit le temple de Jérusalem, mit un temple musulman car les juifs n en sont pas digne.
Dieu Lutte contre le sionisme, les détruira à Armaggedon
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:20

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Img_5126

Mais oui gezo, mais oui.
On est l'antechrist et la cause premiere des tsunamis et des eruptions volcaniques.
Qu'Allah vous protege de sa sainte barbiche
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:34

https://www.desinfos.com/spip.php?article70484

Zone C : l’absence d’occupation en Droit international
Maître Bertrand Ramas Muhlbach, avocat en droit international

Par arrêt en date du 31 décembre 2019, le Conseil d’Etat a rejeté les requêtes de l’association Organisation Juive Européenne et de la société vignoble PSAGOT LTD tendant à l’annulation pour excès de pouvoir de l’avis du Ministre de l’économie et des finances du 24 novembre 2016, relatif à l’indication des « marchandises issues des territoires occupés par Israël depuis 1967 ». Pour ce faire, il s’est fondé sur l’arrêt de la CJUE du 12 novembre 2019 selon lequel « l’étiquetage des denrées alimentaires originaires d’un territoire occupé par l’Etat d’Israël doit porter non seulement la mention de ce territoire », mais également, s’agissant « des denrées provenant des colonies », de « la mention de cette provenance ».

Ainsi, les décisions de Justice émanant des plus hautes juridictions, européenne et française, affirment, sans vergogne, qu’Israël « occupe des terres depuis 1967 », pour en tirer des conséquences juridiques. Etrangement, il n’est jamais fait référence aux critères du Droit international qui permettraient de vérifier si la présence d’Israël en zone C de Cisjordanie relève ou non d’une occupation. Les décisions judiciaires participent juste d’un mensonge international occultant la légitimité d’Israël sur ce territoire.

Théoriquement, le raisonnement juridique procède de la manière suivante : il est tout d’abord rappelé le contexte de la situation factuelle, puis procédé à la qualification juridique de cette situation particulière, avant de rappeler la règle de Droit applicable, pour pouvoir appliquer la règle de Droit à la situation ainsi qualifiée.

Dans le cas d’Israël, le raisonnement juridique est « exceptionnellement » différent : il est d’abord posé, comme axiome, « qu’Israël occupe des terres depuis 1967 » avant d’examiner la règle de Droit qui doit lui être appliquée. Autrement dit, les juridictions refusent d’examiner le point de savoir si Israël occupe ou non (illégalement) la zone C de Cisjordanie, préférant affirmer, de façon péremptoire, qu’Israël est « un occupant », comme pour installer, dans l’opinion internationale, qu’il y aura nécessairement un démantèlement des « colonies (soi-disant) illégales ».

Il convient donc de rappeler ce qu’est un « territoire occupé » en Droit international pour essayer de comprendre la raison pour laquelle, la communauté internationale s’enferre dans son déni de la situation géopolitique contemporaine.

Selon l’article 42 du Règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre (La Haye, 1907), « un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer » (pour leur part, les Conventions de Genève ne définissent pas l’occupation, mais la IVème Convention précise les dispositions applicables « aux territoires occupés »).

La définition du « territoire occupé » permet donc de constater qu’Israël n’est en rien occupant de la Cisjordanie. Tout d’abord, Israël n’est pas une « armée ennemie » des palestiniens. En effet, Israël n’a jamais été en guerre avec les palestiniens, a fortiori en 1967. Rappelons que la guerre menée l’était contre les pays qui la lui ont déclaré en 1948, Jordanie, Egypte, Syrie, Liban et Iraq. Par ailleurs, la Cisjordanie était, en 1967, partie intégrante de la Jordanie (qui l’avait annexée en avril 1950). Ainsi, le seul territoire occupé en 1967 était la Jordanie, dans la partie occidentale.

Or, cette occupation a pris fin le 31 juillet 1988, lorsque la Jordanie a renoncé à la Cisjordanie : elle a, par conséquent, cessé d’être occupée. Mieux, la Jordanie a signé la paix avec Israël, le 26 octobre 1994. Ainsi, non seulement la Jordanie n’était plus occupée en août 1988 mais en outre, il n’y avait plus de présence d’une « armée ennemie » sur le territoire anciennement Jordanien.

D’ailleurs, la Cisjordanie (dont la nature juridique était celle de bien sans maître) a fait l’objet d’une organisation juridique et administrative initiée par Israël et Autorité Palestinienne, sous l’égide des Etats-Unis : le 26 septembre 1995, les parties ont convenu qu’Israël exercerait l’intégralité des prérogatives juridiques, militaires et administratives en zone C (soit 60% de la Cisjordanie). Ainsi, et contrairement à ce qu’affirment les décisions de justice française et européenne, il n’y a pas « d’occupation de la zone C de Cisjordanie ».

Dès lors, la présence israélienne en zone C de Cisjordanie n’obéit pas aux dispositions de la IVe Convention de Genève (CG IV, art. 27-34 et 47-78), et ses dispositions du Protocole additionnel I prévoyant notamment que « L’occupation n’est qu’une situation temporaire et les droits de l’occupant se limitent à la durée de cette période ».

Si la communauté internationale se ment sur la réalité géopolitique, la raison en est simple : elle a substitué un conflit imaginaire « israélo-palestinien », au conflit « israélo-arabe » né de la volonté des pays arabes de détruire Israël. Ce faisant, la communauté internationale essaie, depuis, de se positionner comme un arbitre d’une guerre (inventée) avec les palestiniens.

---

Il est vrai que ces derniers ont été les « floués de l’histoire » : lorsque la Palestine était sous souveraineté ottomane, les juifs y ont migré en masse. Les arabes de Palestine leur ont alors vendu les terres à des prix d’or. En 1916, les anglais leur ont promis la création d’un Etat arabe (sur le pourtour méditerranéen) s’ils se joignaient à eux dans la guerre contre les ottomans mais les ont trahis, un an plus, tard lorsque Lord Balfour a promis aux juifs la création d’un foyer juif en Palestine (novembre 1917). Finalement, les anglais ont conservé le mandat sur la Palestine (à la suite du traité de Versailles), sans s’opposer aux migrations massives de juifs en Palestine, et sans gérer cette double promesse faite aux juifs et aux arabes de Palestine. En 1947, l’Onu a décidé du plan de partage de la Palestine en un Etat arabe et un Etat juif, refusé tant par les arabes de Palestine que l’ensemble des pays arabes. Or, pendant la guerre déclarée au jeune Etat juif, les pays arabes ont recommandé aux arabes de Palestine de quitter Israël, leur assurant un retour rapide dès la destruction d’Israël. Résultat, de nombreux arabes de Palestine se sont retrouvés réfugiés à dans le Moyen Orient, sans jamais pouvoir revenir. En avril 1950, la Transjordanie a annexé la Cisjordanie pour former la Jordanie, en occultant le mouvement national palestinien naissant et en massacrant les fedayins, en septembre 1970, avant de les expulser vers le Liban. La « nation palestinienne » a finalement été reconnue par l’Onu le 22 novembre 1974 (résolution 3236) mais sans affectation de territoires. Lorsque la Jordanie s’est déliée de ses liens avec la Cisjordanie, en 1988, la Cisjordanie était composée de populations palestiniennes et juives. Les accords d’Oslo de 1993 devaient théoriquement déboucher sur la création d’un Etat palestinien qui n’a jamais vu le jour, en raison du refus par le Hamas, de négocier avec Israël. Finalement, la Palestine a été reconnue (29 novembre 2012) comme Etat non membre observateur, mais toujours, sans assiette territoriale.

A ce jour, la présence israélienne en zone C de Cisjordanie est donc parfaitement légitime, et non le résultat d’une occupation qui durerait depuis 1967. Les produits en provenance de Cisjordanie devraient donc être étiquetés comme « provenant d’une zone sous contrôle légitime israélien », en vertu des accords israélo palestinien de paix, et non comme provenant « d’un territoire occupé » ou de « colonies illégales ».

--
Florence, il n'y donc pas de colonies ni d'occupation, en vrai droit international que l'ONu et ses résolutions onusiennes bafouent, CQFD.


Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 13:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:37

N'allez pas contre la volonté divine. Dieu vous disperse depuis 2000 ans.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 13:51

Non, ce sont les hommes, perdus, et qui ont oublié le message biblique.
Dieu nous aime, nous surmontons les épreuves
C'est vous qui allez contre la volonté divine.
De plus, le pape a dit que les juifs sont sauvés par leur seule foi juive.
De par votre antisémitisme borné, vous vous opposez donc autant au pape qu'a la volonté divine, ne vous pretendez pas bon chrétien
Dieu le sait et votre place n'est pas au paradis.
Qui plus est
L'antisionisme est un péché d'homme
Il attaque le peuple juif, élu (Histoire sainte) et témoin (Augustin)
Les antisionistes sont naturellement damnés
Repentez vous


---

Extrait d'article
Source:
L'antisionisme, maladie infantile du XXIe siècle
Georges-Elia Sarfati
Dans Outre-Terre 2004/4 (no 9), pages 41 à 44

:
"Les Européens ont admiré Israël jusqu’en 1967, tant que le pays se trouvait en position d’infériorité ou de détresse ; le rôle, en définitive, de la victime qui l’emportait sur ses persécuteurs. Conception « lacrymale » de l’histoire juive (Salo W. Baron). Le triomphe militaire a suscité un tournant : les Israéliens voulaient se débarrasser des attributs de l’opprimé et s’affirmer en tant qu’État souverain, mieux : comme fraction souveraine du peuple juif. C’est le moment historique où apparaît le syntagme d’« État hébreu » qui ne serait même plus l’État juif préconisé par Herzl
Ce qui est reproché aux Israéliens, c’est qu’ils veulent à jamais liquider chez eux les marques de la condition juive en Europe.
La question du sacrifice

Dette tragique : celle de l’Europe post-chrétienne qui établit, d’ailleurs traditionnellement, une corrélation entre l’indépendance d’Israël et l’histoire du christianisme. Le peuple juif, élu (Histoire sainte) et témoin (Augustin), est admis dans le concert des nations au titre de victime absolue qui expie les péchés de l’Europe. Le tribut payé par les juifs dans l’enfer nazi provoque sur le continent un sentiment général de dette. Voilà pourquoi les Européens ont admiré Israël jusqu’en 1967, tant que le pays se trouvait en position d’infériorité ou de détresse ; le rôle, en définitive, de la victime qui l’emportait sur ses persécuteurs. Conception « lacrymale » de l’histoire juive (Salo W. Baron). Le triomphe militaire a suscité un tournant : les Israéliens voulaient se débarrasser des attributs de l’opprimé et s’affirmer en tant qu’État souverain, mieux : comme fraction souveraine du peuple juif. C’est le moment historique où apparaît le syntagme d’« État hébreu » qui ne serait même plus l’État juif préconisé par Herzl. Au fond, ce qui est reproché aux Israéliens, c’est qu’ils veulent à jamais liquider chez eux les marques de la condition juive en Europe. Deux images : celle de l’entité juive qui a trahi son patrimoine éthico-diasporique et se distingue par son agressivité.

Ceci dans la phase précise où les Européens tournent le dos à leur passé collaborationniste. Et ce sont les antisionistes qui vont permettre à l’Ouest du continent de trouver la parade compensatoire : ils font endosser à la nation arabe palestinienne les guenilles des communautés juives du ghetto, du shtetl, voire même par endroits l’habit gris rayé du déporté. Accréditant de la sorte une condition juive du peuple palestinien soumis aux crimes de l’« État sionistefasciste ». L’Europe trouvant ici un moyen d’afficher un héroïsme dont elle n’a pas su administrer la preuve en situation historique et alors qu’elle manqua à tous ses devoirs de fraternité quand l’histoire l’exigeait ; et rencontrant désormais une chance inouïe de travestir et orienter le cours de l’Histoire.
La « cause » palestinienne, curieusement, apportait une solution peu coûteuse à la « question » juive.

L'antisionisme, c’est l’accord d’aujourd’hui entre dominants et dominés d’hier. Évidemment sur le compte d’un tiers exclu. Les héritiers historiques du colonialisme s’alliant aux victimes de celui-ci. Comme l’Europe n’a jamais voulu penser frontalement son passé colonial, le génie de l’antisionisme, ce sera de déplacer le problème en direction du Proche-Orient et vers le conflit israélopalestinien où les Européens ne se sentent pas partie prenante. Ce qui va permettre à l’intelligentsia européenne, précisément, d’apprécier avec force et passion une histoire dont elle juge qu’elle ne la concerne pas. On parle de soi tout en faisant porter la critique sur l’autre, c’est-à-dire sur Israël. Réconciliation immémoriale dans la critique post-coloniale qui permet, au demeurant, de réarticuler l’archaïsme antisémite du christianisme médiéval – réduction de la souche hébraïco-juive et « croisade », c’est-à-dire l’appropriation des « Lieux saints » et leur sauvegarde.

Les deux parties trouvent donc leur compte à cette alliance de type nouveau.

Les dominants d’hier font leur mea culpa à l’égard des dominés d’hier. Et il y a là à n’en pas douter geste de réparation. Par exemple en France où le souvenir de la guerre d’Algérie sert de paradigme à l’interprétation de la confrontation proche-orientale. Mieux : le remords entraîne un refus de toute renaissance du colonialisme et la critique violente d’Israël permet de conjurer celle-ci, comme si Israël et le sionisme constituaient une réitération de l’aventure coloniale.

Les dominés d’hier, pour leur part, se gardent bien de renvoyer les enfants des dominants à leur propre refus archaïque de toute souveraineté juive en terre d’islam. Ils préfèrent évidemment camper dans la posture anticoloniale, ce qui leur permet d’exploiter la culpabilité de ceux-ci.

Sous-jacente à ce pacte obscur, une garantie morale : les deux parties se disculpent à l’avance par une condamnation unanime de l’antisémitisme, concomitante à leur réprobation commune d’Israël. Ils vont du même coup au devant de toute accusation de parti pris et s’irradient de l’humanisme, des Lumières, de la démocratie, donc, de l’âge d’or européen.

Soigneusement refoulés, en même temps, le conflit séculaire entre l’islam et la chrétienté
Cette entente cordiale a des ressorts puissamment archaïques à propos desquels la psychanalyse pourrait utilement renseigner. Il y a ici une occasion idéale, pour les uns comme pour les autres, de se dédouaner de la « question juive », car c’est avec l’appui éventuel de certains juifs se réclamant de la morale universelle que la condamnation d’Israël peut se donner libre cours. On fustigera en les juifs israéliens, par contre, les « nazis et colonialistes » contemporains. Après tout, ni les anciens dominés, ni l’Église ne sont, au moins en apparence, responsables de ces parenthèses que sont l’antijudaïsme, les bûchers de l’Inquisition et la Shoah.

En somme : la mémoire de l’Europe qui inclut les croisades, le colonialisme et le fascisme se rachète dans l’antisionisme une bonne conduite à l’égard des populations naguère dominées qui ont fait souche sur le territoire européen. Mais ses « penseurs » qui acceptent l’alliance ne le peuvent qu’au prix d’une dhimmitude (relevant de la protection contractuelle) idéologique. Tout cela produit un cocktail explosif, la fabrication d’une opinion entièrement structurée par son israélophobie, mais sur des bases radicalement distinctes : convergence entre la gauche anticolonialiste, certes, et l’ethnocentrisme judéophobe ; collusion rouge-brun, voire rouge-brun-vert. Le tout sous la bannière de la morale et du droit international."




Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 14:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:11

Le père dont vous êtes issus c'est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point persévéré dans la vérité, car la vérité n'est point en lui. Toutes les fois qu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur, et le père du mensonge.
https://saintebible.com/john/8-44.htm


Après avoir désobéi à Dieu et enfreint ses commandements, les hébreux subirent 40 ans d’errance avant d’arriver à la Terre Promise. Là sa fait 2 millénaires siffler

Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:25

Belle bibliotheque de la haine raciale antijuive. Gezo.
Voilà vos sources, la haine.

En effet, dans votre citation, le juif Jésus-Christ s'adresse aux pharisiens, et non pas à tout les juifs.

Les pharisiens sont un petit groupe de juifs d’une grande influence sur la population qui les amenait parfois à abuser de leur pouvoir, à mépriser ceux qui ne connaissaient pas les préceptes aussi bien qu’eux.
Aussi, ils enfreignaient eux-mêmes les préceptes qu’ils dictaient si durement avec zéle, ils etaient donc hypocrites.

Jésus, rabbin juif, s'oppose donc a d'autres juifs, imbus, qui pretendent mieux connaitre la foi que d'autres juifs.

Regardez vous dans un miroir, votre reflet est laid
Et on y voit, derriére vous
Des flammes rouges de damnés


Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 14:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:33

il s adresse aux juifs

Jésus leur dit encore: Je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais. 22Sur quoi les Juifs dirent: Se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit: Vous ne pouvez venir où je vais?https://saintebible.com/john/8-21.htm
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:51

Non, le juif jesus s'adresse uniquement aux pharisiens, imbus, qui pretendent dicter leurs opinions aux autres juifs. Il parle des juifs qui sont devant lui seulement, et le texte choisi et remodèlé par le concile ne fait pas trop apparaître que Jesus est lui-même juif, rabbin connu parmis les juifs, et qui fait dans la bible, des shabbats bien décrits.
Jésus se rend régulièrement à la synagogue, le Chabbat, y enseigne et monte à la Tora.
Jamais il ne prêche la modification ou l’abolition des règles d’observance sabbatique ! Pas plus que le Nouveau Testament, du reste, n’évoque, comme le prétendent encore certains, l’ombre d’un remplacement du septième jour par le premier (ou « huitième »), en tant que jour de la semaine consacré à Dieu. Jésus ne romp des shabbats que pour des raisons pratiques ou imperieuses.
Il est bien sûr hasardeux de vouloir déterminer ce que reflètent sur un plan « historique » ces passages polémiques qui voient Jésus aux prises avec ceux qui sont dénommés « scribes et pharisiens ». L’enquête se heurte au fait que ces textes ont été rédigés postérieurement aux dits événements, ont connu des remaniements, non seulement à un moment où juifs et chrétiens étaient virulemment opposés les uns aux autres mais aussi chrétiens hellénisant à chrétiens judaïsant. De ce fait, ils charrient sûrement avec eux les traces de ces heurts tardifs. D’autre part, on ne doit pas ignorer que lesdits rabbins interlocuteurs de Jésus n’ont pas légué leur version des faits par laquelle ils pouvaient avoir récusé ses arguments avancés pour justifier ses infractions, ce qui évidemment aurait permis de mieux circonscrire les enjeux du débat.

Le Chabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Chabbat.14

Jésus donc leur dit : Je vous demanderai s'il est permis, le jour de Chabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver la vie ou de la perdre ?15



Or, nous savons aujourd’hui que de telles considérations, loin d’être extravagantes ou subversives, s’insèrent aisément dans le florilège des conceptions rabbiniques contemporaines. Les sources apocryphes et rabbiniques montrent que les débats sur la préséance des valeurs dans les modalités d’application du Chabbat, et donc, des conditions de dérogation, étaient courants pour l’époque. La littérature talmudique dès ses premières strates mentionne divers préceptes ayant préséance sur l’observance sabbatique, dont certains sont rappelés par Jésus. C’est le cas de l’impératif de la « sauvegarde de la vie » (pikouah nèfèch) qui prévaut sur l’observance sabbatique. Toutefois, Jésus adopte ici une position radicale et singulière au regard des autres mouvances : il opère la guérison de malades, le Chabbat, alors même qu’ils ne sont pas présentement en danger. À l’autre extrême, comme on peut le lire dans le livre apocryphe des Jubilés (- iie s.), se trouve énoncé le principe selon lequel, même en cas de guerre et donc de danger, « il faut préférer mourir plutôt que de transgresser le Chabbat, afin [de garantir] que les enfants d’Israël continuent à l’observer. »16 En revanche, dans un ouvrage à peine plus tardif (- ie s.), Maccabées17, l’idée contraire est ardemment défendue, à l’encontre de réserves explicites qui prévalaient18 : il faut exceptionnellement prendre les armes pour défendre sa vie le Chabbat. Par suite, sans doute car la position pharisienne s’était développée en conséquence, les rabbins du Talmud convinrent unanimement du primat de la survie sur l’observance sabbatique.19 Un argumentaire très semblable à celui présenté par Jésus se retrouve autour de la levée de l’interdit, à la différence qu’il ne vaut qu’en cas de danger. La dérogation à la règle sabbatique pouvait se justifier selon l’un ou l’autre argument évoqué ci-dessous :

– afin de pouvoir observer ultérieurement de nombreux autres Chabbatot ; – car le Chabbat a été confié à l’homme, et non l’homme au Chabbat ; – car le verset (Lv 18,5 ; Ez 20,13) recommande que l’on vive par les préceptes de la Tora, et non que l’on périsse par eux.20



Secondement, si l’attitude de Jésus dénote clairement qu’il a outrepassé des règles, encore faut-il établir en quoi ses gestes pouvaient être considérés par les pharisiens comme « ouvrages » profanant le Chabbat. Ce n’est en effet pas évident. Globalement, l’analyse montre que Jésus ne contrevient pas aux interdits d’ouvrages archétypaux, à tout le moins tels qu’ils se trouvent formulés dans la Michna (Chabbat 7,2), ni même à leurs dérivés (toladot). Toutefois, si l’on se réfère plus largement au droit talmudique, il est clair que certaines actions ou même de simples paroles associées à la thérapie ou plus généralement à la vie profane étaient jugées contraires à l’esprit du Chabbat, et donc proscrites, au second degré, par interdit rabbinique.21 Il semble que ce fut une préoccupation constante de Jésus de n’enfreindre que les dispositions rabbiniques jugées secondaires pour mieux révérer d’autres injonctions bibliques, comme le montre son accusation à l’encontre des « scribes et des pharisiens » :

Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre propre tradition (Marc 7,9).



Du point de vue rabbinique, en cela même qu’il outrepassait ces conventions, Jésus s’était mis dans son tort. En l’occurrence, la comparaison avec le droit tannaïtique donne à penser qu’il s’était mis en infraction en ayant eu recours à l’incantation (lahach), le Chabbat. Certes, la Tossefta autorise les formules incantatoires pour « soulager une plaie douloureuse (même quand la vie n’est pas immédiatement menacée) ou pour prévenir un danger tel que la morsure d’un scorpion ou d’un serpent ».22 Mais ces précisions supposent implicitement qu’en l’absence d’une situation périlleuse ou pénible, l’incantation thérapeutique est interdite le Chabbat. Or – distinguo fondamental – tous les actes et paroles de guérison opérés par Jésus l’étaient sur des malades chroniques et non en situation critique.23 Le même texte précise qu’il est interdit de soulager à l’aide d’un objet transporté le Chabbat. Or en Jean 5,8-10, Jésus dit au paralytique de prendre son grabat (litière). Le paralytique qui prend appui sur ce grabat pour soutenir le pas est explicitement pris à partie pour cela : « Les Juifs dirent à celui qui avait été guéri : c’est Chabbat, il ne t’est pas permis d’emporter ton grabat ! »24 Dans un autre cas, Jésus soigne un aveugle, en crachant par terre, et appliquant la salive boueuse sur ses yeux.25 Or, selon la littérature talmudique, ces gestes sont clairement associés à la pratique incantatoire.26 Il était licite de faire de telles opérations « thérapeutiques », mais dans certaines conditions seulement. Ainsi, n’était-il pas autorisé de « rappeler le nom de Dieu, au moment où l’on crache, ou de citer un verset biblique lors de l’incantation »... Ou encore, était-il permis le Chabbat de faire « une application sur des yeux enflammés mais non à l’aide d’un objet transporté, « forclos » (mouktsè), ni avec un remède ayant été préparé durant le Chabbat (sauf danger imminent) », ce qui fut le cas pour la boue appliquée par Jésus.27 Le Chabbat, précise-t-on, « il ne faut pas s’adresser aux démons ou énoncer à leur propos une formule incantatoire. »28 Or dans un épisode, Jésus commande au démon, esprit impur qui habitait le corps d’un homme, de s’en extraire le jour du Chabbat.29

Il ressort de la comparaison que l’attitude de Jésus pouvait avoir choqué ses contemporains parce qu’il bafouait des normes religieuses en vigueur. Il présentait en somme une attitude jugée trop licencieuse pour l’obédience pharisienne très implantée au sein du peuple. Ceci étant, il serait erroné de ramener l’hostilité soulevée par Jésus à une simple controverse halakhique. Raisonnée, elle eût été légitime parmi tant d’autres. Ce qui heurte véritablement, c’est la posture adoptée en amont.30 Notamment, Jésus se présente dans les synoptiques comme le « maître » ou « seigneur du Chabbat »31, c’est-à-dire celui dont l’action a préséance sur l’observance sabbatique normative ! De fait, en réaction, c’est sur la vocation présumée de Jésus que porte principalement la réprobation :

Quelques-uns donc d'entre les pharisiens dirent : Cet homme n'est pas de Dieu, car il ne garde pas le Chabbat (Jean 9,16).



Le quatrième évangile ne fait qu’exprimer ici au paroxysme un sous-entendu présent tout autant dans les synoptiques. On observe incidemment que pour justifier ses dérogations, Jésus ne s’appuie pas sur une exégèse de versets de la Tora, ni même sur une tradition rabbinique rapportée, comme l’exige la procédure herméneutique des pharisiens. Certes, les principes que Jésus évoque ici et là pour justifier les transgressions étaient probablement conformes aux règles pharisiennes, mais non applicables à la guérison de maladie chronique. Il aurait donc dû fonder cette extension de la règle. Ce point – la référence obligée – ne doit pas être considéré comme un détail négligeable car c’est ainsi que l’on s’inscrivait légitimement dans la filiation de l’enseignement de Moïse. En somme, Jésus provoque ses interlocuteurs non pas tant car il contrevient sciemment à des règles établies, que parce qu’il prétend s’élever au-dessus du débat d’école en adoptant une position d’autorité prophétique qui outrepasse celle de Moïse et des scribes, et plus encore, selon Jean, en se prévalant d’une prérogative quasi-divine :

(Les hommes de la synagogue) Ils étaient frappés des propos de son enseignement, car il les enseignait comme ayant autorité (lui-même) et non pas comme les scribes […] Qu’est-ce cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! (Marc 1,22).

Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? (Mc 2,7).

À cause de cela donc les Juifs cherchaient d'autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le Chabbat, mais aussi parce qu'il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu (Jean 5,18).

(Les pharisiens fustigent l’aveugle fasciné à qui Jésus a permis de recouvrer la vue Smile « C’est toi qui es son disciple mais nous c’est de Moïse que nous sommes disciples. Or nous savons que Dieu a parlé à Moïse mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est [à quelle école, il se rattache] » (Jn 9,28-29).



Pour les rabbins, seule la nécessité pressante, une situation de danger ou de douleur aiguë, pouvait justifier une levée des prohibitions sabbatiques. De fait, lors de la guérison de la femme courbée, quand Jésus demande aux scribes et pharisiens « s'il est permis, au jour de Chabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver la vie ou de la perdre », il lui est signifié qu’il n’y avait guère urgence pour justifier une profanation :

Le chef de synagogue, indigné de ce que Jésus avait guéri, un jour de Chabbat, réagit en disant à la foule : Il y a six jours où il faut travailler ; venez donc ces jours-là, et soyez guéris, et non pas le jour du Chabbat ! (Luc 13,14).



En réplique, Jésus sollicite des cas de figure montrant que le droit juif admettait des dérogations à la discipline du Chabbat, hors situation d’urgence :

Le Seigneur (Jésus) lui répondit : Hypocrites ! Chacun de vous ne détache-t-il pas de la crèche son bœuf ou son âne un jour de Chabbat, et ne les mène-t-il pas boire ? Et celle-ci qui est fille d'Abraham, laquelle Satan avait liée, voici, il y a dix-huit ans, ne fallait-il pas la délier de ce lien le jour du Chabbat ? (Luc 13,15-16) […] Qui sera celui de vous, qui, ayant un âne ou un bœuf, lequel vienne à tomber dans un puits, ne l'en retire aussitôt le jour du Chabbat ? (Luc 14,5).



Certains exégètes ont vu ici une dénonciation de la cupidité invétérée des rabbins qui se montraient davantage sensibles à la détresse animale – de leurs propres bêtes, de surcroît – plutôt qu’à la détresse humaine. Il s’agit là encore d’une lecture forcée de « l’anti-légalisme » de Jésus qui excède et déforme son propos. La duplicité dont Jésus accuse les rabbins ne semble pas devoir être comprise ici comme s’ils s’autorisaient à titre personnel des dérogations. En effet, il n’eût été ni convenable ni convaincant que Jésus se prévalût d’une infraction pour justifier ses propres actes, comme s’il leur disait : Vous le faites bien vous-mêmes ! 32 Il semble que l’enjeu fut autre : celui de la nécessité. Pour les rabbins, le besoin pressant de nourrir les animaux ou de les tirer d’une détresse survenue accidentellement le Chabbat pouvait justifier la levée de certains interdits mais non la guérison de malades chroniques dont le mal était installé depuis longtemps et supportait d’être traité en dehors du Chabbat. Jésus le savait pertinemment mais il s’agissait pour lui de souligner par des exemples probants qu’en certaines circonstances, le droit pharisien admettait de principe que l’on suspende certaines prohibitions sabbatiques, même en l’absence d’une question de survie immédiate, ce qu’à ses yeux, les rabbins feignaient d’ignorer afin de le récuser. Jésus ne reproche pas aux rabbins leurs privautés mais de ne pas lui reconnaître le droit d’appliquer pareilles dérogations, certes en une circonstance nouvelle, mais s’inscrivant dans le prolongement de celles qu’ils admettaient."

https://www.adathshalom.org/etude-juive/chabbat-de-jesus

Ainsi, il s'agit bien d'un debat inter-juifs, entre juifs.
Il ne s'adresse donc pas " aux juifs", en s'en séparant.
Il y a d'ailleurs toujors ce même debat sur la pratique du shabbat' par exemple, entre juifs, puisque les juifs ne sont toujours pas d'accord entre eux sur la stricte observance qui est minoritaire chez les juifs.

A tel point que chaque famille juive pratique " selon sa sauce"
Quand la majoritè des juifs ne pratiquent rien du tout.

Jesus est donc juif libéral, libertaire, qui attaque des pointillistes imbus, qui trichaient, sous tout les angles possibles. Il serait un rabbin apprècié de nos jours.


Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 14:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:55

cher prinu,
Il y a deux choses que j'admire chez toi.
1 - Ta mauvaise foi.
2- Ta diarrhée verbale.
Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:57

Merci florence.
Je prend du smecta surtout en lisant gezo.
Toi, tu es une jolie fleur.


Dernière édition par prinu le Lun 6 Avr - 14:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyLun 6 Avr - 14:58

Il n' a pas de quoi.
Revenir en haut Aller en bas
gezo93




Masculin Messages : 1080
Inscription : 19/08/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 0:14

Les Juifs, en rejetant Jésus-Christ, ont trahi honteusement Dieu, ils ont failli aux Promesses, ils sont passés du côté du Diable et accomplissent ses œuvres depuis cette date.

Ainsi donc, pour les chrétiens c’est le judaïsme actuel qui est infidèle à l’Ancien Testament, et s’il y a bien un “petit reste” fidèle qui, en entrant dans l’Église chrétienne garantit la continuité de l’Alliance entre l’Ancienne et la Nouvelle, la masse des Juifs, l’Israël actuel, est entre les mains de l’adversaire de Dieu, soumis aux vues perverses du Diable, sous la dépendance « spirituelle » de l’ennemi.

L’Eglise enseigne que le judaïsme post-biblique est réprouvé, désapprouvé, rejeté par Dieu, autrement dit, tant qu’il demeure dans le refus obstiné du Christ, il n’est pas uni spirituellement à Dieu, il ne Lui est pas cher, il n’est pas en grâce de Dieu, il est l’objet d’une répulsion distante de la part de l’Eternel, il représente une assemblée, une Synagogue, dont le Chef est Satan !http://www.parolesdedieu.fr/sionisme-alliance-de-la-synagogue-et-de-satan/

Revenir en haut Aller en bas
prinu

prinu


Féminin Messages : 8968
Inscription : 28/02/2012

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 3:31

No , geso, les juifs come les chrétiens croient en dieu, chacun a sa maniére.
Vos propos sont racistes.
Vous demontrez que l'antisionisme est un antisémitisme, un fascisme racial.
Vous n'avez rien a faire dans ce forum.
Revenir en haut Aller en bas
boulo




Masculin Messages : 21073
Inscription : 25/12/2011

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 5:34

gezo93 
Spoiler:
[/quote]

L'Eglise a modéré son antisémitisme avec " Nostra Aetate " , cher Gezo93 .

Il ne faut pas oublier qu'à chaque messe , le prêtre , pour la Consécration , commence par les mots : " Au moment d'entrer librement dans Sa Passion " . Cela signifie que les juifs " déicides " , en croyant manipuler , sont manipulés eux-mêmes par Dieu . Lorsque Pierre , le futur chef de l'Eglise , veut empêcher cette future Passion , il se fait rabrouer : " Arrière de moi , Satan " .
Le judaïsme post-NT , n'est pas désavoué . Sinon , Dieu ne l'aurait pas laissé survivre . Et la promesse d'un état temporel , faite dans l'AT , n'est pas désavouée non plus . " Les dons de Dieu sont sans repentance " .

Mais si les juifs ne reconnaissent pas que leur Messie est déjà venu , ils perdront une  nouvelle fois cet Etat qu'ils ont si durement bâti .

Selon Bardet , nous sommes entrés dans l'ère de la sixième église de l'Apocalypse , celle de Philadelphie ( = l'amour des frères ) . Les frères incluent aussi les juifs et les musulmans .
Et en Ap 3 , 9  , je crois que ce sont les messianistes comme Mister B qui sont visés . Ils sont sionistes .
Revenir en haut Aller en bas
Arnaud Dumouch

Arnaud Dumouch


Masculin Messages : 93452
Inscription : 19/05/2005

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 7:28

gezo93 a écrit:
Les Juifs, en rejetant Jésus-Christ, ont trahi honteusement Dieu, ils ont failli aux Promesses, ils sont passés du côté du Diable et accomplissent ses œuvres depuis cette date.




Ceci ne s'applique qu'à ceux des Juifs qui savaient ce qu'ils faisaient.

L'immense majorité a juste fait confiance à ces chefs, en croyant sincèrement que Jésus avait menti.

_________________
Arnaud
Revenir en haut Aller en bas
http://eschatologie.free.fr
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 10:32

boulo a écrit:

L'Eglise a modéré son antisémitisme avec " Nostra Aetate " , cher Gezo93 .
L'Eglise n'a jamais été antisémite mon cher Boulo. On ne peut pas en dire autant de la communauté juive dont beaucoup de membres avant 1940 appelaient Jésus "le crapaud de Nazareth"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 11:04

RenéMatheux a écrit:
boulo a écrit:

L'Eglise a modéré son antisémitisme avec " Nostra Aetate " , cher Gezo93 .
L'Eglise n'a jamais été antisémite mon cher Boulo. On ne peut pas en dire autant de la communauté juive dont beaucoup de membres avant 1940 appelaient Jésus "le crapaud de Nazareth"

carton rouge

L'histoire n'est malheureusement pas avare de recensions de pogroms perpétrés par des chrétiens contre des Juifs. Je n'ai pas connaissance de l'existence d'exactions similaire de Juifs envers des Chrétiens.
Revenir en haut Aller en bas
Arnaud Dumouch

Arnaud Dumouch


Masculin Messages : 93452
Inscription : 19/05/2005

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 11:11

C'est une question de pouvoir et de puissance. Durant les trois premiers siècles, les Juifs étant plus puissants, il massacrent assez souvent des chrétiens.

Par la suite quand l'empire bascule, le sens des persécutions bascule aussi.

Cependant, ce sont le plus souvent des effets d'émeutes populacières.

_________________
Arnaud
Revenir en haut Aller en bas
http://eschatologie.free.fr
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 12:00

prinu a écrit:
No , geso, les juifs come les chrétiens croient en dieu, chacun a sa maniére.
Vos propos sont racistes.
Vous demontrez que l'antisionisme est un antisémitisme, un fascisme racial.
Vous n'avez rien a faire dans ce forum.

C'est marrant, tu te dis athée, mais tu parles comme le ferait un juif, tu as les même arguments.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 12:02

Citation :
C'est une question de pouvoir et de puissance. Durant les trois premiers siècles, les Juifs étant plus puissants, il massacrent assez souvent des chrétiens.

Des sources ? Que les Chrétiens aient été victimes d'un certain ostracisme, je veux bien le croire. Mais je n'ai jamais entendu ou lu que des communautés chrétiennes aient subi des massacres de la part des Juifs.
Revenir en haut Aller en bas
Pignon




Masculin Messages : 19590
Inscription : 18/01/2016

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 12:27

Paul en parle ... Actes 26-9


9Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. 11je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.

12C'est dans ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des principaux sacrificateurs

_________________
Si vis pacem, para bellum
Mon stage chez TSAHAL : ICI
Gnôsis le documentaire : ICI
À la recherche du Pyramidion perdu :  ICI
Le Delta lumineux des francs-maçons :  ICI
Symbolisme de la Pyramide :
ICI
Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 12:29

Qui a écrit les Actes ?
Revenir en haut Aller en bas
boulo




Masculin Messages : 21073
Inscription : 25/12/2011

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 12:53

" Luc " .

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .



NB La couleur rouge est réservée à la modération .
Revenir en haut Aller en bas
boulo




Masculin Messages : 21073
Inscription : 25/12/2011

défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 13:08

Marc Hassyn a écrit:
Citation :
C'est une question de pouvoir et de puissance. Durant les trois premiers siècles, les Juifs étant plus puissants, il massacrent assez souvent des chrétiens.

Des sources ? Que les Chrétiens aient été victimes d'un certain ostracisme, je veux bien le croire. Mais je n'ai jamais entendu ou lu que des communautés chrétiennes aient subi des massacres de la part des Juifs.

Plusieurs empereurs romains avaient des conseillers juifs ou des favorites juives , qui ont poussé à la persécution des
chrétiens .
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 13:31

Pignon a écrit:
Paul en parle ... Actes 26-9


9Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. 10C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. 11je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.

12C'est dans ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des principaux sacrificateurs

D'accord, tout le monde sait ça, mais il s'agit du tout début du christianisme, Arnaud parlait de massacres pendant 3 siècles, ce qui est autre chose !

boulo a écrit:
Plusieurs empereurs romains avaient des conseillers juifs ou des favorites juives , qui ont poussé à la persécution des chrétiens .

les Romains n'ont pas eu besoin de conseillers juifs pour persécuter les Chrétiens qui par leurs mœurs étaient considérés comme antisociaux, athées, un vrai danger pour la civilisation romaine. Des quasi hors-la-loi... Et ce ne sont pas les Juifs qui les ont persécuté, mais bien les Romains.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 EmptyMar 7 Avr - 17:11

boulo a écrit:
" Luc " .

Tous ? Paul n'en n'a pas écrit quelques uns ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: défendre le sionisme = défendre le projet divin ?   défendre le sionisme = défendre le projet divin ? - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
défendre le sionisme = défendre le projet divin ?
Revenir en haut 
Page 3 sur 8Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
 Sujets similaires
-
» A propos du sionisme
» Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite
» Le sionisme : la cause de la mort du Christ
» défendre sa foi
» Général Franco ... Faut-il le défendre ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Philosophie réaliste, Discussions diverses-
Sauter vers: