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| Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? | |
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Auteur | Message |
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Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:13 | |
| - monge a écrit:
- @Arnaud
Oui mon cher l'autorité d'Hitler vient de Dieu. Toute autorité, vous avez compris? TOUTE autorité vient de Dieu! C'est plutôt étrange que vous ne le sachiez pas... Toute autorité vient de Dieu comme cause première, en ce sens que rien ne se fait sans l'autorisation de Dieu. Mais toute autorité ne vient pas de Dieu comme volonté positive, loin de là. Certaines choses sont du diable ou des hommes. Vous devriez faire un peu de théologie. | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:16 | |
| - Jean Luc Ettore a écrit:
- Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
( Romains 13 : 1 ) Ais je dis qu'on ne doit pas être soumis aux autorités? Pour votre gouverne on doit être soumis aux autorité sauf en matière de péché! c'est évident non? | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:19 | |
| - monge a écrit:
- Ah bon! c'est étrange, je le repète peut être vous lisez mal ce que je dis, et qui est une parole de Jésus lui même, vous avez compris? de Jésus lui même! la voici
TOUTES autorités vient de Dieu
Y compris celle d'Hitler... Les paroles de Jésus ont un sens donné par l'Eglise et non une interprétation salafiste. Si vous aviez raison, vous seriez castré, borgne et sans mains ni pieds puisque Jésus dit : - Citation :
Marc 9, 43 Et si ta main est pour toi une occasion de péché, coupe-la : mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint pas. Marc 9, 45 Et si ton pied est pour toi une occasion de péché, coupe-le : mieux vaut pour toi entrer estropié dans la Vie que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Marc 9, 47 Et si ton oeil est pour toi une occasion de péché, arrache-le : mieux vaut pour toi entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne
Donc faites de la théologie. Cessez de faire du salafisme chrétien. | |
| | | Jean Luc Ettore
Messages : 152 Inscription : 01/08/2016
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:22 | |
| - monge a écrit:
- Jean Luc Ettore a écrit:
- Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
( Romains 13 : 1 ) Ais je dis qu'on ne doit pas être soumis aux autorités? Pour votre gouverne on doit être soumis aux autorité sauf en matière de péché! c'est évident non? évidemment ! alors dites moi où le pape à " péché " maintenant ... ? | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:22 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- monge a écrit:
- @Arnaud
Oui mon cher l'autorité d'Hitler vient de Dieu. Toute autorité, vous avez compris? TOUTE autorité vient de Dieu! C'est plutôt étrange que vous ne le sachiez pas... Toute autorité vient de Dieu comme cause première, en ce sens que rien ne se fait sans l'autorisation de Dieu.
Mais toute autorité ne vient pas de Dieu comme volonté positive, loin de là. Certaines choses sont du diable ou des hommes.
Vous devriez faire un peu de théologie. Ai je dis que les actes Hitler viennent de Dieu ou étaient inspirés par Dieu? j'ai dit ceci: Toute autorité vient de Dieu! pourquoi vouloir me faire dire ce que je n'ai jamais dit? en insinuant des interprétions que je n'ai jamais faites? | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:30 | |
| - Jean Luc Ettore a écrit:
- monge a écrit:
- Jean Luc Ettore a écrit:
- Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
( Romains 13 : 1 ) Ais je dis qu'on ne doit pas être soumis aux autorités? Pour votre gouverne on doit être soumis aux autorité sauf en matière de péché! c'est évident non? évidemment ! alors dites moi où le pape à " péché " maintenant ... ? Mais on dit cela depuis vous ne comprenez pas? bon je le redis: - Dire que le mal est bien est un péché! dire que le concubinage est un mariage quand il y a fidélité est un péché! - Dire que dans une situation de péché mortel, il peut avoir la charité est une hérésie - Dire que le célibat sacré n'est pas un état intrinsèquement supérieur au mariage est une hérésie. Bref des théologiens catholiques ont dénoncé 14 hérésies dans AL et invités le Pape à les corrigés publiquement... | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:34 | |
| - monge a écrit:
Ai je dis que les actes Hitler viennent de Dieu ou étaient inspirés par Dieu? j'ai dit ceci: Toute autorité vient de Dieu! pourquoi vouloir me faire dire ce que je n'ai jamais dit? en insinuant des interprétions que je n'ai jamais faites? Vous avez dit "Toute autorité vient de Dieu" et vous avez cité pelle-mêle Hitler et le pape François. C'est absurde. Ca n'a rien à voir | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:40 | |
| Mais oui! l'autorité du Pape vient de Dieu, celle d'Hitler aussi! C'est Dieu qui a voulu que François soit Pape, et c'est lui qui a voulu que Hitler soit président! et on doit être soumis à François et à Hitler sauf en matière de péché! voilà! | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 10:45 | |
| Laissons tomber. Incurablement incapable de faire des distinctions. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 13:17 | |
| Arnaud! Je crois que Monge n'a peut etre pas complètement tort! L'argument que "toute autorité vienne de Dieu", je l'avais entendu (une fois) : c'est bien un argument catho théologique ou philosophique.
Ceci dit, il y a des cas prévu où on ne doit pas obéir! |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 14:45 | |
| - RenéMatheux a écrit:
- Arnaud! Je crois que Monge n'a peut etre pas complètement tort!
L'argument que "toute autorité vienne de Dieu", je l'avais entendu (une fois) : c'est bien un argument catho théologique ou philosophique.
Ceci dit, il y a des cas prévu où on ne doit pas obéir! Toute chose vient de Dieu COMME CAUSE PREMIERE, puisque c'est lui qui a tout créé. Ainsi, comme CAUSE PREMIERE, la damnation des démons vient de Dieu. Mais il ne faut pas confondre cette Cause première universelle avec la cause réelle, concrète : Le démon seul est cause de sa damnation, par sa liberté. | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 15:03 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- RenéMatheux a écrit:
- Arnaud! Je crois que Monge n'a peut etre pas complètement tort!
L'argument que "toute autorité vienne de Dieu", je l'avais entendu (une fois) : c'est bien un argument catho théologique ou philosophique.
Ceci dit, il y a des cas prévu où on ne doit pas obéir! Toute chose vient de Dieu COMME CAUSE PREMIERE, puisque c'est lui qui a tout créé . Mais non! le mal ne vient pas de Dieu comme cause première! par contre TOUT BIEN vient de Dieu comme cause première! l'autorité est un bien, toute société ayant besoin d'une autorité. Voilà! | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 15:20 | |
| Comme CAUSE PREMIERE, tout vient de Dieu puisque Dieu a créé le monde.
Ne confondez pas CAUSE PREMIERE et CAUSE IMMEDIATE. | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 15:46 | |
| - CEC a écrit:
308 C’est une vérité inséparable de la foi en Dieu le Créateur : Dieu agit en tout agir de ses créatures. Il est la cause première qui opère dans et par les causes secondes : " Car c’est Dieu qui opère en nous à la fois le vouloir et l’opération même, au profit de ses bienveillants desseins " (Ph 2, 13 ; cf. 1 Co 12, 6). Loin de diminuer la dignité de la créature, cette vérité la rehausse. Tirée du néant par la puissance, la sagesse et la bonté de Dieu, elle ne peut rien si elle est coupée de son origine, car " la créature sans le Créateur s’évanouit " (GS 36, § 3) ; encore moins peut-elle atteindre sa fin ultime sans l’aide de la grâce (cf. Mt 19, 26 ; Jn 15, 5 ; Ph 4, 13). Il est évident ici qu'on parle du bien et non du mal! "Dieu opère en nous le vouloir" Dieu ne pouvant pas vouloir le mal, c'est évident que la cause première dont il est question concerne le bien! | |
| | | Jean Luc Ettore
Messages : 152 Inscription : 01/08/2016
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 16:04 | |
| les esclaves chrétiens noirs américains par exemple , ne rejettèrent pas leur maître souvent tyranniques , violents , violeurs... mais ils faisaient toute confiance à Dieu ils leur pardonnaient . continuant à les aimer et les servir fidèlement du mieux qu'ils pouvaient . c'est une chose bien difficile à comprendre en effet . alors à vivre au quotidien ...
et on est encore trés loin de tout ça par les mots seuls du Pape François vous ne trouvez pas ?
prions pour que les autorités qui nous sont possibles de subir ... nous soient toujours données dans la clémence de Dieu . car c'est à Lui qu'appartiennent le Règne , la Puissance , et La Gloire parmi les siècles . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:14 | |
| - monge a écrit:
Mais non! le mal ne vient pas de Dieu comme cause première! par contre TOUT BIEN vient de Dieu comme cause première! l'autorité est un bien, toute société ayant besoin d'une autorité. Voilà! Dieu nous laisse LIBRES de faire le mal et il y a beaucoup de non-chrétiens qui font le BIEN. Et c'est justement cela à l'heure de la mort qui pèsera dans la balance. Ceux qui ne savaient pas q"aux plus petits des miens, c'est à Moi que vous l'avez fait" passeront bien avant nous qui savons. |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:23 | |
| Tout le monde dans sa vie a déjà eu à faire le bien, mais aussi le mal (nous sommes tous pécheurs)! alors comment Dieu va procéder? il va prendre une balance pour voir si le bien que tu as fait pèse plus que le mal pour t'admettre au Ciel? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:28 | |
| - monge a écrit:
- Tout le monde dans sa vie a déjà eu à faire le bien, mais aussi le mal (nous sommes tous pécheurs)! alors comment Dieu va procéder? il va prendre une balance pour voir si le bien que tu as fait pèse plus que le mal pour t'admettre au Ciel?
Il peut faire cela en effet et pourquoi pas ? Mais à l'heure de notre mort, nous verrons Jésus, croyant ou pas croyants et nous Le reconnaitrons. Ceux qui auront fait le bien aussi. Ou nous serons LIBRES une fois de plus de le rejeter et nous irons alors en TOUTE LIBERTE en enfer, car l'orgueil peut nous y pousser. |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:39 | |
| - Espérance a écrit:
- monge a écrit:
- Tout le monde dans sa vie a déjà eu à faire le bien, mais aussi le mal (nous sommes tous pécheurs)! alors comment Dieu va procéder? il va prendre une balance pour voir si le bien que tu as fait pèse plus que le mal pour t'admettre au Ciel?
Il peut faire cela en effet et pourquoi pas ?
Ton Dieu est donc un comptable, il va compter toutes tes bonnes œuvres, toutes tes mauvaises oeuvres pour voir ce qui domine! alors celui qui a passé toute sa vie à pécher abondamment , quelles bonnes oeuvres peut il faire sur son lit de mort pour équilibrer voir dépasser tout le mal qu'il a eu à faire dans la vie? | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:43 | |
| - Espérance a écrit:
Ou nous serons LIBRES une fois de plus de le rejeter et nous irons alors en TOUTE LIBERTE en enfer, car l'orgueil peut nous y pousser. Ah, mais génial, vivons et péchons comme on veut, exerçons nous seulement à être humble en nous reconnaissant pécheur, ainsi quand on va voir Jésus après la mort on pourra accepter le paradis qu'il va nous proposer. Elle n'est pas belle la vie? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:48 | |
| - monge a écrit:
- Espérance a écrit:
Ou nous serons LIBRES une fois de plus de le rejeter et nous irons alors en TOUTE LIBERTE en enfer, car l'orgueil peut nous y pousser. Ah, mais génial, vivons et péchons comme on veut, exerçons nous seulement à être humble en nous reconnaissant pécheur, ainsi quand on va voir Jésus après la mort on pourra accepter le paradis qu'il va nous proposer. Elle n'est pas belle la vie? avez-vous lu ou regarder UNE SEULE vidéo ou le bouquin d'Arnaud Dumouch sur l'Heure de la mort? vous seriez certainement moins ironique. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 19:56 | |
| N'oublions pas que beaucoup refuseront la miséricorde et que les pecheurs qui l'accepteront ne seront pas fier de leur péché!, vraiment pas! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 20:36 | |
| - RenéMatheux a écrit:
- N'oublions pas que beaucoup refuseront la miséricorde et que les pecheurs qui l'accepteront ne seront pas fier de leur péché!, vraiment pas!
Pour ma part, cela n'engage que moi, le jugement particulier se fera sur l'amour que nous aurons eu pour Dieu et pour notre prochain, c'est tout. On arrive, on voit Jésus Christ, Tout Amour et Miséricorde, on se sent ... minuscule.. et là, on doit présenter nos "oeuvres" => poubelle; nos actes d'amour : et là.. - as-tu aimé ton prochain "comme Moi je t'ai aimé" ? Heu.. - M'as-tu aimé "comme Moi je t'ai aimé" ? Game Over. Et là, soit c'est la révolte... soit c'est l'humilité totale de reconnaître n'avoir aimé ni Dieu, ni son prochain "comme Lui nous as aimé" et ne pas "mériter" le salut. La suite.. c''est Dieu qui en décidera et qui jugera car Lui connaît notre coeur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 20:44 | |
| - Espérance a écrit:
- monge a écrit:
- Espérance a écrit:
Ou nous serons LIBRES une fois de plus de le rejeter et nous irons alors en TOUTE LIBERTE en enfer, car l'orgueil peut nous y pousser. Ah, mais génial, vivons et péchons comme on veut, exerçons nous seulement à être humble en nous reconnaissant pécheur, ainsi quand on va voir Jésus après la mort on pourra accepter le paradis qu'il va nous proposer. Elle n'est pas belle la vie? avez-vous lu ou regarder UNE SEULE vidéo ou le bouquin d'Arnaud Dumouch sur l'Heure de la mort? vous seriez certainement moins ironique. Il ne faut pas attendre l'heure de la mort pour se convertir. C'est maintenant qu'il faut changer de vie, comme le dit le Christ, car nous ne savons ni le jour, ni l'heure. |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 21:07 | |
| - Métanoia a écrit:
- RenéMatheux a écrit:
- N'oublions pas que beaucoup refuseront la miséricorde et que les pecheurs qui l'accepteront ne seront pas fier de leur péché!, vraiment pas!
Pour ma part, cela n'engage que moi, le jugement particulier se fera sur l'amour que nous aurons eu pour Dieu et pour notre prochain, c'est tout.
On arrive, on voit Jésus Christ, Tout Amour et Miséricorde, on se sent ... minuscule.. et là, on doit présenter nos "oeuvres" => poubelle; nos actes d'amour : et là..
- as-tu aimé ton prochain "comme Moi je t'ai aimé" ? Heu.. - M'as-tu aimé "comme Moi je t'ai aimé" ?
Game Over.
Et là, soit c'est la révolte... soit c'est l'humilité totale de reconnaître n'avoir aimé ni Dieu, ni son prochain "comme Lui nous as aimé" et ne pas "mériter" le salut.
La suite.. c''est Dieu qui en décidera et qui jugera car Lui connaît notre coeur. Ok! c'est certes votre point de vue, mais on doit aussi montrer les dangers de certains points de vue: - Comme j'ai déjà dis à Espérance, lorsqu'on a une conviction comme la votre, le péché n'est plus un danger, il suffit de développer une conscience humble d'être pécheur, et on peut continuer à pécher sans problème, de toute façon face au Christ on va se reconnaître pécheur et on sera sauvé. . Réfléchissons sur toutes les paraboles et avertissement que Jésus à donner: Beaucoup chercherons à y entrer mais ne pourront pas, veillez car vous ne savez ni le jour, ni l'heure (donc il y a un jour et une heure ou il sera trop tard); le fils de l'homme viendra comme un voleur etc etc. Alors il s'agit de notre salut éternel, on n'a qu'une seule vie, on n'aura pas de rattrapage. Alors il est prudent de rester fidèle aux enseignements millénaires de nos aînés dans la Foi, plutôt que de se fabriquer son point de vue bien confortable et y croire... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 21:38 | |
| J'ai dit que c'était mon avis, je n'en discute pas (il n'engage que moi) et conclure que, de ce que j'ai dit, il ressort que l'on peut "pécher sans problème.. on sera sauvé" est absolument contraire à ce que j'ai dit donc, c'est une autre bonne raison de ne pas en discuter. Je complète ma réponse - monge a écrit:
- il est prudent de rester fidèle aux enseignements millénaires de nos aînés dans la Foi, plutôt que de se fabriquer son point de vue bien confortable et y croire...
Matthieu 22 Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.… Jean 13 34 Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. A ce qu'il me semble, ma "théorie" perso est loin d'être un point de vue bien confortable mais respecte tout à fait les enseignements du Christ, et il me semble qu'être jugé sur les deux commandements qu'Il nous a donnés (ceux dont découlent tous les autres) c'est juste.. normal et cohérent.
Dernière édition par Métanoia le Dim 11 Sep 2016 - 22:41, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Dim 11 Sep 2016 - 21:39 | |
| - RenéMatheux a écrit:
- N'oublions pas que beaucoup refuseront la miséricorde et que les pecheurs qui l'accepteront ne seront pas fier de leur péché!, vraiment pas!
ça, on n'en sait rien si BEAUCOUP refuseront la miséricorde et de toute façon, personne ne sera fier d'avoir péché. Mais il ne faut pas oublier non plus, enfin je n'engage que moi en disant cela, que le premier péché est l'ORGUEIL. Et là, je pense que Satan sera très présent... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 21:53 | |
| D'apres la FSPPX sur - Spoiler:
http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/025_25_06_2016/21_09_2016_bergoglio_eveques_argentins_amoris_laetitia.php - Citation :
- Le pape félicite les évêques argentins qui permettent
l’accès des divorcés remariés à la communion - 21 septembre 2016
Accès au dossier sur les divorcés-remariés, le problème homosexuel et le synode sur la famille Accès à l'exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia sur l'amour de la famille du pape François Dans son édition du 13 septembre 2016, Radio Vatican, en collaboration avec l'Osservatore Romano, confirme l'authenticité de la lettre - privée mais publiée officiellement - du pape François dans laquelle il a écrit aux évêques argentins de la région pastorale du Grand Buenos Aires, pour les féliciter pour leur projet de texte d’accompagnement du chapitre 8 d’Amoris laetitia. Il leur confirme que, bien qu’en proposant des critères pour permettre l’accès des divorcés remariés à la communion malgré l’absence de déclaration de nullité de l’union antérieure et l’absence d’engagement de vivre comme frère et sœur, ils avaient correctement interprété le texte. Il a même interdit l'interprétation orthodoxe d'Amoris laetitia en affirmant que celle présentée aux évêques argentins était la seule possible : « Il n'y a pas d'autre interprétation. » Cette annonce a fait l'effet d'une véritable bombe au sein même du Vatican où il devient de plus en plus difficile d’admettre que le pape François, comme il a pu l’affirmer, ne se souvenait pas des notes de bas de page d’Amoris laetitia parlant de l’accès des divorcés remariés aux sacrements, et plus précisément à l’Eucharistie, et que tout cela n’avait pour lui guère d’importance. Radio Vatican précise que "le «discernement» au cas par cas est bien le mot clé de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia. Le Pape François a confirmé cet axe dans une lettre envoyée aux évêques de la région pastorale de Buenos Aires, son ancien diocèse. Six mois après la publication de ce texte, qui faisait suite aux deux assemblées synodales sur la famille, le Pape a remercié ses anciens confrères argentins pour avoir rédigé un document intitulé «Critères fondamentaux pour l’application du chapitre VIII de Amoris Laetitia», celui qui évoque notamment la situation des couples comptant au moins une personne divorcée, et leur éventuel accès aux sacrements. Le Pape salue l’esprit de «charité pastorale» à l’œuvre dans ce document qui vise à «accompagner, discerner et intégrer la fragilité», précisant qu’il n’y a «pas d’autres interprétations» à tirer de ce chapitre de son exhortation apostolique." Dans cette fameuse lettre papale François salue le document des évêques de la province de Buenos Aires en ces termes : «Un vrai exemple d’accompagnement pour les prêtres». Or, dans ce document les Ordinaires sud-américains écrivent : «Si l'on en vient à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, particulièrement quand une personne considère qu’elle tomberait dans un manquement ultérieur en provoquant un dommage pour les enfants de la nouvelle union, Amoris Laetitia ouvre à la possibilité de l’accès aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie.» Dans son blog, notre consoeur Jeanne Smits écrit qu'ainsi le pape "avalise l'idée que des divorcés remariés, qui ne pourraient dans les faits prendre l'option de vivre dans la continence, pourraient dans certaines situations accéder à la Pénitence et à l'Eucharistie, celles-ci étant présentées comme disposant la personne « à continuer de mûrir et de croître avec la force de la grâce ». Il devient de plus en plus difficile d'admettre que le pape François, comme il a pu l'affirmer, ne se souvenait pas des notes de bas de page d'Amoris laetitia parlant de l'accès des divorcés remariés aux sacrements, et plus précisément à l'Eucharistie, et que tout cela n'avait pour lui guère d'importance. Que faire maintenant ? Admettre que l'Eglise a changé, que sa doctrine a suivi la pente glissante de l'histoire, que Dieu Lui-même aménage sa loi pour la rendre plus acceptable par notre XXIe siècle apostat ? Impossible ! Personne, pas même le pape, ne peut faire que ce qui est, n'est pas." Je répète «Si l'on en vient à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, particulièrement quand une personne considère qu’elle tomberait dans un manquement ultérieur en provoquant un dommage pour les enfants de la nouvelle union, Amoris Laetitia ouvre à la possibilité de l’accès aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie.»Et les enfants du premier mariage, on s'en fout? Et les enfants né du conjoint avant le mariage, on s'en fout? Si ce que dit la FSPPX est vrai, c'est grave!Si c'est vrai! Est ce vrai?
Dernière édition par RenéMatheux le Ven 23 Sep 2016 - 21:59, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 21:55 | |
| - Espérance a écrit:
- RenéMatheux a écrit:
- N'oublions pas que beaucoup refuseront la miséricorde et que les pecheurs qui l'accepteront ne seront pas fier de leur péché!, vraiment pas!
ça, on n'en sait rien si BEAUCOUP refuseront la miséricorde et de toute façon, personne ne sera fier d'avoir péché. Mais il ne faut pas oublier non plus, enfin je n'engage que moi en disant cela, que le premier péché est l'ORGUEIL. Et là, je pense que Satan sera très présent... On s'en doute : d'après les révélations privée (y compris NDE)! Et devant un danger pareil la charité c'est de faire peur (donc plutot d'augmenter le pourcentage de damnés). Laisser les gens courir un tel danger peut etre un péché grave! |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:09 | |
| - RenéMatheux a écrit:
Si ce que dit la FSPPX est vrai, c'est grave!
Si c'est vrai!
Est ce vrai?
Bien sûr que c'est vrai, le très sérieux journal "la croix" relate textuellement les mêmes faits - Spoiler:
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-felicite-des-eveques-argentins-pour-leur-interpretation-d-Amoris-laetitia-2016-09-12-1200788413
Mais je ne comprend pas pourquoi vous semblez étonné... | |
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| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:19 | |
| Voici ce qu'en dit "La Croix" : Le pape félicite des évêques argentins pour leur interprétation d’Amoris laetitiaNicolas Senèze, à Rome, le 12/09/2016 à 15h58 Le pape François a félicité les évêques de la région pastorale de Buenos Aires qui mettent en œuvre un projet ouvrant, au cas par cas et selon une série de critères précis, la communion à des divorcés remariés.Dans une lettre envoyée à des évêques argentins, le pape François a estimé que leur projet pastoral permettant, dans certains cas, d’accueillir des divorcés remariés à la communion, « exprime pleinement le sens du chapitre 8 de Amoris laetitia », son exhortation apostolique consécutive aux deux réunions du Synode des évêques sur la famille. « Il n’y a pas d’autre interprétation », ajoute même le pape dans cette lettre envoyée le 5 septembre à Mgr Sergío Alfredo Fenoy, évêque de San Miguel et délégué des évêques de la région pastorale de Buenos Aires. Début septembre, les évêques de la région de Buenos Aires avaient envoyé à leurs prêtres une lettre distinguant un certain nombre de critères pour l’application de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, notamment en ce qui concerne l’admission à la communion eucharistique de certains divorcés remariés. « Un chemin de discernement est également possible »Insistant particulièrement sur « la charité pastorale » avec laquelle « le prêtre reçoit le pénitent, écoute attentivement et montre le visage maternel de l’Église », les évêques portènes commencent par souligner que « lorsque les circonstances concrètes d’un couple le rendent possible, spécialement lorsque les deux sont chrétiens et engagés sur un chemin de foi, on peut leur proposer l’effort de vivre dans la continence ».
Ils relèvent néanmoins que « Amoris laetitia n’ignore pas les difficultés de cette option et laisse ouverte la possibilité d’accéder au sacrement de la réconciliation en cas de défaillance ». Ils relèvent donc que, « en d’autres circonstances plus complexes, et lorsqu’il n’a pas été possible d’obtenir une déclaration de nullité, l’option évoquée peut ne pas être mise en œuvre dans les faits ».
« Nonobstant, un chemin de discernement est également possible, insistent-ils. Si on en arrive à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, particulièrement lorsqu’une personne estime qu’elle tomberait dans une nouvelle faute en faisant du tort aux enfants de la nouvelle union, Amoris laetitia ouvre la possibilité de l’accès aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie. »
« Pousser les gens à mettre leur conscience devant Dieu »Les évêques de Buenos Aires prennent néanmoins bien soin de souligner qu’« il faut éviter de comprendre cette possibilité comme l’accès sans restriction aux sacrements ». « Ce qui est proposé est un discernement qui distingue adéquatement au cas par cas », précisent-ils, rappelant aux prêtres qu’« il est toujours important de pousser les gens à mettre leur conscience devant Dieu ». Et de mettre en garde : « Quand il y a des injustices non résolues, l’accès aux sacrements est particulièrement scandaleux. »
Les évêques de Buenos Aires sont d’ailleurs attentifs aux réactions des fidèles : « Il peut être opportun qu’un éventuel accès aux sacrements se réalise de manière discrète, surtout lorsque l’on prévoit des situations conflictuelles, mettent-ils en garde. Mais en même temps il ne faut pas cesser d’accompagner la communauté pour qu’elle grandisse dans l’esprit de compréhension et d’accueil, sans que cela implique de créer des confusions quant à l’enseignement de l’Église à propos du mariage indissoluble. » « Le texte est très bon »« Je vous félicite pour le travail que vous avez accompli : un véritable exemple d’accompagnement des prêtres », se réjouit le pape François qui avait reçu un exemplaire du texte des évêques de Buenos Aires, région qu’il avait présidée comme archevêque de la capitale argentine. « Le texte est très bon et il explicite parfaitement le sens du chapitre 8 d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autre interprétation. Et je suis sûr que cela fera beaucoup de bien », écrit le pape à ses anciens collègues, soulignant que « c’est précisément la charité pastorale qui nous pousse à sortir pour rencontrer ceux qui sont éloignés, et une fois que nous les avons rencontrés, à entamer un chemin d’accueil, d’accompagnement, de discernement et d’intégration dans la communauté ecclésiale ».
« Nous savons que cela est fatigant, il s’agit d’une pastorale du “corps à corps” qui ne se satisfait pas des médiations programmatiques, organisationnelles ou légales, même si elles peuvent être nécessaires », reconnaît le pape qui rappelle quatre attitudes pastorales essentielles à ses yeux : « Simplement accueillir, accompagner, discerner, intégrer ».
« Parmi ces quatre attitudes pastorales, la moins cultivée, la moins pratiquée est le discernement ; et je considère urgente la formation au discernement, personnelle et communautaire, dans nos séminaires et dans nos presbytères », insiste-t-il. - Spoiler:
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| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:22 | |
| Après les débats, « Amoris laetitia » bientôt en pratique
Nicolas Senèze (envoyé spécial permanent), le 30/08/2016 à 16h26
Alors que diverses voix ont continué à se faire entendre tout au long de l’été au sujet d’Amoris laetitia, la rentrée va être marquée par la mise en œuvre de l’exhortation apostolique du pape François.
Presque cinq mois après la publication d’Amoris laetitia, le débat reste fort dans l’Église autour de cette exhortation apostolique dans laquelle le pape François tirait les leçons de l’intense travail mené, dès avant octobre 2014, autour des deux sessions du Synode des évêques sur la famille.
Les échanges avaient alors été vifs entre évêques. Y compris entre cardinaux. En septembre 2014, un livre était ainsi paru dans lequel cinq d’entre eux, dont plusieurs de la Curie, mettaient en garde contre l’accès à la communion des divorcés remariés. Et la publication d’Amoris laetitia n’avait pas étouffé les critiques : fin juin, 45 théologiens demandaient au pape de corriger les « propositions erronées » de son texte.
Pour répondre aux critiques, le Saint-Siège a mis en œuvre un intense travail d’explication. Début juillet, c’est le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, qui montait en première ligne pour défendre Amoris laetitia dans un entretien à La Civiltà cattolica (La Croix du 7 juillet). Éminent théologien, élève de Joseph Ratzinger, le cardinal Schönborn est surtout celui qui, pendant le Synode, trouva, sur les divorcés remariés, une formule discrètement approuvée par le pape émérite et permettant une synthèse des courants les plus opposés.
Une exhortation dans la lignée de Jean-Paul II
Dans le même temps, L’Osservatore Romano publiait une série d’articles prenant la défense du texte papal. Parmi les différents contributeurs, on remarquait le philosophe Rocco Buttiglione, classé comme conservateur (ce qui lui avait valu, en 2004, de voir sa candidature de commissaire européen rejetée). Ce wojtylien, spécialiste de Jean-Paul II, soulignait combien l’exhortation de François s’inscrit dans la lignée du pape polonais. Dernier « ralliement » en date : le cardinal québécois Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, un des signataires du livre contre l’accès à la communion des divorcés remariés.
Dans un nouvel ouvrage paru le 25 août (1), il estime que juger l’exhortation « sur la seule base d’une note de bas de page qui signifierait une rupture de la tradition ecclésiale » (note 351 d’Amoris Laetitia, NDLR) apparaît ainsi « franchement simpliste, voire outrancier ». Rappelant le caractère « normatif » du texte, soulignant sa « claire continuité » avec l’enseignement de l’Église, il appelle à en faire « une relecture attentive (…) sans préjugé conservateur ou novateur ».
Les critiques, faits des franges ultra-consevatrices
Au fur et à mesure, les critiques contre Amoris laetitia apparaissent ainsi de plus en plus le fait de franges ultra-conservatrices, qui ne veulent pas admettre que la communion donnée à des divorcés remariés ne signifie pas la communion donnée à tous les divorcés remariés. Et pour qui toute approche pastorale s’opposerait à la doctrine.
En août, Mgr Vincenzo Paglia, ancien président du Conseil pontifical pour la famille et tout juste nommé président de l’Académie pontificale pour la vie, un des lieux d’opposition au pape, soulignait « la perspective éminemment pastorale » des réformes entreprises par François afin de « faire ressortir la dimension familiale de toute la réalité ecclésiale ».
« Toute l’Église dans toutes ses composantes », soulignait-il, est appelée à se pencher « sur la société contemporaine, pour que la grâce et la miséricorde du Seigneur relèvent, guérissent » l’humanité, y compris en sillonnant « les frontières plus délicates » qui exigent « conscience, audace » et « créativité ». Telle est, ajoutait-il, la feuille de route que le pape a donnée à son successeur, Mgr Kevin Farrell, qui prend, jeudi 1er août, la tête du nouveau dicastère chargé des laïcs, de la famille et de la vie.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Apres-les-debats-Amoris-laetitia-bientot-en-pratique-2016-08-30-1200785479 |
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| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:36 | |
| « Amoris laetitia », un acte important du magistère
le 07/07/2016 à 0h00 Cardinal Christoph Schönborn Archevêque de Vienne P. Antonio Spadaro Jésuite, directeur de la revue « Civiltà Cattolica » Pour le cardinal autrichien, interrogé par le P. Antonio Spadaro, l’exhortation apostolique sur la famille est nouvelle en ce qu’elle montre qu’il n’y a pas de norme générale qui puisse couvrir tous les cas particuliers vécus par les familles.- Spoiler:
Le cardinal Schönborn lors de la présentation de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, le 8 avril 2016. / Alessandro Bianchi/ReutersCertains ont parlé de Amoris laetitia comme d’un document mineur, quasi d’une opinion personnelle du pape, sans véritable poids magistériel. Quelle valeur a cette exhortation ? Est-elle un acte du magistère ? Il est bien de le préciser pour éviter que certaines voix ne créent de la confusion parmi les fidèles en affirmant qu’elle ne l’est pas… Cardinal Christoph Schönborn : C’est évidemment un acte du magistère : une exhortation apostolique. Il est clair que le pape ici exerce son rôle de pasteur et de maître, de docteur de la foi, après avoir bénéficié de la consultation des deux synodes… On peut – sans aucun doute – parler d’un document pontifical d’une très grande qualité, une véritable leçon de sacra doctrina qui nous reconduit à l’actualité de la parole de Dieu. Amoris laetitia est un acte du magistère actualisant pour aujourd’hui l’enseignement de l’Église. De même que nous lisons le concile de Nicée dans la lumière du concile de Constantinople, Vatican I dans la lumière de Vatican II, nous lisons maintenant les interventions magistérielles antérieures sur la famille dans la lumière de son apport. Ce regard ouvert à la réalité et à la fragilité peut-il nuire à la force de la doctrine ? . C. S. : Absolument pas. Le grand défi du pape est de montrer que ce regard appréciatif, empreint de bienveillance et de confiance, ne nuit pas à la fermeté de la doctrine mais participe de sa colonne vertébrale. Le pape François perçoit la doctrine comme l’aujourd’hui de la parole de Dieu, Verbe incarné dans notre histoire, doctrine transmise en écoutant les questions qui se posent sur le chemin. Il refuse un regard de repli sur des énoncés abstraits, coupés du sujet vivant témoignant aujourd’hui d’une Bonne Nouvelle, une rencontre qui change la vie. Le regard abstrait de type doctrinaire domestique des énoncés pour imposer leur généralisation à une élite, en oubliant que « fermer les yeux sur son prochain rend aveugle aussi devant Dieu » (Benoît XVI, Deus caritas est, 16). Après cette exhortation, savoir si tous les divorcés remariés peuvent accéder aux sacrements ou si aucun d’entre eux ne le peut n’a aucun sens. C. C. S. :Il y a la doctrine sur la foi et les mœurs, il y a la discipline fondée sur la sacra doctrina et la vie ecclésiale, et il y a la praxis personnellement et communautairement conditionnée. Amoris laetitia se situe à ce niveau très concret de la vie de chacun. Là où il y a une évolutionclairement exprimée par le pape François, c’est dans la perception par l’Église des éléments conditionnants et atténuants propres à notre époque. « L’Église a une solide réflexion sur les conditionnements et les circonstances atténuantes. Par conséquent, il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite “irrégulière” vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante. Les limites n’ont pas à voir uniquement avec une éventuelle méconnaissance de la norme. Un sujet, même connaissant bien la norme, peut avoir une grande difficulté à saisir les “valeurs comprises dans la norme” ou peut se trouver dans des conditions concrètes qui ne lui permettent pas d’agir différemment et de prendre d’autres décisions sans une nouvelle faute. Comme les Pères synodaux l’ont si bien exprimé, il peut exister des facteurs qui limitent la capacité de décision » (AL 301).
Il me semble que cette étape représente une évolution dans la compréhension de la doctrine. C. C. S. : La complexité des situations familiales, qui dépasse de loin ce qui était habituel dans nos sociétés occidentales il y a encore quelques décennies, a rendu nécessaire un regard plus nuancé sur la complexité de ces situations. Je crois que c’est un point où le pape François a fait un pas important. Il nous oblige à clarifier quelque chose, qui était resté implicite dans Familiaris consortio, sur le lien entre l’objectivité d’une situation de péché et la vie de grâce devant Dieu et son Église, et par voie de conséquence, l’imputabilité concrète du péché. Le cardinal Ratzinger nous avait expliqué cela dans les années 1990 : on ne parle plus automatiquement de situation de péché mortel dans des situations de nouvelle union. Je me rappelle qu’en 1994, au moment où la Congrégation pour la doctrine de la foi avait publié son document sur les divorcés remariés, j’avais posé la question au cardinal Ratzinger « Est-ce que la pratique ancienne qui allait de soi et que j’ai connue avant le Concile, celle de voir au for interne avec son confesseur la possibilité de recevoir les sacrements à condition de ne pas créer de scandale, est toujours valable ? » Sa réponse était très claire, comme ce que dit le pape François : il n’y a pas de norme générale qui puisse couvrir tous les cas particuliers. Autant la norme générale est claire, autant il est clair qu’elle ne peut exhaustivement couvrir tous les cas. Le pape affirme qu’il est possible « dans certains cas », alors qu’on est dans une situation objective de péché – mais sans être subjectivement coupable ou sans l’être entièrement –, de vivre dans la grâce de Dieu, d’aimer et de pouvoir également grandir dans la vie de grâce et de charité, recevant dans ce but l’aide de l’Église, y compris celle des sacrements et même de l’Eucharistie qui « n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles ». Comment intégrer cette affirmation au sein de la doctrine classique de l’Église ? Y a-t-il rupture avec ce qui a été affirmé par le passé ? C. C. S. : Toujours en tenant compte de l’angle de vue du document, ce qui me semble fondamental dans la démarche de Amoris laetitia c’est que – dans quelque catégorie abstraite que nous puissions être rangés – nous sommes tous appelés à mendier la miséricorde pour désirer davantage la conversion : « Je ne suis pas digne de te recevoir… »Si le pape François n’a traité qu’en notes l’aide des sacrements « dans certains cas » de situation irrégulière, c’est bien que le problème, si important soit-il, est mal posé quand on l’hypostasie et qu’on veut le traiter via un discours général et non via le discernement singulier du corps du Christ dont nous sommes tous et chacun redevables. Avec beaucoup de perspicacité, il nous demande de méditer 1 Co 11, 17-34 (AL 186) (NDLR : lorsque les Corinthiens se rassemblent pour le repas du Seigneur non pas « pour le meilleur, mais pour le pire »). C’est le principal endroit où il parle de la communion eucharistique. Une manière de déplacer le problème en le situant là où saint Paul le place et une manière subtile d’indiquer une autre herméneutique pour répondre aux questions récurrentes. Il faut entrer dans le concret de la vie pour « discerner le corps » en mendiant de la miséricorde. Il est possible que celui qui est en règle manque de discernement et mange son propre jugement. Il est possible que, [dans certains cas, celui qui est dans une situation objective de péché puisse recevoir l’aide des sacrements. Nous accédons aux sacrements en situation de mendicité, comme le publicain au fond de la synagogue qui n’ose pas lever les yeux, et qui les reçoit parce qu’il sait qu’il n’en est pas digne. Le pape nous invite à ne pas regarder uniquement les conditions extérieures, qui ont leur importance, mais à nous demander si nous avons cette soif du pardon miséricordieux en vue de mieux répondre au dynamisme sanctificateur de la grâce. Le passage entre la règle générale et le « en certains cas » ne peut pas se faire seulement par des considérations de situations formelles. Pour que je comprenne, ici, François parle d’une « situation objective de péché ». Il ne se réfère pas à ceux qui ont reçu une déclaration de nullité d’un premier mariage et se sont remariés, ni à ceux qui sont en mesure de satisfaire l’exigence de vivre comme « frère et sœur ». Bien qu’ils soient dans une situation irrégulière, ils ne vivent pas dans une situation de péché. Le pape se réfère donc à ceux qui ne réussissent pas à réaliser objectivement notre conception du mariage, à transformer leur mode de vie selon cette exigence. Est-ce exact ? C. C. S. : Oui, c’est exact. Dans sa grande expérience de l’accompagnement, lorsqu’il parle des situations objectives de péché, le pape François ne se contente donc pas des trois cas d’espèces distingués dans Familiaris consortio (n. 84), mais il se réfère plus amplement à ceux « qui ne réalisent pas objectivement notre conception du mariage » et « dont la conscience doit être mieux prise en compte », « à partir de la reconnaissance du poids des conditionnements concrets » (AL 303).
La conscience joue un rôle fondamental… C. C. S. : Oui, « cette conscience peut reconnaître non seulement qu’une situation ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile », mais « elle peut aussi reconnaître sincèrement et honnêtement ce qui, pour le moment, est la réponse généreuse qu’on peut donner à Dieu, et découvrir avec une certaine assurance morale que cette réponse est le don de soi que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète des limitations, même si elle n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif » (AL 303).
Le pape François en appelle à la pratique de la grande tradition des directeurs spirituels, dont le rôle a toujours été de discerner en tenant compte tout à la fois des dispositions intérieures et des possibilités réelles de transformer ces situations de vie avec l’aide de la grâce. sur la croix.com Commentaire de cet entretien par le frère Jean-Miguel Garrigues : « Une interprétation autorisée d’Amoris laetitia ». - Spoiler:
http://www.la-croix.com/Journal/Amoris-laetitia-acte-important-magistere-2016-07-06-1100774121
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| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:42 | |
| Mon seul Espoir est que comme c'est le pape lui même qui est entrain de détruire l'Eglise, que Jésus vienne (enfin) dans sa gloire pour le jugement dernier et instaurer le règne du monde avenir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:53 | |
| Et moi, mon seul espoir, c'est que l'Esprit Saint vous éclaire , vous inonde de compassion pour tout ce qui n'est pas vous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 23 Sep 2016 - 22:55 | |
| - monge a écrit:
- RenéMatheux a écrit:
Si ce que dit la FSPPX est vrai, c'est grave!
Si c'est vrai!
Est ce vrai?
Bien sûr que c'est vrai, le très sérieux journal "la croix" relate textuellement les mêmes faits http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-felicite-des-eveques-argentins-pour-leur-interpretation-d-Amoris-laetitia-2016-09-12-1200788413
Mais je ne comprend pas pourquoi vous semblez étonné... Parce que c'est très grave pour cela : je répète) «Si l'on en vient à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, particulièrement quand une personne considère qu’elle tomberait dans un manquement ultérieur en provoquant un dommage pour les enfants de la nouvelle union, Amoris Laetitia ouvre à la possibilité de l’accès aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie.» Et les enfants du premier mariage, on s'en fout? Et les enfants né du conjoint avant le mariage, on s'en fout?Dire que ceux qui font souffrir leurs enfants sont en état de grace est un préjugé infect et dont répondront ceux qui ont écrit ce texte. C'est peut etre pas le cas dans tous les mariages décomposés! Mais cela doit etre rare! Laisser souffrir ses enfants est infect ignoble et monstrueux! |
| | | Claude Coowar
Messages : 357 Inscription : 25/11/2013
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 7 Oct 2016 - 12:25 | |
| Bonjour à tous. Si une veuve se remarie c'est plus pour combler le manque affectif dont elle a besoin.A mon humble avis, il se pourrait aussi cette veuve-là puisse être dans un grand état de démuniment matériel. Se présente un homme de grand cœur, l'aimant non seulement, mais aussi prêt à "jouer " le rôle de père de substitution par l'affection, la bienveillance et le dévouement matériel. J'en ai connu de ces hommes-là. Il ne s'agit donc pas que de femmes en manque d'affection ! Ne soyez donc pas aussi éristique Monge. Cessez de sauter sur toute occasion bonne à vous faire mousser! Et enfin, s'il vous plaît, comprendriez-vous un jour que deviennent las pour être poli, ceux dont vous êtes sur le dos, parce que le bon poil à gratter du christianisme. Merci d'avance. Claude. | |
| | | jean batiste
Messages : 46 Inscription : 11/10/2016
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Jeu 13 Oct 2016 - 17:08 | |
| riga
À PROPOS DE QUELQUES OBJECTIONS À LA DOCTRINE DE L'ÉGLISE CONCERNANT LA RÉCEPTION DE LA COMMUNION EUCHARISTIQUE DE LA PART DES FIDÈLES DIVORCÉS REMARIÉS (1)
Joseph Card. Ratzinger
La Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi concernant la réception de la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés du 14 septembre 1994 a rencontré un grand écho en divers lieux de l’Église. À côté de nombreuses réactions positives, on a aussi entendu bon nombre de critiques. Les objections essentielles faites à la doctrine et à la pratique de l’Église sont présentées ci-dessous sous une forme par ailleurs simplifiée.
Certaines objections plus significatives – surtout la référence à la pratique, jugée plus souple, des Pères de l’Église, qui inspirerait la pratique des Églises orientales séparées de Rome, de même que l’invitation à recourir aux principes traditionnels de l’epikeia et de l’aequitas canonica – ont été étudiées d’une manière approfondie par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Les articles des professeurs Pelland, Marcuzzi et Rodriguez Luño (2) ont été élaborés au cours de cette étude. Les résultats principaux de cette recherche, qui indiquent la direction d’une réponse aux objections avancées, seront également brièvement résumés ici.
1. Beaucoup estiment, alléguant divers passages du Nouveau Testament, que la parole de Jésus sur l’indissolubilité du mariage permet une application souple et ne peut pas être classée avec rigidité dans une catégorie juridique.
Quant à l’indissolubilité du mariage, certains experts ont avancé, de manière critique, que le Magistère citerait presque exclusivement une seule péricope – c’est-à-dire Mc 10, 11-12 – et ne tiendrait pas suffisamment compte d’autres passages de l’évangile de Matthieu et de la première lettre aux Corinthiens. Ces passages bibliques mentionneraient quelques « exceptions » à la parole du Seigneur sur l’indissolubilité du mariage, c’est-à-dire dans le cas de la porneia (cf. Mt 5, 32 ; 19, 9) et dans celui de la séparation pour raison de foi (cf. 1 Co 7, 12-16). Ces textes seraient des indications que les chrétiens se trouvant dans des situations difficiles auraient connu, déjà aux temps apostoliques, une application souple de la parole de Jésus.
On doit répondre à cette objection que les documents magistériels n’ont pas l’intention de présenter d’une manière complète et exhaustive les fondements bibliques de la doctrine sur le mariage. Ils laissent cette tâche importante aux experts compétents. Le Magistère souligne cependant que la doctrine de l’Église sur l’indissolubilité du mariage découle de la fidélité envers la parole de Jésus. Jésus définit clairement la pratique vétérotestamentaire du divorce comme une conséquence de la dureté du cœur de l’homme. Il renvoie – au-delà de la loi – au commencement de la création, à la volonté du Créateur, et résume son enseignement par ces mots : « Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9.) Avec la venue du Rédempteur, le mariage est donc ramené à sa forme originelle à partir de la création et soustrait à l’arbitraire humain, surtout à l’arbitraire du mari car, de fait, il n’y avait pas en réalité de possibilité de divorce pour la femme. La parole de Jésus sur l’indissolubilité du mariage est le dépassement de l’ancien ordre de la loi par l’ordre nouveau de la foi et de la grâce. C’est seulement ainsi que le mariage peut rendre pleinement justice à l’appel de Dieu à l’amour et à la dignité humaine, et devenir un signe de l’Alliance d’amour inconditionnel de la part de Dieu, c’est-à-dire un « sacrement » (cf. Ep 5, 32).
La possibilité d’une séparation, que Paul envisage en 1 Co 7, concerne les mariages entre un conjoint chrétien et un autre qui n’est pas baptisé. La réflexion théologique postérieure a clarifié le fait que seuls les mariages entre baptisés sont « sacrement », au sens strict du mot, et que l’indissolubilité absolue ne vaut que pour les mariages qui se situent dans le cadre de la foi dans le Christ. Ce que l’on appelle le « mariage naturel » a sa dignité à partir de l’ordre de la création et est donc orienté vers l’indissolubilité, mais il peut être dissous, dans des circonstances déterminées, en raison d’un bien plus élevé, en l’occurrence la foi. Ainsi, la systématisation théologique a classifié juridiquement l’indication de saint Paul comme « privilège paulin », c’est-à-dire comme possibilité de dissoudre, pour le bien de la foi, un mariage non sacramentel. L’indissolubilité du mariage vraiment sacramentel est donc sauvegardée ; il ne s’agit donc pas d’une exception à la Parole du Seigneur. Nous y reviendrons plus loin.
En ce qui concerne la compréhension correcte des clauses sur la porneia, il existe une vaste littérature avec beaucoup d’hypothèses diverses, même contradictoires. De fait, il n’y a pas, parmi les exégètes, unanimité sur cette question. Beaucoup pensent qu’il s’agit ici d’unions matrimoniales invalides et non pas d’exceptions à l’indissolubilité du mariage. En tout cas, l’Église ne peut construire sa doctrine et sa pratique sur des hypothèses exégétiques incertaines. Elle doit s’en tenir à l’enseignement clair du Christ.
2. D’autres objectent que la tradition patristique laisserait place à une pratique plus différenciée, qui rendrait mieux justice aux situations difficiles ; à ce propos, l’Église catholique pourrait apprendre quelque chose du principe d’« économie » des Églises orientales séparées de Rome.
On affirme que le Magistère actuel ne s’appuierait que sur un filon de la tradition patristique, mais non pas sur tout l’héritage de l’Église ancienne. Si les Pères s’en sont clairement tenus au principe doctrinal de l’indissolubilité du mariage, certains d’entre eux ont toléré, sur le plan pastoral, une certaine souplesse devant des situations particulières difficiles. Sur cette base, les Églises orientales séparées de Rome auraient développé plus tard, à côté du principe d’« acribie », de la fidélité à la vérité révélée, le principe de l’« économie », c’est-à-dire de la condescendance bienveillante, dans des circonstances particulières difficiles. Sans renoncer au principe de l’indissolubilité du mariage, elles permettraient, dans des cas déterminés, un deuxième et même un troisième mariage qui, par ailleurs, est différent du premier mariage sacramentel et est marqué du caractère de la pénitence. Cette pratique n’aurait jamais été condamnée explicitement par l’Église catholique. Le Synode des évêques de 1980 aurait suggéré d’étudier à fond cette tradition, afin de mieux faire resplendir la miséricorde de Dieu.
L’étude faite par le Père Pelland montre la direction où il faut chercher la réponse à ces questions. Pour l’interprétation des textes patristiques pris en particulier, l’historien reste naturellement compétent. Étant donné la difficulté de situer ces textes, les controverses ne s’apaiseront pas, même dans le futur. Du point de vue théologique, on doit affirmer :
a) Il existe un clair consensus des Pères en faveur de l’indissolubilité du mariage. Puisque celle-ci découle de la volonté du Seigneur, l’Église n’a aucun pouvoir sur elle. C’est bien pour cela que, dès le début, le mariage chrétien fut différent du mariage de la civilisation romaine même si, dans les premiers siècles, il n’existait encore aucune réglementation canonique le concernant. L’Église du temps des Pères exclut clairement le divorce et un nouveau mariage, et cela à cause d’une obéissance fidèle au Nouveau Testament.
b) Dans l’Église du temps des Pères, les fidèles divorcés remariés ne furent jamais admis officiellement à la sainte communion après un temps de pénitence. Il est vrai, en revanche, que l’Église n’a pas rigoureusement révoqué en tous les pays des concessions en la matière, même si elles étaient qualifiées de non compatibles avec la doctrine et la discipline. Il semble qu’il soit également vrai que certains Pères, par exemple Léon le Grand, ont cherché des solutions « pastorales » pour de rares cas limites.
c) Par la suite, on en arriva à deux développements opposés l’un à l’autre :
- Dans l’Église impériale, après Constantin, on chercha, à la suite de l’imbrication toujours plus forte entre l’État et l’Église, une plus grande souplesse et une plus grande disponibilité au compromis dans des situations matrimoniales difficiles. Jusqu’à la réforme grégorienne, cette tendance se manifesta aussi dans les milieux gaulois et germanique. Dans les Églises orientales séparées de Rome, ce développement se poursuivit au cours du second millénaire et conduisit à une pratique toujours plus libérale. Il existe aujourd’hui, en de nombreuses Églises orientales, toute une série de motifs de divorce, sinon même une « théologie du divorce », qui n’est, en aucune manière, conciliable avec les paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage. Ce problème doit être absolument abordé dans le dialogue œcuménique.
- En Occident, grâce à la réforme grégorienne, on retrouva la conception originelle des Pères. Ce développement trouva, d’une certaine manière, sa confirmation lors du concile de Trente et fut à nouveau proposé comme doctrine de l’Église par le concile Vatican II.
La pratique des Églises orientales séparées de Rome, conséquence d’un processus historique complexe, d’une interprétation toujours plus libérale – et qui s’éloignait toujours davantage de la Parole du Seigneur – de certains passages patristiques obscurs, influencée aussi à l’évidence par la législation civile, ne peut pas, pour des motifs doctrinaux, être assumée par l’Église catholique. À cet égard, il n’est pas exact d’affirmer que l’Église catholique aurait simplement toléré la pratique orientale. Certes, le concile de Trente n’a prononcé aucune condamnation formelle. Néanmoins, les canonistes médiévaux en ont parlé constamment comme d’une pratique abusive. De plus, il existe des témoignages selon lesquels des groupes de fidèles orthodoxes, qui devenaient catholiques, devaient signer une confession de foi avec mention expresse de l’impossibilité d’un second mariage.
3. Beaucoup proposent de permettre des exceptions à la norme ecclésiale, sur la base des principes traditionnels de l’epikeia et de l’aequitas canonica.
Certains cas matrimoniaux, dit-on, ne peuvent être réglés au for externe. L’Église pourrait non seulement renvoyer à des normes juridiques, mais devrait aussi respecter et tolérer la conscience des individus. Les doctrines traditionnelles de l’« épikie » et de l’« équité canonique » pourraient justifier, du point de vue de la théologie morale ou du point de vue juridique, une décision de la conscience qui s’éloignerait de la norme générale. Surtout dans la question de la réception des sacrements, l’Église devrait faire des pas en avant et ne pas simplement opposer aux fidèles des interdictions.
Les deux contributions de Don Marcuzzi et du professeur Rodriguez Luño illustrent cette problématique complexe. À cet égard, on doit distinguer clairement trois types de questions.
a) L’epikeia et l’aequitas canonica sont d’une grande importance dans le cadre des normes humaines et purement ecclésiales, mais elles ne peuvent pas être appliquées dans le cadre de normes sur lesquelles l’Église n’a aucun pouvoir discrétionnaire. L’indissolubilité du mariage est une de ces normes qui remontent au Seigneur lui-même et qui sont donc désignées comme normes de « droit divin ». L’Église ne peut pas non plus approuver des pratiques pastorales – par exemple dans la pastorale des sacrements – qui contrediraient le clair commandement du Seigneur. En d’autres mots, si le mariage précédent de fidèles divorcés et remariés est valide, leur nouvelle union ne peut être considérée en aucune circonstance comme conforme au droit et donc, pour des motifs intrinsèques, la réception des sacrements n’est pas possible. La conscience de chacun est liée, sans exception, par cette norme. (3)
b) En revanche, l’Église a le pouvoir de tirer au clair les conditions à remplir pour qu’un mariage puisse être considéré comme indissoluble selon l’enseignement de Jésus. Dans la ligne des affirmations pauliniennes de 1 Co 7, elle a décidé que seuls deux chrétiens peuvent contracter un mariage sacramentel. Elle a développé les figures juridiques du « privilège paulin » et du « privilège pétrinien ». En référence aux clauses sur la porneia chez Matthieu et en Ac 15, 20, des empêchements matrimoniaux ont été formulés. On a en outre identifié toujours plus clairement les motifs de nullité matrimoniale et on a largement développé les procédures processuelles. Tout cela a contribué à délimiter et à préciser le concept de mariage indissoluble. On pourrait dire que, de cette manière, même dans l’Église occidentale, on a fait une place au principe de l’« économie », sans toucher cependant à l’indissolubilité du mariage comme tel.
C’est dans cette ligne aussi que se situe le développement juridique ultérieur apparu dans le Code de 1983, selon lequel même les déclarations des parties ont force probatoire. En soi, au jugement de personnes compétentes, semblent ainsi pratiquement exclus les cas où l’invalidité d’un mariage ne pourrait pas être prouvée comme telle par la voie processuelle. Étant donné que le mariage a essentiellement un caractère public et ecclésial, et que vaut le principe fondamental « Nemo iudex in propria causa » (« Nul n’est juge dans sa propre cause »), les questions matrimoniales doivent être résolues au for externe. Chaque fois que des fidèles divorcés remariés estiment que leur mariage précédent n’a jamais été valide, ils sont donc obligés de s’adresser au tribunal ecclésiastique compétent, qui devra examiner le problème objectivement et en appliquant toutes les possibilités juridiquement disponibles.
c) Certes, il n’est pas exclu que des erreurs se produisent dans les procès matrimoniaux. En certaines régions de l’Église, il n’y a pas encore de tribunaux ecclésiastiques qui fonctionnent bien. Parfois, les procès ont une durée excessivement longue. En certains cas, ils se terminent par des sentences problématiques. Il ne semble pas que soit ici exclue, en principe, l’application de l’epikeia au « for interne ». On fait allusion à cela dans la lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1994, quand il est dit que, avec les nouvelles voies canoniques, devrait être exclue « le plus possible », toute discordance entre la vérité vérifiable lors du procès et la vérité objective (cf. Lettre, 9). De nombreux théologiens pensent que les fidèles doivent absolument s’en tenir, même au « for interne », aux jugements du tribunal même si, à leur avis, ils sont erronés. D’autres estiment que, au « for interne », des exceptions sont pensables parce que, dans la législation concernant les procès, il ne s’agit pas de normes de droit divin, mais de normes de droit ecclésial. Cette question exige cependant des études et des clarifications ultérieures. On devrait en effet clarifier d’une manière très précise les conditions pour que se vérifie une « exception », dans le but d’éviter l’arbitraire et de protéger le caractère public – soustrait au jugement subjectif – du mariage.
4. Certains accusent le Magistère actuel d’involution par rapport au Magistère du Concile et de proposer une vision préconciliaire du mariage.
Certains théologiens affirment que, à la base des nouveaux documents magistériels sur les questions du mariage, on trouverait une conception naturaliste, légaliste, du mariage. L’accent serait mis sur le contrat entre les époux et sur le « ius in corpus ». Le Concile aurait dépassé cette compréhension statique et décrit le mariage d’une manière plus personnaliste, comme pacte d’amour et de vie. Il aurait ainsi ouvert la possibilité de résoudre d’une manière plus humaine des situations difficiles. Développant cette ligne de pensée, certains spécialistes posent la question de savoir si on ne peut pas parler de « mort du mariage » quand le lien personnel de l’amour entre deux époux n’existe plus. D’autres soulèvent la vieille question si, en de tels cas, le pape n’aurait pas la possibilité de dissoudre le mariage.
Pourtant, quiconque a lu attentivement les récentes déclarations ecclésiastiques reconnaîtra que, dans leurs affirmations centrales, elles se fondent sur Gaudium et spes et que, par des traits totalement personnalistes, elles développent davantage, sur la trace indiquée par le Concile, la doctrine qui y est contenue. Il est cependant inadéquat d’introduire une opposition entre la visée personnaliste et la visée juridique du mariage. Le Concile n’a pas rompu avec la conception traditionnelle du mariage, mais l’a développée. Quand, par exemple, on répète continuellement que le Concile a remplacé le concept strictement juridique de « contrat » par le concept plus large et théologiquement plus profond de « pacte », on ne peut oublier à ce propos que même le « pacte » contient l’élément du « contrat », bien qu’il se situe dans une perspective plus large. Que le mariage aille bien au-delà de l’aspect purement juridique, enraciné qu’il est dans la profondeur de l’humain et dans le mystère du divin, en réalité cela a toujours été affirmé par le mot « sacrement », mais, certes, souvent cela n’a pas été mis en lumière avec la clarté que le Concile a donnée à ces aspects. Le droit n’est pas tout, mais il est une partie absolument indispensable, une dimension du tout. Il n’existe pas de mariage sans prescriptions juridiques, qui l’insèrent dans un ensemble global de société et d’Église. Si la réorganisation du droit après le Concile touche aussi le domaine du mariage, alors cela n’est pas une trahison du Concile, mais l’exécution de son mandat.
Si l’Église acceptait la théorie qu’un mariage est mort quand deux conjoints ne s’aiment plus, elle approuverait alors le divorce et ne soutiendrait plus l’indissolubilité du mariage que de manière purement verbale, mais non pas dans les faits. L’opinion selon laquelle le pape pourrait éventuellement dissoudre un mariage sacramentel consommé, qui a abouti de manière irrémédiable à un échec, doit donc être qualifiée d’erronée. Un tel mariage ne peut être dissous par personne. Lors de la célébration nuptiale, les époux se promettent la fidélité jusqu’à la mort.
En revanche, des études ultérieures approfondies sont nécessaires pour éclaircir la question si des chrétiens non croyants – des baptisés qui n’ont jamais cru ou ne croient plus en Dieu – peuvent vraiment contracter un mariage sacramentel. En d’autres mots, on devrait clarifier la question de savoir si vraiment tout mariage entre deux baptisés est ipso facto un mariage sacramentel. De fait, le Code lui-même indique que seul le contrat matrimonial « valide » entre baptisés est en même temps sacrement (cf. CIC, can. 1055, § 2). La foi appartient à l’essence du sacrement ; reste à éclaircir la question juridique, quant à savoir quelle évidence de « non-foi » aurait pour conséquence qu’un sacrement ne se réalise pas. (4)
5. Beaucoup affirment que l’attitude de l’Église dans la question des divorcés remariés est unilatéralement normative et non pas pastorale.
Toute une série d’objections critiques à l’encontre de la doctrine et de la pratique de l’Église concerne des problèmes de caractère pastoral. On dit, par exemple, que le langage des documents ecclésiaux serait trop légaliste, que la dureté de la loi prévaudrait sur la compréhension de situations humaines dramatiques. L’homme d’aujourd’hui ne pourrait plus comprendre ce langage. Jésus aurait prêté une oreille attentive aux besoins de tous les hommes, surtout de ceux qui étaient en marge de la société. Au contraire, l’Église apparaîtrait plutôt comme un juge qui exclut des sacrements et de certaines charges, des personnes blessées.
On peut sans doute admettre que, parfois, les formes d’expression du Magistère ecclésial n’apparaissent pas précisément comme facilement compréhensibles. Elles doivent être traduites par les prédicateurs et les catéchistes dans un langage qui corresponde aux diverses personnes et à leur milieu culturel respectif. Le contenu essentiel du Magistère ecclésial à ce sujet doit pourtant être maintenu. On ne peut l’atténuer pour des motifs que l’on estime « pastoraux », parce qu’il transmet la vérité révélée. Certes, il est difficile de faire comprendre les exigences de l’Évangile à l’homme sécularisé. Mais cette difficulté pastorale ne peut amener à des compromis avec la vérité. Dans sa lettre encyclique Veritatis splendor, Jean-Paul II a clairement repoussé les solutions prétendument « pastorales », qui sont en contradiction avec les déclarations du Magistère (cf. ibid., n° 56).
En ce qui concerne la position du Magistère sur le problème des divorcés remariés, il faut en outre souligner que les documents récents de l’Église unissent, de manière très équilibrée, les exigences de la vérité et celles de la charité. Si, par le passé, dans la présentation de la vérité, parfois la charité n’a pas resplendi suffisamment, à l’inverse le danger est grand aujourd’hui de se taire ou de compromettre la vérité au nom de la charité. Certes, la parole de vérité peut faire mal et être incommode. Mais elle est le chemin de la guérison, de la paix, de la liberté intérieure. Une pastorale qui veut vraiment aider les personnes doit toujours se fonder sur la vérité. Seul ce qui est vrai peut être aussi pastoral. « Alors, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32).
NOTES
(1) Ce texte reprend la troisième partie de l’Introduction du cardinal Joseph Ratzinger au numéro 17 de la collection « Documenti e Studi », dirigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi, Sulla pastorale dei divorziati risposati, LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29. Les notes ont été ajoutées.
(2) Cf. Angel Rodríguez Luño, L’epicheia nella cura pastorale dei fedeli divorziati risposati, ibid., p. 75-87 ; Piero Giorgio Marcuzzi, S.D.B., Applicazione di “aequitas et epikeia” ai contenuti della Lettera della Congregazione per la Dottrina della Fede del 14 settembre 1994, ibid., p. 88-98 ; Gilles Pelland, S.J., La pratica della Chiesa antica relativa ai fedeli divorziati risposati, ibid., p. 99-131.
(3) À cet égard vaut la norme répétée par Jean-Paul II dans l'Exhortation apostolique postsynodale Familiaris consortio, n° 84 : « La réconciliation par le sacrement de pénitence – qui ouvrirait la voie au sacrement de l’Eucharistie – ne peut être accordée qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement que, lorsque l’homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs – par exemple l’éducation des enfants –, remplir l’obligation de la séparation, “ils prennent l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux” ». Cf. aussi Benoît XVI, Exhortation apostolique postsynodale Sacramentum caritatis, n° 29.
(4) Durant une rencontre avec le clergé du diocèse d’Aoste, le 25 juillet 2005, le Pape Benoît XVI a affirmé au sujet de cette question difficile : « la situation est particulièrement douloureuse pour les personnes qui se sont mariées à l’Église, mais qui ne sont pas vraiment croyantes et qui l’ont fait par tradition, puis ayant contracté un nouveau mariage non valide, se convertissent, trouvent la foi et se sentent exclues du Sacrement. Cela est réellement une grande souffrance, et lorsque j’étais Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, j’ai invité plusieurs Conférences épiscopales et spécialistes à étudier ce problème : un sacrement célébré sans foi. Je n’ose pas m’avancer en affirmant que l’on puisse trouver ici réellement un motif d’invalidité parce qu’il manquait une dimension fondamentale au mariage. Je le pensais personnellement, mais à la suite des discussions que nous avons eues, j’ai compris que le problème est très difficile et doit être encore approfondi ».
Source Vatican | |
| | | jean batiste
Messages : 46 Inscription : 11/10/2016
| Sujet: Amoris laetitia, bon où mauvais fruit, à vous de voir Jeu 13 Oct 2016 - 17:49 | |
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| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 7:55 | |
| - Citation :
- En ce qui concerne la position du Magistère sur le problème des divorcés remariés, il faut en outre souligner que les documents récents de l’Église unissent, de manière très équilibrée, les exigences de la vérité et celles de la charité. Si, par le passé, dans la présentation de la vérité, parfois la charité n’a pas resplendi suffisamment, à l’inverse le danger est grand aujourd’hui de se taire ou de compromettre la vérité au nom de la charité. Certes, la parole de vérité peut faire mal et être incommode. Mais elle est le chemin de la guérison, de la paix, de la liberté intérieure. Une pastorale qui veut vraiment aider les personnes doit toujours se fonder sur la vérité. Seul ce qui est vrai peut être aussi pastoral. « Alors, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32)
Voilà une évidence qu'on veut nier aujourd'hui! La pastorale actuelle sur le mariage et sur la chasteté est un mensonge. C'EST UN MENSONGE. Qu'on doit dénoncer sans hésitation! Amoris Lateticia est un ensemble d'hérésies et de mensonges. Dire que Louis Martin c'est sanctifier dans le mariage est un mensonge. Quelle est cette pastorale qui pond des mensonges aussi ouvertement sans que cela n'émeut personne? mais on est où là? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 9:29 | |
| J'aimerais bien savoir POURQUOI les époux Martin n'ont pas pu se sanctifier parce qu'ils étaient mariés ?
Arrêtez Monge de vous prendre pour DIEU LE PERE !!!! |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 9:47 | |
| j'ai déjà parlé de cela ici à plusieurs reprises, c'est de l'aveu de Louis Martin lui même. Et quand on voit sa vie c'est évident que c'est dans le veuvage qu'il s'est sanctifié et non dans le mariage. Il y a plein de gens qui se sont clairement sanctifiés dans le mariage (Ste Monique, Ste Rita etc etc) mais dire que c'est le cas de Louis Martin n'est pas juste! D'ailleurs la façon dont il a contracté mariage n'est même pas un modèle à suivre. Il s'est marié pour faire plaisir à sa mère qui s'inquiétait de son long célibat, et il a voulu utiliser son mariage comme couverture pour vivre dans une forme de célibat sacré et son directeur spirituel l'en a dissuadé (car il s'agirait alors d'un mariage blanc, donc d'un mensonge). Et nos "modernistes" disent qu'il a été appelé dans le mariage par Dieu. Dieu peut suggérer à quelqu'un de se marier pour faire plaisir "au monde" et de faire un mariage blanc?
Dernière édition par monge le Ven 14 Oct 2016 - 10:45, édité 1 fois | |
| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 10:19 | |
| Pourquoi pas ? Tout est affaire de cas particuliers et de relation entre l'âme et Dieu .
La virginité de Marie - un cas particulier aussi - est un dogme ; ce n'est pas à vous que je dois le rappeler , cher Monge . | |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 10:42 | |
| - boulo a écrit:
- Pourquoi pas ? Tout est affaire de cas particuliers et de relation entre l'âme et Dieu .
Pourquoi pas vous dites! donc Dieu peut suggérer à quelqu'un de mentir! n'importe quoi. Un mariage blanc est un péché car on ment, on fait croire aux autres qu'on est marié alors qu'au fond on veut juste utiliser le mariage comme couverture pour faire autre chose. Et vous dites que Dieu peut faire une telle suggestion!! Pour le cas de Marie et Joseph, c'était la seule solution à cette époque pour consacrer sa virginité à Dieu, c'était de le faire dans le cadre du mariage. Le mariage était obligatoire pour tous ceux qui voulaient se consacrer à Dieu. Aujourd'hui on n'a plus de telle contrainte et le faire c'est contracté un mariage blanc donc c'est mentir.
Dernière édition par monge le Ven 14 Oct 2016 - 12:21, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 12:09 | |
| - monge a écrit:
- boulo a écrit:
- Pourquoi pas ? Tout est affaire de cas particuliers et de relation entre l'âme et Dieu .
Pourquoi pas vous dites! donc Dieu peut suggérer à quelqu'un de mentir! n'importe quoi. Un mariage blanc est un péché car on ment, on fait croire aux autres qu'on est marié alors qu'au fond on un veut juste utiliser le mariage comme couverture pour faire autre chose. Et vous dites que Dieu peut faire une telle suggestion!!
Pour le cas de Marie et Joseph, c'était la seule solution à cette époque pour consacrer sa virginité à Dieu, c'était de le faire dans le cadre du mariage. Le mariage était obligatoire pour tous ceux qui voulaient se consacrer à Dieu. Aujourd'hui on n'a plus de telle contrainte et le faire c'est contracté un mariage blanc donc c'est mentir. Vous êtes gonflé quand même en disant que c'est un mariage blanc alors qu'il y a eu des enfants issus de ce mariage ! En fait, vous vous mêlez de ce qui ne regarde que Dieu. C'est aussi un péché de juger ainsi. Vous ne savez pas ce qui se passe au niveau des couples. |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 12:19 | |
| Apprenez à comprendre ce que les gens disent Espérance, Espérance!! qui a dit qu'il y a eu mariage blanc? je dis qu'il y a eu intention de mariage blanc, et c'est par obéissance à son directeur spirituel qu'il a abandonné son idée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 12:25 | |
| - monge a écrit:
- Apprenez à comprendre ce que les gens disent Espérance, Espérance!! qui a dit qu'il y a eu mariage blanc? je dis qu'il y a eu intention de mariage blanc, et c'est par obéissance à son directeur spirituel qu'il a abandonné son idée.
je redis que ce n'est pas à nous de juger et je maintiens ce que j'ai dit, il y a sanctification autant dans le mariage que dans le célibat, si ce n'est pas plus même ! car on peut être TRES égoïste en restant célibataire Quant à VOTRE jugement comme quoi Louis Martin s'est sanctifié pendant son veuvage, c'est là encore un jugement de votre part. En faut, c'est une fois de plus, c'est L'EGLISE que vous critiquez. Il faudra que vous posiez votre candidature pour conseiller le Pape ! |
| | | monge - ancien
Messages : 4382 Inscription : 19/01/2014
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 12:38 | |
| rester dans le célibat par égoïsme est légitime car le mariage n'est pas une solution contre l'égoïsme. Quelqu'un qui est "chiche" envers autrui devient même encore plus "chiche" quand il se marie car il a plus de raison pour ne pas partager ses biens (il y a les enfants et sa nouvelle famille). Et pis s'il n'a pas la vocation au mariage, ses enfants et son épouse peuvent eux même souffrir de son égoïsme et là le mal est plus grave.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 12:41 | |
| Ce n'est pas la peine de discuter avec vous, vous ne comprenez pas ce qu'on vous dit. Pour moi, le sujet est clos. |
| | | jean batiste
Messages : 46 Inscription : 11/10/2016
| Sujet: Re: Les divorcés remariés peuvent-ils communier depuis « Amoris Laetitia » ? Ven 14 Oct 2016 - 14:09 | |
| Ceux qui donnent la communion aux divorcés remariés “insultent le Christ“, affirme le cardinal Sarah 21.05.2015 par I.MEDIA Rome, 21 mai 2015 (Apic) Ceux qui donnent la communion aux divorcés remariés “insultent le Christ“, a déclaré le 20 mai 2015 le cardinal Robert Sarah. Il ne faut pas croire que le Synode des évêques sur la famille sera une “révolution“, car “la doctrine n’appartient à personne“ mais au Christ, a estimé le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Tous doivent suivre le Christ, y compris le pape, a assuré le prélat.
“Il n’y a pas de révolution! La doctrine n’appartient à personne en particulier, elle appartient au Christ!“. C’est qu’a tenu à rappeler le cardinal Robert Sarah, interpellé à propos du prochain Synode des évêques sur la famille, lors de la présentation à Rome d’une nouvelle collection d’ouvrages sur ce thème chez l’éditeur italien Cantagalli. La question de l’accès à la communion des divorcés remariés cristallise une partie des débats.
Evoquant les discussions actuelles dans l’Eglise à l’approche de la prochaine assemblée ordinaire des évêques sur la famille, le cardinal Sarah a assuré que “beaucoup de gens parlent dans le sens du vent“. Pourtant, a-t-il insisté, “celui que nous devons tous suivre, c’est le Christ. Pape, évêques, c’est le Christ que nous devons suivre“.
Le prélat a également affirmé qu’au cours du synode d’octobre 2014, les divisions, notamment sur la question de l’accès à la communion pour les personnes divorcées remariées, concernaient surtout l’Occident. Il n’y a pas de tels débats “en Amérique, en Asie, en Afrique“, a-t-il rappelé. Et le haut prélat guinéen d’affirmer: “en Afrique, nous sommes fermes. Nous avons vu des gens mourir pour leur foi, alors nous ne pouvons pas plaisanter avec la foi“.
“Ils insultent le Christ“
Au cours du synode d’octobre 2015, le chef de dicastère espère “retrouver une unité pour réaffirmer ce que l’Eglise a toujours affirmé (…) On ne peut pas changer l’Evangile, a-t-il insisté. Oui, Jésus est miséricordieux, mais il a dit que rompre un mariage, c’était un adultère, un péché. Et le pécheur, sans pénitence, ne peut recevoir le Christ (…) Si des évêques et des prêtres le font, ils insultent le Christ, ils profanent son corps! (…) Un péché d’autant plus grand“, pour le cardinal, qu’ils ont “conscience“ de ce qu’ils font.
Le cardinal Sarah pointe alors du doigt “la perte de foi“ de certains clercs face au sacrement de l’eucharistie. “Si un évêque ne considère pas l’eucharistie comme le corps du Christ, s’il dit que personne ne doit être exclu“, a-t-il estimé, c’est qu’il voit l’hostie comme “un simple repas à partager“, et alors, “on perd le mystère“.
Le chef de dicastère s’est alors prononcé en faveur de la communion “spirituelle“ et non “sacramentelle“ pour les divorcés remariés: “l’impossibilité de la communion peut aussi conduire au progrès spirituel. Elle peut être vue comme une voie pour retourner au Seigneur mais aussi une façon de participer à sa souffrance, du passage de la mort à la résurrection“. (apic/imedia/bl/rz) | |
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