Le pape Benoît XVI a annoncé sa démission le 28 février, pour raison de santé !

Symbolique de quoi , Saladin936 ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Si les musulmans avaient un pape, il n'y aurait pas l'interprétation Salafiste du Coran.

Si, elle existerait, mais elle serait réservée à une infime branche extrémiste persuadée que le siège est vacant.

Je trouve interressant que Philippe envisage un retour à l'humilité de la condition du pape et un retour aux origines en ce qui concerne la chrétienté, ainsi qu'Arnaud avec son "retour à la vérité".

Qui sait, le peuple de Dieu est toujours passé par de mauvaises passes quand il s'éloignait du seul vrai Dieu et adorait des idoles. Ensuite il revenait à la vérité et changeait.
Peut être que c'est ce qui va se passer, je l'espère !

A propos de la femme assise dur les 7 montagnes il est écrit (une vraie prophétie cette fois)

Apocalypse 18:4 a écrit:

Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.

A mon avis, il faut faire confiance au Seigneur. Pourquoi avoir peur ?

Que l'on soit triste d'apprendre que le pape est très fatigué est une chose, mais il ne faut pas oublier que l'Eglise durera toujours.

Les histoires de prophéties n'intéressent que les amateurs de complots, conspirations, etc...

Même Wiki n'y croit pas ! : http://fr.wikipedia.org/wiki/Proph%C3%A9tie_de_saint_Malachie

Oculus a écrit:

je l'aime beaucoup et admire ce geste qui dément finalement tellement son étiquette de conservateur à tout prix ...on a pas fini de déchiffrer ce qu'il a réellement voulu faire et dire pendant ce pontificat...

Exact, Benoît XVI est "très conservateur" aux yeux de ceux qui ne partagent pas son discours sur la morale.

Mais en fait, il est très moderne:
- la libéralisation de la Messe en latin, c'est très moderne : c'est laisser le choix aux prêtres et aux fidèles romains. Du jamais vu !
- c'est le premier Pape a parler du préservatif.
- regarder de face et sans pudeur la pédocriminalité et prôner le "Zero tolerance"
- son renoncement en coup de tonnerre, aussi pour des raisons modernes (allongement du durée de la vie, et donc possibilité d'une vie très longue mais en état de convalescence ou très amoindri dans un monde où l'information et donc les décisions vont très vite).
- le premier Pape a être confronté à l'ère de l'information immédiate avec les bons et mauvais côté (Tweeter, Vatileaks)

Bref, un Pape du 21e siècle.

Oculus a écrit:

B XVI a hérité du mauvais état des dossiers qui n'avaient pas été correctement traités par la Curie lors des dernières années de J-P II par neutralisation réciproque des acteurs, et il s'est pris de plein fouet cette coupe d'amertume sous la forme du dossier terrible des abus sexuels , des Legionnaires du Christ , etc...il n'a pas voulu rééditer la situation car c'est un homme d'une rare intelligence , d'une prodigieuse intégrité et d'un courage sans failles sous des dehors de frêle humilité , je l'aime beaucoup et admire ce geste qui dément finalement tellement son étiquette de conservateur à tout prix ...on a pas fini de déchiffrer ce qu'il a réellement voulu faire et dire pendant ce pontificat...

Et comme le disent Cécile et d'autres ici n'écoutons pas ces prophètes de malheur. Faisons confiance au Seigneur avec Marie qui est restée fidèle jusqu'au bout.

Même réaction que toi Scrogneugneu.

Fox77 a écrit:

Je trouve interressant que Philippe envisage un retour à l'humilité de la condition du pape et un retour aux origines en ce qui concerne la chrétienté, ainsi qu'Arnaud avec son "retour à la vérité".

Qui sait, le peuple de Dieu est toujours passé par de mauvaises passes quand il s'éloignait du seul vrai Dieu et adorait des idoles. Ensuite il revenait à la vérité et changeait.
Peut être que c'est ce qui va se passer, je l'espère !

A propos de la femme assise dur les 7 montagnes il est écrit (une vraie prophétie cette fois)

Apocalypse 18:4 a écrit:

Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.

Cher Fox, à mon avis vous vous attachez un peu trop à la lettre. Essayez de taper dans Google "symbolique " "Babylone". Vous y trouverez à boire et à manger bien sûr mais au moins vous aurez les deux sons de cloche.

Grande est la liberté catholique
Vittorio Messori répond à 3 questions sur la renonciation de Benoît XVI. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :

Citation :

"Le 11 Février, jour anniversaire de la première apparition de Notre-Dame de Lourdes, a été déclaré par son «aimé et vénéré prédécesseur», comme il l'appelait toujours, la Journée mondiale du Malade. Ratzinger a dit, dans le latin de la brève et bouleversante déclaration: «je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien». [...] Quel jour plus approprié, donc, pour prendre acte le monde de ses propres infirmités de vieil homme que celui dédié à Notre-Dame de Lourdes, protectrice des malades? Au fond, là aussi, il y a un signe de solidarité fraternelle pour tous ceux qui, par la maladies ou les années, ne peuvent plus compter sur leurs propres forces.

Mais pourquoi (c'est la deuxième question) faire l'annonce, ex abrupto, justement dans un consistoire de cardinaux pour décider la glorification des martyrs d'Otrante, massacrés par la fureur des Turcs Musulmans? Nous ne croyons pas qu'il y ait ici un quelconque rappel à la violence d'un certain islamisme, actuelle aujourd'hui comme au XVe siècle, le massacre dans les Pouilles. Nous croyons plutôt que ces derniers mois, Benoît XVI a médité sur le premier et seul cas d'abdication formelle d'un pape dans l'histoire de l'Église, le 13, Décembre 1294, par Célestin V. Il y avait eu, dans les «âges sombres» du Haut Moyen Age, quelques cas de renonciation du pape, mais dans des circonstances obscures et sous la pression de menaces et de violences. Mais seul Pietro da Morrone, l'ermite arraché de force de sa cellule et élevé au Siège Pontifical, abdiqua officiellement en toute liberté, invoquant lui aussi l'âge plus qu'octogénaire et la faiblesse qui l'accompagnait. Avant de prendre la décision sans précédent, il avait consulté discrètement les plus grands canonistes qui lui confirmèrent que la renonciation était possible, mais qu'il fallait la faire «devant plusieurs cardinaux». C'est justement ce qu'a décidé Benoît XVI, qui n'avait que ce précédent auquel se référer: précédent d'ailleurs, spirituellement sûr, puisque le bon Pierre fut déclaré saint par l'Église et n'avait pas vraiment mérité l'accusation de «lâcheté» lancé contre lui par le gibelin Dante pour des raisons politiques. En somme, en l'absence d'autres règles, Papa Ratzinger, toujours respectueux de la tradition, s'est référé à celles établies il y a huit siècles par le confrère dont il voulait partager le destin. [...]

Mais pour en venir à la troisième question, pour quelle raison, après un court séjour à Castel Gandolfo (désert, et donc disponible pendant le siège vacant) l'ex-Benoît XVI prendra-t-il sa retraite dans ce qui a été un monastère de clôture, dans les murs du Vatican? [...] Ainsi, son service à la Catholica non seulement se poursuit, mais dans la perspective de la foi, il devient encore plus important: s'il n'a pas choisi un ermitage loin - peut-être dans sa Bavière natale ou dans ce Mont-Cassin auquel pensait Papa Wojtyla comme ultime refuge - c'est peut-être pour témoigner, même avec la proximité physique de la tombe de Pierre, combien il veut rester proche de l'Eglise à laquelle il veut se donner jusqu'au bout. Ce n'est pas non plus un hasard , bien sûr, d'avoir privilégié des murs imprégnés de prière comme ceux d'un monastère de clôture. Toutefois, si l'installation au Vatican s'avérait stable, la discrétion proverbiale de Joseph Ratzinger assure qu'il n'y aura aucune interférence avec le gouvernement de son successeur. Nous sommes tout à fait certains qu'il rejetera le rôle d'un «conseiller», chargé d'années mais aussi d'expérience et de sagesse, même s'il devait y avoir des demandes explicites du nouveau pape régnant. Dans sa vision de la foi, le seule vrai «conseiller» du pape, c'est cet Esprit Saint qui, sous les voûtes de la chapelle Sixtine, il a pointé son doigt sur lui.

Et c'est justement dans cette perspective religieuse qu'il y a peut-être une réponse à une autre question: n'aurait-il pas été plus "chrétien" de suivre l'exemple du bienheureux Jean-Paul II, c'est-à-dire la résistance héroïque jusqu'à la fin, plutôt que celui du saint Célestin V ? Grâce à Dieu, il y a beaucoup d'histoires personnelles, beaucoup de tempéraments, de destins, de charismes, de façons d'interpréter et de vivre l'Évangile. Grande, quoi qu'en pensent ceux qui ne la connaissent pas de l'intérieur, grande est la liberté catholique. Plusieurs fois, le Cardinal m'a répété, dans les conversations que nous avons eues au fil des ans, que ceux qui s'inquiètent trop de la situation difficile de l'Eglise (et quand ne l'a-t-elle pas été) montrent qu'ils n'ont pas compris qu'elle est au Christ, que c'est le corps même du Christ. A Lui, il revient de la diriger et, si nécessaire, de la sauver. «Nous - me disait-il - nous sommes seulement, parole d'Evangile, des serviteurs, parfois inutiles. Il ne faut pas trop nous prendre au sérieux, nous ne sommes que des instruments et, en outre, souvent inefficaces. Ne nous tourmentons pas, par conséquent, pour l'avenir de l'Église: faisons notre devoir jusqu'au bout, le reste c'est à Lui d'y penser».

Il y a aussi, peut-être plus important encore, cette humilité, dans la décision de passer la main: l'instrument est épuisé, le Seigneur de la moisson (comme il aime à l'appeler, selon le mot de l'Evangile) a besoin de nouveaux travailleurs, qui sont là, tant qu'ils sont conscients bien être de simples subordonnés. Quant aux vieux, une fois épuisés, ils donnent leur travail le plus précieux: l'offrande de la souffrance et l'engagement plus efficace. Celui de la prière inépuisable, en attendant l'appel à la maison définitive."

Etonnant quand même cet état de fébrilité et ce flot ininterrompu de blabla concernant la décision du pape sur les radios et TV laïques. Je m'interroge car le Monde fait sans arrêt mine de vouloir reléguer l'Eglise aux oubliettes, nos contemporains n'ont que faire de sa doctrine et préfèrent vivre sans foi ni loi ou plutôt sans foi avec des lois kafkaïennes. La lecture païenne cherche à transformer cet évènement en un scénario palpitant à la Dan Brown. Rien à voir avec la façon dont l'Esprit-Saint parle au coeur de celui qui accepte de se mettre à Son écoute. On va avoir droit aux chapitres sur la place des femmes, le mariage des prêtres, etc. Ces messieurs-dames païens ne s'intéressent à l'Eglise que pour scander qu'elle doit "vivre avec son temps" alors qu'ils scandent par ailleurs qu'ils n'en on rien à f..... de sa doctrine. J'en ai d'avance la nausée. Que nous est-il demandé à nous catholiques? De rester du sel salé dans l'amour et la charité: tous un programme et pas le plus facile!
En attendant, notre bien-aimé Benoît XVI nous laisse des trésors pour soutenir notre foi et garder le cap. Ses écrits sont des repères ô combien précieux pour notre temps . Ayons confiance en l'Esprit-Saint qui est là présent plus que jamais dans les décisions qui seront prises bientôt. Prions déjà et de tout notre coeur pour notre nouveau souverain pontif.

Ah bon ?

En certaines circonstances, je me réjouis du "flot ininterrompu de blabla". Le pire, ce serait l'indifférence totale des grands médias généralistes. Ils transmettent 99% de l'information. personne serait au courant de rien, on n'aurait pas d'images, etc...

Cécile a écrit:

A mon avis, il faut faire confiance au Seigneur. Pourquoi avoir peur ?

Que l'on soit triste d'apprendre que le pape est très fatigué est une chose, mais il ne faut pas oublier que l'Eglise durera toujours.

Les histoires de prophéties n'intéressent que les amateurs de complots, conspirations, etc...

Même Wiki n'y croit pas ! : http://fr.wikipedia.org/wiki/Proph%C3%A9tie_de_saint_Malachie

Je n'ai pas peur .

Je crois à la promesse que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Eglise .

Les prophéties sont une part essentielle de l'histoire du peuple de Dieu mais on ne les comprend le plus souvent qu'après coup ( ou jamais pour certains ... ) .

Le psaume 1 explique merveilleusement que les complots sont la coutume la plus ancrée des terriens et que le juste s'en abstient .

Wiki est relativement neutre sur le sujet de la " prophétie de Malachie " et , de toute façon , Wiki ne peut pas être considéré comme une référence , tout au plus comme un outil de recherche .

Les " prophéties " sont toujours susceptibles d'interprétations en sens divers . Finalement , nous ne savons jamais " ni le jour ni l'heure "
mais nous devons toujours nous tenir prêts .

Ce qui me dérange,c'est que vous en parlez comme si il était mort!
Alors comme dans "the Voice",les cardinaux vont se réunir,séduire et unifier les avis...
Action de l'Esprit Saint ou tactique de casting humaine pour élire le nouveau pape?

C'est la fin d'un ministère. D'habitude cela se fait par la mort.

Mais c'est aussi un évènement joyeux car le prochain pape arrive !!

Scrogneugneu a écrit:

Ah bon ?

En certaines circonstances, je me réjouis du "flot ininterrompu de blabla". Le pire, ce serait l'indifférence totale des grands médias généralistes. Ils transmettent 99% de l'information. personne serait au courant de rien, on n'aurait pas d'images, etc...

Je disais "étonnant" et je mettais en relief un contraste. Néanmoins, je n'aime pas cette emprise qui sent l'avidité de scoop des médias sur cette affaire. Je trouve cela malsain et d'ailleurs cela fait des lustres que je n'ai plus de tv. Pas besoin des images en boucle pour prier pour l'Eglise et son actualité. sachons raison garder et prenons exemple sur notre Mère qui méditait les évènements dans son coeur: tout un programme, tout un apprentissage là aussi.

Mister be a écrit:

Ce qui me dérange,c'est que vous en parlez comme si il était mort!
Alors comme dans "the Voice",les cardinaux vont se réunir,séduire et unifier les avis...
Action de l'Esprit Saint ou tactique de casting humaine pour élire le nouveau pape?

C'est effectivement comme une mort car le 28 février à 20h00 précisément, Benoît XVI ne sera plus pape et se cloîtrera comme un ermite. Nous ne l'entendrons plus parler en public, célébrer, voyager pour affermir ses frères, nous ne lirons plus de textes émanant de lui (du moins jusqu'à sa mort), et il se fera très très discret.
C'est effectivement un deuil important pour toute la communauté catholique.

J'ai beaucoup aimé ce pape, courageux dans ses convictions, travailleur, d'une grande dignité
Une communication sobre
je trouve également très courageux qu'il démissionne, c'est la preuve d'une grande intégrité morale
Je suis sûr que Dieu aime ce geste, car comment interpréter sinon l'éclair de tonnerre sur le vatican dans la foulée de sa déclaration
que comme un signe de Dieu de sa totale approbation..

Scrogneugneu a écrit:

Oculus a écrit:

je l'aime beaucoup et admire ce geste qui dément finalement tellement son étiquette de conservateur à tout prix ...on a pas fini de déchiffrer ce qu'il a réellement voulu faire et dire pendant ce pontificat...

Exact, Benoît XVI est "très conservateur" aux yeux de ceux qui ne partagent pas son discours sur la morale.

Mais en fait, il est très moderne:
- la libéralisation de la Messe en latin, c'est très moderne : c'est laisser le choix aux prêtres et aux fidèles romains. Du jamais vu !
- c'est le premier Pape a parler du préservatif.
- regarder de face et sans pudeur la pédocriminalité et prôner le "Zero tolerance"
- son renoncement en coup de tonnerre, aussi pour des raisons modernes (allongement du durée de la vie, et donc possibilité d'une vie très longue mais en état de convalescence ou très amoindri dans un monde où l'information et donc les décisions vont très vite).
- le premier Pape a être confronté à l'ère de l'information immédiate avec les bons et mauvais côté (Tweeter, Vatileaks)

Bref, un Pape du 21e siècle.

Je suis de l'avis de Ringlet!

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_gabriel-ringlet-je-ne-souhaite-pas-d-un-pape-comme-ratzinger?id=7926103

Mister be a écrit:

Je suis de l'avis de Ringlet!

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_gabriel-ringlet-je-ne-souhaite-pas-d-un-pape-comme-ratzinger?id=7926103

On a tous nos préférences mais Dieu n'en a que faire.

C'est comme Samuel qui cherchait l'élu de Dieu parmi les fils de Jessé. Il en voyait un et se disait que c'était sûrement lui, l'élu. Mais Dieu lui dit: "Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le coeur." (1 Sam 16, 7)

Simon1976 a écrit:

Mister be a écrit:

Je suis de l'avis de Ringlet!

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_gabriel-ringlet-je-ne-souhaite-pas-d-un-pape-comme-ratzinger?id=7926103

On a tous nos préférences mais Dieu n'en a que faire.

C'est comme Samuel qui cherchait l'élu de Dieu parmi les fils de Jessé. Il en voyait un et se disait que c'était sûrement lui, l'élu. Mais Dieu lui dit: "Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le coeur." (1 Sam 16, 7)

Mister be a écrit:

Simon1976 a écrit:

Mister be a écrit:

Je suis de l'avis de Ringlet!

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_gabriel-ringlet-je-ne-souhaite-pas-d-un-pape-comme-ratzinger?id=7926103

On a tous nos préférences mais Dieu n'en a que faire.

C'est comme Samuel qui cherchait l'élu de Dieu parmi les fils de Jessé. Il en voyait un et se disait que c'était sûrement lui, l'élu. Mais Dieu lui dit: "Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l'ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le coeur." (1 Sam 16, 7)

C'est comme moi; j'ai un choix en tête mais si Dieu décide de prendre quelqu'un d'autre, je me rallierai.

Les derniers cardinaux choisis par Benoît XVI ne sont pas européens. Peut-être peut-on y voir un signe ?...

Pour ma part, je pense que l'Esprit-Saint se manifestera dans l'élection du prochain pape, et je n'ai pas de préférence. En fait, on oublie très vite la nationalité du pape; il est au-dessus de tout ça.

Et j'ajouterais: le pape est l'évêque de Rome mais il est aussi l'évêque du monde entier.

http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9mission-pape-beno%C3%AEt-xvi-foudre-sabat-basilique-saint-104439482.html un signe de dieu ??

Yann a écrit:

http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9mission-pape-beno%C3%AEt-xvi-foudre-sabat-basilique-saint-104439482.html un signe de dieu ??

Tout simplement il doit y avoir un "paratonnerre" comme sur tous les grands édifices et donc rien de sensationnel !! la foudre a déjà du s'abattre plusieurs fois sur ce dôme !

Si Dieu doit être en colère c'est bien par l'attitude du monde et de l'oubli du monde à son égard qui voudrait se passer de Lui.

julia a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

L'apport qui m'a le plus maqué de l'enseignement pontifical de Benoît XVI : Son encyclique sur l'espérance, Spe Salvi :

Regardez surtout les N° 44 : Le riche de la parabole sur Lazare est au purgatoire et non en enfer. C'est une avancée énorme : les Pères et les Docteurs avaient tous confondu enfer et purgatoire dans ce texte.


Et le n° et 47 : il parle de l'hypothèse sur la vénue du Christ à l'heure de la mort :


http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi_fr.html

Ha, personellement j'avais toujours compris ainsi la parabole du riche : il est bien sûr au purgatoire, car il trouve encore un élan pour prier, afin d'éviter son supplice à ses frères.

En enfer, personne ne prie, c'est fini, on est coupé de Dieu.(rien que d'y penser, je suis glacée )

Cette démission du pape a dans mon entourage l'impact d'un tremblement de terre, et bp y voient un très mauvais signe : l'annonce de la venue de l'antéchrist - juste au moment où passent des lois scélérates en Europe !!

Heureusement, Dieu est là !!

Ma chère Julia, permettez-moi une mise en garde, à vous qui chérissez la Tradition: ne vous laissez pas charmer par les mirages dumouchiens, qui relaient ceux de la Rome occupée. Arnaud (à la suite de Ratzinger) déclare que le mauvais riche est au purgatoire. Que nenni ! Voyez plutôt, d'abord le principe:

Concile de Trente, Sess. IV a écrit:

« En outre, pour contenir les esprits indociles, (ce Saint Concile) décrète que personne, en se fiant à sa prudence, ne doit, dans les matières de la foi ou des moeurs concernant l'édifice de la foi chrétienne, oser interpréter l'Écriture sainte en la détournant vers son sens personnel à l'encontre du sens qu'a tenu et que tient notre sainte Mère l'Église, à laquelle revient de juger du sens et de l'interprétation véritables des saintes Écritures, ou aussi à l'encontre du consensus unanime des Pères, même si des interprétations de ce genre ne devaient jamais être publiées.»

Martin I, Concile du Latran a écrit:

« Can. 17. Si quelqu'un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, tout ce qui a été transmis et prêché par la sainte Eglise de Dieu, catholique et apostolique, tant par les saints Pères eux- mêmes que par les cinq vénérables conciles universels, jusqu'au dernier détail, dans les mots et dans l'esprit, qu'il soit condamné.»

« Can. 20. Si quelqu'un selon les hérétiques impies, de quelque façon que ce soit... déplaçant de façon illicite les termes que les saints Pères de l'Église catholique, c'est-à-dire les cinq saints conciles universels, ont déterminés de façon irrévocable, recherche de façon téméraire des nouveautés, et des explications étrangères à la foi, ou des livres, ou des lettres, ou des écrits, ou des signatures, ou de faux témoignages, ou des synodes, ou des actes de débats... à l'encontre des prédications pieuses conformes à la foi de l'Église catholique, c'est-à- dire de ses saints Pères et de ses synodes, en sorte de détruire la confession sincère de notre Seigneur et Dieu Jésus Christ, et qu'il persiste jusqu'à la fin, sans repentir, dans ces agissements impies, qu'un tel homme soit condamné pour les siècles des siècles, "et que tout le peuple dise : qu'il en soit ainsi "(Ps 106,48).»

Voilà donc les principes: ne pas s'éloigner du consensus unanime des Pères.

Et voici l'application:

Saint Basile a écrit:

Ce riche reçoit le juste châtiment qui lui est dû, le feu et le supplice de l’enfer, une langue desséchée ; les gémissements remplacent les sons harmonieux de la lyre ; une soif brûlante l’usage des plus délicieuses boissons ; d’épaisses ténèbres, les spectacles brillants et licencieux ; le ver qui ne dort point les empressements assidus des flatteurs : " Pour me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme "

Saint Grégoire le Grand, Pape a écrit:

Apprenons de là quel châtiment est réservé à celui qui prend le bien d’autrui, puisque ce riche est condamné au feu de l’enfer pour n’avoir pas donné de ses propres biens.

Saint Chrysostome a écrit:

La grandeur de ses souffrances lui arrachait ce grand cri : " Père Abraham, " comme s’il lui disait : Je vous appelle mon père selon la nature, comme l’enfant prodigue qui a perdu tout son bien ; bien que par ma faute j’ai perdu le droit de vous appeler mon père : " Ayez pitié de moi. " C’est inutilement que vous exprimez ce repentir dans un lieu où la pénitence n’est plus possible ; ce sont les souffrances qui vous arrachent cet acte de repentir, ce ne sont point les sentiments du coeur. Je ne sais d’ailleurs si un seul de ceux qui sont dans le royaume des cieux peut avoir pitié de celui qui est dans les enfers.

Saint Grégoire le Grand, Pape a écrit:

Ce riche qui a refusé à ce pauvre couvert d’ulcères jusqu’aux miettes de sa table, précipité maintenant dans l’enfer, est réduit à mendier le plus léger secours ; il mendie une goutte d’eau lui qui a refusé les miettes qui tombaient de sa table.

On voit donc que tous les Pères, unanimement, (y compris ceux que je n'ai pas cités ici) déclarent que le mauvais riche est en enfer. De plus, un pape, S. Grégoire, le déclare infailliblement deux fois.

Ceci signifie que l'interprétation de l'Eglise est claire et en vérité, elle déclare que le mauvais riche est en enfer.

Ratzinger ne peut donc déclarer le contraire, Dumouch encore moins.

Voilà chère amie, à vous à présent d'en tirer les conclusions.

Que Dieu vous garde.

Je trouvais curieux qu'on n'ait pas encore eu de réaction de la part de quelqu'un qui voue un très grand amour au pape.

Si le riche est en enfer, comment peut-il implorer la miséricorde divine ?

Ceux qui se damnent ne sont-ils pas des gens qui n'ont rien à cirer de la miséricorde ?

Abenader, c'est une Parabole. Une Parabole est un enseignement riche qui donne les grandes lignes. Il ne faut pas le réduire dans un sens particulier.

Le mauvais riche est dans "les enfers" au sens large, avant ou après la venue du Seigneur.

Le mauvais riche n'est pas forcément dans l'Enfer éternel. D'ailleurs, le sens le plus simple, c'est qu'il soit dans un Purgatoire très dur, et ce, avant la Rédemption. Du genres de ceux qui n'ont pas été délivrés immédiatement, finissant de purger leur peine, lorsque le Christ a ouvert les portes du Paradis.

Yann a écrit:

http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9mission-pape-beno%C3%AEt-xvi-foudre-sabat-basilique-saint-104439482.html un signe de dieu ??

c'est la nième descente de l'esprit saint!!!!

Renonciation de Benoît XVI : Cette annonce inattendue qui a résonné dans la salle du Consistoire

Le 12 février 2013 - E. S. M. - Stupeur, surprise, étonnement, émotion aux paroles de Benoît XVI qui a communiqué sa décision de « renoncer au ministère d’Evêque de Rome ». Autant de sentiments qui se sont dessinés sur les visages des cardinaux et des prélats qui – réunis pour le Consistoire ordinaire public de lundi matin, 11 février, dans la Salle du Consistoire du Palais apostolique – ont entendu de vive voix par le Pape cette annonce inattendue.

Les regards de tous se sont croisés, un léger bruissement s’est levé dans la salle et l’étonnement s’est transformé en regret. Mais passés les premiers moments d’égarement, s’est levée chez tous ceux qui étaient présents – au nombre desquels aussi les cérémoniaires pontificaux, les représentants des postulations, les chanteurs de la Chapelle Sixtine, les sediari pontifici et les responsables techniques – la reconnaissance unanime que le geste accompli par le Pape est un acte d’humilité très élevé.

Une décision qui a saisi tout le monde de surprise. Et que le Pape – accompagné par Leurs Excellences NN.SS. Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale, et Guido Pozzo, aumônier, par Mgr Leonardo Sapienza, régent de la Préfecture de la Maison pontificale, et Alfred Xuereb, du secrétariat personnel du Souverain Pontife – a voulu communiquer personnellement lorsque, à la fin de la célébration de l’Ora media et après l’annonce que le 12 mai prochain se tiendraient les trois canonisations à l’ordre du jour du Consistoire, il a lu le texte latin de la Declaratio écrite de sa propre main. En parlant d’une voix ferme et sereine, tandis que les personnes présentes l’écoutaient dans un silence presque irréel – il a expliqué les raisons de sa décision, prise « en pleine liberté » et « après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises».

D’un moment de prière et de joie, l’atmosphère s’est emplie de tristesse. C’est le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice, qui s’en est fait le porte-parole, en prononçant immédiatement quelques mots au nom de tous les cardinaux. « Votre Sainteté, aimé et vénéré Successeur de Pierre – a-t-il dit –, votre message plein d’émotion a résonné dans cette salle comme un éclair dans le ciel. Nous l’avons écouté avec un sentiment d’égarement, presque tout à fait incrédules. Dans vos paroles, nous avons noté la grande affection que vous avez toujours démontrée pour la sainte Eglise de Dieu, pour cette Eglise que vous avez tant aimée ». A présent, a-t-il ajouté, « permettez-moi de vous dire au nom de ce cénacle apostolique, le collège cardinalice, au nom de vos chers collaborateurs, permettez que je vous dise que nous vous sommes plus que jamais proches, comme nous l’avons été au cours de ces huit années lumineuses de votre pontificat ».

Le cardinal a assuré à Benoît XVI que « avant le 28 février, comme vous l’avez dit, jour où vous souhaitez mettre le mot fin à votre service pontifical fait avec tant d’amour, avec tant d’humilité, avant le 28 février, nous aurons l’occasion de mieux vous exprimer nos sentiments. Comme le feront de nombreux pasteurs et fidèles à travers le monde, et tant d’hommes de bonne volonté, ainsi que les autorités de nombreux pays ». Il a ensuite fait référence aux prochains engagements du Pape. « Dans le mois qui vient nous aurons encore la joie d’entendre votre voix de pasteur, déjà mercredi, au cours de la journée des Cendres, puis jeudi avec le clergé de Rome, lors des Angelus de ces dimanches, lors des Audiences du mercredi. Il y aura donc encore beaucoup d’occasions d’entendre votre voix paternelle ». Votre mission, a-t-il conclu, « continuera toutefois. Vous avez dit que vous nous serez toujours proche par votre témoignage et votre prière. Bien sûr, les étoiles dans le ciel continuent de briller et ainsi brillera toujours au milieu de nous l’étoile de votre pontificat. Nous sommes proches de vous, Très Saint-Père, et bénissez-nous ».

La démission du Pape, un fait quasi inédit dans l'histoire moderne de l'Eglise

Cette démission du pape est un fait quasi inédit dans l’histoire moderne de l’Eglise. Seul un ermite, le Pape Célestin V avait avant Benoît XVI pris la décision de renoncer au ministère de Pierre en 1294 il y a plus de huit siècles et seulement quelques mois après son élection. Il avait alors évoqué comme Benoît Xvi des motifs simples à sa démission : l’âge, la maladie, son incompétence face à la curie et le désir de se retirer dans son ermitage.

Les papes qui ont abdiqué

Avant Célestin V, certains papes s’étaient déjà retirés lors de circonstances historiques particulières plus ou moins connues. Ainsi, le pape Martin Ier, arrêté puis exilé en Grèce en 653 par l’empereur d’Orient, aurait approuvé tacitement l’élection faite de son vivant d’un autre pape, Eugène Ier. 300 ans plus tard, en 964, le pape Benoît V, souvent présenté comme un antipape, était déposé par l’empereur Otton Ier, et acceptait la sentence, renonçant de ce fait au pontificat.

On sait par ailleurs que le pape Jean XVIII est mort en 1009 à Rome comme simple moine de Saint-Paul-hors-les-Murs, que le pape Sylvestre III, expulsé par son rival Benoît IX en 1045, ne s’est plus occupé ensuite que de son diocèse, et que le même Benoît IX abdiqua quelques mois plus tard en faveur du pape Grégoire VI. Enfin, après Célestin V, le pape Grégoire XII renonça lors du Concile de Constance en 1415, et se retira comme simple cardinal-évêque. C’était l’époque du grand schisme d’Occident. L’Eglise se trouvait alors en présence de trois papes concurrents.

Jean-Paul II avait évoqué l'éventualité de la démission d'un pape

L’éventualité de la renonciation d’un pape avait été déjà évoquée par plusieurs papes du 20e siècle, et en dernier lieu par Jean Paul II dans la Constitution apostolique "Universi dominici gregis", publiée en février 1996. Le pape y faisait référence au paragraphe 2 de l’article 332 du Code de droit canon de 1983. On peut y lire que "s’il arrive que le pontife romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit". (Radio Vatican)

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1202131_demission

Abenader a écrit:

Ma chère Julia, permettez-moi une mise en garde, à vous qui chérissez la Tradition: ne vous laissez pas charmer par les mirages dumouchiens, qui relaient ceux de la Rome occupée. Arnaud (à la suite de Ratzinger) déclare que le mauvais riche est au purgatoire. Que nenni ! Voyez plutôt, d'abord le principe:

Concile de Trente, Sess. IV a écrit:

« En outre, pour contenir les esprits indociles, (ce Saint Concile) décrète que personne, en se fiant à sa prudence, ne doit, dans les matières de la foi ou des moeurs concernant l'édifice de la foi chrétienne, oser interpréter l'Écriture sainte en la détournant vers son sens personnel à l'encontre du sens qu'a tenu et que tient notre sainte Mère l'Église, à laquelle revient de juger du sens et de l'interprétation véritables des saintes Écritures, ou aussi à l'encontre du consensus unanime des Pères, même si des interprétations de ce genre ne devaient jamais être publiées.»

Donc vous ne croyez pas à l'Immaculée Conception ? En effet, Tous les docteurs sans exception la niaient sauf un petit théologien toujours pas canonisé, à savoir Dun Scott.


Vous ne croyez pas non plus à la divinité du Christ puisque, à un certain moment, seul saint Athanase y croyait ...

Pour ma part, je crois que seul le pape de sa chair de Pierre est revêtu du Charisme d'infaillibilité.


remarque :
Les écrits de saint Grégoire le Grand que vous citez ne sont pas des écrits du Magistère. Il écrit comme théologien privé et ce bien avant de devenir pape. c'est un peu comme les deux livres de Joseph Ratzinger sur Jésus. Ils ne sont pas publiés de la chaire de Pierre mais de son autorité privée.

Julienne a écrit:

Yann a écrit:

http://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9mission-pape-beno%C3%AEt-xvi-foudre-sabat-basilique-saint-104439482.html un signe de dieu ??

Tout simplement il doit y avoir un "paratonnerre" comme sur tous les grands édifices et donc rien de sensationnel !! la foudre a déjà du s'abattre plusieurs fois sur ce dôme !

Si Dieu doit être en colère c'est bien par l'attitude du monde et de l'oubli du monde à son égard qui voudrait se passer de Lui.

Le doyen du collège des cardinaux a parlé de la démission du pape comme d'un "éclair dans le ciel."

Citation :

« Votre Sainteté, aimé et vénéré Successeur de Pierre – a-t-il dit –, votre message plein d’émotion a résonné dans cette salle comme un éclair dans le ciel."

Coïncidence ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Si les musulmans avaient un pape, il n'y aurait pas l'interprétation Salafiste du Coran.

Alors là, c'est faux.
Les musulmans ont eu au moins un pape: Mahomet, et le verset du sabre n'a rien à envier aux salafistep*tes.

@ Abenader: Merci de nous indiquer ces références patristiques qui montrent bien que le pape de Rome Benoit XVI est un hérétique et qu'il a gravement erré et qu'il n'y a décidément aucune sorte de constance dans l'enseignement de la secte ultramontaine.

Bucer a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Si les musulmans avaient un pape, il n'y aurait pas l'interprétation Salafiste du Coran.

Alors là, c'est faux.
Les musulmans ont eu au moins un pape: Mahomet, et le verset du sabre n'a rien à envier aux salafistep*tes.

Le problème est que Mohamed dit tout et l'inverse.

Ex :

Citation :

Il faut tuer les chrétiens et, trois chapitre plus loin :

Citation :

Qui tuera un Juif ou un chrétien, je le rejetterai du paradis.

Voilà pourquoi il faut un pape revêtu d'infaillibilité.

Mais si vous ne comprenez rien au coran (selon vous, il dit tout et son inverse), comment savez vous qu'en l'interprétant droitement, on ne devient pas salafiste?
Vous avez sans doute trop écouté les médias qui nous disent: c'est pas ça l'islam.
Quoiqu'il en soit, Mahomet a dit des choses contradictoires mais la notion d'abrogation permet de suivre l'ordre chronologique pour écarter certaines prescriptions contraires aux autres.
Et quand on suit l'évolution de Mahomet, depuis la Mecque jusqu'à Médine, on se dit que, pape ou non, cela n'a rien pour rassurer.

Simon1976 a écrit:

Je trouvais curieux qu'on n'ait pas encore eu de réaction de la part de quelqu'un qui voue un très grand amour au pape.

Si le riche est en enfer, comment peut-il implorer la miséricorde divine ?

Ceux qui se damnent ne sont-ils pas des gens qui n'ont rien à cirer de la miséricorde ?

Si le riche est reptentant, pourquoi n'obtient-il pas la miséricorde qu'ils implore soi-disant?
Le riche est en enfer car il dit que c'est là où finiront ses frères s'ils ne se repentent pas. Or, à moins de se convertir à l'hérésie d'Origène, un homme qui meurt impénitent va en enfer.
Il montre aussi qu'il n'a pas la foi car la foi repose sur la Parole de Dieu tandis qu'il ne fait que montrer sa défiance envers la Parole de Dieu en demandant à Abraham de se convertir à l'incrédulité de ses frères et de lui-même.
Il est là où se trouve le diable, séparé des saints d'un infranchissable abîme et ceux qui enseignent autrement montre, sinon qu'ils sont hérétiques, au moins qu'ils ne sont pas de grands théologiens...

Bucer a écrit:

@ Abenader: Merci de nous indiquer ces références patristiques qui montrent bien que le pape de Rome Benoit XVI est un hérétique et qu'il a gravement erré et qu'il n'y a décidément aucune sorte de constance dans l'enseignement de la secte ultramontaine.

Hé ho, jeune huguenot, n'excitez pas notre ami.

L'époque de la contre-Réforme c'est fini. Même les meilleures choses ont une fin.

Arnaud Dumouch a écrit:

Donc vous ne croyez pas à l'Immaculée Conception ? En effet, Tous les docteurs sans exception la niaient sauf un petit théologien toujours pas canonisé, à savoir Dun Scott.

Bien la preuve que, selon les critères même sdu concile de Trente, l'Immaculée conception est une fraude et que tout le papisme est contraire à ses principes.

Citation :

Vous ne croyez pas non plus à la divinité du Christ puisque, à un certain moment, seul saint Athanase y croyait ...

C'est peut-être qu'il était le seul Père en son temps?
Moi je dis: quiconque n'est pas Trinitaire n'est pas chrétien, loin s'en faut qu'on le considère comme un Père parmi les chrétiens.

Bucer a écrit:

Simon1976 a écrit:

Je trouvais curieux qu'on n'ait pas encore eu de réaction de la part de quelqu'un qui voue un très grand amour au pape.

Si le riche est en enfer, comment peut-il implorer la miséricorde divine ?

Ceux qui se damnent ne sont-ils pas des gens qui n'ont rien à cirer de la miséricorde ?

Si le riche est reptentant, pourquoi n'obtient-il pas la miséricorde qu'ils implore soi-disant?
Le riche est en enfer car il dit que c'est là où finiront ses frères s'ils ne se repentent pas. Or, à moins de se convertir à l'hérésie d'Origène, un homme qui meurt impénitent va en enfer.
Il montre aussi qu'il n'a pas la foi car la foi repose sur la Parole de Dieu tandis qu'il ne fait que montrer sa défiance envers la Parole de Dieu en demandant à Abraham de se convertir à l'incrédulité de ses frères et de lui-même.
Il est là où se trouve le diable, séparé des saints d'un infranchissable abîme et ceux qui enseignent autrement montre, sinon qu'ils sont hérétiques, au moins qu'ils ne sont pas de grands théologiens...

Dans ma BJ, je lis que le riche est au séjour des morts. Ce n'est pas l'enfer des damnés.

[quote]

Bucer a écrit:

Mais si vous ne comprenez rien au coran (selon vous, il dit tout et son inverse), comment savez vous qu'en l'interprétant droitement, on ne devient pas salafiste?

Justement ! Parce qu'il n'y a pas de Magistère chez eux !!

Citation :

Vous avez sans doute trop écouté les médias qui nous disent: c'est pas ça l'islam.

En même temps, c'est clair que c'est pas ça l'islam ! Si c'est ça, il va vite disparaître tellement il est archaïque, avec ses histoires de mains coupées et d'interdiction de la musique, à coup de bombes aux récalcitrants.

Citation :

Quoiqu'il en soit, Mahomet a dit des choses contradictoires mais la notion d'abrogation permet de suivre l'ordre chronologique pour écarter certaines prescriptions contraires aux autres.

Pa seulement : les savants musulmans distinguent aussi un ordre d'une circonstance particulière (ex : Tuez les en ce moment. Ils vous font la guerre") et un ordre général : "Protégez les".

Bucer a écrit:

Mais si vous ne comprenez rien au coran (selon vous, il dit tout et son inverse), comment savez vous qu'en l'interprétant droitement, on ne devient pas salafiste?
Vous avez sans doute trop écouté les médias qui nous disent: c'est pas ça l'islam.
Quoiqu'il en soit, Mahomet a dit des choses contradictoires mais la notion d'abrogation permet de suivre l'ordre chronologique pour écarter certaines prescriptions contraires aux autres.
Et quand on suit l'évolution de Mahomet, depuis la Mecque jusqu'à Médine, on se dit que, pape ou non, cela n'a rien pour rassurer.

Autrement dit, un mauvais Chrétien, c'est quelqu'un qui n'écoute pas beaucoup le Christ,
et un bon musulman, c'est quelqu'un qui n'écoute pas trop Mahomet.

Bucer a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Donc vous ne croyez pas à l'Immaculée Conception ? En effet, Tous les docteurs sans exception la niaient sauf un petit théologien toujours pas canonisé, à savoir Dun Scott.

Bien la preuve que, selon les critères même sdu concile de Trente, l'Immaculée conception est une fraude et que tout le papisme est contraire à ses principes.

Citation :

Vous ne croyez pas non plus à la divinité du Christ puisque, à un certain moment, seul saint Athanase y croyait ...

C'est peut-être qu'il était le seul Père en son temps?
Moi je dis: quiconque n'est pas Trinitaire n'est pas chrétien, loin s'en faut qu'on le considère comme un Père parmi les chrétiens.

Cherchez pas Bucer, Jésus a fondé un ministère charismatique de la vérité. C'est Pierre, le pécheur un peu brouillon qu'il a recruté en Galilée et qui s'est enfui à la croix. Et ça marche depuis 2000 ans.

Arnaud Dumouch a écrit:

Cherchez pas Bucer, Jésus a fondé un ministère charismatique de la vérité. C'est Pierre, le pécheur un peu brouillon qu'il a recruté en Galilée. Et ça marche depuis 2000 ans.

Hé, ho! Dès que ça a commencé à être mis en marche (c'est-à-dire il y a environ 1000 ans) ça a fait sauter l'Eglise (filioque, Schisme).
Quand on a essayé d'aller encore plus loin, plus radicalement (Boniface VIII) l'explosion a été encore plus terrible (Grand Scisme d'Occident).
Seul le conciliarisme d'un Gilson a pu réparer un peu les dégâts!
Puis l'endurcissement romain a été tel qu'il a fait définitivement sombrer cette communauté en refusant le sola fide: nouveau schisme, depuis 500 ans!

Ce n'est qu'en 1870 que le papisme s'est affirmé réellement, non sans faire de nouveaux schismes, et dès Vatican II, il a montré son inconstance en revenant sur bien des choses, faisant de nouveaux schismes avec les tradi.
Alors franchement, votre truc qui marche depuis 2000 ans... faudrait déjà montrer que ça fonctionne au moins 5 minutes, ce qui n'est pas gagné...

JE SERAI A ROME LE 27 FEVRIER, ARRIVEE VERS 13H.

Et j'ai eu l'info que le Pape fera ses adieux ce même 27 février! MAIS JE NE SAIS PAS L'HEURE! de son audience d'adieu! quelqu'un a des infos SVP ?

http://www.lesoir.be/188399/article/actualite/fil-info/2013-02-12/adieux-du-pape-aux-fid%C3%A8les-27-f%C3%A9vrier-sur-place-saint-pierre

Non, le Magistère existe dès le début de l'Eglise.

Le dogme sur l'infaillibilité n'intervient certes qu'en 1870 car il vient constater une chose incroyable : Tous les sièges épiscopaux ont eu des hérétiques, SAUF ROME...

Idem pour le dogme de la Trinité : il n'arrive qu'en 330 ap. JC mais il est clair que, quoiqu'en disent les musulmans, il est cru avant.
Ca fait réfléchir :

Citation :

Luc 22, 31 "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme froment ;
Luc 22, 32 mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, confirme la foi de tes frères."

Et là, on peut pas nier : Jésus s'adresse à Simon et le revêt d'un charisme.

Arnaud Dumouch a écrit:

Non, le Magistère existe dès le début de l'Eglise.

Le dogme sur l'infaillibilité n'intervient certes qu'en 1870 car il vient constater une chose incroyable : Tous les sièges épiscopaux ont eu des hérétiques, SAUF ROME...

C'est faux, et le seul cas de Honorius Ier, anathémisé comme pape de Rome, le montre bien assez.

Citation :

Idem pour le dogme de la Trinité : il n'arrive qu'en 330 ap. JC mais il est clair que, quoiqu'en disent les musulmans, il est cru avant.
Ca fait réfléchir :

C'est comme le dogme du sola fide: il n'est formulé directement, de façon confessionnelle, qu'en 1530 mais existe bien avant. Les protestants ne sont pas les "disciples de Luther".

Benoît XVI, ou l’autre agonie d’un pape
Par Henry le Barde • 12 fév, 2013

Dans nos démocraties modernes, les Présidents, Premiers ministres et autres Chanceliers passent, les Papes restent. Derniers souverains – hormis quelques monarques honoraires – on les croit installés sur le trône de Pierre pour toujours.

Ça c’était avant. Et pour les plus jeunes. Qui, comme moi, n’ont connu un changement de pape qu’à 25 ans passés.

A Pâques, je découvrirai l’identité de « mon » 5e Pape, ai-je répondu ce matin à mes enfants qui souhaitaient évaluer mon âge avancé à l’aune de ce critère qui en vaut bien un autre. Soyons précis, je n’ai aucun souvenir des deux premiers, puisque je n’avais pas un an quand Jean-Paul II apparut sur le balcon de la basilique Saint-Pierre. Quelque 27 années plus tard, je vécus donc un moment historique : mon premier conclave. Les événements semblent s’accélérer – et reprendre un cours « normal » : après un long, très long pontificat pour Jean-Paul II, nous voici au terme de huit années d’un règne houleux. Oui, les Papes se succèdent à un rythme plus rapide qu’on ne le pense quand on n’a connu que Jean-Paul II. Huit ans, c’est tout de même court. Et Benoît XVI n’aura pas aidé, il faut le dire. Abandon du navire ? D’aucuns sont semble-t-il tentés de le penser, opposant l’attitude d’un Jean-Paul II, vivant en Pape son martyr jusqu’à la lie, à un Benoît XVI qui préférerait passer la main pour finir en paix, protégé de la compassion des fidèles et de l’aigreur des caméras, deux choses honnies des vrais pudiques.

Voire. Si un Pape se définit par ses qualités, ses forces ou ses charismes, la continuité, tant soulignée entre les deux hommes, est encore une fois bien présente.

Le Pape de la continuité…

Jean-Paul II, pape sans aucun doute plus mystique que son successeur, vécut son martyr tel un pèlerin : dans sa chair. Le démon s’attaqua à son corps, lui l’infatigable voyageur, l’éternel sportif. Benoît XVI, lui, connut son agonie par l’esprit. L’intellectuel raffiné, le professeur respecté fut incompris, vilipendé, sa pensée fut trahie, faussée, expurgée, moquée1. L’implacable machine médiatique, qui avait tant moqué la déchéance physique du pape polonais, brocarda sans relâche la production intellectuelle de son successeur allemand.

Le sportif ne fut plus qu’un grabataire, l’universitaire un petit penseur réactionnaire. A chacun son martyr, à chacun ses épreuves. L’une vaut bien l’autre.
… et du contrepied permanent

Sans tenir une liste à jour, goûtant peu ces démarches finalement très modernes des réactionnaires assumés de tenir des observatoires de la cathophobie, il me fut cependant difficile d’éviter complètement le flot de bêtises que nos politiques nous servent avec cette prévisibilité d’une précision atomique qui les caractérise. Ce matin, NKM résuma parfaitement, sans le savoir, l’incompréhension totale qui régna entre Benoît XVI et nos modernes représentants. « Je crois, dit-elle à peu près, que sa décision très inattendue est surtout très moderne, ce qui surprend de la part d’un Pape qui aura marqué les esprits par sa, euh, théologie très conservatrice et rigide. »

NKM, femme de droite s’il en est, illustre très bien l’impasse intellectuelle de son parti qui, en théorie, devrait comprendre mieux que quiconque l’essence du conservatisme, qui est de, non pas figer la tradition2, mais la faire vivre.

Au-delà de l’héritage théologique et philosophique de Joseph Ratzinger, ce fut sans doute là l’oeuvre la plus essentielle de Benoît XVI, qui avait bien compris que, pour vivre, la tradition doit être secouée de temps à autre, les certitudes bousculées et les travaux intellectuels toujours remis sur l’ouvrage. Rien de moins confortable que ce conservatisme-là, à côté desquels intégrisme et progressisme font figure de villégiature intellectuelle.

Puisse Dieu lui accorder une retraite paisible et, puisqu’on pressent bien ce que sa décision laisse augurer à court terme, l’accueillir en paix avec tous ses prédécesseurs.

Arnaud Dumouch a écrit:

Simon1976 a écrit:

Le doyen du collège des cardinaux a parlé de la démission du pape comme d'un "éclair dans le ciel."

Citation :

« Votre Sainteté, aimé et vénéré Successeur de Pierre – a-t-il dit –, votre message plein d’émotion a résonné dans cette salle comme un éclair dans le ciel."

Coïncidence ?

Le soir de la renonciation du pape :




Et le soleil qui est apparu le jour de l'élection du pape au dessus de la Martinique :

Et que faut il donc en déduire alors de ces photos ???