| | Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort | |
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+9lion-des-bois AntoineG petero vieux denis Fée Violine Renaud Pierre75 Arnaud Dumouch 13 participants | |
Auteur | Message |
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lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 14/9/2012, 03:14 | |
| Et oui Arnaud, l'heure vient, petit à petit, et d'aucuns le vivront dans la tempête, comme cela se voit dans ces milieux autorisés en question | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 14/9/2012, 03:16 | |
| L'Evangile en pleine action | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 05:06 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 05:56 | |
| - Adam et Ève a écrit:
- Fée Violine a écrit:
- Arnaud, peux-tu nous dire où tu vois, dans cet article, qu'il soit question de "la venue du Christ dans sa gloire à l'heure de la mort" ???
Moi je l'ai lu attentivement, et je n'ai pas vu ça du tout.
J'ai vu qu'il parlait de la descente du Christ parmi les morts, entre sa mort (à lui, pas à nous) et sa résurrection. Mais c'est tout. Et apparemment, ça suffit!
Entre sa mort et son jugement. Et voici le texte du pape Benoît XVI : - Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 ». - Citation :
« 47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.[39] Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il pourrait être à la fin pour nous tous seulement un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1). »
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/ceremonie-a-rome-intervention-de-benoit-xvi-a-la-television-italienne/00059302[/quote] Je mets ici une retranscription de ses dires : - Citation :
- « Sainteté, Dans le Credo, on dit que Jésus est descendu aux enfers après sa mort. Pouvons-nous penser que nous le verrons-nous aussi après la mort et avant de monter au Ciel ?
- Tout d’abord, cette descente de l’âme de Jésus aux enfers ne doit pas être imaginée comme un voyage géographique local. C’est un voyage de l’âme. Nous ne devons pas oublier que l’âme de Jésus touche toujours le Père mais que, en même temps, cette âme humaine touche jusqu’aux dernières frontières de l’être humain. C’est pourquoi elle va en profondeur vers tous les égarées, vers tous ceux qui ne sont pas arrivés au but de leur vie, et jusqu’aux hommes du passé. Cette descente de Jésus aux enfers indique que même le passé est rejoint par Jésus. Il embrasse le passé et tous les hommes de tous les temps. Les Pères disent avec une image très belle que Jésus prend Adam et Eve par la main, c'est-à-dire l’humanité et la guide vers le haut. Il crée ainsi l’accès à Dieu parce que l’homme ne peut atteindre la hauteur de Dieu par lui-même. Il prend l’homme par la main et ouvre ainsi l’accès au Ciel. C’est pourquoi cette descente de Jésus aux enfers, c’est-à-dire dans les profondeurs de l’être humain, dans les profondeurs du passé de l’humanité, vers les hommes du passé est une partie essentielle de sa mission de rédempteur. Cette descente de Jésus aux enfers des anciens ne s’applique pas à nous. Notre vie est différente. Nous avons déjà été racheté par le Seigneur. Pourtant nous verrons le visage du juge, de Jésus, à l’heure de notre mort. Et son regard sera purifiant car je pense que tous, plus ou moins, nous avons besoin de purification. Cette purification venant de son regard nous purifiera d’abord puis nous rendra capable de vivre avec Dieu et avec les saints, mais aussi en communion avec les personnes que nous aimons et qui nous ont précédé. » Les choses se précisent. Benoît XVI semble prendre fait et cause pour ce qu'il présentait comme une simple hypothèse de théologiens récents dans Spe Salvi 47. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:04 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Spoiler:
Ce texte fait de lui un des théologiens récents dont par le pape Benoît XVI dans Spe Salvi 47. Cette théologie avance donc : trouvée par des théologiens, encouragée par Benoît XVI (Spe Salvi 47), elle commence à se répandre chez les théologiens. http://www.revue-resurrection.org/Descente-aux-enfers-et-salut-des P. Edouard-Marie Gallez, Né en 1957, membre de la Congrégation Saint-Jean, a soutenu en 2005 à l’Université de Strasbourg sa thèse de doctorat, intitulée « Le Messie et son prophète. Aux origines de l’islam ». - Citation :
Descente aux enfers et salut des non-chrétiens : Vieux problème et solution nouvelle
Une conviction théologique de fond anime la « théologie des religions » : les non-chrétiens, au cours de leur vie sur terre, doivent absolument bénéficier d’une grâce équivalente à celle du baptême, sinon ils seraient damnés à leur mort. Ils doivent donc être des « déjà-sauvés » qui s’ignorent, en quelque sorte les « chrétiens anonymes » de Karl Rahner. Celui-ci, qui se disait thomiste, quoique cette qualification fût alors très mal vue, ne faisait ainsi qu’exprimer un vieux problème de la théologie occidentale, dont les origines remontent à un souci pastoral de Saint Augustin : il faut éviter de parler de ce qui se passe dans le mystère de la mort, sinon les gens s’imagineraient qu’ils pourront toujours « s’arranger » avec Dieu à ce moment-là et ne feront plus d’efforts, au point que les exhortations morales et l’évangélisation même deviendraient vaines [1]. Certes, on pourrait tout aussi bien soutenir le contraire : si quelque chose de décisif advient dans le mystère de la mort, on a tout juste assez des années que Dieu nous donne sur cette terre pour nous y préparer : ce serait donc un stimulant ! [2] Ces divergences pastorales ne sont pas notre sujet, si ce n’est en ceci : la position qui affirme que tout est accompli avant le dernier soupir ou plus exactement à ce moment-là, a été à l’origine principale d’une perspective aux développements redoutables, qui ont affecté la théologie du salut jusqu’à nos jours. Nous n’aborderons même pas la dérive pastorale qui a parfois conduit à enseigner la peur du dernier instant : le croyant ne risque-t-il pas de tout perdre par une ultime mauvaise pensée ? Ceci relève de l’histoire du sentiment religieux. Cet article s’en tiendra aux seuls aspects théologiques, et encore, aux plus importants d’entre eux. Parmi ceux-ci, on en perçoit sans peine un qui se rapporte à la question des non chrétiens et qui est devenu capital dans les discussions actuelles : si tout doit être accompli au plus tard lors du dernier soupir, comment Dieu a-t-Il fait pour donner auparavant la grâce qui permettra d’être sauvés à ceux qui le méritent ? On voit la grave difficulté, qui n’a pas échappé à Jean-Jacques Rousseau : Ou le christianisme est nécessaire pour le salut, et vous êtes obligé de damner tous les millions d’hommes qui sont venus au monde sans le Christ ; ou bien vous direz qu’ils peuvent être sauvés, mais alors le christianisme n’est pas nécessaire au salut et toutes les religions païennes valaient autant !
Un syllogisme de base
Le dilemme apparaît encore mieux si l’on décortique le syllogisme sous-jacent, dont tous les termes doivent être posés : Pour être sauvé, tout homme doit avoir reçu la grâce du salut (dite habituelle et sanctifiante) durant sa vie terrestre. Or, durant la vie terrestre, seuls quelques-uns auront l’occasion de recevoir cette grâce par le moyen du baptême. Donc [vu que Dieu veut offrir l’occasion du salut à tous], il existe d’autres moyens que le baptême de sorte que cette grâce puisse être reçue par tout homme durant sa vie terrestre. Le raisonnement est impeccable. S’il est exact en son fondement, on sera amené à conclure que, par défaut du baptême, Dieu utilise effectivement d’autres moyens pour offrir et même donner la grâce du salut avant leur mort à tous les futurs élus. C’est dans cette ligne qu’on a d’abord imaginé que la circoncision valait le baptême, du moins avant le Christ, histoire d’envoyer au Ciel le plus possible d’Hébreux, et en tout cas tous les « saints » de l’Ancien Testament [3]. Or, pourquoi s’en tenir aux seuls Hébreux avant Jésus ? Que deviennent ceux qui sont morts juste après ? Et tous les autres ? On imagine la pente. De fait, elle a été suivie, et même jusqu’au bout. Peu importe quel est le théologien du vingtième siècle que l’on place au bout du processus ; Karl Rahner, qui, pour cette raison spécifique, se revendiquait de l’héritage thomiste, en avait une conscience certaine – mais à vrai dire plutôt la conscience d’être à un sommet plutôt que celle d’être au bas d’une pente. Sans être aussi systématiques et en voulant être davantage concrets, beaucoup d’autres théologiens ont cherché quels pourraient être les « équivalents au baptême » qui confèrent la Grâce du salut aux diverses catégories d’hommes. Soyons généreux, expliquent-ils – et qui ne le serait, surtout avec ce qui ne lui appartient pas ? On peut deviner sans peine les « réponses » qui ont été imaginées. Par exemple : comment des bouddhistes peuvent-ils être sauvés ? En étant de bons bouddhistes sincères. Mais pourquoi « réserver » ce bénéfice aux seuls bouddhistes ? On a donc dit et écrit la même chose à propos des musulmans. Ainsi, pour sauver, « Dieu » se sert de Bouddha, de Mahomet, et des autres « religions », promues « moyens de salut ». Car la liste continue avec les Hindous (sauvés à condition qu’ils aiment la musique sacrée, expliquait le Cardinal Journet, ou sans condition particulière selon Jacques Dupuis), avec les Mormons, les Sikhs, etc. D’après ce qu’a écrit dans une revue islamique un ecclésiastique catholique de renom, « il ne faut plus dire : Jésus sauve mais Dieu sauve en Jésus ». Effectivement, car « Dieu » doit pouvoir sauver aussi en Mahomet, Krishna, etc. Et même : existe-t-il une raison de « réserver » aux seules « religions » les moyens du salut ? Dieu ne doit-Il pas sauver aussi par d’autres « moyens », par exemple les médecins de MSF en vertu de leur appartenance à cette action humanitaire, et finalement tout homme en vertu de ses actes ou de sa valeur morale ? Cette question n’est pas nouvelle non plus – elle était prévisible dès le départ –, mais chaque théologien fait semblant de la découvrir ; le Cardinal Journet parlait de la « charité implicite » animant tout homme qui aime de manière altruiste son prochain, et la Commission Théologique Internationale réunie en 1996 a produit un document indiquant qu’il n’y a pas de raison que les « religions » soient davantage « “touchées” par des éléments de grâce » que « les cultures, l´histoire des peuples, etc. » [4]. Il y aurait certes une contradiction trop flagrante avec le Nouveau Testament que de faire de la valeur morale la source du salut : aussi a-t-on dit que ceux qui mènent une vie morale (ou « altruiste ») la mènent du fait de la grâce qu’ils ont déjà reçue – sans le savoir. Mais comment cela est-il possible ? Quand l’ont-ils reçue sans le savoir et sans même leur consentement ? Jusqu’où faut-il retourner en arrière ? Réponse imaginée : jusqu’à leur premier acte moral, supposé se situer vers l’âge de sept ans ; ce premier acte est censé valoir la grâce ou, au contraire, s’il est mauvais, valoir la damnation éternelle. C’est logique.
La question conséquente des Limbes des enfants
Le jeu très inventif des syllogismes successifs ne s’arrête pas là, car que va devenir l’enfant mort sans le baptême avant sept ans, c’est-à-dire avant d’avoir pu poser un premier acte moral délibéré ? Il ne mérite pas l’Enfer, mais pas le Paradis non plus. Comme il ne mérite rien, on a donc inventé pour lui un lieu qui n’est ni le Paradis, ni l’Enfer : les Limbes. Il s’agit logiquement d’un état de privation de Dieu (puisqu’il ne mérite pas la vision de Dieu), mais sans souffrance (qui serait elle aussi imméritée). Cependant, comme il n’est pas possible d’imaginer un troisième lieu entre l’Enfer et le Paradis, on mettra lesdits enfants en Enfer, mais à la limite supérieure, là où les démons s’abstiennent d’aller selon ce qu’on supposera : d’où précisément le nom de « Limbes » ou limites. En fait, tout ceci a été dit au douzième siècle déjà, voire avant. Sans que le mot existât encore, la question avait commencé à être soulevée dès l’époque de… saint Augustin [5]. On retourne ainsi au point de départ, ce qui n’a rien pour surprendre. Car il ne faut pas six ou seize siècles pour que des conséquences logiques soient tirées d’une proposition, à savoir l’idée qu’il ne se passerait rien dans le mystère de la mort : un homme lucide et raisonneur peut y arriver en très peu de temps. Simplement, personne, souvent, n’y pensait ou « n’osait » les tirer toutes. C’est ainsi que les ultimes conséquences n’ont été formulées en milieu chrétien qu’au vingtième siècle, dans ce qu’on a appelé la « théologie des religions ». La théologie et la catéchèse ne s’en sont pas encore remises. Plus on attend, plus l’abcès est gros. Le premier défi à surmonter par les théologiens était celui du conformisme, même concernant la question des Limbes. Tous les exégètes et théologiens savaient très bien que le Nouveau Testament n’offre pas le moindre fondement à cette élucubration théologique, mais toute mise en question en ce domaine avait été déclarée « fausse, téméraire et injurieuse pour les écoles catholiques » [6]. Les gens courageux sont rares. Ils le sont encore plus lorsqu’ils se rendent compte que ce défi en cache un autre : avoir suffisamment de temps et d’énergie pour remettre en question non seulement les Limbes, mais jusqu’au fondement augustinien qui avait conduit à leur élaboration. Il ne semble pas y avoir eu une seule œuvre à la hauteur d’un tel défi. Ainsi, il a fallu attendre la fin du vingtième siècle pour qu’un Pape et un futur Pape – Jean-Paul II et Benoît XVI – ouvrent eux-mêmes les voies qui résolvent ce vieux problème (elles restent encore à développer dans toute leur rigueur et ampleur). Depuis Evangelium Vitae (1995), l’idée des Limbes se trouve désavouée par l’affirmation selon laquelle les enfants morts sans le baptême sont « dans le Seigneur [7] ». En fait, cette affirmation était un développement d’une perspective ouverte trente ans plus tôt par le texte de Gaudium et Spes (1965, n° 22) qui affirmait que le salut « est offert à tous, d’une manière que Dieu connaît [8] , par la possibilité d’être associés au mystère pascal » du Christ ; aucune interprétation de ce passage ne permet d’exclure les enfants de sa portée.
La question première : le mystère de la mort
Et il y a surtout ce qui est dit dans le Catéchisme de l’Église Catholique (1992) à propos du mystère de la mort. Là, on touche au fond du problème, quoique beaucoup ne s’en sont pas encore aperçus. Faut-il le rappeler, dans un jeu de syllogismes successifs, la vérité des conclusions diverses ne tient pas seulement à la rigueur des raisonnements – et soyons certains que, dans les domaines abordés ici, les raisonnements ont été rigoureux. Du reste, les grandes œuvres théologiques, qu’elles soient chrétiennes, musulmanes ou autres, sont toujours épouvantablement logiques. Mais elles peuvent être fausses. Tout dépend du point de départ. La moindre erreur au départ, par le jeu même de la rigueur logique, va vicier tout ce qui sera construit dessus. L’erreur de départ a été signalée dès le début de cet article : c’est l’idée qu’il ne se passe rien dans le mystère de la mort. Ce n’est pourtant pas ce qu’une lignée de mystiques n’a cessé de dire depuis deux mille ans ; mais il s’agit surtout des femmes tandis que les théologiens sont des hommes… Or, la compréhension même de la Passion du Sauveur était en jeu dans ce différend : à en croire l’approche théologique habituelle, en son âme, Jésus n’aurait rien « vécu » – simplement, il est mort et puis il s’est retrouvé ressuscité. Beaucoup de mystiques ne voyaient pas les choses aussi étroitement. En fait, ce qu’on avait oublié de regarder, c’est ce qui a été appelé le mystère de la « Descente du Christ aux enfers », à cause du Symbole des Apôtres et des traditions orientales. Jésus est lui-même descendu dans le “mystère de la mort” : l’aspect capital de ce fait pour la compréhension du mystère du Salut en général et du salut des non chrétiens en particulier a été mis en lumière dans les numéros 634 et 635 du Catéchisme qui sont précisément consacrés à la « Descente aux enfers ». Se fondant sur 1P 4, 6 – “L’évangile a été également annoncé aux morts” –, le n° 634 ouvre une perspective qui dépasse la conception chronologique ancienne qui réservait aux seuls « saints » de l’ancienne Alliance le fruit de la Descente : La Descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption.
Une perspective évangélique qui avait échappé : rencontrer le Sauveur
De nombreux termes sont à relever. D’abord, c’est le lieu où l’annonce du salut se fait en plénitude. Même si cette annonce source de salut est répandue, elle est loin d’être plénière sur la terre : elle ne touche qu’une minorité de gens vivants. Or, le texte affirme que la Descente aux enfers « accomplit » cette plénitude au bénéfice des hommes de « tous les lieux et tous les temps », donc de tous, et cela dans leur mort ; cet accomplissement est même celui de la « mission messianique de Jésus ». Ainsi – et seulement ainsi –, la totalité des hommes de « tous les lieux et tous les temps » est touchée. En effet, dans le mystère de la « Descente aux enfers », le vécu divin rejoint – ou plus exactement précède – le vécu de tous les hommes au terme de leur vie sur terre. Ce mystère se situe dans un au-delà du temps que le n° 635 appelle justement la « profondeur du mystère de la mort » : « Le Christ est donc descendu dans la profondeur de la mort afin que les morts entendent la voix du Fils de Dieu et que ceux qui l’auront entendue vivent » (Jn 5,25) [suivent les citations de Ac 3,15, de He 2,14-15, de Ap 1,18 et de Ph 2,10]. Les philosophies occidentales qui tiennent la mort pour l’évanouissement dans l’inconnu ou dans le néant doivent être revues ; au reste, elles sont contraires aux approches anthropologiques nouvelles, dont les meilleures étudient les expériences proches de la mort (ou NDE) aussi bien que les traditions mystiques (chrétiennes) qui sont si riches. Dans ce domaine, l’avenir de la théologie serait de croiser ces études avec l’enseignement du Magistère récent, sans négliger l’apport des traditions chrétiennes orientales qui, toutes, ont fait de la « Descente aux enfers » une fête liturgique, au moins le samedi saint – on est encore très loin d’une telle fête en Occident. Certes, on pourrait objecter que dans ces matières, et en particulier dans les expériences dites proches de la mort, il y a un grand discernement à faire ; justement, c’est le travail qui est attendu du théologien [9], et non pas de répéter ce qu’il a appris. Et la clef de ce discernement, à la lumière du Nouveau Testament, c’est la question de la Rencontre. Toute la vie publique du Christ en témoigne : la rencontre avec lui sauve. Il ne s’agit évidemment pas d’une rencontre au sens d’un croisement, comme on dit : « J’ai croisé untel dans l’escalier ». Une rencontre humaine est un échange et change quelque chose en chacune des deux personnes impliquées. Le Christ n’a pas besoin d’être enrichi par notre rencontre (il sait ce qu’il y a dans l’homme, Jn 2,25) ; nous, nous avons besoin de la sienne. Par lui et lui seul, la mort devient la porte de la Vie, et ceci ne peut se réaliser que dans le mystère de sa Descente, où l’âme de tout homme qui meurt est appelée à rencontrer celle du Christ. Une rencontre, c’est également une acceptation, même si l’on ne connaît pas (encore) l’autre, ou alors c’est un refus de l’autre. Dans le mystère de la Rencontre avec le Christ, il n’y a plus de place pour les faux-fuyants : Et le jugement le voici : la Lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Tout homme en effet qui fait le mal déteste la lumière et ne vient pas vers la Lumière, de crainte que ses œuvres ne soient réprouvées. Mais celui qui fait la vérité vient vers la Lumière afin que soit manifesté que ses œuvres ont été accomplies en Dieu. (Jn 3,19-21) Telle est la réponse à donner à l’inquiétude pastorale de saint Augustin : face à la Lumière qui dévoile toute chose, nul ne prendra une position contraire à l’orientation profonde de toute sa vie ; pour attirante qu’elle soit, la Lumière du Sauveur n’en est pas moins une épreuve terrible pour tous ceux qui, ayant choisi de ne pas la fuir, rechignent à se reconnaître pécheurs.
Une histoire avec l’Esprit Saint
Il faut simplement ajouter un détail, à la fois essentiel et toujours discret : l’Esprit Saint. Lui redonner sa place dans la théologie permet de dire la foi de manière cohérente. C’est tout au long de notre histoire que l’Esprit agit : c’est Lui qui « met en rapport » avec le Sauveur par des actes de foi, d’espérance et de charité (qui, en tant qu’actes ne supposent rien encore qu’eux-mêmes, sous le souffle de l’Esprit) – sinon personne ne demanderait jamais le baptême. Il est toujours premier dans l’ordre du salut sur cette terre, comme on le voit dès l’Annonciation. Il « convertit », c’est-à-dire « tourne vers » le Sauveur, et celui-ci mène au Père. Et dans la conversion, la nécessité apparaît de rencontrer le Sauveur, de sorte qu’un lien ferme et définitif soit établi ; c’est ce que réalisent les sacrements dans les diverses dimensions de notre vie, et d’abord le baptême qui purifie l’âme et commence la sanctification de toute notre personne. Le mystère de la Rencontre ultime est ainsi anticipé sur cette terre par les sacrements, y compris dans sa dimension de jugement, car déjà le baptême ne va pas sans la renonciation préalable au Mal et la volonté de le combattre toujours. C’est comme anticipations que les sacrements se comprennent vraiment, loin d’une vision individualiste : ils ne sont pas seulement pour notre âme (autrement, une simple préparation morale suffirait en vue de la Rencontre), mais aussi pour cette terre : ils y réalisent déjà le salut, même si la dimension d’achèvement glorieux manque encore. Si on ne regardait pas l’histoire humaine où la Gloire de Dieu doit encore se manifester, les sacrements deviendraient incompréhensibles. L’histoire avec l’Esprit Saint est indissociable de la médiation de l’Église, qui continue celle du Christ, par la Parole [10] et les sacrements. Même si cette médiation n’est pas parfaite, elle offre à l’Esprit d’intervenir. Cette imperfection n’est donc pas une raison d’imaginer d’autres « voies de salut », puisque le lieu par excellence du salut est le mystère de la Descente et que la médiation de l’Église n’a d’autre but que d’en vivre déjà ; ceux qui n’en vivent pas s’y préparent néanmoins déjà à travers la droiture de leur vie – mais il ne peuvent pas le savoir (si le terme de savoir a du sens ici). On voit combien sont gratuites, inutiles et finalement méprisantes pour l’histoire et la liberté humaines les théories qui imaginent un Dieu distribuant son « salut » comme un avion répand des agents chimiques sur des champs, sans le consentement des gens concernés et surtout sans qu’ils aient rencontré et accepté celui qui sauve. Le sens de l’histoire, qui est si dépendant de la place donnée à l’Esprit Saint, s’est beaucoup perdu dans la théologie ; et les sacrements sont devenus d’obscurs mystères – ou plutôt de moins en moins mystérieux : on a eu tendance à en faire des autocélébrations du Peuple en marche, des « grand-messes » comme on le dit précisément de rassemblements tels que des meetings politiques ou des matchs de football (côté gradins). Là encore, le problème n’est pas nouveau, il déroule simplement ses ultimes conséquences. Dès que l’on perd de vue la finalité des sacrements, qui anticipent sur cette terre concrètement et sous une manière adaptée la Rencontre du Sauveur qui aura lieu un jour dans le mystère de la mort, on ne peut plus voir clairement leur rapport au salut. Alors, à défaut d’être « accrochés » à la finalité, il le sont à l’événement du passé [11] qui nous vaut le salut – la mort du Christ. Le sens de l’histoire s’est perdu au profit de la chronologie, ce qui n’est pas la même chose.
Concevoir la « Descente » comme centre du mystère du salut
Quand on se met à absolutiser la chronologie terrestre, on ne peut tout d’abord plus penser un au-delà de la mort physique : on meurt, et on se retrouve tout à coup dans un des « lieux » appelés soit Ciel, soit Purgatoire, soit encore Enfer. Comment en est-on « arrivé » là ? Mais c’était déjà à propos de la mort du Christ que la réduction de l’histoire à la chronologie fait difficulté. On ramenait la question du salut à l’événement du 7 avril de l’an 30. Jésus meurt, mais justement il ne ressuscite pas tout de suite. Que fait-il dans l’intervalle ? C’est qu’avant le 7 avril, personne ne pouvait encore être sauvé : le terme assez vague des « enfers » où Jésus se rend est interprété comme désignant un « lieu » d’attente, celui des justes mais même aussi celui des injustes (qui sont à l’étage en dessous et que Jésus sera dit ne pas visiter). En fait, on imagine même que le séjour de l’âme de Jésus parmi les justes a duré quarante-deux jours, car, logiquement, il ne pouvait pas emmener ceux-ci au Ciel avant d’y être monté lui-même (lors de l’Ascension) [12] ; alors seulement, ce lieu d’attente fut fermé, les démons y coopérant gentiment en transférant de leur côté tous les injustes en Enfer. À travers ces élucubrations très imaginatives (que tout le monde trouvait absolument normales en Occident), on devine une certaine conception absolue du temps. Or, depuis un siècle, la relativité du temps physique a été démontrée. Le fait est que la théologie n’en a tenu aucun compte. Au contraire, elle semble même avoir trouvé ses délices (autistes ?) dans d’interminables pensées en boucle, dont la « théologie des religions » est assurément le sommet. D’heureuses exceptions apparaissent néanmoins, telles que Hans Urs von Balthasar, qui a commencé à redécouvrir le mystère de la Descente [13] (à travers l’expérience d’une mystique [14]). C’est que, effectivement, l’unique porte de sortie de ces cercles vicieux, c’est la redécouverte du mystère de laDescente tel qu’il a été présenté ici en vertu du CEC (c’est-à-dire comme vécu de l’âme du Christ qui précède glorieusement le vécu de l’âme de tout homme qui meurt, quels que soient les lieux et les temps). Dire cela, c’est mettre ce mystère au cœur du mystère pascal, mais c’est bien le sens de la fête du Samedi Saint, si chère aux Orientaux. Le sens même de la Croix s’en trouve éclairé : est-ce un hasard si, traditionnellement, les théologiens en arrivaient à ne plus savoir pourquoi Jésus est mort ? En effet, selon un beau syllogisme, le Dieu qui peut tout aurait pu sauver l’humanité sans un tel sacrifice, assurent-ils. Seulement voilà : la plénitude de la « mission messianique de Jésus » n’implique-t-elle pas qu’il soit mort, de sorte que « les morts entendent la voix du Fils de Dieu et que ceux qui l’auront entendue vivent » [15] ? Le salut passe par la Rencontre de celui qui est la Porte (Jn 10), et il n’y a pas d’autre porte. Étant central en soi et capital en ses implications, le mystère de la Descente du Christ aux enfers est à redécouvrir urgemment, aux plans théologique, pastoral et liturgique. Seul le plan théologique a été abordé ici. Mais chacun imaginera sans peine les ouvertures que permet un sens vrai de l’histoire où l’Esprit est reconnu à l’œuvre. La différence entre chrétiens et non chrétiens, c’est que les premiers ont déjà rencontré le Sauveur (et l’ont suivi). Quant aux seconds, le salut qui n’est pas réalisé aujourd’hui pourra l’être demain, ou dans l’acquiescement à Jésus-Christ offert ultimement dans le mystère de la mort : pour beaucoup d’entre eux, la vie terrestre n’aura pas pu être le moment du salut mais bien celui de sa préparation (cf. Jn 3, 20-21). Sans l’absolutiser, cette perspective donne le sens vrai de l’évangélisation, pour la Gloire de Dieu.
NOTES
[1] Augustin, Lettre 164 à Evodius, n° 13, cf La Bonnardière Anne-Marie, Saint Augustin et la Bible, Paris, Beauchesne, 1986. [2] En réalité, il n’y a tout simplement pas de rapport à établir : même s’il le dit – ce qui est bien rare au demeurant –, l’être humain n’agit pas en fonction d’un au-delà futur qui lui est de toute façon inconnu. Le sens de l’au-delà se vit dans le présent, non dans le futur. [3] On cite les paroles de Jésus évoquant Abraham, Isaac et Jacob comme vivants en Dieu (Mt 22,32 par Mc 12,26 ; Lc 20,37). Mais la question n’est pas le fait de leur sainteté, mais le comment. [4] Commission Théologique Internationale, Le christianisme et les religions, Paris, Cerf/ Bayard/ Centurion, [1996] 1997, n° 84. Le document est écrit tout entier en termes de « il semble que », « on ne peut exclure que », « il est possible que », « le point reste ouvert », etc. [5] Le Cardinal Journet fait remarquer en effet que le troisième canon du Concile de Carthage (418), auquel saint Augustin participa, « niait que les enfants qui meurent avant le baptême soient bienheureux et affirme qu’ils relèvent du diable » (L’Église du Verbe incarné, t.2, Paris, DDB, 1951, p. 767 – cf. Denzinger n° 102, note 3). [6] Il faut préciser que la bulle Auctorem Fidei de Pie VI en 1794 entendait s’opposer au Synode de Pistoie qui envoyait carrément en Enfer les enfants morts sans le baptême, et beaucoup d’autres avec eux. Le texte de Pie VI qui définissait les Limbes comme “le lieu où les âmes de ceux qui sont morts avec la seule faute originelle sont punis de la peine du dam, sans la peine du feu”, doit être considéré comme un adoucissement et une ouverture. [7] Le passage, adressé aux « femmes ayant eu recours à l’avortement », est le suivant : « Ouvrez-vous avec confiance et humilité au repentir... Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu, et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur » (Evangelium Vitae, n° 99). [8] « D’une manière que Dieu connaît » : ceci ne veut pas dire d’une manière que Dieu seul connaît, comme s’Il avait voulu cacher des choses tout en faisant semblant de les révéler (Jn 16,13), mais : d’une manière que nous, théologiens présents à Rome en 1965, ne sommes pas en mesure de préciser aujourd’hui. Un théologien comme notre Pape Benoît XVI y a justement travaillé depuis lors, et le fruit de son travail vient compléter cette lacune du travail conciliaire. [9] En attendant, on peut se reporter à l’excellente étude de synthèse de Rose Seraphim, The Soul after Death, St Herman of Alaska Brd, Platina (Cal.), [1980], 1993. [10] La Parole de Dieu s’est liée à celle des hommes qui témoignent, mais la parole humaine peut prendre des formes indirectes, à travers l’écriture sur papier ou par lien informatique. Un non-chrétien qui trouve une Bible sur un banc public est touché par la médiation de l’Église : il y a d’abord eu un chrétien qui l’a oubliée à cet endroit. Et s’il la lit, l’Esprit est déjà à l’œuvre. [11] Comment concevait-on que des sacrements donnés mille ou deux mille ans après soient reliés au mystère pascal de l’an 30 ? De manière intentionnelle, grâce à la foi consciente qui crée le lien ; ils devenaient ainsi les sacrements de la foi. D’où l’idée que les enfants sont baptisés dans la foi des parents – une idée qui n’est juste qu’au plan pastoral et qui aboutit au refus avant l’âge adulte : car sans une foi « adulte » qui « sait », que vaudrait le baptême ? On a simplement oublié que les sacrements ne sont pas de la foi mais de l’Esprit Saint.[12] C’est ce qu’explique, parmi beaucoup d’autres auteurs, saint Thomas d’Aquin, par exemple dans la S.Th. 3a q.52 a.5 ad 3m et q.57 a.6 c. [13] L’affirmation de la Descente aux enfers a seulement fait l’objet d’une mini-définition dogmatique qui tient en deux mots ; lors du 4e Concile de Latran (1215), on a simplement souligné que Jésus est descendu aux enfersen son âme (donc pas seulement en sa divinité – saint Augustin s’était posé la question !) : “Sed descendit in anima et resurrexit in carne, ascenditque pariter in utroque : mais il est descendu en son âme, est ressuscité en sa chair, et est monté pareillement en l’une et l’autre ». [14] Adrienne von Speyr, 1902-1967.[15] Jn 5,25 repris dans le n° 635 du CEC. Tous les exégètes s’accordent pour dire que ces paroles du Christ s’appliquent bien à ceux qui sont morts réellement (et non pas moralement comme Augustin l’aurait préféré).
Il est vrai qu'on doit tenir pour acquis que Dieu appellera chacun individuellement à Lui.
Mais ce qui caractérise plusieurs catholiques qui n'ont pas encore la connaissance de Dieu, c'est qu'ils croient que le salut ne passe que par leur religion. (pas Benoit XVI) Cette prétention les portent à inventer à tort des solutions de rechange de leur cru pour le salut des athés et de tous ceux qui ne sont pas catholiques.
"On a simplement oublié que les sacrements ne sont pas de la foi (croyance) mais de l’Esprit Saint."
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| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:13 | |
| Cher Adam et Eve, le Concile Vatican II répond que leur religion, si elle ne sauve pas (puisque seul le Christ sauve) a reçu des "semences de la vérité mises par l'Esprit Saint et qui les prépare plus ou moins, au salut qui leur sera proposé par le Christ. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:22 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Cher Adam et Eve, le Concile Vatican II répond que leur religion, si elle ne sauve pas (puisque seul le Christ sauve) a reçu des "semences de la vérité mises par l'Esprit Saint et qui les prépare plus ou moins, au salut qui leur sera proposé par le Christ.
Dieu (Christ) se proposera de lui-même en cette vie et cela n'est pas l'affaire des religions et des religieux. (qui ont le travail de guides) Les sacrements sont faits en mémoire du Christ vivant, mais ils existent bel et bien en dehors des Institutions. Je vois que vous vous êtes cassé la tête pour trouver une solution à un problème qui n'existe que dans votre manque de connaissance de Dieu.
Dernière édition par Adam et Ève le 15/9/2012, 06:37, édité 1 fois |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:27 | |
| - Adam et Ève a écrit:
- [
Dieu (Christ) se proposera de lui-même en cette vie et cela n'est pas l'affaire des religions et des religieux. (qui ont le travail de guides) Les sacrements sont faits en mémoire du Christ vivant, mais ils existent bel et bien en dehors des Institutions.
Bien sûr que le Christ ^proposera son salut en cette vie ou plutôt à l'heure de la mort lorsqu'il viendra chercher lui-même, accompagné des saints et des anges, les musulmans, les athées etc. Voici un texte de sainte Faustine qui l'annonce : - Citation :
- « Sainte Faustine, Petit journal 1697. J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. La miséricorde divine atteint plus d’une fois le pécheur au dernier moment, d’une manière étrange et mystérieuse. A l’extérieur, nous croyons que tout est fini, mais il n’en est pas ainsi. L’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême, se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! Que la miséricorde divine est insondable !
Mais horreur! Il y a aussi des âmes, qui volontairement et consciemment, rejettent cette grâce et la dédaignent. C’est déjà le moment même de l’agonie. Mais Dieu, dans sa miséricorde, donne à l’âme dans son for intérieur ce moment de clarté. Et si l’âme le veut, elle a la possibilité de revenir à Dieu. Mais parfois, il y a des âmes d’une telle dureté de cœur qu’elles choisissent consciemment l’enfer. Elles font échouer non seulement toutes les prières que d’autres âmes dirigent vers Dieu à leur intention, mais même aussi les efforts divins. »
_________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:35 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
- [
Dieu (Christ) se proposera de lui-même en cette vie et cela n'est pas l'affaire des religions et des religieux. (qui ont le travail de guides) Les sacrements sont faits en mémoire du Christ vivant, mais ils existent bel et bien en dehors des Institutions.
Bien sûr que le Christ ^proposera son salut en cette vie ou plutôt à l'heure de la mort lorsqu'il viendra chercher lui-même, accompagné des saints et des anges, les musulmans, les athées etc.
Voici un texte de sainte Faustine qui l'annonce :
- Citation :
- « Sainte Faustine, Petit journal 1697. J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. La miséricorde divine atteint plus d’une fois le pécheur au dernier moment, d’une manière étrange et mystérieuse. A l’extérieur, nous croyons que tout est fini, mais il n’en est pas ainsi. L’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême, se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! Que la miséricorde divine est insondable !
Mais horreur! Il y a aussi des âmes, qui volontairement et consciemment, rejettent cette grâce et la dédaignent. C’est déjà le moment même de l’agonie. Mais Dieu, dans sa miséricorde, donne à l’âme dans son for intérieur ce moment de clarté. Et si l’âme le veut, elle a la possibilité de revenir à Dieu. Mais parfois, il y a des âmes d’une telle dureté de cœur qu’elles choisissent consciemment l’enfer. Elles font échouer non seulement toutes les prières que d’autres âmes dirigent vers Dieu à leur intention, mais même aussi les efforts divins. »
Il y a toutes sortes de qualités d'âmes qui entrent dans la mort et elles sont toutes éclairées à ce moment. Certaines sont déjà tournées vers la grâce, d'autres pas. Le déterminant se fait ici en cette vie. Dieu seul décide du sort de tous à la mort et les âmes sont informées de quel bord elles penchent à ce moment précis. (avec félicité, avec regret ou avec horreur) |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:39 | |
| - Adam et Ève a écrit:
Dieu seul décide du sort de tous à la mort et les âmes sont informées de quel bord elles penchent à ce moment précis. (avec félicité ou avec horreur)
Ca c'est une pensée Protestante : "Dieu seul". La pensée catholique voit les choses comme une ALLIANCE D'AMOUR : Dieu seul et l'âme seule, comme une union d'amour. ou l'âme seule si il y a refus d'amour lucide et volontaire face au Christ. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:45 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
Dieu seul décide du sort de tous à la mort et les âmes sont informées de quel bord elles penchent à ce moment précis. (avec félicité, avec regret ou avec horreur)
Ca c'est une pensée Protestante : "Dieu seul".
La pensée catholique voit les choses comme une ALLIANCE D'AMOUR : Dieu seul et l'âme seule, comme une union d'amour.
ou l'âme seule si il y a refus d'amour lucide et volontaire face au Christ. L'âme fait ses choix, mais Dieu décide car il est le seul Omniscient. Bien sûr certaines âmes, même ici, savent de quelle manière elles seront sauvées car elles connaissent Dieu (Alliance). Votre âme me semble fonctionner encore "seule" face à ce Dieu dont vous ne reconnaissez pas le pouvoir absolu. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 06:57 | |
| Adam et Eve, Vous savez ce que c'est que l'amour réciproque qui fait le salut (= ALLIANCE) ?
L'amour réciproque, ce n'est pas UN QUI CHOISIT parce qu'il est tout puissant. Ca c'est le mariage selon les salafistes.
L'amour réciproque, c'est un consentement MUTUEL. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 07:07 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Eve, Vous savez ce que c'est que l'amour réciproque qui fait le salut (= ALLIANCE) ?
L'amour réciproque, ce n'est pas UN QUI CHOISIT parce qu'il est tout puissant. Ca c'est le mariage selon les salafistes.
L'amour réciproque, c'est un consentement MUTUEL. Oui je connais très bien l'Alliance qui nous a été proposé, merci. Si vous connaissiez également, vous ne tiendriez pas ce discours des âmes qui décident in extemis du sort qui leur est réservé à leur mort. Car quand on est "en étât d'Alliance avec Dieu" on est informé de ces choses que vous ne connaissez très visiblement pas. (Votre rêve de petit garçon est beau, mais fortement biaisé.) |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 07:36 | |
| Les âmes ne décident pas SEULES.
Elles décident seules mais avant, un Amoureux (Jésus), leur propose en premier son Evangile, la réconciliation et sa grâce.
Pour résumer, :
Tout vient de Dieu >>> Erreur Luthérienne. Tout vient de l'homme >>> Erreur Pélagienne. L'initiative vient de Dieu puis, Tout vient d'une décision d’Alliance réciproque des deux 5dieu et l'homme) >>> Position catholique. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 07:56 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Les âmes ne décident pas SEULES.
Elles décident seules mais avant, un Amoureux (Jésus), leur propose en premier son Evangile, la réconciliation et sa grâce.
Pour résumer, :
Tout vient de Dieu >>> Erreur Luthérienne. Tout vient de l'homme >>> Erreur Pélagienne. L'initiative vient de Dieu puis, Tout vient d'une décision d’Alliance réciproque des deux 5dieu et l'homme) >>> Position catholique. Le résumé est plutôt celui-ci pour ceux qui L'ont reçu : Tout vient de Dieu (ce n'est pas une erreur) Rien ne vient de l'humain (accceptez-le) L'initiative vient de Dieu puis, le choix revient à l'homme d'entrer dans Ses bonnes Grâces ou non. (postion catholique chrétienne) Nous ne sommes ni ne seront jamais égaux à Dieu car il est le seul Omniscient. Même la Vierge (la plus parfaite de nous tous) est sous Sa gouverne et n'a pas décidé de son sort, ainsi en a-t-il été des anges et en sera-t-il de vos démons.. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 08:38 | |
| - Adam et Ève a écrit:
Rien ne vient de l'humain (accceptez-le) L'initiative vient de Dieu puis, le choix revient à l'homme d'entrer dans Ses bonnes Grâces ou non. (postion catholique chrétienne)
Comparer les deux choses en rouge. Cela s'appelle une contradiction. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 08:48 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
Rien ne vient de l'humain (accceptez-le) L'initiative vient de Dieu puis, le choix revient à l'homme d'entrer dans Ses bonnes Grâces ou non. (postion catholique chrétienne)
Comparer les deux choses en rouge. Cela s'appelle une contradiction. Ce "choix" n'engendre rien par lui-même. Voilà tout ce qui est permis à l'homme : le choix de se livrer à Dieu ou le choix de se livrer aux forces mauvaises (libre-arbitre). Chacun de ces choix n'entraine rien d'autre qu'une soumission à L'UN ou à l'autre. avec ses bénéfices et ses conséquences. point barre.
Dernière édition par Adam et Ève le 15/9/2012, 09:17, édité 1 fois |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:00 | |
| - Citation :
- Ce "choix" n'engendre rien par lui-même.
Ce choix engendre un amour RÉCIPROQUE (même si c'est Dieu qui prend l'initiative de venir chercher l'âme, qui la séduit et lui donne l'organisme spirituel pour répondre). Et ce n'est pas "RIEN" ! Si vous n'admettez pas qu'un amour de charité implique deux "oui" réciproques, au prétexte d'exalter Dieu qui effectivement nous choisit en premier, vous supprimez la notion même d'Alliance, la notion d'amour réciproque.C'est très exactement la position luthérienne qui, en voulant grandir Dieu, abaisse son projet, réduisant le salut, le réduisant à ceci : Un grand Dieu qui fait tout tandis qu'une cours céleste handicapée par le péché originel à jamais, admire et ne coopère jamais. Bref, pas de relation réciproque époux/épouse (si ce n'est à la mode des musulmans). _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:15 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
-
- Citation :
- Ce "choix" n'engendre rien par lui-même.
Ce choix engendre un amour RÉCIPROQUE (même si c'est Dieu qui prend l'initiative de venir chercher l'âme, qui la séduit et lui donne l'organisme spirituel pour répondre).
Et ce n'est pas "RIEN" !
Si vous n'admettez pas qu'un amour de charité implique deux "oui" réciproques, au prétexte d'exalter Dieu qui effectivement nous choisit en premier, vous supprimez la notion même d'Alliance, la notion d'amour réciproque.
C'est très exactement la position luthérienne qui, en voulant grandir Dieu, abaisse son projet, réduisant le salut, le réduisant à ceci :
Un grand Dieu qui fait tout tandis qu'une cours céleste handicapée par le péché originel à jamais, admire et ne coopère jamais.
Bref, pas de relation réciproque époux/épouse (si ce n'est à la mode des musulmans). Peut-être ne coopérerez-vous jamais et qu'il n'y aura pas de relation réciproque dans votre cas. Mais une chose est certaine : "l'amour de charité" que Dieu a pour nous ne provient que de LUI et n'est réciproque que dans le choix que l'on fait d'entrer dans sa grâce. Notre choix n'engendre pas cet Amour qui ne vient définitvement pas de nous et qui ne saurait être égale à la défninition que vous en avez (et que nous en avons tous en général) avant de L'avoir reçu. Bref, ce n'est pas Dieu qui dit "oui", mais bien nous qui devons Lui dire "oui". Nous avons besoin de Lui, alors qu'Il n'a pas besoin de nous. Il serait souhaitable que vous fassiez cette distinction entre votre couple présent et l'Alliance proposée aux hommes et aux femmes avec le Christ-Dieu. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:20 | |
| [quote] - Adam et Ève a écrit:
Mais une chose est certaine : "l'amour de charité" que Dieu a pour nous ne provient que de LUI Ca c'est sûr ! L'amour dont Dieu aime vient de Dieu ! - Citation :
Le choix qui nous est offert n'engendre pas cet Amour qui ne vient définitvement pas de nous et qui ne saurait être égale à la défninition que vous en avez (et que nous en avons tous en général) avant de L'avoir reçu. Ca aussi ! Dieu existe avant nous. - Citation :
Bref, ce n'est pas Dieu qui dit "oui", mais bien nous qui devons Lui dire "oui". Oui, et c'est ce "oui" qui vient de nous. Donc quelque chose vient de nous. - Citation :
Il serait souhaitable que vous fassiez cette distinction entre votre couple présent et l'Alliance proposée aux hommes et aux femmes avec le Christ-Dieu. Je distingue mais, dans les deux cas, il y a un amour d'amitié RÉCIPROQUE selon saint Paul : Ephésiens 5, 32 le mariage est un grand signe ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise (= à notre âme qui est la première Eglise). _________________ Arnaud
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:37 | |
| [quote="Arnaud Dumouch"] - Citation :
- Adam et Ève a écrit:
Mais une chose est certaine : "l'amour de charité" que Dieu a pour nous ne provient que de LUI Ca c'est sûr ! L'amour dont Dieu aime vient de Dieu ! - Citation :
Le choix qui nous est offert n'engendre pas cet Amour qui ne vient définitvement pas de nous et qui ne saurait être égale à la défninition que vous en avez (et que nous en avons tous en général) avant de L'avoir reçu. Ca aussi ! Dieu existe avant nous.
- Citation :
Bref, ce n'est pas Dieu qui dit "oui", mais bien nous qui devons Lui dire "oui". Oui, et c'est ce "oui" qui vient de nous. Donc quelque chose vient de nous.
- Citation :
Il serait souhaitable que vous fassiez cette distinction entre votre couple présent et l'Alliance proposée aux hommes et aux femmes avec le Christ-Dieu. Je distingue mais, dans les deux cas, il y a un amour d'amitié RÉCIPROQUE selon saint Paul :
Ephésiens 5, 32 le mariage est un grand signe ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise (= à notre âme qui est la première Eglise).
Si notre "oui" correspond à lui seul dans ce que vous considérez comme ce qui vient de nous, on parle donc tous les deux du pouvoir de libre-arbitre, le seul pouvoir accordé à l'homme. Donc rien ne vient de l'homme puisque ce pouvoir n'engendre qu'une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé Pour ce qui est des signes et de l'image qui enseignent, nous sommes ici pour ça. Mais il ne faudrait pas confondre ce qui est demandé à l'humain (rallier ses deux côtés) d'avec l'Union offerte par la suite... |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:44 | |
| - Adam et Ève a écrit:
Si notre "oui" correspond à lui seul dans ce que vous considérez comme ce qui vient de nous, on parle donc tous les deux du pouvoir de libre-arbitre, le seul pouvoir accordé à l'homme.
Notre "oui" ne se réduit absolument pas au pouvoir de libre-arbitre ! L'âme de l'homme, comme une épouse, aime AU SENS PROPRE, progresse, se révolte, se réconcilie, bref l'HOMME AIME ! La charité est un "amour d'amitié" dit saint Thomas (Somme de théologie, IIaIIae). - Adam et Ève a écrit:
Donc rien ne vient de l'homme puisque ce pouvoir n'engendre qu'une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé Vous êtes donc musulman ? vous savez que c'est l'islam qui définit la relation à Dieu comme "une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé" ! _________________ Arnaud
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:51 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
Si notre "oui" correspond à lui seul dans ce que vous considérez comme ce qui vient de nous, on parle donc tous les deux du pouvoir de libre-arbitre, le seul pouvoir accordé à l'homme.
Notre "oui" ne se réduit absolument pas au pouvoir de libre-arbitre ! L'âme de l'homme, comme une épouse, aime AU SENS PROPRE, progresse, se révolte, se réconcilie, bref l'HOMME AIME ! La charité est un "amour d'amitié" dit saint Thomas (Somme de théologie, IIaIIae).
- Adam et Ève a écrit:
Donc rien ne vient de l'homme puisque ce pouvoir n'engendre qu'une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé Vous êtes donc musulman ? vous savez que c'est l'islam qui définit la relation à Dieu comme "une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé" ! Adam et Eve ne veut pas sortir de sa condition de dieu, soumis à Dieu.
Dernière édition par Petit messager le 15/9/2012, 20:13, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:54 | |
| - Adam et Ève a écrit:
- Il serait souhaitable que vous fassiez cette distinction entre votre couple présent et l'Alliance proposée aux hommes et aux femmes avec le Christ-Dieu.
Vous avez raison, dieu |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:55 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
Si notre "oui" correspond à lui seul dans ce que vous considérez comme ce qui vient de nous, on parle donc tous les deux du pouvoir de libre-arbitre, le seul pouvoir accordé à l'homme.
Notre "oui" ne se réduit absolument pas au pouvoir de libre-arbitre ! L'âme de l'homme, comme une épouse, aime AU SENS PROPRE, progresse, se révolte, se réconcilie, bref l'HOMME AIME ! La charité est un "amour d'amitié" dit saint Thomas (Somme de théologie, IIaIIae).
- Adam et Ève a écrit:
Donc rien ne vient de l'homme puisque ce pouvoir n'engendre qu'une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé Vous êtes donc musulman ? vous savez que c'est l'islam qui définit la relation à Dieu comme "une soumission à Dieu ou à l'autre. ok réglé" ! Oui l'homme fait beaucoupe de tapage et se révolte considérablement avant de revenir à Dieu. Ne surtout pas considérer tout cela comme étant un pouvoir qui lui est conféré. ( ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:57 | |
| Calme-toi dieu, le septième jour tu dois te reposer |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:59 | |
| - Adam et Ève a écrit:
Oui l'homme fait beaucoupe de tapage et se révolte considérablement avant de revenir à Dieu. Ne surtout pas considérer tout cela comme étant un pouvoir lui étant conféré. ( )
Cela fonctionne de la même façon dans le mariage, si les conjoints sont fidèles. Et sainte Thérèse d'Avila décrit cette croissance de l'amour de l'âme pour Dieu comme un château intérieur qui, si on est fidèle, progresse jusque dans ces accoups "conjugaux". _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 09:59 | |
| - Petit messager a écrit:
- Calme-toi dieu, le septième jour tu dois te reposer
Parle pour toi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 10:02 | |
| - Adam et Ève a écrit:
- Petit messager a écrit:
- Calme-toi dieu, le septième jour tu dois te reposer
Parle pour toi Je parle pour toi, Séraphine. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 10:06 | |
| - Petit messager a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
- Petit messager a écrit:
- Calme-toi dieu, le septième jour tu dois te reposer
Parle pour toi Je parle pour toi, Séraphine.
C'est Séraphine ! J'aurais du m'en douter !!! Merci Petit Messager ! Adresse IP de ce message 70.82.87.141 [ 15 Messages ] [ Chercher l'adresse IP ] Utilisateurs postant à partir de cette adresse IP Séraphine [ 99 Messages ] Trouver tous les sujets où Séraphine a participé Adam et Ève [ 15 Messages ] _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 10:12 | |
| Elle poste aussi à partir d'autres IP. Elle va nous faire des heures sup pour son septième jour |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 21:06 | |
| Je ne sais en France mais en Belgique je crois que les cyber-cafés ferment à 20h Une loi est passée il y a quelques années je crois FAut donc avoir soit beaucoup d'amis soit beaucoup de connexion internet chez différents fournisseurs pour passer cagoulé et incognito
Dernière édition par lion-des-bois le 15/9/2012, 22:10, édité 3 fois | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 21:20 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
Dieu seul décide du sort de tous à la mort et les âmes sont informées de quel bord elles penchent à ce moment précis. (avec félicité ou avec horreur)
Ca c'est une pensée Protestante : "Dieu seul".
La pensée catholique voit les choses comme une ALLIANCE D'AMOUR : Dieu seul et l'âme seule, comme une union d'amour.
ou l'âme seule si il y a refus d'amour lucide et volontaire face au Christ. Que oui, oui , et oui ! c'est parce sur terre nous sommes englouti dans l'ego que nous ne pouvons comprendre la liberté de l'âme. Pour l'essentiel, nous ne connaissons que la liberté de l'ego. Choix libre de l'âme, nous ne le comprenons que comme "choix libre de l'ego" qui ne fait ses choix que détaché de Dieu (et manipulé par le tentateur) Notre compréhension en est biaisée dans la compréhension de liberté de l'âme. Lorsque l'âme, dans le passage de la mort, débarrassée de son ego par les épreuves qu'elle vient d'endurer (la vision de ses péchés dans le feu qui brule) elle se retrouve en relation dans sa source originelle, la sainte-trinité. Là, l'ego n'est plus. L'âme qui appartient à Dieu, ce qu'elle décide est aussi la décision de Dieu, car elle est placée dans sa relation originelle, elle "est" donc pleinement, et se voit pour ce qu'elle est (donc aussi avec son passé). Son choix, se fait donc à la lumière de Dieu sur base de ce que, intrinsèquement, et en vérité, elle "est". IL ne peut en être autrement. Dénudée [de son ego] et dans sa relation divine, son choix ne peut être que le choix de Dieu. Ce qui ne peut être le cas de la décision de l'ego ("le paradis si je veux"). Mais il n'est pas question d'ego ici. Si l'âme n'est pas dans l'union dans ce moment de vérité, le passage dans le feu qui brule, la replace nue, en relation avec Dieu. Tout choix devient donc libre, juste, et dans la lumière et l'unité d'avec Dieu.
Dernière édition par lion-des-bois le 15/9/2012, 22:09, édité 1 fois | |
| | | lion-des-bois
Messages : 4556 Inscription : 26/01/2010
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 21:29 | |
| - Citation :
- Arnaud Dumouch a écrit:
- Adam et Ève a écrit:
- Fée Violine a écrit:
- Arnaud, peux-tu nous dire où tu vois, dans cet article, qu'il soit question de "la venue du Christ dans sa gloire à l'heure de la mort" ???
Moi je l'ai lu attentivement, et je n'ai pas vu ça du tout.
J'ai vu qu'il parlait de la descente du Christ parmi les morts, entre sa mort (à lui, pas à nous) et sa résurrection. Mais c'est tout. Et apparemment, ça suffit!
Entre sa mort et son jugement. Et voici le texte du pape Benoît XVI :
- Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 ». - Citation :
« 47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.[39] Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il pourrait être à la fin pour nous tous seulement un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1). »
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/ceremonie-a-rome-intervention-de-benoit-xvi-a-la-television-italienne/00059302 Je mets ici une retranscription de ses dires :
- Citation :
- « Sainteté, Dans le Credo, on dit que Jésus est descendu aux enfers après sa mort. Pouvons-nous penser que nous le verrons-nous aussi après la mort et avant de monter au Ciel ?
- Tout d’abord, cette descente de l’âme de Jésus aux enfers ne doit pas être imaginée comme un voyage géographique local. C’est un voyage de l’âme. Nous ne devons pas oublier que l’âme de Jésus touche toujours le Père mais que, en même temps, cette âme humaine touche jusqu’aux dernières frontières de l’être humain. C’est pourquoi elle va en profondeur vers tous les égarées, vers tous ceux qui ne sont pas arrivés au but de leur vie, et jusqu’aux hommes du passé. Cette descente de Jésus aux enfers indique que même le passé est rejoint par Jésus. Il embrasse le passé et tous les hommes de tous les temps. Les Pères disent avec une image très belle que Jésus prend Adam et Eve par la main, c'est-à-dire l’humanité et la guide vers le haut. Il crée ainsi l’accès à Dieu parce que l’homme ne peut atteindre la hauteur de Dieu par lui-même. Il prend l’homme par la main et ouvre ainsi l’accès au Ciel. C’est pourquoi cette descente de Jésus aux enfers, c’est-à-dire dans les profondeurs de l’être humain, dans les profondeurs du passé de l’humanité, vers les hommes du passé est une partie essentielle de sa mission de rédempteur. Cette descente de Jésus aux enfers des anciens ne s’applique pas à nous. Notre vie est différente. Nous avons déjà été racheté par le Seigneur. Pourtant nous verrons le visage du juge, de Jésus, à l’heure de notre mort. Et son regard sera purifiant car je pense que tous, plus ou moins, nous avons besoin de purification. Cette purification venant de son regard nous purifiera d’abord puis nous rendra capable de vivre avec Dieu et avec les saints, mais aussi en communion avec les personnes que nous aimons et qui nous ont précédé. »
Les choses se précisent. Benoît XVI semble prendre fait et cause pour ce qu'il présentait comme une simple hypothèse de théologiens récents dans Spe Salvi 47.
[/quote] En fait quand on lit ensemble spe salvi 46 et 47, on comprend bien que Benoît XVI fait sienne cette idée, mais que, inspiré par l'Esprit-Saint, il sait que c'est important de la présenter comme hypothèse. Apparemment, beaucoup d'âmes doivent encore cheminer pour recevoir cela comme vérité, voyant et constatant les remous nauséabonds et tempestueux que cela soulève. Le pape du temps de Gallilée (j'ai oublié son nom ), proposait aussi fermement à Gallilée de présenter sa découverte comme hypothèse. JE crois que c'est de l'Amour de le présenter ainsi | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 15/9/2012, 21:31 | |
| | |
| | | Pierre du québec
Messages : 174 Inscription : 19/07/2011
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 16/9/2012, 21:02 | |
| J'ai lu ce document avec beaucoup d'intérêt. J'adhère à la thèse d'Arnaud concernant cette rencontre avec Le Christ à l'heure de la mort. Quant à discerner si tout cela est vrai ou acceptable par l'Église je ne possède pas de compétences sur le sujet. Tout comme quand j'ai écouté pour la première fois les DVD traitant de l'Escathologie par Arnaud, J'éprouvais un bien-aise intérieur qui apportait une lumière à mon intelligence à ce que l'enseignement de l'Église m'avait apporté au coeur pendant tant d'années. Les deux enseignements se complétaient à merveille . Je me sentais bien à écouter ces enseignements. C'est exactement ce que je sens intérieurement à lire ce document du Père Edouard-Marie Gallez. Je me dis que ce ne doit pas être mauvais puisque je me sens dans la lumière. Mes connaissances théologiques sont nulles. Je me fie sur mon coeur. Petite anecdote: Je dicutais religion avec deux musulmans au Maroc il y a une douzaine d'années. A savoir , và-t-on au paradis par le Prophète Mahomet et le Coran ou par Le Christ , l'Évangile et son Église? Je crois bien que mes amis Marocains voulaient me mettre en boîte. J'ai répondu ce que mon coeur me dictait à savoir: Dieu a déposé sa loi dans le coeur de tout homme. Si chacun vit avec droiture selon sa conscience en aimant Dieu ou Allah et faisant le bien, je ne crois pas qu'il ait à craindre sa rencontre avec son Dieu à sa mort. La discussion a pris fin et nous avons bien ri. J'aime lire les commentaires éclairants sur ce forum | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 16/9/2012, 21:08 | |
| Rien à ajouter, Pierre de Québec ! _________________ Arnaud
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 16/9/2012, 21:37 | |
| |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 21/9/2012, 06:26 | |
|
En premier lieu, il serait souhaitable de ne pas confondre les hypothèses scientifiques (Galilée) d'avec les nombreuses croyances appelées, à tort, "Foi". De plus, en matière de spiritualité on entend souvent ce qu'on veut bien entendre. Et cela, Sainte Thérèse d'Avila l'a bien exprimé :
"Je voudrais signaler les erreurs où l'on peut tomber en cette matière, bien qu'à mon avis le danger soit bien peu, ou même nullement à redouter, pour les personnes qui en ont une connaissance expérimentale, mais il faut que cette connaissance soit grande. Je souhaiterais aussi faire connaître en quoi les paroles du bon esprit diffèrent de celles du mauvais, et de celles que l'entendement forme intérieurement ou qu'il se dit à lui-même; car cela peut arriver."
Ces deux points primordiaux étant établis, un chrétien se doit de répondre ceci à certains propos ci-haut ainsi qu'à quelques autres qui se sont exprimés pareillement :
Rien de surprenant qu'une telle idée de "Sainteté instantanée" (ou légèrement différée au purgatoire), accordée par un simple oui, après avoir été dépouillés des faiblesses humaines aux confins de la mort, soit bien reçue par le plus grand nombre et que l'idée nous soit confortable. Il n'est donc pas étonnant non plus qu'on dénonce ceux qui tentent d'exposer une certaine mise en garde sur cette idée comme étant dénués de charité... Car c'est très exactement ce dont il s'agit: : cette idée fut bâtie dans un souci de charité toute humaine et non Sainte. En somme, ce que l'on souhaite entendre. Benoit XVI n'a pas fait sienne cette idée, mais encore là si on souhaite l'entendre de cette façon...l'esprit humain fera le reste.
Le fait est que le message réel que le Christ a demandé aux disciples de véhiculer est que c'est le Paraclet qui fera cheminer dans la Vérité qui rend libre, mais que pour cela il faudra justement laisser de côté l'orgueil de fausse charité, de vil pouvoir, de vain "savoir de foi"; en somme l'idéal de liberté illusoire des docteurs de l'ancienne église (pharisiens). IL est venu pour cela...
Ce serait donc plutôt cela "qu'il est difficile de recevoir comme vérité, voyant et constatant les remous nauséabonds et tempestueux que cela soulève..(mets-en!)...et qui demande beaucoup de cheminement à l'âme." Vous l'avez dit... De ce fait, il n'y a que les Saints qui héritent de ce que vous croyez être votre dû. De sorte que cette théorie est valable dans quelques cas. Mais le purgatoire après la mort ne mène pas directement à cette Sainteté convoitée. De même que la conversion est un processus et non une simple adhésion "par décision personnelle", suite à une illumination soudaine ; ici-bas comme ailleurs...
Note : Il n'y a que ce "Satan" qui a dû, doit et devra se contenter d'un oui ou d'un non de notre part. Lui-même plus que nous tous sait qu'il ne peut que se soumettre à la Justice de Dieu, d'une façon...ou d'une autre. (puisqu'il a connu les deux)
"Voici donc pourquoi toute chose se tient, autant le bien que le mal, la gauche et la droite : l’Esprit Saint les fait toutes paître et commande à [toutes] les puissances, celles qui sont soumises et celles qui sont i[nsoumi]ses et solitaires. Car il . . . [ . . . . ] . . . . elles de [sorte que] si [elles] veulent, elles ne puissent pas sortir.." (chrétiens)
(p.s. L'idée de "damnation instantanée" suite à un simple "non" de notre part à la mort n'est pas plus géniale, en passant, car si la conversion est un processus, la damnation en est un également pour nous.)
Dernière édition par Séraphine le 23/9/2012, 03:57, édité 4 fois |
| | | boulo
Messages : 21098 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 21/9/2012, 07:17 | |
| Merci pour l'étalage de vos doutes et de vos oscillations , chère Séraphine .
( Il reste encore dans vos propos quelques affirmations péremptoires et imputations mais elles sont numériquement en nette régression ) _________________ Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .
NB La couleur rouge est réservée à la modération .
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 21/9/2012, 07:30 | |
| En quoi y voyez-vous un doute et une oscillation de ma part? |
| | | boulo
Messages : 21098 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 21/9/2012, 17:32 | |
| Vous sembliez naguère fort opposée à l'idée d'une sainteté instantanée après la mort et maintenant , vous semblez l'admettre ( ce qui me réjouit ) . _________________ Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .
NB La couleur rouge est réservée à la modération .
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 20:16 | |
| - Séraphine a écrit:
(...) Le fait est que le message réel que le Christ a demandé aux disciples de véhiculer est que c'est le Paraclet qui fera cheminer dans la Vérité qui rend libre, mais que pour cela il faudra justement laisser de côté l'orgueil de fausse charité, de vil pouvoir, de vain "savoir de foi"; en somme l'idéal de liberté illusoire des docteurs de l'ancienne église (pharisiens). IL est venu pour cela...
Ce serait donc plutôt cela "qu'il est difficile de recevoir comme vérité, voyant et constatant les remous nauséabonds et tempestueux que cela soulève..(mets-en!)...et qui demande beaucoup de cheminement à l'âme." Vous l'avez dit... De ce fait, il n'y a que les Saints qui héritent de ce que vous croyez être votre dû. De sorte que cette théorie est valable dans quelques cas. Mais le purgatoire après la mort ne mène pas directement à cette Sainteté convoitée. De même que la conversion est un processus et non une simple adhésion "par décision personnelle", suite à une illumination soudaine ; ici-bas comme ailleurs...
He bien mon pauvre Boulo, si vous croyez que les SAINTS l'ont eu "de façon instantannée"...il faudrait vite aller lire leur vie. Ne vous réjouissez pas inutilement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 21:36 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 21:51 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 21:56 | |
| Qu'est-ce que vous êtes phine ! Vous me dubitativez grave. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 22:28 | |
| - Petit messager a écrit:
- Qu'est-ce que vous êtes phine ! Vous me dubitativez grave.
N'ayez pas peur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort 22/9/2012, 22:49 | |
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| Sujet: Re: Le père Edouard-Marie Gallez affirme la Venue du Christ à l'heure de la mort | |
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