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| Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? | |
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+18r. Anonymouss Luc_ Cécile prinu Jésus Christ est mon pote jan van ruusbroec casanova DelpheS Lebob outreneuve boulo Passante bigsam68 fredsinam Mister be Arnaud Dumouch Pierre75 22 participants | |
Auteur | Message |
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Pierre75
Messages : 1023 Inscription : 07/01/2009
| Sujet: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Mar 2012 - 20:18 | |
| C'est intrigant. Israël est un pays "grand comme deux départements français", qui a moins de 10 millions d'habitants. Et à certaines périodes, le journal télé s'ouvre sur le déplacement de maisons palestiniennes, ou sur les échauffourées à Jérusalem ; parfois, aux mêmes époques, il y a des milliers de chrétiens assassinés qui au Darfour, qui au Nigéria ; des répressions de grévistes en Chine ; des guerres "oubliées" partout sur la planète. Lors d'un sondage il y a quelques années, une partie importante des jeunes Européens étaient censés répondre "qu'Israël constitue la plus grande menace pour la paix dans le monde". Plus que la Chine ou l'Iran... Cette haine planétaire, largement entretenue en France, où l'on propose le boycott de prosuits israéliens, comme si Israël était la pire des dictatures du monde (on ne propose pas de boycotter un seul autre régime, y compris ceux qui pratiquent la torture, répriment d'importantes minorités, pendent les homosexuels ou persécutent à grande échelle les chrétiens !). Cette haine obsessionnelle d'Israël, disproportionnée - quels que soient par ailleurs les crimes de tel ou tel gouvernement israélien - attise, comme on sait, les agressions antijuives en France et en Europe (cocktails molotovs, tags, etc.) ; d'où vient-elle ? Pourquoi oublie-t-on si facilement tant d'autres crimes, tant d'autres foyers de drames, pour se focaliser dans les médias sur Israël ? | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94279 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Mar 2012 - 21:08 | |
| Cette haine est étonnante. elle est certainement suscitée par l'orgueil des grandes nations qui, se croyants supérieures, sont confrontée à la vision d'un petit peuple qui s'obstine à être différent et brillant. | |
| | | Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
| | | | fredsinam
Messages : 3914 Inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Mar 2012 - 23:37 | |
| - Pierre75 a écrit:
- C'est intrigant. Israël est un pays "grand comme deux départements français", qui a moins de 10 millions d'habitants. Et à certaines périodes, le journal télé s'ouvre sur le déplacement de maisons palestiniennes, ou sur les échauffourées à Jérusalem ; parfois, aux mêmes époques, il y a des milliers de chrétiens assassinés qui au Darfour, qui au Nigéria ; des répressions de grévistes en Chine ; des guerres "oubliées" partout sur la planète.
Lors d'un sondage il y a quelques années, une partie importante des jeunes Européens étaient censés répondre "qu'Israël constitue la plus grande menace pour la paix dans le monde". Plus que la Chine ou l'Iran... Cette haine planétaire, largement entretenue en France, où l'on propose le boycott de prosuits israéliens, comme si Israël était la pire des dictatures du monde (on ne propose pas de boycotter un seul autre régime, y compris ceux qui pratiquent la torture, répriment d'importantes minorités, pendent les homosexuels ou persécutent à grande échelle les chrétiens !). Cette haine obsessionnelle d'Israël, disproportionnée - quels que soient par ailleurs les crimes de tel ou tel gouvernement israélien - attise, comme on sait, les agressions antijuives en France et en Europe (cocktails molotovs, tags, etc.) ; d'où vient-elle ? Pourquoi oublie-t-on si facilement tant d'autres crimes, tant d'autres foyers de drames, pour se focaliser dans les médias sur Israël ? N'oubliez pas qu'Israel est aussi le seul pays démocratique qui pratique au vu et au su de tous le monde la COLONISATION ,autrement il y a des colons juifs . Ne pensez vous pas que ça contribue à salir l'image d’Israël ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Mar 2012 - 23:47 | |
| L'anti-israélisme traîne un vieux fond d'antisémitisme, que les principaux concernés n'avoueront pas: "Non, non, on n'est pas antisémites, on critique seulement la politique israélienne." Et ça nous turlute du "colonisation israélienne", du "territoires occupés par Israël", du "apartheid israélien" à tout propos. Mais JAMAIS ils ne dénoncent le terrorisme palestinien ou le négationnisme iranien. Des silences lourds de sens... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Mar 2012 - 23:48 | |
| - fredsinam a écrit:
- Pierre75 a écrit:
- C'est intrigant. Israël est un pays "grand comme deux départements français", qui a moins de 10 millions d'habitants. Et à certaines périodes, le journal télé s'ouvre sur le déplacement de maisons palestiniennes, ou sur les échauffourées à Jérusalem ; parfois, aux mêmes époques, il y a des milliers de chrétiens assassinés qui au Darfour, qui au Nigéria ; des répressions de grévistes en Chine ; des guerres "oubliées" partout sur la planète.
Lors d'un sondage il y a quelques années, une partie importante des jeunes Européens étaient censés répondre "qu'Israël constitue la plus grande menace pour la paix dans le monde". Plus que la Chine ou l'Iran... Cette haine planétaire, largement entretenue en France, où l'on propose le boycott de prosuits israéliens, comme si Israël était la pire des dictatures du monde (on ne propose pas de boycotter un seul autre régime, y compris ceux qui pratiquent la torture, répriment d'importantes minorités, pendent les homosexuels ou persécutent à grande échelle les chrétiens !). Cette haine obsessionnelle d'Israël, disproportionnée - quels que soient par ailleurs les crimes de tel ou tel gouvernement israélien - attise, comme on sait, les agressions antijuives en France et en Europe (cocktails molotovs, tags, etc.) ; d'où vient-elle ? Pourquoi oublie-t-on si facilement tant d'autres crimes, tant d'autres foyers de drames, pour se focaliser dans les médias sur Israël ? N'oubliez pas qu'Israel est aussi le seul pays démocratique qui pratique au vu et au su de tous le monde la COLONISATION ,autrement il y a des colons juifs . Ne pensez vous pas que ça contribue à salir l'image d’Israël ? Qui parle de "colonisation" ? Les Israéliens ou les anti-sionistes pro-"Palestine" ou pro-Iran ? |
| | | fredsinam
Messages : 3914 Inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Mar 2012 - 0:25 | |
| - Simon1976 a écrit:
- L'anti-israélisme traîne un vieux fond d'antisémitisme, que les principaux concernés n'avoueront pas: "Non, non, on n'est pas antisémites, on critique seulement la politique israélienne."
Qu'est-ce que l'antisémitisme pour vous ? - Citation :
- Et ça nous turlute du "colonisation israélienne", du "territoires occupés par Israël", du "apartheid israélien" à tout propos. Mais JAMAIS ils ne dénoncent le terrorisme palestinien ou le négationnisme iranien. Des silences lourds de sens...
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs . | |
| | | bigsam68
Messages : 1218 Inscription : 01/10/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Mar 2012 - 0:46 | |
| - Pierre75 a écrit:
- C'est intrigant. Israël est un pays "grand comme deux départements français", qui a moins de 10 millions d'habitants. Et à certaines périodes, le journal télé s'ouvre sur le déplacement de maisons palestiniennes, ou sur les échauffourées à Jérusalem ; parfois, aux mêmes époques, il y a des milliers de chrétiens assassinés qui au Darfour, qui au Nigéria ; des répressions de grévistes en Chine ; des guerres "oubliées" partout sur la planète.
Lors d'un sondage il y a quelques années, une partie importante des jeunes Européens étaient censés répondre "qu'Israël constitue la plus grande menace pour la paix dans le monde". Plus que la Chine ou l'Iran... Cette haine planétaire, largement entretenue en France, où l'on propose le boycott de prosuits israéliens, comme si Israël était la pire des dictatures du monde (on ne propose pas de boycotter un seul autre régime, y compris ceux qui pratiquent la torture, répriment d'importantes minorités, pendent les homosexuels ou persécutent à grande échelle les chrétiens !). Cette haine obsessionnelle d'Israël, disproportionnée - quels que soient par ailleurs les crimes de tel ou tel gouvernement israélien - attise, comme on sait, les agressions antijuives en France et en Europe (cocktails molotovs, tags, etc.) ; d'où vient-elle ? Pourquoi oublie-t-on si facilement tant d'autres crimes, tant d'autres foyers de drames, pour se focaliser dans les médias sur Israël ? Très franchement, je serais incapable d'apporter une meilleure réponse que celle du philosophe Alain Finkielkraut: " Loin de mettre en cause l’inquiétante étrangeté des Juifs, on leur en veut de nous rejoindre au moment ou nous nous quittons, on se désole de leur assimilation à contretemps et du chassé-croisé qui les fait tomber dans l’idolatrie et la sanctification du Lieu quand le monde éclairé se convertit en masse au transfrontiérisme et à l’errance; on accuse pas ces nomades invétérés de conspirer au déracinement de l’Europe, on déplore que ces tard-venus de l’autochtonie aient régressé au stade ou étaient les Européens avant que les remords ne ronge leur égo et ne les contraigne à placer les principes universels au-dessus des souverainetés territoriales" (extrait de l'ouvrage "Au nom de l'Autre") | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Mar 2012 - 0:53 | |
| - fredsinam a écrit:
- Simon1976 a écrit:
- L'anti-israélisme traîne un vieux fond d'antisémitisme, que les principaux concernés n'avoueront pas: "Non, non, on n'est pas antisémites, on critique seulement la politique israélienne."
Qu'est-ce que l'antisémitisme pour vous ?
La haine des Juifs, quoiqu'il pourrait y avoir matière à interprétation; les Arabes sont aussi des Sémites.
- Citation :
- Et ça nous turlute du "colonisation israélienne", du "territoires occupés par Israël", du "apartheid israélien" à tout propos. Mais JAMAIS ils ne dénoncent le terrorisme palestinien ou le négationnisme iranien. Des silences lourds de sens...
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs .
C'est sûr que le terrorisme a toujours existé, même du côté des Juifs. Mais je ne reprocherai jamais à un État de vouloir se défendre contre des groupes et pays qui cherchent à le détruire. |
| | | Passante
Messages : 230 Inscription : 10/03/2010
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Ven 9 Mar 2012 - 10:37 | |
| - fredsinam a écrit:
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs .
L'état palestinien est une invention récente, qui trouve son origine dans la haine des musulmans envers les juifs ! Avant la création de l'état d'Israël, il n'y avait jamais eu de Palestine indépendante. Les Arabes de cette région étaient sous la domination des Ottomans puis des Britanniques. Curieusement, sous l'empire ottoman, les Arabes ne se plaignaient pas d'être colonisés... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Ven 9 Mar 2012 - 13:12 | |
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| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 17:24 | |
| - Passante a écrit:
- ...
Curieusement, sous l'empire ottoman, les Arabes ne se plaignaient pas d'être colonisés... Comme les juifs et les chrétiens de Palestine , ils n'avaient pas le droit de se plaindre des Turcs ( mais ils n'en pensaient pas moins ... ) . Je relance le sujet , suite au verrouillage du fil dans lequel le sionisme est assimilé à la bête de l'apocalypse , qui nombre 666 ( rubrique : Théologie spirituelle - sujet : le sionisme : la cause de la mort du Christ ) . Si la comparaison mérite réflexion , elle n'épuise pas le sujet . Le triple Shin ( 666 ) peut être un bien ou un mal , comme l'a expliqué Bardet .
Dernière édition par boulo le Mer 7 Nov 2012 - 18:52, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 17:32 | |
| - Passante a écrit:
- fredsinam a écrit:
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs .
L'état palestinien est une invention récente, qui trouve son origine dans la haine des musulmans envers les juifs !
Avant la création de l'état d'Israël, il n'y avait jamais eu de Palestine indépendante. Les Arabes de cette région étaient sous la domination des Ottomans puis des Britanniques.
Curieusement, sous l'empire ottoman, les Arabes ne se plaignaient pas d'être colonisés... Et encore plus curieusement, on les as expulsé de leur maison en 1948 sans aucune indemenisation et ils se plaignent....... |
| | | outreneuve
Messages : 1055 Inscription : 21/04/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 17:40 | |
| alors je vais remettre mon texte ici, vu qu'il y a eu verrouillage.
Cette histoire a commencé avec le roi David.
1 Samuel, chapitre 8 1S 8:1- Lorsque Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils comme juges en Israël. 1S 8:2- Son fils aîné s'appelait Yoèl et son cadet Abiyya; ils étaient juges à Bersabée. 1S 8:3- Mais ses fils ne suivirent pas son exemple : ils furent attirés par le gain, acceptèrent des présents et firent fléchir le droit. 1S 8:4- Tous les anciens d'Israël se réunirent et vinrent trouver Samuel à Rama. 1S 8:5- Ils lui dirent : " Tu es devenu vieux et tes fils ne suivent pas ton exemple. Eh bien! établis-nous un roi pour qu'il nous juge, comme toutes les nations. " 1S 8:6- Cela déplut à Samuel qu'ils aient dit : " Donne-nous un roi, pour qu'il nous juge ", et il invoqua Yahvé. 1S 8:7- Mais Yahvé dit à Samuel : " Satisfais à tout ce que te dit le peuple, car ce n'est pas toi qu'ils ont rejeté, c'est moi qu'ils ont rejeté, ne voulant plus que je règne sur eux. 1S 8:8- Tout ce qu'ils m'ont fait depuis le jour où je les ai fait monter d'Égypte jusqu'à maintenant - ils m'ont abandonné et ont servi des dieux étrangers -ils te le font aussi. 1S 8:9- Eh bien, satisfais à leur demande. Seulement, tu les avertiras solennellement et tu leur apprendras le droit du roi qui va régner sur eux. " 1S 8:10- Samuel répéta toutes les paroles de Yahvé au peuple qui lui demandait un roi. 1S 8:11- Il dit : " Voici le droit du roi qui va régner sur vous. Il prendra vos fils et les affectera à sa charrerie et à ses chevaux et ils courront devant son char. 1S 8:12- Il les emploiera comme chefs de mille et comme chefs de cinquante; il leur fera labourer son labour, moissonner sa moisson, fabriquer ses armes de guerre et les harnais de ses chars. 1S 8:13- Il prendra vos filles comme parfumeuses, cuisinières et boulangères. 1S 8:14- Il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures et les donnera à ses officiers. 1S 8:15- Sur vos cultures et vos vignes, il prélèvera la dîme et la donnera à ses eunuques et à ses officiers. 1S 8:16- Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes et de vos bœufs, et vos ânes, il les prendra et les fera travailler pour lui. 1S 8:17- Il prélèvera la dîme sur vos troupeaux et vous-mêmes deviendrez ses esclaves. 1S 8:18- Ce jour-là, vous pousserez des cris à cause du roi que vous vous serez choisi, mais Yahvé ne vous répondra pas, ce jour-là! " 1S 8:19- Le peuple refusa d'écouter Samuel et dit : " Non! Nous aurons un roi 1S 8:20- et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations : notre roi nous jugera, il sortira à notre tête et combattra nos combats. " 1S 8:21- Samuel entendit toutes les paroles du peuple et les redit à l'oreille de Yahvé. 1S 8:22- Mais Yahvé lui dit : " Satisfais à leur demande et intronise-leur un roi. " Alors Samuel dit aux hommes d'Israël : " Retournez chacun dans sa ville. "
On voit clairement que le peuple demande une loi humaine et refuse la loi divine. Choix qui se révélera néfaste, et Dieu en révèle les conséquences à Samuel.
Dans cette loi humaine, on retrouve tout ce qui fait les choix humains, ses espoirs, ses idéaux humanistes, une éducation fondée sur le bien terrestre de l'homme, les progrès matériels visant au confort et à la sécurité et pour cela un outil, l'argent, Mamon... On peut dire que le sionisme est une résurgence du vieux temple de Salomon. D'ailleurs les FM s'y réfèrent. Tapez sur google : francs-maçons et temple de Salomon et vous verrez... Mais notre démocratie (gouvernement par le peuple) qui dit bien ce qu'il signifie est déjà 666. qui symbolise les 666 talents d'or de Salomon. x 90 kg = 60 tonnes environ.
On voit aussi que Dieu laisse faire pour que l'homme se rende compte par lui-même de ses erreurs. Ce qui nous amène à Apocalypse 17,17. 17 Car Dieu leur a mis au coeur (aux rois du monde) de réaliser son dessein,de réaliser tous un unique dessein :remettre à la Bête leur pouvoir royal jusqu'à ce que s'accomplissent les paroles de Dieu.
Je dirais que disciple doit rester vigilant mais ne pas prendre parti dans ce gouvernement humain qui ne vient pas de Dieu. Le sionisme est en quelque sorte une horloge, un signe des temps et le symbole de tous les gouvernements humains, démocraties ou dictatures. Vous savez discerner l’apparence du ciel ; et ne pouvez-vous pas [discerner] les signes des temps ?
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| | | Lebob
Messages : 4922 Inscription : 17/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 17:49 | |
| - RenéMatheux a écrit:
- Passante a écrit:
- fredsinam a écrit:
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs .
L'état palestinien est une invention récente, qui trouve son origine dans la haine des musulmans envers les juifs !
Avant la création de l'état d'Israël, il n'y avait jamais eu de Palestine indépendante. Les Arabes de cette région étaient sous la domination des Ottomans puis des Britanniques.
Curieusement, sous l'empire ottoman, les Arabes ne se plaignaient pas d'être colonisés... Et encore plus curieusement, on les as expulsé de leur maison en 1948 sans aucune indemenisation et ils se plaignent....... L'autre version étant que les pays arabes voisins, au moment d'envahir Israël leur ont demandé de quitter leurs maisons, juste le temps nécessaire pour que leurs armées débarassent le pays des juifs (il vaut sans doute mieux ne pas trop se demander comment ils envisageaient de procéder) et de revenir après. Il semblerait que ce programme ait enregistré un bug... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 17:54 | |
| - Lebob a écrit:
- RenéMatheux a écrit:
- Passante a écrit:
- fredsinam a écrit:
le terrorisme palestinien est certes une arme de combat ignoble et lâche mais c'est une réaction contre la politique de colonisation d'un état qui possède l'une des armée les mieux équipe du monde . Tout les peuple (il suffit de lire l'histoire de la 2e guerre mondiale) ont pratiqué le terrorisme lorsqu'ils étaient occupé même les juifs . Personnellement je ne condamnerait pas le terrorisme palestinien parce que je ne sais pas comment je réagirais si j'étais à leur place de même que vous d'ailleurs .
L'état palestinien est une invention récente, qui trouve son origine dans la haine des musulmans envers les juifs !
Avant la création de l'état d'Israël, il n'y avait jamais eu de Palestine indépendante. Les Arabes de cette région étaient sous la domination des Ottomans puis des Britanniques.
Curieusement, sous l'empire ottoman, les Arabes ne se plaignaient pas d'être colonisés... Et encore plus curieusement, on les as expulsé de leur maison en 1948 sans aucune indemenisation et ils se plaignent....... L'autre version étant que les pays arabes voisins, au moment d'envahir Israël leur ont demandé de quitter leurs maisons, juste le temps nécessaire pour que leurs armées débarassent le pays des juifs (il vaut sans doute mieux ne pas trop se demander comment ils envisageaient de procéder) et de revenir après. Oui et alors? Cela change quoi? Que diriez vous si on vous prenait votre maison et on vous jettait dehors? |
| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 19:13 | |
| Dans " le trésor secret d'Ishraël " page 280 , Jean-Gaston Bardet dessine trois shin : un grand , au milieu , pointé en son sommet et deux plus petits , à droite et à gauche , pointés l'un à droite et l'autre à gauche . Celui du milieu est appelé 666 , celui de droite shin et celui de gauche sin .
Il explique :
" Fig.35 - A l'origine , le Shin avait un point dans l'axe . Avant les Massorètes , ce point se dédoubla : à droite , reste le Shin ; à gauche ce fut , désormais , le Sin ( = péché , en anglais ) , que manifeste le Zen bouddhiste .
Le Shin original correspond au 666 bénéfique ; le maléfique est le même nombre , écrit en toutes lettres comme sur un chèque : les six-cent soixante-six talents d'or de Salomon . Le Sin désigne l'Anti-Christ . Il n'y a qu'une différence , la place du point : " Il y a très peu de différence ( apparente ) entre le Bien et le Mal " . Seul , " Dieu le sait , mais l'homme le sent ". La lettre Sin est employée pour signifier : dents ; c'est pourquoi , parlant de l'Antichrist , à La Salette , il est dit : " En naissant , il aura des dents ..." .
Le nombre de la Bête ( Apo. 12 , 13 ) est en réalité , celui des 3 Bêtes , qui sont :
- Dragon , contre le Père : Orgueil
- Bête de la mer , contre le Fils : Luxure
- Bête de la terre , contre l'Esprit : Paresse .
Les " Etudes Carmélitaines " ont publié , en 1948 , un gros volume sur Satan ... Par ironie , la dernière page porte le n° ... 666 !
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| | | DelpheS
Messages : 1089 Inscription : 13/04/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 19:21 | |
| sin : s en arabe et en hébreu chin : ch en arabe et en hébreu Les symboles comportent toujours une double signification bénéfique/maléfique, comme le serpent qui peut avoir un aspect favorable. Le 666 est un nombre solaire, mais le soleil a son démon. | |
| | | casanova
Messages : 404 Inscription : 04/03/2009
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 20:43 | |
| Intéressant tout cela! comme quoi, cela ne sert pas de bloquer un fil, la soif de connaissance et de discussion sur un sujet déterminé fini toujours par ressortir^^
Je suis persuadé que le 666 représente l'ensemble du pouvoir de l'argent, du pouvoir de la loi humaine sur la loi divine... Sionisme ou pas! Nous sommes finalement un peu tous des sionistes pour Dieu, nous qui renions sans cesse dans nos coeurs sa Loi divine de Charité et d'Humilité. | |
| | | casanova
Messages : 404 Inscription : 04/03/2009
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 21:07 | |
| Beaucoup confondent antisionisme et antisémitisme, ceci volontairement et le plus souvent pour mieux servir leur idéologie dévoyée, alors qu'il existe une opposition radicale au sionisme de la part des Juifs orthodoxes. Le sionisme, qui voudrait pouvoir être reconnu comme étant l’expression fidèle du judaïsme, ce qui est totalement faux, est en fait un mouvement politique laïque, fondé par des athées au XIXe siècle, qui vise à l'établissement d'un Etat juif en Palestine en contradiction directe et complète avec l’Histoire prophétique et religieuse d’Israël.
Parole d'un grand rabbin antisioniste ===>
"L'établissement d’un Etat en Palestine est une chose qui viole la Torah, la loi religieuse juive. Il contredit les dispositions s’agissant des punitions et de l’exile décrétés par Di-u à l’époque du Temple. L’établissement de l’État sioniste contredit la volonté de Di-u en cherchant un remède materiél à une condition spirituelle. Nous déclarons que le peuple palestinien a le droit à sa patrie; ainsi que le droit à la restitution monétaire pour les dommages et les pertes infligés. Les réfugiés palestiniens ont le droit de retourner à leur patrie, la Palestine historique, aussi tôt que possible."
http://www.la-question.net/archive/2009/01/14/la-tradition-juive-est-antisioniste.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 21:29 | |
| Et si Dieu avait choisi d'insuffler à des Juifs laïcisés l'idée d'un retour à la terre d'Israël ? |
| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 21:47 | |
| Comme Simon1976 , je ne serais pas aussi affirmatif que Casanova .
Jean-Gaston Bardet pensait que si les juifs en reviennent au mosaïsme authentique en abandonnant le talmud et en reconnaissant le Messie , le sixième sceau de l'Apocalypse s'ouvrira .
" L'étonnant consensus des Occidentaux pour la survie de l'Etat d'Israël , doublé par la montée d'un nouvel antisémitisme multiforme contre les Juifs de la Diaspora , souligne l'approche de cette ère nouvelle . [...] . En mai 1968 , la France a connu le commencement des " épreuves " , et , dans le Monde entier , les calamités se succèdent à un rythme accéléré .[...]
La 6e église est celle de Philadelphie [...]
Le Vénérable Barthélemy Holzhauser commente : " La 6e église recevra en dot l'Intelligence des Ecritures " , jusqu'ici de plus en plus interprétées selon la lettre , et contre l'Esprit . Alors que l'Eglise précédente ( celle de Sardes ) a reçu les plus vifs reproches de tout le Septénaire , celle-ci reçoit les consolations les plus excellentes . C'est l'Eglise que le Seigneur " a aimée " ( III , 10 ) de toute Eternité , succédant à celle qui est spirituellement morte " .
Le trésor secret d'Ishraël , pp 460 et 462 ( Robert Laffont , 1970 )
Dernière édition par boulo le Mer 7 Nov 2012 - 21:54, édité 1 fois | |
| | | jan van ruusbroec
Messages : 314 Inscription : 05/09/2008
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Mer 7 Nov 2012 - 21:54 | |
| - Simon1976 a écrit:
- Et si Dieu avait choisi d'insuffler à des Juifs laïcisés l'idée d'un retour à la terre d'Israël ?
Simon, vous devriez lire ce livre: Au nom de la Torah: Une histoire de l'opposition Juive au sionisme. de Yakov M.Rabkin. (Editions)Les presses de l'université Laval Une fois que vous aurez lu ce livre vous aurez une vision un peu plus large des choses (et un peu moins sentimentaliste), et je pense que vous aurez pleinement la réponse à votre question. | |
| | | DelpheS
Messages : 1089 Inscription : 13/04/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Nov 2012 - 9:38 | |
| Il faut lire aussi : http://www.geostrategie.com/781/shlomo-sand-l%E2%80%99exil-du-peuple-juif-est-un-mythe/ http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205 On n'est pas obligé d'adopter toutes les thèses, qui sont souvent des hypothèses, mais cette manière de bousculer l'histoire officielle du sionisme permet de nuancer pas mal d'idées admises. | |
| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Nov 2012 - 10:47 | |
| Je n'ai lu que quelques extraits de Shlomo Sand et je l'ai déjà pris en défaut .
ex : " Les Romains n'avaient ni trains ni camions pour déporter des populations entières ." . Qu'est-ce qu'il croit ? Les dictateurs anciens déportaient déjà des populations , à pied . Et tant pis pour ceux - nombreux - qui mouraient en route . Il suffit que la population en question soit désarmée et les gardiens bien armés . En 1944 , certains éléments de l'armée allemande au bord de la déroute , ont parfois emmené un village entier en otages ( à pied ) .
Mais peut-être n'ai-je pas eu de chance . Je lirai l'ouvrage en entier . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Nov 2012 - 11:14 | |
| - DelpheS a écrit:
- Il faut lire aussi :
http://www.geostrategie.com/781/shlomo-sand-l%E2%80%99exil-du-peuple-juif-est-un-mythe/
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
On n'est pas obligé d'adopter toutes les thèses, qui sont souvent des hypothèses, mais cette manière de bousculer l'histoire officielle du sionisme permet de nuancer pas mal d'idées admises.
Les livres de ce genre sont assez puants! |
| | | Lebob
Messages : 4922 Inscription : 17/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Jeu 8 Nov 2012 - 14:16 | |
| - RenéMatheux a écrit:
- DelpheS a écrit:
- Il faut lire aussi :
http://www.geostrategie.com/781/shlomo-sand-l%E2%80%99exil-du-peuple-juif-est-un-mythe/
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
On n'est pas obligé d'adopter toutes les thèses, qui sont souvent des hypothèses, mais cette manière de bousculer l'histoire officielle du sionisme permet de nuancer pas mal d'idées admises.
Les livres de ce genre sont assez puants! Vous l'avez lu? L'auteur est un historien spécialisé dans l'étude du 19ème siècle et la formation des états-nations. Ceci inclut aussi l'étude de la naissance des nationalismes de la façon dont se sont forgées les identités nationales et contruits les consensus sociaux. Ce qui rend en l'occurrence le travail de Sand particulièrement intéressant. Les cent premières pages du livre (qui en compte environ 400) sont présicément consacrées à exposer la façon dont se sont formées les identés nationales et les critères sur lesquels les peuples se sont identifés. Sand s'y livre à des comparaisons intéressantes entre différents pays européens, notamment sur le fait que certains ont basé leurs critères sur une appartenance "raciale" alors que d'autres se fondent davantage sur une communauté d'idées fondatrices. En revanche, il apparaît que tous ces états instrumentalisent certains épisodes leur histoire, les mythifient même, pour en faire des références nationales. Dans cette optique, on peut citer pour la France Vercingétorix, Clovis et Charlemagne notamment. Et ce n'est pas non plus un hasard si Jeanne d'Arc, fort oubliée durant quelques siècles, revient en cour au 19ème siècle. Les Allemands vont eux célébrer la bataille de Teutobourg remportée par Arminius sur les légions romaines de Varus et autre événements jugés significatifs pour la création d'une identité allemande. Aucun peuple n'est réellement à l'abri de ce genre d'approche. Avec la bible, le sionisme naissant disposait évidemment d'un matériau de choix et d'innombrables histoires à magnifier. C'est ce que signale Sand tout en décontruisant certains des mythes bâtis au fil du temps. Il est remarquable de noter que Sand n'invente rien, mais ne faitque reprendre des thèses déjà émises et parfois, pour certaines d'entre elles, largement admises dans le milieu des historiens, y compris israéliens. En cela son travail ne diffère en rien de celui qu'ont réalisé d'autres historiens intéréssés au 19ème siècle sur les mythes historiques fondateurs d'autres pays. On note du reste souvent une réception assez "fraîche" de ces ouvrages dans les milieux non académiques, car ils remettent en cause des idées reçues depuis longtemps et touchent en quelque sorte au lien affectif que le citoyen peut avoir avec sa patrie. Et c'est encore pire dans les milieux nationalistes ou ultra-nationalistes, où ces ouvrages sont considérés comme des blasphèmes. Inutile de dire que cet ouvrage, qui opère la même démarche sur le peuple juif, a été très controversé lors de sa sortie. Et l'est encore toujours. Je ne suis pas forcément d'accord sur tout son contenu, mais il est sans conteste intéressant. Et j'en recommande vivement la lecture. | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Ven 16 Nov 2012 - 22:13 | |
| En résumé, les Palestiniens sont des descendants des Juifs du Ier siècle convertis plus ou moins de force à l'islam au cours des siècles et les Juifs actuels sont des descendants de diverses peuplades hétéroclites converties au judaïsme au cours des siècles. | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94279 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Ven 16 Nov 2012 - 23:23 | |
| - Jésus Christ est mon pote a écrit:
- En résumé, les Palestiniens sont des descendants des Juifs du Ier siècle convertis plus ou moins de force à l'islam au cours des siècles et les Juifs actuels sont des descendants de diverses peuplades hétéroclites converties au judaïsme au cours des siècles.
60 % des habitants de Palestine au début du siècle étaient chrétiens et sont simplement partis en Occident. | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 2:18 | |
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| | | DelpheS
Messages : 1089 Inscription : 13/04/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 12:03 | |
| Oui parmi les nombreuses thèses, l'auteur envisage la possibilité que les palestiniens soient des descendants d'anciens juifs. Distinction entre les judéens, habitants de la Judée et juifs, tous les habitants n'étaient pas juifs.
Il faut savoir qu'il existe actuellement des savants juifs qui étudient les gênes et d'autres paramètres biologiques pour vérifier si il y a un peuple juif "homogène".
L'auteur met en cause plusieurs idées admises : il n'y aurait pas eu d'exil massif au début du premier millénaire. Ce n'était pas la politique des romains qui n'étaient pas capables de mettre en valeur les terres et qui privilégiaient l'utilisation de la main d'oeuvre locale. Ensuite les juifs étaient déjà dispersés, il y avait des communautés tout autour de la méditerranée, et même bien plus loin. Certains n'était pas revenus en Palestine après l'exil de Babylone et n'avaient pas l'intention de revenir. L'auteur dit également qu'à cette époque le brassage de population était courant car le prosélytisme était pratiqué, ce n'est que plus tard, et en partie du fait de l'expansion du christianisme que la communauté s'est refermée sur elle-même et que les conversions sont devenues plus difficiles. Il examine aussi le cas des peuples qui ont adopté le judaïsme sans avoir de lien avec les populations de Palestine : les royautés berbères, yéménites et le royaume des Khazars. Certes ils n'avaient pas forcément une pratique très orthodoxe. L'idéologie officielle israélienne tend à refuser le caractère juif de ces populations, voir même maintenant à traiter d'antisémitisme la mention du royaume Khazar car cela s'oppose au discours qui veut montrer une continuité parfaite entre les habitants actuels et le peuple juif de la Bible.
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| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 15:43 | |
| je resterai bref (!! voici mon livre !! ) .. il ya trop a dire pour ne pas etre partisan; cependant, je pense que tel on dénie le droit a un individu d'etre juif, on nie le droit à un état d'etre juif. donc il est forcément coupable de tout, cet état, quelque soit les faits, pour justifier de la réduire à peau de chagrin, voire à néant. aussi: le palestinisme radical crée l'antisémitisme, qui se propage, et également, l'antisémitisme crée le palestinisme. aussi: il y a guerre de religion de l'islam contre le reste, (juifs et chrétiens,etc), la haine contre israel se propage par l'islamopalestinisme, en grande partie. je rajouterai que la propagande anti-israélienne est la plus éfficace du monde, et touche les médias, la presse, et de nombreux politiques, et surtout a gauche. A gauche, l'anti-capitalisme et l'antisémitisme véhiculé par l'extréme gauche, et le populisme stalinien (stephane hessel, accusé d'apologie de terrorisme islamique, et de propos antisémite, bien que né juif, michel rocard, etc..)fait rage, et diabolise Israel. l'anti-sionisme primaire réalise également un retournement des valeurs et un négationnisme des faits. voir cet historique: https://docteurangelique.forumactif.com/t15065p50-israel-retour-aux-frontieres-de-1967-selon-obamaje prone l'union des forces judéochrétienne pour sauver l'occident chrétien que le judaisme défend. on refuse de vivre a coté d'une entité d'apartheid islamique palestinienen, car ce sera bien évidmeent, une république islamique. accepteriez vous une république islamique agressive a la frontiére de la France ? je rapelle que les palestiniens ne viennent pas de la région, mais sont le résultat d'un melting pot de travailleurs immigrés étrangers à la région, venus de péninsule arabique, peu avant 1880, et sur autorisation des propriétaires turcs: le sultan de constantinople. les dits palestiniens (dont la dénomination et le nationalisme ont été crées de toute piéce par le KGB dans les années 60, lire le livre de guy milliére "comment le peuple palestinien fut inventé")ne viennent pas de la région. les juifs demandaient aussi la meme autorisation au sultan de constantinople, mais ce sont les seuls a venir vraiment de cette terre. l'archéologie scientifique montre des milliers de preuves. on peux aussi toucher les preuves au musée du Louvre et au musée du caire. et toucher les anciens murs juifs millénaires, sur palce, et les ancienens synagogues, dont le bain rituel juif découvert sous la mosquée al Aqsa, avec des restes des templiers également dessous (détruits pâr les musulmans, jetés dnas des décharges publiques par l'autorité palestinienne). les immigrés étrangers qui se diront plus tard palestiniens, commencérent, en arrivant dans la région, a travailler pour les juifs venus avant eux, et c'est le travail donné par les juifs, qui firent leur immigration. Ils n'ont jamais eu ni le moindre état palestinien, ni la moindre capitale nommée Jérusalem, de toute l'histore de l'humanité: il ya eu multitude de peuples avant eux, et sans liens. Jérusalem n'est pas cité une seule fois dans le Coran. les bédouins et les turcs ont donc plus de passé historique que les dits palestiniens tarnsformés en chair à canon et en armes vivantes dés la petite enfance, avec uen propagande antisémites dans les livres scolaires payés par l'Unesco et l'ONU ... je rapelle aussi qu'a la conférence de san rémo en 1921, la communauté internationale décide de donner cette terre aux seuls juifs, et à aucun autre peuple. cette terer était desertique, avec juste des bédouins itinérants et de rares juifs. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de Jérusalem. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s'appelait Karl Marx. cette conférence de san rémo 1921 crée le droit international., il crée le droit intyernatiknal d'un état seulement juif. cependant, en 1948, à la réunion de l'ONU, on propose un partage, alors que les palestiniens n'ont jamasi rien eu comme état. Israel vote OUI, à la création immédiate, et sans AUCUNE condition préalable, à la création d'un état palestinien. Les palestiniens refusent leur tout premier état, et dés le lendemanin, cinq armes arabes délcarent vouloir faire une guerer génocidaire contre les juifs. les arabes perdent cette guerre: il n'y a donc AUCUNE OCCUPATION ISRAELIENNE ! car on n'occupe que si la terre appartiend a autrui, or: -aucun état a eux avant, ils ne possédent pas ni état ni aucune capitale (propriété domaniale turque, un moment ce fut une partie de la Grande Syrie, puis protectorat brittanique, et pa de peuple palestinien) De p^lus, toute la presse arabe de l'époque démontre, que les dits palestiniens sont partis tout seuls, et SANS FORCE, sur ordre des immams et de schefs arabes, afin de permettre aux armes arabes de massacrer les juifs: AUCUNE EXPULSION non plus; tout celà, toutes les fautes des arbes, c'est trop. donc pour justifier une élimination d'un état juif, trout les pretextes sont bon: -nier les faits historiques -inventer une occupation -inventer une expulsion*-creer del'antisémitisme partout le mieux possble -s'allier au marxisme léninisme pour les amsses, afin de crer un sentiment antisémite anticapitalsiste non fondé, masi tésr éfficace -nier ma shoah -retourner les valeurs et accuser de sjuifs de se comporter comme les nazis. -inventer un "génocide palestinien" là ou il n'y a que de la guerer défensive face a une agressin islamiste ardical incessante depuis plus de 70 ans. les premiers mssacres de juifs dnas la érgion commencérent en 1909, et le spogroms antisémites font rage dés 1921. le grand mufti palestinien soutiend financiérement histler, finance des brigade de chocs spécialisées dans le massacre des juifs dans les pasy de l'est, et visite Auschwitz et demandant aux gens qui travaillent dans les fours crématoires de travailler avec plus d'ardeur (source: procés de Nuremberg) pour atatquer Israel, il faut donc retourner toutes les valeurs et creer un sentiment antijuif généralisé, c'est térs éfficcae, ca a a parfaitement fonctionné. avec de la prpagande truquées, de faux chiffres, l'utilisation d'enfants boucliers martyrs, mettre des bases de lancement de missiles palestiniens aglutinés a des populations civiles, afin de creer des martyrs, morts jamasi désirés, missiles visant eux des civils israéliens comme cible déclarée, et ca marche. Israel est donc diabolisé par une propagande éfficace, vous en verrez la preuve tout autour de vous. Si Israel tombe, l'occident chrétien tombera. seul Israel, une démocratie pluraliste aussi libertaire que le france, défend les chrétiens au moyen-orient. https://docteurangelique.forumactif.com/t15065p50-israel-retour-aux-frontieres-de-1967-selon-obamapour de vraies infos: http://www.guysen.com/tv/index.php et sur votre Box: --
Dernière édition par prinu le Sam 17 Nov 2012 - 16:17, édité 2 fois | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:08 | |
| Ce n'est pas un peu fini, non ?
L'Israel est un anachronisme : il a été conçu à l'époque où l'Europe se partageait le monde.
Et lorsqu'il a été finalement créé, les empires coloniaux étaient en repli.
Alors pourquoi voulez-vous que les Arabes acceptent cette dernière enclave occidentale chez eux ? | |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:27 | |
| Non, c'est l'islam qui a envahi la région depuis la conquéte ottomane ! Absolument. Ma réponse: par le droit d'un peuple, les juifs, a vivre sur sa terre, qu'on lui a volée, et spoliée, sur sa capitale, là ou il avaient leurs ancetres, et pour le simple droit a avoir un pays chez lui, a son image, un état juif, c'est son droit, personne n'a à y redire. A l'inverse, c'est l'islamisme qui est conquérant désormais, mene des croisades, et est devenu impérialiste, et menace meme l'occident chrétien tout entier (en plus des autres: asie, afrique,etc.. tous menacés, fin des droits de l'homme) Les palestiniens ne viennent pas de la région, et n'ont jamais eu d'état , ni Jérusalem, relire plus haut (ils font du négationnisme historique) leurs besoins existent, mais ce sont des islamistes, et non des pacifistes, ils votent islamiste et persécutent les chrétiens) enfin par la défense des droits de l'homme devant la dictature du radicalisme islamique (chariah, etc). -Invasion du Liban par le Hezblollah, armée syrio-palestinienne, avec massacres de chrétiens dans des camps de concentration avec chambres de tortures (lire le livre du libanais jean pierre Haddad, le Combat du Liban , éditions conchon)par les palestiniens dans les années 1970.. -Gaza ne manque de rien (le Hamas laisse pourrir des camoions complets de nourritures : les surplus), abbas est demi-milliardaire et s'est octroyé un salaire présidentiel incroyable: un million de dollars par mois, les dons de l'union européenne et de l'ONU ne sert aucunement au peuple, mais a acheter des armes) il faut, je pense, absolument défendre les droit de l'homme, les libertés religieuses, le droit des femmes, défendre la civilisation et non l'obscurantisme, et que , loin d'etre neutre, notre survie a tout, occidentaux, passe par l'impérialisme de la démocratie. défendre Israel est donc une necessité morale absolue. le droit international abslu d'Israel certes, masi surtout défendre des valeurs humaniste et libertaire pronées par Isreal, en face de barbares voulant créer une république islamique inféodée aux mollahs iraniens, pour creer un grand reich islamique qui a pour but déclaré de renverser l'occident et détruire ce qui n'est pas islam. rien que celà .. ce n'est pas suffisant ? | |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:37 | |
| 1799 Napoléon Bonaparte, empereur des Français, durant sa campagne d'Égypte fait une déclaration éloquente reconnaissant la propriété de la terre sainte (Palestine) au peuple juif. Extrait du discours : « La France vous propose de prendre l’héritage de vos pères ». Il écrit aux dirigeants du monde pour leur expliquer qu’il faut faire le nécessaire pour que les juifs s’installent en Israël. Déclaration de Napoléon Bonaparte: "Proclamation à la nation Juive Quartier général Jérusalem, 1er floréal, an VII de la République Française (20 avril 1799) Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine : Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d'années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale ! Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s'ils n'ont pas les dons prophétiques d'Israël et de Joël, se sont rendu compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s'enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10) Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l'histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d'ignominie. Bien que l'époque et les circonstances semblent peu favorables à l'affirmation ou même à l'expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd'hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien. La Providence m'a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n'est plus à craindre pour la ville de David. Héritiers légitimes de la Palestine. La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu'elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires. Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n'a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d'esclavage n'ont pas réussi à étouffer ce courage. Hâtez-vous! C'est le moment qui ne reviendra peut-être pas d'ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d'adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20)" Le 16 août 1800, Napoléon déclara: "Si je gouvernais une nation juive, je rétablirais le temple de Salomon.".
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| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:38 | |
| Les débuts d'Israël : l'histoire biblique - Spoiler:
• Vers -1950 avant J.-C.: Abraham et ses tribus font route d'Our vers Harran et s'installent près d'Hébron. • Vers -1700 : Joseph et certains clans hébreux passent en Égypte. • Vers -1390 : Les Israélites sont asservis en Égypte. • Vers -1250 : L'exode d'Égypte. Depuis, et jusqu'à nos jours, les juifs prononcent la prière contenant « l'an prochain à Jérusalem » durant les repas rappelant l'esclavage en Égypte. • -1230 : Josué, les israëlites vivent en Palestine. • -1200 : Les Philistins (peuples de la mer) envahissent les côtes. • -1010 à -970 : David, roi de Juda et d'Israël. • -972 à -933 : Salomon, roi de Juda et d'Israël. Salomon construit le premier Temple juif de Jérusalem (dit Temple de Salomon) : sa construction dura sept ans, sous la forme rectangulaire de 50 m sur 30 m environ. L'ami de Salomon, le Roi de Tyr, Himram (actuel Liban) fournit les ouvriers. (Description (http://www.bibliorama.com/atl as/atlas_html/AT_archeo_temple .htm)) • -933 : Séparations en deux royaumes juifs : Israël et Juda.
Les conflits • -721 : La Samarie est envahie par les Assyriens. Domination babylonienne : • -620 : Daniel est déporté à Babylone. • -598 : Nabuchodonosor s'empare de Jérusalem. Exil à Babylone. • -593 : Vocation du prophète Ezéchiel. -587 : Destruction du Temple juif de Jérusalem. -538 : Édit de Cyrus permettant aux exilés de rentrer à Jérusalem. -521 à -515 : Mission d'Esdras. Reconstruction du Temple juif. Vers -330 Conquête de la Palestine par les armées d'Alexandre le Grand. -167 Révolte des Maccabées devant les provocations d'Antiochus IV en Judée. -63 : Pompée s'empare de Jérusalem. -40 les Romains désignent Hérode roi de Judée. +7 ou +6 : Naissance de Jésus. +70 Prise de Jérusalem par l'empereur Titus. +70 : Destruction définitive du Temple. Les synagogues prennent le relais et deviennent lieux de prière et d'étude. 132 à 135 : Simon Bar Kokhba se révolte devant l'empereur Hadrien et refonde un État juif, détruit en 135 par les Romains. 395 L'empire romain est divisé en empire d'occident et empire d'Orient (ou de Byzance). Le régime clément laisse les juifs autonomes en Palestine. 613 à 636 : La Palestine est envahie par les Perses sassanides. 636 Le calife Omar s'empare de Jérusalem. Jérusalem devient lieu saint pour les juifs, les musulmans et les chrétiens. 15 juillet 1099 : Les croisés s'emparent de Jérusalem et fondent le Royaume latin de Jérusalem. Durant 200 ans, chrétiens et musulmans se disputent la Palestine, les juifs sont décimés. 1291 Domination des Mamelouks. 1517 Domination des Turcs ottomans jusqu'en 1917. Les Ottomans laissent les juifs se réinstaller en Palestine, fuyant les persécutions (notamment d'Espagne). 1799 Napoléon Bonaparte, empereur des Français, durant sa campagne d'Égypte fait une déclaration éloquente reconnaissant la propriété de la terre sainte (Palestine) au peuple juif. Extrait du discours : « La France vous propose de prendre l’héritage de vos pères ». Il écrit aux dirigeants du monde pour leur expliquer qu’il faut faire le nécessaire pour que les juifs s’installent en Israël. Déclaration de Napoléon Bonaparte: "Proclamation à la nation Juive Quartier général Jérusalem, 1er floréal, an VII de la République Française (20 avril 1799) Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine : Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d'années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale ! Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s'ils n'ont pas les dons prophétiques d'Israël et de Joël, se sont rendu compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s'enfuiraient à jamais. (Isaie 35.10) Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l'histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d'ignominie. Bien que l'époque et les circonstances semblent peu favorables à l'affirmation ou même à l'expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd'hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien. La Providence m'a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n'est plus à craindre pour la ville de David. Héritiers légitimes de la Palestine. La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu'elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires. Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n'a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabée 12.15). Montrez que deux mille ans d'esclavage n'ont pas réussi à étouffer ce courage. Hâtez-vous! C'est le moment qui ne reviendra peut-être pas d'ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d'adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joël 4.20)" Le 16 août 1800, Napoléon déclara: "Si je gouvernais une nation juive, je rétablirais le temple de Salomon.". En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de Jérusalem. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s'appelait Karl Marx.
1862 Moses Hess écrit « Rome et Jérusalem ». 1880: Premières revendications d'autonomie arabe pour la Syrie et le Liban; la Palestine n'est à cette époque qu'une expression géographique et forme la région Sud de la « grande Syrie »; la population juive est estimée à 24 000. 1881 Eliezer Ben Yehuda s'installe à Jérusalem ; il renouvelle l'usage de l'hébreu. Les pogroms en Russie provoquent un désastre dans les régions où les Juifs sont autorisés à résider. Début de la Première Alyah (départ pour vivre en Palestine). Fondation de l'organisation Bilou (Beith Israël Lekhou Vena'ale), premier mouvement haloutsique (pionnier) en Ukraine. Dans son livre Autoémancipation, Leon Pinsker défend l'idée de la création d'un État juif. Première Alyah : des Juifs venus du Yémen, de Russie et de Roumanie viennent s'installer en Palestine. 1883 Le Baron Edmond de Rothschild commence à soutenir financièrement les localités juives d'Eretz Israël. 1884 Fondation du mouvement des Hovevei Tsion (Amants de Sion) à Kattowicz en Pologne. 1890-91 Arrivée d'une grande vague d'Alyah en provenance de Russie. Theodor Herzl, journaliste hongrois, publie en 1896 L'État Juif, à la suite de l'affaire Dreyfus (Théodore Herzl assiste à la cérémonie de sa dégradation) et organise en 1897 le Congrès de Bâle(29-31 août) qui marque le début du sionisme organisé, mouvement visant à créer un foyer national juif. 1897 création de la première organisation juive ouvrière marxiste, le Bund. Congrès sioniste de Bâle Herzl le 29 août. 1896: la population de Jérusalem devient à majorité juive. 1898 visite de l'Empereur Guillaume II en terre sainte qui concrétise l'alliance Turquie-Allemagne. Création de la Banque coloniale Juive destinée à financer l'achat de terre en Palestine. 1901 Création du Keren Kayemeth LeIsraël (K.K.L.), base du domaine foncier public israélien. 1903 Pogroms (massacres) de juifs de Kishinev. Le gouvernement britannique propose à Herzl de lui donner l'Ouganda pour y créer un foyer juif. 1904 Mort de Théodore Herzl à Vienne. La Seconde Alyah est précipitée par les grands pogroms antisémites de 1902 à 1905. Création du Va'ad Halashon (Comité de la langue hébraïque). Création à Paris de la Ligue de la Patrie Arabe, comprenant l'Arabie, la Mésopotamie, la Syrie et la Palestine. 1905 Le septième Congrès Sioniste à Bâle, décide de repousser définitivement la proposition de l'Ouganda, ainsi que toute alternative à la Palestine. 1906 David Green (Ben Gurion) arrive en Israël. Fondation du premier lycée hébraïque à Jaffa. Fondation de l'École des Arts Bezalel à Jérusalem 1909 Fondation de Tel Aviv au nord de jaffa, première ville entièrement juive en Palestine. Premier Kibboutz à Diagana. 1914-1918 Première guerre mondiale : les Britanniques et leurs alliés combattent contre l'Allemagne et l'Empire ottoman. 1915 En janvier, les troupes britanniques pénètrent dans l'empire. Les anglais autorisent en avril la création d'une unité juive palestinienne de transport, la Zion Mule Corps. 32 personnalités arabes sont pendues par les Turcs. En juillet, début de la correspondance secrète entre Hussein, chérif de la Mecque et Mac Mahon, en vue d'établir un royaume arabe indépendant après la guerre. Le 24 octobre, Londres décide de « reconnaître et de soutenir l'indépendance des arabes dans toute les régions situées dans les limites revendiquées par le chérif de la Mecque », exceptés les lieux saints de Palestine, des districts de Mersine ainsi que de l'actuel Liban. 1916: le 5 juin Hussein déclenche la révolte arabe contre les Turcs et se proclame roi des arabes le 29 octobre. Son fils Faysal combat aux cotés de l'officier anglais Lawrence contre l'empire ottoman. Il rentre à Akaba en juillet 1917 et à Damas en octobre 1918. 1917 2 novembre : la Déclaration Balfour (adressée au Baron de Rothschild en Angleterre). 7 novembre : début de la révolution russe. 10 décembre : conquête de la Palestine par l'armée britannique. Jaffa tombe aux mains des Anglais en novembre, le 9 décembre Jérusalem capitule et le général Allenby entre à Jérusalem. Fin de la domination ottomane sur la ville sainte. Avant la Première Guerre mondiale, la Palestine, en tant que région, recouvre l'actuel État d'Israël, la Bande de Gaza, la Cisjordanie, une partie du Golan et le Royaume de Jordanie. Elle fait partie de l'Empire Ottoman [1] (http://www.monde-diplomatique .fr/cartes/procheorient1914). À la fin de la guerre, le Royaume-Uni en obtient le contrôle par le Traité de Paix de Versailles signé en 1919.
1918 Offensive générale des alliés sur le littoral de la Palestine puis occupation totale du pays et administration militaire directe par la Grande-Bretagne. Fondation du journal juif « Haaretz ». 1919 Rencontre entre l'Emir Fayçal et Haïm Weizmann le 3 janvier; la possibilité d'une coopération judéo-arabe apparaît. 1920 Le fils du chérif de la Mecque, Faysal, est chassé de Syrie par la France, et le royaume arabe indépendant promis par les britanniques ne verra pas le jour. Nomination du premier haut-commissaire de la Palestine: Herbert Samuel. Au sein du Yishouv, élection au mois d'avril au suffrage universel d'une assemblée de députés (Asséfath Ha'Nivharim) de 314 membres, représentant vingt partis différents. 29 février : Joseph Trumpeldor, tombe héroïquement en défendant Tel Haï, en Haute-Galilée. Mandat britannique sur la Palestine ; Sir Herbert Samuel est nommé haut-commissaire du Mandat. Fondation de la Histadrouth (Confédération Générale du Travail). 1920-1921 Hamin Al Husseini (Hadj Muhammad Amin al-Husseini) devient Mufti de Jérusalem grâce aux Anglais. Premiers troubles judéo-arabes : pogroms antijuifs à Jaffa. Fondation de la Haganah (organisation d'auto-défense juive). La Grande-Bretagne, qui s'est déclarée favorable à l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, par la Déclaration Balfour [2] (http://www.monde-diplomatique .fr/cahier/proche-orient/balfo ur-fr) en 1917, se voit conférer en 1922 un mandat sur la Palestine [3] (http://www.monde-diplomatique .fr/cahier/proche-orient/manda t-fr) par la Société des Nations. 1924-1932 Quatrième Alyah (principalement en provenance de Pologne). 1925 soulèvement Syrien contre la France. 1928 création du mouvement des frères musulmans en Egypte. 1929 création de l'Agence juive chargée de l'immigration des juifs en Palestine. Le 23 août, harangue du Mufti à Jérusalem. Nouveaux troubles antijuifs ; massacres de juifs à Hébron puis à Safed : 133 juifs tués, 339 blessés. 1930 Publication du second Livre Blanc britannique, limitant pour la première fois l'immigration des Juifs en Palestine. 1931 Estimation de la population juive en Palestine: 174 000. 1932 Fondation du quotidien Jérusalem Post. 1933 Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Début de la Cinquième Alyah, principalement en provenance d'Allemagne et des territoires contrôlés par les Allemands. 1934 Début de la Hapa'alah : l'entreprise d'immigration illégale de réfugiés juifs dont le nombre dépasse les quotas imposés par les Anglais. 1935 Le 15 septembre, les lois anti-juives de Nuremberg sont proclamées en Allemagne. Estimation de la population juive en Palestine: 335 000. 1936 À partir du mois d'avril, la « révolte arabe » déclenche des troubles sanglants, supervisés par le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al Husseini. Réaction efficace de la Haganah. 1936-1939 Entreprise d'implantations Homa Oumigdal (murailles et tour). 51 nouvelles localités seront ainsi créées, chacune en une nuit. 1937 La Commission Peel recommande le partage de la Palestine entre Juifs et Arabes. Le gouvernement britannique accepte le principe de cette recommandation. 1939 3 mai : le troisième Livre Blanc (de MacDonald) limite gravement le quota d'immigration des Juifs en Palestine. 1er septembre : début de la seconde guerre mondiale. « Nous ferons la guerre comme s'il n'y avait pas de Livre Blanc, et nous combattrons le Livre Blanc comme si la guerre n'existait pas », déclare Ben Gourion. 20 janvier : en Allemagne la Conférence de Wannsee décide de la Solution finale pour l'extermination du peuple juif (un tiers du peuple juif sera détruit pendant la guerre). Février: naufrage du bateau Struma contenant 767 réfugiés juifs qui s'étaient vus refuser l'entrée en Palestine. 1940 premières actions de l'Irgoun contre la puissance mandataire, puis arrêt de ses actions au déclenchement de la seconde guerre mondiale. certains leaders arabes, comme le Mufti de Jérusalem, vont du coté allemand, la Syrie d'abord vichyste passe du coté des forces françaises libres. 1941 En novembre, à Berlin, le grand Mufti musulman de Jérusalem Haj Amin al Husseini (qui fut aussi officier dans l’armée ottomane durant le génocide arménien) rencontre Adolf Hitler, Himmler et von Ribbendrop. Il réclame à Hitler la construction de camps d'extermination pour juifs dans les pays arabes et l'envoi de troupes allemandes. Hitler refuse et lui répond « ces juifs sont les vôtres ». Le grand Mufti financera des troupes SS de choc spécialisées dans le massacre des juifs, dans les pays de l'est. Selon un témoin du procès de Nuremberg, le Mufti palestinien aurait même rendu visite personnellement à Adolf Eichmann à l'intérieur du camp d'extermination d'Auschwitz, et « incité les gardes faisant fonctionner les chambres à gaz à travailler avec plus d'ardeur ». 1943-44 Les parachutistes juifs-palestiniens de l'armée britannique tentent de renouer le contact avec les Juifs des pays occupés; sept d'entre eux y laisseront leur vie. 1944 La Brigade juive de Palestine (30 000 combattants) participe à la guerre, comme partie intégrante de l'armée britannique. 1945-46 Réunion temporaire de la Haganah, du Etzel et du Le'hi. 1946 Les immigrants juifs illégaux sont déportés par les Anglais dans des camps de personnes déplacées à l'île de Chypre. 22 juillet : l' Irgoun (le Etzel ) fait sauter l'aile droite de l'Hotel King David à Jérusalem (qui abritait l'état-major du Mandat britannique). La Transjordanie acquiert son indépendance et devient le Royaume Hachémite de Jordanie. 1947 Juillet : le bateau Exodus est expulsé des côtes de Palestine vers l'Europe, portant à son bord 4 500 survivants de la Shoah. En 1947, le gouvernement britannique remet son mandat aux Nations unies. L'Assemblée Générale de l'ONU adopte le 29 novembre 1947 (résolution 181 (http://www.yale.edu/lawweb/av alon/un/res181.htm)) un plan de partage de la Palestine [4] (http://www.monde-diplomatique .fr/cartes/procheorient1949) en deux états, l'un arabe, et l'autre juif — Jérusalem ayant un statut particulier sous l'égide de l'ONU. Le projet est soviéto-américain, il passe en commission le 25 novembre et est ratifié le 29. La convergence entre les deux puissances (russes et américains) en conflit fait sensation. Discours du représentant soviétique Semyon Tsarapkin : « Les arguments historiques et juridiques ne peuvent pas et ne doivent pas être décisifs dans le règlement de la question palestinienne. Le problème a pour base essentielle le droit des populations juives et arabes de Palestine à décider de leur sort. Les souffrances subies par les Juifs au cours de la dernière guerre doivent constituer un élément important dans la décision de l'Assemblée. Les Juifs luttent pour un état qui leur soit propre, et il serait injuste de leur refuser le droit d'atteindre cet objectif » (journal Le Monde, 12-13 octobre 1947). L'U.R.S.S. a appuyé la création d'Israël en pensant créer aussi un nouvel état communiste : l'État hébreu s'appuyait sur une idéologie philosophique sioniste libertaire (qui lutta contre les impérialismes ottoman, britannique puis plus tard soviétique) proche des idéologies socialistes et des méthodes collectivistes soviétiques, en créant des collectivités semblables aux kolkhozes russes (coopératives agricoles de production qui avait la jouissance de la terre qu'elle occupait et la propriété collective des moyens de production), ou tout est mis en commun au service de la communauté. En Israël ce sont à la campagne des collectivités appelées Kvoutza, modernisées ensuite par le Kibboutz et le Mochav, coexistants avec un secteur privé. Les terrains ont été achetés petit à petit légalement, à prix d'or, par les Fonds Nationaux Juifs (Keren Kayemet), le Yichouv et la Palestinian Jewish Colonization Association. Par ces dons du monde entier, venant surtout des quêtes dans les milieux ouvriers, et de donateurs comme la famille du Baron de Rothschild en Angleterre, la superficie cultivée par les juifs s'élèvera de 20 400 hectares en 1897 à 180 230 ha un demi-siècle plus tard, et le nombre de colonies passa de 27 à 300. Tel Aviv dépasse les 150 000 habitants en 1936. Régénérer le peuple juif par le travail, tel est l'idéal du mouvement sioniste, en particulier de sa tendance socialiste, très influente parmi les immigrants provenant de l'ex-empire tsariste. Pourtant, tandis que Moscou chante ses louanges, David Ben Gourion déclare à l'ambassadeur américain MacDonald, nommé par Truman : « Israël salue le soutien russe aux Nations unies, mais ne tolérera pas de domination russe. Non seulement Israël est occidental dans son orientation, mais notre peuple est démocrate et réalise qu'il ne peut devenir fort et rester libre qu'à travers la coopération avec les États-Unis. Seul l'occident lui-même, en humiliant Israël et en l'abandonnant aux Nations Unies et ailleurs, pourrait s'aliéner notre peuple » (Dans Arnold Kramer, Soviet Policy on Palestine 1947-1948, Journal of Palestine Studies, Vol. 2, Numéro 2, hiver 1973). Le partage et la création des deux états, Israël et la Palestine, est votée par 33 voix contre 13 avec 10 abstentions. Ont voté pour : États-Unis d'Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costarica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, U.R.S.S., Uruguay et Venezuela. Ont voté contre : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, Yémen. Se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie. Un coup d'État au Siam empêcha la délégation de ce pays de prendre part au vote. Ont pour mission de veiller à la transition sur le terrain : Bolivie, Danemark, Panama, Philippines et Tchécoslovaquie. Les Juifs, qui représentent alors 32 % de la population et possèdent 6,58% des terres, obtiennent 54% des terres, qui incluent, outre la côte méditerranéenne, le désert du Néguev (donc 40 % de désert dans les 54 % octroyés aux 32 % de juifs). Israël accepte sans condition le partage de 54 % des terres et la création de la Palestine comme voisin d'Israël devant l'ONU, les autorités arabes rejetèrent ce plan. Le 14 mai 1948, l'État d'Israël est proclamé [5] (http://www.mfa.gov.il/mfa/go. asp?MFAH0o4o0) dans les territoires prévus par l'ONU. Peu après, une coalition arabe (libanaise, syrienne, irakienne, égyptienne et jordanienne) attaque le nouvel état. En gagnant cette guerre, Israël conquiert 26 % supplémentaires (par rapport au Plan de Partage, soit 81 % au total) des territoires du mandat britannique. Le conflit créa 750 000 réfugiés palestiniens et 600 000 réfugiés juifs. Avant le conflit, il y avait plus de 870 000 juifs vivants dans les pays arabes, certaines communautés depuis plus de 2 500 ans. Durant le conflit entre 1947 et 1948, ces Juifs furent l'objet de persécutions et leurs biens furent confisqués. Il y eut des pogroms (massacres) anti-juifs à Aden, en Égypte, en Libye, en Syrie et en Iraq. 600 000 juifs durent se réfugier en Israël. Toutefois, durant cet « échange de déplacés » les immigrants juifs devinrent des citoyens israéliens à part entière, tandis qu'une partie des immigrés arabes fut maintenue dans leur statut précaire de « réfugiés » par les dirigeants des pays ou ils s'étaient installés.
Le problème des réfugiés palestiniens : Le gouvernement israélien avait demandé aux Palestiniens de rester chez eux et avaient affirmé qu'ils auraient les droits civiques complets en Israël. « La somme des preuves essentielles actuellement à notre disposition, indique que l’évacuation de la Palestine est due à l’exhortation des chefs militaires ou politiques des États arabes eux-mêmes. » (Analyse de l’institut des affaires publiques (Washington)) Entretien avec Nahrnoud Darwich, poète palestinien, réalisé par Farouk Nardam-Bey et Elias Sanbar (Revue d’Etudes palestiniennes, No 10, Hiver l984) « Pour mes parents, notre séjour au Liban était temporaire ; nous y étions en visite ou même en villégiature. On avait à l’époque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne point gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses n’étaient que rêves… » Extrait du Bulletin du REMP (Groupe de recherches pour les problèmes des migrations européennes Janvier-mars 1957) à La Haye (pp 10-il) : « Dès les premiers mois de 1948, la Ligue arabe publiait des instructions demandant aux gens de chercher refuge temporairement dans les pays voisins, pour revenir plus tard à leurs domiciles dans le sillage des armées arabes victorieuses et recueillir leur part des biens juifs abandonnés. » Témoignage égyptien. (El -Yom, journal du Caire 12.4.1963): « Le 15 mai 1948 arriva.., et le dernier soldat britannique quitta la Palestine. Ce même jour, le mufti de Jérusalem demanda aux Arabes de Palestine de quitter le pays, de quitter Haïfa, Jaffa et les autres villes.., car les armées arabes étaient sur le point de pénétrer dans le pays et de se battre à leur place, contre les bandes juives pour les chasser de Palestine. » Extrait des Mémoires de Haled alAzrn (1973), Premier Ministre de Syrie en 1948 et 1949, paru à Beyrouth : « [La raison de l’échec arabe en 1948 fut] l'appel des gouvernements arabes aux habitants de la Palestine, pour qu’ils se rendent dans les pays voisins... C’est nous qui les avions encouragés à partir... Nous avons amené la destruction sur un million de réfugiés arabes, en les incitant et en les adjurant de quitter leurs terres, leurs foyers, leur travail et leurs commerces. » Extrait de « Ma'al Nas” (Avec le peuple 1956): livre de Mahmoud Seif-e-Din Irani, paru à Amman (Jordan Publishing House) : « Soudain, les habitants de Jaffa commencèrent à abandonner leur ville... Nous étions tous trop optimistes, nous avons quitté le pays de notre libre choix, croyant que nous partions pour une courte visite, des vacances et que nous retournerions peu après, comme si rien ne s’était passé. » 30 mai 1955, témoignage arabe palestinien (Falastin, quotidien jordanien): « Nous, les réfugiés, avons le droit de dire aux membres du Conseil de la Ligue arabe: nous avons quitté notre patrie sur la foi de fausses promesses faites par des dirigeants malhonnêtes des Etats arabes. Ils nous ont promis que notre absence ne durerait pas plus de deux semaines, qu’elle serait une sorte de promenade, après quoi nous reviendrions ». Extrait d’un livre (1955 ) de Edouard Attiya, secrétaire du bureau de la Ligue arabe à Londres, de 1941 à 1950, The Arabs paru à Londres (p 183) : « Cet exode en masse est particulièrement dû à la croyance qu’avaient les Arabes, encouragés en cela par les vantardises et par les déclarations inconscientes de certains chefs arabes, selon lesquelles la défaite des Juifs par les armées des États arabes était l’affaire de quelques semaines et qu’elle permettrait aux Arabes palestiniens de rentrer dans leur pays et d’en reprendre possession ». Extrait de Sirr al Nakhba (Le secret du désastre 1955), livre de Nimr al Hawari, ancien commandant de l’organisation paramilitaire Nedjada, paru à Nazareth : « Les chefs brandirent leurs sabres, prononcèrent des discours enflammés et rédigèrent des articles retentissants. Nous fracasserons le pays à coups de canon, tonna le Premier Ministre d’Irak nous détruirons tout endroit où les Juifs chercheront un abri. Les Arabes devront conduire leurs femmes et leurs enfants dans des régions plus sûres en attendant que les combats se soient apaisés, » Déclaration du Premier Ministre d’Irak (Presse de Baghdad 15 mars 1948): « Nous écraserons le pays avec nos fusils et nous détruirons tout lieu où les Juifs chercheront refuge. Les Arabes devront emmener leurs femmes et leurs enfants à l’abri pendant le danger, après quoi toute la Palestine sera à eux. » L’appel radiophonique au départ volontaire immédiat a été confirmé par de nombreux réfugiés palestiniens. Les récits palestiniens et la presse d'époque confirmant tous le départ volontaire originel sans expulsion, ne peuvent être réfutés; d'ou la destruction de nombreux documents et d'archives par les pays arabes voulant créer le mythe officiel d'une expulsion des palestiniens, à des fins politiques.
1948-1952 Immigration en masse de Juifs vers Israël, en provenance des pays arabes et d'Europe. Opérations »Tapis volant" (au Yémen), « Ezra et Néhémie » (en Irak). 1950 Vote de la Loi du Retour. En 1956, la Crise du canal de Suez fait suite à la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte. La France, le Royaume-Uni et Israël concluent un accord secret à Sèvres pour prendre le contrôle du canal. En octobre 1956, l'invasion israélienne du Sinaï est suivie par le débarquement des forces britanniques et françaises à Port Saïd [6] (http://www.monde-diplomatique .fr/cartes/procheorient1956). L'Assemblée Générale de l'ONU impose un cessez-le-feu et britanniques, français et israéliens laissent le canal aux Casques Bleus en 1957. 1956-1962 Décolonisation française en Afrique du Nord : Immigration massive en provenance du Maroc, de Tunisie, d'Algérie. Création des villes de développement en Israël. 1959 Juin : premières manifestations de Juifs originaires d'Afrique du Nord contre les disparités sociales, dans le quartier de Wadi Salib à Haïfa. 1960-1962 Capture d'Adolf Eichmann en Argentine : il est amené en Israël pour y être jugé, puis condamné à mort et exécuté (le 31 mai 1962). 1962 Fin de l'embargo tacite imposé à Israël par le gouvernement des États-Unis. 1963 David Ben Gourion se retire de la vie politique et va s'installer au kiboutz Sdei Boker dans le Neguev. 1964 Fondation de l'O.L.P. (0rganisation pour la Libération de la Palestine) qui décide de l'intensification de la lutte contre Israël. 1965 Grave crise économique en Israël : chômage, problèmes sociaux et Yeridah ("descente" ) du pays. 1966 L'écrivain israélien Shmuel Yossef Agnon reçoit le Prix Nobel de Littérature. 1967 Guerre des Six-Jours. « Réunification » de Jérusalem. L'Égypte obtient le retrait des troupes de l'ONU en mai 1967, remilitarise le Sinaï et ferme le Détroit de Tiran, passage-clef du transport maritime israélien. Le 5 juin 1967, devant l'imminence d'une attaque arabe préparée et les bombardements Syriens réguliers depuis le plateau du Golan depuis début 1967, Israël lance une offensive préventive éclair contre l'Egypte, menée par le général Moshe Dayan (voir : Guerre des Six Jours) et appelle la Jordanie à rester neutre. La Jordanie refuse et attaque Israël avec l'artillerie lourde sur Jérusalem-ouest et la région de Tel aviv. Le 8 juin Israël vainc l'armée jordanienne et conquiert la Judée et la Samarie. Les Syriens continuent de bombarder les habitations, les vergers et les silos agricoles israéliens depuis le plateau du Golan ; en réponse le 9 juin, Israël attaque les Syriens sur le Golan. Les aviations égyptiennes, jordaniennes et syriennes sont détruites en une journée. Au terme d'une guerre-éclair de six jours, Israël conquiert la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Golan (y compris la zone des fermes de Chebaa), la péninsule du Sinaï et Jérusalem-Est. [7] (http://www.monde-diplomatique .fr/cartes/procheorient1967). La surface supplémentaire prise joue ainsi le rôle de zone tampon sécuritaire en cas de nouvelle attaque arabe, la plus faible largeur du pays pouvant être franchie par un avion en quelques instants seulement. Avant, la plus faible largeur d'Israël était de 14 kilomètres, d'où le besoin sécuritaire devant cette vulnérabilité encore d'actualité : une attaque aérienne contre Israël prend entre six minutes (depuis l'Arabie saoudite) et dix minutes pour atteindre Jérusalem. 1968 Début de l'Alyah en provenance d'U.R.S.S. et début d'une série de procès antijuifs spectaculaires intentés en Russie, contre les « refuzniks » ou « prisonniers de Sion » 1969 Début de la guerre d'usure le long du Canal de Suez. Yasser Arafat (né le 24 août 1929 au Caire en Égypte, décédé le 11 novembre 2004 à Clamart en France) leader de l'OLP. 1969-1972 Les passagers juifs et israéliens des lignes aériennes deviennent la cible du terrorisme de l'air. 1969 Décembre, au sommet arabe, Nasser refuse une nouvelle guerre israélo-arabe. 1970 Septembre Noir : la guerre éclate entre les Palestiniens et les Jordaniens. La poussée palestinienne (les Fedayin) menace le trône hachémite : tentative d'assassinat du roi Hussein de Jordanie. Offensive de l'armée jordanienne contre les bases palestiniennes à Amman et Irbid du 17 au 27. Combats syro-jordaniens. Accord d'Amman le 13 octobre signé entre Yasser Arafat et le roi Hussein. 1972 4 septembre : 11 athlètes israéliens sont assassinés aux Jeux Olympiques de Munich. Les jeux ne s'arrêtent pas pour autant. Le 6 octobre 1973, jour de la fête juive de Kippour (période de prière et de jeune), l'Égypte et la Syrie attaquent conjointement Israël (voir : Guerre de Kippour) dans le but de reconquérir les territoires perdus pendant la Guerre des Six Jours. Pendant que les troupes et les hélicoptères égyptiens traversaient le Canal de Suez, l'armée syrienne lança une attaque simultanée sur le Plateau du Golan (Le Plateau du Golan contrôle le Lac de Tibériade et toutes les ressources en eau du nord d'Israël). L'armée israélienne est mise en difficulté, mais repousse les assaillants en quelques jours grâce à un ravitaillement en munitions, par un pont aérien américain. L'ONU impose un cessez-le-feu le 22 octobre 1973, les combats cessent le 25 octobre [8] (http://www.monde-diplomatique .fr/cartes/procheorient1973). Suite à leur défaite, les pays arabes augmentent le prix du pétrole et cessent leurs exportations vers les pays ayant soutenu Israël, c'est le début du choc pétrolier de 1973. 1973 6-24 octobre: guerre de Yom Kipour - lourdes pertes israéliennes (plus de 2 500 morts, des milliers de blessés). 1975 17 octobre : l'Assemblée générale de l'O.N.U. vote une résolution assimilant le sionisme au racisme. Début de la guerre civile au Liban. 1976 Année record pour l'Alyah en provenance d'URSS. 27 juin - 4 juillet : Opération Entebbe. 47 otages juifs et israéliens, capturés par un commando terroriste à bord d'un avion et fait prisonniers en Ouganda, sont délivrés par un raid de l'Armée de l'Air israélienne. En novembre 1977, le Président égyptien Anouar el-Sadate met fin à 30 ans d'hostilités avec Israël et prononce un discours à la Knesset dans lequel il propose une paix « juste et durable ». En septembre 1978, le Président américain Jimmy Carter invite le Président Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin à Camp David pour négocier les accords de paix. 1978 Anouar el-Sadate et Menahem Begin reçoivent le Prix Nobel de la Paix. Le 26 mars 1979, Anouar el-Sadate et Menahem Begin signent les Accords de Camp David [9] (http://www.monde-diplomatique .fr/cahier/proche-orient/campd avid-fr) qui prévoient le retrait israélien du Sinaï et la reconnaissance de l'État d'Israël par l'Égypte. Conformément au traité, Israël se retirera du Sinaï en avril 1982. Nombreuses manifestations d'extrémistes musulmans dans les capitales européennes contre le traité de Paix, notamment à Bruxelles, avec pour slogans « Begin, Sadate, assassins ». 1981 6 octobre : Assassinat du président Sadate par un extrémiste arabe. 1982 Depuis le Liban, des centaines d'obus sont lancés contre Israël, en Galilée. Le 6 juin 1982, Israël déclenche l'opération « Paix en Galilée » et envahit le Liban pour repousser les forces de l'OLP à plus de 40 km de la frontière israélienne. Le 20 juin, les États-Unis obtiennent un cessez-le-feu comportant l'évacuation de l'OLP en Tunisie. 1982 Massacre de Sabra et Chatilla durant la guerre du Liban. Le vendredi 17 septembre, des militaires israéliens positionnés à proximité des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila sont témoins d'actes de brutalité commis par des Phalangistes chrétiens sur des civils palestiniens. Dans l'après-midi, le commandant en chef de Tsahal, le général Eytan, rencontre les officiers phalangistes qui l'informent que l'opération dans les camps est achevée et qu'ils quitteront les lieux le lendemain à cinq heures du matin. Au matin du samedi 18 septembre, les Phalangistes sont toujours dans Sabra et Chatila. Le général israélien Yaron exige alors du chef des Phalangistes chrétiens qu'il retire ses hommes immédiatement. Les Phalangistes obéissent, et les derniers d'entre eux quittent les camps à huit heures du matin. Par haut-parleur, l'armée israélienne appelle les habitants palestiniens des camps à sortir de leurs maisons ; ils sont rassemblés dans un stade voisin, où ils reçoivent à boire et à manger. On découvre alors que les Phalangistes ont tués, outre des combattants palestiniens, des civils en grand nombre. Des employés de la Croix-Rouge et des journalistes arrivent sur place et informent le monde entier. Menahem Begin apprend tout cela le samedi au soir, en écoutant la BBC. Il alerte aussitôt Ariel Sharon et Raphaël Eytan, qui lui disent que les tueries ont cessé et que les Phalangistes ont été expulsés des camps. Mais il est trop tard. Il y aurait eu 900 réfugiés palestiniens tués (3 500 selon le journaliste israélien Kapeliouk). L'ordre des meurtres donné aux phalangistes chrétiens libanais a été donné par le libanais Elie (Elias) Hobeika, chef des services de renseignements des forces libanaises, qui devint ministre au Liban et pro-syrien au parlement libanais, sans avoir été inquiété. Il est assassiné devant son domicile de Beyrouth, le 24 janvier 2002. La presse internationale accuse Israël, avant que Le Figaro, Le Monde et des agences de presse ne se rétractent timidement plusieurs semaines plus tard. 1984 Formation d'un gouvernement d'union nationale pour permettre la résolution de la crise économique et la sortie du Liban. Première opération de sauvetage en masse des Juifs d'Éthiopie : Opération Moïse. 1987 Les Palestiniens déclenchent la première Intifada ou « guerre des pierres », en réponse à l'occupation israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ce conflit prendra fin avec les Accords d'Oslo signés à Washington le 13 septembre 1993 par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Ces accords prévoient la création d'une Autorité Palestinienne et une reconnaissance mutuelle de l'OLP et d'Israël. 1989 Novembre : Chute du Mur de Berlin marquant la fin du Bloc de l'Est, début de l'alyah de masse en provenance d'Union Soviétique et des anciens pays communistes. 1990 Deuxième opération aérienne pour sauver les Juifs d'Éthiopie : Opération Salomon. 2 août: l'Irak annexe le Koweït. 1991 15 janvier : Début de la Première Guerre du Golfe. 30 octobre : Conférence de paix, qui réunit à Madrid, pour la première fois, Israël et les dirigeants des pays arabes. Décembre : Mikhail Gorbatchev annonce la fin de l'Union Soviétique. 1992 Élections législatives en Israël : le Parti Travailliste revient au pouvoir, dirigé par Itzhak Rabin. 1993 13 septembre : signature de la Déclaration de Principes entre Israël et l'O.L.P. 1994 4 mai : Signature de l'accord sur Gaza et Jéricho par Israël et l'O.L.P.. 25 février : 29 fidèles musulmans qui prient au Caveau des Patriarches à Hebron, sont assassinés par le Dr Baroukh Goldstein. 26 octobre : traité de Paix entre Israël et la Jordanie. 12 décembre : Itzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat reçoivent le Prix Nobel de la Paix. 1995 4 novembre: Assassinat du premier ministre Itzhak Rabin par un fanatique juif. 1996 Le Hezbollah envoie des obus sur Israël depuis le Liban sud. Mars : L'opération « Raisins de la colère » lancée contre le Hezbollah au Sud-Liban. 29 Mai : Elections en Israël. Benjamin Netanyahu est élu Premier Ministre. 1997 Janvier : l'Armée israélienne quitte la ville de Hebron qui passe sous autorité palestinienne. 1999 Ehud Barak est élu Premier Ministre. 2000 Septembre, début de la seconde Intifada, Intifada El-Aqsa. Novembre 2000, Ehud Barak approuve un plan de construction d'une « barrière destinée à empêcher le passage de véhicules motorisés » depuis le nord-est de la Cisjordanie jusqu'à la région du Latrun. Le problème du terrorisme palestinien : Les organisations terroristes les plus actives sont le Hamas, le Hezbollah, les Brigades d'Al Aqsa et le Jihad Islamique qui sont localisés dans la Bande de Gaza et la Judée-Samarie. Les organisations terroristes considèrent les morts civils qui en découlent comme étant des martyrs du jihad islamique. Les organisations terroristes tentent de se procurer des armes interdites par les conventions de Genève. -Voir article (à venir) sur les armes de destruction massive et la disparition croissante d'éléments utilisés dans la construction d'armes nucléaires, bactériologiques ou chimiques- Le Hamas a créé une infrastructure d’aide sociale, lui faisant gagner ainsi des milliers de supporters. C’est un mouvement politique et terroriste, très répandu et très populaire, à sa tête: Ramadan Abdallah Shalakh. Le Hamas est soutenu financièrement par de nombreuses organisations mondiales, particulièrement en Europe, ainsi que des pays comme l'Iran et la Syrie. Le Jihad Islamique est moins populaire que le Hamas. Il est plus petit, et n’a pas d’activités sociales au programme et aucune aspiration politique. Le Jihad Islamique est très actif à Jénine, Tulkarem et Naplouse (Schrem) en Judée-Samarie. Il travaille en cellule et n’a pas d’infrastructure civile. 2002 14 avril : Suite à la multiplication des attentats terroristes, le gouvernement décide de construire une barrière anti-terroriste à l'intérieur de la Ligne de Séparation, et émit une directive en vue de « commencer immédiatement la construction d'une clôture dans la région de 'Anin... le secteur de Tulkarem et le secteur de Jérusalem ». 14 août : Approbation par le Gouvernement du tracé du Mur, resté secret. Il sera composé en grande partie de barrières électroniques. Novembre : élections primaires (les adhérents d’un parti élisent leur chef) au sein du Likoud et du parti travailliste, en vue des élections de janvier 2003. 2003 Janvier, élections pour la 16e Knesset. Likoud 37 sièges, Travaillistes 19 sièges. Le premier cosmonaute Israëlien, llan RAmon, décède dans la catastrophe de la navette spatiale Colombia. 2004/2005 Plusieurs modifications du tracé du mur de protection anti-terroriste, pour contenter des demandes palestiniennes, européennes et de la haute cour de justice israélienne. 11 novembre 2004 décès de Yasser Arafat, chef de l'OLP (né le 24 août 1929 au Caire en Égypte - mort le 11 novembre 2004 à Clamart en France). Un astronaute israélien rejoint le programme spatial de la Nasa, qui met au point un ambitieux programme de faire atterrir un être humain sur Mars, avec la probabilité qu'Israël participe au programme, d'après l'ambassadeur d'Israël à Washington. etc ..
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| | | prinu
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| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:40 | |
| Pour comprendre le présent drame israélo-palestinien, il faut se référer aux sources mêmes de l'origine du peuple Juif. Autrement c'est l'incompréhension, la dérive totale avec les conséquences qu'on connaît présentement au Proche-Orient. Remontons le temps ensemble, et essayons de comprendre. L'origine du peuple Juif est inscrite dans la Bible, ce livre unique dont les sources remontent au Xe siècle avant J.C., et qui désigne les patriarches Abraham, Isaac et Jacob comme les ancêtres du peuple Juif. Ces derniers vécurent aux environs du 19e siècle avant J.C. et appartenaient à un clan de bergers nomades originaires de Mésopotamie, une région de l'Asie entre le Tigre et l'Euphrate. Il est écrit dans la Bible qu'ils croyaient en un dieu unique, et que Dieu contracta une alliance avec les patriarches et promit la terre d'Israël en héritage à son peuple. Dieu dit à Jacob : « on ne t'appellera plus Jacob mais Israël car tu as été fort contre Dieu et contre les hommes tu l'emporteras ». Plus tard, le nom d'Israël fut donné au pays. Les douze tribus d'Israël - Spoiler:
Selon la Bible, les douze fils de Jacob seraient les ancêtres des douze tribus ou enfants d'Israël. Poussés par la famine qui sévissait en Terre d'Israël, Jacob et ses enfants se rendirent en Égypte. Certains chercheurs soutiennent que les familles des fils de Jacob, surnommées Israël par Dieu dans la Bible, résidèrent dans le Pays de Goshen en Égypte pendant les 18e et 17e siècle avant notre ère.
L'historiographie biblique a chargé le récit de la sortie d'Égypte et la traversée du désert par les Hébreux d'un aspect national : l'exode, l'errance sous la conduite d'un chef national et la conquête de Canaan sont décrits comme les actions d'un peuple homogène. Cette description est en contradiction avec de nombreux récits bibliques d'incidents isolés et avec la description de l'organisation tribale des Hébreux à cette époque.
Cependant, on peut logiquement supposer que la longue période d'errance contribua à cristalliser l'ossature tribale et que les conditions qui régnaient durant le parcours des Hébreux déterminèrent la taille des unités tribales et leurs structures.
Dans la conscience collective du peuple Juif, la constitution des tribus d'Israël en une nation il y a 3 200 ans fut le commencement de l'histoire nationale juive, liée à l'Exode d'Égypte, qui mettait fin à l'exil et au retour du peuple libéré de l'oppression étrangère dans la Terre Promise où il conquit l'indépendance nationale.
C'est à cette époque que la première partie de la bible fut écrite, la Thorah (Loi) qui comporte cinq livres : la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome (le Pentateuque). Selon la croyance juive, la Torah fut donnée à Moïse sur le mont Sinaï. La Torah constitue la Loi écrite, par opposition à la Loi orale.
Au 12e siècle avant notre ère, les tribus d'Israël s'installèrent sur les deux rives du Jourdain. Commença alors la période des juges qui dura deux siècles. La fonction du gouvernement était fondée sur le principe de l'autonomie tribale qui accordait aux chefs, au niveau tribal et même national, le rôle essentiel de l'exercice du pouvoir judiciaire. Déborah, Gédéon et Samson sont parmi les juges les plus célèbres.
C'est ainsi qu'on serait en droit de considérer la prise en possession de Canaan par les tribus hébraïques, éveillées à la conscience spontanée de leur unité et de leur destinée commune, comme la première immigration du Peuple Juif en Terre d'Israël, menant à la création d'un État Juif.
Au 11e siècle avant notre ère, le premier roi d'Israël fut Saul (1020-1004 avant J. C.), suivi de David, qui fonda la dynastie royale d'Israël qui devait régner quatre siècles, jusqu'à la conquête babylonienne. David consolida les bases du royaume d'Israël et fit de Jérusalem sa capitale, 1 000 ans avant J.C. La construction du premier Temple de Jérusalem est entreprise par Salomon en 960 avant J.C.
Conquête par Babylone
En 597, Nabuchodonosor, roi de Babylone, fait la conquête du royaume de Juda. Il amène captif à Babylone le jeune roi Joachim (598-597 avant J.C.), le 19e roi de Judée. Il proclame l'oncle du jeune roi, Matanias, sous le nom de Sédécias, roi de Judée (597-586 avant J.C.).
En 589 avant notre ère, Judée se rebelle encore une fois contre Babylone. Nabuchodonosor envahit le pays, l'aide égyptienne arrive trop tard et, en 586, Jérusalem est conquise ; ses fortifications et ses riches demeures détruites, le Temple est brûlé et la majorité du peuple juif déportée. Le royaume de Judée est mis à bas.
Conquête par les Perses
Après la défaite de l'empire babylonien par les Perses en 539 avant J.C., la Terre d'Israël tomba sous domination perse. Cyrus II, roi de Perse (558-528 avant J.C.) accorde aux Juifs en 538 le droit de retourner en Terre d'Israël et d'y reconstruire le deuxième Temple de Jérusalem. Durant quatre siècles, le peuple Juif vécu de manière autonome sur la Terre d'Israël, sous tutelle perse d'abord et, à partir de 332 avant J.C., sous tutelle hellène, après la victoire d'Alexandre le Grand sur l'armée perse.
En 168 avant J.C., le souverain hellène de Syrie, Antiochus Épiphane IV, fit quelques tentatives en vue de limiter l'autonomie juive et substituer l'idolâtrie à la foi monothéiste. Les Juifs levèrent l'étendard de la révolte, menée par la famille des Asmonéens, et recouvrèrent une indépendance totale pour Israël.
Conquête romaine
En 168 avant J.C., le royaume d'Israël fut gouverné par les dynasties asmonéenne et hérodienne, jusqu'à la conquête romaine en 63 avant J.C., avec une brève période asmonéenne de 40 à 37 avant J.C. ; Hérode I le Grand fut roi des Juifs de 40 à 5 avant J.C, suivi d'Hérode Antipas de 4 avant J.C. à 39 après J.C., d'Hérode Agrippa I de 41 à 44 après J. C., et d'Hérode Agrippa II de 50 à 93 après J. C. Ce dernier assista les romains à la prise de Jérusalem par Titus en 70 après J. C.
Destruction du second temple de Jérusalem
C'est en l'an 70 de notre ère que l'historien juif Flavius Josèphe, né à Jérusalem (37 à 100 après J. C.), auteur des « Antiquités judaïques et des guerres des Juifs », livre VI : 10 :1, situe la chute de Jérusalem et la destruction du second Temple par Titus, fils de l'empereur Vespasien. Le second Temple est brûlé, tous les objets du culte sont amenés à Rome, accompagnés du peuple Juif captif, portant la menorah et les objets du Temple, comme on peut encore le voir aujourd'hui à Rome sur l'Arc de Triomphe de Titus.
Rome décida d'exiler en Hispanie (Espagne) les captifs Juifs amenés à Rome par Titus, le lieu le plus éloigné à l'ouest de l'empire romain. Ils agirent comme l'avaient fait avant eux les autres conquérants d'Israël, dans le but d'empêcher les Juifs de revenir dans leur pays se réorganiser militairement et politiquement, et pour briser leur courage et diminuer leur sentiment d'identité nationale.
Lorsque les captifs juifs arrivèrent de Rome en Hispanie, ils furent accueillis par leurs frères déjà installés dans le pays depuis la destruction du premier Temple, qui s'empressèrent de les libérer du joug de l'esclavage romain auquel ils étaient soumis.
Tarshish (Hispanie) mille ans avant J.C.
Les Juifs déjà installés dans la péninsule Ibérique depuis mille ans avant Jésus Christ étaient sans doute venus dans le pays avec les Phéniciens bien avant la destruction du premier Temple. D'ailleurs, encore aujourd'hui, les noms de quelques villes d'Espagne indiquent clairement une origine juive. Il s'agit de Toledo, Maqueda, Escalona, Joppes et Aceca. Tous ces noms sont à consonances hébraïques. Toledo vient de Toledoth, c'est-à-dire la ville des générations. Le guide officiel actuel de la ville de Tolède mentionne toujours cette origine hébraïque de la ville.
On pense que les membres des tribus d'Israël s'étaient établis dans l'actuelle province de Tolède bien avant l'époque de la destruction du Premier Temple. Aceca dérive de Azeca (1) en Israël ; Escalona dérive d'Ascalon en Israël, la tribu de Siméon ; Maqueda provient de Maceda, la tribu de Juda ; Joppes de Joppe (Jaffa), la tribu de Dan. Une série d'autres noms de villes, tels que Layos et Noves, sont aussi probablement d'origine juive. Ils furent sans doute donnés en souvenir des anciennes cités d'Israël. Toutes ces villes de l'Espagne actuelle, ont été fondées par les membres des tribus d'Israël.
(1) En 1935, on a trouvé dans les ruines de la ville biblique de Lakihs, en Palestine, une collection de lettres écrites sur des tablettes d'argile, dont l'écriture remonte autour de 588 avant J.C., rédigées par le commandant militaire de la ville forteresse de Lakihs en Judée. Ces lettres confirment des évènements qui se sont déroulés durant le court règne du roi Joachim I, 18e roi de Judée. Ces écritures nomment plusieurs personnages bibliques, entre autres le prophète Jérémie. Dans la quatrième lettre, on raconte que les villes de Lakihs et Azeca, deux villes fortifiées de Judée, étaient assiégées par les troupes de Nabuchodonosor, et que la ville de Azeca était déjà tombée dans ses mains. Ces faits historiques confirment le récit biblique du prophète Jérémie 34 : 6-7. Salomon, fils et successeur de David, roi d'Israël de 970 à 931 avant J.C., avait fait construire une flotte de navires avec lesquels il faisait le commerce avec tous les pays connus dans l'antiquité, y compris Tarshish (Hispanie) où des membres des tribus d'Israël étaient déjà installés, et où le roi Salomon envoyait ses représentants collecter les impôts.
Ces faits sont confirmés au tout début du Judéo-chrisianisme par les juifs d'Hispanie qui se rendaient encore régulièrement à Jérusalem en pèlerinage.
À l'époque de l'apôtre Paul, entre 5 et 15-67 de notre ère, lorsqu'il allait de synagogue en synagogue pour prêcher la nouvelle religion de Jésus, il souligna dans ses écrits la nécessité d'aller évangéliser les Juifs d'Hispanie, nommés Sefardim. Ce nom vient de Sefarad, mot par lequel la Bible désigne le pays à l'Ouest de la Méditerranée : aujourd'hui l'Espagne. Le prophète Obadia parle lui aussi de cette partie de l'Empire romain sous ce nom d'Hispanie.
Pendant les persécutions au Moyen Âge, les Juifs espagnols firent valoir auprès des souverains espagnols, pour leur défense, qu'ils vivaient déjà en Espagne avant la destruction du premier Temple et qu'ils appartenaient à la tribu de Juda.
Les Wisigoths, des vandales et beaucoup d'autres peuples arrivèrent en Espagne bien après les Juifs et les romains. Les Israélites survécurent à tous les envahisseurs de l'Espagne car ces derniers se mélangèrent bientôt à la population locale et se fondirent en elle.
Les Juifs souffrirent, furent persécutés, composèrent avec les conquérants et, à l'époque des premiers documents officiels, ils sont là. Ils vivent parmi les Maures musulmans et les Espagnols catholiques, divisés en plusieurs royaumes. Des historiens arabes du 9e siècle appellent Grenade et Tarragone des « villes juives ». L'Espagne musulmane avait alors la plus forte population juive d'Europe.
Ce furent les Juifs qui infirmèrent le principe selon lequel chaque immigrant devrait se fondre peu à peu dans son nouveau milieu et, de ce fait, perdre son identité. L'histoire des émigrations et des immigrations est plus ou moins celle de l'humanité. Lorsqu'on étudie l'histoire des peuples, on voit que normalement les immigrants s'assimilent à leur entourage, qu'ils abandonnent progressivement ce qu'ils avaient emporté avec eux. Ils font cela pour des raisons de sécurité, d'opportunité, et pour éviter de nouvelles difficultés. Ils se délestent de leur passé.
Pas les Juifs. Eux, ils gardèrent une grande partie de leur héritage culturel. À ce point de vue, ils constituent donc une exception dans l'histoire de l'humanité. C'est d'ailleurs cela qui, avec le temps, leur valut d'être constamment tracassés, persécutés.
Malgré la persécution des Juifs espagnols commencée en 612 sous le roi wisigoth Sisebut, l'Espagne abrita jusqu'en 1492 la plus importante population juive d'Europe. Même de nos jours, il demeure que l'Espagne est un pays pour lequel il est difficile de parler du caractère autochtone, de « l'aborigénéité » de groupes ethniques, car tout dépend de la date que l'on prend comme point de départ. Quelle que soit celle que l'on choisit, ce sont les Juifs qui sont autochtones en Espagne.
Comme on vient de le voir, ce qualificatif d'autochtone, que les antisémites des temps modernes se décernent si volontiers afin de pouvoir étiqueter les juifs comme des étrangers, ne s'applique pas aux Espagnols.
Révolte de Bar Kokhba ; Israël rebaptisée Palaestina par les romains
Mais les Juifs d'Israël n'avaient pas tous été exilés en 70 de notre ère. Ceux qui restaient tentèrent une ultime révolte contre l'agresseur romain afin de retrouver la liberté. C'est la révolte de Bar Kokhba (132-135), qui fut étouffée cruellement sous Hadrien. Les Juifs furent obligés de se soumettre de nouveau à Rome. Mais cette fois les romains voulurent mettre fin à jamais à toute velléité de renaissance juive en Terre d'Israël. Ils rebaptisèrent la Terre d'Israël d'un nom nouveau : Palaestina ou Falastina (Palestine), et détruisirent complètement les murailles de Jérusalem ainsi que toute la ville. En place et lieu, ils construisirent un petit bourg carré qu'ils appelèrent Aelia Capitolina. Puis Hadrien compléta son œuvre en faisant construire un temple à Jupiter sur l'emplacement du second Temple.
À la suite de cette révolte, la Judée est cette fois-ci pratiquement vidée de ses habitants, et la province de Judée sera connue sous le nom de « Syrie-Palestine ». À la suite de ces changements, les Juifs se concentrent en Galilée, autour de rabbins et de savants établis à Safed, Tibériade et Zippori, où ils poursuivent la rédaction du Talmud et de la Mishna.
Ce fut le creux de la vague pour Jérusalem durant les deux siècles qui allaient suivre. Le nom de Jérusalem demeura effacé jusqu'en l'an 326 de notre ère, lorsque l'empereur Constantin et sa mère Hélène se convertirent au Christianisme et vinrent en pèlerinage en Terre Sainte. Ils redonnèrent le nom biblique à la ville de Jérusalem et érigèrent des autels commémorant des événements de la vie de Jésus. On construisit de nombreuses églises à Jérusalem, et Jérusalem devint le centre de pèlerinage des chrétiens. La ville de David devient la ville de Jésus.
En 351 de notre ère, les Juifs font une nouvelle tentative de révolte pour retrouver leur liberté.
Domination de Byzance sur la Terre d'Israël (395-636)
Durant cette période d'occupation de la Terre d'Israël, les Juifs étaient présents à Jérusalem et sur tout l'ensemble du territoire de la Palestine. La population juive était redevenue particulièrement dense en Galilée, dans certaines partie de la plaine côtière et en Judée.
Selon le Talmud, rédigé à cette époque, plus de quatre cents localités juives, des villages pour la plupart, sont dénombrés sut la Terre d'Israël. La communauté juive vivait surtout d'agriculture alors que ses chefs élaboraient et consolidaient le mode de vie juive par l'éducation, l'enseignements général et universitaire.
Les œuvres majeures de cette époque furent la rédaction de la Michna (l'enseignement) achevée au 2e siècle, ainsi que le Talmud (ensemble de leçons incluant les commentaires et les discussions des amoraïms (1) sur la Michna) de Jérusalem, achevé entre le 4e et le 5e siècle de notre ère.
(1) Amoraïm : du mot araméen omer, celui qui explique, qui parle en public. À l'origine, le terme désignait celui qui présentait ou traduisait pour le public les paroles d'un Sage. En 614 de notre ère, les Juifs tentèrent encore une fois de se révolter contre Byzance. Pour ce faire, les Juifs d'Israël s'allient aux Perses. Ils réussissent même à s'emparer de ce qui reste de Jérusalem. Mais la conquête arabe, qui commence en 634, met fin à tout espoir de renaissance nationale.
Domination arabe de 636-1071 (435 ans)
En 638 après J.C., les troupes du calife Omar occupèrent la ville de Jérusalem, après un long siège. La victoire assurée, ils partagèrent la Terre d'Israël en deux districts militaires séparés par le Jourdain : Filastin (Palestine) et Urdun (Jordanie).
Puis, les conquérants arabes musulmans autorisent les populations juive et chrétienne à rester. C'était là un acte de tolérance mais qui, en fait, reflétait le dogme fondamental de l'Islam, dogme toujours en vigueur, selon lequel Juifs et Chrétiens sont des individus de classe inférieure ayant un statut spécial de dhimmi (protégés). Cet acte apportait aux populations Juive et chrétienne la sécurité physique ainsi que les libertés économique et religieuse, mais aussi une source de dégradation avilissante.
Ce statut de dhimmi obligeait les Chrétiens comme les Juifs à payer un impôt spécial par tête, à être bannis de l'administration publique, à se voir interdire de construire de nouvelles synagogues et églises, et d'employer des travailleurs musulmans.
La domination arabe sur Jérusalem et sur tout le pays d'Israël se caractérisa par l'insécurité et l'agitation. Ce sont les califes Omayyades (660 à 750 de notre ère) qui, de Damas, gouvernèrent les premiers la Terre d'Israël, qui était devenue une province du vaste empire musulman. Jérusalem n'a jamais fait office pour eux ni de capitale ni de centre culturel.
Les Arabes bâtirent une seule ville sur la Terre d'Israël, la ville de Ramla (Ramleth). Au 8e siècle, cette ville est désignée comme centre provincial du pays, et le transfert de la capitale impériale de Damas à Bagdad éloigna encore Jérusalem des centres du pouvoir et de l'activité culturelle.
Abd al-Malik construisit le Dôme du Rocher à Jérusalem entre 691 et 692. C'était davantage un monument qu'une mosquée ; son fils Al Walid fit construire la mosquée d'El-Aksa entre 705 et 715 de notre ère.
Sous le calife Al-Aziz (976 à 996), Chrétiens et Juifs jouirent à Jérusalem d'une liberté considérable. Mais sous son successeur, Al-Hakim (996 à 1021 de notre ère) dit le « Calife fou », les pèlerinages à Jérusalem furent interdits, tandis que synagogues et églises furent détruites, y compris le Saint-Sépulcre.
En raison de la faiblesse du gouvernement fatimide aux 10e et 11e siècles, diverses tribus, dont des Bédouins et des Seldjousks (tribu turque) contrôlent une partie de la Palestine et attaquent ses habitants. La population juive de Jérusalem décline ; les pèlerinages sont suspendus et l'afflux des contributions cesse. À la fin de la domination arabe, il n'y a plus que quelque milliers de Juifs en Palestine.
Conquête de Jérusalem par les Turcs seldjouks en 1071
Les Turcs seldjouks s'emparent de Jérusalem, pillent la ville et persécutent Chrétiens et Juifs.
Conquête et domination de Jérusalem par les Croisés de 1099 à 1291
L'interdiction des pèlerinages et la destruction des synagogues et des églises à Jérusalem en l'an 1009, sous le règne du calife arabe Al-Hakim, dit le fou (996-1021), provoqua en Occident une telle indignation, qu'elle fut à l'origine des Croisades.
Jérusalem est alors conquise en 1099 par 15 000 Croisés. Ils pillèrent Jérusalem et massacrèrent indistinctement Juifs et Musulmans. Les Croisés vendirent Juifs et Musulmans comme esclaves en Europe.
Une ordonnance des Croisés interdit tout établissement juif ou musulman à Jérusalem. En vue de renforcer le peuplement chrétien de la ville de Jérusalem, l'ancien quartier juif fut remis à des tribus de Chrétiens de Transjordanie.
En 1149, les Croisés reconstruisent l'église du Saint-Sépulcre suivant le plan de la Croix, et de nombreuses traditions chrétiennes liées à la vie de Jésus furent établies, notamment celle de la Via dolorosa. De nombreux temples musulmans furent aussi transformés en églises, comme le Dôme du Rocher, appelé par les Croisés le Temple du Seigneur.
À partir de 1110, les Croisés changent de politique envers la population locale et, avec le temps, les Juifs sont autorisés à s'installer dans toutes les villes de ce royaume chrétien, à l'exception de Jérusalem, qu'ils peuvent visiter seulement.
Plus tard, le roi chrétien de Jérusalem accorde aux Juifs le monopole de la teinture des tissus. Quelques Juifs peuvent même résider à Jérusalem. Mais la plupart des communautés juives qui se trouvent dans le royaume franc de Jérusalem sont concentrées dans les villes de la côte : Tyr, Acre, Césarée et Ascalon, centre commercial important. Les villes de l'intérieur ne comptent que peu de Juifs.
Les Croisés, dont le nombre n'a jamais dépassé 30 000, n'ont pas contribué à changer le caractère de la population. Les deux siècles de lutte entre Chrétiens et Musulmans pour la conquête de la Palestine n'ont eu qu'une conséquence : l'appauvrirent de la population juive qui y habitait.
À l'époque des Croisés, il n'existe pas de nom pour désigner la Terre d'Israël. Le pays était divisé en trois districts administratifs : Safed, Gaza et Damas.
En 1260, une invasion mongole provoque la fuite des habitants de Jérusalem. Lorsque les Mamelouks, une dynastie qui régnait sur l'Égypte et la Syrie entre 1250 et 1517, parvinrent à battre les Mongols à Ein-Harod en 1291, Jérusalem et tout le pays passent sous leur contrôle jusqu'à la conquête ottomane en 1516.
La conquête ottomane de 1516 à 1917
Les Ottomans, comme tous les conquérants étrangers, n'eurent pas non plus de nom pour désigner la Terre d'Israël. Ils divisèrent le territoire en cinq districts administratifs, qu'ils relièrent à la province de Damas. Soliman II le Magnifique, sultan ottoman entre 1537 et 1541, fait réparer et reconstruire les remparts et les portes de Jérusalem et restaure la citadelle de David. Puis, il fait construire des fontaines publiques pour assurer l'approvisionnement en eau de la ville.
À ce moment là, l'empire ottoman comptait 24 provinces (Vilayets). Les Juifs et les Chrétiens étaient soumis à de lourde taxes (capitation) ; cependant ils étaient libres de gérer les affaires de leur communauté.
1492 : expulsion des Juifs d'Espagne
En 1492, les Juifs exilés d'Espagne, et un peu plus tard les Juifs du Portugal, transitent par Livourne, en Italie, pour ensuite se disperser à travers l'Empire ottoman : à Tunis aussi bien qu'à Smyrne (Izmir), à Salonique et à Alep, où ils sont connus sous le nom de « Frankos », ou « Juifs Francs » (même signification pour le patronyme Franco en Espagne).
Après un long et périlleux voyage, de nombreux Juifs exilés d'Espagne parviennent à atteindre la Palestine, renforçant ainsi les communautés déjà existantes de Jérusalem, Tibériade, Gaza, Hébron et particulièrement Safed. Au 16e siècle, Safed devient un centre économique et culturel Juif important en Palestine ; sa communauté juive est estimée à l'époque à 15 000 membres. La proximité de Damas et de Beyrouth permet aux habitants de Safed d'échanger avec les habitants de ces deux villes du grain, des vêtements et des ustensiles pour la maison, alors que la soie et la laine qu'ils exportent passent par le port de Salonique.
Vers 1563, les Juifs fondent la première imprimerie du Proche-Orient et prennent l'hébreu pour langue nationale
L'arrivée de ces Juifs d'Espagne en Palestine n'est pas sans provoquer des frictions intercommunautaires. C'est que leur arrivée influe sur les anciennes communautés juives romaniotes restées en Israël depuis l'occupation romaine et byzantine. Les Sépharades amènent avec eux leurs coutumes, leur langue (le judéo-espagnol ou ladino), un habillement différent, des prières et des règles communautaires (takkanot).
À cette époque, la population juive de Palestine comprenait des Juifs connus sous le nom de romaniotes, qui étaient les descendants des Juifs resté en Terre d'Israël depuis l'époque de Byzance, des exilés juifs espagnols, et des immigrants Ashkénazes, Juifs venus d'Europe centrale. La population Juive en Israël a pu prospérer jusqu'à la fin du 16e siècle. Après la mort de Soliman le Magnifique en 1566, la Palestine est laissée à l'abandon durant plus des trois siècles.
Les successeurs de Soliman le Magnifique font régner en Palestine la corruption à tous les niveaux de l'administration et de l'armée. Vers la fin du 16e siècle, Safed et la Galilée périclitent et les Juifs restés sur place se regroupent à Jérusalem, Hébron et Gaza.
À cette situation, suit un profond déclin de la population en Palestine dû à l'absence de droits et d'une politique socio-économique, ainsi qu'à la décentralisation de la perception des impôts. Les collecteurs locaux d'impôts ont intérêt à extorquer les taux les plus élevés afin d'en tirer de larges profits ; dès lors, de nombreux villageois abandonnent la terre aux nomades, les besoins des villes en marchandises agricoles ne sont plus satisfaits, le commerce décline et la population des centres urbains finit par décroître rapidement. C'est l'époque où la plupart des Juifs en Israël doivent être aidés par la « halouka », argent envoyé par la Diaspora. Malgré ces difficultés, le retour des Juifs en Terre d'Israël (Palestine) ne s'arrête pas.
En 1700, Rabbi Judah he-Hassid conduit un groupe de 1 500 juifs de Pologne à Jérusalem. En 1777, le Hassid Rabbi Menahen Mendel, de Vitebsk en Biélorussie, s'établit à Jérusalem avec 300 de ses disciples venant d'Ukraine, de Lithuanie et de Roumanie.
Incapables de payer les lourds impôts exigés par les Turcs, les Ashkennazim se voient interdire de séjourner à Jérusalem. La plupart vont s'installer dans les trois autres villes saintes d'Israël : Safed, Tibériade et Hébron. Mais certains d'entre eux parviennent à demeurer à Jérusalem, déguisés en Sefardim, vêtus à l'orientale. Ce n'est qu'un siècle plus tard, dans les années 1820, que la communauté ashkenaze réussit à se réinstaller à Jérusalem.
C'est à partir du 18e et du 19e siècle, sous le régime ottoman, que s'instaure dans toutes les régions de la Palestine un régime fondé sur l'insécurité et l'oppression. Cette époque est caractérisée par des infiltrations de tribus arabes qui se livrent au pillage, et par des luttes intestines au niveau des alliances locales.
Par conséquent, le nombre de villages est réduit environ de moitié. La population de la Palestine connaît un certain déclin au début du 19e siècle ; elle ne compte probablement pas plus de 250 000 personnes. Elle est formée de communautés et nationalités différentes, dont moins de 200 000 Arabes, pour la plupart nomades et sans aucune idée de patrie.
Les conditions générales de vie en Palestine allant en s'aggravant au début du 19e siècle, la population totale avait diminué à 54 000, dont 10 000 Juifs.
Pour comprendre les causes de cette baisse de la population juive en Palestine au début du 19e siècle, on peut se rapporter à une série de constats qu'un jeune Juif roumain du nom de Israël Joseph Benjamin (Benjamin II) fit d'un voyage en Palestine à cette époque :
Source : Cinq années de voyage en Orient, Paris,1856. 1 - L'autorité de l'État ottoman, autorité non juive, ne comporte pas de droit de décision pour les Juifs, mais uniquement des obligations d'exécution.
2 - Les Juifs ne jouissent d'aucune garantie légale. La Loi est remplacée par les ordres des Pachas et des Cheiks. Seul avantage pour les Juifs de Jérusalem : la présence des Consuls européens, à partir de 1838 seulement.
3 - Le taux des impôts n'est jamais fixé publiquement, mais établi arbitrairement par les Cheiks ; la perception des impôts se fait avec une rapacité inouïe.
4 - Aucune protection de la propriété ; les Juifs ne peuvent pas se plaindre d'avoir été victimes d'un vol ou d'un pillage ni en indiquer l'auteur qui se vengerait cruellement.
5 - Leur vie est aussi à la merci du caprice du premier venu.
6 - Une misère extrême et générale ronge la population juive de Palestine, comme le faisait autrefois la lèpre. Privés des ressources qu'offrent l'agriculture et le commerce, ces infortunés ne vivent que des offrandes de leurs confrères de la Diaspora.
Amélioration du statut légal et politique des Juifs dans l'Empire ottoman
C'est seulement en 1839 qu'a commencé à s'améliorer dans l'Empire ottoman le statut légal et politique des Juifs, avec la publication d'un firman (décret royal) annulant la capitation. Avec l'engagement grandissant des puissances occidentales dans l'Empire ottoman, les Juifs parviennent à obtenir, au milieu du 19e siècle, un statut d'égalité civile et légale avec le reste de la population. Il en résulte de meilleures conditions de vie qui font, en 1840, augmenter la population de la Palestine à 70 000, dont 10 000 juifs.
Grâce aux activités politiques de personnalités telles que Sir Moïse Montefiore d'Angleterre qui, en 1840, alla plaider à Istanbul devant le Sultan pour mettre un terme à une accusation de meurtre rituel à Damas, et Adolphe Crémieux, en France ; grâce aussi à la contribution d'organismes comme l'Alliance israélite universelle française et l'Agoudat Ahim anglaise, les Juifs obtiennent un statut d'égalité dans l'Empire ottman.
C'est seulement en 1838 que s'établi le consulat de Grande-Bretagne à Jérusalem, suivi cinq ans plus tard par les consulats de France et de Prusse, puis par ceux d'Autriche et d'Espagne.
En 1845, la population de Jérusalem comptait 15 510 habitants, dont 7 120 Juifs, 5 000 Arabes musulmans et 3 390 Chrétiens.
En 1865, le Consulat britannique à Jérusalem indiquait que la population de Jérusalem était de 18 000 habitants, dont 9 000 Juifs.
De 1865 à 1914, la population de Jérusalem passe à 80 000 habitants, dont 50 000 Juifs, soit près des deux tiers de la population de la ville.
Dès la fin du 19e siècle, Jérusalem comptait déjà 60 quartiers juifs dont les habitants arrivaient d'Irak, du Yémen, de Perse, de Bukhara, du Kurdistan, de Georgie, de Daghestan, d'Alep, de Damas, d'Égypte, d'Europe orientale, d'Angleterre et des États Unis.
Témoignages de Palestine
En 1867, l'écrivain Mark Twain visita la Palestine. Il décrit une région désolée dont le sol est suffisamment riche mais abandonné aux mauvaises herbes - une morne et silencieuse étendue. La désolation présente est telle que l'imagination la plus fertile ne pourrait gratifier ce paysage d'un semblant de vie ou de mouvement. Nous n'avons pas vu un seul être humain sur notre trajet. À peine ça et là un arbre ou un caroubier. Même l'olivier et le cactus, derniers amis des sols pauvres, semblent avoir déserté ce pays. Aucun peuple ne l'a considérée comme sa terre, son pays. Elle n'est plus qu'une province lointaine, pauvre et perdue, livrée à des nomades. Les forêts ont disparues, les villes tombent en ruine et pendant des siècles pas une ville nouvelle n'y sera construite. Par qui et pour qui le serait-elle ?
Source : Les innocents à l'étranger.
En 1913, le rapport de la Commission Royale sur la Palestine du gouvernement britannique indique :
« La route menant de Gaza aux régions du Nord n'est qu'une piste tout juste bonne pour les transports à dos de chameau ou d'âne. Aucun oranger n'y pousse et l'on n'y voit aucun vignoble ou verger avant le village de Yabna (Yavné). Les maisons ne sont que des cases sans fenêtre. Les charrues sont en bois. Les conditions sanitaires des villages sont affreuses. Il n'y a pas d'écoles. La côte Ouest est presque désertique. Il y a peu de villages dans cette région. »
Des siècles d'occupations étrangères avait fait de la Terre d'Israël (Palestine) une terre faiblement peuplée, peu cultivée et négligée, parsemée de collines rongées par les sables de déserts hostiles et de marais où sévissait la malaria. Son système séculaire d'irrigation désagrégé, ses forêts disparues.
En 1931, Lewis French, nommé directeur du développement de la Palestine par le gouvernement britannique écrit :
« Le pays est peuplé de fellahin vivant dans des bâtisses de boue séchée et souffrant d'une malaria endémique. De grandes parties du pays ne sont pas du tout cultivées. Les fellahin sont sans cesse soumis au pillage de leurs voisins nomades, les bédouins. »
Vers 1870, 70 000 immigrants Juifs viennent en Palestine pendant la première alyah, mais seulement la moitié supporte les conditions extrêmement difficiles qui les attend et y reste. La majorité de ces derniers se dirige vers les villes de Jaffa, Haïfa et les nouveaux faubourgs de Jérusalem. Seule une minorité, comprenant les membres du mouvement Bilou, symbole de la première alyah, associé à l'idée du retour en Palestine et du retour à l'activité agricole, fonde de nouvelles colonies.
C'est le baron Edmond de Rotschild (1845-1934) qui va leur apporter secours. Il envoie des experts en agriculture qui introduisent de nouvelles cultures (thé, coton et tabac), qui les aide à améliorer leurs méthodes de travail et de gestion et à établir une base d'exploitation agricole sur les plantations d'agrumes dans les moshavot.
1891 : première opposition des Arabes de Palestine
Cent dignitaires arabes représentant la minorité arabe de Jérusalem envoient une pétition aux autorités turques pour leur demander d'interdire l'immigration juive et la vente de terres aux Juifs.
1904-1914, deuxième alyah en Israël
Cette nouvelle vague d'immigrants est composée de Juifs ayant quitté la Russie après les pogroms de 1903 et 1905. Tout comme leurs prédécesseurs, la plupart se dirigent vers les villes, mais une minorité cherche à créer en Palestine une société idéale qui intégrerait les idées de renaissance nationale et de révolution sociale selon les principes sionistes et socialistes.
Le nationalisme arabe au Proche-Orient
L'impact des mouvements nationalistes européens au début du 20e siècle s'étend jusqu'aux intellectuels arabes du Moyen-Orient, de sorte qu'au moment où un nouveau nationalisme Juif se manifeste en Europe, en Orient se développe un nationalisme arabe.
En prenant pieds en Palestine, le sionisme vise à restaurer la patrie que l'on avait retirée aux Juifs, alors que les nationalistes arabes voient dans l'établissement sioniste un corps étranger faisant obstacle à l'unité arabe.
Avant la Première guerre mondiale, deux différents groupes prennaient place dans le mouvement nationaliste arabe. Un courant était favorable à l'autodétermination à l'intérieur de l'Empire ottoman, tandis que l'autre voyait une nation arabe indépendante. Règle générale, les Arabes demeurant en Palestine qui montraient un intérêt pour le nationalisme arabe étaient dans le courant pro-ottoman.
1897, appel lancé aux Juifs par Théodor Herzl
Le premier Congrès Sioniste réuni à Bâle approuve la création de l'Organisation Sioniste Mondiale, Sion désigne selon la tradition, Jérusalem et la Terre d'Israël.
La propriété des terres en Palestine, 1914-1918
Les terres de Palestine ruinées par des siècles de négligence étaient faiblement exploitées par des paysans misérables au service de grands propriétaires turcs. Ces derniers possédaient environ 30 % du territoire de la Palestine, 70 % du territoire restant appartenait au Sultan de Turquie (terres domaniales).
Conquête de la Palestine par les Anglais en septembre 1918
Le général Allenby chasse les Turcs de Jérusalem et de la Galilée ; la Palestine se trouve dans les mains de l'Angleterre. La défunte Société des Nations confie le manda aux vainqueurs pour gouverner le pays.
La Première guerre mondiale change les données. L'effondrement de l'Empire ottoman et la promesse britannique d'accorder la Syrie au hachémite Fayçal favorise les partisans de la Grande Syrie, principe d'une nation arabe indépendante. Les Arabes de Palestine tiennent, en 1919, un premier congrès où ils définissent la Palestine comme la Syrie du sud.
En 1920, l'alyah des juifs des pays musulmans
À travers les générations, les Juifs des pays musulmans ont toujours exprimé leur attachement à la Terre d'Israël, dans leurs prières et coutumes, dans la poésie et la chanson, dans les pèlerinages (la Zi'ara), dans le paiement d'une taxe telle que la donation de Jérusalem, et même par l'alya d'environ 50 000 d'entre eux.
Pour les premiers pionniers du retour en Israël
Les premiers pioniers juifs d'Israël n'avaient aucune intention de chasser les descendants des Musulmans arabes qui avaient envahi la Palestine en 638, sans autre droit que celui de leurs armes. Ils pensaient seulement y trouver, eux aussi, leur patrie. Car, s'il est une terre au monde où les Juifs peuvent se considérer chez eux, c'est bien la Judée, qui porte leur nom.
Création de l'État de Jordanie, 25 mai 1923
En décembre 1920, le nouveau roi d'Irak, Abdallah, se dirige vers la frontière de Transjordanie : son intention affichée est de rassembler des forces pour combattre les Français qui viennent d'envahir la Syrie. Les Anglais le persuadent de renoncer à son projet et de céder le trône d'Irak à son frère Fayçal, chassé de Syrie : ils lui proposent l'émirat de Transjordanie.
C'est ainsi, sans consulter ni les Juifs ni les Arabes de Palestine, que la Grande-Bretagne a amputé 95 000 kilomètre carrés - sur les 120 000 du territoire palestinien placé sous Mandat, soit toute la région à l'est du Jourdain. Ce territoire à été administré par la Grande-Bretagne comme territoire sous mandat jusqu'en 1946.
En 1949, l'émirat de Transjordanie devient le royaume Hachémite de Jordanie, un État véritablement reconnu comme partie intégrante du Proche-Orient.
Par la création de ce royaume de Jordanie, la Palestine historique est amputée d'environ 80 % de son territoire original à l'est du Jourdain. C'est ainsi que ce territoire se trouve exclu arbitrairement du Foyer national juif par l'Angleterre.
Distribution illégale des terres
Contrairement aux termes du mandat, l'Angleterre distribua des terres fertiles à des nomades bédouins arabes qui ne les cultivèrent même pas et se bornèrent à les vendre à des immigrants juifs à des prix exorbitants. Devant cet état de chose, les Juifs allèrent de déception en déception, perdirent confiance, mais se réjouirent quand même d'avoir pris pieds sur la terre de leurs ancêtres.
La violence en Palestine, février 1920
Après la chute du régime de Faycal à Damas sous les attaques des troupes françaises, l'idée de la Palestine comme région de la Syrie du sud est abandonnée. Les Arabes locaux commencent à se définir comme Palestiniens, tournant leurs efforts vers le rejet du Foyer national juif et vers l'instauration d'un gouvernement arabe palestinien représentatif.
Les notables, les grands féodaux arabes de Jérusalem, réveillent et attisent dans la masse le ferment nationaliste. Apparaît alors le plus acharné, un démagogue arabe de Jérusalem, Hadj-Amin-el-Husseini. Il est le principal responsable de l'agitation qui, dès février 1920, saisi la foule arabe.
Les colonies juives de Haute-Galilée, Tel-Haï, Kfar Guiladi, Metoulla, sont attaquées par des arabes armés de couteaux. Il a dix morts. À Jérusalem, à l'occasion de la Pâque, les Arabes attaquent les Juifs à coups de pierres, de matraques, de couteaux, pillent maisons et magasins.
Cent quatre-vingt Juifs sont blessés, plusieurs à mort. Jabotinski est trouvé coupable d'avoir organisé la défense des Juifs sauvagement attaqués.
Dans un but d'apaisement, le gouvernement britannique nomme Haut-commissaire, Sir Herbert Samuel, un israélite anglais. Arrivé le 1er juillet 1920, il proclame une amnistie générale, Jabotinski est libéré, mais aussi Had-Amin-el-Husseini qui devient, en 1921, Grand Mufti de Jérusalem, chef suprême des Arabes de Palestine.
Les Britanniques proposent à plusieurs reprises de créer une Agence arabe ou encore un Conseil législatif où les Arabes auraient eu la majorité ; loin de saisir ces occasions, le Grand Mufti et son entourage les repoussent avec fureur. Ils n'acceptaient pas de composer avec les Juifs. Leur objectif est clairement exprimé dès ce moment là : la liquidation de la présence juive en Palestine à la fin du Mandat britannique, et la création immédiate d'un État palestinien purement arabe.
Devant le refus britannique d'accéder aux demandes arabes, le défilé juif du 1er mai 1921 à Jaffa est attaqué par des contre-manifestants arabes, et à Tel-Aviv, on tue des Juifs sans défenses, tel le poète Haïm Brenner et sa famille.
Tandis qu'on laisse armes et munitions aux Arabes, tout Juif porteur d'un revolver est arrêté. La police palestinienne, en majorité arabe et anglaise, ferme les yeux sur les méfaits organisés par des chefs religieux musulmans arabes.
Les Britanniques finissent par se rendre aux demandes arabes, ils limitent l'immigration juive en Palestine. Les Arabes, qui croyaient pouvoir atteindre par la violence leur principal objectif : l'abolition du Foyer national juif, sont déçus. Leurs leaders, perplexes quant à l'utilité de la violence, se tournent pour une courte période vers la lutte politique.
Soulèvement sanglant contre les Juifs en 1929
De Jérusalem, un soulèvement sanglant déferle sur tout le pays avec une ampleur et une violence sans précédent. Il met fin à la mixité dans les quartiers judéo-arabes et les Juifs de Naplouse (Sheshem), Jénine et Gaza abandonnent ces villes. À Hébron, le 23 août 1929, selon le témoignage de Sir John Chancellor, on déplore « des meurtres sauvages perpétrés sur des membres sans défense de la communauté juive, sans égard pour l'âge ou le sexe et accompagnés d'actes de férocité indicibles, incendies des fermes et des maisons, dans les villes et les campagnes, pillage et destruction des biens ».
Publication d'un Livre blanc, octobre 1930
La réponse de l'administration britannique à tous ces crimes fut la publication d'un Livre blanc qui limitait l'immigration juive en Palestine et, d'autre part, décidait de mesure draconiennes qui devaient empêcher les Juifs de s'armer pour leur défense.
Création de mouvements clandestins de résistance juive
Pour les juifs, il ne leur restait qu'à organiser clandestinement leur résistance. C'est à quoi répond la création de la Hagana de Jabotinsky, à quoi s'ajouteront les organisations parallèles de l'Irgoun et du groupe Stern.
Les Juifs d'Europe essaient de se réfugier en Palestine
Jusqu'ici, malgré une situation explosive, les communautés juive et arabe collaboraient tant bien que mal. Sous le mandat britannique, elles avaient quand même un certain nombre de points et de problèmes communs. Cependant, à partir de 1935, les pays arabes voisins manifestèrent une violente opposition à l'immigration clandestine des Juifs, immigration qui était surtout provoquée par les persécutions nazies. Dès ce moment, un antagonisme commence à naître entre les deux communautés.
En 1936, les Arabes se constituent en groupe de guérilla, avec le soutien des pays arabes voisins, et s'en prennent aussi bien aux colonies juives qu'aux Britanniques présents en Palestine.
L'Angleterre propose une solution de règlement
La Grande-Bretagne tentait à présent de résoudre le conflit qui allait en s'aggravant. Elle chargea une commission d'étude du problème qui recommanda, de 1936 à 1938, de partager ce qui restait du territoire de la Palestine (c'est à dire à peine 30 % du territoire de la Palestine historique) en un État arabe et un État Juif avec une enclave britannique. Les dirigeant de la communauté juive en acceptèrent le principe comme base de discussion.
Les Arabes accueillirent la proposition par un refus net et la repoussèrent. Les Arabes, ne trouvant pas d'issue pour faire annuler en entier les promesses de l'Angleterre aux Juifs, se tournèrent vers l'Allemagne et furent par la suite soutenus par le gouvernement nazi dans l'exécution de leurs crimes contre les Juifs.
Le dirigeant incontesté de la communauté arabe palestinienne était le Mufti de Jérusalem, Haj Amin el-Husseini, qui s'empressa de se joindre aux nazis et vécut à Berlin auprès d'Hitler durant toute la deuxième Guerre mondiale.
Tandis que David Shaltiel, parti chercher des armes en Europe, se fait coffrer par la Gestapo et envoyer à Dachau et Buchenwald jusqu'au 18 mars 1939, le Grand Mufti de Jérusalem se fait ravitailler en armes par Hitler. Exilé par les Anglais, en juillet 1937, il continue son action à Bagdad où l'accueille Nouri-Saïd.
En 1941, le Grand Mufti de Jérusalem épouse la cause des nazis et se réfugie à Berlin auprès d'Hitler auquel il offre la collaboration d'une brigade de Waffen SS arabes. Accompagné d'Eichmann, il visite les chambres à gaz d'Auschwitz et encourage la solution finale à la question juive.
Alors que la persécution des Juifs fait rage en Allemagne, en Autriche et en Tchécoslovaquie, les Arabes de Palestine continuent de se livrer à de sauvages agressions contre les Juifs. Le 4 octobre 1938, 19 Juifs sont brûlés ou poignardés à Tibériade. La synagogue est incendiée.
À cela, l'Administration britannique répond par un nouveau Livre blanc, le 17 mai 1939, qui limite pour cinq ans l'immigration juive.
(Source : Michel Riquet, L'équivoque palestinienne)
Population palestinienne entre 1922 et 1945
Elle avait plus que quintuplé. La majorité des terres marécageuses et sablonneuses qui appartenaient aux Arabes avaient été achetées par les immigrants juifs à des prix très élevés.
Après la défaite des nazis en Europe en 1945
Le retour en Palestine de certains chef arabes qui avaient résidé durant la guerre en Allemagne fut néfaste aux Juifs. Ces nationaliste nazifiés continuèrent d'attiser la haine antisémite.
Influence de la communauté juive sur la population arabe de Palestine
Si de 1919 à 1948 la population juive de Palestine s'est accrue de 483 000 personnes, la population arabe a elle aussi augmenté de 558 085 personnes. Mais la natalité n'est pas le seul facteur de cet accroissement, alors que la mortalité infantile est de 150 pour mille naissances.
Avant 1922, la population arabe était en baisse
C'est seulement après 1922 que les Arabes commencèrent à affluer de Syrie, d'Irak, du Liban, de Transjordanie et d'Égypte. On trouve encore aujourd'hui, sur la rive Ouest, la preuve de ces immigrations. Ainsi deux des familles les plus importantes de la région sont les clans Djaabari et Masri. Or le nom de Djaabari est le nom d'un village d'Irak, et Masri est le nom arabe d'Égypte.
En 1943, la population non juive de Palestine avait augmenté de 75 %
Comme le fait remarquer un rapport de l'UNRWA : après 1931, les emplois et, d'une façon générale, le développement de l'industrie plus rapide en Palestine que dans les pays arabes voisins, ont attiré de nombreux ressortissants de ces pays, bien souvent sans que les autorités britanniques aient enregistré leur entrée sur le territoire. C'est ainsi qu'en 1922, la population de la Palestine sous mandat britannique qui était de 752 048 personnes, passe au 31 décembre 1943 à : 502 912 Juifs, 131 281 Chrétiens et 394 522 Arabes, pour une population totale de 1 676 571 personnes.
Pendant cette même période, les Arabes bénéficient d'un libre accès en Palestine mais l'immigration juive est limitée, puis interdite par les Arabes et les Britanniques Les Juifs auraient pu constituer une majorité en Palestine si on leur avait permis d'entrer, comme le prévoyait le mandat accordé aux Britanniques par la défunte Société des Nations. Il en fut autrement, et des millions de Juifs ne purent immigrer dans leur patrie, la Palestine, et furent exterminés par les nazis. L'Holocauste nazi empêcha qu'une majorité juive soit constituée en Palestine.
Les conséquences bénéfiques de l'augmentation de la population juive en Palestine
L'augmentation de la population juive en Palestine est loin d'avoir d'entraîné un appauvrissement du pays. Elle y apporta une richesse et une augmentation de l'emploi telles que les Arabes des pays voisins y sont venus travailler et s'y fixer.
C'est ce que tenait à souligner, dans une déclaration à la BBC le 23 mai 1939, Lloyd George : « l'immigration juive a élevé le niveau de vie des Arabes en Palestine. Leurs salaires ont triplés. Leur hygiène s'est améliorée grâce aux institutions médicales et aux aménagements sanitaires réalisés par les Juifs ».
En de nombreuses régions, l'eau est abondamment fournie pour l'irrigation, l'énergie électrique et les besoins domestiques. La malaria disparaît grâce à l'assèchement des marais. Grâce à l'exemple juif également, les méthodes primitives de culture se transforment petit à petit. Aucun Arabe n'est exproprié de sa terre contre son gré. Les Juifs achètent des marais infestés par la malaria, ainsi que des collines pierreuses, en les payant à leurs propriétaires arabes à des prix exorbitants. Ensuite, ils drainent ces marécages, irriguent les déserts, les fertilisent et les ensemencent jusqu'à ce que la terre de Canaan, où coulait jadis le lait et le miel, apparaisse à nouveau.
Résolution 181 de l'ONU, 31 août 1947
Le 31 août 1947, le Comité spécial de l'ONU pour la Palestine (UNSCOP) recommanda la fin du mandat britannique et « le partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un arabe et l'autre juif, destinés à être liés par une union économique avec un statut international pour Jérusalem ». Les Juifs acceptent les recommandations de la résolution 181. Les Arabes de Palestine et les gouvernements de tous les États arabes, refusent d'accepter les recommandations de la résolution 181, et font savoir qu'ils s'opposeront par la force à l'application de ces recommandations.
Position de la Grande-Bretagne sur la résolution 181 de l'ONU
La Grande-Bretagne déclare qu'elle n'appuierait pas l'application de la résolution 181 des Nations Unies et refuse l'entrée en Palestine à une autre commission de l'ONU. Elle borne sa responsabilité au maintien de la loi et de l'ordre jusqu'à la fin de son mandat. Les Britanniques sont neutres en principe, mais en fait Bevin et le Foreign Office soutiennent l'annexion par Amman de la partie arabe du plan de partage.
En septembre 1947, rien n'est joué lorsque se réunit l'Assemblée générale de l'ONU
Les dix pays arabes et musulmans membres de l'ONU n'ont qu'à rallier neuf autres pays pour éviter qu'une majorité des deux tiers n'entérine le partage de la Palestine. Les délégués du Yshouv (terme qui désigne l'ensemble des Juifs installés en Palestine entre 1882 et 1948) font porter tous leurs efforts diplomatiques sur les pays d'Amérique du Sud. En cela, ils sont puissamment aidés par les personnalités marquantes suivantes :
. Jorge Garcia Branados, guatémaltèque membre de l'UNSCOP, . Ossvaldo Aranha, brésilien, président de l'Assemblée générale de l'ONU, . Harry S.Truman, président des États-Unis, qui joua un rôle décisif.
Le 29 novembre 1947, l'ONU adopte le plan de partage de la Palestine (Résolution 181)
Le plan de partage est adopté par 33 voix pour, 13 contres et 10 abstentions.
On voté pour : Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa Rica, Tchécoslovaquie, Danemark, République Dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Liberia, Luxembourg, Hollande, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Ukraine, Afrique du Sud, Uruguay, URSS, États Unis, Venezuela.
On voté contre : Afghanistan, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Irak, Liban, Pakistan, Arabie Saoudite, Syrie, Turquie, Yemen.
Se sont abstenus : Argentine, Chili, Chine, Colombie, El Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Angleterre, Yougoslavie.
Immédiatement après l'adoption de la résolution 181, les États arabes, du haut de la tribune de l'ONU, proférèrent la menace de briser par la force le plan de partage de la Palestine.
Le 30 novembre 1947, le lendemain de l'adoption du vote de la Résolution 181 des Nations Unies
L'Agence juive confirme son acceptation de la décision prise par les Nations Unies. Les gouvernements arabes et les dirigeants arabes palestiniens, furieux, refusent d'accepter la résolution. En riposte, le Haut comité arabe de Palestine proclame la grève générale et un autobus juif est attaqué sur la route de Jérusalem.
Deux mois avant la déclaration de l'indépendance du jeune État d'Israël
L'Angleterre avait commencé à mettre tout en oeuvre pour faciliter l'invasion du futur État d'Israël par les armées de la Ligue arabe, dont celle de Kawoukji, qu'elle introduit clandestinement dans le pays deux mois avant son retrait officiel, alors que la flotte de guerre anglaise envoyée par Londres maintenait le blocage de la Palestine pour empêcher des armes de parvenir au futur État d'Israël.
La réplique à ce blocus fut un pont aérien établi par le gouvernement soviétique, organisé à partir de la Tchécoslovaquie, qui achemina armes et matériels militaires au jeune futur État d'Israël, qui en avait un besoin urgent pour assumer sa défense.
L'État d'Israël premd forme le 17 avril 1948
Un Conseil national formé de 37 membres qui viennent des comités exécutifs de l'Assemblée du Yshouv et de l'Agence juive est crée. Il choisit 13 de ses membres pour former l'Exécutif national.
Ces deux institutions mettent rapidement en place des services gouvernementaux de justice, de police, de poste, d'impôts, de santé et d'aide sociale. Elle ratifient le texte définitif de la Déclaration d'indépendance préparé par Ben Gourion et approuvent le nom du nouvel État : Israël.
Déclaration de l'indépendance d'Israël
Le 14 mai 1948, le Conseil national proclame la naissance de l'État d'Israël en accord avec le plan de partage de la Palestine, Résolution 181 de l'ONU. La Proclamation de l'indépendance d'Israël se présente formellement sous la forme d'un document de près de 700 mots (en hébreu) contresigné par les 37 membres du « Conseil du Peuple » qui se transformait en organe législatif provisoire sous la dénomination du Conseil provisoire de l'État.
Reconnaissance de l'État d'Israël
Le 15 mai 1948, les États-Unis reconnaissent l'État d'Israël de facto et, deux jours plus tard, l'URSS reconnaît de jure le nouvel État. L'adoption de la Résolution 181 par l'Assemblée générale de L'ONU, le 29 novembre 1947, avait ouvert la porte à cette étape.
Le 15 mai 1948, fin de la domination étrangère sur la Terre d'Israël
Les troupes britanniques évacuent le pays le 15 mai 1948. Leur départ met fin à 1 800 ans de domination étrangère sur la Terre d'Israël.
Mais avant de partir, les Britanniques font encore plus pour faciliter la tâche aux armée arabes qui s'apprêtaient à envahir et détruire le jeune État d'Israël : ils transfèrent leurs bases militaires avec tout leur équipement aux arabes, et placent le général anglais Glubb Pacha à la tête de la Légion arabe de Transjordanie pour la commander, et des officiers britanniques pour l'encadrer.
Le 15 mai 1948, invasion du territoire d'Israël
Le 15 mai 1948, à l'aube, quelques heures à peine après la proclamation de l'indépendance d'Israël, les armées de l'Égypte, de la Syrie, du Liban et de l'Irak, ainsi que la Légion arabe de Transjordanie commandée par le général anglais Glubb Pacha et des officiers britanniques, appuyées par des contingents de l'Arabie Séoudite, envahissent le jeune État d'Israël. Le but de l'invasion fut défini par le Secrétaire général de la Ligue arabe du temps, Azzam Pacha, en ces termes :
« Cette guerre sera une guerre d'extermination et de massacre. On en parlera comme des massacres mongols et des Croisades ». BBC, 15 mai 1948.
Le 7 janvier 1949, accord d'Armistice de Rhodes, cessez-le-feu, et conséquences de l'agression arabe
Le 11 septembre 1948, l'Assemblée générale de l'ONU adoptait une résolution appelant les parties à négocier la paix et créait une Commission de réconciliation en Palestine, qui comprenait les États-Unis, la France et la Turquie. Toutes les délégations arabes votèrent contre cette résolution.
Les États arabes mirent comme préalable aux négociations l'acceptation par Israël du partage voté en 1947 par l'ONU, qu'ils avaient pourtant eux-mêmes rejeté à l'époque. Le but de cette manœuvre était évidemment de faire apparaître les Arabes comme les défenseurs du droit international.
L'opinion internationale accepta mal ce tour de passe-passe, qualifié de « doctrine de la guerre à responsabilité limitée ». Selon cette théorie, un agresseur peut rejeter une décision de compromis votée par l'ONU, puis « jouer à la guerre » dans la certitude que s'il perd, il peut demander que le compromis initial soit rétabli.
Le 7 janvier 1949, le cessez-le-feu est imposé sous la pression conjointe des Anglais et des Américains. L'Égypte accepte de négocier la fin des combats. Le 24 février 1949, Israéliens et Égyptiens signent à Rhodes, sous l'égide de l'ONU, un accord d'armistice.
Cet accord règle dans l'immédiat les questions militaires et ouvre la voie à des négociations de paix. Israël tient tous les territoires qui lui avaient été attribués par l'ONU, ainsi que la Galilée occidentale, la partie juive de Jérusalem et le corridor de Jérusalem, soit une superficie d'un tiers supérieure au partage de l'ONU.
L'Accord d'armistice garantit à chacune des parties le droit à la sécurité et prohibe le recours effectif ou intentionnel à la force. L'accord prévoit également que les signataires arabes empêcheraient des troupes irrégulières d'attaquer, à partir de leur territoire, les forces israéliennes, et que l'application de l'armistice serait sous contrôle des observateurs de l'ONU.
Des accords semblables sont signés avec le Liban le 23 mars 1949, la Transjordanie le 3 avril 1949, et la Syrie le 20 juillet 1949.
La guerre du Sinaï en 1956
De 1949 à 1956, les relations israélo-arabes sont été théoriquement régies par les accords d'Armistice de Rhodes.
Mais ces accords furent interprété différemment à Jérusalem et dans les capitales arabes. Les Israéliens les considéraient comme un premier pas vers la paix, tandis que les Arabes y voyaient un intermède, et déclaraient qu'ils étaient toujours en état de guerre.
Le 26 juillet 1956, du fait de « l'état de belligérance », l'Égypte se considéra autorisée à fermer le canal de Suez aux navires israéliens.
Le 1er septembre 1956, le Conseil de Sécurité de l'ONU statua que l'Égypte ne pouvait pas demeurer en état de belligérance et lui donna l'ordre d'ouvrir le canal au trafic israélien.
L'Égypte refusa. Elle ajouta l'installation de batteries à Charm-El-Cheikh et empêcha les navires israéliens de passer à travers le détroit de Tiran. De plus, l'Égypte organisa des opérations de feddayin (commandos terroristes) au coeur même du territoire israélien.
L'article III de l'Armistice de Rhodes contenait au paragraphe 2 une clause selon laquelle « les forces paramilitaires de chacune des parties, y compris d'éventuelles forces non régulières, ne commettront pas d'acte militaire ou hostile contre les forces militaires ou paramilitaires de l'autre partie, où contre des civils du territoire sous contrôle de cette partie ».
Le paragraphe 3 du même article établissait qu'aucun acte de guerre ou acte d'hostilité ne serait conduit à partir de territoires contrôlés par l'une des parties engagées dans cet accord, contre l'autre partie.
Pendant les six années durant lesquelles cet état de belligérance régnait, Israël dénombrait 1 843 cas de vol à main armée et de brigandage, 1 339 cas d'accrochage avec des forces égyptiennes, 345 cas d'incursions à partir des territoires sous contrôle égyptien, 172 cas de sabotage perpétrés par des unités militaires égyptiennes ou des feddayin en territoire israélien. Au total : 172 cas de sabotage causant de lourdes pertes, soit 364 Israéliens blessés et101 tués. Pendant la seule année de 1956, ces agression égyptiennes ont entraîné la mort de 28 Israéliens et causé 127 blessés ».
En 1955, l'Égypte commença à importer des armes du bloc soviétique. En 1956, le président égyptien Nasser nationalisa le canal de Suez. En octobre 1956, Nasser fit alliance avec la Jordanie et intensifia les attaques de feddayin contre Israël. C'est alors seulement qu'Israël organisa des opérations défensives contre l'Égypte et procéda à l'occupation de Gaza et du Sinaï.
« Ignorer tout ces raids égyptiens et traiter Israël comme s'il était l'agresseur et l'Égypte comme si elle était l'innocente victime, est une faute grave en politique, indéfendable dans son principe et en fait entièrement irréaliste et impraticable. »
Les États-Unis rejoignirent cependant l'Union soviétique dans une attitude hostile à Israël. Le président Eisenhower contraignit, par des pressions diverses, les Israéliens à évacuer Gaza et le Sinaï en 1957. En contrepartie, il promit à Jérusalem que le canal de Suez serait ouvert et que la libre circulation dans le golfe d'Akaba et en mer Rouge serait garantie par Washington et par l'ONU.
Cette promesse devait être réduite à néant lors de la crise de mai 1967, qui mena à la Guerre de six jours.
La Guerre des six jours : 5 juin 1967
C'est en février 1966 que les pays arabes ont commencé à déployer un dispositif militaire contre Israël en vue d'une agression.
Le président égyptien Nasser, à la suite d'un échec militaire au Yémen, et devant une situation économique interne qui s'aggravait, fit un discours très amer dirigé contre les État-Unis, l'Arabie Saoudite et Israël. La même semaine, un groupe d'officiers affiliés à l'aile gauche du parti nationaliste Baas prit le pouvoir en Syrie. Damas lança aussitôt une nouvelle campagne de terrorisme contre Israël.
Les Soviétiques exploitèrent ces faits nouveaux. Il accordèrent une aide militaire et économique accrue à la Syrie afin de menacer les intérêts pétroliers occidentaux en Irak, de mettre en danger le régime pro-occidental du roi Hussein de Jordanie, et de harceler les Israéliens.
Le Kremlin continua à soutenir Nasser sur les plans militaire, diplomatique et économique, afin de consolider l'influence soviétique en mer Rouge et de renverser le régime pro-occidental du roi Fayçal d'Arabie Saoudite.
Toute nouvelle crise au Proche-Orient provoquée par l'Égypte ou la Syrie, permettait aux Soviétiques d'introduire leur flotte en Méditerranée : mer jusqu'alors réservée à la VIe flotte américaine.
Durant cette période, les attaques terroristes contre Israël s'intensifièrent. On passa de 35 attaques en 1965 à 41 en 1966, et à 37 dans les quatre premiers mois de 1967. En outre, l'armée syrienne bombardait, avec son artillerie, les villages israéliens de Galilée à partir des hauteurs du Golan.
Israël déposa des plaintes au Conseil de Sécurité de l'ONU, mais les Soviétiques protégèrent systématiquement les Syriens en usant de leur droit de veto.
En août 1966, des hauteurs du Golan, les Syriens ouvrirent le feu contre des tracteurs israéliens sur les bords du lac de Tibériade. Les avions israéliens abattirent 6 Migs syriens.
Le 15 mai 1967, jour du 19e anniversaire de l'indépendance d'Israël, les forces égyptiennes pénétrèrent dans le Sinaï, contrairement aux accords de démilitarisation de 1957. Le 17 mai 1967, la radio du Caire, la « Voix des Arabes », proclamait : « Toute l'Égypte est dorénavant prête à une guerre totale qui mettra fin à l'État d'Israël ».
Les troupes de l'Égypte occupent Cham-el-Cheikh, verrou du golfe d'Akab
.. etc.
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| | | prinu
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| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:53 | |
| Le petit livre que Guy Millière et David Horowicz vient de faire paraître est indispensable et salubre. Il est bref, et c’est ce qui fait sa force. Une préface d’une dizaine de pages pose des notions essentielles et des questions indispensables : pourquoi a-t-on laissé se falsifier à ce point l’histoire d’Israël, du mouvement « palestinien » et du Proche-Orient ? comment la propagande a-t-elle pu l’emporter sur les faits ? Millière propose une réponse : depuis quarante ans, Israéliens et amis d’Israël se sont battus sur le terrain de l’adversaire, de façon défensive, en se contentant de réfuter les mensonges un à un, de manière souvent dispersée. Il est urgent, ajoute-t-il, de quitter ce terrain dangereux et de passer à l’offensive en remettant la vérité à sa place. Et celle-ci est simple à énoncer : « les Juifs faisant renaître Israël n’ont pris les terres d’aucun peuple et d’aucune population ». Puis : « nul n’a parlé de « peuple palestinien » avant que la notion soit inventée, dans la deuxième moitié des années 1960, et la population arabe « palestinienne » a été très largement constituée d’immigrants arabes venus des pays voisins et attirés par le dynamisme créé par les immigrants juifs ». La préface vient introduire un texte d’un grand écrivain juif Américain, David Horowitz. Ce texte a un titre qui pose le principe d’une démonstration : « Pourquoi Israël est la victime au Proche-Orient, et les Arabes des agresseurs indéfendables ». La lecture achevée, la démonstration est claire, précise, magistrale. Vient ensuite un texte de Guy Millière exposant la situation aujourd’hui, et les raisons pour lesquelles l’ensemble de l’engrenage mis en place depuis le milieu des années 1960 et « l’invention du peuple palestinien » est une imposture dangereuse qui nuit à Israël, mais qui nuit aussi aux populations arabes de Judée-Samarie et de Gaza qui se sont trouvées transformées ainsi en arme de destruction massive d’Israël. Guy Millière et David Horowitz proposent des moyens de libérer Israël, qui n’a aucune responsabilité dans cette situation, sinon d’avoir, parfois, cédé à des illusions, et des moyens de libérer aussi les populations arabes concernées qui sont pour l’heure sous le joug d’une dictature à deux têtes, Hamas et Autorité Palestinienne, et méritent mieux que d’être une arme de destruction massive. C’est là un livre à mettre d’urgence entre toutes les mains, et dont il faut garder des passages en mémoire pour répondre à tous les « antisionistes ». Plus ce livre sera diffusé, plus l’action proposée par Guy Millière pourra prendre forme. Il faut passer à l’offensive. Ce livre est un moyen extraordinaire d’aller en cette direction. Il faut remettre la vérité à sa place : ce livre remet pleinement la vérité à sa place. | |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:54 | |
| Pourquoi le peuple palestinien fut inventé
Les Sturmabteilung, ou SA, ont joué un rôle décisif dans la montée du nazisme en Allemagne. Leurs membres organisaient la terreur, intimidaient, brûlaient des livres, agressaient les Juifs. On sait ce qui a suivi. Il existe aujourd’hui en Europe des gens qui se comportent comme des SA.
A la différence des SA, ils ne portent pas de chemises brunes et n’ont pas d’uniformes. Ils ne sont pas seulement allemands : il y en a dans tous les pays d’Europe, et un certain nombre d’entre eux sont français. Ils ne se réclament pas du nazisme : ils se pensent même souvent anti nazis et antifascistes, sans se rendre compte qu’ils se comportent comme des nazis et des fascistes. Ils font leur possible pour semer la terreur et pour intimider. Ils ne brûlent pas les livres, ou pas encore : ils se contentent de les détruire ou de les faire disparaître. Ils n’agressent pas tous les Juifs, mais seulement les Juifs israéliens et les Juifs qui soutiennent Israël. On sait ce qui peut suivre. Les SA avaient pour objectif l’épuration ethnique de l’Allemagne et de l’Europe, aux fins de les rendre judenrein, vides de toute présence juive. Leurs continuateurs SS ont tué six millions de femmes, d’enfants et d’hommes, seulement parce qu’ils étaient juifs. Les descendants des SA aujourd’hui veulent l’épuration ethnique du Proche-Orient, aux fins de le rendre judenrein. Ils ne sont prêts à tolérer en Europe que les juifs qui rasent les murs et baissent la tête. Leurs amis au Proche-Orient agissent pour que l’épuration ethnique s’accomplisse au Proche-Orient et, dès qu’ils en ont l’occasion, tuent des Juifs. Les SA, sous l’inspiration d’Adolf Hitler, avaient une fascination morbide pour l’islam, et, au temps des SS et du Troisième Reich, le premier institut d’études islamiques en Europe a été ouvert à Berlin, sous la responsabilité d’Amin al Husseini, mufti de Jérusalem, « père spirituel » du « mouvement palestinien », et chantre de la « solution finale ». Les descendants des SA aujourd’hui ont une fascination morbide pour l’islam, sont très proches des continuateurs d’Amin al Husseini, que ceux-ci s’appellent Mahmoud Abbas ou Ismael Haniyeh. Ils sont adeptes du « mouvement palestinien » et soutiennent, plus ou moins hypocritement, une « solution finale » au Proche-Orient. Les SA organisaient la terreur, intimidaient, brûlaient des livres, agressaient les Juifs, disais-je. Les descendants des SA aujourd’hui organisent des opérations de commando contre des magasins vendant des produits juifs israéliens. Ils intimident les entreprises qui investissent dans l’Etat juif d’Israël. Ils font pression sur des artistes pour qu’ils ne se produisent pas en Israël. Ils demandent des sanctions internationales contre Israël, mais n’en demandent aucune contre les Etats qui financent le terrorisme international et, tout particulièrement, le terrorisme islamique. Ils agissent pour que les films israéliens soient exclus des festivals internationaux, comme si les films israéliens devaient porter une étoile jaune et rester à la porte. Ils colportent et disséminent une falsification de l’histoire du Proche-Orient, du peuple juif et d’Israël, et ils entendent faire disparaître la réalité des faits sous la propagande. Ils ont promu le livre de Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, parce que ce livre était imprégné de la falsification qui leur permet d’avancer vers leurs objectifs. Ils s’emploient aujourd’hui à détruire le livre que je signe, avec David Horowitz, Comment le peuple palestinien fut inventé. Parce que ce livre rétablit la réalité des faits, et qu’ils ne peuvent l’admettre. Comment le peuple palestinien fut inventé fait l’objet d’un boycott médiatique presque complet. Des exemplaires du livre ont été détruits ou détériorés dans des librairies. Des exemplaires ont aussi été raturés et couverts de la mention : « livre négationniste », ou « livre de propagande sioniste ». Des librairies ont été menacées parce qu’elle mettaient le livre en vente et bien en vue, et, dans divers cas, les menaces ont fonctionné : Comment le peuple palestinien fut inventé a disparu et s’est trouvé remplacé par des piles d’exemplaires du livre de Shlomo Sand. Les actions contre Comment le peuple palestinien fut inventé ne sont pas des initiatives individuelles, mais le fruit d’une action concertée par des gens qu’on a vu agir dans divers supermarchés. Que le livre soit l’objet d’un boycott médiatique est une chose inquiétante. Qu’il fasse l’objet de campagnes de destruction ou de détérioration est une chose bien plus grave, tout comme les menaces contre des librairies. Je l’ai déjà dit, j’ai conçu ce livre comme un instrument au service de la vérité. Je l’ai conçu comme un moyen de lutter contre la haine envers Israël, envers les Juifs israéliens, les Juifs qui soutiennent Israël, les Juifs qui ne baissent pas la tête et plus largement contre la haine de la connaissance et de la liberté. Je déduis de ce qui se passe que j’ai visé juste et que le livre dérange. J’en déduis aussi qu’il se passe décidément des choses scandaleuses dans ce pays. Les SA n’ont pas été arrêtés voici huit décennies en Allemagne. On sait ce qui a suivi. Les descendants des SA aujourd’hui ne sont pas arrêtés. Si nul ne se lève, si nul ne réagit, on imagine aisément ce qui suivra. Ceux qui pensent que la propagande, les mensonges, et les incitations incessantes à la haine contre Israël n’ont pas grande importance devraient relire d’urgence l’Histoire de l’antisémitisme* de Léon Poliakov. Ceux qui considèreraient qu’organiser des opérations de commando contre des magasins vendant des produits juifs, intimider les entreprises qui investissent en Israël, faire pression sur des artistes qui entendent se rendre en Israël, demander des sanctions contre Israël, agir pour l’exclusion des films israéliens des festivals internationaux, disséminer une falsification de l’histoire du Proche-Orient, du peuple juif et d’Israël, détruire ou détériorer un livre et menacer des libraires qui le vendent simplement parce que ce livre dit la vérité n’est pas très grave devraient se replonger dans les ouvrages retraçant l’histoire du totalitarisme. Le totalitarisme n’est pas mort. Il a simplement changé de peau, de visage et d’accoutrement. C’est à chacun de nous de consentir à sa montée ou de se tenir debout pour dire : non. L’antisémitisme n’est pas mort lui non plus : il a juste changé de défroque. C’est à chacun de nous de se résigner à son parfum émétique ou de se dresser pour dire que cela suffit. Je pense que j’ai visé juste. Je vois que le livre dérange. Il faut tout faire pour qu’il dérange bien davantage encore. Le totalitarisme doit être vaincu. Une fois encore. L’antisémitisme doit être dénoncé, quelle que soit son apparence, et il a souvent changé d’apparence. Et il doit être mis hors d’état de nuire. Une fois encore. Aux Etats-Unis, Newt Gingrich, candidat républicain à la présidence, a dit voici quelques jours que le « peuple palestinien » a été inventé. Il a expliqué pourquoi le « peuple palestinien » a été inventé, et il a, appelant les choses par leur nom, décrit le mouvement palestinien comme un mouvement de terreur. Des voix innombrables, de Barry Rubin à Daniel Pipes, de Caroline Glick à Charles Krauthammer ont souligné que Newt Gingrich avait raison, et n’ignorait rien de l’histoire et des données géopolitiques du Proche Orient. En France, des paroles comme celles de Newt Gingrich seraient impensables. Et strictement, tout est fait pour qu’on ignore tout de l’histoire et des données géopolitiques du Proche Orient. Cela suffit !! J’ai appelé le livre Comment le peuple palestinien fut inventé*. J’aurais pu l’appeler : pourquoi le peuple palestinien fut inventé. La réponse est claire : le peuple palestinien fut inventé pour transformer une population en arme de destruction massive contre Israël et le peuple juif, pour diaboliser Israël, pour donner au totalitarisme et à l’antisémitisme des moyens d’action renouvelés. Mettre au jour l’imposture inhérente à l’invention et les conséquences de l’imposture est au cœur du combat contre le totalitarisme et l’antisémitisme aujourd’hui. guy milliére/dreuz
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| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 16:55 | |
| C’était, note Ion Mihai Pacepa, ancien chef de la Securitate roumaine, dans son livre The Kremlin Legacy, un jour de 1964, « nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou ». Le sujet était d’importance : « il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui ». La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les « mouvements pour la paix », satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir. L’époque était aux luttes de libération nationale. Il fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du « peuple palestinien ». L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Des membres des services syriens et des services égyptiens participaient. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi. Les Egyptiens avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut « façonné » : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. « Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe ».
Quarante et quelques années après, l’opération de séduction apparaît avoir été un net succès. Non seulement la « lutte de libération nationale du peuple palestinien » apparaît comme juste et légitime, mais nul ne met plus en doute l’existence d’un peuple palestinien. Personne n’ose dire que ce peuple a été inventé à des fins de propagande : personne ne semble vouloir s’en souvenir. Personne ne semble vouloir se souvenir de ce que la création du peuple palestinien était un outil de la lutte de l’Union Soviétique contre l’Occident dans les temps de la guerre froide.
Et de fait : la lutte de libération nationale inventée par le KGB a fait du chemin : il y a eu les accords d’Oslo et la création de l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie. Il y a eu l’émergence du Hamas, puis, après la chute de l’Union Soviétique, l’insertion d’une dimension islamiste dans le conflit. Il y a eu surtout, avec Oslo, la reconnaissance par un gouvernement israélien de l’invention du KGB, le « peuple palestinien », invention qui a débouchée sur les idées de « territoires palestiniens », « occupés » par Israël.
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| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 17:18 | |
| Prinu ou le terrorisme du copié-collé pour tuer tout débat. | |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 18:05 | |
| Les faits, ca ne s'invente pas. personne n'invente, et poser des elements fiables pour comprendre, celà fait partie des éléments pouvant aider a tout débat. dire n'importe quoi, c'est libre, masi c'est trop facile, démontrer avec des éléments vérifiés, c'est mieux. Pendant que la bataille fait rage, que nous dormons le soir, mais que les fusées palestiniennes visent la population israélienne depuis déja cinq jours, et qu'il faut empecher celà, (que ca arrive aux islamistes, ca me touche nettement moins ! bizarre, non ?, décidement, je suis tout sauf neutre ! la preuve, j'applaudis meme les alliés qui débarquaient en Normandie, quel toupet vraiment !) on peux, nous privilégiés bien au chaud, penser a quoi s'offrir a Noel sur le sujet. Je vous conseille trois cadeaux a faire sur ce sujet, ou à se faire: La Nouvelle Judéophobie, par Pierrre-André Taguieff. Essentiel: sionisme/ anti-sionisme, racismes, toutes les bonnes questions et les réponses sont dedans. -- un DVD, vendu partout, mais parfois a commander: "Decryptage", aussi dispo sur la mule De Bensoussan Philippe - Avec Adler Alexandre - Barak Ehud - Miller Gerard - Remond Alain - Abderahim Kader Décryptage - Une analyse des représentations du conflit israélo-palestinien Pourquoi le regard porté sur le conflit israélo-palestinien est-il porteur de passions aussi fortes ? Que savons-nous de la vérité de ce conflit ? Ce que l'on nous en montre ? Quelle est la mécanique des médias qui instruisent l'opinion ? Deux ans d'enquête ont été nécessaires à Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan pour réaliser ce film documentaire. je le trouve trés bon. -- Et le fameux livre de guy Milliére, "comment le peuple palestinien fut inventé". -- Les trois sont in-dis-pen-sables pour comprendre le conflit actuel... je les ai, je les relis, je les offre. que les journalistes le voient aussi.;) | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 18:13 | |
| - prinu a écrit:
- Les faits, ca ne s'invente pas. personne n'invente, et poser des elements fiables pour comprendre, celà fait partie des éléments pouvant aider a tout débat.
dire n'importe quoi, c'est libre, masi c'est trop facile, démontrer avec des éléments vérifiés, c'est mieux.
Vous êtes de mauvaise foi !
Vous faites exprès de commettre des pavés pour que l'on renonce à débattre avec vous.
Et d'ailleurs, vous n'êtes jamais venu sur ce forum pour débattre mais pour asséner ! | |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 18:44 | |
| vous souvenez vous des propos antijuifs que vous avez eu il y a trois semaines, je crois ? et quand vous critiquiez qu'on honore les justes de france qui avaient sauvé la vie des juifs durant la guerre ? en traitant les juifs de racistes, et autre sionisterie maléfique satanique, de par cet honneur fait aux héros ? j'ai alors fort bien discuté de la qualité de votre ame. il m'a semblé que ce que vous disiez avait bien pour but d'asséner. cordialement. -- ca semblait assez obsessionnel.. je ne suis pourtant pas turc .. c'est pourquoi l'ancien sujet sur les frontiéres de 67, qui a été tronqué de 19 pages pouvant aider a comprendre les mentalités des intervenants, ces 19 pages tronquées net devraient etre remises dans le bon ordre, c'est utile pour un débat interessant .. en le déplacant, ce sujet ne comporte plus que les trois derniéres pages... tant de débat perdus.; mais que j'ai copié dans mon ordi chacun jugera alors avec ses yeux. | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 19:40 | |
| Oui, les Juifs sont racistes et ce n'est pas votre littérature qui va démontrer le contraire.
Entre le concept de "peuple élu" et celui de "race supérieure", il n'y a pas de différence. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 20:03 | |
| - Jésus Christ est mon pote a écrit:
- Oui, les Juifs sont racistes et ce n'est pas votre littérature qui va démontrer le contraire.
Entre le concept de "peuple élu" et celui de "race supérieure", il n'y a pas de différence. Décidément vous mélangez tout. Quel est le peuple qui a été déjà victime d'un holocauste ? Quelle est la nation qui vit toujours - et de plus en plus - sous la menace d'une destruction totale ? Qui est raciste ? |
| | | prinu
Messages : 10060 Inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 20:14 | |
| d'accord, c'est votre position nette ! allons, du courage, continuons.
-- Je l'ai déja écrit il y a un mois, ici: l'election divine n'est qu'une obligation morale de dire qu'il y a UN dieu, et de transmettre son message, et c'est tout. ne cherchez pas plus loin. nul racisme. et c'est la seule chose qui compte pour les juifs croyants, d'ou un fardeau moral, lourd, pesant, et si vous voulez, on échange ? on s'en passerait bien. enfin pour les juifs pratiquants. avoir une mission de bonne parole, et d'aider autrui, non, ce n'est pas raciste.
il ne s'agit nullement d'une election au sens supérieur, mais l'inverse: Car dieu a choisi les israélites car c'était, devant lui, le peuple le plus petit et "le plus insignifiant". et il ne s'agit nullement d'etre à une autre place que la sienne. le judaisme ne fait pas de prosélytisme.. n'importe qui le sait, et seuls les obsédés envers les juifs pensent qu'il s'agit d'une éléction au sens supérieur. l'antisémitisme et l'islamopalestinisme radical déclarent partout l'inverse. cordialement
CQFD.
mais dites en plus .; vous aviez dévié la question: pourquoi est il raciste et sionisto-impérialiste belzébutien d'honorer les Justes parmi les nations, ceux qui ont sauvés des juifs ? comme vous vous vous offusquiez il y a un mois, en traitant les juifs de racistes à cause de celà ? mmmhh ?
--
du reste, un syndicat des infirmiéres est il raciste et n'a nul droit à s'exprimer parcequ'il ne defend pas tout les salariés du monde ?? mmh ?
Nous, les méchants sorciers, envers les gentils moldus ?
d'autres affirmations ubuesques assénées par vous ici, et aussi sur le moyen-orient actuellement, il y a un mois démontrent tellement de choses. voldemort est islamopalestiniste, vous preferez attaquer Harry Potter.
Votre pote ne serait pas trés content du tout du mal que vous dites de lui.
mais voldemort en est ravi, et vous correspond bien mieux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 21:41 | |
| - Petit messager a écrit:
- Jésus Christ est mon pote a écrit:
- Oui, les Juifs sont racistes et ce n'est pas votre littérature qui va démontrer le contraire.
Entre le concept de "peuple élu" et celui de "race supérieure", il n'y a pas de différence.
Décidément vous mélangez tout. Quel est le peuple qui a été déjà victime d'un holocauste ? Quelle est la nation qui vit toujours - et de plus en plus - sous la menace d'une destruction totale ? Qui est raciste ? Comme chez tous les peuples, il y a du racisme chez certains Juifs mais pas tous. |
| | | boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 21:52 | |
| - Jésus Christ est mon pote a écrit:
- ...
Entre le concept de "peuple élu" et celui de "race supérieure", il n'y a pas de différence. Vous ne la voyez vraiment pas , cher JCEMP ? Le peuple élu n'a rien demandé et regrette souvent son élection . YHWH dirige un peuple sans chef , avec seulement des juges . Le peuple réclame à YHWH d'avoir un roi , comme les autres peuples et cela tourne mal . D'ailleurs , tout au long de l'AT , le peuple élu est infidéle et doit supporter les terribles conséquences de ses infidélités . | |
| | | Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? Sam 17 Nov 2012 - 23:21 | |
| - Petit messager a écrit:
- Jésus Christ est mon pote a écrit:
- Oui, les Juifs sont racistes et ce n'est pas votre littérature qui va démontrer le contraire.
Entre le concept de "peuple élu" et celui de "race supérieure", il n'y a pas de différence.
Décidément vous mélangez tout. Quel est le peuple qui a été déjà victime d'un holocauste ? Quelle est la nation qui vit toujours - et de plus en plus - sous la menace d'une destruction totale ? Qui est raciste ? Partout où les Juifs, cessant d'être une nation prête à défendre sa liberté et son indépendance, se sont établis, partout s'est développé l'antisémitisme ou plutôt l'antijudaïsme, car antisémitisme est un mot mal choisi, qui n'a eu sa raison d'être que de notre temps, quand on a voulu élargir cette lutte du Juif et des peuples chrétiens, et lui donner une philosophie en même temps qu'une raison plus métaphysique que matérielle.
Si cette hostilité, cette répugnance même, ne s'étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu'en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s'est établie. Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu'ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu'ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu'ils n'avaient ni les mêmes mÏurs, ni les mêmes coutumes, qu'ils étaient animés d'esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l'antisémitisme aient toujours résidé en Israël même et non chez ceux qui le combattirent. http://kropot.free.fr/Lazare-antisemcauses.htm | |
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| Sujet: Re: Pourquoi l'obsession anti-israélienne ? | |
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