Je viens de terminer la lecture d'un opuscule qui présente une thèse assez intéressante sur la légitimité ou non-légitimité de l'Eglise post-conciliaire.
L'auteur comment par montrer que
Dignitatis Humanae est un acte professant une doctrine formellement hérétique.
Il montre ensuite que cet acte conciliaire est un acte ecclésial, revêtu de l'autorité infaillible attachée à l'enseignement du Magistère ordinaire.
Ainsi, il pose le problème de façon nouvelle : l'Eglise enseignante a infailliblement enseigné une hérésie...
Pour le résoudre, il fait appel à un principe cher à Arnaud : comme il en fut pour le Christ, il en sera pour l'Eglise.
Il constate que lors de la Passion, le Christ a été "fait péché" comme l'écrit saint Paul. Il en conclut que l'Eglise connaîtra ce sort : être faite péché (tout en restant, comme le Christ, sainte, la distinction entre péché formel et péché matériel expliquant l'apparente contradiction).
Dès lors, cela signifie que l'Eglise est aujourd'hui en train de vivre sa Passion. Qu'elle se trouve, en quelque sorte, dans un jardin de Gethsémani spirituel.
Quel dommage qu'Arnaud ne soit pas encore rentré !!!
Vous pouvez trouver l'ouvrage en téléchargement sur le site
www.fatima.be