Vidéo NDE

Josaphat a écrit:

Il me semble difficile de trouver plus qu'un amour absolu qui n'exclu aucun êtres.
"Aimer chaque êtres comme son enfant unique" c'est pas assez profond ;)

Si vos conclusions bouddhistes vous amènent à penser qu'il y a cet Amour absolu qui n'exclut aucun être comme dans le christianisme, c'est très bien, ça rejoint l'essentiel


Louis, votre explication me fait penser un peu à celle de Frédéric Lenoir (même s'il n'a pas vécu de NDE) :

Citation :

J’ai eu la chance de grandir dans un milieu familial d’un catholicisme très ouvert, non pratiquant mais en grande recherche morale. Mon père est un proche de Jacques Delors et du courant personnaliste. Je lui dois énormément. J’avais treize ans, quand il m’a offert Le Banquet de Platon. J’ai tout de suite été passionné par la philosophie. Jusqu’à 17 ans, les présocratiques, Épicure, les stoïciens, Aristote ont merveilleusement répondu aux questions existentielles que je me posais. J’ai alors éprouvé le besoin de me tourner vers l’Orient et ce fut de nouveau - via Arnaud Desjardins - un voyage extraordinaire, jusqu’à ma découverte de Chogyam Trungpa et des bouddhistes tibétains, et aussi des mystiques, Maharishi, Shankara, etc. Arrivé là, je me suis dit qu’il était déraisonnable de ne rien savoir de Jung. La lecture de ce dernier m’a poussé à me plonger dans l’astrologie - qui tient un formidable discours symbolique sur l’homme - et dans l’univers prodigieux des mythologies et des lois de synchronicité qui les régulent. J’avais alors 19 ans et j’étais passionné par toutes les religions, sauf le catholicisme. Pour moi, c’était vraiment la dernière des traditions qui pouvaient m’intéresser ! Je trouvais ça puritain, bloqué, nul, bref “catho”. Ce qui m’est arrivé alors était totalement imprévisible. J’avais accepté l’idée de passer quelques jours dans un monastère cistercien breton, pour expérimenter l’écriture dans le silence. Un lieu superbe, où je me suis tout de suite senti très bien, parmi des religieux et des religieuses qui respiraient la santé et l’intelligence. J’ai commencé à travailler quand un malaise a soudain surgi. Un malaise grandissant, qui m’a donné une furieuse envie de partir. J’étais sur le point de le faire, quand ma conscience m’a mis au défi de trouver une explication à ce qui se passait. Mon goût du défi et un certain amour propre m’ont donc fait rester.

À quoi devais-je donc me confronter ? Une vieille Bible poussiéreuse traînait là. Je l’ai ouverte au hasard et suis tombé sur le Prologue de Saint Jean. À peine avais-je commencé à le lire que le ciel m’est tombé dessus : pleurant toutes les larmes de mon corps, j’ai senti monter en moi un amour incroyable. J’avais envie d’embrasser le monde entier ! J’avais vingt ans. Je venais de rencontrer le Christ cosmique dont parle Saint Jean. Vingt ans plus tard, je puis dire que ce qui s’est inscrit en moi ce jour-là est indélébile.

Citation :

Je prie le Christ tous les jours.

N. C. : Un Christ un peu abstrait... ?

F. L. : Oh non ! le Jésus des Évangiles, dont je crois qu’il est en même temps un Christ qui dépasse toutes les religions, y compris la révélation chrétienne : le Logos qui éclaire tous les hommes et s’est incarné à un moment donné sous cette forme. C’est pourquoi je me dis chrétien.

( http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=607 )

Et heureusement que ce Dieu Amour dépasse tout entendement et que les dogmes ne le traduisent pas d'une manière absolue, pouvoir traduire cet Amour d'une façon humaine serait regrettable, il faut en avoir plein la vue ! Que cela soit complétement inimaginable !

Citation :

Louis, votre explication me fait penser un peu à celle de Frédéric Lenoir

Oui on a eu un peu la même démarche.

J'aime bien aussi ce fil de vie on sent beaucoup de vérité autant dans celle de ce monsieur que dans la votre Louis. Pour ma part cet événement n'a pas ou pas encore eut lieu. Je me sent bien dans le bouddhisme, les évangiles nen me parle pas plus que ça et j'ai passé 10 jours dansune communauté chrétienne et je trouve, excusez-moi, qu'on apprend pas grand chose, à part qu'il faut être amour paour son prochain, ce qui est l'essentiel me direz-vous. Mais le bouddhisme ne dit pas autre chose...
De plsu l'Eglise j'en peux rien j'arrive pas à adhérer, déjà la structure hiérarchique des écoles tibétaines parfois me pompe un peu...mais elle me semble fonder (pas dans 100% des cas malheureusment, parfois loin de là) sur le mérite des pratiquant sur leur travail intérieur et moins sur des rapports de pouvoir (évidamment c vite dit il suffit de regarder l'histoire du 17e Karmapa pour relativiser cette affirmation.
Mais le côté toujours mmi en avant du "c'est nous qu'on est dans la vérité parce que c Jésus qui nous l'a dit" ça passe pas. Mais bon peut-être que un jour je rencontrerez ce Jésus cosmique qui me semble déjà plus parlant.
La seule figure qui me parle dans le Christianisme c'est la Vièrge Marie, elle ressemble au grand boddhisattva. Cela dit pour mmoi il ne fait aucun doute que le Christ est un Bouddha pleinement réalisé...plus c'est autre chose.