EMI, visions et sorties hors du corps vécues par les saints.

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EMI, visions du CIEL et sorties hors du corps vécues par des saints et figures chrétiennes au cours de l’histoire (catholiques et orthodoxes) :

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Par ordre chronologique (liste non exhaustive) :


Vision et expérience spirituelle de saint Paul († Ier siècle) :
“Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel. Si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait. Et je sais que cet homme fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer.” suite du témoignage à la première personne : “tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. Je tombai par terre, et j'entendis une voix qui me disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me dit: Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.…”

Vision de saint Pierre († Ier siècle) : “alors qu’il était sur le toit, vers la sixième heure, pour prier, il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.”

Expérience de saint Oyend († 514) rapporté par un biographe : “À l'âge de six ans, Dieu se révéla à lui dans un songe : il lui sembla que les deux abbés Romain et Lupicin venaient l’enlever du lit où il reposait ; l’ayant placé sur le seuil de la maison paternelle, la face tournée vers l’Orient, ils lui montrèrent les astres innombrables dont la lumière embellissait la nuit, et lui firent entendre ces paroles mystérieuses : ainsi sera ta prospérité. Il vit alors l’avenir se dérouler devant lui. Le ciel s'ouvrit, et une pente douce et lumineuse y conduisait comme l’échelle de Jacob, et des anges venaient et allaient en chantant…”

Témoignage de saint Salvy († 584) sur son expérience de mort imminente, rapporté par Grégoire de Tours : “lorsqu’il y a quatre jours vous m’avez vu inanimé dans la cellule qui tremblait, j’étais appréhendé par deux anges et transporté dans les hauteurs des cieux en sorte que je m’imaginais avoir sous les pieds non seulement ce siècle hideux, mais encore le ciel, la lune, les nuages et les étoiles. Ensuite, par une porte plus brillante que la lumière du soleil je fus introduit dans une demeure dont le pavé était brillant comme or et argent, lumière ineffable, ampleur indescriptible… Nous parvînmes à un lieu que nous déjà contemplions de loin. Au-dessus de lui était suspendue une nuée plus lumineuse qu’aucune lumière. On ne pouvait y discerner ni le soleil, ni la lune, ni aucun astre; mais plus splendidement qu’eux tous, elle brillait d’un éclat naturel et un murmure provenait du nuage qui ressemblait au murmure d’eaux abondantes. Puis je fus enveloppé d’un parfum d’une extrême suavité de sorte que, restauré par cette suavité, je ne désirais plus aucune nourriture ni aucun breuvage”

Visions de Maximus, Bonellus et Balladarius relatées par saint Valère († 695).
Première partie (Maximus) : la première partie raconte le récit dans l’au-delà du moine Maximus alors qu’il succomba à la mort, pour ensuite revenir à la vie. Après sa mort, Maximus est accueilli par un ange qui l'emmène aussitôt dans un Paradis luxuriant et traversé par un fleuve. L’ange demande à Maximus s’il souhaiterait habiter à cet endroit plutôt que sur terre. Ensuite, Maximus est amené au bord d’un abysse où il est exposé, à distance, à l’Enfer. L’ange demande à Maximus ce qu’il préfère entre l’Enfer et le Paradis. Bien entendu, Maximus choisit le Paradis. L’ange le renvoie dans sa vie terrestre et lui promet que s’il se conduit bien et fait pénitence, il sera reçu dans ce lieu et pourra jouir de la compagnie de l’ange pour l’éternité. Toutefois, l’ange l’avise que s’il manque à ces précédentes instructions il sera au contraire jeté dans l’abysse. Maximus, pour retourner chez lui, doit ensuite franchir une montagne et rencontre trois hommes, dont un équipé d'un bâton, qui lui indiquent le reste de sa route. Maximus reprend vie et adopte jusqu’à la fin de sa vie le régime de pénitence proscrit par l’ange.
Deuxième partie (Bonellus) : Bonellus, en réclusion, serait tombé une première fois en extase et conduit par un ange dans un « lieu enchanteur » prenant la forme d’une cellule luxueusement ornementée. L’ange s’adresse à Bonellus en lui assurant que s’il persévère jusqu’au bout, il sera accueilli dans cet endroit. Plus tard, Bonellus a une seconde vision alors qu’il s’adonne à une « paresseuse errance » et cette fois-ci un mauvais ange l’amène dans un abysse où il entame une descente jusqu’à ce qu’il y rencontre, finalement le Diable, enchaîné avec un oiseau de fer captif trônant sur sa tête. Bonellus y fait aussi la rencontre de trois anges « monstrueux » qui se querellent. Ceux-ci emmènent Bonellus près d’un puits abyssal, là où les damnés reçoivent les peines les plus sévères. Bonellus est ensuite la cible de flèches tirées par des archers, mais cela lui fait l’effet de gouttes d’eau froide. Bonellus se défend en faisant des signes de croix et tiré hors de sa vision par un individu non identifié. Bonellus conclut son récit à Valère, en disant que pour s'arroger d’un tel destin, il fera réclusion dans une cellule encore plus petite. Il est ensuite dit que Bonellus serait parti pour León afin de se retirer auprès des reliques des saints.
Troisième partie (Baldarius) : Cette brève vision raconte la vision de Baldarius, un vieil ermite et ancien compagnon de saint Fructueux. La vision apparaît à Baldarius quand, au terme d’une maladie, son âme quitte son corps pour être accueillie par trois colombes. Il est emporté vers l’Orient au sommet d’une montagne peuplé de vieillards en blanc sur lequel Jésus Christ trône. Ce dernier souhaite que Baldarius soit retourné à son corps, son heure n'étant pas encore venue. Toutefois, craignant que le soleil qui se lève et qui est encore bas dans le ciel, ne brûle Baldarius, Jésus l’invite à rester avec lui pendant un moment. Baldarius assiste au lever du soleil et rapporte la présence d'un immense oiseau rouge et noir qui bat des ailes volant devant le soleil. Finalement, Baldarius est reconduit sur terre puis ouvre les yeux et se retrouve dans son corps envahi d’un sentiment de joie. (wikipedia)

(extrait du récit du moine Maxime († VIe siècle) : “A cette époque, sous l'effet d'une grave maladie, il mourut, frappé d'une déficience physique, puis plusieurs années après, il rentra dans son corps. Retrouvant alors sa santé perdue, il me fit un récit complet. “Dès que je quittai mon corps, je fus enlevé par un ange de lumière dont je ne puis décrire la beauté et je fus conduit dans un lieu plein de charme dont aucune région de notre monde n'approche [...]. Une claire lumière y jetait son éclat dans une aveuglante illumination. L'ange marchait devant, je le suivais à travers les délices du paradis. [...] tout brillait dans une étincelante irradiation. [...] “L'endroit te plait-il? me demanda l'ange. Ou bien la terre est-elle aussi agréable à habiter? Veux-tu habiter ici?” En lui baisant les pieds, je dis : “Seigneur, je désire rester toujours avec toi, parce que ma terre est exécrable et odieuse…” [...] Au moment où je me mettais en marche, je vois tout à coup mes voisins rassemblés en convoi funèbre qui rendaient, selon l'usage, les derniers devoirs à mon corps.”)

(extrait du récit du moine Bonellus († VIe siècle) : “je fus un jour ravi en extase et conduit par un ange en un lieu enchanteur. Il m’introduit dans une cellule d’or pur, faite de matériaux éblouissants, de perles, de gemmes… des piliers de toutes les couleurs irradiaient leur éclat de pierres étincelantes dans un déluge de lumière Dans un transport, mon âme fus à nouveau ravi en extase, mais cette fois un mauvais ange me guida et me précipita dans un abysse ténébreux”)

Saint Maxime de Limours, en 625, sur son lit de mort, témoigna voir des anges autour de lui qui lui annoncèrent qu’ils étaient “ses guides” et qu’ils le “conduiraient au Ciel”.

Vision de Drythelm (habitant de Northumbrie, date inconnue) alors qu’il semblait mort,  relatée par Bède le Vénérable († 735) : Mon guide avait un aspect radieux, un vêtement de lumière. Nous avancions en silence, en direction me semblait-il du lever du soleil au solstice d'été ; notre itinéraire nous mena à une vallée fort large et d'une longueur infinie. Elle était à gauche, d'un côté bouillonnait des flammes; de l'autre un ouragan de neige et de vent glacial balayait tout dans une tourmente. [...] je vis tout à coup des lieux obscurs devant nous et tout s'emplir de ténèbres. Au moment où nous y entrions elles s'épaissirent tant, en peu de temps, que je ne voyais qu'elle excepté la forme et le vêtement de mon guide. [...] Sans délai me fit sortir des ténèbres au grand air dans une sereine lumière et m'amena en plein jour. Je vis devant nous un mur colossal qui semblait n'avoir de fin ni en longueur, ni en hauteur. n'y avait ni porte, ni fenêtre, ni aucun moyen d'accès. Parvenus au pied, je ne sais comment nous nous trouvâmes au sommet d’une plaine s'étendait là, vaste et riante [...]. Une clarté inondait tous ces lieux, plus que la splendeur du jour ou que les rayons d'un soleil de midi. [...] Après avoir traversé ces demeure d'esprits bienheureux, je vis devant nous une profusion encore plus grande de lumière et j'entendis d'harmonieuses voix et des chants. Un parfum envahit l'atmosphère [...] l’extraordinaire lumière de la plaine en fleur paraissait faible et pauvre en comparaison de celle qui maintenant se levait. [...] Une voix me dit : “puisque tu dois rentrer dans ton corps et vivre de nouveau parmi les hommes, si tu disciplines tes impulsions [...] tu accéderas après ta mort au séjour que tu as sous les yeux [...]. À ces mots, je revins à contrecœur dans mon corps”.

Vision de Merchdeorf (vers IIX/IXe siècle) rapportée par le moine d’Aethelwulf : "Un ange l'emmena en des lieux superbes… Là, il vit s'avancer vers lui le Seigneur des seigneurs dans une légion de saints, étincelants de gloire et de majesté, dont les yeux mortels ne soutiendraient pas le rayonnement de la Lumière."

Vision de saint Josaphat (vers IIX/IXe siècle) rapportée par Jacques de Voragine :  “Il se vit conduire dans une belle prairie ornée de belles fleurs, où les feuilles des arbres agitées par un vent agréable émettaient un bruit charmant et exhalaient une odeur merveilleuse. De là, ses guides le firent entrer dans une ville dont les murs étaient en or. Et on lui dit :” c’est ici le séjour des bienheureux”.

Vision de saint Ansgar († 865) : “Son âme, lui semblait-il, s'échappait de son corps et apparaissait soudainement métamorphosée sous la forme magnifique d'un corps exempt de mortalité et de soucis. [...] c'était un prodigieux rayonnement, une lumière inaccessible d'une intense clarté, faite des couleurs les plus rares [...].De cette lumière il n'était pas possible de voir le commencement ni la fin, pas plus que [...] je ne pouvais voir ce qu'elle contenait, n'en apercevant que la surface, et pourtant je croyais fermement être à l'intérieur. [...] Telle était la clarté qu'elle éblouissait les yeux tout en les comblant de plaisir. [...] Tout était immatériel, les s n'étaient plus des corps, bien qu'ils en eussent l'apparence d'un corps terrestre. [...] Triste de me savoir repoussé et rendu au monde, mais rassuré par la promesse d'un retour, je m'éloignais [...]. C'est ainsi que je revins dans mon corps, sans délai et sans effort".

Vision d'un moine revenu à la vie, par Othlon de Saint Emmeran († 1072) : “Il avait soudain perdu la pesanteur de son corps [...] cet écran charnel disparu, le monde entier, terres, peuples et mers, s'offrait d'un seul coup d'œil à sa vue, et des anges irradiaient une telle clarté qu'il était absolument impossible d'en soutenir l'éclat. [...] Il racontait encore que pendant le temps où il quitta son corps, une foule d'âmes abandonnant leur dépouille s'était rassemblée à l'endroit où il était. [...] Il vit un lieu d'un grand charme. Une glorieuse multitude d'hommes très beaux goûtait une joie étonnante. [...] Une douce chaleur envahissait cet habitat des bienheureux. [...] il vit des murs d'une éblouissante clarté, immensément longs et hauts. [...] Sur l'ordre des anges, il revint au point du jour à son corps quitté la veille au chant du coq.”

Vision de saint Syméon le Nouveau Théologien († 1022) : “Je suis entré dans la Lumière sans délai et sans obstacle, sans que rien ne me sépare de cette divine clarté. La Lumière elle-même m’a saisi, m’a enveloppé, m’a rempli tout entier. Je suis entré dans la Lumière comme on entre dans un océan, et j’ai été submergé par elle.”

Vision de Mathilde de Magdebourg († 1207) : “Je suis tombée dans l’extase et j’ai été élevée très haut, plus haut que les nuages. J’ai vu une grande lumière qui m’a aveuglée et j’ai entendu des paroles ineffables. Puis je suis tombée à nouveau sur terre et j’ai été saisie d’une telle douleur d’amour que je ne pouvais plus me retenir. J’ai compris que tout mon être était destiné à Dieu et que j’étais appelée à vivre dans l’union avec Lui.”

Vision de Dante Alighieri († 1321) : “Oh! combien la parole est courte, combien faible est ma pensée ! Et celle-ci, près de ce que je vis, est telle, que "peu" ce n'est pas assez dire. O lumière éternelle, qui seule en toi reposes, seule te connais, et, connue de toi et te connaissant, t'aimes et te souris ! Dans sa profondeur s'enfonce, relié par l'amour, tout ce qui se disperse dans l'univers." Je vis une lumière dans laquelle on devient tel, que s'en détourner pour voir autre chose, il est impossible d'y consentir; parce qu'en elle est satisfait tout le bien et l'objet du vouloir, et que hors d'elle est déficient ce qui là est parfait”.

Vision de sainte Brigitte de Suède († 1373) : “L'Esprit du Seigneur l'environna et l'enflamma. Étant ravie en esprit, elle vit une nuée éclatante, et de la nuée elle entendit une voix lui dire : « Je suis ton Dieu qui te parle. » [...] une certaine personne, veillant et ne dormant point, fut ravi en esprit durant son oraison, et alors toutes les forces de son cops semblaient défaillir, mais son cœur s'enflammait et tressaillait par l'ardeur d'amour, et son âme se consolait et était affermie d'une force divine, et toute sa conscience était remplie d'une intelligence spirituelle.”

Témoignage du bienheureux Jan Van Ruysbroeck († 1381) : “Là où finissent les cieux corporels, là aussi s'arrêtent l'imagination et les sens extérieurs; car, lorsqu'il n'y a plus de matière, il n'y a rien à quoi se prennent les sens : ni Dieu, ni les anges, ni les âmes ne peuvent être saisis par eux, car ils sont sans figure [...]. Les biens et les délices que Dieu révèle à ses amis, [...], l'Écriture ne peut nous les traduire; nul ne saurait les décrire d'une façon claire et parfaite comme Dieu les montre aux esprits aimants…”

Témoignage de sainte Lidwine de Schiedman († 1433) : “Lorsqu'un ange recevait l'ordre de la conduire à la vision Dieu-était-ce en corps; était-ce seulement en esprit ? seul Dieu le sait - [...] il la prit par la main [...] et la conduisit vers l'Orient, dans un jardin délicieux, inaccessible à la vie humaine, où les lis, les roses et mille autres fleurs étalaient leurs riches couleurs, embaumaient l'air de leurs doux parfums.”

Témoignage de sainte Catherine de Gênes († 1510) : “La moelle de mon âme et de mon corps se liquéfie. J'ai parfois l'impression que mon corps n'est qu’une pâte. J’ignore souvent où je me trouve, au ciel ou sur terre, il me semble être hors de moi-même.”

Témoignage de sainte Thérèse d’Avila († 1582) : “Un jour, je me sentis saisie d'un véhément transport, dont je ne connaissais pas la cause. Mon âme semblait vouloir s'échapper de mon corps; elle était comme hors d'elle-même et incapable d'atteindre le bien qu'elle entrevoyait. Ce transport était si excessif que je ne pouvais y résister [...]. Je dus m'appuyer, car, même assise, je ne pouvais me soutenir, les forces naturelles m'abandonnant entièrement [...]. La gloire de ce ravissement fut immense. Mon âme s'élevait et ma tête suivait le mouvement sans que je puisse m'y opposer; mon corps entier même, une seule fois, a été attiré vers le haut et a cessé de toucher le sol. Il y a tant de différence entre la lumière de ce divin séjour où tout est lumière, et la lumière d'ici-bas, que celle du soleil ne semble que ténèbres [...]. Mon âme, depuis qu'elle a contemplé ces merveilles du paradis, voudrait toujours demeurer dans cette région de lumière sans revenir à la vie, tant elle a conçu de mépris pour les choses de la terre.”

Témoignage de saint Jean de la Croix († 1591) :  “Pendant que je m'efforçais de prier, une lumière me saisit subitement, qui me remplit d'effroi et de respect. Et voici que tout à coup, je me vis transporté en esprit et ravi hors de moi-même. Je n'avais plus conscience de me trouver dans ma chambre où je priais, ni d'avoir un corps, mais seulement d'avoir une âme enflammée d'amour.”

Témoignage de sainte Mariam Baouardy en 1873 : « je me vois dans une nuit ténébreuse, et il y avait beaucoup de trous, de bêtes qui me mordaient, et toute espèce de choses mauvaises. Mais je ne voyais ni les trous ni les bêtes parce que les ténèbres m’aveuglaient. J’invoquai Dieu et la lumière de l’Esprit Saint. Et, tout-à-coup, je vois un rayon qui m’a conduite et je vois une espèce d’ombrelline qui était pointu en haut, et qui s’étendait très loin, très loin ; il était lumineux, et il en sortait des rayons ; chacun d’eux, les plus petits, étaient plus brillants que tout le soleil. Je fixais d’où venaient ces rayons. Et en un clin d’œil, je vis toute ma vie depuis mon enfance, tout ce que j’ai fait d’offenses à Dieu jusqu’à présent. (…) En même temps aussi, je me sentais embrasée d’amour, comme un cierge devant un fourneau très ardent, qui se fond, et je commençais à me fondre (…). En même temps, j’entends une voix qui sort de cette lumière admirable. Elle a dit : Si tu veux me chercher, me connaître et me suivre, invoque la lumière, c’est-à-dire l’Esprit Saint qui a éclairé mes disciples, et qui éclaire tous les peuples qui l’invoquent. »

Vision de sainte Faustine († 1938) : « J’étais aujourd’hui au paradis en esprit et y ai vu la beauté et la joie inconcevables qui nous attendent après la mort. J’ai vu cette joie en Dieu qui s’étend à toutes ses créatures. Et tout ce qui en découle revient à sa source. »

Jésus à la bienheureuse Luisa Picarreta en 1938 : « Notre Bonté et notre Amour sont si grands que Nous utilisons tous les moyens pour sortir la créature de son péché – pour la sauver; et si Nous ne réussissons pas durant sa vie, Nous faisons une dernière Surprise d’Amour au moment de sa mort. Tu dois savoir qu’à ce moment, Nous donnons le dernier signe d’Amour à la créature afin de gagner les cœurs les plus durs. Lorsque la créature se trouve entre la vie et la mort – entre le temps qui est sur le point de finir et l’Éternité qui est sur le point de commencer – presque dans l’acte de quitter son corps, ton Jésus se fait voir avec une Amabilité qui ravit, avec une Douceur qui enchaîne et adoucit les amertumes de la vie, spécialement en ce moment extrême. En ce moment de désillusions, en voyant – en touchant de ses mains combien Nous l’aimions et l’aimons encore, la créature ressent une si grande souffrance qu’elle se repent de ne pas Nous avoir aimés; elle reconnaît notre Volonté comme principe et accomplissement de sa vie et, en satisfaction, elle accepte sa mort pour accomplir un acte de notre Volonté. Puis Il ajouta : Ma fille, le moment de la mort est le temps de la désillusion. À ce moment, toutes les choses se présentent les unes après les autres pour dire : « Adieu, la terre est finie pour toi; maintenant commence l’Éternité. » C’est pour la créature comme si elle était enfermée dans une chambre et que quelqu’un lui dise : « Derrière cette porte, il y a une autre chambre dans laquelle se trouvent Dieu, le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer; en somme, l’Éternité. » Mais la créature ne peut voir aucune de ces choses. Elle les entend affirmer par d’autres; et ceux qui les lui disent ne peuvent pas les voir non plus, de sorte qu’ils parlent presque sans même trop y croire; sans accorder beaucoup d’importance au fait de donner à leurs paroles le ton de la réalité – comme quelque chose de certain. Alors, un jour, les murs tombent et la créature peut voir de ses propres yeux ce qu’on lui avait dit avant. Elle voit son Dieu et son Père qui l’aimait d’un grand Amour; elle voit les dons qu’Il lui a faits, un par un; et tous les droits d’amour qu’elle lui devait et qui ont été brisés. Elle voit que sa vie appartenait à Dieu, et non à elle-même. Tout passe devant elle : Éternité, Paradis, Purgatoire, et Enfer – la terre qui s’en va; les plaisirs qui lui tournent le dos. Tout disparaît; la seule chose qui lui reste présente dans cette pièce aux murs abattus : l’Éternité. Quel changement pour la pauvre créature! Ma Bonté est si grande, voulant sauver tout le monde, que Je permets la chute de ces murs lorsque les créatures se trouvent entre la vie et la mort – au moment où l’âme quitte le corps pour entrer dans l’Éternité – afin qu’elles puissent faire au moins un acte de contrition et d’amour pour Moi, en reconnaissant sur elles mon Adorable Volonté. Je peux dire que Je leur donne une heure de Vérité afin de les sauver. Oh! Si toutes connaissaient les industries d’amour que j’utilise au dernier moment de leur vie pour les empêcher d’échapper à Mes mains plus que paternelles – elles n’attendraient pas ce moment, elles m’aimeraient toute leur vie. »

Extrait des témoignages de Maria Valtorta sur le Paradis en 1944 : “Dieu est Lumière. C’est là que je comprends ce qu’est le paradis, et ce qui fait sa beauté, sa nature, sa lumière et son chant. Il est fait d’amour. Le paradis est amour. En lui, c’est l’amour qui crée tout. L’amour est le fondement sur lequel tout repose. L’amour est le sommet dont tout provient. Le Paradis est Lumière. Tout est Lumière, une Lumière Vivante, Une et Trine en même temps. Les bienheureux ont des visages spiritualisés qui sont lumière.”

Expérience de mort imminente du père Jean Derobert en 1958 : "Un soir, un commando F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérienne) attaqua notre village et je fus bientôt maîtrisé et mis devant une porte avec cinq autres militaires et là, nous fûmes fusillés. J’éprouvais seulement une grande joie car « j’allais voir ce qu’il y a de l’autre côté ». J’avais reçu, le matin même, une carte de la part de Padre Pio avec deux lignes manuscrites: «La vie est une lutte mais elle conduit à la lumière » (souligné deux et trois fois). Immédiatement, je fis l’expérience de la dé-corporation. Je vis mon corps à côté de moi-même, couché et sanglant au milieu de mes camarades tués, eux aussi. Et je commençai une ascension curieuse dans une sorte de tunnel. Une nuée m’entourait, dans laquelle émergeait des visages connus et inconnus. Au début, ces visages étaient sombres ; il s’agissait de gens peu recommandables, pécheurs, peu vertueux. À mesure que je montais, les visages rencontrés devenaient plus lumineux. Je m’étonnais de ce que je pouvais marcher… et je me dis que, pour moi, j’étais hors du temps, donc déjà ressuscité… Je m’étonnais de voir tout autour de ma tête sans me retourner… Je m’étonnais de n’avoir rien ressenti des blessures occasionnées par les balles de fusils… et je compris qu’elles étaient entrées dans mon corps tellement vite que j’avais pu ne rien sentir. Subitement, ma pensée s’envola vers mes parents. Immédiatement, je me suis trouvé chez moi, à Annecy, dans la chambre de mes parents que je vis dormir. J’essayais de leur parler, sans succès. J’ai visité l’appartement notant le changement de place d’un meuble. Plusieurs jours après, écrivant à ma mère, je lui ai demandé pourquoi elle avait déplacé ce meuble. Elle m’écrivit en réponse: « Comment le sais-tu ? » J’ai pensé au Pape Pie XII que je connaissais bien (j’étais étudiant à Rome) et, de suite, je me suis trouvé dans sa chambre. Il venait de se mettre au lit. Nous avons parlé par échange de pensées, car c’était un grand spirituel. J’ai continué mon ascension jusqu’au moment où je me suis trouvé dans un paysage merveilleux, enveloppé d’une lumière bleutée et douce… Il n’y avait pourtant pas de soleil « car le Seigneur est leur lumière… » comme dit l’Apocalypse. J’ai vu là des milliers de personnes, toutes à l’âge de trente ans à peu près, mais j’en rencontrais quelques unes que je connaissais de leur vivant… Telle était morte à 80 ans… et elle semblait en avoir 30…telle autre était morte à 2 ans…et elles avaient le même âge… J’ai quitté ce « paradis » plein de fleurs extraordinaires et inconnues ici-bas. Et je suis monté encore plus haut…Là, j’ai perdu ma nature d’homme et je suis devenu une « goutte de lumière ». Je vis beaucoup d’autres « gouttes de lumière » et je savais que telle était Saint Pierre, telle autre Paul ou Jean ou un apôtre, ou tel saint … Puis je vis Marie, merveilleusement belle dans son manteau de lumière, qui m’accueillait avec un sourire indicible… Derrière elle, il y avait Jésus, merveilleusement beau, et derrière, une zone de lumière dont je savais qu’elle était le Père, dans laquelle je me suis plongé… J’ai ressenti là l’assouvissement total de tout ce que je pouvais désirer…J’ai connu le bonheur parfait…et brusquement, je me suis retrouvé sur terre, le visage dans la poussière, au milieu des corps sanglants de mes camarades. Je me suis rendu compte que la porte devant laquelle je me trouvais, était criblée par les balles qui m’avaient traversé le corps, que mon vêtement était percé et plein de sang, que ma poitrine et mon dos étaient maculés de sang à moitié séché, un peu visqueux …mais que j’étais intact. Et lorsque, libéré de l’Armée, je me rendis auprès de Padre Pio, celui-ci m’aperçut de loin dans le salon Saint-François. Il me fit signe de m’approcher et me donna, comme d’habitude, un petit signe d’affection. Puis il me dit ces simples mots : « Oh ! que tu as pu me faire courir, toi !  Mais ce que tu as vu, c’était très beau ! ». Et il borna là son explication."

Témoignage de saint Sophrony Sakharov († 1997) : “Je perçus la Lumière Divine comme une touche de l'éternité sur mon esprit. Douce, remplie de paix et d'amour, elle demeura avec moi pendant trois jours. [...] Je ressuscitai et, en moi et avec moi, le monde entier était ressuscité.”

etc.

Sauf que tout cela n a rien à voir avec les EMI . Sophrony Sakharov, ( qui n est pas un saint chez nous )  n a pas ressuscité : il est bel et bien mort
Maria Valtorta ne fit pas d EMI en 1944 : elle était seulement en cours de rédaction de ses cahiers

adolphe a écrit:

Sauf que tout cela n a rien à voir avec les EMI . Sophrony Sakharov, ( qui n est pas un saint chez nous )  n a pas ressuscité : il est bel et bien mort
Maria Valtorta ne fit pas d EMI en 1944 : elle était seulement en cours de rédaction de ses cahiers

« visions du Ciel et sorties hors du corps »

Belle compilation.
Beau travail.
Qui a réalisé cela ?

Vision du Paradis :

Maria Valtorta sur ces visions du Paradis :

http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Paradis.htm

https://www.youtube.com/watch?v=dzIig7Ol-4U

https://www.youtube.com/watch?v=3yJqd-TF7os

https://www.youtube.com/watch?v=3_vFnTPMVSU&

14 Juin 1944 : A - ???????? ????????????????????????????, ???????????? ???????????????????????????? ????????????-???????????????????? ???????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????? ???????? ????????????????????????????.

https://www.youtube.com/watch?v=gDoecIs63Tk


celle de Saint André le Fol-en-Christ :

https://lecatho.fr/catholique/vision-du ... en-christ/

Et une autre :

https://www.alliancemariale.com/notre-d ... u-paradis/

À partir de l’adresse <https://cite-catholique.org/viewtopic.php?f=13&t=48381>



On en trouve facilement de l’enfer et du purgatoire mais pas du paradis il me semble.

https://docteurangelique.forumactif.com/t28349-emi-visions-et-sorties-hors-du-corps-vecues-par-les-saints

Visions du Purgatoire :
http://www.spiritualite-chretienne.com/ ... re-03.html

Vision de l’enfer selon quelques saints catholique :
https://enfer-catholique.blogspot.com/s ... 7enfer%201

À partir de l’adresse <https://cite-catholique.org/viewtopic.php?f=13&t=48381>

https://www.amazon.fr/pr%C3%AAtre-damn%C3%A9-contre-l%C2%B4enfer-exorciste/dp/2364636388


Manuscrit de l’enfer et du purgatoire :
https://fr.scribd.com/document/345067923/Le-Manuscrit-de-l-Enfer#

Jean777 a écrit:

On en trouve facilement de l’enfer et du purgatoire mais pas du paradis il me semble.

Normal: Le paradis, c'est d'abord voir Dieu, ce qui est impossible.
On ne peut avoir qu'un très très faible aperçu de ce que c'est!

RenéMatheux a écrit:

Jean777 a écrit:

Normal: Le paradis, c'est d'abord voir Dieu, ce qui est impossible.

Bonjour, qu'entendez-vous par "impossible" ?
De nombreuses personnes témoignent pourtant avoir "vu" Dieu et le Paradis (cf. les expériences de morts imminentes, les témoignages des saints et des mystiques, etc.)
Peut-être voulez-vous dire qu'elles n'ont vu qu'une "image" de Dieu et non pas Dieu Lui-même en vérité, en vous appuyant sur Deutéronome 4:12 ?

Avoir entraperçu Dieu!

Moise ne l'a vu que de dos par exemple! Et dieu lui a dit pourquoi : on ne peut voir Dieu sans mourir!

En ce qui concerne les sorties hors du corps, les récits du moine Maxime du VIème siècle et de Mathilde de Magdebourg sont faux. En effet, toute personne ayant fait une NDE – ce qui est mon cas – vous dira que la lumière divine est très intense mais qu'elle n'éblouit pas.

De plus, le moine Maxime dit avoir assisté à son propre enterrement. Très louche, ce soit-disant témoignage !

Quant à Mathilde de Magdebourg, elle parle de douleur d'Amour. Pour avoir eu la chance de m'y fondre, je peux vous dire que l'Amour Divin n'a rien de douloureux. Il aurait pu s'agir de maladresse de rédaction si Mathilde de Magdebourg n'avait pas prétendu être aveuglé par la lumière divine...

Vid

Spoiler:

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Ce n'est pas forcément faux, mais c'est peut-être plutôt un langage mystique, passionné ou simplement mal traduit ?  

RenéMatheux a écrit:

Jean777 a écrit:

On en trouve facilement de l’enfer et du purgatoire mais pas du paradis il me semble.

Normal: Le paradis, c'est d'abord voir Dieu, ce qui est impossible.
On ne peut avoir qu'un très très faible aperçu de ce que c'est!

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D'ailleurs il faut savoir que certaines personnes peuvent contempler "physiquement" la Lumière de Dieu et non spirituellement. Ou bien spirituellement, mais ils peuvent être tout de même aveuglés pour leur apprendre qqchose ou pour symboliser qqchose : mystère de Dieu, humilité, etc.

Bonjour,
il y a différentes expériences !
lorsque l'Esprit nous montre ou rend participants de façon Vivifiante (propre de l'Esprit Saint) à des Réalité d'En Haut Il n'a pas besoin de nous déplacer parce que tout ce passe en Dieu (Dieu Est Esprit) donc ce qui est nommé ou perçu ici comme déplacement n'en n'est pas, c'est plutôt une actualisation Spirituelle sans temps ni mouvement !

c'est plus qu'une nuance avec l'action Angélique !

lorsqu'un ange emporte une personne , là oui il y a une forme de déplacement (et encore cela dépend de la Sphère Ciel Céleste) !

donc il y a un certain mélange entre le fait que l'Esprit n'a pas besoin de déplacer pour montrer ou faire Connaitre faire vivre car Il Vit en nous !
un Ange ne vit pas en vous il peut être en Communion intime et au besoin vous déplacer.
Mais ce n'est pas du tout ce que Jean Vit lorsque l'Esprit lui révèle des faits sur l'avenir car là tout lui est actualisé !
Paul, lorsque le Seigneur Jésus le rencontre n'a pas encore l'Esprit Saint et donc il fait une expérience qui lui semble extérieur (emporté) bien qu'intérieur !
l'homme mort a Dieu a cause du péché perçoit Dieu comme extérieur, l’homme renouvelé par l'Esprit de Résurrection de Jésus-Christ se découvre participant a Dieu, Dieu intérieur !

parfois on manque de mots alors le mot "emporté" est employé faute de mieux mais il n'y a pas forcément de déplacement !

la Communion Céleste aurait (tendance) à se vivre (percevoir) comme déplacement un ailleurs, alors que la Vie de l'Esprit est Actualisation Divine (au Présent Éternel) donc tout de la Connaissance est (manifeste) Ici et Maintenant ce que Paul nomme " l'Aujourd'hui de Dieu" !
le monde Céleste est mouvement ; déploiement .
la Vie de l'Esprit Divin Est ! Elle Contient tout a l'Instant , donc pas besoin de déplacement !

malgré tout l'Esprit peut nous déplacer quand Il Veut, puisque la Vie Céleste c'Est Lui a l'Oeuvre , faudrait pas que ce soit trop simple non plus