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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Mémoire liturgique de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, sur l'Esquilin.
En 366, la Sainte Vierge apparut à un riche couple sans enfant et, en même temps, au pape Libère pour leur demander la construction d'une basilique à l'endroit qui serait désigné par de la neige qui tomba le 5 août. On lui donna d'abord le nom de Sainte-Marie des Neiges, puis de basilique de Libère, puis de Sainte-Marie de la Crèche, car les reliques de la Crèche y ont été apportées de Bethléem.
Appelée maintenant Sainte-Marie-Majeure, c'est une des plus belles églises de Rome.
"La Basilique de Sainte Marie Majeure, située sur le sommet du col Esquilin, est une des quatre Basiliques patriarcales de Rome et est la seule qui ait conservée les structures paléochrétiennes. La tradition veut que ce fut la Vierge qui indiqua l'emplacement et inspira la construction de sa demeure sur l'Esquilin. En apparaissant dans un rêve au patricien Jean et au pape Liberio, elle demanda la construction d'une église en son honneur, dans un lieu qu'elle aurait miraculeusement indiqué. Le matin du 5 août, le col Esquilin apparut couvert de neige..." (site du Vatican)
- Homélie de Fr. Damián NĔMEC, OP, le 5 août 2013, lors du chapitre général de l'Ordre des Prêcheurs, Trogir, Croatie, vidéo de la webTV de la CEF
Mémoire de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, sur l'Esquilin. En 434, le pape Sixte III l'offrit au peuple de Dieu après le Concile d'Éphèse dans lequel la Vierge Marie fut saluée comme Mère de Dieu.
Contemporain de Martin Luther, il fut de ceux qui, au temps de la Réforme et bien avant le concile de Trente, travaillèrent à préserver l'Italie du protestantisme. Pendant 13 ans, il fut secrétaire au Vatican sous le pape Jules II et le pape Léon X. Ce qu'il y vit n'était guère conforme à l'Évangile et sa piété le portait alors à imiter encore davantage Notre-Seigneur. A la mort de sa mère, il renonça à sa charge et passa les six années suivantes à donner aux pauvres son héritage à Vicence, Venise ou Vérone, visitant les taudis, balayant dans les hôpitaux, soignant les incurables. Il fonda avec son ami Jean-Pierre Carafa, le futur pape Paul IV, un institut de prêtres qui mèneraient, comme lui, une vie pauvre et austère, les Théatins. Ils s'engageaient à ne pas mendier pour eux, à soigner les malades, à répandre l'usage des sacrements parmi les laïcs et à ramener le clergé à ses devoirs. Il mourut à Naples, étendu sur un lit de cendres. Le mode de vie de son Institut inspira les grands réformateurs du XVIe siècle.
Le sanctuaire Saint Cayetano (Saint Gaetan), patron en Argentine du 'pain et du travail' se trouve dans un quartier périphérique de Buenos Aires. Chaque année, le 7 août, des milliers de fidèles se mettent en file indienne pour passer devant la statuette du saint et prier... le cardinal Bergoglio (maintenant Pape François) avait l'habitude de remonter la file des pèlerins pour discuter avec eux et bénir les enfants.
"Ne vas pas à la rencontre de l'autre pour le convaincre de devenir catholique, non, non, vas le rencontrer parce qu'il est ton frère!" Message du Pape pour la Saint Cayetano, patron des travailleurs argentins - 7 août 2013 Chierici Regolari Teatini - site en italien
Mémoire de saint Gaétan de Thienne, prêtre, qui se consacra aux œuvres de charité, en particulier aux souffrants de maladie incurable, encouragea des associations pour la formation chrétienne des laïcs et, pour la réforme de l'Église, fonda une société de clercs réguliers, en engageant ses disciples à vivre à la manière des premiers Apôtres. Il mourut à Naples en 1547.
Citation :
"Quand nous demandons du travail, nous demandons de pouvoir avoir de la dignité" Message du Pape pour la Saint Cayetano, patron des travailleurs argentins, août 2016
- (Vatican News, 10 août 2021) les pauvres sont "les trésors de l'Église", selon la “Depositio martyrum”, le diacre de l'Église de Rome a été martyrisé sur la Via Tiburtina pendant les persécutions de l’Empereur Valérien, le 10 août 258.
La "passio" de St Laurent, rédigée au moins un siècle après sa mort, n'est pas crédible. Le récit prétend que Laurent, diacre du pape saint Sixte II, fut mis à mort trois jours après le martyre de ce dernier et qu'il fut brûlé à petit feu sur un gril, ce qu'on ne souhaite à personne. La plupart des auteurs modernes estiment qu'il fut décapité, comme Sixte. Quoiqu'on pense de la valeur des "acta", il n'en reste pas moins que Laurent a toujours été vénéré, en Orient comme en Occident, comme le plus célèbre des nombreux martyrs romains (voir la liste chronologique, autour des années 258-259...). Les écrits des saints Ambroise, Léon le Grand, Augustin et Prudence témoignent de ce culte(*).
Son nom est cité dans la première prière eucharistique. Il est représenté comme diacre, tenant un gril ou couché dessus.
Diacre de l'Église de Rome, auprès du pape saint Sixte II, il a pour fonction d'être le gardien des biens de l'Église. Lorsque l'empereur Valérien prend un édit de persécution interdisant le culte chrétien, même dans les cimetières, il est arrêté en même temps que le pape et les autres diacres. Ils sont immédiatement mis à mort, mais lui est épargné dans l'espoir qu'il va livrer les trésors de l'Église. Voyant le pape marcher à la mort, Laurent pleure. Est-il donc indigne de donner sa vie pour le Christ? Saint Sixte le rassure, il ne tardera pas à le suivre. Sommé de livrer les trésors, il rassemble les pauvres, les infirmes, les boiteux, les aveugles. "Voilà les trésors de l'Église." Il est condamné à être brûlé vif sur le gril. Il a encore le sens de l'humour et un courage extraordinaire : "C'est bien grillé de ce côté, tu peux retourner," dira-t-il au bourreau. Il fut l'un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Au Moyen Age, avec saint Pierre et saint Paul, il était le patron de la Ville éternelle où 34 églises s'élevaient en son honneur. 84 communes françaises portent son nom.
(*) un internaute nous signale: "Le peuple de Dieu dit Saint-Augustin, n'est jamais instruit d'une manière plus profitable que par l'exemple des martyrs. Si l'éloquence entraîne, le martyre persuade. Cette admirable force d'âme fortifiait les autres en leur donnant le modèle de ses souffrances." Dans notre église - Saint-Pierre à Denguin (GoogleMaps) en Béarn (Pyrénées Atlantiques) - se trouve une copie de son martyre par Rubens en 1622. Il y est invoqué pour guérir les brûlures, les maladies de peau...
[url=http://www.pastourisme71.com/saints/saint Laurent.pdf]Saint Laurent patron des rôtisseurs[/url] est représenté en Saône et Loire dans plusieurs églises dont Rully Saint Léger sur Dheurne et Saint Laurent d'Andenay.
Dans son désir de partager le sort du pape Sixte II jusque dans son martyre, comme le rapporte saint Léon le Grand, quand il reçut l'ordre de livrer les trésors de l'Église, il montra au tyran les pauvres, nourris et vêtus aux frais de l'Église, et au bout de trois jours, il triompha des flammes et même les instruments de son supplice devinrent les signes de sa victoire. Ses restes furent déposés à Rome, sur la voie Tiburtine, au cimetière de Cyriaque (le Campo Verano).
Citation :
"Le feu matériel brûlait le corps du bienheureux Laurent, mais l'amour intérieur du Sauveur dont son cœur était enflammé adoucissait l'ardeur extérieure" Saint Augustin
Jeanne Françoise Frémyot était la fille du président du Parlement de Bourgogne. C'était un catholique intransigeant en cette époque des Guerres de Religion. A 20 ans, elle épousa le baron de Chantal qu'elle aima d'un grand amour. Épouse accomplie, pieuse à ses heures, elle était une mère parfaite, mais eut la douleur de perdre en bas âge deux de ses six enfants. A 28 ans, quand le baron est tué d'un accident de chasse, elle se révolte, déteste le malheureux meurtrier malgré lui et, au bord du désespoir, elle s'en remet à un confesseur rigoureux. Quatre ans plus tard, elle entend saint François de Sales prêcher un carême et reconnaît en lui le maître spirituel dont elle a besoin. L'évêque de Genève la libère de ses scrupules. De leur confiance réciproque va naître une grande aventure religieuse et spirituelle. Jeanne-Françoise prend le temps d'établir ses quatre enfants dans la vie et fonde l'Ordre de la Visitation-Sainte-Marie, congrégation destinée aux femmes de santé fragile. Après la mort de saint François de Sales, elle maintiendra intacte cette spiritualité salésienne, surtout la vie intérieure abandonnée à Dieu. Pendant 40 ans, elle souffrira de tentations contre la foi, mais l'amour de Dieu lui suffit, écrivit-elle.
Illustration: Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, véritable portrait dont l'original, peint en 1636, se trouve à la Visitation de Turin. (source: la Visitation à Moulins) "Ah! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour!".
Voyageuse infatigable, elle parcourut tous les chemins de France pour veiller à l'édification des nombreux monastères de la Visitation. Elle participera activement à la diffusion des ouvrages de saint François de Sales et, par ses propres écrits, apportera sa contribution à la pensée salésienne. (saints du diocèse d'Annecy)
- Sainte Jeanne de Chantal est très présente dans le diocèse d'Autun. Plusieurs églises abritent des vitraux ou des tableaux.
Au martyrologe romain, le 12 août, mémoire de sainte Jeanne-Françoise de Chantal, religieuse. Elle avait été mariée au baron de Chantal et lui donna six enfants qu'elle éleva avec sollicitude. Après la mort de son mari, sous la direction de saint François de Sales, elle entra avec bonheur dans la voie de la perfection et accomplit des œuvres de charité, pour les pauvres surtout et les malades. Elle fonda avec lui l'Ordre de la Visitation, qu'elle dirigea avec sagesse, et mourut à Moulins, le 13 décembre 1641.
Citation :
"Ne vous retournez jamais sur vous-même. Regardez seulement Dieu et le laissez faire, vous contentant d'être toute sienne en toutes vos actions." changement de la date du 21 août au 12 décembre, puis, depuis 2003, est fêtée le 12 août.
Le plus important théologien du IIIe siècle dans l'Église romaine et le premier antipape (217-235).
S'opposant à saint Calixte 1er, il est exilé en Sicile puis se réconcilie avec l'Eglise avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
- 'Hippolyte de Rome est traditionnellement un prêtre romain mort en martyr avec le pape Pontien en 235'. (source: Editions du Cerf)
Mémoire des saints martyrs Pontien, pape, et Hippolyte, prêtre de Rome. Celui-ci, théologien de renom, s'était érigé en chef d'une communauté dissidente. Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236. Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome: Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appiene, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.
Aux yeux du ciel il fait partie des grands de ce monde. Voici la vie de Darwin Ramos qui vivait pauvrement à Pasay City, dans le Sud de Manille. Ce Philippin eut une vie courte mais exemplaire. Atteint de la myopathie de Duchenne, il vivra de terribles souffrances mais jamais ne se plaindra et passera sa vie à aider et réconforter les autres. Sa cause de béatification a été ouverte il y a de cela quelques années car sa grandeur d'âme a impressionné tout ceux qui l'ont côtoyé.
Espérance3
Messages : 1104 Inscription : 25/07/2024
Sujet: Re: Vie des Saints Mar 13 Aoû 2024 - 19:54
Mercredi 14 août 2024
Saint Maximilien Kolbe
Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l'Immaculée (+ 1941)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères "la Milice de l'Immaculée", mouvement marial au service de l'Eglise et du monde. Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l'histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé "la Cité de l'Immaculée". En 1930, il se rend au Japon où il fonde encore une autre "Cité". Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre définitivement en Pologne en 1936.
Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d'Auschwitz en mai. A la suite d'une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s'offre de mourir à sa place. On lui demande "Qui es-tu ?" - "Prêtre catholique". Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Sur le site Internet du Vatican, 10 octobre 1982, Place Saint-Pierre, canonisation de Massimiliano Maria Kolbe, O.F.M.Conv. (1894-1941) Portrait - Biographie [Italien, Polonais] et lire le Discours aux Missionnaires de l'Immaculée - Père Kolbe (19 juin 2000)
- Exemple pour notre société par son témoignage héroïque de sérénité et d’amour, ... le frère franciscain polonais continue d’inspirer des générations de fidèles ... 80 ans après son empoisonnement mortel au phénol en camp de concentration à Auschwitz ... Le père Maximilien Kolbe, modèle du don de soi, Vatican News.
- vidéo: Vie de Maximimilien Kolbe, prêtre franciscain polonais, fondateur de la milice de Marie Immaculée, qui, en 1941, a donné sa vie à la place d'un père de famille dans le camp d'Auschwitz.
Mémoire de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre franciscain conventuel et martyr. Fondateur de la Milice de Marie immaculée, il fut déporté pendant la seconde guerre mondiale dans différents lieux d'internement, pour finir au camp d'extermination d'Auschwitz, près de Cracovie, où il se livra aux bourreaux à la place d'un codétenu, en 1941, achevant ainsi sa vie d'apostolat comme un sacrifice de charité et un exemple de fidélité à Dieu et aux hommes.
Citation :
Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s'agit d'accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l'amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié. Saint Maximilien Kolbe - Lettre à un ami
Fondateur des Eudistes et de l'Institut Notre-Dame de Charité (+ 1680)
Il est contemporain de saint Vincent de Paul et sa vocation s'explique en grande partie par la situation religieuse de la France à son époque.
Le peuple, écrit-il, «avait remplacé la foi par la sorcellerie et la superstition»; les puissants «donnaient l'exemple de tous les vices»; les prêtres étaient «ignorants et souvent corrompus, abandonnant leur troupeau dès qu'apparaissaient la peste ou une épidémie». Pour y remédier, s'appuyant sur ses dons
évidents pour la prédication, il organise des «missions paroissiales», en Bretagne, en Normandie, en Bourgogne et jusqu'à la cour du roi Louis XIV, pour une annonce systématique de l'Évangile, près de cent quinze missions entre 1632 et 1675. Pour mieux se consacrer à cet apostolat, il quitte l'Oratoire en 1643 et fonde, à Caen, "la Congrégation de Jésus et de Marie" (les Pères eudistes), qui se voue aux missions ainsi qu'à la fondation des séminaires pour la formation d'un meilleur clergé.
En 1642, il crée également "l'Institut Notre-Dame de Charité", dont les religieuses se consacreront, entre autres ministères, à la réhabilitation des femmes prostituées. Son action s'appuie sur la compassion du cœur de Marie et la miséricorde du cœur de Jésus.
Ayant renoncé à la charge de premier supérieur général de sa congrégation, il s'éteint à Caen en 1680, à l'âge de soixante-dix neuf ans. Il a été canonisé le 31 mai 1925.
Voir aussi sainte Marie-Euphrasie Pelletier.
Saint Jean Eudes (1601-1680) Missionnaire dans l'âme, ce prêtre de la deuxième génération de la Réforme catholique va, sa vie durant, contempler la miséricorde et l'amour du Christ tout en s'impliquant dans une intense activité apostolique.
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
Partez à la découverte de l'église de Ri, dans l'Orne, village natal de St jean Eudes (1601, baptistère d'époque), grand apôtre et évangélisateur pour ses contemporains normands ... (diocèse de Séez) - vidéo à la découverte de l’église de Ri, dans l’Orne, village natal de Saint Jean Eudes (1601, baptistère d’époque), grand apôtre et évangélisateur pour ses contemporains normands.
Né à Ri, dans l'Orne, en 1601, il entre chez les Oratoriens et parcourt le Cotentin, en fondant un institut pour les filles repenties, en assistant les pestiférés et les prisonniers impliqués dans la révolte des Nu-pieds. Outre les missions, il fonde des séminaires à Caen, Coutances, Lisieux, Rouen, Evreux et Rennes. Il répand la dévotion aux Cœurs de Jésus et de Marie. Le diocèse de Coutances lui doit la construction de la chapelle du séminaire. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Voir aussi:
- Jean Eudes... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
- Saint Jean Eudes, bientôt docteur de l'Eglise? (Radio Vatican, le 3 décembre 2016)
Mémoire de saint Jean Eudes, prêtre, qui s'adonna plusieurs années, dans la Congrégation de l'Oratoire, à la prédication dans les paroisses, principalement en Normandie, puis fonda la Congrégation de Jésus et de Marie pour la formation sacerdotale dans des séminaires, et une autre, celle des moniales de Notre-Dame de la Charité, pour consolider dans la vie chrétienne des femmes pénitentes. Il favorisa tant qu'il put la dévotion aux cœurs de Jésus et de Marie et s'endormit pieusement dans le Seigneur à Caen, en 1680.
Rose de Lima : première sainte du Nouveau Monde (23 août)
Sainte Rose de Lima, la première sainte des Amériques
À la fin des années 1500 et au début des années 1600, Lima comptait au moins quatre saints, dont sainte Rose de Lima.
Claudio Coello, "Santa Rosa de Lima", 1683 (photo : Register Files)
archive du 23 août 2011
Son nom de famille était Flores de Oliva. Lors de son baptême, ses parents l'ont appelée Isabel. C'est une jeune femme de ménage inca qui a dit que la petite fille était belle "comme une rose", et c'est le nom qui est resté, le nom par lequel toute sa famille, ses amis et ses voisins l'appelaient, et le nom sous lequel elle a été canonisée.
Rose a grandi dans une belle villa à Lima, au Pérou. Derrière la maison se trouvait un grand jardin, que Rose aimait particulièrement. Compte tenu de sa richesse, de son rang et de sa beauté, les parents de Rose s'attendaient à ce qu'elle fasse un mariage brillant. Rose, cependant, veut être une religieuse. Son père rejette cette idée comme étant totalement inacceptable. Pour persuader sa fille de se marier, il invite des prétendants à la maison. Pour décourager ces derniers, Rose se frotte le visage avec du poivre, ce qui laisse des taches disgracieuses sur sa peau.
Avec le temps, les prétendants cessent de venir et Rose persiste dans sa volonté d'entrer au couvent. Après une période de chamailleries, toutes les parties sont parvenues à un accord : Rose n'est pas obligée de se marier, mais elle ne peut pas entrer au couvent. Elle peut cependant rejoindre le tiers ordre dominicain ; elle prononcera des vœux religieux et portera l'habit de moniale, mais elle vivra chez ses parents. Rose est prête à accepter ce compromis, peut-être parce que c'est le même arrangement que la sainte préférée de Rose, Sainte Catherine de Sienne, avait trouvé avec sa famille. Catherine était elle aussi une charmante jeune femme issue d'une famille prospère. Elle avait aussi décidé d'être une nonne. Et comme la famille de Rose, la famille de Catherine avait refusé son consentement, mais elle lui avait permis de rejoindre le Tiers Ordre dominicain. Pour Rose et Catherine, ce n'était pas l'idéal, mais elles pouvaient s'en accommoder.
Avec l'aide d'un de ses frères, Rose se construit un petit ermitage dans le jardin familial. Certains biographes le décrivent, de manière plutôt romantique, comme une "grotte". Plus probablement, il ressemblait à une cabane. Elle y avait de l'intimité, tout en faisant partie de la famille. En tant que membre du Tiers Ordre, elle pouvait être active dans le monde extérieur (à son époque, si elle était entrée dans un couvent dominicain, elle aurait été cloîtrée). Pourtant, il semble qu'au début de sa vie religieuse, Rose ne savait pas trop comment se rendre utile à Lima
Après avoir prononcé ses vœux, Rose a commencé à pratiquer de sévères pénitences. Par-dessus son voile noir, elle portait une couronne d'argent hérissée de courtes pointes, en imitation de la couronne d'épines du Christ. Cela afflige tellement sa mère que Rose camoufle la couronne en l'entrelaçant de roses. Au-dessus de son lit, elle éparpillait des bris de poterie, ce qui faisait de chaque nuit un tourment. Il est difficile de lire ces mortifications, mais à l'époque de Rose, et pendant de nombreux siècles avant elle, il n'était pas rare que le clergé, les religieux et même les laïcs adoptent une routine de pénitences sévères dans l'espoir de freiner leurs passions et d'expier leurs péchés.
Rose a déclaré qu'elle recevait des visions et connaissait des extases. Mais elle souffrait également de périodes de dépression.
Elle ne vivait pas dans l'ermitage depuis longtemps lorsque la fortune de sa famille s'est effondrée - son père avait investi dans un projet immobilier qui a échoué. Pour aider ses parents à court d'argent, Rose se lance dans la dentelle et la broderie, et devient jardinière professionnelle. Elle vendait ses dentelles, ses broderies et ses fleurs sur le marché de Lima. Les brodeurs vénèrent Sainte Rose comme leur patronne, mais elle est particulièrement appréciée des jardiniers qui l'invoquent pour obtenir de magnifiques fleurs et éloigner les parasites du jardin.
Peut-être est-ce la détresse financière de sa famille qui a rendu Rose plus sensible aux malheurs des autres. Ou peut-être est-ce l'expérience de quitter le "cloître" de son jardin et de sortir dans les rues et sur les marchés de Lima qui a mis Rose en contact avec les malades, les pauvres et les désespérés. Quelle qu'ait été l'inspiration, la vocation de Rose a pris une nouvelle dimension. Avec la permission de ses parents, elle transforma une pièce de la maison familiale en une clinique informelle où elle soignait les enfants malades et les personnes âgées.
À la fin des années 1500 et au début des années 1600, Lima comptait au moins quatre saints. Rose en est une, bien sûr, mais elle avait des liens avec les trois autres. L'infatigable évêque missionnaire et champion des tribus indigènes du Pérou, St. Turibius de Mogrovejo, avait confirmé Rose. Deux de ses amis étaient des compagnons dominicains, frères convers au prieuré dominicain de Lima. St John Macias était dévoué aux pauvres de la ville - il sollicitait des dons de la part de donateurs pour pouvoir nourrir 200 personnes affamées chaque jour. Saint Martin de Porres travaillait dans la clinique de son prieuré où l'on disait que beaucoup de ses patients guérissaient miraculeusement grâce aux prières du frère Martin. Malgré sa réputation de sainteté, d'humilité et de guérison, le frère Martin a subi les moqueries et le mépris de certains de ses confrères dominicains. Martin était illégitime et métis : son père était un gentilhomme espagnol, mais sa mère était une esclave africaine affranchie.
Bientôt, les habitants de Lima se racontent des histoires de miracles accomplis par Rose. Ses prières ont sauvé Lima d'une attaque de pirates. Son toucher guérissait les malades dans son hôpital d'une pièce. Elle est devenue l'un des citoyens les plus aimés de Lima.
Rose est morte le 24 août 1617. Elle n'avait que 31 ans. Lima est en grand deuil et les foules qui se rassemblent autour de son cercueil sont si nombreuses que les Dominicains ne peuvent les contrôler. Les frères sont contraints de retarder de plusieurs jours la messe de requiem et l'enterrement de Rose.
Le pape Clément X a déclaré Rose sainte en 1671, 54 ans seulement après sa mort, ce qui était considéré à l'époque comme une canonisation accélérée. Pour mettre les choses en perspective, comparons les dates de canonisation de trois des contemporains de Rose : Turibius de Mogrovejo a été canonisé en 1726, John Macias en 1837 et Martin de Porres en 1962.
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
- Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)
- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris. Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.
Toute sa vie, il s'efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d'homme d'État. Les souverains d'Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)
- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l'année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l'Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)
- Il est le saint patron des tertiaires franciscains: "Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C'est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."
- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.
- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." message d'un internaute.
- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences. On l'invoque aussi contre l'acidification de la bière." message d'un internaute.
- Dans l'église d'Ecuelles (GoogleMaps), en Saône et Loire, située en bordure de Saône, 4 vitraux illustrent la vie de St Louis. Mémoire de saint Louis, roi de France, qui s'illustra dans son royaume et dans la guerre menée pour la défense des chrétiens par sa foi active, sa justice dans son gouvernement, son amour des pauvres et sa constance dans l'adversité. De son mariage avec Marguerite de Provence, il eut huit enfants, qu'il éleva parfaitement et avec piété. Pour honorer la croix, la couronne d'épines et le sépulcre du Seigneur, il dépensa ses biens, ses forces et jusqu'à sa vie et il mourut de la peste dans son camp aux portes de Tunis en 1270.
Citation :
Si je dépense beaucoup d'argent quelquefois, j'aime mieux le faire en aumônes faites pour l'amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m'a tout donné ce que j'ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé. (Saint Louis au sire de Joinville)
Sujet: 25 août : SAINT LOUIS Dim 25 Aoû 2024 - 14:27
Saint Louis (+1270) Fêté le 25 août
La mémoire populaire française garde du roi Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s’embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l’interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir les reliques et la couronne d’épines qu’il a acquises auprès de l’empereur latin de Constantinople. Il donne à sa soeur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte Claire. Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l’achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches. Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d’éteindre les conflits, en particulier entre la France et l’Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d’Egypte. Il n’ira pas plus loin que Carthage, l’actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
Si je dépense beaucoup d’argent quelquefois, j’aime mieux le faire en aumônes faites pour l’amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m’a tout donné ce que j’ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé. (Saint Louis au sire de Joinville)
L’Église célèbre le 26 août saint Césaire d’Arles, évêque du VIe siècle. Cet homme n’est cependant pas éloigné des combats spirituels de notre temps si l’on en croit l’analyse du pape François qui met engarde régulièrement contre le semi-pélagianisme. Une doctrine dénoncée par le concile d’Orange en 529, présidé par ce fameux Césaire.
Que sait-on communément du VIe siècle ? En général, pas grand-chose. En regardant de plus près la vie de saint Césaire, honoré par la liturgie catholique le 26 août, l’on note avec étonnement ou désespoir que l’âme humaine du chrétien d’alors n’était pas si différente d’aujourd’hui. Césaire, mort en 542, évêque d’Arles pendant quarante ans, est en effet connu pour deux choses. D’abord, parce qu’il est l’auteur d’une règle monastique assez proche de celle de saint Augustin, évêque d’Hippone un siècle plus tôt.
Ensuite, parce qu’il présida à la demande de Rome plusieurs conciles régionaux. Ces réunions locales d’évêques avaient pour but de débattre de problèmes doctrinaux. Certaines de leurs décisions ont eu une résonnance à l’échelle de l’Église universelle. En 529, à Arles, préside ainsi un concile qui doit se prononcer sur le semi-pélagianisme. Le pélagianisme est l’idée de Pélage qui estime que le libre arbitre seul permet de se déterminer à faire le bien ; un chrétien peut devenir saint par sa propre persévérance. Saint Augustin, arguant que la doctrine du moine breton va contre celle du péché originel, combattit avec force pour rappeler que la grâce est première.
Libre arbitre, conversion et grâce
Le semi-pélagianisme en est une altération : le libre arbitre détermine le commencement de la conversion, la grâce lui permet de persévérer.
Mais, à Orange en 529, les pères estiment, condamnant aussi cette doctrine subsidiaire : "Rien de bien, l'homme ne peut sans Dieu. Beaucoup de bien, Dieu fait en l'homme, que l'homme ne fait pas ; aucun bien l'homme ne fait, sinon celui que Dieu veut."
Voilà une conclusion qui rejoint l’avis du pape François, lequel estime que le semi-pélagianisme est d’une "préoccupante actualité".
Dans son encyclique Gaudete et Exsultate, le Saint-Père définit le semi-pélagianisme comme un "ennemi subtil de la sainteté" auquel il consacre plusieurs paragraphes. Attribuer le pouvoir de devenir saint à la volonté est un obstacle à la vie en Dieu :
Citation :
"L’absence de la reconnaissance sincère, douloureuse et priante de nos limites est ce qui empêche la grâce de mieux agir en nous […]. La grâce, justement parce qu’elle suppose notre nature, ne fait pas de nous, d’un coup, des surhommes. […] Car si nous ne percevons pas notre réalité concrète et limitée, nous ne pourrons pas voir non plus les pas réels et possibles que le Seigneur nous demande à chaque instant, après nous avoir rendus capables et nous avoir conquis par ses dons." (§50)
Fils d'un roi d'Écosse ou d'Irlande (on s'interroge sur ses origines), il émigra en France à l'époque mérovingienne. Il fut ermite dans la forêt de Brie, accueilli par saint Faron, évêque de Meaux. Son ermitage donna naissance à la localité de 77470 Saint Fiacre. On lui prêta beaucoup de vertus guérisseuses après sa mort. Moine défricheur, son ermitage devint un hospice pour les pauvres qu'il nourrissait des fruits et légumes qu'il cultivait pour eux. C'est pourquoi il est spécialement honoré par les jardiniers et les maraîchers de l'Ile-de- France.
Un hôtel particulier portait son nom à Paris. Et, détail pittoresque, c'est ainsi que les voitures parisiennes prirent le nom de "Fiacre" car elles étaient garées non loin de cet hôtel(*).
Illustration: Saint Fiacre, église d'Aubigny
(*) Il peut y avoir confusion avec un frère Fiacre, lire Notre-Dame de Grâces et la naissance de Louis XIV. Un roi, une reine et toute une nation implorent Dieu de donner un héritier au trône.
- Vidéo réalisée à l'occasion de la Saint Fiacre à Lisieux sous la présidence de Mgr Boulanger.
À Breuil, au pays de Meaux, vers 670, saint Fiacre, ermite venu d'Irlande qui mena là une vie de solitaire.
Fête de la Saint-Fiacre : le jour que tous les jardiniers attendent
saengla | Shutterstock
Marzena Devoud - publié le 29/08/19 - mis à jour le 26/08/24
Depuis le règne d'Henri IV, saint Fiacre est le patron des jardiniers et on le fête le 30 août en grande pompe ! Saint Fiacre est depuis toujours l'un des saints les plus populaires en France. On retrouve ses statues dans de nombreuses églises, où il est représenté une bêche dans une main et un livre dans l'autre. Plusieurs villages en France, portent son nom : en Seine-et-Marne, dans les Côtes d'Armor ou encore en Loire-Atlantique... Sa popularité n'a rien d'étonnant. Premier moine phytothérapeute, il sera choisi naturellement comme saint patron des jardiniers et des maraîchers. Fils d’un roi d’Écosse ou d’Irlande (on s’interroge sur ses origines), Fiacre se retrouve dès le VIIème siècle non loin de Meaux (Seine-et-Marne) où il devient ermite pour ensuite fonder le monastère de Breuil.
Grâce à l'expertise en phytothérapie qu’il a acquise dans son pays natal, saint Fiacre crée autour de son monastère un grand jardin. Celui-ci lui permet d'avoir un potager nourricier ainsi que des herbes médicinales pour guérir les malades qui le sollicitent. On dit qu'un miracle est à l'origine de la création de ce jardin. La légende veut en effet qu'en faisant tomber son bâton par terre, celui-ci se transforma en bêche et déracina les arbres pour offrir une terre prête à la culture. D'autres nombreux miracles sont attribués à saint Fiacre, tant et si bien qu'il est rapidement devenu un saint vénéré.
Le jardin, une passion française
Mais cette popularité du saint patron des jardiniers vient aussi d'un autre phénomène. On peut même parler d'une véritable passion des Français pour le jardinage. Les chiffres sont impressionnants : la France compte quelque 17 millions de jardiniers (soit 35% de la population), tous heureux de jouer du sécateur et de la binette.
D'après l'étude Jardivert, mise en place par l'Ifop à la demande du ministère de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable en février 2010, 45% des Français possèdent un jardin ou un potager auquel la plupart (78%) consacrent une bonne partie de leur temps libre. Les deux tiers de ces jardiniers amateurs — qui comptent certainement sur la protection bienveillante de leur saint patron — mettent les mains dans la terre plus d'une fois tous les quinze jours.
Le début de cette passion française remonte à 1599, quand le roi Henri IV accorde un statut à la corporation des jardiniers. Il crée ainsi l’ordre des maîtres-jardiniers avec ses quatre branches : les courtilliers et préoliers, ancêtres des paysagistes, les treillageurs qui s’occupent de l’arboriculture fruitière, les floresses, à l’origine des métiers d’horticulteurs, de pépiniéristes et de fleuristes, et les maraîchers, pour la production de légumes. Saint Fiacre est alors naturellement choisi par la corporation pour en devenir le saint patron.
Des festivités pour honorer saint Fiacre
Tous les ans, à l'occasion de sa fête, les horticulteurs, maraîchers, pépiniéristes, paysagistes et fleuristes organisent des manifestations spectaculaires, des expositions de fleurs, de fruits et de légumes. Des festivités riches en couleurs dans toute la France, particulièrement à Orléans où ses habitants sont très attachés à cette tradition horticole qui date de 400 ans.
Pour célébrer la Saint-Fiacre, l’église Saint-Marceau d'Orléans est décorée chaque année par des fleurs, des fruits et des légumes ainsi que des personnages créés spécialement pour la messe solennelle. Fidèles à la tradition, et en signe de remerciement pour les bonnes récoltes de l'année écoulée, des confréries venues des quatre coins du pays offrent un cadeau au saint patron des jardiniers. Et pour ceux qui ne sont pas dans les environs d'Orléans, rassurez-vous, bien d'autres villages et villes, mettent à leur manière saint Fiacre à l'honneur.
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Espérance3
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Sujet: Re: Vie des Saints Dim 1 Sep 2024 - 19:58
Lundi 2 septembre 2024
Sainte Ingrid de Skänninge
Princesse suédoise (+ 1282)
Elle était, par sa mère, petite fille du roi Knut de Suède. Devenue veuve, elle fit un pèlerinage aux Lieux Saints. Au retour, passant par Rome, elle obtint du pape l'autorisation de fonder un couvent de religieuses cloîtrées dans son pays, qui furent des tertiaires dominicaines. Son frère Jean Elovson, chevalier teutonique, l'aida de son argent et le couvent fut inauguré à Skanninge en Suède en 1281. Sainte Ingrid mourut un an après.
Illustration Sankta Ingrid av Skänninge, icône peinte par Djordje Cavkor, site internet de la paroisse de Linköping en Suède. Elle est fêtée le 9 octobre en Suède (conférence épiscopale de Suède)
À Skäninge en Suède, l'an 1282, la bienheureuse Ingrid. Devenue veuve, elle donna ses biens pour la gloire de Dieu et, après un pèlerinage en Terre sainte, prit l'habit des moniales de l'Ordre des Prêcheurs.
Pape (64e) de 590 à 604 - Docteur de l'Église (+ 604)
- Saint Grégoire le Grand est, avec les saints Ambroise, Jérôme et Augustin, l’un des quatre grands docteurs de l’Eglise d’Occident. Il aurait voulu mener une vie de moine, mais élu pape, il engage une profonde réforme dans l’Eglise. La grandeur de son œuvre lui vaut le titre de 'Grand'. (Saint Grégoire Le Grand, Pape et docteur de l’Église, site Vatican News)
Grégoire était un haut fonctionnaire romain, préfet de la Ville de Rome. A 35 ans, il abandonne honneurs et richesses pour entrer dans un monastère qu'il a fondé quelques années auparavant. Il ne veut plus que prier et obéir. Un homme de sa valeur morale et intellectuelle est trop utile à l'Église, surtout en cette période troublée par les invasions, c'est pourquoi le pape l'ordonne diacre et, puisqu'il connaît le grec, il l'envoie à Constantinople comme apocrisiaire (ambassadeur permanent).
A son retour, il reprend la vie monastique. Pas pour longtemps. En 590, le pape étant mort de la peste, on choisit Grégoire pour lui succéder; malgré ses protestations. Il se dévoue auprès des pestiférés et des misérables.
En même temps, il réorganise l'Église romaine, défendant les prérogatives du siège de Pierre et de Paul. Il fixe la liturgie, réforme la discipline ecclésiastique, propage l'ordre bénédictin, envoie des missionnaires en Angleterre.
Devant l'affaiblissement de l'empire d'Orient, il prend en main la défense de l'empire contre les Lombards, puis il décide de faire la paix avec eux, s'attirant l'hostilité de l'empereur. "J'attends plus de la miséricorde de Jésus, de qui vient la justice, que de votre piété." écrit-il à l'empereur Maurice. Le pape se tourne alors résolument vers les royaumes barbares de l'Occident, rompant le lien entre christianisme et romanité.
Il se consacre simultanément à l'enseignement. On lui doit de nombreuses œuvres spirituelles dont les "Dialogues", principale source sur la vie de saint Benoît.
Il mena toujours une vie austère. Il finit ses jours dans la souffrance, avec de fréquents accès de mélancolie. Lors de l'audience du 4 juin 2008, Benoît XVI a repris sa catéchèse sur saint Grégoire le Grand pour évoquer l’œuvre de ce Docteur de l'Église, qui "ne s'est pas attaché à élaborer sa doctrine mais a suivi l'enseignement traditionnel de l'Église quant au chemin à suivre pour trouver Dieu". Lecteur passionné de la Bible et auteur d'homélies sur l'Évangile, Grégoire estimait que "le chrétien doit tirer de l'Écriture plus une nourriture quotidienne pour son âme que des connaissances théoriques... Il insistait sur cette fonction de la Bible car ne s'y intéresser que pour un personnel désir de connaissance veut dire céder à la tentation de l'orgueil".
"L'humilité intellectuelle est la règle première pour qui tente de pénétrer le surnaturel à partir de l'Écriture. Ceci, qui n'exclut toutefois pas d'étudier sérieusement, permet d'atteindre des résultats spirituels utiles... Et puis, lorsqu'il s'agit de la Parole de Dieu, comprendre est inutile si cette compréhension ne porte pas à agir". Dans son commentaire de Job, où il suit la tradition patristique, Grégoire "examine le texte à la lumière de son triple sens, littéraire, allégorique et moral... L'idéal moral qu'il commente consiste toujours dans la réalisation d'une intégration harmonieuse entre parole et action, pensée et engagement, prière et service de son état... Ce grand Pape -a ajouté Benoît XVI- trace également pour le vrai croyant un complet projet de vie, qui fut durant le Moyen-âge une sorte de somme de la morale chrétienne".
Son écrit le plus célèbre, la Règle pastorale, propose "un portrait de l'évêque idéal, maître et guide de son troupeau... Le pasteur est avant tout le prédicateur par excellence. C'est pourquoi il doit être avant tout un exemple". Puis le Saint-Père a souligné combien toute "action pastorale efficace doit bénéficier de la connaissance des destinataires et s'adapter à leur situation". Grégoire insistait aussi "sur le devoir qu'a l'évêque de reconnaître chaque jour sa misère afin que l'orgueil ne rende pas vaine l’œuvre accomplie aux yeux du grand Juge... Tous ces précieux conseils -a-t-il ajouté- montrent la haute conception qu'avait ce Pape du soin des âmes dans ce qu'il nommait l'Ars Artium, l'art des arts... Le dessein théologique qu'il développa dans son œuvre, le passé, le présent et l'avenir sont relativisés. Pour lui, ce qui compte avant tout est la séquence de l'histoire du salut qui se manifeste quels que soient les méandres du temps... Pour lui, les guides des communautés chrétiennes se doivent de lire les évènements à la lumière de la Parole".
Enfin Benoît XVI a rappelé que parmi ses relations, Grégoire I avait favorisé celles avec les Patriarches d'Antioche et de Constantinople, "se préoccupant sans cesse d'en respecter les droits et évitant toute interférence risquant d'en limiter la légitime autonomie... Si pour des raisons politiques il s'opposa au titre œcuménique du Patriarche de Constantinople...il fut surtout préoccupé...pour l'unité fraternelle de l'Église universelle. Il était surtout profondément convaincu que l'humilité devait être la vertu première de tout évêque mais aussi des patriarches".
Au fond de lui, a également noté le Saint-Père, "Grégoire resta un simple moine contraire aux titres, voulant pour lui seulement être le Servus Servorum Dei, le serviteur des serviteurs de Dieu... Ému par l'extrême humilité de Dieu dans le Christ qui se fit notre serviteur...il estimait que tout évêque devait l'imiter". Si le vœu de ce Pape resta de "vivre en moine en contact avec la Parole, il sut -a conclu Benoît XVI- se faire le serviteur de tous en un temps de tribulations. Serviteur des serviteurs, il fut grand et nous enseigne encore ce qu'est la véritable grandeur".
A lire aussi sur le site des jeunes cathos: "Elu pape en 590, Grégoire le Grand se dévoue auprès des pestiférés et des misérables. En même temps, il réorganise l'Église romaine, fixe la liturgie, réforme la discipline ecclésiastique, propage l'ordre bénédictin, envoie des missionnaires en Angleterre."
Mémoire de saint Grégoire le Grand, pape et docteur de l'Église. Après avoir commencé la vie monastique, il fut chargé de mission à Constantinople et fut enfin élu en ce jour, en 590, au siège de Rome. Serviteur des serviteurs de Dieu, il organisa les affaires temporelles et veilla aux intérêts de la religion. Il se montra vrai pasteur en dirigeant l'Église, en subvenant de toutes les manières aux besoins des pauvres, en favorisant la vie monastique, en affermissant partout la foi ou en la propageant, et il écrivit aussi, beaucoup et excellemment, sur la morale et la pastorale. Il mourut le 12 mars 604.
"Ce sont les vices de la chair et non pas la chair elle-même qu'il faut détruire. En effet si la chair est parfois séductrice, elle peut également constituer une aide pour le Bien." Saint Grégoire - Morales 20
Capitale et port de la Sicile, Palerme vénère sainte Rosalie comme étant sa patronne. Son sanctuaire (Santuario di Santa Rosalia, GoogleMaps) s'élève au sommet du mont Pellegrino, à 600m d'altitude. C'est là que son corps aurait été retrouvé en 1624, dans un enveloppement de cristaux. Elle y serait morte quatre siècles plus tôt, le 4 septembre 1170.
Un compatriote, le bénédictin A. Tonamira, recueillit à cette occasion un faisceau de légendes 'conjecturales', qu'il rassembla dans un livre suggestif: 'Idée conjecturale sur la vie de sainte Rosalie'. Fille du seigneur Simbald, descendant de Charlemagne, elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d'une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité.
Elle aurait passé ainsi les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du monte Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges. Le chapelet de ces merveilles n'a d'égal que sa popularité sicilienne.
- Illustration: statue couchée, sous un baldaquin, de sainte Rosalie, caveau du roi Charles III de Bourbon, drapée dans une mante d'argent doré, avec d'innombrables ex-voto qui l'entourent. (Sanctuaire de Sainte Rosalie à Palerme)
- Sainte Rosalie, «une femme d'espérance au silence priant», le pape François, VaticanNews le 8 juillet 2024, à l’occasion du 4ème centenaire de la découverte des reliques de Sainte Rosalie.
À Palerme en Sicile, au XIIe siècle, sainte Rosalie, vierge, qui mena, dit-on, une vie solitaire sur le mont Pellegrino.
Citation :
Sainte napolitaine aux mains pleines de feux, Rose au cœur violet, fleur de sainte Gudule, As-tu trouvé ta croix dans le désert des cieux ? Gérard de Nerval - Les Chimères
Fille d'un prêtre de Tamieh (Fayoum) sur la frontière du désert de Lybie, elle avait environ vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rendait au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les mettre à mort. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux, qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle eut la tête tranchée.
Sainte Raïssa a donné son nom à l'école de la paroisse Saint-Laurent de Bafou au Cameroun.
Originaire de cette localité dans le Gard, il fut l'un des premiers compagnons de saint Dominique, séduit par la sainteté et le projet de saint Dominique de convertir les cathares par la prière et l'exemple d'une vie de pauvreté. En 1216, le Père des prêcheurs le désigna comme premier prieur du couvent de Toulouse, puis il l'envoya fonder à Paris un couvent au cœur de l'Université qui était alors la première de l'Europe chrétienne. Il fonda plusieurs autres couvents à Montpellier, à Avignon et ailleurs. Après la mort de saint Dominique, il veilla sur les sœurs de Prouille, ces anciennes cathares converties dont la prière soutenait la prédication des frères. Il mourut au cours d'une retraite qu'il prêchait à des cisterciennes dans le Vaucluse où il s'était retiré.
"Originaire de Garrigue, diocèse de Nîmes, Bertrand fut l'un des tout premiers compagnons de saint Dominique. Placé par lui à la tête du couvent de saint Romain de Toulouse, puis envoyé à la fondation du couvent de saint Jacques de Paris, il devint le premier provincial de Provence en 1221.
Il meurt après 1230 au monastère des cisterciennes de Bouchet dont l'église conserve la pierre tombale du bienheureux. Son souvenir y est toujours vivant." (Bienheureux Bertrand de Garrigue, prêtre - diocèse de Valence)
Bertrand de Garrigues naquit près d'Uzès, au village dont il a pris le nom. Il fut le disciple et le compagnon de saint Dominique, fondateur de l'ordre des Frères prêcheurs. Son éminente sainteté le rendit cher à Saint Dominique, qui l'employa à la conversion des Albigeois. On cite de lui beaucoup de miracles. Nommé d'abord prieur du premier monastère de l'ordre à Toulouse, il travaille puissamment à l'extension des Frères prêcheurs et devient provincial du midi de la France (Alpes Pyrénées) en 1221. Il meurt en 1230 au monastère des cisterciennes du Bouchet dont l'église conserve la pierre tombale.
Les Saints du diocèse de Nîmes - illustration: clé de voûte de la Crypte de Saint-Gilles 'La liturgie de l'Eglise de Nîmes - Missel lectionnaire'
Commémoraison du bienheureux Bertrand de Garrigues, prêtre, un des premiers disciples de saint Dominique, qui s'efforça de vivre selon l'exemple de son maître et mourut, vers 1230, en l'abbaye cistercienne de Bouchet, près d'Orange.
16 septembre: mémoire liturgique - Solennité de saint Cyprien en Afrique du Nord. On a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second. Aujourd'hui le monde chrétien les célèbre d'une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité. Saint Cyprien était devenu chrétien à quarante-six ans. Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses mœurs étaient celles d'un païen célibataire. Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres. Tant et si bien que les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l'Église d'Afrique. A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné. Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable. Mais le successeur l'étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité. Vis-à-vis des chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, saint Cyprien était plein de miséricorde, professant que la miséricorde divine est plus grande que le plus grand des péchés.
Le pape saint Corneille s'appuya sur lui lors de la querelle des "lapsi", des chrétiens apostats. Après saint Augustin, il est l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.
Mémoire des saints martyrs Corneille, pape, et Cyprien, évêque, dont on a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second. Aujourd'hui le monde chrétien les célèbre d'une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité.
Sainte Edith de Barking
Abbesse de Wilton (+ 984)
Elle était la fille d'Edgar, roi des Angles et suivit sa mère Wilfride, concubine du roi, lorsqu'elle se retira dans le monastère de Wiltshire. Elle devint religieuse. Lorsqu'elle mourut, âgée de vingt-trois ans, elle fut aussitôt placée sur les autels et dans les calendriers de son pays.
Illustration tirée d'un manuscrit du XIIIe siècle.
À Wilton en Angleterre, vers 984, sainte Édith, vierge. Fille d'Edgar, roi des Angles, consacrée à Dieu toute jeune au monastère de ce lieu, elle a ignoré ce monde plutôt qu'elle ne l'a laissé.
Il était sacristain de l'église Saint Étienne d'Ancône en Italie et avait une foi "à déplacer les montagnes" selon la parole de l'Évangile. Un jour qu'il n'avait plus d'huile pour ses lampes d'autel, il y mit de l'eau et, à sa prière, les mèches brûlèrent toute la journée comme si c'était de l'huile. C'est le pape saint Grégoire le Grand qui, dans ses "Dialogues" nous révèle l'existence et le comportement de ce serviteur de Dieu qu'il considérait comme un saint.
Illustration: Lampe à huile avec Chrisme et couronne de palme - Eglise Protestante Unie de l'Oratoire du Louvre.
Dans les Marches, au Ve siècle, commémoraison de saint Constance, sacristain de l'église d'Ancône, plus illustre encore par son humilité que par ses miracles.
Saint Pio de Pietrelcina
Prêtre capucin (+ 1968)
Padre Pio de Pietrelcina, comme l'Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire... les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels...
Béatifié le 2 mai 1999 - Canonisé le 16 juin 2002 - Vie de Padre Pio de Pietrelcina (site du Vatican)
Le 21 juin 2009, évoquant Padre Pio, Benoît XVI a dit qu'il "avait prolongé l’œuvre du Christ, celle d'annoncer l'Évangile, de pardonner les péchés et de soigner les malades dans leur corps et leur esprit... Les tempêtes les plus fortes qui le menaçaient étaient les assauts du Diable contre lesquels il se défendait avec l'armure de Dieu, avec l'écu de la foi et l'épée de l'esprit qu'est la Parole de Dieu. Uni en permanence à Jésus, il tenait toujours compte de la profondeur du drame humain pour lesquels il s'offrait et offrait ses nombreuses souffrances, et sut se dépenser pour soigner et soulager les malades, signe privilégié de la miséricorde de Dieu... Guider les âmes et soulager les souffrances, voilà comment on peut résumer la mission de saint Pio de Pietralcina".
Ayant ajouté que l'héritage que le saint a laissé à ses fils spirituels est la sainteté, le Saint-Père a souligné que "sa première préoccupation, son inquiétude sacerdotale et paternelle était toujours que les personnes reviennent à Dieu, qu'elles fassent l'expérience de sa miséricorde et, intérieurement renouvelées, qu'elles redécouvrent la joie et la beauté d'être chrétiens, de vivre en communion avec Jésus, d'appartenir à son Église et de pratiquer l'Évangile. Avant tout, la prière... Ses journées étaient un Rosaire vécu, c'est-à-dire une méditation incessante et une assimilation des mystères du Christ en union spirituelle avec la Vierge Marie ce qui explique ses dons surnaturels et son sens pratique humain. Et tout cela culminait lors de la célébration de la messe... De sa prière, comme d'une source toujours vive, surgissait la charité. L'amour qu'il avait dans son cœur et qu'il transmettait aux autres était plein de tendresse, toujours attentif aux situations réelles des personnes et des familles. Il privilégiait le cœur du Christ spécialement envers les malades et les personnes souffrantes et, de là, est né le projet d'une grande œuvre consacrée au soulagement de la souffrance. On ne peut comprendre ni interpréter correctement cette institution si on la sépare de sa source inspiratrice qu'est la charité évangélique, animée elle-même par la prière". Benoît XVI a ensuite souligné "les risques de l'activisme et de la sécularisation qui sont toujours présents... Nombre d'entre vous, religieux, religieuses et laïcs sont tellement submergés par mille demandes au service des pèlerins, ou des malades de l'hôpital, qu'ils courent le risque de passer à côté de l'indispensable: écouter le Christ pour accomplir la volonté de Dieu. Quand vous vous rendrez compte que vous êtes près de courir ce risque, regardez Padre Pio, son exemple, ses souffrances, et invoquez son intercession pour qu'il vous obtienne du Seigneur la lumière et la force dont vous avez besoin pour poursuivre sa mission imprégnée de l'amour de Dieu et de charité fraternelle". (Source: VIS 090622)
A la demande du Pape, les reliques de saint Léopold Mandic et de saint Padre Pio de Pietrelcina, deux saints qui ont passé leur vie au service de la miséricorde de Dieu, seront exceptionnellement à Rome du 3 au 11 février 2016 (vidéo sur la WebTv de la CEF) - Jubilé: les reliques du père Mandic et de Padre Pio à Rome. Mémoire de saint Pie de Pietrelcina, prêtre capucin, qui exerça très longtemps un ministère pastoral de miséricorde, de prière et de pénitence dans le même couvent de Saint Jean le Rond (San Giovanni Rotondo) dans les Pouilles, y fit construire la Maison du soulagement de la souffrance, et y mourut en 1968, vraiment configuré au Christ en croix.
«Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).
Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur. A 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie: celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir: désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit: 'Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas.' Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort.
A lire aussi: - 'Le Saint Esprit unit tous les hommes, et c'est pourquoi les Saints nous sont proches. Lorsque nous les prions, alors, par le Saint Esprit, ils entendent nos prières et nos âmes sentent qu'ils prient pour nous.' Saint Silouane - vie de saint Silouane l'athonite, site internet de la paroisse orthodoxe française Notre Dame des affligés et sainte Geneviève.
- 'Faire de chaque moment une occasion de conversion' de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque métropolitain de Tours
- vidéo: Saint Silouane l'Athonite - modèle de la vie monastique, visite au Monastère Orthodoxe Saint Silouane à St-Mars-de-Locquenay.
A découvrir: la BD "Silouane, un moine du Mont-Athos", éditions Coccinelle.
Citation :
Où es-Tu, ô ma lumière ? Je Te cherche avec des larmes. Tu as eu pitié de moi et Tu m'as montré ton visage. Maintenant mon âme a soif de Toi, mon Dieu ! Comme un enfant qui a perdu sa maman, elle pleure vers Toi jour et nuit et ne trouve pas la paix. Saint Silouane - Ecrits spirituels
La vie de saint Silouane, le moine orthodoxe qui utilisa sa misère pour être doux et humble (1866-1938) (74 mn) (24 septembre)
Thèmes abordés : Faire de chaque moment une occasion de conversion ; L’épreuve de la bipolarité ; La victoire contre les excès (joie/tristesse ; Orgueil/désespoir) ; Comment une vie chaotique n’empêche pas la sainteté ; Le refus de saint Silouane de tout discours dur contre les catholiques. Ce moine orthodoxe russe du monastère grec du Mont Athos, au tempérament tourmenté et au parcours chaotique, se servit de son parcours et de ses conversions successives, pour s’enraciner dans la prière, le pardon et la miséricorde. Son enseignement, inspiré par la mystique des récits du Pèlerin russe, a eu au cours des cinquante dernières années un impact exceptionnel. Le Christ lui était apparu en lui disant : « Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. » Il a été canonisé par le Patriarcat de Constantinople en 1987.
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Cath
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Sujet: Re: Vie des Saints Lun 23 Sep 2024 - 20:08
Bonjour
Prières, prières, toujours fixer sur la prières, il n'y a que ce chemin d'ouvert a tous, peu importe la Religions !
Espérance3
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Sujet: Re: Vie des Saints Dim 29 Sep 2024 - 20:31
Lundi 30 septembre 2024
Saint Jérôme
Père et Docteur de l'Église (+ 420)
Jérôme est un étudiant romain plein d'allant. Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu. Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur. Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze. Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui. A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation. Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque. Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.
A lire: lors de la catéchèse de Benoît XVI à l'audience générale du 7 novembre 2007 l'évocation de saint Jérôme (né vers 347), qui "mit la Bible au cœur de son existence et en réalisa une traduction latine. Il la commenta dans ses écrits mais surtout s'appliqua à la vivre quotidiennement".
30 septembre 2020: le Pape François consacre une lettre à saint Jérôme, 1600 ans après sa mort Mémoire de saint Jérôme, prêtre et docteur de l'Église. Né en Dalmatie, il étudia à Rome et y fut baptisé; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie contemplative, il fit dans le désert de Syrie l'apprentissage de la vie monastique et fut ordonné prêtre. Revenu à Rome, il fut secrétaire du pape saint Damase; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures. Il prit sa part, d'une manière admirable, de bien des besoins de l'Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420.
Citation :
Priez-vous ? vous parlez au Seigneur. Lisez-vous l'Ecriture sainte ? C'est Lui qui vous parle. - Ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ. - On ne naît pas chrétien. On le devient. - Ce qui a de la valeur, c'est d'être chrétien et non de le paraître. Paroles de saint Jérôme
Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire bénédictin, s'initia à la vie monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une abbaye sur son domaine familial. Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine. On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en paix en l'abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous. C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce moine doux et conciliant avait été canonisé en 1131, lors du concile de Reims.
Illustration: Statue moderne de Saint Gérard de Brogne, fondateur de l'abbaye de Saint-Gérard (se trouvant sur la place de Saint-Gérard, Belgique)
Au pays de Namur, en 959, saint Gérard, premier abbé du monastère de Brogne, qu'il avait construit. Il travailla à restaurer la discipline monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs monastères à l'observance primitive de la Règle.
Citation :
Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils. Souciez-vous de la qualité plus que du nombre ! Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitises des princes. Saint Gérard à ses frères
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n'a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, "Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif."
Illustration: image de la paroisse S Pelagia in Guinzano diocesi di Pavia (sites en italien)
Voir aussi sur le bibliothèque monastique, Abbaye Saint Benoît: sainte Pélagie et les homélies de saint Jean Chrysostome.
homélie sur Sainte Pélagie
On se souvient le même jour de Pélagie dite 'de Jérusalem' qui serait celle évoquée par Saint Jean Chrysostome dans une homélie : Il est aisé à Dieu de vous retirer du fond de l’abîme de tous les vices. N’avez-vous point entendu parler de la courtisane fameuse qui, après s’être convertie, a brillé par sa piété autant qu’elle s’était signalée auparavant par sa vie abominable?
Voir aussi dans la légende dorée de Jacques de Voragine: - Pélagie, la première des femmes de la ville d'Antioche, regorgeait de biens et de richesses... - Marguerite, nommée Pélage
À Antioche de Syrie, vers 302, sainte Pélagie, vierge et martyre, dont saint Jean Chrysostome a chanté hautement les louanges.
Denis et ses compagnons, Eleuthère et Rustique, martyrs à Paris, en France.
Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le IXe siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère et Rustique, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation depuis Montmartre jusqu'à St Denis. Les faits sont les suivants:
Le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans "la Vie de Sainte Geneviève" qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au "vicus Catulliacus" situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne.
Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire. Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.
Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape de Rome avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Évangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien (258).
Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au VIIe siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales depuis Dagobert. Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende.
A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux fondateur de l'Église de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté.
Vers 250, Denys est envoyé par le pape en Gaule avec six autres évêques missionnaires. Il s'établit à Paris dont il devient le premier évêque et y subit le martyre par le glaive. On le représente en général portant sa tête décapitée, signe que la tête du Christ ne peut être séparée de son corps, l'Église... (saint Denys, premier évêque de Paris)
D'après Grégoire de Tours, le premier évêque de Paris est un missionnaire venu d'Orient, au nom grec: Denis, accompagné du prêtre Rusticus et du diacre Eleuthère, vers l'an 250... (diocèse de Paris, illustration, Légende dorée. C.D.A.S.)
Mémoire de saint Denis, évêque, et de ses compagnons, martyrs. Selon la tradition, saint Denis fut envoyé en Gaule avec six autres compagnons par le pape de Rome vers 250, et, devenu premier évêque des Parisiens, il subit le martyre avec le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, sans doute sous la persécution de Valérien, en 258.
Jeune frère de Saint Théodore, il appartenait au monastère de Saint Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l'empereur Léon l'Arménien et l'invasion arabe. Il eut à subir l'exil pour la foi orthodoxe après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque la vénération des icônes fut à nouveau autorisée, il put rentrer et devenir évêque de Nicée. Il passa en paix les dernières années de sa vie composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d'entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur. Eglise Orthodoxe Américaine (en anglais)
supprimé : ce fil est uniquement pour la vie des saints du jour
Espérance3
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Sujet: Re: Vie des Saints Dim 20 Oct 2024 - 21:43
Lundi 21 octobre 2024
Sainte Céline
Mère de saint Remi de Reims (Ve siècle)
Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de cœur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Remi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Remi, l'archevêque de Reims.
Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
(Elle est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims - fêtes célébrées en certains lieux du diocèse)
À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et Remi de Reims.
Il s'en vint d'Écosse et se fixa à Bonnet dans la Meuse. Il est certain qu'on vénérait ses reliques et qu'un pèlerinage célèbre se rendait chaque année devant elles.
"...Après avoir franchi le mur d'enceinte, l'escalier de pierre mène au portail sud, seule entrée subsistant à ce jour. Une suite de peintures murales orne le portail: Florentin gardant les porcs"... (église Saint Florentin à Bonnet, diocèse de Verdun)
Église de Bonnet (source, Conseil Régional des Notaires de Lorraine): "peintures murales relatant la légende de Saint Florentin. Fontaine de St-Florentin. Égayoir(*). Mettez vos pas dans ceux de St-Florentin, qui vivait à Bonnet au VIIe s.
- vidéo: Connaissez-vous la folle histoire de Saint Florentin? à la découverte de la belle église Saint Florentin, dans le petit village de Bonnet, un joyau architectural qui renferme bien des trésors... Trésor D'Histoires, innovstories.
Ce fils d'un Roi d'Écosse qui avait traversé les mers on ne sait comment, gardait humblement les porcs tout en multipliant miracles et guérisons. Si bien que dès le Moyen-Âge, Bonnet était devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté et recommandé en cas de troubles mentaux: passer sous le gisant de Saint Florentin qui se trouve à l'intérieur de l'Église était et reste encore, parait-il très efficace!
L'ancien village a été abandonné par ses habitants qui l'ont rebâti là où il est actuellement, autour de la sépulture du saint. Il avait souhaité être enterré sur la colline qui dominait son village. Vingt-et-une des peintures murales de l'Église racontent cette vie légendaire." (*) en Lorraine, nom d'une mare creusée pour les chevaux et les chariots pour les débarrasser de la boue à leur retour des champs.
Il présida le concile de Palestine qui décida de célébrer Pâques un dimanche et non au jour anniversaire du 14 nisan. Il mourut plus que centenaire et son remplaçant écrivit de lui: «Il gouverne encore l'Église par ses prières. Il vient d'avoir cent seize ans et il vous engage, comme je le fais aussi, à vivre dans la concorde et la paix.»
Il était déjà très âgé quand il fut élu évêque de Jérusalem, ce qui ne l'empêcha pas de prendre une part très active à la vie de l'Église. Il donna sa vie au Christ, tué par l'épée selon le récit d'Eusèbe de Césarée.
Sur la radio RCF: Saint Narcisse, évêque de Jérusalem, nommé évêque de Jérusalem à l'âge de 100 ans, Narcisse obtient un changement dans la célébration de Pâques, lors de l'un des nombreux conciles des premiers temps de l'Eglise.
Commémoraison de saint Narcisse, évêque de Jérusalem, dont il faut louer la sainteté, l'endurance et la foi. Il fut d'accord avec le pape saint Victor sur le temps de la célébration de la Pâque chrétienne, affirmant que le mystère de la Résurrection du Seigneur ne devait être célébré un autre jour que le dimanche et s'en alla avec bonheur auprès du Seigneur à l'âge de cent treize ans.
La vie de saint Narcisse, patriarche de Jérusalem (96-212) (22 mn) (29 octobre)
Thèmes abordés : Pourquoi le nom de Jérusalem est-il à son époque « Aelia Capitolina » ? L’histoire de Jérusalem entre 70 et 135 ap JC ; La polémique sur la date de Pâques.
Consacré à Dieu depuis sa jeunesse, il est choisi comme patriarche de Jérusalem vers l’âge de 85 ans. Il y soutient, avec le pape Victor, un changement de calcul de la date de Pâques qui ne sera plus calqué sur la date juive, mais sera fêtée un dimanche de printemps. Il finit sa vie dans la contemplation et en présence de son successeur Alexandre qui écrivit de lui : « Il gouverne encore l'Église par ses prières. Il vient d'avoir 116 ans et il vous engage, comme je le fais aussi, à vivre dans la concorde et la paix ».
Espérance3
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Sujet: Re: Vie des Saints Mar 29 Oct 2024 - 18:10
Mercredi 30 octobre 2024
Bienheureuse Bienvenue Bojani
Tertiaire dominicaine (+ 1292)
Née dans le Frioul en Italie, elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. Ses contemporains l'ont dotée de toutes les vertus, mais «on se demande quand elle eut le temps de les mettre en œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse des miracles.» (Englebert) Elle voulait imiter les souffrances du Christ. Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair. Elle en tomba malade, couverte d'ulcères douloureux. Le pape Clément XII la béatifia en 1763, ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.
Illustration: Beata Benvenuta Boiani site de la Conférence épiscopale italienne
À Cividale dans le Frioul, en 1292, la bienheureuse Bienvenue Boiani, vierge, sœur de la Pénitence de Saint-Dominique, qui se donna tout entière à la prière et aux austérités.
Il était romain, cinquième enfant, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire. Il partit pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvais et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie. Selon les 'Actes' de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter, le 31 octobre. Sur le lieu de son martyre, s'éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin.
Illustration: Laissez-vous conter Saint-Quentin (Saint-Quentin, ville d'art et d'histoire)
Quentin est le fils d'un sénateur romain, (cinquième enfant, si l'on en croit son nom) serait venu en Gaule avec saint Lucien, futur évêque de Beauvais, en mission d'évangélisation. Établi à Amiens il est décapité à Augusta Veromandum, capitale du Vermandois, qui deviendra Saint-Quentin. Il est fêté le 31 octobre. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme saint Crépin et saint Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)
Dans le Vermandois, en Gaule Belgique, vers la fin du IIIe siècle, saint Quentin, martyr, qui était de l'Ordre sacerdotal et fut mis à mort pour le Christ sous l'empereur Maximien.
Citation :
La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie, que les paroles se taisent et que les actions parlent. Saint Antoine de Padoue
On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu'on le trouve à la cour de Pépin d'Hérstal, maire du Palais.
Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par "les folles joies de sa vie mondaine" peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht, l'entraînèrent vers la sainteté.
La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu'il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois "Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier?"
Dès le XIe siècle, il était le patron des chasseurs.
Ce qui est historique, c'est qu'en 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu.
Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé.
Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
Aleteia
Espérance3
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Sujet: Re: Vie des Saints Dim 3 Nov 2024 - 18:54
Lundi 4 novembre 2024
Saint Charles Borromée
Archevêque de Milan (+ 1584)
Fils cadet d'une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.
Neveu d'un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives: son revenu annuel était de 52.000 écus(*). Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations: Bologne, Spolète, Ravenne, etc ... Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu'il s'impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu'il pourrait quitter l'Église pour la charge de chef d'une grande famille, il demande à devenir prêtre.
Désormais il accomplit par vocation ce qu'il réalisait par devoir. Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu'il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n'arrête pas de se donner jusqu'à l'épuisement.
"Pour éclairer, la chandelle doit se consumer, " dit-il à ceux qui lui prêchent le repos.
(*) Un internaute nous signale: "si on se rapporte à l'écu de François Ier (environ même époque ), il pesait environ 3 grammes; les 52 000 écus du revenu de Charles ne devaient donc pas de beaucoup dépasser les 150 000 grammes d'or fin soit 150 kg"
Illustration: portrait de Charles Borromé, entre 1575 et 1599, musée à Milan (en italien)
Le 4 novembre 2010, le Saint-Père a fait parvenir un message au Cardinal Dionigio Tettamanzi, Archevêque de Milan (Italie), pour le quatrième centenaire de la canonisation de saint Charles Borromée. En voici les passages principaux: Charles Borromée vécut dans une période difficile pour le christianisme, "une époque sombre parsemée d'épreuves pour la communauté chrétienne, pleine de divisions et de convulsions doctrinales, d'affaiblissement de la pureté de la foi et des mœurs, de mauvais exemples de la part du clergé. Mais il ne se contenta pas de se lamenter ou de condamner. Pour changer les autres, il commença par réformer sa propre vie... Il était conscient qu'une réforme crédible devait partir des pasteurs" et pour y parvenir il eut recours à la centralité de l'Eucharistie, à la spiritualité de la croix, à la fréquence des sacrements et à l'écoute de la Parole, à la fidélité envers le Pape, "toujours prompt à obéir à ses indications comme garantie d'une communion ecclésiale, authentique et complète".
Après avoir manifesté le désir de voir l'exemple de saint Charles continuer à inspirer la conversion personnelle comme communautaire, Benoît XVI encourage prêtres et diacres à faire de leur vie un parcours de sainteté. Il encourage en particulier le clergé milanais à suivre "une foi limpide, à vivre une vie sobre, selon l'ardeur apostolique de saint Ambroise, de saint Charles Borromée et de tant d'autre pasteurs locaux...
Saint Charles, qui fut un véritable père des pauvres, fonda des institutions d'assistance" et, "durant la peste de 1576 il resta parmi son peuple pour le servir et le défendre avec les armes de la prière, de la pénitence et de l'amour".
Sa charité ne se comprend pas si on ignore son rapport passionné au Seigneur, qui "se reflétait dans sa contemplation du mystère de l'autel et de la croix, d'où découlait sa compassion des hommes souffrants et son élan apostolique de porter l'Évangile à chacun... C'est de l'Eucharistie, cœur de toute communauté, qu'il faut tirer la force d'éduquer et de combattre pour la charité.
Toute action charitable et apostolique trouve force et fécondité dans cette source". Le Saint-Père conclut par un appel aux jeunes:
"A l'exemple de Charles Borromée, vous pouvez faire de votre jeunesse une offrande au Christ et au prochain... Si vous êtes l'avenir de l'Église, vous en faites partie dès aujourd'hui. Si vous avez l'audace de croire dans la sainteté, vous serez le principal trésor de l'Église ambrosienne, bâtie sur ses saints". (source: VIS 20101104 420)
Nommé par son oncle, le pape Pie IV, cardinal et archevêque de Milan, il se montra sur ce siège un vrai pasteur, attentif aux besoins de l'Église de son temps.
Pour la formation de son clergé, il réunit des synodes et fonda des séminaires; pour favoriser la vie chrétienne, il visita plusieurs fois tout son troupeau et les diocèses suffragants et prit beaucoup de dispositions pour le salut des âmes.
Il s'en alla la veille de ce jour à la patrie du ciel, en 1584.
Moniale à Jouarre puis abbesse de Chelles (+ v. 705)
Toute jeune, elle fut moniale à Jouarre puis première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidélité à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux. Elle assuma les charges d´infirmière, de directrice d´école et de prieure. Sa communauté devint très nombreuse, surtout grâce à l´affluence de filles anglo-saxones. (d'après les saints de Chelles) Illustration: reliquaire de Sainte Bertille - paroisse de Chelles. Au monastère de Chelles dans le diocèse de Meaux, vers 705, sainte Bertille, qui, toute jeune, fut moniale à Jouarre, puis la première abbesse du monastère fondé à Chelles par la reine sainte Bathilde.
Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de saint Jacques de Compostelle. Les échoppes se multiplièrent comme les auberges. Il en naquit une petite ville: Saint Léonard de Noblat - 87400.
Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui 'faire une vie': il aurait été filleul de Clovis et saint Remi en fit un clerc de l'Église. Il aurait aidé par sa prière la reine d'Aquitaine lors de la naissance difficile de son petit prince et ce serait la raison de la création de ce monastère.
Saint Léonard, issu d'une famille noble franque, quitte la cour et vient s'établir finalement en Limousin dans une forêt qui domine la rive droite de la Vienne. Il y fait construire une chapelle, s'entoure de prisonniers qui défrichent la forêt, commencent à cultiver. Un village naît et de nombreux pèlerins viennent s'installer.
"D'après la tradition, Saint Léonard doit son nom à un ermite du VIe siècle, disciple de Saint Rémi, évêque de Reims et contemporain du roi Clovis. Saint Léonard est le protecteur de la Cité où ses restes reposent, le libérateur des captifs de toutes guerres et de toutes oppressions, l'ami des faibles avides de justice et de dignité, le soutien des malades, des isolés, des abandonnés, le protecteur des mères dans l'attente de l'enfant qui va naître. C'est à lui qu'on confie en certains pays, les animaux (chevaux, bœufs...). Mais il est surtout intercesseur auprès de Dieu, de tous les hommes qui veulent se libérer de l'égoïsme et de l'orgueil." (Paroisse Saint Léonard en Limousin - diocèse de Limoges)
Son monastère dépérissait avec six moines quand ceux-ci le choisirent comme abbé. En peu d'années, le monastère de Nogent dans la Marne devient l'un des plus florissants. En réponse à l'insistance de l'évêque de Reims, il accepte de devenir évêque d'Amiens ce qui lui causa bien des soucis. La plupart des membres du clergé était à la solde des grands seigneurs qui eux-mêmes menaient une vie impossible aux marchands et aux braves gens de la "Commune d'Amiens". Saint Geoffroy, privé d'amis pour le soutenir, gagne la Grande Chartreuse pour vivre en paix. Mais forcé de revenir, il reprend ses fonctions un an après et il meurt au bout de quelques mois à l'abbaye de Saint Crépin de Soissons. Aucun membre du clergé d'Amiens ne se dérangera pour venir rechercher son corps.
- ordo du diocèse d'Amiens, pages 7 et 8, Cent trois évêques se sont succédé sur le siège d’Amiens depuis saint Firmin: sept sont honorés du culte des saints : Firmin le martyr, Euloge, Firmin le confesseur, Honoré, Saulve, Berchond, Geoffroy
1er. Saint Firmin fin IIIe siècle, 2e. Saint Euloge de 325 à 357 ?, 3e. Saint Firmin le confesseur IVe siècle, 8e. Saint Honoré de 554 à 600, 9e. Saint Saulve de 600 à 615, 10e. Saint Berchond de 615 à 644, 37e. Saint Geoffroy de 1104 à 1115.
- illustration: Saint Geoffroy par le Maître de Meßkirch, Donaueschingen, Allemagne, (wikimedia commons)
Formé à la vie monastique dès l'âge de cinq ans, abbé de Nogent-sous-Coucy, devenu évêque d'Amiens, il eut beaucoup à souffrir pour établir la paix dans les luttes entre les seigneurs et le peuple de la cité, ainsi que pour réformer les mœurs du clergé et du peuple. Il mourut à Soissons, au retour d'un voyage à Reims.
Saint Albert le Grand, évêque et docteur de l'Église (1193-1280)
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Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg de parents riches. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété. À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique. » Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.
Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples. Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est saint Thomas d'Aquin. Ce jeune religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples : « le Bœuf muet de Sicile ». Mais Albert les fit taire en disant : « Les mugissements de ce bœuf retentiront dans le monde entier.
De Cologne, Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages. Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial de son Ordre ; il dit adieu, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa juridiction. Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège épiscopal de Ratisbonne ; là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu.
Rendu à la paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort. On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'œuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.
Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280 ; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains. Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle. En proclamant sa sainteté, le pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de docteur de l'Église.
Sa fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort.
La saint Albert est aussi la fête de la Dynastie en Belgique.
Pie XII, dans une lettre apostolique, l'a proclamé patron céleste de tous ceux qui cultivent les sciences naturelles, à la demande des académiciens catholiques réunis à Trèves (16 décembre 1941) : Si les règles ou directies que le grand évêque de Ratisbonne avait établies à propos de la nécessité de l’expérimentation, de l’observation pénétrante et de l’importance de l’induction pour arriver à la vérité dans l’étude des choses de la nature, avaient été, déjà en ce temps, bien comprises et appliquées, les admirables progrès scientifiques dont se glorifient les époques plus récentes et aussi la nôtre, auraient pu être des siècles auparavant découverts et réalisés pour le plus grand profit de l’humanité. (http://missel.free.fr/Sanctoral/11/15.php)
Petite-fille du roi d'Angleterre, elle se réfugia en Ecosse lors de l'invasion normande. Elle deviendra l'épouse du roi Malcom III dont la piété était fort grande. Il associait sa femme aux affaires du royaume et son règne durant quarante ans fut des plus heureux : huit enfants dans un foyer très uni et un pays bien géré malgré des luttes avec les envahisseurs normands. Elle meurt quelques jours après l'assassinat de son époux par les Normands d'Angleterre. Elle introduisit la liturgie romaine dans l'Eglise écossaise.
Elle était fêtée le 10 juin ou le 16 juin en Ecosse et maintenant le 16 novembre, date de sa mort le 16 novembre 1093.
Illustration: vitrail du chateau d'Edinbourg (Encyclopædia Britannica)
Un internaute nous signale: Le crâne de sainte Marguerite d'Ecosse est actuellement conservé dans l'autel privilégié de la chapelle N.D. des Miracles de la collégiale Saint-Pierre de Douai, après avoir été emmené avec ses autres reliques à l'Escurial, puis donné à Mary Stuart, et enfin sauvé par un bénédictin anglais et donné aux jésuites douaisiens.
Mémoire de sainte Marguerite d'Écosse. Née en Hongrie et mariée au roi d'Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s'intéressa grandement au bien du royaume et de l'Église, joignant à la prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d'épouse, de mère et de reine. Elle mourut en 1093 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.
Citation :
La main des pauvres est l'assurance des trésors royaux. Ce coffre-fort, les cambrioleurs les plus retors ne sauraient le forcer. Propos de sainte Marguerite
Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe. Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu'elle n'aime que la simplicité.
Des franciscains venus d'Allemagne lui font connaître l'esprit de saint François et elle se met au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant. Comme on veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans une porcherie.
Son oncle l'évêque de Bamberg calme le jeu. Elle peut revêtir l'habit du Tiers-ordre franciscain. La famille ducale se charge des enfants. Elle ne garde pour elle qu'une pauvre demeure et met alors tous ses revenus au service des pauvres. Elle leur fait construire un hôpital. Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait: "Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime?" Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.
- Illustrations: Elisabeth de Hongrie, patronne du Tiers-Ordre Franciscain, OFM
- Sainte Élisabeth de Hongrie et de Thuringe (1207-1231) est la première patronne de notre paroisse (Paris IIIe)
La catéchèse du 20 octobre 2010 a été consacrée à sainte Élisabeth de Hongrie, dite aussi de Thuringe. Benoît XVI a tout d'abord rappelé qu'elle naquit en 1207 à la cour de Hongrie, où elle vécut quatre ans avant d'être donnée en mariage à Louis de Thuringe. "Bien que leur union ait été décidée pour raison politique, un amour sincère naquit entre les deux promis, animé par la foi et la volonté d'accomplir la volonté divine". Puis le Pape a raconté comment, devenue princesse, "elle agissait envers ses sujets comme envers Dieu... étant ainsi un exemple pour tous ceux qui revêtent des responsabilités de gouvernement. A chaque niveau, l'exercice de l'autorité doit être vécu un service à la justice et à la charité, dans la recherche permanente du bien public".
Rappelant ensuite que la sainte "pratiquait assidûment les œuvres de miséricorde", le Saint-Père a dit que son mariage fut très heureux. "Élisabeth aida son mari à élever ses qualités humaines vers le surnaturel, tandis qu'il la soutenait dans son action en faveur des pauvres et dans ses dévotions... Ce fut un témoignage clair de ce que la foi et l'amour envers Dieu et le prochain renforcent la vie familiale et le lien matrimonial". Élisabeth fut aidée aussi par les frères mineurs, qui accrurent son désir de suivre le Christ pauvre et crucifié présent parmi les pauvres. Puis le Pape a parlé de son veuvage, survenu en 1227. "Une nouvelle épreuve l'attendait, car son beau-frère usurpa le gouvernement de la Thuringe... accusant Élisabeth d'être pieuse mais incapable de gouverner. Chassée de la Wartburg avec ses trois enfants, la jeune veuve se mit à la recherche d'un refuge... Durant un calvaire supporté avec grande foi, patience et soumission à Dieu, des parents restés fidèles à sa légitimité la défendirent. En 1228, elle reçut une dotation suffisante pour se retirer au château familial de Marburg".
Élisabeth passa ses trois dernières années à l'hôpital qu'elle avait fondé, au service des malades et des moribonds. Elle chercha sans cesse de se consacrer aux plus humbles, assumant les travaux les plus répugnants. Elle devint une femme consacrée au milieu du monde et fonda avec ses amies, vêtues de gris, une communauté religieuse. Elle devint ainsi la patronne du tiers ordre régulier de St.François et de l'ordre franciscain séculier". En novembre 1231 elle mourut des suite d'une fièvre. "Les témoignages de sa sainteté -a conclu Benoît XVI- furent tels et si nombreux que quatre ans plus tard Grégoire IX la proclama sainte. Cette même année 1235 fut consacrée en son honneur la belle église de Marburg. Puisse cette grande sainte de la charité inspirer en nous un amour intense de Dieu et du prochain, du pauvre et du malade, de tout homme ayant besoin d'une assistance matérielle et spirituelle. En eux, nous sommes appelés à voir le Christ crucifié, pauvre et humble". (source: VIS 20101020 490) - Procession Sainte Elisabeth de Hongrie vidéo Mémoire de sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves. Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu'elle avait fondé, embrassant la pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu'à son dernier souffle de vie, à l'âge de vingt-quatre ans, en 1231.
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon. Voir aussi l'abbaye de Saint-Matthieu ou Saint-Mathieu ou Saint-Mahé de Fine-Terre (Loc Mazé Pen-ar-Bed ou Fin ar Bed) ou de Fine-Poterne. La légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa sœur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
Illustration: Tanguy et Haude, chapelle de Kersaint (29860).
- Une minute pour découvrir Saint Tanguy à Plougonvelin, vidéo "Le souvenir de St Tanguy et de Ste Haude n'a pas totalement disparu: en dehors de la pointe St Matthieu et du Conquet, ils sont vénérés surtout à la chapelle de Kersaint, qui touche Trémazan."
Saint Tanguy et Sainte Haude (diocèse de Quimper et Léon)
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent. Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches. Les Anglais lui donnèrent la couronne du martyre. Il a laissé son nom à l'abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund (site en anglais).
Illustration: St Edmund, roi et martyr, histoire de sa légende (site en anglais)
- Vidéo Visite virtuelle de l’abbaye de Bury Saint Edmunds La ville médiévale de Bury Saint Edmunds a été créée autour de l'abbaye de saint Edmunds. Edmund roi d'East Anglia a été tué lors de l'invasion par les Danes en 870 lorsqu'il a refusé de renier sa foi chrétienne et a été enterré là. L'abbaye qui contenait son cercueil devint un important centre de pèlerinage.
Dans le Norfolk en Angleterre, l'an 870, saint Edmond, martyr. Roi des Angles de l'Est, il lutta contre l'invasion des Vikings, fut vaincu, capturé et tué, parce qu'il refusait de renier la foi chrétienne.
Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine. L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine: les "Cecilii", qu'elle était chrétienne, qu'elle aidait les premiers papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Église un terrain devenu cimetière: les catacombes de Saint Calixte où elle eut le privilège d'être enterrée au milieu des papes. Au IXe siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre: Sainte Cécile au Transtévère. Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la gloire de Dieu." Ce qui, en passant, est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.
Sainte Cécile est titulaire de l'église cathédrale et patronne principale du diocèse d'Albi.
"Selon la tradition, elle fut fiancée à un jeune homme prénommé Valérien, qu'elle convertit au christianisme. Ayant refusé d'honorer les divinités romaines, ils souffrirent tous deux le martyre aux alentours de l'an 220; Tiburce, le beau-frère de Cécile, fut également martyrisé." (illustration: Sainte Cécile dans les peintures de la voûte de la cathédrale)
- Fête de Sainte Cécile, homélie de Mgr d'Ornellas ...contemplant dans la figure de sainte Cécile, comme dans celles de Marthe et Marie proposées dans l'Évangile de Luc, des figures de prophètes, capables d'écouter la voix du Maître et de donner leur vie pour Le suivre...
La dévotion du monde chrétien envers la sainte n'a pas cessé de se maintenir. Son nom figure au premier canon de la messe. Elle est devenue la patronne des musiciens. (Diocèse aux Armées françaises)
- découvrez comment sainte Cécile est devenue patronne des musiciens, vidéo. Depuis l'antiquité, à Rome, un titre d'église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s'est répandu dans toute l'Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l'amour du Christ.
Citation :
O sainte bien-aimée, je contemple ravie, Le sillon lumineux qui demeure après toi. Je crois entendre encore ta douce mélodie. Oui, ton céleste chant arrive jusqu'à moi. Sainte Thérèse de Lisieux - Poésie en l'honneur de sainte Cécile
L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire. Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle.
Son inspiration lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité du Christianisme.
Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes.
Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des 'voix' de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
Illustration: Le mariage mystique de Sainte Catherine d'Alexandrie, bois sculpté église de Rioux (diocèse de La Rochelle).
Des internautes nous indiquent - Sainte Catherine d'Alexandrie est la sainte patronne des bateleurs et mariniers de la Garonne et est vénérée à Auvillar et Boudou (dans le Tarn-et-Garonne)
- Sainte Catherine d'Alexandrie est la sainte patronne de la ville de Fribourg en Suisse avec Saint Nicolas (de Myre), une place à côté de la Cathédrale porte désormais son nom.
- la chapelle Sainte-Catherine à Soultzbach-les-Bains (68) dans la communauté de paroisses de la vallée de Munster a été récemment restaurée.
- Eglise Sainte Catherine du Port, Auvillar, diocèse de Montauban
- Chapelle Sainte Catherine, dédiée à la patronne des gens de la rivière et des philosophes, Auvillar
- "Honneur aux femmes de savoir" (portail catholique Suisse)
Mémoire de sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d'acuité d'esprit et de sagesse que de force d'âme. Son corps est l'objet d'une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.
Citation :
Je suis la descendante de l'illustre roi Costos. On m'appelle Catherine. J'ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j'ai compris: ce ne sont que vanités! Alors j'ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ. Je n'épouserai que mon Dieu! "La passion de Sainte Catherine"