Aimer son prochain

Savez vous en quoi il consiste ce Commandement de Jésus ?

Je pense qu'il s'agit de chercher à comprendre où se situe la détresse de l'humanité, au-delà des apparences et des conventions, pour diriger son action.

humanlife a écrit:

Je pense qu'il s'agit de chercher à comprendre où se situe la détresse de l'humanité, au-delà des apparences et des conventions, pour diriger son action.

Et bien c'est le Lévitique qui nous l'apprend, et même si cela est surprenant puisque peut être que vous ne vous attendiez pas à apprendre "comment aimer son prochain" dans l'Ancien Testament, j'insère une vidéo où les interlocuteurs en parlent, mais je cite ce verset Lévitique Lévitique 19:18 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Eternel.

Donc comme là nous comprenons qu'il ne faut jamais se venger sinon ce n'est pas aimer son prochain que de vouloir se venger de lui, et nous comprenons qu'il ne faut pas garder rancune contre les enfants de ceux qui nous ont offensés, sinon ce n'est pas l'aimer son prochain en faisant cela, c'est à dire que nous ne voudrions pas qu'il nous soit fait à nous ce que nous n'aimerions pas, alors ne le faisons pas aux autres.

Si nous agissons mal et que de notre agissement nous attirons la colère de l'autre qui veut se venger, nous n'aimerions pas qu'il se venge celui à qui nous avons fait du mal.

De même comme nous nous n'aimons pas qu'il nous soit fait du mal, nous ne devons pas faire du mal à l'autre.

Tout est basé sur des mises en situation.

Qu'aimons nous nous ?

Nous aimons la paix, donc donnons la paix.

Jésus, lui parle de porter secours à une personne qui se fait agresser par des bandits.
On peut le voir au sens propre et au sens figuré.

humanlife a écrit:

Jésus, lui parle de porter secours à une personne qui se fait agresser par des bandits.
On peut le voir au sens propre et au sens figuré.

Oui bien sûr.

Mais en fait ce que le Judaïsme dit sur "aimer son prochain" c'est toujours se mettre à la place de l'autre.

Est ce que l'on aimerait être chahuté ? volé ? battu ? trahi ? agressé ? bafoué ? trompé ?

Non, donc on ne le fait pas aux autres.

Est ce que l'on aimerait ne pas manger à notre faim ? Non donc il ne faut pas accumuler des richesses dans des greniers alors que d'autres n'ont pas un euro pour s'acheter une baguette.

etc etc

oui, c'est surtout une personne qui ne fait pas parti de notre famille, le prochain serait-il donc l'inconnu.

Le prochain c'est toute personne autre que soi-même.

Croquin83 a écrit:

oui, c'est surtout une personne qui ne fait pas parti de notre famille, le prochain serait-il donc l'inconnu.

Oui quiconque.

Notre monde que montre t il ?

Des yachts en or massif (on se demande comment ils font pour ne pas couler d'ailleurs) et des gens qui dorment à même le sol en plein Paris en hiver.

Est ce que le propriétaire du yacht aimerait dormir à même le sol en plein hiver à Paris ?

Non, alors pourquoi il engrange des milliards à s'offrir du superflu juste pour briller en société alors qu'il pourrait partager son gain et vivre autant heureux que s'il n'avait pas un yacht en or massif.

aussi bien-sur, mais il faut bien avouer qu'aider l'inconnu ou l'étranger peut-être plus compliquer que quelqu'un de notre propre famille.

prisca a écrit:

Non, alors pourquoi il engrange des milliards à s'offrir du superflu juste pour briller en société alors qu'il pourrait partager son gain et vivre autant heureux que s'il n'avait pas un yacht en or massif.

oui je suis d'accord, vous connaissez ce passage surement de Lazare (Luc chapitre 16:19-31).

Croquin83 a écrit:

aussi bien-sur, mais il faut bien avouer qu'aider l'inconnu ou l'étranger peut-être plus compliquer que quelqu'un de notre propre famille.

On peut aimer son prochain de diverses manières. Ce n'est pas qu'une question d'argent. Parfois, aimer son prochain consiste à ne pas le haïr lorsqu'il s'git de son ennemi, ce qui ne signifie pas qu'il ne faut pas s'en méfier.

Croquin83 a écrit:

aussi bien-sur, mais il faut bien avouer qu'aider l'inconnu ou l'étranger peut-être plus compliquer que quelqu'un de notre propre famille.

C'est un état d'esprit.

Nous aurions dû privilégier une politique avec des fonds communs.

Pourquoi des cités dortoirs et des villas supra luxe ?

Est ce que si nous étions tous des habitants de pavillons de 130 m2 chacun des villages propres ne pouvait pas être le juste milieu ?

Pourquoi se concentrer dans des grattes ciel alors que Dieu nous donne de si grandes étendues ?

On se serait étendus, et on aurait construit des pavillons pour chacun.

Je suis allée en Israël et j'ai dormi dans un kiboutz

C'est une vie communautaire et les gens vivent dans l'aisance, sans se restreindre.

Mais le chirurgien a le même pavillon que l'ouvrier en usine, et leurs salaires sont donnés à la communauté, même si le chirurgien gagne dix fois par mois le salaire de l'ouvrier, tout va dans l'escarcelle, et à la fin, ils sont tous heureux de la même façon, ils ont des spas, des piscines, des loisirs, des bateaux s'ils veulent, des chalets, car la communauté investit dans des biens, et chacun peut profiter de ces biens, du ski, de la mer etc...... que demande les hommes ? Etre heureux, et s'ils sont tous sur le même plan d'égalité, ils sont moins heureux ?

Le mégalomane est moins heureux car lui veut être au dessus, mais Jésus a dit les premiers seront les derniers, donc ce sont eux qui perdront, et les démunis eux seront accueillis au Ciel comme des princes.

prisca a écrit:

Savez vous en quoi il consiste ce Commandement de Jésus ?

Jésus l'a dt "faites pour les autres tout ce que vous souhaiteriez que les autres fassent pour vous"

prisca a écrit:

humanlife a écrit:

Jésus, lui parle de porter secours à une personne qui se fait agresser par des bandits.
On peut le voir au sens propre et au sens figuré.

Oui bien sûr.
Mais en fait ce que le Judaïsme dit sur "aimer son prochain" c'est toujours se mettre à la place de l'autre.
Est ce que l'on aimerait être chahuté ? volé ? battu ? trahi ? agressé ? bafoué ? trompé ?
Non, donc on ne le fait pas aux autres.

Il me semble que dans le christianisme, Jésus va plus loin en parlant de secourir celui qui est dans la détresse.

En effet, n'est-il pas naturel de ne pas faire de mal à autrui ?

Ruper a écrit:

Croquin83 a écrit:

aussi bien-sur, mais il faut bien avouer qu'aider l'inconnu ou l'étranger peut-être plus compliquer que quelqu'un de notre propre famille.

On peut aimer son prochain de diverses manières. Ce n'est pas qu'une question d'argent. Parfois, aimer son prochain consiste à ne pas le haïr lorsqu'il s'git de son ennemi, ce qui ne signifie pas qu'il ne faut pas s'en méfier.

Aimer son prochain c'est partager ce que l'on comprend de la Bible afin que la nourriture spirituelle lui vienne à l'esprit et le fasse grandir.

C'est le partage, le dialogue, c'est analyser jusqu'au bout afin de se dire à la fin "eureka" nous avons tout compris, nous avons "la Connaissance" la Lumière de Dieu nous parvient, nous parlons la même langue, nous savons en quoi elle consiste, il n'y a plus de dialogues de sourd, nous formons un seul corps en Christ.

Croquin83 a écrit:

oui, c'est surtout une personne qui ne fait pas parti de notre famille, le prochain serait-il donc l'inconnu.

On n'aime pas les gens de la rue quand on aime pas ses proches.
Aller dire qu'on aime les africains ou autres c'est souvent un moyen de se débarrasser de ses obligations envers sa femme par exemple.

humanlife a écrit:

prisca a écrit:

humanlife a écrit:

Jésus, lui parle de porter secours à une personne qui se fait agresser par des bandits.
On peut le voir au sens propre et au sens figuré.

Oui bien sûr.
Mais en fait ce que le Judaïsme dit sur "aimer son prochain" c'est toujours se mettre à la place de l'autre.
Est ce que l'on aimerait être chahuté ? volé ? battu ? trahi ? agressé ? bafoué ? trompé ?
Non, donc on ne le fait pas aux autres.

Il me semble que dans le christianisme, Jésus va plus loin en parlant de secourir celui qui est dans la détresse.

En effet, n'est-il pas naturel de ne pas faire de mal à autrui ?

Prendre sa croix et suivre le Christ.

C'est l'engagement solennel à ne vivre que pour Christ.

Si déjà les hommes obéissent aux Lois, c'est un pas, s'ils atteignent l'autre rive en se disant qu'ils vouent leur vie à Jésus en étant toujours actif dans l'humanitaire, là ils ont gagné le Ciel à coup sûr.

Celui qui va dans l'humanitaire n'est pas forcément le même qui va porter secours à un inconnu dans la détresse.

humanlife a écrit:

Celui qui va dans l'humanitaire n'est pas forcément le même qui va porter secours à un inconnu dans la détresse.

Celui qui va dans l'humanitaire est pris de passion altruiste, et si le cas se présente, il aidera là où se trouve la détresse.

C'est vraiment un état d'esprit collectif cependant, et ce sont les petites mains qui doivent oeuvrer, chaque jour et partout.

Mais lorsque nous sommes des citoyens qui arrivons à joindre les deux bouts avec peine après avoir passé toute notre vie à être caissière dans un super marché alors que notre époux est dans une chaudronnerie à fondre du métal toute sa vie, à des températures gigantesques dans un bruit infernal, n'allez pas demander à ces braves gens d'aller à leurs heures de détente, le dimanche, porter secours à des inconnus en détresse.

Si nos présidents par contre avaient émis le choix de ne pas nous faire travailler pour enrichir les industriels, les propriétaires des grandes surfaces, en privilégiant le petit commerce de proximité, en faisant développer tous les petits commerces, la caissière aurait trouvé son compte en étant employée dans un commerce à échelle humaine avec un salaire plus confortable, et son mari aurait été ailleurs que dans la chaudronnerie qui aurait été mécanisé puisque la science aujourd'hui nous permet cela mais les présidents préfèrent dire qu'il y a de l'emploi peu importe les conditions de travail, et l'investissement est plus léger aussi car l'état favorise les industriels en leur donnant justement des charges allégées selon les zones, etc etc ..... donc tout est fait pour qu'en fait les gens "ne pensent pas" et travaillent car il n'y a que la course à l'économie et il y a le clan des riches, quant aux pauvres, ils sont assez torturés à savoir comment finir le mois qu'il ne faut pas leur rajouter des cas de conscience au point de vue des oeuvres.


C'est comme pour les pharmacies, il y a des maladies et il y a les médicaments pour les guérir, mais elles mettent un frein à la guérison en ne donnant pas cours aux médicaments qui soignent définitivement car il faut qu'ils s'enrichissent.

Un état d'esprit, et un déséquilibre.

Ce que je veux dire, c'est que Jésus dans sa réponse n'évoque pas des situations préméditées par les conventions sociales, mais il parle d'une réaction spontanée devant un évènement inattendu.

En effet, quoi de plus facile de s'inscrire dans une association humanitaire ou de faire un chèque pour une oeuvre de charité.

Il précise par ailleurs que si notre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, nous ne méritons pas le royaume.

ça veut bien dire que l'amour du prochain fait appel à des sentiments qui dépassent la simple appréciation des situations conventionnelles.

humanlife a écrit:

Ce que je veux dire, c'est que Jésus dans sa réponse n'évoque pas des situations préméditées par les conventions sociales, mais il parle d'une réaction spontanée devant un évènement inattendu.

En effet, quoi de plus facile de s'inscrire dans une association humanitaire ou de faire un chèque pour une oeuvre de charité.

Il précise par ailleurs que si notre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, nous ne méritons pas le royaume.

ça veut bien dire que l'amour du prochain fait appel à des sentiments qui dépassent la simple appréciation des situations conventionnelles.

Oui je comprends mieux ce que vous voulez dire là.

Un engagement quotidien de l'homme lambda quelle que soit sa condition sociale et son affairement.

Il y a un verset et je tacherais de le retrouver qui nous fait comprendre qu'il vaut mieux qu'une personne dans le besoin donne le peu de temps qui lui reste alors que toute la semaine elle a travaillé et si ce ne sont que quelques heures un fois par mois c'est beaucoup mieux qu'une princesse qui passe des mois à visiter des pays défavorisés dans le but de faire prendre conscience des besoins humanitaires des démunis.

Proportionnellement, la princesse est moins appréciable que la femme qui n'a pas une seconde à elle parce ce qu'il faut faire manger sa famille tous les jours et qui consacre une heure par mois à aider les autres.

Loup Ecossais a écrit:

Aimer son prochain, c'est bien. Mais chez lui, dans son pays...

La première phrase, je m'en souviens (même si elle n'est pas formulée exactement comme ça). Mais la seconde, c'est dans quel verset de quel évangile ?

Croquin83 a écrit:

oui, c'est surtout une personne qui ne fait pas parti de notre famille, le prochain serait-il donc l'inconnu.

Quand j'étais enfant lors du réveillon de noël, ma grand-mère mettait toujours une assiette en plus au cas où un mendiant frapperait à la porte.

Loup Ecossais a écrit:

Aimer son prochain, c'est bien. Mais chez lui, dans son pays...

De quel verset tires-tu cela ?

Loup Ecossais a écrit:

Marc Hassyn a écrit:

Loup Ecossais a écrit:

Aimer son prochain, c'est bien. Mais chez lui, dans son pays...

La première phrase, je m'en souviens (même si elle n'est pas formulée exactement comme ça). Mais la seconde, c'est dans quel verset de quel évangile ? Le mien. Le prochain (proche) que j'aime, est d'abord le mien (la famille), ensuite viennent les autres, c'est à dire, les patriotes et les catholiques traditiionnalistes, puis, viennent les chrétiens du monde entier. Et seulement après, très très très longtemps après, ceux qui  fuient leur pays comme des lâches, au lieu de défendre, qui viennent chez nous, pour piller les services sociaux...

Je crois que c'est une version très personnelle de l'évangile.

Matthieu 25:35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ;

Oh, l'évangile selon Loup Ecossais ? je ne le connaissais pas celui là.

C'est toi qui a écrit "chacun chez soi et les moutons seront bien gardés" ?

Remarque, il y a bien l'évangile selon florence_yvonne.

Jésus répond qu'aimer son prochain, c'est du même ordre que secourir celui qui se trouve en difficulté lorsqu'il a été attaqué par des brigands.

Si des populations autochtones se trouvent en difficulté à cause de l'immigration qui peut être motivée par l'appât du gain ou une idéologie de conquête, dans ce cas ce sont les autochtones qui se trouvent en difficulté et à qui il faut porter secours.

florence_yvonne a écrit:

Oh, l'évangile selon Loup Ecossais ? je ne le connaissais pas celui là.

C'est toi qui a écrit "chacun chez soi et les moutons seront bien gardés" ?

Remarque, il y a bien l'évangile selon florence_yvonne.

ha c'est marrant ça, il y a aussi dans la même gamme : "chacun pour soit et Dieu pour tous".

c'est quand même plutôt l'évangile du pécheur ça, c'est joliment détourné cependant .

c'est toi qui dit qui est pécheur et qui ne l'est pas désormais ?
Heureux de l'apprendre ..