Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
"Rapidement maîtrisé, le forcené révèle finalement aux policiers qu'il était complètement ivre au moment des faits, et qu'il a déjà été hospitalisé pour des troubles psychiatriques."
L'islam rend fou !
Jonas et le signe
Messages : 12574 Inscription : 13/09/2006
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Lun 13 Juin 2016, 09:04
Et Orlando, personne y sait où c'est, Orlando?
Ray
Messages : 7250 Inscription : 13/11/2011
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Lun 13 Juin 2016, 09:05
C'est la saturation malheureusement, cher Karl. Cela en devient presque banal.
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Lun 13 Juin 2016, 09:08
PAS DE DISCUSSION SUR CE FIL. MERCI
Jonas et le signe
Messages : 12574 Inscription : 13/09/2006
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Lun 13 Juin 2016, 09:14
Ray a écrit:
C'est la saturation malheureusement, cher Karl. Cela en devient presque banal.
C'est ce que je subodorais; et c'est là que ça devient vraiment dangereux.
à Espérance: fin de la parenthèse.
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 16 Juin 2016, 18:20
Au diable l'autorité morale des parents. On est en 2016, qu'on nous serine, les parents en sont réduits à nourrir et torcher les enfants. Le reste, c'est l'affaire de l'État et des mouvements féministes et LGBT...
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Lun 20 Juin 2016, 08:57
La police avait dans un premier temps évoqué une piste islamiste, car l'agresseur avait crié « Allah est grand », avant de se rétracter quand il s'est avéré qu'il souffrait de troubles psychiatriques.
Dormez tranquilles, c'était pas un terroriste mais un fou...
-ysov-
Messages : 16517 Inscription : 03/07/2010
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mar 19 Juil 2016, 02:16
Autre démonstration de la crottitude russe dont elle est capable:
La croix: http://www.la-croix.com/Sport/Dopage-des-athletes-russes-un-scandale-sportif-et-politique-2016-06-21-1200770388
Dopage des athlètes russes : un scandale sportif et politique
Emmanuel Grynszpan, le 21/06/2016 à 17h51
Le CIO a annoncé, mardi 21 juin, que les sportifs russes non suspectés de dopage pourront participer aux Jeux de Rio sous la bannière de leur pays.
En Russie, la décision divise à la fois le monde sportif et politique.
La Russie a échappé mardi 21 juin à une disqualification collective de tous ses sportifs au Jeux olympiques de Rio, qui démarrent le 5 août 2016. Réunit à Lausanne, le Comité International Olympique (CIO) a en revanche soutenu la sanction contre l’athlétisme, accusé de « dopage institutionnalisé » par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
Seuls les athlètes russes ayant « prouvé qu’ils ont été soumis à une surveillance et à des contrôles antidopage crédibles, durant une période appropriée » auront une chance d’être repêchés. Le discrédit du système de contrôle antidopage russe étant total auprès de l’IAAF, il est probable que le repêchage soit limité aux sportifs russes s’entraînant depuis longtemps à l’étranger. « Des erreurs au niveau de la Fédération et du ministère »
La décision du CIO n’a pas surpris dans les rangs des sportifs. « La sanction nous pendait au nez depuis longtemps », explique à La Croix Yaroslav Rybakov, médaillé de bronze de saut en hauteur aux JO de Pékin. « Ce n’est pas juste pour les jeunes, parce qu’ils paient pour les anciens et pour le système en place. Mais je pense aussi que nous avions besoin que cette douche froide nous tombe dessus pour provoquer les changements nécessaires. »
Il n’exclut pas qu’il y ait une dimension politique, « parce que cette décision intervient à un moment assez particulier ». Mais Rybakov pointe aussi les responsabilités des décideurs : « Des erreurs ont été faites au niveau de la fédération et du ministère. Les mesures prises récemment ne sont probablement ni suffisantes, ni convaincantes. »
> A (re) lire : JO 2016 : l’exclusion des athlètes russes maintenue L’affaire Ioulia Stepanova
Depuis plusieurs mois, le thème de la disqualification des sportifs russes a été politisé sans relâche par les médias officiels russes. La semaine précédente, le président russe Vladimir Poutine avait appelé « à protéger de toute politisation du sport liée aux scandales sur le dopage ». Les sportifs et responsables de la lutte antidopage russe à l’origine des révélations sur le système de dopage ont été vilipendés par les médias officiels.
Lundi 20 juin, le ministre des sports russe Vitali Moutko a considéré « absurde » que l’athlète Ioulia Stepanova puisse courir sous le drapeau russe. Considérée comme une « athlète courageuse » par l’agence mondiale contre le dopage (WADA) pour avoir révélé le système de tricherie en place parmi les athlètes russes, elle a été qualifiée de traîtresse par son entraîneur. Traître à la patrie
L’hypothèse que des sportifs russes puissent participer aux JO de Rio sous le « drapeau blanc » du CIO a profondément divisé le monde sportif, à cause de l’accusation de « traître à la patrie » brandie par ceux qui refusent que des sportifs défendent d’autres couleurs que celles de la Russie.
Le président du CIO Thomas Bach a évité cette déchirure en déclarant que les sportifs russes « concourront sous les couleurs russes car seuls les membres affiliés au comité national olympique peuvent participer aux JO. Or le comité national olympique russe n’est pas suspendu. »
> A (re) lire : DÉBAT Le Comité olympique fait-il vraiment tout pour éradiquer le dopage ? Régime totalitaire
En laissant la porte entrouverte au repêchage individuel, le CIO évite l’accusation de punition collective, déjà adressée mardi par Moscou avant même que la décision du CIO soit rendue. La chambre basse du parlement russe dénoncé dans un communiqué la punition collective infligée aux athlètes russes : « On agissait ainsi sous l’inquisition et sous les régimes totalitaires. »
Détail croustillant, le communiqué était lu par Irina Rodnina une ancienne championne olympique, devenue députée du parti du pouvoir Russie Unie. Rodnina s’est récemment distinguée par un tweet à connotation raciste où l’on voit Barack Obama louchant sur une grappe de bananes. Ministre des sports Vitali Moutko
« Le sport et la politique gouvernementale sont pratiquement indissociables », estime Vladislav Inozemtsev, directeur du centre d’études de la société postindustrielle. Selon lui, « les dirigeants russes se comportent avec le sport comme avec l’économie et la politique. Le mensonge et l’hypocrisie forment les fondations de notre système politique. Le système de triche mis en place autour du contrôle antidopage en Russie était très professionnel et ancré depuis longtemps, à l’instar d’autres activités illégales mises en place dans l’économie – de la contrebande de médicaments sous la protection des services de sécurité (…) Dans un pays rongé depuis des décennies par le nihilisme juridique, les éclaboussures sont inévitables. »
Mais malgré une longue série de scandales et d’échecs sportifs – comme l’élimination lundi soir de l’équipe de football russe de l’UEFA – Vladimir Poutine résiste obstinément à limoger les responsables politiques, en en particulier le ministre des sports Vitali Moutko.
> A lire : JO 2016 : Les athlètes russes restent suspendus Emmanuel Grynszpan
Ray
Messages : 7250 Inscription : 13/11/2011
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mer 20 Juil 2016, 15:55
Créteil : Insécurité dans une piscine à vague nouvellement ouverte.
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 29 Juil 2016, 10:56
Tout un symbole. Alors que nous sommes embourbés avec nos islamistes et nos gauchistes, la Chine annonce le développement d'un réseau orbital sécurisé de communication basé sur les transmissions quantiques.
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Dim 25 Sep 2016, 07:04
Horreur à Châtelet , en Belgique . Un père de famille a torturé sa fille pendant quelques dix ans . Il justifiait sa conduite par l'exemple du prophète Mahomet . ( source MSN ) .
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Sam 08 Oct 2016, 15:04
L'animateur Pierre Tchernia est mort à l'âge de 88 ans
Réalisateur, présentateur, acteur... Pierre "Magic" Tchernia avait de nombreuses casquettes.
Spoiler:
Réalisateur, présentateur, acteur... L'homme de télévision Pierre Tchernia est mort à l'âge de 88 ans, dans la nuit de vendredi à samedi 8 octobre à Paris. "L'état de santé de papa s'est dégradé il y a 8 jours, il est mort à 3 heures du matin dans nos bras", a annoncé à l'AFP son fils Antoine. "Il est parti dans la sérénité entouré de sa famille", a ajouté de son côté son agent, Artmedia.
Il a participé à la création du premier JT
Pierre Tchernia était connu du grand public pour ses apparitions dans l'émission Les Enfants de la télé au côté d'Arthur sur TF1. Mais il avait derrière lui une longue carrière en tant qu'acteur, présentateur et réalisateur. Il a notamment participé à la création du premier journal télévisé en 1949 avant d'animer plusieurs émissions comme Monsieur Cinéma, La Boîte à sel, L'Ami public numéro un et Cinq colonnes à la Une.
Il se lance enuite dans l'aventure cinématographique. Il écrit le scénario de plusieurs films comme Le Petit baigneur ou encore Carambolages et réalise quatre longs-métrages, dont Le Viager et Les Gaspards. Il a également fait des apparitions dans une quinzaine de films.
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Dim 09 Oct 2016, 20:08
Pyramide de Ponzi : George Soros conseille à l’Europe un emprunt de 30 milliards par an pour financer l’immigration de masse
George Soros a écrit:
«Étant donné le vieillissement de la population en Europe, les avantages [de migration] l'emportent de manière significative les problèmes associés et le coût de l'intégration des migrants."
EXCLUSIF MAG – Le Père Thierry-Dominique Humbrecht est un philosophe et théologien brillant ; Éric Zemmour un des journalistes les plus talentueux – et contestés – du moment. Ils passent en revue le désamour entre les Français et la politique, l’islam et la France, la laïcité, Dieu dans l’Histoire, l’espérance… Il y a un désaveu de la part des Français pour la politique et pour les politiques. Quelle est son origine ? Éric Zemmour – Les Français sont sans doute un des plus vieux peuples politiques du monde. La France a inventé l’État-nation, introduit la raison dans la politique, à la suite des Grecs, etc. À l’époque moderne, le général De Gaulle a entendu « réparer cent cinquante-neuf ans d’Histoire » selon son expression, c’est-à-dire réparer la mort du roi en 1793. Et il a remis un roi à la tête de la République et remplacé l’onction sainte par le suffrage universel. Tout cela donne du sacré à la politique en France. N’oublions pas que nous sommes sortis des guerres de Religion par la sacralisation du pouvoir d’État. La monarchie absolue naît des guerres de Religion. Ce n’est pas l’édit de tolérance de 1598 qui a arrêté ces guerres, c’est la monarchie absolue. Pour nous, la sacralisation du politique, cela veut dire la paix. Thierry-Dominique Humbrecht – Nous souffrons aussi d’un abaissement de la classe politique. Passons sur les scandales de corruption, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Ne jouons pas aux puritains ! Que justice se fasse, c’est tout. Plus profondément, depuis l’après-De Gaulle, le discours politique manque d’épaisseur humaniste. Le Général maniait des concepts, certes, pour « manier les Français par les songes » (il citait Chateaubriand), mais pour établir ainsi le bien commun et la grandeur du pays. Les responsables d’aujourd’hui sont le plus souvent des technocrates. Quand ils essaient de dire les choses, leur discours sonne souvent creux. Avec une certaine vacuité sur les fondements, peut-être parce que personne n’ose être chrétien. À gauche, on formate la culture et les programmes scolaires. À droite, la pensée éducative et culturelle est inconsistante. Qui pourrait citer un ministre de la Culture de droite ? É. Z. – Il y a eu Malraux ! Les Français ont une très haute idée de la politique. C’est sans doute le peuple qui en a la plus haute idée. Ajoutez à cela la mondialisation, l’Europe qui nous a enlevé des pans entiers de la souveraineté, et le niveau des politiques qui ne cesse de baisser. Et vous comprenez pourquoi les Français en veulent à leur classe politique d’être aussi médiocre, d’être aussi inefficace, d’être aussi inutile. Est-ce que vous pensez que les catholiques sont encore capables d’inspirer le débat politique malgré leur petit nombre ? É. Z. – Inspirer le débat politique ? C’est compliqué pour les catholiques étant donné ce qu’ils ont pris sur la tête depuis la Terreur sous la Révolution jusqu’à la séparation de 1905. C’est assez normal qu’ils soient un peu inhibés. Aujourd’hui, le catholicisme a été chassé de la société, avec pour résultat une anomie sociale inouïe, et l’islamisation de nombreux quartiers. Il est évident qu’il y a un besoin d’ordre, de spiritualité, d’encadrement, de foi, de dépassement de soi, et que, comme le catholicisme désormais s’interdit d’y répondre, l’islam y répond à sa place. T.-D. H. – Au cours du XXe siècle, les catholiques se sont beaucoup engagés. Et ils se sont souvent trompés ! À l’extrême droite avec l’Action française, ou à l’extrême gauche avec le communisme. On se demande quelle est l’origine de cet aveuglement collectif si fréquent. Dès que les catholiques trouvent des valeurs de générosité chez les autres, qui sont en fait des traces de christianisme, ils ont tendance à s’y ruer. Nous avons péché par naïveté et par souci excessif de récupération apologétique. É. Z. – En fait, les catholiques ont donné raison à Nietzsche pendant tout le XXe siècle. Cette espèce d’universalisme un peu benêt qu’il dénonçait les a fait tomber dans tous les panneaux du siècle. Et cela continue. Les chrétiens de gauche dans les années quatre-vingts ont été une catastrophe historique ! T.-D. H. – Le rétrécissement quantitatif crée un trouble, parce que les catholiques commencent à s’apercevoir qu’ils ne sont plus chez eux. De plus, beaucoup de jeunes catholiques choisissent des études de commerce, le monde des affaires. Ils délaissent les métiers d’idées et de transmission ! Ce devrait être l’inverse… Le combat culturel leur échappe. Les catholiques ont du mal à inspirer le débat politique. Les manifestations contre la loi Taubira ont fourni à certains une occasion d’engagement. Mais une action sans réflexion est vouée au militantisme essoufflé. Les catholiques risquent de caler net, s’ils ne prennent pas au sérieux une formation au souffle long. Leur discours doit se fonder. Faute de quoi, ne leur reste plus que l’activisme, sans plus d’humanisme que leurs aînés. Certains jeunes catholiques devraient embrasser les métiers de la politique. Avec tous les efforts et tous les risques que cela comporte ! É. Z. – Plutôt que l’avocat du diable, je voudrais pour une fois me faire l’avocat du Bon Dieu deux minutes Un historien américain, Philip Nord, dans son livre Le New Deal (Perrin), montre comment les élites des années trente, imprégnées de catholicisme, ont accouché du fameux « modèle social français » à la Libération. C’est le fruit d’une sorte de permanence catholique française. Je dis bien catholique, parce que opposé au système protestant des Anglo-Saxons, très inégalitaire. Cela me paraît important de le rappeler, de rappeler aux catholiques qu’ils ont été grands, qu’ils ne se sont pas toujours trompés, et qu’ils ont imprégné le modèle français aussi pour le meilleur. T.-D. H. – Vous faisiez allusion avec raison à l’après-guerre. Certains philosophes catholiques ont voulu repenser la politique, comme Maritain, Mounier ou Gilson. Ils ont cherché des solutions chrétiennes et rationnelles. Mais ils ont été oubliés ! Les philosophes chrétiens ont été balayés par Sartre et par cinquante ans de déconstruction intellectuelle. Il y a eu un écrasement de la pensée chrétienne, non seulement par elle-même, mais aussi par ses adversaires. Être un penseur chrétien était l’objet d’une chasse. Cela reste vrai dans les milieux universitaires ou médiatiques aujourd’hui. D’où un certain amaigrissement. Il faut des catholiques qui engagent leur vie professionnelle ou leur vie tout court dans cette aventure. Cela suppose de passer de la passivité à l’activité : « C’est à moi de m’y mettre ! » Les laïcs catholiques en France n’y sont plus habitués, car d’autres portaient la culture à leur place. Le catholicisme allait de soi, il croyait n’avoir pas besoin de se dire. Même à l’école, les curés s’occupaient de tout ! Maintenant, c’est à mes enfants de devenir profs ! Les parents rechignent un peu : « Jamais ! Ils vont crever de faim ! Ils vont être méprisés socialement ! » C’est un risque. Mais c’est cela ou rien. La culture chrétienne, il faut des gens pour la vivre et la rendre créative. É. Z. – Qui s’y met ? C’est votre boulot ! T.-D. H. –C’est notre boulot ! Ce n’est pas gagné ! É. Z. – Je crois qu’il faut réaffirmer ce que j’appelle la prééminence culturelle du catholicisme en France. Moi, je peux me permettre de le dire ! Réaffirmer la prééminence culturelle qui a fait la France depuis mille cinq cents ans. La prééminence culturelle des catholiques, c’est au nom de la vérité ou c’est au nom de l’Histoire ? É. Z. – Au nom de l’Histoire ! Je comprends que l’on dise : au nom de la vérité. Mais ce n’est pas à moi de le dire. Et dans une société deux siècles après la Révolution française, dont un siècle de démocratie, on peut difficilement l’imposer comme cela ! Cela ne serait pas compris, cela ne serait pas admis. Même les catholiques – je parle sous votre contrôle, mon Père – ne le comprendraient pas ! L’affaire du burkini nous a occupés tout l’été. Beaucoup se sont opposés à cet accoutrement au nom de la laïcité. Que pensez-vous de cet argument de la laïcité pour contrer les aspects les plus conquérants de l’islam ? É. Z. –Pour le voile comme pour le burkini, la laïcité n’est pas le bon combat. Je pense au contraire qu’il faut placer ce combat sur l’axe de l’assimilation. En France, on ne répand pas sa croyance religieuse dans l’espace public. En France, on ne privatise pas des lieux publics pour sa religion. Oui, me répond-on, mais si on interdit le burkini on doit interdire les prêtres en soutane et les religieuses à guimpe ! C’est un raisonnement de sophiste : les prêtres sont des professionnels de la religion, comme les religieuses. Ce n’est pas le cas des femmes qui se mettent en burkini. Ce sont des gens comme vous et moi ! Il n’y a aucune raison qu’ils affichent leur religion à la face des autres dans le but évident de conquérir l’espace public. Et je pense qu’aujourd’hui le rôle du catholicisme – c’est pour cela que je parlais à l’instant de pré-éminence culturelle –, c’est de rappeler avec force que la France n’est pas une terre musulmane. Ce n’est pas la laïcité qui va à elle seule arrêter cela. Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu ? Oui, bien sûr, il faut le rappeler. Mais ça ne suffit pas. [b]T.-D. H. – [/b]Légiférer sur une histoire de maillot de bain ! C’est refuser de traiter les choses à leur fondement, sauf si cet objet devient un symbole, mais il y en a d’autres plus importants… Légiférer sur tout est un danger. É. Z. – Il ne faut pas légiférer sur le burkini. Il faut un référendum et exiger une application stricte de la séparation entre espace public et espace privé pour les citoyens. T.-D. H. – La distinction entre privé et public ne risque-t-elle pas de se retourner contre nous ? On veut une culture catholique, mais qui reste laïque dans son expression publique. La nature sans la grâce est-elle encore nature ? Toute religion a par essence une dimension sociale. Dire qu’aucune religion ne peut s’exprimer dans l’espace public est une mutilation du religieux. C’est une conception faussée, et non une position neutre. Nos hommes politiques qui sont peu formés théologiquement ne tolèrent dans l’espace public qu’une sorte d’humanisme, comme s’il était commun à tous et en dehors de tout référent religieux, lequel doit rester privé. Il en va comme si tout le monde achetait la même voiture, sauf pour les options : pour les uns l’allume- cigare, pour d’autres deux ou quatre portes. Une distinction n’est pas une séparation. Le christianisme a inventé la distinction entre le temporel et le spirituel. Il a néanmoins produit la laïcité. L’islam n’a pas cette distinction : c’est Dieu qui fait tout, Il dicte seul la loi. La laïcité s’érige en arbitre des religions, comme si elle en était capable. Elle devrait commencer par reconnaître qu’elle est issue du christianisme. Elle y trouverait sa propre clé de la société. Elle s’obstine à s’y refuser. É. Z. – C’est normal, la laïcité a été utilisée comme une arme de guerre contre la puissance cléricale. T.-D. H. – La laïcité est une idée chrétienne exagérée. É. Z. – C’est la fameuse formule de Chesterton : Le monde est plein de vertus chrétiennes devenues folles. [...]
boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 13 Oct 2016, 02:35
Mort accidentelle le lundi 10 octobre 2016 , de la mère octogénaire de Véronique Jeannot . Elle était medium et avait pu aider sa fille à vaincre un cancer .
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 13 Oct 2016, 18:21
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 13 Oct 2016, 18:22
ptrem
Messages : 3798 Inscription : 31/12/2010
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 20 Oct 2016, 09:27
https://www.youtube.com/watch?v=3ugKVwSV-vM
ptrem
Messages : 3798 Inscription : 31/12/2010
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Jeu 20 Oct 2016, 09:36
Les 200.000 ordinateurs de l'armée , achetés à Microsoft présentent des failles l'avis d'un vice amiral et d'un ancien officier ingénieur informaticien. Voir le lien ci-dessus à 46:03.
Erkos
Messages : 608 Inscription : 23/01/2014
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 28 Oct 2016, 16:24
Voilà une Marianne qui sort de l'ordinaire, tout en symbolique. A Quimper (Finistère), le faïencier Henriot-Quimper vient d'éditer sa Marianne noire, présentée jeudi 27 octobre. Le plasticien Yannick Cohonner en a créé 250 exemplaires, rapporte Le Télégramme.
Par cette création, Yannick Cohonner souhaite célébrer "l'amour inter-communautaire". Cela fait un an que l'artiste rumine son oeuvre. Comme une envie de protester contre "une parole communautaire qui se libérait". Une Marianne noire, c'est "l'abolition de l'esclavage" représenté, commente le plasticien.
--- En voila une injonction raciste et les blanc catholique dans tout ça ? devons nous nous sentir viser ? Blanc Catholique et hétéro il aurait dû rajouter vue l’effigie de la mariane actuel
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 28 Oct 2016, 17:20
Citation :
"La France est tout sauf une Blanche catholique, c'est un pays athée, la Marianne est un super symbole. Etre noir ce n'est pas quelque chose d'exotique, ce n'est pas être un citoyen à part, il a le droit d'être représenté." Yannick Cohonner
Je dirais plutôt que la France est un pays avec de multiples confessions mais à l'héritage chrétien catholique (que certains ont balancé par-dessus bord...).
Invité Invité
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Dim 30 Oct 2016, 10:58
La tombe de Jésus ouverte à Jérusalem
Des scientifiques ont ouvert pour la première fois depuis au moins deux siècles le lieu considéré par les chrétiens comme étant la tombe de Jésus dans l'église du Saint Sépulcre à Jérusalem.
La plaque de marbre recouvrant la tombe a été déplacée durant trois jours dans le cadre de travaux de restauration menés dans cette église située dans la vieille ville, a pu constater une photographe de l'AFP.
C'est la première fois que cette pierre tombale est ainsi soulevée depuis au moins l'année 1810, lorsque de précédents travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d'un incendie, a indiqué le Père Samuel Aghovan, le supérieur de l'église arménienne.
«C'est émouvant, car c'est quelque chose dont nous parlons depuis des siècles», a ajouté cet ecclésiastique.
Selon la tradition chrétienne, le corps de Jésus a été posé dans un lit funéraire taillé dans le roc à la suite de sa crucifixion par les Romains en l'an 30 ou 33. Les chrétiens croient que le Christ a ressuscité et que des femmes venues oindre son corps trois jours après son enterrement ont affirmé qu'elles n'avaient rien trouvé.
L'opération en cours doit permettre d'effectuer des analyses des matériaux et des structures, ont indiqué à l'AFP des experts.
Selon le magazine National Geographic, qui a consacré un article aux travaux de restauration, la mise au jour «du lit funéraire va fournir aux chercheurs une occasion sans précédent d'étudier la surface d'origine de ce qui est considéré comme le site le plus sacré du christianisme».
Le projet de restauration dans l'église du Saint-Sépulcre a débuté en mai. Des échafaudages ont été montés autour du site, ainsi que des panneaux de protection tandis qu'une structure métallique a été apposée devant l'entrée du tombeau pour protéger les touristes.
Le tombeau est situé dans une petite structure connue sous le nom d'édicule qui a été reconstruite en marbre à la suite d'un incendie.
Il est soutenu depuis des dizaines d'années par une structure métallique, qui maintient ensemble les blocs de marbre. Mais ceux-ci se désolidarisent sous l'effet, autrefois des intempéries et, aujourd'hui, de l'afflux quotidien de milliers de pèlerins et touristes.
L'édicule dressé sous la coupole de l'église sera démonté et reconstruit à l'identique, a indiqué la Custodie. Seules les pièces trop fragiles ou cassées seront remplacées tandis que les plaques de marbre pouvant être conservées seront nettoyées. La structure qui les supporte sera consolidée.
Les travaux seront financés par les trois principales confessions chrétiennes du Saint-Sépulcre (Grecs-Orthodoxes, Franciscains, Arméniens) ainsi que par des contributions publiques et privées.
Cette restauration est prévue pour durer huit mois afin d'être terminée pour les fêtes de Pâques de 2017. Elle est menée par des experts grecs avec le soutien de la National Geographic Society.
L'édicule est la dernière en date des constructions qui se sont succédé depuis le IVe siècle sur les lieux du tombeau du Christ.
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Sam 26 Nov 2016, 10:15
Fidel Castro, l’intransigeant père de la révolution cubaine, meurt à 90 ans
Le Lider Maximo est mort, vendredi soir, à La Havane. Figure de la gauche mondiale, « Fidel » a été toute sa vie politique un dirigeant habité par l’anti-impérialisme.
LE MONDE | 26.11.2016 à 06h47 • Mis à jour le 26.11.2016 à 10h11 |
Entré au « Monde » en 1952, Marcel Niedergang (1922-2001) a été grand reporter en Amérique latine. Ce texte, écrit peu avant sa mort et mis à jour, raconte un Fidel Castro déterminé, habité par l’anti-impérialisme. Le père de la révolution cubaine est décédé vendredi 25 novembre, à La Havane.
A Cuba, Fidel Castro a été, pendant presque cinq décennies de pouvoir absolu – le plus long règne de l’histoire contemporaine –, la « parole qui oriente ». Comment juger sereinement un oracle qui s’ingénia tant à brouiller les pistes ? Il a toujours été attentif à protéger ses vraies motivations, personnelles et politiques, tout en étalant complaisamment en public, devant ses intimes ou les hôtes étrangers, ses passions, ses curiosités innombrables, voire ses petites manies : la lecture, le sport, les recettes de cuisine ou les méthodes d’élevage, il était l’éclectisme poussé au paroxysme. Il avait un avis définitif sur presque tout et aimait tenter de l’imposer aux autres.
Etre le premier, le meilleur, le plus ferme. « Fidel a toujours raison », disait Celia Sanchez, la compagne très affectionnée dans le maquis de la sierra Maestra, gouvernante efficace, puis secrétaire du gouvernement qui, plus qu’aucun autre de l’entourage du monarque Fidel, a tenté d’ordonner l’emploi du temps débridé du Lider Maximo. « Chef suprême » : ce titre résumait la totalité des pouvoirs politiques et militaires qu’ il a exercés sans partage et si longtemps.
On sait tout de ce qui importait le moins. De ses performances à la pêche sous-marine, sport préféré qu’il pratiquait à Cayo Piedra, un îlot préservé dans la baie de Guantanamo, où il recevait parfois ses hôtes de marque. Du record de coupe de la canne à sucre établi en un seul jour par Fidel, à la fin des années 1960, lorsqu’il s’agissait d’inciter les macheteros à se surpasser : anecdotes largement reproduites par la presse cubaine à la dévotion du numéro un, depuis son arrivée à La Havane, en janvier 1959, jusqu’à la fin.
Médias « aux ordres »
De façon peu convaincante, Fidel n’a cessé de critiquer ces médias « aux ordres », de réclamer formellement une presse plus audacieuse… En vain, bien sûr. A moins que ce décalage étonnant entre les injonctions du commandant en chef et des médias immuablement monocordes n’ait illustré ce goût profond pour l’ambiguïté de Fidel.
Castro était un disciple et admirateur de José Marti, héros des guerres d’indépendance, qui recommandait de dissimuler le plus longtemps possible le coup que l’on voulait porter. Un « conspirateur dans l’âme », selon Tad Szulc, journaliste du New York Times, reçu plusieurs mois à Cuba et autorisé exceptionnellement à consulter les archives du gouvernement pour rédiger une biographie du Lider Maximo. « Un maître dans l’art de se dissimuler aux yeux des autres », ajoutait-il. Entre Machiavel et Marx.
En politique, comme dans l’action, dans la lutte armée à Cuba comme à l’extérieur – en Angola, en Ethiopie, en Amérique latine –, Fidel s’est efforcé de dissimuler ses intentions et ses objectifs. Il est souvent parvenu à transformer un échec militaire en victoire politique. Quel meilleur exemple, dès le début, que l’assaut manqué lamentablement contre la caserne Moncada, le 26juillet 1953 ? Ou que le débarquement raté du Granma – « un naufrage », disait Ernesto Che Guevara – sur la côte orientale de Cuba, en décembre1956 ?
Castro s’est avancé masqué pendant la guérilla et dès son entrée en héros à La Havane, triomphant de la dictature de Fulgencio Batista. « La révolution cubaine est une démocratie humaniste », disait-il lors de son voyage de vainqueur aux Etats- Unis, en avril 1959. Il a attendu deux ans pour se proclamer marxiste-léniniste et plus encore pour créer, du jour au lendemain, un « nouveau » Parti communiste cubain, dont le comité central de cent membres – tous anciens compagnons de guérilla dans la sierra Maestra, le massif montagneux du sud de l’île – a été composé par ses soins.
Puis, il a lâché des semi-confidences, des allusions qui embrouillaient plus qu’elles n’explicitaient. « J’étais presque communiste » avant de prendre le pouvoir, a-t-il ensuite assuré. Szulc a affirmé que Castro avait, dès son arrivée au pouvoir, mis en place un gouvernement « parallèle » secret, qu’il avait signé un pacte, également secret, avec les vieux communistes du Parti socialiste populaire et rencontré, dès l’automne 1959, un émissaire soviétique. Le même auteur, pourtant, a conclu que Castro avait « mis le grappin » sur les communistes cubains, et non l’inverse.
Rares tentatives de rébellion écrasées
Castro les a rapidement noyés dans le flot des fidélistes, a écrasé les rares tentatives de rébellion des communistes orthodoxes prosoviétiques. Il a combattu durement les partis communistes d’Amérique latine rétifs à ses instructions ; il a contrôlé et dirigé les autres, jouant des rivalités, accueillant à Cuba des bataillons de militants latino-américains pour les entraîner à la guérilla et les endoctriner. Pendant un quart de siècle, un débat a opposé les partisans de la thèse d’un Castro poussé dans les bras de l’Union soviétique par les erreurs et l’agressivité des Etats-Unis et les avocats d’un Castro décidé, dès le début, à instaurer un régime socialiste à Cuba. Aucune réponse définitive n’a été apportée à cette question fondamentale. Par nécessité ou stratégie, Castro a en tout cas troqué une dépendance aux Etats-Unis pour une autre sujétion, sourcilleuse mais encore plus rigoureuse, à l’URSS.
Avec Moscou, Castro a noué une alliance indispensable à la survie de sa révolution. Alliance inégale, bien qu’il ait sans cesse réaffirmé sa « souveraineté ». Il a reçu des Soviétiques, dès 1960, une aide économique et militaire très importante, progressivement jugée trop lourde par Moscou. Elle a fini par être réduite à la fin des années 1980, lorsque l’URSS de Mikhaïl Gorbatchev dut, elle-même, affronter une crise économique dévastatrice. Cette aide a néanmoins permis à Cuba de devenir une puissance militaire, d’obtenir des résultats positifs dans les domaines de la santé et de l’éducation et de maintenir un temps à flot une économie nationale en crise permanente. Autre certitude : après 1968 et son discours justifiant l’intervention militaire du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie, La Havane a épousé toutes les orientations de la politique étrangère soviétique. Et pourtant la personnalité de Fidel était d’une telle complexité que certains n’ont jamais exclu l’hypothèse d’un nouveau changement de cap, si ce revirement pouvait « tourner à l’avantage de Cuba, de la révolution ou à son propre avantage ». Et ce, bien qu’il ait – avec une obstination tournant, sur la fin, à la répétition stérile – dénoncé l’« impérialisme américain » et l’embargo décrété par Washington en 1960 comme la seule cause de toutes les faiblesses du régime.
Coléreux, brouillon, désordonné
Une volonté de fer, une exceptionnelle capacité de travail, une mémoire prodigieuse, un talent oratoire de premier ordre, sans oublier l’intelligence et le courage physique : on a répété à satiété ses qualités. L’homme était aussi très coléreux, brouillon, désordonné, roublard et retors. Mais presque tous ceux qui l’ont approché ont été séduits par ce colosse barbu, dont le fils, Fidelito, occupa des fonctions importantes à la Commission nationale de l’énergie atomique, et qui a eu par ailleurs plusieurs enfants naturels.
Comment dissocier Castro de la révolution cubaine ? Un modèle plutôt décevant. Les tentatives d’industrialisation ont tourné court ; le « Tout pour le sucre » de la récolte de 1970 a désarticulé l’appareil de production. L’austérité, toujours plus d’austérité. Année après année, la libreta (« carnet de rationnement ») à perpétuité, le marché noir, l’absence de libertés, la surveillance tatillonne des comités de défense de la révolution (CDR), des milliers de détenus politiques, des morts en prison.
Le ras-le-bol d’une population privée de liberté s’est spectaculairement exprimé en avril 1980 : 125 000Cubains choisissent alors l’exode, soudain autorisé, vers les Etats-Unis. C’est l’atteinte la plus grave portée au prestige de Fidel depuis 1959. Autre coup dur, l’intervention américaine à la Grenade, en 1983, la reddition et la capture de centaines de travailleurs cubains : des « volontaires » pour la construction d’un aéroport, mais armés. Adulé ou haï
Le prestige du castrisme a pu s’effondrer, sauf dans les milieux de la gauche latino-américaine, incapables, pour la plupart, d’analyser les causes et les conséquences de l’effondrement des régimes communistes en Europe de l’Est. La cote de Fidel est longtemps demeurée inchangée. Il a été adulé ou haï. Pendant un demi-siècle, il est resté une personnalité de poids sur la scène internationale, en dépit d’une situation interne qu’il qualifiait lui-même, dès 1986, d’« anarchique » et d’une politique étrangère interventionniste.
La taille alourdie, malgré un régime rigoureux, suivi après la suppression radicale de ses fameux cigares en 1985, la barbe blanchie, il a trouvé un interlocuteur privilégié en Hugo Chavez, président du Venezuela depuis 1999. Castro a donné à Cuba une importance hors de proportion avec sa taille et sa population. Il s’est inséré avec un aplomb phénoménal dans les querelles entre superpuissances, jouant de leurs rivalités. Il a connu ou affronté onze présidents américains, fréquenté presque autant de premiers secrétaires du Parti communiste de l’URSS. Mais il était plus à l’aise dans la tempête que dans la détente, plus fort pendant la guerre froide qu’à l’heure de la perestroïka.
Doyen des chefs d’Etat d’Amérique latine, il s’était fait, comme d’autres dirigeants de moindre envergure, le chantre de l’unification du sous-continent. « L’unité, l’unité, disait Bolivar, ou l’anarchie vous dévorera. » Un cri repris par Castro, qui développa sa réflexion sur le thème de la dette extérieure du tiers-monde. Le Cubain devint, pour un temps, « une conscience planétaire », note Jean-Pierre Clerc dans son Fidel de Cuba (Ramsay, 1988). Vers la fin, il ne réclamait plus la mort violente du pécheur capitaliste. Fidel faisait même profession, parfois, de vouloir sauver le capitalisme d’une « explosion sociale révolutionnaire », tout en réaffirmant qu’« un jour tous les pays du monde seront socialistes ».
« L’Histoire m’absoudra », affirmait Castro après l’affaire de la Moncada. L’Histoire jugera l’homme Fidel et sa révolution entachée de terribles violations des droits de l’homme, éclaboussée par les révélations sur les trafics en tout genre – à commencer par la drogue – décidés par Fidel lui-même pour regarnir les caisses vides de son régime. L’un des miracles de cette existence jamais en repos est qu’il ait si souvent échappé à la mort. Peu de dirigeants sur la planète ont pris autant de risques, se sont engagés sans réserve dans des aventures militaires scabreuses, ont été la cible de commandos au service d’opposants ou de la puissante CIA. baraka
La baraka. La chance l’a toujours accompagné, comme elle a accompagné un autre Galicien, le dictateur espagnol Francisco Franco, qui a toujours considéré avec une sympathie agissante ce fils d’émigrés gallegos, malgré l’éloignement de leurs idéologies. Fidel, né le 13 août 1926 à Biran, dans l’est de Cuba, a toujours revendiqué avec hauteur son ascendance espagnole. Au point de prétendre avoir le droit de vote aux premières élections démocratiques de juillet1977 en Espagne.
La désastreuse opération commando contre la Moncada ? « C’était une folie, une erreur tactique que je ne commettrais pas aujourd’hui », nous a déclaré Castro, bien plus tard. La chance, déjà. En fuite, Fidel est épargné par un lieutenant de l’armée qui pourchasse les insurgés survivants, un colosse noir nommé Sarria, qui a confié à Robert Merle : « On ne tue pas les idées. » Une chance insolente qui ne l’abandonna jamais, alors qu’il fut la cible de plusieurs dizaines de tentatives d’assassinat organisées par les services secrets américains. Aucun dirigeant, il est vrai, n’a été pendant si longtemps plus clandestin que Fidel. Pas de domicile fixe ou presque pendant plus de cinquante ans : autre record.
Amnistié, exilé au Mexique en 1955, il trouve des subsides aux Etats-Unis, rencontre Ernesto Che Guevara et se lie d’amitié avec lui. Après son débarquement près de la sierra Maestra, en 1957, on le croit mort ; il prépare son entrée en apothéose à La Havane, salué par l’opinion américaine. Le charme est rompu quelques jours plus tard par les exécutions de policiers de Batista, jugés en direct à la télévision. La période héroïque s’achève. Débute celle des crises, intérieures et extérieures.
Dès 1960, Washington commence à manifester son hostilité. John F. Kennedy donne son feu vert en avril 1961 à un débarquement d’anticastristes dans la baie des Cochons. L’opération tourne au désastre complet. Castro se proclame marxiste-léniniste. La dramatique « crise des fusées » de l’automne 1962 est une suite logique de cette mésaventure américaine. Elle a mis le monde au bord de la guerre nucléaire. On sait avec certitude aujourd’hui, d’après les Mémoires de Nikita Khrouchtchev, que Castro n’avait pas hésité à envisager froidement la troisième guerre mondiale, si c’était le prix à payer pour tenir tête aux Etats-Unis. Cet aveuglement avait stupéfié et irrité le dirigeant soviétique lui-même. « Nous avons le droit de penser par nous-mêmes » : cette formule des débuts, Castro la reprendra en 1988, pour justifier son refus de s’aligner sur la perestroïka lancée en URSS par Gorbatchev. « Le parti est immortel »
Et après lui ? « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, a-t-il affirmé en 1985. Après Fidel, il y aura des quantités de gens qui vaudront davantage que Fidel. Les hommes meurent. Le parti est immortel. » Pourtant, la débâcle des régimes communistes a frappé Cuba de plein fouet. La question insistante qui se posait dans toutes les chancelleries, à partir de 1986, était : combien de temps Castro pourra-t-il tenir, seul contre tous sur la scène extérieure et entouré d’adulateurs à l’intérieur ?
Certes, il n’a jamais eu de statues sur les places de l’île. Mais le Castro vieillissant a exercé un pouvoir absolu, un contrôle de tous les rouages. La mégalomanie était inévitable. « Je suis la révolution », disait Fidel en 1991. Et de continuer à proclamer ce slogan nihiliste : « Le socialisme ou la mort ! » A quoi les opposants irrévérencieux ajoutaient sur les murs de La Havane : « Quelle différence ? » Fidel a assumé avec donquichottisme ce rôle déplaisant du cancre obstiné de la perestroïka. Il s’est conduit comme le pire des dirigeants staliniens dans l’affaire Ochoa, ce général couvert de lauriers en Angola, accusé par le gouvernement de « trafic de drogue », condamné à mort et fusillé le 13 juillet 1989. La comédie sinistre des procès de Moscou, transplantée aux Caraïbes. En août 1991, Fidel crut, l’espace de deux jours, que le sort allait lui être de nouveau favorable. Le coup d’Etat manqué des « conservateurs » du Kremlin fit reculer quelque temps le spectre de la fin de l’aide soviétique à l’économie cubaine aux abois. Puis Castro resta seul, face à une administration américaine déterminée à le laisser, dans la meilleure des hypothèses, « pourrir dans son coin », selon l’expression qu’utilisa le président George Bush père.
Mais Castro n’a voulu renoncer à aucun de ses principes, même s’il a dû accepter d’ouvrir le pays au tourisme – y compris sexuel – dans une tentative désespérée de faire entrer des devises. Le protecteur soviétique une fois disparu, qui aurait imaginé que Fidel parviendrait encore à maintenir, pendant plus de vingt ans, un pouvoir absolu sur son île ?
Marcel Niedergang Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/11/26/fidel-castro-cinquante-ans-d-intransigeance_5038436_3210.html#xSOEev4xjUsOWm2g
Erkos
Messages : 608 Inscription : 23/01/2014
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mar 29 Nov 2016, 18:47
[...] Le journal s’inquiétait de « l’influence des lobbys catholiques » sur la désignation du futur président.
La veille, toujours dans le même journal décidément bien inspiré, Laurent Joffrin comparait les catholiques aux tenants de l’islam politique – autrement dit les Frères musulmans – et Fillon à un « Tariq Ramadan des sacristies ». L’éditorialiste alertait contre la montée d’un « catholicisme politique, activiste et agressif ». [...]
Mais ne nous plaignons pas et ne tombons pas dans un discours victimaire. En fait, voir Laurent Joffrin, Caroline Fourest et leurs amis pleins d’inquiétude n’est finalement pas pour me déplaire…
Je préfère en tirer deux intuitions un peu plus profondes. Intuitions personnelles, qui ne sont pas infaillibles… mais qui peuvent nourrir notre réflexion pour les mois qui viennent.
1- Pour gagner la bataille politique, il faut d’abord gagner la bataille culturelle.
« à titre personnel, comme catholique, je suis opposé à l’avortement ». Rajoutant immédiatement qu’en tant que responsable politique, il jugeait que l’intérêt général commandait de ne pas toucher à la loi.
Aujourd’hui, rien que ces mots (pourtant très a minima !) provoquent une explosion de haine et de violence. L’avortement est le dernier tabou. Il semble aujourd’hui impossible d’avoir un débat rationnel autour de ce sujet. [...] Il y a là un vrai combat spirituel qui se joue en toile de fond.
2- L’influence des catholiques est crainte, donc réelle.
Les catholiques passent beaucoup de temps à se disputer, s’excommunier entre eux, se déchirer sur les stratégies possibles et se plaindre du système médiatique ou politique… tout en se décourageant de pouvoir faire changer les choses. Mais nous sous-estimons en fait notre capacité d’influence. Il est paradoxal que ce soit nos adversaires qui nous la rappellent. Eux ne s’y trompent pas… Leur réaction violente, leur crainte affichée devant le retour d’un « conservatisme catholique » ou l’émergence d’une nouvelle génération de catholiques décomplexés et engagés, capables de faire basculer les prévisions de tous les instituts de sondage, doit nous encourager. [...] Passons moins de temps à nous regarder le nombril, à nous plaindre de nos limites ou à gémir sur notre époque. Nous avons des forces que d’autres n’ont pas : une vision cohérente pour la société, une anthropologie solide, une doctrine sociale de l’Eglise inspirante, un corpus de valeurs que beaucoup autour de nous veulent retrouver et transmettre à nouveau à leurs enfants
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mar 29 Nov 2016, 20:19
mis à jour 09:36 29.11.2016
Spoiler:
Trump voit du potentiel dans les relations avec la Russie
Selon un conseiller du président américain élu Donald Trump, la nouvelle administration américaine doit reconsidérer les relations entre les États-Unis et la Russie.
La nouvelle administration américaine a besoin de personnes qui croient dans le potentiel des relations américano-russes et partagent l'opinion du président élu Donald Trump sur la nécessité de rétablir les liens avec Moscou, a déclaré à Sputnik Carter Page, conseiller de Donald Trump pendant sa campagne électorale, pour commenter la nomination du prochain secrétaire d'État. « En réalité, les gens qui ne comprennent pas complètement et ne croient pas dans le potentiel des relations américano-russes sont voués à l'échec. D'habitude, ils finissent presque toujours par accuser les dirigeants russes pour toutes les erreurs et l'insuccès des négociations », a-t-il dit.
A l'heure actuelle, Donald Trump envisage deux candidats au poste de chef de la diplomatie américaine, à savoir Rudy Giuliani, ancien maire de New York, et Mitt Romney, ex-candidat à la Maison-Blanche et ancien gouverneur du Massachusetts.
Spoiler:
humanlife
Messages : 32841 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mar 24 Jan 2017, 14:32
La France remporte la coupe du monde de pâtisserie http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/coupe-du-monde-patisserie-france-remporte-8-eme-medaille-1181563.html
Erkos
Messages : 608 Inscription : 23/01/2014
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mar 24 Jan 2017, 17:57
L'islamo gauchisme en 55 seconds
-ysov-
Messages : 16517 Inscription : 03/07/2010
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Mer 01 Mar 2017, 17:45
Alerte à la bombe à Concordia
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD, TRISTAN PÉLOQUIN La Presse
Une lettre annonçant l'explosion de bombes visant les étudiants musulmans à l'Université Concordia a forcé l'évacuation de deux pavillons du campus du centre-ville.
La direction de l'établissement a ordonné à 11 h 30 à ses étudiants et à son personnel de quitter les bâtiments EV (1515 Sainte-Catherine Ouest), ainsi que le Henry F. Hall (1455 De Maisonneuve Ouest).
Les vérifications policières, en cours depuis 10 h, n'ont pas permis de découvrir d'explosifs, a indiqué Benoit Boisselle, porte-parole de la police de Montréal.
Le branle-bas de combat a été causé par une lettre de menaces envoyée à des médias - dont La Presse - et à l'université.
Un groupe baptisé « Conseil des citoyens conservateurs du Canada » y annonce son plan de « faire exploser quotidiennement de petits engins artisanaux amateurs » dans des zones « où les musulmans passent leur temps ».
« Maintenant que le président Trump est en poste au sud de la frontière, les choses ont changé. Nous ne tolérons plus votre comportement », écrit le groupe aux étudiants musulmans de Concordia. « Une de nos membres a signalé sa préoccupation à [l'association étudiante] - qui n'a rien fait - sur le discours souvent anti-chrétien et anti-juif pendant la prière du vendredi. »
Le SPVM qualifie les évacuations de « préventives ».
« Plusieurs policiers sont déployés aux deux pavillons qui ont été ciblés », a indiqué le policier Boisselle.
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 03 Mar 2017, 15:02
Jean-marie Le Pen condamné en appel pour ses propos sur les chambres à gaz - 1/03/2017 http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/03/01/jean-marie-le-pen-condamne-en-appel-pour-ses-propos-sur-les-chambres-a-gaz_5087594_823448.html
Waddle
Messages : 2355 Inscription : 18/08/2015
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 17 Mar 2017, 11:27
Il y a eu une fusillade hier dans un lycée. Manifestement l'acte d'un jeune un peu paumé.
Mais si ça avait été un gars du Maghreb ou d'origine maghrébine , certains ici auraient dit que les médias le couvrent en le traitant de fou...
Spoiler:
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 17 Mar 2017, 11:38
Plutôt d'accord avec BFM, tant que ça reste un petit blanc de souche (non converti) il ne faut pas en faire des tonnes. Pourquoi? Car ce genre d'événements est marginal, ce n'est pas au même niveau de danger que le grand remplacement et l'islam.
Ray
Messages : 7250 Inscription : 13/11/2011
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 17 Mar 2017, 11:53
Ce qui est touchant ce sont les efforts des médias pour tenter un rapprochement avec FF et MLP.
Il y a une heure, deux hommes on été égorgés dans le XIème arrondissement de Paris, aux cris d'Allah Ackbar. Voyons si les médias en font autant de tonnes que pour la fusillade de Grasse. Pour le moment ça bouge pas trop.
Peut-être que France2 était sur place en caméra cachée, et a entendu le suspect crier "JE FAIS CA POUR MARINE"
Waddle
Messages : 2355 Inscription : 18/08/2015
Sujet: Re: Sujet consacré aux dernières nouvelles (Actualité) 2 Ven 17 Mar 2017, 12:14
Ray a écrit:
Ce qui est touchant ce sont les efforts des médias pour tenter un rapprochement avec FF et MLP.
Il y a une heure, deux hommes on été égorgés dans le XIème arrondissement de Paris, aux cris d'Allah Ackbar. Voyons si les médias en font autant de tonnes que pour la fusillade de Grasse. Pour le moment ça bouge pas trop.
Peut-être que France2 était sur place en caméra cachée, et a entendu le suspect crier "JE FAIS CA POUR MARINE"
Lol, j'aime bien votre "les médias en font des tonne" qui est le même (à l'envers) que ceux qui diraient "les médias minimisent quand il s'agit des blancs".
Les médias n'en font justement pas des tonnes. Je n'ai rien entendu de particulier sur la fusillade de Grasse et c'est vous qui m'apprenez que les médias essayent de rapprocher ça à MLP.
Sinon, pour les 2 personnes égorgées, il s'agit du père et du frère du tueur. Donc c'est probablement un drame familial comme il y en a constamment en France: