Doit-on adorer la croix ?

J'ai besoin d'une petite confirmation:
En Occident, le premier concile œcuménique (ou prétendu tel) à avoir explicitement homologué et reconnu Nicée II comme 7e œcuménique, c'est bien le concile de Trente, non?

Le baptême des enfants n'est pas une négation du libre arbitre mais dans la mesure ou un enfant ne possède pas encore la capacité à faire des choix à la lumière de sa conscience et de sa raison, ce sont ses parents qui décident de ce qui est le mieux pour lui puisque le devoir leur en incombe. La conscience de l'être humain a besoin d'être éclairée et formée depuis son plus jeune âge et tout au long de son existence. Le libre arbitre ne signifie pas que l'on se fait tout seul et nous sommes tous plus ou moins tributaires de notre environnement culturel, intellectuel et spirituel.

Si le baptême des enfants leur communique la grâce sans qu'ils l'ai choisi cependant cela n'atténuera pas leur libre arbitre car ensuite ils devront choisir de persévérer ou non dans ce qui leur a été inculqué et de ne pas se séparer de l'amour du Christ. De toute évidence, même un nourrisson qui a la capacité de recevoir la vie divine bien qu'il n'ai pas encore la capacité de la choisir. Recevoir et choisir ne sont pas deux choses contradictoires mais complémentaires. Par définition un enfant, contrairement à une personne adulte, ne peut que recevoir ce qui est le mieux pour lui n'étant pas encore en mesure de le choisir.

Le baptême n'est donc absolument pas l'expression d'une croyance en la prédestination car l'enfant baptisé peut toujours choisir en grandissant de ne pas persévérer dans cette grâce qu'il aura reçu au moment de son baptême et un enfant qui a été privé de baptême pourra toujours choisir une fois parvenu à l'âge de la maturité de se tourner vers Dieu et de recevoir le sacrement du baptême. Ne confondez donc pas la notion de prédestination envisagée dans une perspective protestante classique avec l'initiation et l'éducation religieuse des enfants qui a pour objectif de favoriser en eux dès leur plus jeune âge l'accueil de l'amour et de la grâce agissante de Dieu.

Le rapport de l'enfant à Dieu et les premières découvertes qu'il sera susceptible de faire durant son enfance passeront de façon prépondérante et privilégiée par ses parents qui sont les premiers éducateurs. Le libre arbitre de la personne adulte se développe également en étant en relation avec les autres parce que d'autres peuvent aussi contribuer à me faire découvrir plus profondément le sens du bien, du beau et du vrai   

 Le baptême des enfants est le don du trésor d'une Présence, la présence de Dieu.

Il ne faut pas oublier que rien dans le Nouveau Testament ne laisse penser que les chrétiens devraient vénérer la croix.

Cécile a écrit:

Dans la liturgie officielle, il est bien question d'adoration. Mais seuls les imbéciles comprennent qu'il s'agit d'adorer un morceau de bois !

C'est pire que ça. Pour moi, il s'agit de la vénération de l'arme du crime.

Cécile a écrit:

On prend l'aspect symbolique quand ça arrange et on le réfute pour la même raison...  

Quant à l'aspect symbolique, il ne faut quand-même pas oublier que la croix est le symbole païen de la fécondité depuis la haute antiquité.

Pour résumer, la vénération de la croix est la vénération d'un symbole païen qui est aussi l'arme du crime. Cherchez l'erreur.

La croix est le symbole du salut. Elle est l'autel du Christ-Prêtre et le trône du Christ-Roi.

Elle mérite tout notre respect.

Simon1976 a écrit:

La croix est le symbole du salut. Elle est l'autel du Christ-Prêtre et le trône du Christ-Roi.

Selon qui ?

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Hillel31415 a écrit:

julia a écrit:

Nous nous approchons simplement avec respect et humilité de la croix, et lui donner un chaste baiser  
En effet, la croix de Notre Seigneur était recouverte de son précieux sang par lequel nous recevons le salut.
Aujourd'hui, ce geste est renouvelé spirituellement.

Le baiser d'adoration n'est pas une pratique supersticieuse, mais bien évangélique :

«Tu vois cette femme? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
45 Tu ne m'as pas donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds. 46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu.»
48 Et il dit à la femme: «Tes péchés sont pardonnés.» Luc 44;49

Jésus n'est pas un objet.  
Si vous voulez lui faire du bien, l'embrasser... Il est écrit:
"Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites."

A noter qu'en matière de charité, les catholiques sont pariculièrement efficaces et organisés .
A cause des mllions de vies consacrées à Dieu que sont les religieux et religieuses et qui se dévouent corps et âme, jour et nuit aux hôpitaux, orphelinats etc.
Cf l'oeuvre de Sainte Mère Thérèsa.

La foi catholique, qui est la Vérité pleine et entière; est de l'ordre de la Révélation - et de l'obéissance ;

Les autres confessions ne font pas l'étalage de leur charité mais sont tout aussi efficace! 

Espérance a écrit:

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Il y a pourtant des choses dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le catholique lambda que j'étais ne se posait pas de questions et ne connaissait pas la Bible, comme la grande majorité des catholiques jusque dans les années 70.

Rodrigue a écrit:

Espérance a écrit:

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Il y a pourtant des choses dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le catholique lambda que j'étais ne se posait pas de questions et ne connaissait pas la Bible, comme la grande majorité des catholiques jusque dans les années 70.

c'est vrai mais on n'en n'était pas moins catholiques   

Espérance a écrit:

Rodrigue a écrit:

Espérance a écrit:

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Il y a pourtant des choses dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le catholique lambda que j'étais ne se posait pas de questions et ne connaissait pas la Bible, comme la grande majorité des catholiques jusque dans les années 70.

c'est vrai mais on n'en n'était pas moins catholiques   

Et aujourd'hui, nous lisons la Bible et sommes tout autant catholiques.   

C'est tout à votre honneur

Mister be a écrit:

Les autres confessions ne font pas l'étalage de leur charité mais sont tout aussi efficace! 

C'était une réponse à perfide remarque.

Pour en revenir à la vénération de la Croix :

"Regnavit a ligno Deus : Dieu a régné par le bois"

C'est cela aussi, l'Incarnation, ça touche à toute la création.

Espérance a écrit:

Rodrigue a écrit:

Espérance a écrit:

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Il y a pourtant des choses dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le catholique lambda que j'étais ne se posait pas de questions et ne connaissait pas la Bible, comme la grande majorité des catholiques jusque dans les années 70.

c'est vrai mais on n'en n'était pas moins catholiques   

Oui mais, très franchement, on ne savait pas trop ce à quoi ça servait et, pour l'enfant que j'étais dans les années 50, le catéchisme et la messe dominicale étaient ressentis plus comme des corvées q'autre chose.

Rodrigue, vous êtes l'exemple type du désabusé à cause d'un contexte de société dont une main-mise de l'Église temporelle tira à sa fin, de par ses stratégies de maintenir le plus de gens possible à un niveau d'ignorance cependant très obéissante. Les baby-boomers que sont de votre génération, ont tout jeté ou presque des valeurs d'autrefois qui malgré du bon immuable, furent nappées cependant de fourberie intellectuelle. Mais ce désir de s'affranchir de plusieurs facettes négatives fut tel que la soif de liberté, trop exacerbée si mit à prôner sur plusieurs facettes des excès égoïstes, individualistes très préjudiciables non seulement pour les valeurs religieuses, mais sur plusieurs points
strictement profanes dans une société (la contraception égoïste, jusqu'au pire, l'avortement de plus en plus perçu non pas uniquement comme moyen ultime, extrême pour des motifs très précis, mais banalement comme simple moyen de contraception.

Pour revenir au sujet initial, qui ose prétendre dans l'Église qu'il faut ADORER la croix? Nous pouvons nous émouvoir à la vue
de ce symbole de torture et d'exécution, devenu cet autre symbole de la victoire sur la mort, mais c'EST TOUT! Donc le terme
''exaltation de la croix'' n'est pas du tout synonyme d'adoration. Y-a-t'il des cruches ici qui persisteraient à prétendre que l'Église
prônerait l'adoration de la croix?  

Rodrigue a écrit:

Espérance a écrit:

Rodrigue a écrit:

Espérance a écrit:

Rodrigue, sur votre profil, vous avez mis "ex-catholique", donc vous connaissez très bien les réponses à vos questions.

Il y a pourtant des choses dont je n'avais jamais entendu parler. Il faut dire que le catholique lambda que j'étais ne se posait pas de questions et ne connaissait pas la Bible, comme la grande majorité des catholiques jusque dans les années 70.

c'est vrai mais on n'en n'était pas moins catholiques   

Oui mais, très franchement, on ne savait pas trop ce à quoi ça servait et, pour l'enfant que j'étais dans les années 50, le catéchisme et la messe dominicale étaient ressentis plus comme des corvées q'autre chose.  

Quand c'est imposé, ça peut produire cet effet.

Mon retour à la foi et à l'Église est venu de moi-même (peut-être que Dieu y est pour quelque chose aussi  ).

Le contexte de société que tu connais mon cher Simon n'a rien à voir au contexte si étouffant, malsain, que Rodrigue a connu.