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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Lun 21 Avr 2014 - 22:06
prinu a écrit:
voici quelques photos de sites antisionistes et pro-palestiniens.
avec Paint, j'ai biffée en rouge le nom du premier, ...
Ne soyez pas ridicule , Prinu . Grâce à Google , il était facile de retrouver le code du unblog : c'est RS017 .
Mais vous avez tort de vouloir le censurer . Il est si débile qu'il se détruit lui-même .
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Lun 21 Avr 2014 - 23:37
http://www.tel-avivre.com/2014/04/21/pot-pourri-politique-sans-periodicite-ni-priorite-dalbert-soued/ source desinfos et telavivre
La Cour des Comptes de l’UE a révélé que depuis 2007, un nombre considérable de « fonctionnaires » palestiniens à Gaza ont reçu des salaires financés par l’UE, sans avoir travaillé nulle part et cela seulement en raison de considérations politiques. La Cour se demande comment l’UE ose financer les salaires de Palestiniens qui ne travaillent pas, alors que des millions de citoyens européens sont au chômage. De plus l’aide financière paie des salaires aux prisonniers palestiniens condamnés pour terrorisme, ces salaires étant jusqu’à cinq fois plus élevés que le salaire moyen en Cisjordanie.
---
Grave a nos politiciens et diplomates francais pro palestiniens infiltres raz la moumoute d'ideologie palestiniste et antisioniste nauseabonde, ideologies antioccidentales et orientalistes, nos impots en France recompensent et encouragent la lie de l'humanite d'apres cette commission .. un tapis rouge fieleux qui doit bien amener la question: en l'echange de quoi, et de quels services presents ou a venir.. comme en 1945 quand le quai d'orsay a protege le grand mufti palestinien, Al Husseini, qui a participe personellement a la shoah ( et aussi jusqu'a aller verifier lui meme la bonne marche de camp de concentration, et est alle encourager sur place ceux qui manipulaient les fours crematoires a travailler avec plus d'ardeur), l'allie financier et ideologique d'Hitler, pour l'utiliser dans la crise algerienne, et lui eviter la pendaison au tribunal de Nuremberg.
Le quai d'Orsay, apres l'avoir servi comme un nabab dans de somptueuses villas et a Paris, lui a donne de faux papiers sous un faux nom pour qu'il puisse se refugier au Caire, nid d'anciens nazis.
Stephane Hessel, le grand heros du show bizz, (qui n'aurait jamais ete juif, etait lutherien, et d'apres des sites internet, sa mere lui aurait donne une education antijuive carabinee ) a ete poursuivi juste avant son deces, pour apologie de terrorisme et propos antisemites sur l'antenne d'Europe 1, habitue aux insultes diffamatoires contre Israel, et avec des propos frisant l'antisemitisme a demi-mot, adule des grands journaux, admire des medias, du show bizz et des talk shows, et des representants de l'etat, roulant copieusement ideologiquement les associations d'anciens resistants et deportes, n'etait qu'un petit aspect visible d'un iceberg ideologique (iceberg.. encore un ?) dont les representants francais a l'ONU et a l'UNESCO sont de dignes serviteurs. Michel Rocard, ami de longue date de dominique de vilepine (ne au Maroc, mais libanais de coeur) en etait un ambassadeur des plus serviles et des plus radicaux, sa malette a toujours ete aussi verte que vertueuse. Il a toujours eu la diffamation facile et le petit mot gentil envers Israel et les USA: la haine personnifiee, en allant serrer chaleureusement les mains de la pire racaille. Cela plait.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 0:50
http://www.i24news.tv/fr/mobile#content/3042
source i24News
Les fermetures d'ambassades américaines et le niveau d'alerte anti-terroriste maximum ont été déclenchés après l'interception d'une conférence téléphonique entre le numéro 1 d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et des responsables de filiales du réseau au Maghreb, en Irak, au Pakistan ou encore dans le Sinaï égyptien, selon le site internet américain Daily Beast.
Lors de cette conférence, un projet d'attentats a été évoqué en des termes vagues, ainsi que le fait que des équipes étaient déjà en place pour les perpétrer, selon la publication, qui cite trois responsables américains du renseignement sous couvert d'anonymat.
Dans l'appel, Zawahiri aurait nommé le chef de la branche d'Al-Qaïda au Yémen, Nasser al-Wuhayshi, comme le contrôleur opérationnel des filiales du groupe à travers le monde musulman.
Des représentants de Boko Haram au Nigéria, des talibans pakistanais, Al-Qaïda en Irak, Al-Qaida au Maghreb islamique, et d'autres filiales plus obscures comme des affiliés comme ceux de la péninsule du Sinaï, ont pris part à l'appel indique le rapport.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 0:55
Une étude danoise découvre que le taux de criminalité de la 2ème génération d’immigrés musulmans est multiplié par 3,2 comparé à celui de la première génération. Les crimes sont liés à l’apostasie, ou à des meurtres dus à la culture musulmane et au vol. L’étude conclut que leur recherche de la liberté, de la dignité et de la justice, selon leurs coutumes, mène à la radicalisation des jeunes musulmans.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 3:37
http://www.desinfos.com/spip.php?article40726
source désinfos
Tsahal a pris pour cible deux sites d’activités terroristes dans le sud de la bande de l'entité d'apartheid raciale islamique de Gaza et un troisième site dans le centre de la bande de l'entité d'apartheid raciale islamique de Gaza. Cette riposte est une réponse aux tirs de roquettes et aux attaques émanant de l'entité d'apartheid raciale islamique de Gaza qui ont eu lieu depuis hier.
Six missiles tirés depuis la bande de l'entité d'apartheid raciale islamique de Gaza sont tombés sur Sderot et sur Sha’ar Hanegev, il n'y a pas eu de morts. Pas moins de 6 roquettes ont explosé dans la ville de Sdérot (sud d’Israël) et ses environs en cette matinée de fête qui marque la fin de la semaine des fêtes de Pessah (la Pâque juive). Cinq projectiles ont explosé dans des terrains vagues, mais une roquette a atterri à proximité d’une synagogue de la ville frontalière de la bande de l'entité d'apartheid raciale islamique de Gaza.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 3:40
Meyer Habib à Laurent Fabius Fabius : « Cessez la politique d’ostracisme envers les habitants de Guilo»
Dans le cadre de sa réserve parlementaire (montant financier à disposition du député afin d’aider des associations), le Député Meyer Habib avait obtenu une autorisation pour délivrer une subvention à l’association Daat Menahem, dont le siège est situé à Jérusalem, dans le quartier de Guilo. Cependant, le Quai d’Orsay refuse de verser le montant de la réserve parlementaire du fait de l’adresse du siège social de Daat Ménahem.
En Décembre 2013, le Président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, Gilles Carrez, informait le Député Meyer Habib que le Gouvernement acceptait d’inscrire au budget du ministère des Affaires étrangères le financement d’une subvention, dans le cadre de la réserve parlementaire du Député, à l’association Daat Menahem, dont le siège est situé à Jérusalem, dans le quartier de Guilo et qui prodigue des cours à des dizaines d’élèves originaires de France.
Cependant, en aval du processus d’attribution des subventions, le Quai d’Orsay refuse de verser le montant de la réserve parlementaire en raison de l’adresse de l’association située à Guilo.
« Cette décision est profondément injuste, choquante, contraire aux règles élémentaires de morale et apparait comme une vraie politique d’ostracisme envers les habitants de Jérusalem en général et de Guilo en particulier », affirme le Député Habib dans une lettre au Ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Le Député Habib a rappelé dans sa lettre que Guilo est un quartier qui fait partie intégrante de la ville de Jérusalem, capitale de l’État d’Israël depuis 1948 et du peuple juif depuis plus de 3000 ans. « Lors de sa visite officielle en Israël, le Président de la République François Hollande, comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, parlait à minima de Jérusalem comme la capitale de deux états », affirme le Député Habib et poursuit :
« Souvenez-vous monsieur le ministre lors de votre dernière rencontre avec le Premier Ministre Benyamin Netanyahou, où j’avais l’honneur de vous accompagner, il vous montrait une grue située à 2 kilomètres à vol d’oiseau de son bureau. C’était le quartier de Guilo ! Tout un chacun sait que sous quelque accord que ce soit, Guilo restera un territoire israélien ».
Meyer Habib a également précisé dans sa lettre que cette décision pose une question plus grave encore : celle du parti pris de la France concernant Jérusalem et s’ajoute à une longue série d’incidents qui ont instauré un climat de méfiance des franco-israéliens de Jérusalem envers les institutions françaises.
Ce dernier a rappelé le non-respect de la minute de silence au lycée français consulaire le jour de Yom HaShoah l’année dernière, la gifle infligée par l’attaché de coopération humanitaire au consulat de Jérusalem à un soldat israélien, les opérations de contrebande menées par un fonctionnaire français utilisant un passeport diplomatique , ou encore tout récemment la photo d’un homme faisant le salut de la quenelle à l’Institut français de Gaza, diffusée sur le site internet officiel et la page Facebook du consulat de Jérusalem.
Le Député Habib conclut en s’adressant au Ministre Fabius : « Je vous demande instamment de revenir sur cette décision. Je connais votre attachement ainsi que celui du président de la République à l’état d’Israël et votre détermination à prendre part au processus de réconciliation entre Palestiniens et Israéliens ».
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 5:35
A l’occasion du festival du film « eye on Palestine » qui se déroule en Belgique au cours du mois d’avril 2014, Lia Tarachanski a, le 1er avril, projeté son film (qu’elle dit être documentaire) intitulé : « on the side of the road » (sur le côté de la route) Ce film, sorti lors du festival du film sur la Nakba qui s’est tenu à Tel Aviv le 28 novembre 2013, traite des soit disant « mentalité et projet colonial d’Israël » dans lesquels, la journaliste israélienne immigrée d’origine russe, indique avoir grandi.
Pour Lia Tarachanski (qui vit à Jaffa après avoir passé son enfance dans l’implantation d’Ariel), Israël s’est construit sur un péché originel, en l’occurrence la dépossession des terres palestiniennes, faute dont l’Etat juif devra un jour répondre (vraisemblablement en étant chassé de la terre comme l’auraient été les arabes de Palestine en 1948). Aussi, soutient-elle que l’Etat juif enfouit cette culpabilité au plus profond de lui-même comme dans une forme de névrose, ce qu’elle appelle une « négation collective ».
Comme pour les palestiniens, la naissance d’Israël correspond, selon elle, à la « nakba » (c’est-à-dire la catastrophe), elle indique avoir construit le film sur la notion de retour, non pas du point de vue des réfugiés mais des auteurs, à travers le témoignage de soldats qu’elle dit responsables de « l’expulsion et du massacre des palestiniens ». En somme, pour la journaliste israélienne, Israël s’est construit, lors des évènements de 1948 et 1967, sur un « projet continu de dépossession » (sic), ce qu’elle essaye d’illustrer dans son film.
Insistant sur le fait qu’Israël serait fondé sur « une idéologie », lorsque son point de vue en serait totalement indemne (?), elle partage l’idée selon laquelle l’Etat d’Israël découlerait d’une pure « mythologie » à l’instar de la thèse développée dans le livre de Simha Flapan en 1967 sur la naissance d’Israël « Mythes et réalités ». Elle n’hésite donc pas à présenter la société israélienne comme étant intrinsèquement raciste et violente dans sa réalité quotidienne, imprégnée d’un projet colonial dont l’aboutissement fut le jour de l’indépendance (sic). Aussi, se place-t-elle du côté palestinien, où Israël serait associé à un processus de « nettoyage ethnique » et de destructions « de centaines de villages rayés de la carte » (sic), lors du « départ des réfugiés interdits de revenir » (sic)…
Cette présentation de la situation n’est, en réalité, qu’une vision idéologique tronquée des évènements historiques, sans pour autant que la journaliste israélienne en ait parfaitement conscience. En effet, sa perception (qui est également celle d’un ensemble de juifs politiquement orientés à gauche, voire à l’extrême gauche), occulte en réalité la responsabilité arabe pleine, entière et exclusive dans cet évènement que les palestiniens appellent « catastrophe ».
En effet, la guerre d’indépendance lancée par les juifs en novembre 1947, est la conséquence du refus arabe de respecter la résolution 181 concernant le plan de partage de la Palestine du 29 novembre 1947, approuvé par l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York qui proposait une partition de la Palestine en trois États, l’un juif (comprenant des juifs et des arabes), l’autre arabe (comprenant également des juifs et des arabes), et Jérusalem sous contrôle international.
Concernant, les lieux saints sous contrôle international, il était prévu qu’il ne serait porté aucune atteinte aux droits existants avec une liberté d’accès, de visite et de transit garantie, à tous les résidents ou citoyens de l’autre État et de la Ville de Jérusalem, ainsi qu’aux étrangers, sans distinction de nationalité.
Le projet international était ainsi équilibré en 1947 : les juifs avaient vocation à être souverains sur une partie des terres (14 500 km2), vivant harmonieusement avec les arabes (550 000 juifs et 450 000 arabes), tout comme dans l’Etat arabe (11 500 km2) qui devait également comprendre une population juive moindre (804 000 arabes pour 10 000 juifs). Enfin, la zone internationale devait être assise sur Bethléem et Jérusalem et comprendre les lieux saints avec une population arabe de 104 000 âmes pour 100 000 juifs.
Les pays arabes et les arabes de Palestine n’ont pourtant pas accepté ce plan, refus qui fut le point de départ de ce qui s’est appelé dans un premier temps conflit « israélo arabe », avant de devenir « israélo-palestinien », lors de la création du peuple palestinien en 1968. Il fallait donner une noblesse à la haine des juifs, en justifiant le différend territorial par le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
La Nakba est donc la conséquence exclusive du refus arabe de respecter la décision internationale de 1947, non des actes de violence juifs commis sur les populations arabes. En réalité, non seulement les pays arabes ont refusé cette organisation géopolitique du Proche Orient, mais en outre, lorsque la Transjordanie a envahi (avant d’annexer) la Cisjordanie et la vielle ville de Jérusalem en 1949, l’armée arabe a essayé d’effacer toutes les traces de présence juive dans la vielle ville, et a interdit aux juifs d’y accéder, contrairement aux préconisations internationales.
Lia Tarachanski ne doit donc pas occulter cette étape historique majeure de novembre 1947, à l’origine de la fondation de l’Etat juif. Israël ne s’est pas construit sur le départ des palestiniens et la dépossession de leurs terres, mais sur le refus arabe de partager l’ancienne terre ottomane, passée sous contrôle Britannique.
De même, lorsque Israël a engagé la guerre éclair, le 4 juin 1967, il s’agissait de contrer la coalition arabe qui entendait une nouvelle fois anéantir l’Etat juif, opération répétée en 1973, lors de la guerre du Kippour.
S’agissant du droit au retour des palestiniens, rappelons que la résolution 194 du 11 décembre 1948 de l’Onu prévoyant le droit au retour des personnes arabes dans leur foyer, le plus rapidement possible, (pour ceux qui désiraient vivre en paix avec leur voisin) a été respecté et appliqué. A défaut il était prévu des compensations financières pour ceux qui ne souhaitaient pas rentrer chez eux et pour les biens détruits. Il suffit pour s’en convaincre de reprendre le témoignage de la famille d’Emile Shoufani, « curé de Nazareth », parti au Liban lors de la guerre d’indépendance en 1948 avant de revenir dans son village de Galilée au début de l’année 1949.
La journaliste du « The Real News Network » (qui se dit être un témoin de la situation) peut donc se rassurer et cesser de communiquer sur l’absence de retour des palestiniens en Israël (comme le suggère le mensonge international entretenu).
Elle n’est pas non plus obligée d’intérioriser le discours des ennemis d’Israël et se l’approprier : le peuple juif n’a commis aucun crime, qui serait devenu par la suite le plus grand tabou de ce qu’elle dit être « notre culture qui continue de suppurer comme une blessure ouverte que nous refusons de regarder ». Il n’y a, en effet, aucun conflit qui puisse se résoudre pacifiquement par la culpabilisation d’un seul camp et le blanchiment total de l’autre. Si solution il doit y avoir, elle ne se trouvera que dans le partage et la répartition des responsabilités, quant à son déclenchement. Ou la victoire définitive d’un camp sur l’autre. Qu’elle cesse également de lutter contre la « Loi anti-Nakba » du 22 mars 2011, qui interdit le financement public des structures qui organisent des événements marquant la Journée de la Nakba et qui inflige une amende aux autorités locales et autres organismes qui soutiennent le terrorisme, la « résistance armée » ou encore le racisme contre Israël. La Nakba ne fait pas partie de la culture juive. Elle doit donc rester un évènement exclusivement interne au monde arabe, à charge à lui de reconnaître, ou pas, les fautes et erreurs commises par intransigeance irrédentiste, ou logique du “tout ou rien”, toujours en vigueur. --- ------- Un film de desinformation de plus, analogue dans sa forme, a un film de propagande allemand denoncant l'attaque du peuple juif contre la nation allemande, justifiant la "resistance" nazie obligee aux agresseurs juifs(ce que des centaines de milliers d'allemands etaient absolument convaincus par la propagande de Goebells: dans un documentaire allemand, on entend un vieil allemand regretter la shoah, pour lui chacun s'en doutait dans toute l'europe, et personne n'etait aveugle au vu des lois racistes, mais , je cite " ne pas pardonner aux juifs ce qu'ils ont fait aux allemands, jamais" ! )
DelpheS
Messages : 1089 Inscription : 13/04/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mar 22 Avr 2014 - 10:41
Un « miracle » de l’eau basé sur le pillage et le mensonge :
Dissimuler un crime aux yeux de tous : la double fonction de l’industrie de l’eau en Israël :
Le problème de l'eau à Gaz, pollution croissante et pénurie. Et d'une manière générale le partage inégal des ressources en eau entre Israel et les Palestiniens :
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 0:53
Je répond a cette vidéo: j'ai déja mis un article ici meme dénoncant et démontant complétement les fausses accusations sur l'eau car Israel n'y est pour rien du tout, s'y reporter (ca devait etre dans l'ancien sujet). De plus, les techniciens démontrent que les palestiniens souverains n'investissant pas dans la canalisation d'eau, leurs pertes par non-entretien sont éxorbitants, mais ils mettent leurs millions recus gratuitement par nos impots d'européens, dans les armes illégales dont on a trouvé des traces a gaza.
Quand bien meme les dirigeants arabes se prétendent "outragés" (!?) par le sort (!?) que des juifs israéliens sont censés reserver (propagande !) aux dits "palestiniens", ces mems dirigeants arabes traitent leurs propres populations d'une maniére souvent abominable, et aucune population arabe dans le moindre pays arabe ne jouit des droits, libertés et conditions de vie dont jouissent les arabes israéliens.
Les dirigeants arabes restent silencieux aussi concernant le sort des arabes palestiniens vivant en Jordanie. En 1970, le roi Hussein de Jordanie a massacré des milliers de membres de l'OLP. (car les palestiniens voulaient renverser la Jordanie) Mais l'OLP¨n'a pas, pour autant, appelé au renversement du régime hachémite et en manifeste aucune haine à son égard. Elle réserve sa haine aux juifs dans le monde. Cette haine est meurtriére et, si elle ne l'est pas davantage, c'est que les assassins potentiels palestinistes ne peuvent pas frapper davantage.
Aujourd'hui, 70 % des arabes de cisjordanie et de l'entité d'apartheid islamique de Gaza approuvent les attentats-suicides contre des femmes et des enfants juifs. Il n'y a pas de mouvement "la paix maintenant" chez les arabes palestiniens, ou chez les autres arabes d'ailleurs, alors que ce mouvement en Israel est une forme politique qui ne cesse de demander des concessions unilatérales en faveur des arabes palestiniens. Il n'y a pas un arabe, palestinien ou non, qui soit pret à évoquer les droits et les souffrances des juifs, alors qu'il y a des centaines de milliers de juifs qui ne cessent de demander "justice" pour les palestiniens qui ne souffrent meme pas sinon de par leurs élus et chefs pratiquant chaque jour un déni des droits de l'homme les plus élémentaires envers sa propre population, du terrorisme et de la haine raciale sanguinaire et génocidaire d'état envers les juifs du monde entier, scandés dans tout leurs médias, et des visées impérialistes menacant les pays arabes et l'europe. Comment pourrait on s'attendre à un traitement équitable des juifs par des gens qui ne leur reconnaissent meme pas le droit de vivre ? Pourtant, c'est ce qu'Israel fait sans cesse: aider les palestiniens, par millions, et les soigner, par humanisme, depuis des années, tout en recevant leurs missiles, déclarations de haine raciale, et bombes humaines.
Les dits-palestiniens actuels ne sont pas originaires de cette région, n'ont jamais eu le moindre état ni de capitale à eux.
boulo
Messages : 21137 Inscription : 25/12/2011
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 7:00
prinu a écrit:
...
Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach.
...
En effet, la guerre d’indépendance lancée par les juifs en novembre 1947, est la conséquence du refus arabe de respecter la résolution 181 concernant le plan de partage de la Palestine du 29 novembre 1947, ...
?????!?!?
DelpheS
Messages : 1089 Inscription : 13/04/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 8:55
"Il n'y a pas un arabe, palestinien ou non, qui soit pret à évoquer les droits et les souffrances des juifs" Ca c'est faux, mais si vous sautez de votre immeuble en flamme et qu'en tombant vous cassez un membre de quelqu'un qui se trouvait là, il serait plus correct de lui expliquer votre situation et l'urgence vitale, lui il ne savait peut-être pas que votre appartement brulait, il comprendra peut-être, plutôt que de chercher à lui briser tous les membres pour qu'il ne puisse pas se plaindre et que vous n'ayez rien à lui dédommager. "Il n'y a pas de mouvement "la paix maintenant" chez les arabes palestiniens, ou chez les autres arabes d'ailleurs, alors que ce mouvement en Israel est une forme politique qui ne cesse de demander des concessions unilatérales en faveur des arabes palestiniens." Il y a toujours eu des arabes prêts à discuter, mais on les a souvent négligés parce qu'il était plus profitable de maintenir une tension, quitte à favoriser au début le développement du Hamas. Il s'agit d'une guerre asymétrique, il n'y a pas de comparaison entre les forces armées israéliennes et les lanceurs de roquettes sur le plan militaire.
"Les dits-palestiniens actuels ne sont pas originaires de cette région " : c'est bien trop outrancier et généralisant. Il y a toujours eu une population, juive, arabe, turque, druze ou autre. Et les bédouins qu'en faites vous ? "n'ont jamais eu le moindre état ni de capitale à eux.", ils ne sont pas les seuls dans l'histoire, il y a bien des états qui se sont créés et qui ont disparu dans les siècles. L'état juif unifié a duré très peu de temps dans l'antiquité et les autres n'y sont pour rien, pendant des siècles le peuple juif s'est défini par une volonté d'exister, pas par une terre (sinon vous devez aussi chercher à éliminer le phénomène de diaspora, mais ce n'est pas la volonté de ceux qui se trouvent bien ailleurs qu'en Israel).
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 14:58
Les rares arabes qui veulent discuter sont assassinés dés qu'ils s'expriment. l'éducation arabe empeche le désir de discuter, masi inculque la haine antisémite.
il n'ya qu'en europe que quelques arabes réfléchissent, et on ne leur donne pas la parole, et sont désvoués par les palestinistes. plusieurs pays arabes réfléchissent, car ils ont peur des palestiniens, et malgré l'antisémitisme partout, quelques personnalités arabes, qui ont peur de l'impérialisme iranien et palestinien, qui détruit et fagocite des pays arabes, comprennent mieux les sionistes et se mettent à leur place. Mais ces ouvertures arabes n'existent pas chez les palestiniens.
-
les bédouins ne sont pas des palestiniens. Ni ls druzes ni les turcs.
il n'existe pas de peuple dit palestinien, cette création politique moderne, cette notion artificielle des années 60, ne se base sur aucune culture ou peuple originaire de la palestine romaine. Les mentors et chefs palestiniens se disent d'un peuple historiquement issu de palestine, et d'une culture millénaire palestinienne, dans leurs livres et émissions de télévision, et discours, pour revendiquer et voler cette terre. c'est faux. aucun palestinien n'a de racine historique dans cette région, les palestiniens, disparates et sans rapport avec la région de Palestine, viennent tous d'autres pays et régions, et ils n'y ont aucune source culturelle ou religieuse. le palestinisme est un impérialisme colonial.
les seuls a etre légitimes dans la région sont les bédouins et les juifs. Les bédouins, de plus étaient itinérants non sédentaires. Israel leur a donné un grand espace a autogérer, et ils sont présents dans tsahal.
le palestinisme crée par contre, le négationnisme du droit des juifs sur leur terre ancestrale, la terre de leur religion. le négationnisme cultuel et culturel créé par les antisionistes et les palestinistes, est un fashisme.
Les palestiniens tentent de se creer des droits , illégitimes, par la terreur, le mensonge et le génocide. Leurs droits artificiels sont usurpés par le chantage et les bombes, et non par des fondements historiques ou moraux.
ils doivent tenter de les mériter. un jour peut etre .
Dernière édition par prinu le Jeu 24 Avr 2014 - 23:15, édité 1 fois
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 15:13
http://www.israelvalley.com/news/2014/04/22/43107/israel-est-un-des-pays-favoris-pour-les-touristes-chinois source israel valley/agence chinoise Xinhua Israël est un des pays favoris pour les touristes chinois. Le nombre de touristes chinois qui ont visité Israël a augmenté de 30 pour cent en 2013. Israël travaille sur une réforme des visas d’entrée pour les visiteurs chinois en Israël mais aussi avec les compagnies aériennes chinoises pour lancer des vols directs sur l’aéroport Ben Gourion.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 15:19
Des pro-quenelles et antisionistes, somme toute habituels classiques et communs comme énormément en France: voilà en réalité la haine raciale qui est en eux.
Pierre-Marie Payet et Lotfi Ftaiti, dit Lotfi l’antisémite qui a changé après sa garde à vue son profil Facebook en Lotfi l’antisioniste… Nous démontrant une fois de plus qu’antisémitisme et antisionisme ne sont bien qu’une seule et unique idéologie nauséabonde. Deux quenellistes adeptes du pipi sur préfécture.
Ils ont été condamnés, par le tribunal correctionnel d’Amiens, à 5 mois de prison ferme et 1000 euros d’amende. Payet pour provocation à la haine raciale, injure publique, menaces de dégradation, Ftaiti pour complicité.(source le Courrier Picard)
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 15:56
http://jssnews.com/2014/04/23/israel-derriere-la-liberation-des-4-journalistes-francais-70-000-de-rancon/ source JSS News et BFM
Israël derrière la libération des 4 journalistes Français ? 70.000 $ de rançon ?
Et si un officiel israélien avait aidé à la libération des quatre journalistes français? On ne pourra jamais tout à fait prouver ce que les services secrets ont fait dans le cas d’une négociation pour la libération d’otages. Mais une personne au moins prétend avoir aidé à la libération. Il s’agit de Mendi Safadi, druze israélien, homme politique à ses heures, au sein de la droite israélienne. Il est depuis le début de la révolte syrienne l’ « homme-contact » entre l’État israélien et les forces d’opposition démocratiques et modérées syriennes dont l’Armée syrienne libre fait partie. On peut le voir deviser avec des Syriens de l’ASL en Turquie, dans un reportage de INews24.
Voici en résumé son récit, que nous n’avons pas encore pu vérifier, à part ceci: un spécialiste du renseignement au Moyen-Orient avait effectivement entendu parlé de la démarche Safadi. Résumons: la branche modérée de la rébellion syrienne, et particulièrement sa branche armée l’Armée syrienne libre (ASL), a appris que les quatre Français étaient détenus. Apparemment, les geoliers étaient des ravisseurs criminels ordinaires. Autrement dit des bandits. La demande de ces derniers, transmise à l’ASL, était simple: 50.000 dollars pour la restitution des Français.
Mendi Safadi dit avoir informé, à chaque nouvel élément, l’ambassade de France à Tel Aviv, et un ami israélien à Paris qui faisait le relais en direction du Quai d’Orsay. L’ambassade de France déclina de payer les 50.000, entre temps les ravisseurs demandèrent 20.000 de plus. Safadi se mit alors en branle pour lever la somme dans sa poche et auprès d’amis en Israël et au Liban. J’ai eu l’impression qu’il s’agissait en grande partie d’un effort d’entre-aide druze, ces derniers étant implantés depuis toujours à cheval sur les États actuels d’Israël, du Liban, de Syrie.
Le 22 mars Safadi se rendit à la frontière syro-turque pour recueillir les quatre, mais son intermédiaire fut submergé par la crainte d’une embuscade des services secrets français et annula tout au dernier moment. J’interjette ici que le ministre des Affaires étrangères françaises Laurent Fabius dit qu’à cette date-là on avait cru que c’était bon. Au moins une convergence entre les deux récits! Le 19 avril Safadi reçut un appel de l’opposition laïque syrienne: les quatre sont entrés en Turquie..
La version de Mendi Safadi, valait la peine d'etre mentionné pour sa simplicité.
BFM/JssNews
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 15:59
http://fr.timesofisrael.com/netanyahu-abbas-doit-choisir-entre-le-hamas-et-israel/ source: times of israel Netanyahu : Abbas doit choisir entre le Hamas et Israël
L’Autorité palestinienne peut soit faire la paix avec le Hamas ou soit avec Israël, a déclaré mercredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu, mettant en garde Mahmoud Abbas que la formation d’un gouvernement d’union interpalestinien signifierait la fin de l’effort américain de médiation actuelle dans les négociations de paix.
« Au lieu d’aller vers la paix avec Israël, il va en paix avec le Hamas », a déclaré Netanyahu. « Il doit choisir : veut-il la paix avec le Hamas ou la paix avec Israël ? Vous pouvez en avoir un mais pas l’autre. J’espère qu’il choisira la paix; jusqu’à présent, il ne l’a pas fait. » Lors d’une rencontre avec le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz au bureau du Premier ministre à Jérusalem, Netanyahu a déclaré qu’Israël essayait de prolonger les négociations de paix avec les Palestiniens au delà de la date butoir du 29 avril, mais a blâmé Abbas pour avoir » ajouter des conditions supplémentaires » qu’il sait que Jérusalem ne peut pas accepter .
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 16:07
Cannes: films israéliens présentés: Dans la catégorie « Un Certain Regard », la réalisatrice Keren Yedaya, qui a remporté la Caméra d’Or en 2004 avec « Mon Trésor », fait son retour avec « Loin de son absence », l’histoire d’une relation incestueuse. Deux films israéliens concourent dans « La Semaine de la critique ». Shira Geffen, co-réalisatrice (avec son mari Etgar Keret) du film « Les Méduses », encensé par la critique, défend son premier long-métrage réalisé en solitaire, « Self Made ».
Il s’agit de l’histoire d’une femme israélienne et d’une femme palestinienne qui « échangent leurs vies » à un checkpoint.
Dans la même catégorie, mais hors-compétition, on retrouve « L’Institutrice » de Nadiv Lapid, qui s’était fait remarquer avec « Le Policier », un drame palpitant autour de la lutte des classes en Israël. Les détails du nouveau film de Lapid n’ont filtré qu’au compte-gouttes.
Dans la dernière grande section, « La Quinzaine des réalisateurs », parallèle au Festival, deux films israéliens sont en compétition. Le premier est « Gett, le procès de Viviane Amsalem », un drame sur la lutte interminable d’une femme pour obtenir le divorce, écrit et réalisé par Ronit et Shlomi Elkabetz.
« Next to her » d’Asaf Korman raconte l’histoire d’une jeune femme de 27 ans qui s’occupe de sa sœur handicapée de 22 ans.
Finalement, dans la section « Cinéfondation », où sont sélectionnés des courts et moyens métrages présentés par des écoles de cinéma du monde entier, figure « The Visit » d’Inbar Horesh, de l’école Minshar for Art à Tel Aviv.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 16:15
pour Delphes:
http://frblogs.timesofisrael.com/sur-le-contentieux-avec-les-bedouins/ source times of israel
Jadis nomades, originaires d’Arabie Saoudite et installés au Moyen Orient depuis le 18e siècle, ils provoquent actuellement une controverse avec Israël, causant le trouble à l’intérieur, et suscitant des critiques de l’extérieur.
Leurs ancêtres ont formé le royaume Hachémite de Jordanie, sous les auspices de la Grande Bretagne, et ils constituent encore de nos jours le bouclier de sécurité et de confiance de la dynastie royale Jordanienne, à l’inverse des Palestiniens pourtant majoritaires au delà du Jourdain.
En Israël également une petite minorité de fidèles ont servi dans Tsahal notamment en tant qu’experts en reconnaissance. Mais la majorité s’était consacrée à s’accaparer, lentement mais sûrement les terrains du Neguev, constituant près de la moitié de la superficie totale du pays.
Ainsi, au cours des années ils ont peu à peu pris possession de larges territoires sans aucun fondement de droit de la propriété. Or en Israël la quasi-totalité du sol appartient à l’État qui vend ou alloue des terrains aux particuliers ou à l’armée qui y installe des bases ou des terrains d’entraînement et de manœuvres.
C’est ainsi que sur 21 millions de Dounams (environs 210 millions d’Ares), le secteur civil ne peut disposer que de 11 millions de Dounams. Or les Bédouins en revendiquent près d’un million sous prétexte qu’ils y sont installés de facto bien que non de jure.
En réalité 120 000 Bédouins seulement vivent dans des agglomérations fixes, villes ou grands villages, alors que les autres, environs 100 000, sont éparpillés au large du Neguev, occupant de très larges espaces consacrés par eux non pas à l’habitation mais à l’élevage.
C’est ainsi qu’une famille, voire quelques familles, arrivent avec leur troupeau et quelques chameaux ou ânes, montent des tentes et sur cette base revendiquent la propriété. Il s’agit d’une superficie d’environs 700 000 Dounams revendiqués par seulement 15 000 Bédouins, alors qu’une superficie semblable est allouée à 7 millions d’israéliens inscrits aux registres de la propriété privée.
En fait, les Bédouins vivent sans lois ni devoirs. Ils ne paient pas d’impôts, perte pour l’État estimée à deux milliards de Shekels par an. Ils ignorent l’interdiction de la bigamie et la polygamie. Ils détiennent un record mondial de la natalité : 5,6 %. C’est ainsi que leur nombre, 12 000 en 1951, dépassera selon les estimations 420 000 en 2025.
Etant donné que la moitié seulement de cette population habite quelques centres urbains, dans lesquels d’ailleurs la police souvent n’ose pas pénétrer, les autres souvent n’ont ni eau courante, ni électricité, ni installation sanitaire.
Pourtant, les tentatives faites pour régulariser les conditions de vie de ces habitants ont toutes échoué.
Les gouvernements israéliens successifs portent une grande part de responsabilité dans cette réalité. Faute de vouloir éviter les conflits et les affrontements, on a laissé faire.
C’est ainsi que les habitants juifs du Neguev avaient lancé à la face des autorités « on n’est plus chez nous ». Mais longtemps les gouvernements sombraient dans la négligence et la résignation, préférant dormir sur leurs deux oreilles.
Ce n’est qu’en 2003, et encore en 2008, qu’une offre avait été faite aux Bédouins: leurs faire cadeau de 20 % des terrains tenus par eux, et pour le reste, récupéré par l’État, ils seront payés. Refus catégorique.
Une nouvelle et récente initiative, prise par Benny Beguin, ancien ministre et fils du légendaire Premier ministre Menahem Beguin, allait plus loin: 50 à 65 % de terrains récupérés par l’État en échange de terrains alternatifs et le reste sera acheté par le gouvernement. En contrepartie aucune exigence ou obligation de faire preuve de propriété, ni de présenter des documents quelconques.
Encore un refus, mais cette fois aussi de la part de certains milieux de la droite israélienne. Et cette évolution a enflammé les esprits, provoquant des manifestations organisées et encouragées par les Islamistes, et trouvant soutien chez les députés arabes à la Knesset.
De sorte qu’une fois de plus le gouvernement vient de retirer ce projet afin d’éviter les ennuis.
Mais il semble que ce n’est que partie remise.
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Pour moi, ils sont légitimes; leur non-sédentarité historique fait qu'on ne peux pas les mettre dans aucune case, sinon d'etre des bédouins.
Ce ne sont pas des palestiniens.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 16:22
source: times of Israel/Jacques BENILLOUCHE a collaboré au Jerusalem Post en français puis, en tant que correspondant … en Israël, il a rejoint, dès sa création en février 2009, le site d’informations et d’analyses Slate.fr, Ancien chroniqueur à Guysen-Tv, il collabore régulièrement à Kol-Israël en français et à la radio parisienne Judaïques-FM ainsi qu’à des médias francophones internationaux. Jacques Benillouche anime, depuis juin 2010, le site Temps et Contretemps qui, avec une dizaine de chroniqueurs, publie des analyses concernant Israël, le judaïsme, la politique franco-israélienne et le Proche-Orient sur la base d'articles exclusifs.
Pays arabes : gérontocratie et démocratie
L’épisode des élections en Algérie démontre que les pays arabes ne veulent pas assimiler les principes de la démocratie et que les régimes forts, voire dictatoriaux, sont les seuls capables d’insuffler une certaine stabilité.
Les printemps arabes n’ont pas répondu aux attentes des peuples et ont déçu, d’abord parce que les populations n’étaient pas prêtes à jouer le jeu de la démocratie à l’occidentale et parce que la religion de l’islam reste par dogmatisme un frein à toute expression libre de la voix populaire. AT-M Ad La seule réponse à ces révolutions a été la restauration d’une dictature acceptée parce qu’elle n’engendrait ni désordre et ni chaos et qu’elle était une protection contre un islamisme intégriste envahissant.
C’est ainsi que les Algériens ont été anesthésiés et qu’ils ont accepté, ce qui est la règle dans les autres pays arabes, le principe d’une gérontocratie active qui met à l’écart la fine fleur de la population.
Printemps arabes stériles
Les printemps arabes ont été stériles et ont été l’occasion de tremblements de terre politiques en Égypte, en Syrie, en Libye au Yémen et au Bahreïn qui auraient pu se passer de cette parenthèse démocratique sans lendemain.
Seule la Tunisie s’en est sortie mieux que les autres pays car Bourguiba avait réussi à insuffler au pays une démocratie surveillée grâce au développement de l’éducation, à l’ouverture au monde occidental et à l’émancipation des femmes tunisiennes.
Certains en sont à regretter l’avènement d’un espoir déçu qui a souvent engendré chaos et déception, montrant aussi le vrai visage de l’Occident qui a trahi ses alliés en s’alignant en Égypte sur les Frères musulmans contre Hosni Moubarak. Cela en dit long sur la réalité du soutien que certains pays peuvent attendre des grands pays occidentaux qui se disent leurs amis.
Mais la réalité tend à démontrer en fait que la culture arabe n’est pas adaptée à la démocratie moderne car elle est à l’origine de l’avènement de régimes corrompus, répressifs et vieillis. L’élection à 81% de Bouteflika est le symbole d’une fausse démocratie qui n’en a que le nom.
Il est vrai que les Algériens ont beaucoup souffert de la guerre civile, déclenchée après le refus de la victoire des islamistes aux élections de 1991, qui a fait près de 200.000 morts et qu’ils sont las des querelles internes. C’est pourquoi le candidat de l’armée, Abdelaziz Bouteflika, a réussi à maintenir une paix précaire qui a d’ailleurs permis d’éviter l’avènement d’un printemps arabe en Algérie.
Fort de la réussite de la pacification du pays, le président a écarté tout successeur putatif. Malade et sur une chaise roulante, il est resté le seul candidat de consensus. Certes le terrorisme a été éradiqué mais il a échoué dans tous les domaines économiques en ne réussissant pas à élever son pays au rang de puissance économique mondiale.
L’Algérie déborde de gaz et de pétrole mais, en raison de la corruption, le désordre d’une économie chancelante n’arrive pas à offrir des emplois à ses jeunes attirés par l’illusion d’une réussite au-delà de la Méditerranée. L’Algérie n’a pu enrayer le déclin de sa production de pétrole et de gaz.
Avec 45 milliards de m3 de production en 2013, elle est loin des 65 milliards de 2005. Alors, l’élection de Bouteflika est devenue une fatalité à laquelle les Algériens n’ont pas pu échapper malgré ses 77 ans et sa maladie.
Conservatisme anachronique
Pour se maintenir au pouvoir, les pays arabes tiennent à maintenir un conservatisme anachronique par le biais d’une gérontocratie qui donne l’illusion d’une stabilité. Le roi Abdallah d’Arabie, 89 ans, vient de nommer son demi-frère âgé de 69 ans en deuxième ligne pour l’accession au trône derrière le prince héritier Salman son ainé de 78 ans.
C’est ainsi dans pratiquement tous les 22 pays de la Ligue Arabe, où la jeunesse est exclue de la gestion du pays. En fait dans ces pays comme en Algérie, l’armée est responsable de cette situation de fait qui laisse les jeunes au bord de la route. C’est ainsi que le chef de la sécurité algérienne Mohamed Médiène alias Toufik, 75 ans, l’homme de l’ombre qui se cache, se prépare à la succession, tandis que ses amis généraux dirigent le pays en sous-main.
C’est une constante dans les pays arabes où les militaires gardent la main sur les affaires de l’État tout en maintenant un régime corrompu qui les sert. Ils ont d’ailleurs vite repris le pouvoir en Égypte après avoir donné l’illusion qu’ils s’en séparaient au profit des Frères musulmans.
Il est difficile d’expliquer pourquoi les Arabes acceptent de vivre sous le joug de dirigeants qui les asservissent en maintenant une chape de plomb pour éviter l’explosion. Selon Al-Watan : « C’est juste une question de rideau descendant sur un drame politique de mauvais goût ». La jeunesse est écœurée en Algérie mais résignée car Bouteflika a modifié la Constitution pour pouvoir régner plus longtemps.
Il a verrouillé le pouvoir en mettant ses proches au sommet des grandes institutions : le président du Conseil constitutionnel, le président de la commission des élections, le ministre de l’intérieur et celui de la justice.
Mais malgré les risques, la population ne reste pas inerte. 5.000 manifestants à Ghardaïa, aux portes du Sahara, ont exprimé leur opposition à Bouteflika. Le mouvement « Barakat » (ça suffit) a exprimé à la faculté centrale d’Alger son rejet du processus électoral « fictif » qui sous couvert de stabilité n’améliore pas la situation économique de la population. La corruption a même atteint le frère du président, Saïd Bouteflika, et son clan qui mettent en coupe réglée le pays au point où l’Algérie n’arrive pas à équilibrer son budget fondé sur 97 % des revenus pétroliers.
Les militaires au pouvoir En fait les militaires contrôlent la politique en Algérie, une sorte de déjà vu comme en Égypte. Il est vrai que l’ANP (l’Armée Nationale populaire) gouverne le pays depuis l’indépendance et fait la pluie et le beau temps. Elle avait choisi Ahmed Ben Bella en 1962 pour le renverser trois ans plus tard au profit du colonel Houari Boumediene.
En 1979, elle avait écarté Bouteflika pour placer à la tête de l’État le colonel Chadli Bendjedid. À la suite de la victoire des islamistes du FIS en 1992, les militaires ont confié le pouvoir à Mohamed Boudiaf pour imposer deux ans plus tard le général Liamine Zeroual comme chef de l’État. Enfin après s’être opposée à lui pendant vingt ans, l’armée a désigné en 1999 Bouteflika.
Mais malgré sa réélection triomphale en 2014, l’armée n’a pas digéré ce quatrième mandat et reste susceptible d’organiser un coup d’État sous la conduite du général à la retraite Mohamed Tahar Yaala, l’ancien commandant en chef des forces navales.
Selon le général Mustapha Antar, ancien directeur de l’Hôpital central de l’armée à Alger, «Les dernières images de Bouteflika prouvent qu’il est gravement malade. La situation en Algérie est extrêmement dangereuse et l’armée ne doit pas aider un clan mû par des intérêts personnels, car l’Algérie doit être au-dessus de tout. Et en l’absence d’une vraie opposition, il n’y a que l’armée qui peut s’apposer à ce clan».
Bouteflika avait senti le danger de la pression des militaires et il a agi durant ses mandats pour réduire l’influence de l’armée. Mais malgré son habileté politique, il n’a pas réussi à marginaliser une armée qui garde son statut de rouage essentiel du système qui gouverne l’Algérie depuis plus d’un demi-siècle. Il n’a pas pu effacer la bonne image de l’armée auprès de l’opinion qui la considère comme la plus solide des institutions de la République.
Des cheikhs et chefs de tribus
C’est la même situation qui domine dans les États du Golfe et ils se réunissent périodiquement pour s’assurer qu’aucun des pays du CCG ne portera atteinte aux intérêts, à la sécurité et à la stabilité de l’autre. Ils se neutralisent mutuellement.
Ils se sont réunis le 17 avril afin de s’assurer qu’ils continuent à se protéger en faisant en sorte qu’il n’y ait pas d’ingérence dans leurs affaires internes. Les tensions dues à l’avènement des Frères musulmans révolutionnaires se sont apaisées dès lors où ces derniers ont été exclus du pouvoir. L’activisme de cet islam politique pouvait saper leur autorité et grignoter leurs privilèges féodaux.
Mais tout est rentré dans l’ordre le jour où Mohamed Morsi a été renversé par l’armée. Cependant, on se demande pourquoi ces gouvernements prédominés par des vieillards, des cheikhs ou des chefs de tribus, se sont réunis si ce n’est pas pour étaler leurs divergences sur l’Irak qui a été annexé par l’Iran, sur la Syrie qui se désintègre, sur la guerre entre chiites et sunnites et sur le conflit communautaire au Bahreïn.
Dès lors où la guerre civile ne les a pas atteints, que le terrorisme islamiste est resté en dehors de leurs frontières et que ces potentats vieillissants s’accrochent à faire perdurer chez eux le règne de la gérontocratie, alors le danger d’être contaminés par la démocratie reste loin.
Ils affichent leur ridicule en public face aux caméras indiscrètes du monde entier pour faire croire à une unité arabe solide. Ils ne se rendent pas compte que les crises successives désintègrent progressivement la stabilité de leurs potentats. Bien sûr ils n’ont pas oublié dans leur résolution le passage obligé sur les Palestiniens pour la «préservation de leurs droits» mais ils n’ont versé aucune larme sur les souffrances du peuple syrien car ils sont trop heureux que le conflit ne s’importe pas chez eux.
Le dernier exemple de l’Algérie démontre que le modernisme n’a pas touché les institutions des pays arabes qui restent ancrés dans la dictature. Mais la faute revient en partie aux Occidentaux qui ont besoin des dictateurs parce qu’ils s’opposent avec violence au réveil démocratique, garantissent leurs approvisionnements en hydrocarbures à des coûts compétitifs tout en sauvegardant leurs intérêts économiques et en combattant les terroristes.
Mais ce double jeu joue contre l’apprentissage de la démocratie dans les pays arabes qui ne sont pas cependant à l’abri d’actes terroristes sous l’effet de l’oppression des dictateurs à l’encontre de leur peuple. Or ils doivent mobiliser le peuple pour qu’il devienne un acteur du changement s’ils veulent que la transition démocratique se fasse en douceur. Mais cela n’en prend pas le chemin.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 21:18
JT, 20h20 ce soir sur France 2 Incompréhensible et tétanisant propos du présentateur de France 2 ce soir.
En quelques secondes, le présentateur a présenté des faits de maniére moralement totalement inversée.
Dans le meme élan, le présentateur a dit: "Un espoir au moyen orient, un accord a été réalisé entre l'autorité palestinienne et le Hamas pour un gouvernement commun .. tandis qu'un raid israélien a eu lieu."
voilà. cette présentation est trés grave en tout point, voici pourquoi l'éthique morale n'est pas suivie:
"un espoir" d'abord, dit le présentateur: Depuis quand faire participer à un gouvernement, une organisation ultra islamiste et terroriste, est elle "un espoir ?" L'espoir aurait été que l'Autorité palestinienne, avec meme l'aide des pays arabes, éradique le Hamas et fasse arreter ses membres, et les mettent en prison, en ouvrant un tribunal international pour apologie de génocide, crimes de guerre, et participation a des traffics internationaux d'armes et de drogue.
celà aurait eu les conséquences suivantes: -prise inédite de respectabilité des politiques palestiniens -espoir dans le moyen orient pour aller vers un traité de paix régional -apparition immédiate d'une confiance du coté israélien, qui aurait pu amener a des concessions importantes, puis a un traité de paix.
Ce qui aurait été l'espoir du monde: éradiquer un groupe terroriste proche des mollahs.
Le fait informatif est donc une trés mauvaise nouvelle pour la paix et les droits de l'homme.
Paralléle: c'est comme si des médias en 1938, se félicitaient de l'anshluss entre l'Allemagne et l'Autriche.
La seconde partie de la tirade laisse croire qu'une mauvaise action vient d'etre réalisée du coté israélien: sans contexte, cette action semble empecher l'espoir..
c'est un peu comme si un présentateur jugeait dommageable, un raid du GIGN ou de la police francaise pour arreter un gang meurtrier, sans contexte: "la France a attaqué un batiment".
Ce raid a été réalisé contre des terroristes connus impliqués dans le lancement de missiles roquettes sur Israël, en réponse aux nombreux lancements, encore récents, de ces armes meurtriéres sur des villes israéliennes, avec des objectifs civils, il y a quelques jours.
Le contexte svp !
Alors que ceci n'a pas été présenté a ce journal télévisé: Israël vient de transfèrer de l'aide humanitaire et du matériel, vers la bande de Gaza inondée. Celà, oui, est un espoir moral. Pas une union d'islamistes avec des islamistes encore plus radicaux: ceci DETRUIT l'espoir.
Sauf si on trouve positif et plein d'espoir qu'un nouveau gouvernement allemand institué par les alliés, en 1945 soit composé à 50 % de nazis conservés en fonction avec un parti nazi respecté encore de nos jours.
Les palestiniens s'éloignent encore plus de la démocratie, et des droits del'homme qu'ils haissent dans leurs lois barbares, et démontrent qu'ils veulent un état d'apartheid islamique reconnu. Les islamistes palestiniens veulent faire baisser l'échine du monde et etre respecté en tant que tel. Les démocraties doivent les empecher de réaliser ce but funeste qui détruira l'espoir du monde et menace la civilisation.
Ils veulent ensuite bien sur détruire Israel, mais ceci, est bien sur l'espoir caché des diplomates et des directeurs des staffs d'information européens qui dénomment un "espoir", l'accord funeste pour le monde entre l'AP et le mouvement islamiste et terroriste radical Hamas.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Mer 23 Avr 2014 - 22:14
France 2 n'a remis que 18 minutes sur 27, de ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris.
Jamal al-Dura avait déclaré : "Les balles dans mon corps et celles de mon fils venaient de face, ce qui prouve qu’elles venaient du poste israélien ». Or, le poste israélien ne se trouvait pas en face d’eux, mais du côté opposé du carrefour de Netzarim.
L’analyse des données sur le terrain démontre l'impossibilité de tirs israéliens.
Le journaliste francais Jean claude bourret avalise l'analyse de philippe Karsenty.
Que voit-on dans ces rushes pendant une dizaine de minutes ? Des scènes de Palestiniens qui vont et viennent. Jettent des pierres. Ou sont agglutinés, immobiles près d’un poteau. Ou déambulent calmement à pied ou à bicyclette à proximité de la position israélienne, et au milieu d’un « terrain de combats ». Ou circulent en voitures. Ou attendent, debout, en face de la position israélienne, sans crainte de tirs. Ou encore un Palestinien censé être blessé, que des passants soulèvent, et qui est évacué en ambulance. Car il y a parfois deux ambulances sur une image. Le tout sur fond sonore de « balles en plastique ».
« Pendant dix minutes et 53 secondes, on ne voit pas une seule balle être tirée du fortin israélien, comme d’ailleurs dans tout le film de Talal »,
Un chiffon de tissu rouge, déplacé à la main par l'enfant vers son abdomen, sur la vidéo, n'a pas été expliqué par la justice ou par charles Enderlin.
« Pendant dix minutes et 53 secondes, on ne voit pas une seule balle être tirée du fortin israélien, comme d’ailleurs dans tout le film de Talal », observe Philippe Karsenty. La réplique de Charles Enderlin fuse : « Quand un cameraman filmera une balle sortir d’un fortin, ce sera un scoop ! Les soldats israéliens utilisent des balles en caoutchouc, avec les gaz lacrymogènes, pour ne pas faire de victimes. Ces balles laissent des hématomes, parfois très graves ». La preuve ? Un Palestinien ouvre sa chemise, révélant l’« hématome » provoqué sur son torse par une telle balle : un petit cercle rouge vermillon.
Karsenty, relève une bizarrerie : « Un hématome est bleu, pas rouge vif ». Il s’étonne : « On ne voit pas de sang sur ces images, malgré les tirs. Pourquoi ces Palestiniens circulent-ils aussi calmement s’ils risquent d’être atteints par des balles en caoutchouc ? »
Près d’une Jeep, un Palestinien est censé être touché par un tir à la jambe droite. Deux secondes plus tard, arrive une ambulance, qui a du démarrer au moment même de l’impact.
le chef d'un mouvement palestinien parle, à la même distance de la position militaire israélienne que les al-Dura. Sans être touché par des tirs israéliens…
Pourquoi les Palestiniens restent-ils à portée des balles en caoutchouc ou en métal caoutchouté des soldats israéliens ?
Charles Enderlin réclame la parole : « Je veux pouvoir commenter mes images ». La présidente de la Cour rectifie : « Ce ne sont pas vos images. Ce sont les images du cameraman Talal Abou Rahma ».
A environ une minute de la fin des rushes, on voit l’adulte et l’enfant, appelés Jamal et Mohamed al-Dura. Cette séquence contient pendant approximativement 15 secondes un plan de coupe de la position israélienne : « Talal Abou Rahma a voulu vérifier si les tirs provenaient de la position israélienne », explique Charles Enderlin.
Philippe Karsenty rappelle que Talal Abou Rahma a déclaré en septembre 2001, à la réalisatrice Esther Schapira, avoir filmé « six minutes de la scène des al-Dura ».
Charles Enderlin indique que tous les cameramen palestiniens ont fui, sauf Talal Abou Rahma. Philippe Karsenty désigne sur le coin gauche de l’image le trépied d’une caméra.
« Des experts en balistique pourraient déterminer l’origine des tirs. Si la Cour acceptait que soit nommée une commission d’experts… » Karsenty d’ironiser sur la maladresse des soldats israéliens qui tirent « sur les al-Dura » pendant « 45 minutes selon Talal Abou Rahma », alors que l’on ne voit l’impact que de sept balles sur le mur devant lequel ils se trouvent.
Et de souligner le blanc immaculé du tee-shirt, le jean non déchiré de Jamal al-Dura qui garde son intégrité physique, alors qu’il est censé avoir été touché par des « balles qui lui ont déchiqueté les muscles et arraché l’os du bras ».
Avant que l’enfant ne soit déclaré mort par Charles Enderlin, on entend déjà des cris en arabe : « L’enfant est mort ! L’enfant est mort ! » Comment ce journaliste chevronné trilingue explique-t-il pareille préscience ?
"En arabe, on dit que l’enfant est mort quand on sait qu’il va mourir. Quand un enfant palestinien est tué par balle, on dit : « C’est un martyr ». Quelques « Oh » d’incrédulité indignée parcourent l’assistance attentive et calme.
Philippe Karsenty montre du doigt une étoffe rouge – censée représenter le sang coulant de son corps - que l’enfant déplace de ses jambes à son ventre pour visualiser l’impact du tir mortel censé l’avoir visé.
La dernière image des rushes montre l’enfant, présenté par Charles Enderlin comme mort dans son commentaire off sur l’image précédente diffusée lors du JT du 30 septembre 2000, soulever le bras, tourner la tête, regarder la caméra, baisser le bras et garder ses jambes suspendues en l’air.
conclusion visuelle: a la fin des rush vidéos, l'enfant est VIVANT. CQFD.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 1:13
La plupart des Juifs n’aiment pas le nom de « Palestine ». Il a quelque chose d’insultant envers nous, d’agressif, comme une négation de notre identité.
Vous connaissez tous l’histoire : suite à la troisième guerre judéo-romaine de 132-135, dite révolte de Bar Kohva, les Romains, excédés par ce peuple qui refusait de se soumettre à sa loi, décidèrent de changer le nom de la Judée en Palestine, en souvenir des Philistins (aucun rapport avec les palestiniens , notez bien), anciens ennemis irréductibles des Israélites.
Une façon d’ajouter l’insulte et l’humiliation à la défaite qui nous joue des tours jusqu’à aujourd’hui.
Imaginez que le pays ne se soit jamais appelé Palestine mais toujours Judée et le conflit israélo-palestinien (israélo-judéen ?) aurait été profondément transformé.
Sauf que cette lecture est malheureusement erronée. Pour commencer, le changement de nom de Judée en Palestine, et surtout, la décision de reconstruire Jérusalem comme cité païenne moderne sous le nom d’Aelia Capitolina, ne furent pas les conséquences de la guerre mais ses causes.
Nous savons aujourd’hui que la décision fut prise par l’empereur Hadrien suite à la deuxième guerre judéo-romaine de 115-117, dite guerre de Kitos; Hadrien était profondément helléniste et se voyait comme la réincarnation des empereurs séleucides.
Il souhaitait accomplir ce que ceux-ci avaient tenté à l’époque de la révolte des Maccabés et éradiquer le Judaïsme à sa source.
Hadrien n’a pas choisi le nom de Palestine par hasard et ne l’a pas inventé. Le nom de Palestine était utilisé depuis Hérodote au 5ème siècle avant l’ère commune.
Dans ses « Histoires », Hérodote décrit la Palestine comme un pays habité par des gens circoncis, ce qui n’était pas le cas des Philistins et qui s’étend sur tout le territoire entre la Phénicie et l’Egypte, et pas le petit territoire philistin entre Gaza et Ashdod.
D’ailleurs, les Philistins ont complètement disparu de l’histoire au moment de leur conquête par Nabuchodonosor à la fin du 6ème siècle avant l’ère commune, avant même la naissance d’Hérodote.
Aristote utilise le terme dans le même sens, ainsi que d’autre auteurs grecs ou romains, et même juifs comme Philon. Il est peu probable que Philon aurait utilisé ce terme s’il signifiait « pays des Philistins ».
D’autant plus que dans la traduction grecque de la Torah, la Septante, les Philistins sont appelés « Philistieim » et pas Palestiniens (Palastinoi) et leur pays - Gê ton Philistieim.
D’où vient alors le nom de Palestine ? Pour l’historien David Jacobson, dans un article de 2001 pour la Biblical Archeology Review, ce serait simplement une traduction grecque d’Israel.
Israël signifie d’après la Torah « celui qui a lutté avec Dieu », et la racine grecque Palaistine signifie justement « lutte ». La ressemblance avec le nom des Philistins (peuple originaire du monde grec) aurait rajouté un petit jeu de mot dont les Grecs étaient friands.
Cela n’a après tout rien d’extraordinaire. Les Grecs traduisaient souvent le nom des pays dans leur propre langue à commencer par les voisins d’Israël comme la Phénicie, traduction grecque de Canaan, ou la Mésopotamie, une traduction de Naharayim.
Ainsi, Palestine signifierait tout simplement Israël et les Palestiniens seraient donc des Israéliens sans le savoir. Voilà qui réglerait bien des problèmes.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 1:21
Antisémitisme: « Tout le malheur provient des juifs et de la barbarie sioniste » a déclaré Hani Ramadan (frère de Tariq) au congrès de l’U.O.I.F au Bourget
L’antisémitisme islamiste s’est exprimé ouvertement à la tribune de l’U.O.I.F au Bourget : « Tout le malheur provient des juifs et de la barbarie sioniste » a déclaré Hani Ramadan, frère de l’islamiste Tariq Ramadan.
L’UOIF est la grande messe de l’Islam radical. En 2012, nous avions dénoncé la venue d’Al Qardawi, prêcheur islamiste antisémite prônant le terrorisme. Le gouvernement de l’époque nous avait entendu en interdisant de séjour ce triste personnage.
Ce nouveau « cru » du congrès de l’UOIF est tout aussi « explosif » puisque on y a vu prêché le Jihad dans beaucoup de stand, mais aussi l’antisémitisme islamiste s’est exprimé au grand jour !
Il est grand temps d’interdire définitivement l’UOIF et de poursuivre ses organisateurs pour apologie de haine.
FIGAROVOX/TRIBUNE- La démographe Michèle Tribalat a écouté les propos tenus lors du 31ème Congrès de l’Union des Organisations Islamiques en France. L’antisémitisme y occupait une place de choix, et le djihad en Syrie n’a pas été condamné.
Michèle Tribalat a mené des recherches sur les questions de l’immigration en France, entendue au sens large, et aux problèmes liés à l’intégration et à l’assimilation des immigrés et de leurs enfants. Son dernier livre , Assimilation: la fin du modèle français est paru aux éditions du Toucan.
L’Union des Organisations Islamiques en France (UOIF) vient de tenir sa 31ème rencontre des musulmans de France au Bourget. Le sujet du congrès était «Quelles valeurs pour une société en mutation? L’homme, la famille et le vivre-ensemble». Les débats et interventions étaient retransmises en direct sur UOIF-tv. J’ai donc pu suivre quelques heures de ce congrès. Il y a été beaucoup question de la famille, de l’école et des moyens de maintenir une communauté de musulmans soudée. On a parlé de la conduite exemplaire que devaient avoir les adultes, et notamment les parents pour imprégner les enfants des bons comportements. À ce propos, Nouria Addou a fustigé le comportement du Président de la République, qui a eu une compagne et des enfants qu’il a quittés pour une nouvelle compagne, qu’il a quittée à nouveau pour un flirt, comportement d’après elle typique d’une société qui privilégie le plaisir à l’attachement. Ce défaut d’engagement et ce privilège accordé au plaisir, elle le voit aussi à l’œuvre chez les jeunes dont certains préfèrent le mariage musulman au mariage civil. Ce qu’elle déplore.
L’antisémitisme a occupé une place de choix avec l’intervention de Hani Ramadan (le frère de Tariq), directeur du Centre islamique de Genève et présenté comme un « invité de marque » sous les applaudissements du public
Mais il n’a pas été question que de famille. Malheureusement, l’antisémitisme a occupé une place de choix avec l’intervention de Hani Ramadan (le frère de Tariq), directeur du Centre islamique de Genève et présenté comme un «invité de marque» sous les applaudissements du public. Tout en France, et dans le monde, est fait pour contrarier les musulmans. Il déclare qu’en France on a vu un ministre «qui clairement porte la kippa» s’en prendre aux femmes voilées pour condamner ensuite hypocritement des agressions de ces dernières. Qu’il s’agisse de la France, de la situation en Egypte, de la guerre en Syrie, de l’Irak, du Rwanda, de la Centrafrique, tout provient d’une main qui agit dans l’ombre. Et quelle est cette main? La barbarie sioniste, dixit. Tout le malheur provient des juifs qui n’ont qu’une idée en tête, concrétiser le rêve du grand Israël. «L’islam est agressé de toutes parts». Le danger est aussi en Europe avec les lobbies financiers qui pratiquent l’usure. Ces lobbies ne comptent plus seulement des juifs, mais aussi les pétromonarchies arabes, qu’Hani Ramadan a apparemment «dans le nez». À quoi s’occupent ces lobbies? À renforcer la crise financière, la misère. Les médias aussi, qui alimentent la peur de l’islam, sont financés par ces lobbies. Les médias sont dominés par les sionistes nous dit-il. Mais ce n’est pas mieux chez les politiques. Aux Etats-Unis, personne ne peut être élu président sans avoir été faire des courbettes auprès de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), nous explique-t-il. Même chose en France où l’on ne peut, d’après lui, être élu sans l’approbation du CRIF qui, en fait, dirigerait dans l’ombre.
Contre ces manigances internationales du pouvoir sioniste, un seul rempart, l’islam. Quelle qu’en soit la tendance, qu’il s’agisse du tabligh, des salafistes ou des frères musulmans. Il n’en réfute aucune et les déclare au contraire complémentaires. Il ne trouve rien à dire à ceux qui s’en tiennent à la lettre du Coran et de la Sunna. Les salafistes eux aussi ont leurs savants réputés, explique-t-il. Il ne condamne pas non plus les jeunes gens partis mener le djihad en Syrie – «ce n’est pas mal de se rendre en Syrie pour accomplir l’aide humanitaire et au niveau de sa personne» - alors même que quelques instants auparavant, l’association Syrie libre avait condamné ces départs de jeunes Français en Syrie.
Par Michèle Tribalat
boulo
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 7:48
Mahmoud Abbas aurait menacé de dissoudre l'Autorité Palestinienne .
DelpheS
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 12:40
Poursuivi en France pour diffamation par Charles Enderlin, Philippe Karsenty a été condamné en 2006, puis relaxé en 2008 par la Cour d’appel, cette dernière lui reconnaissant le bénéfice de la « bonne foi ». C’est cette relaxe qui a été annulée par la Cour de cassation.
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 23:20
Philippe Karsenty, que j'ai contacté sur le net, prépare un livre dévoilant la vérité censurée. Des journalistes comme jean-claude Bourret ont constaté, en voyant les preuves, la justesse de ce que dévoile philippe Karsenty. A la fin des rush vidéos, l'enfant est VIVANT. Enderlin tombera, car il s'est enfoncé, pour RAISON d'ETAT, lui qui est admiré et soutenu par les puissants.
oui, qu'abbas le fasse, pas de probléme, ils sont adultes, les islamopalestinistes, s'ils veulent juste rester des islamistes fous et asservir les démocraties. ils savent beugler, masi ca m'étonnerai qu'ils se suicident totalement, on verra bien.. avec l'union avec le hamas, ils perdent toute chance d'avoir un état palestinien. ils démontrent que les palestiniens veulent bien une république islamique, un apartheid meurtrier. ils démontrent qu'acceder à leurs exigences, c'est ceci que là donnera, un apartheid islamùique de plus, en plus de les armer Gratuitement, avec Nos impots de francais, au génocide des juifs, dans le cadre du jihad contre les infidéles dans le monde .. (francais y compris)
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prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Jeu 24 Avr 2014 - 23:48
http://www.desinfos.com/spip.php?article40757
Plusieurs dizaines de Juifs Hareidi, dont des enfants, sont monté sur le Mont du Temple Mercredi.
Au cours de la visite du Mont, le lieu le plus saint du judaisme, les musulmans ont commencé à lancer des objets sur les visiteurs juifs, cracher sur eux, ils ont lancé des chaussures et des batons, ils ont memes été jusqu’a tirer les cheveux blonds platines d’une petite fille ! ...
Ils empechent et terrorisent les juifs d'acceder à leurs lieux saints.
Ils détruisent également l'archéologie chrétienne et juive découverts en sous terrain. -trésors chrétiens des templiers, restes de synagogue, sous le mont du temple: ils jettent tout dans les dechetteries. Les archéologues israéliens fouillent leurs bennes à ordure des autorités palestiniennes pour sauver des oeuvres chrétiennes et juives, et les mettre dans des musées.
Les palestiniens veulent détruire à Jérusalem, ce qui n'est pas islam.
Dragna Din
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 8:45
prinu a écrit:
Ils détruisent également l'archéologie chrétienne et juive découverts en sous terrain. -trésors chrétiens des templiers, restes de synagogue, sous le mont du temple: ils jettent tout dans les dechetteries. Les archéologues israéliens fouillent leurs bennes à ordure des autorités palestiniennes pour sauver des oeuvres chrétiennes et juives, et les mettre dans des musées.
Les palestiniens veulent détruire à Jérusalem, ce qui n'est pas islam.
Des preuves ? Je veux dire de vraies preuves, pas comme avec vos assertions habituelles - et d'ailleurs où en êtes-vous de la collecte des informations concernant cette manifestation monstre à Bruxelles qui a regroupé un million de musulman et a vu des actes antisémites sous l'oeil complice de la police bruxelloise ? Hein ? Parlez plus fort prinu, on entend rien...
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 15:24
Vous venez là d'hausser le ton d'une maniére provocante, mais je répond quand meme:
j'ai déja mis le lien et le reportage sur ces destructions, et les récupérations par les archéologues israéliens, dans l'ancien sujet. plusieurs articles de presse ont été réalisés a ce propos. vous avez perdu la mémoire, ce qui m'étonne, ou avez zappé pour vous concentrer sur vos articles palestinistes sur vos sites de soral et autres radicaux..
il y a le lien, et des photos preuves, sur docteur angelique. je vous laisse chercher, je ne vais pas vous faire ce plaisir de faire votre boulo.
--
et arretez de diffamer, j'ai parfaitement écrit que le chiffre de 1 million était donné par un adulte à coté de moi dans la foule, et j'ai rapporté ce que j'ai entendu de la bouche de cette personne. un chiffre exagéré, dit parcequ'il a du etre étonné de cette foule. je ne lisais aucun journaux ni n'ai regardé de JT à Bruxelles à cette époque. j'ai simplement été coincé quelques heure dans cette manifestation, avec un parent.
un JT que j'ai vu quelqus minutes à Paris quelques jours aprés, indiquait des énormes manifestations arabes contre le traité de paix sadate-begin, dans plusieurs villes du monde, sachez le.
Je pense qu'a l'époque, on a censuré des images pour ne pas faire de polémique et pour la tranquillité républicaine, on a du retenir des journalistes: quel tollé sur on avait montré dans un Jt, des arabes manifestant contre un traité de paix ! et pourtant !
excusez vous, autant de VOTRE diffamation et de VOTRE harcélement "idéologique" , envers les marguerites et les canaris, répétés dans plusieurs de vos propos odieux auparavant, et parlez plus fort, on ne vous entend pas. fier, vous ne vous en etes jamais excusé, et je l'ai mis plusieurs fois en pleine lumiére sur ce site. faites donc profil bas: vos certitudes sont mis à mal.
Dernière édition par prinu le Ven 25 Avr 2014 - 16:54, édité 2 fois
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 15:39
Une information capitale, oubliée dans l’affaire Al Dura
Le 23 mai 2013, le journaliste Arnold Roth a publié sur son blog « This ongoing war » une information capitale, qui est restée inaperçue depuis 6 ans, sur les positions journalistiques du journaliste de France 2, Charles Enderlin concernant l’affaire Al-Dura.
Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israël, est celui qui a personnellement monté et commenté la vidéo de ce qui fut présenté comme la « mort » supposée de Mohammad Al Dura, atteint par des tirs des soldats israéliens. Cette vidéo fut diffusée dans le monde entier le 30 Septembre 2000.
Enderlin a été interviewé dans le quotidien Haaretz le 1er Novembre 2007, à l’occasion du septième anniversaire des événements connus sous le nom de l’affaire Al-Dura.
C’est une longue interview menée par le journaliste du journal israélien HAARETZ, Adi Schwartz. Elle est publiée à la fois en hébreu et en anglais. Les deux versions sont toujours en ligne aujourd’hui: en hébreu («בואו נראה את זה שוב » : « revoyons tout ceci à nouveau ») ici et en anglais « In the footsteps of the al-Dura controversy »: » sur la piste de la controverse Al_Dura ».
Le journaliste, après avoir examiné la controverse sur la question de l’origine des tirs sur Mohammad Al Dura, et de la façon dont certains médias se sont prononcés, a posé la question suivante à Charles Enderlin:
« Avec le recul, est-il possible que vous étiez trop empressé ce soir-là? »
Voici la version dans Haaretz de la réponse en anglais :
« I don’t think so. Besides, the moment I saw that nobody was asking me anything officially, I started feeling more strongly that the story was true ».
Ce qui se traduit en français :
« Je ne le pense pas. Par ailleurs, du moment où j’ai constaté qu’officiellement personne ne m’a posé de question [ndlr qu'il n'y a pas eu d'enquête], j’ai commencé à me renforcer dans l’impression que l’histoire était vraie ».
Or le début de la réponse de Charles Enderlin au Haaretz, en hébreu à la même question:
לא חושב. אם לא הייתי אומר שהילד והאב היו קורבנות לירי שבא מכיוון עמדת צה »ל, בעזה היו אומרים, איך אנדרלן לא אומר שזה צה »ל?
Ce qui se traduit en français:
« Je ne le pense pas. Si je n’avais pas dit que le garçon et le père ont été victimes de tirs émanant de la direction de la position israélienne, à Gaza ils auraient dit: « Comment se fait-il qu’Enderlin ne dit pas que c’était l’armée israélienne? «
Puis Enderlin explique que le fait de n’avoir pas été questionné officiellement par les autorités israéliennes a renforcé son sentiment sur la véracité des faits rapportés – ce qui constitue le seul élément de la réponse (tronquée donc), qui apparaît dans la version en anglais.
S’il fallait une illustration du prêt à penser journalistique et du faible souci déontologique ou du minimum de respect des règles professionnelles, ces deux versions de la même interview en apportent la confirmation.
Pour rappel, le 30 Septembre 2000, pendant ces affrontements au carrefour de Netzarim à Gaza, Charles Enderlin se trouvait dans son bureau de Jérusalem. L’unique élément de preuve visuelle à sa disposition était cette vidéo envoyée par transfert numérique par son cameraman cameraman palestinien, Talal Abu Rahma sous-traitant à Gaza.
Charles Enderlin a-t-il scrupuleusement vérifié qu’il s’agissait d’un document authentique ? A-t-il pris le temps de le faire ? Ou bien a-t-il obéi au souci du scoop autant qu’à son estimation de la vérité des faits, nommée par lui même « la vérité du contexte » ?
Compte tenu de de la précision relative de l’information factuelle provenant des deux côtés du conflit entre Israéliens et Arabes palestiniens, a-t-il eu le moindre doute ? A-t-il cherché à vérifier cette information de façon indépendante ? A-t-il sollicité un deuxième avis ? A-t-il questionné d’autres photographes qui étaient présent là bas au même moment où la vidéo fut tournée à Netzarim ? A-t-il demandé aux agences de presse ?
Enderlin n’a pas cherché à vérifier les faits parce qu’il estimait que toute enquête de sa part serait nuisible à sa position ou à son image auprès du côté palestinien.
Ha’aretz semble avoir délibérément aseptisé cette partie de l’interview pour son auditoire anglophone et francophone, c’est pourquoi cette double écriture n’a pas été remarquée par qui que ce soit jusqu’à la semaine dernière.
Enderlin, de son propre aveu, a confirmé les doubles standards journalistiques qui consistent à ne pas prendre la peine de revérifier les faits quand ces récits cadrent si bien avec la dénonciation de la criminalité d’Israël.
Afin de mieux comparer les méthodes rigoureuses du journalisme d’investigation à celles d’Enderlin, Arnold Roth prend pour exemple le crime récent de Woolwich.
Le monde entier a visionné la vidéo montrant le criminel agitant une machette les mains ensanglantées, revendiquant le crime en expliquant ses mobiles au nom de l’islam. Associated Press a fait le commentaire suivant :
« Associated Press a examiné la vidéo afin d’en vérifier son authenticité. AP a comparé les images de la scène aux images aériennes, il a vérifié la position de la voiture derrière le suspect, l’apparence du corps, et la voiture qui se trouve au fond de l’image ». [Source: Associated Press, London terror attack leaves 1 man hacked to death, two suspects hospitalized].
Enderlin, en revanche, nous explique dans l’interview qu’il a décidé d’accuser l’armée israélienne du « crime » sans faire aucune vérification, et par peur de ce qu’on dirait de lui à Gaza s’il n’accusait pas Tsahal ».
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 16:57
http://aldurah.com/author/aldurah2013/page/14/ A parcourir, un site anglophone, sur la désinformation palestiniste Al-durah, Aldurah Project.
"La bouche elle-même ne comprend pas la salive."
"L'on ne peut cacher aiguille en sac."
"La vérité est cachée au fond du puits."
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 17:59
"Il s'agit d'une photo prise le lendemain des faits. Notez que le sang que nous voyons est rouge vif ! OR, exposé à l'oxygène et la lumière du soleil pendant 15-20 heures il ne peux etre rouge vif. En outre, le sang est à l'endroit où le père se situait, mais là où le garçon aurait saigné de son estomac pendant 20 minutes (de la zone encerclée), il n'y a pas de sang.
Par la suite beaucoup plus de preuves sont apparues, notamment le fait que le garçon photographié à l'hôpital n'est pas al-Dura, et que les blessures du père prétendument subies des balles israéliennes étaient les cicatrices de l'opération ancienne qu'un médecin israélien a effectué après que Jamal ait subi une attaque au couteau de nos frères palestiniens."
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 18:13
suite, source:theaugeanstables
"Enderlin décrit cela et d'autres scènes comme «Plusieurs minutes, il a filmé des scènes classiques de l'Intifada: les jeunes lancent des pierres et des cocktails Molotov contre la position israélienne, ils tirent en retour de leur bunker avec des balles en caoutchouc et des pastilles de gaz lacrymogène. Les blessés sont évacués par d'autres jeunes vers les ambulances prêtes à décoller. Ces scènes sont identiques à ceux que j'ai tourné à Ramallah. " Tout le monde se souvient de la scène funèbre truquée de Jénine:
peu auparavant, ce cortége funéraire était filmé par des caméras occidentales. Mais dés que le coin a été passé, le mort se reléve ! vidéo preuve:
https://www.youtube.com/watch?v=xRz5WnHemkw
---- Des scénes comme celà sont légion. D'autres vidéos démontrent que pour qu'une ambulance arrive a un moment donné, son départ a du etre prévu au "top chrone" par une synchronisation minutieuse, pour un véritable ballet pour les caméras occidentales.
-- c'est la meme gigantesque mise en scéne. Le caméramen d'enderlin, a utilisé un trépied trés lourd, qu'on ne déplace pas. du matériel qu'on n'emporte pas pour un shoot sur le terrain. C'est un trépied de STUDIO.
Pour que des caméras occidentales soient si bien placées, elle doivent avoir participé volontairement au ballet.
Du grand art.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 19:13
Nino Ferrer chante "Bonne chance Israel"
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 19:38
On entend la voix, en francais, de charles Enderlin, dans ce documentaire en anglais, à voir.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 19:49
Le Fatah menace l’Egypte et d’autres états arabes-
Changement de ton, au Fatah, qui se sent pousser des ailes à terroriser les puissants états arabes...
Les Palestiniens ont l’habitude de menacer constamment Israël, mais il semble qu’Israël ne soit pas le seul à être menacé. Par exemple, sur la page Facebook officielle de l’Autorité Palestinienne, un message de blog apparaît, critiquant vertement l’Egypte parce qu’elle a empêché une mission de solidarité d’Europe qui atterrissait à l’Aéroport du Caire, de poursuivre sa route jusqu’à Gaza.
En outre, c’est, cette fois un haut-responsable du Fatah, Tawfik Tirawi, qui apparaît menacer directement les Etats Arabes, au cas où ils refuseraient de financer le budget palestinien. Le 20 décembre 2013, il a déclaré à Radio Palestine : « Les Arabes ne donnent pas d’argent parce qu’ils n’ont pas peur de nous. Arafat avait menacé le Koweit : « Quiconque n’aide pas le peuple palestinien, nous irons le chercher dans son lit ». Nous avons mis fin à la peur prolongée que nous leur inspirions »
si vous comprenez l'arabe: le lien preuve audio de cette déclaration: http://jcpa.org/Audio/VN871437.mp3
Peut-être y a t-il encore quelqu’un qui craigne les menaces palestiniennes, mais en tout cas, pas les visiteurs palestiniens de Facebook. Par exemple, voici comment des Palestiniens perçoivent les discussions de réconciliation avec le Hamas :
“La Comédie de la Réconciliation – présentée une fois tous les deux ans ou selon l’humeur – chaque fois, dans un pays different (Doha, le Caire, Gaza).
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 19:55
Loi et féminisme en Israël: la député Merav Michaeli (travailliste) présentera dans les prochains jours un projet de loi :au moins 40% des noms de rues devront honorer une femme.
C’est l’histoire d’un vieux monsieur Palestinien qui se blesse au bras alors qu’il travaille sa terre. Il se rend à l’hôpital le plus proche de son village, mais à cause de la corruption, l’argent censé payer les médicaments, argent envoyé par l’Union Européenne, n’arrive pas.
L’homme a de plus en plus mal à la main. Il ne peut plus récolter ses fruits et légumes et donc, ne peux plus gagner son pain et de nourrir.
Il décide alors de se rendre à un point de passage avec Israël, celui de Ras Khamis, près de Jérusalem. Il s’approche d’un garde-frontière et demande si un soldat médecin accepterait de le soigner.
La réponse, la voilà :
un vieux palestinien soigné par un garde-frontière israélien.
De vrais diables, ces israéliens !
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 20:01
http://jssnews.com/2014/04/24/tony-blair-le-veritable-ennemi-de-loccident-est-lislamisme/ source jss news Tony Blair: Tony Blair : « le véritable ennemi de l’Occident est l’islamisme »
Dans un discours prononcé mercredi à Londres, l’ancien Premier ministre britannique a appelé les Occidentaux focalisés et divisés sur l’Ukraine à s’unir avec la Russie et la Chine pour combattre l’extrémisme musulman.
Tous unis contre l’islamisme. Tel est l’appel lancé par Tony Blair lors d’un discours, mercredi 23 avril, à Londres. L’ancien Premier ministre britannique a exhorté les pays occidentaux à mettre de côté leurs divergences, voire leurs inimitiés, notamment vis à vis de la Russie et de la Chine, pour contrer cette » menace majeure pour la sécurité internationale au XXIe siècle ».
« Quels que soient les autres problèmes qui pèsent sur nous, quels que soient nos différences, nous devons être prêts à faire des efforts et à coopérer avec l’Est, notamment avec la Russie et la Chine », a affirmé l’envoyé spécial du Quartet au Proche-Orient (Nations unies, l’Union européenne, les États-Unis et la Russie).
L’ancien chef du gouvernement britannique estime que les activités des islamistes au Proche-Orient, mais aussi au Pakistan, en Afghanistan et en Afrique du Nord nécessitent une attention « immédiate et universelle ».
Le manque de lucidité de l’Occident
L’ex-Premier ministre a rappelé qu’il ne fallait pas faire d’amalgame entre islam et radicalisme. « La vision radicale qui déforme et pervertit le véritable message de l’islam se répand dans le monde […]. Cela déstabilise des communautés et même des nations. Cela sape la possibilité d’une coexistence pacifique dans une ère de globalisation. Nous peinons étrangement à admettre cette menace et nous restons impuissants pour la combattre avec efficacité ».
Tony Blair a également mis en avant « l’absurdité » des dirigeants occidentaux, qui dépensent « bêtement » des milliards pour lutter contre une idéologie « mise en avant » dans les écoles et les institutions de pays avec lesquels des « relations étroites » sont entretenues en matière de sécurité et de défense.
La non-intervention en Syrie, une erreur
Avant de prononcer son discours, Tony Blair avait également accordé une interview à la chaîne britannique BBC, dans laquelle il prenait l’exemple de la Syrie où au moins 150 000 personnes ont trouvé la mort depuis le début du conflit, il y a trois ans. Selon lui, la communauté occidentale regrettera tôt ou tard sa décision de ne pas intervenir en Syrie.
« Je sais quelles sont les conséquences d’une intervention mais si l’on prend le cas de la Syrie, vous ne pouvez que constater les conséquences d’une non-intervention, a-t-il souligné à la BBC. Nous en paierons très cher le prix ».
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Ven 25 Avr 2014 - 23:24
Président de la Cour, Jacques Laylavoix rappelle les faits et la procédure judiciaire. Feuilletant un document agrafé, il évoque curieusement « les positions israéliennes » au carrefour de Netzarim (bande de Gaza). Une expression inexacte figurant dans les décisions judiciaires, ainsi que dans les conclusions de Charles Enderlin et de France Télévisions. Tous les magistrats ont donc repris l’erreur des plaignants.
Or, dans le reportage du JT de France 2 du 30 septembre 2000 et aux images signées par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma, Charles Enderlin déclare : « 15 heures. Tout vient de basculer près de l’implantation de Netzarim dans la bande de Gaza... Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne... Mohamed a 12 ans. Son père tente de le protéger... Il fait des signes... Mais une nouvelle rafale... Mohamed est mort et son père gravement blessé ».
L’image du « petit Mohamed » devient l’icône de l’Intifada II.
Ce reportage suscite des doutes, et des enquêtes de Nahum Shahaf, physicien israélien, de Gérard Huber, psychanalyste, de Stéphane Juffa, du rédacteur en chef de l’agence de presse Mena (Metula News Agency), d’Esther Schapira, documentariste allemande, de Luc Rosenzweig, journaliste, de Richard Landes historien américain qui a forgé le néologisme Pallywood pour désigner l'industrie audiovisuelle palestinienne de propagande…
La polémique est alimentée par le long refus de France 2 de rendre publics les rushes du reportage, et les versions successives de Talal Abu Rahma qui, le 3 octobre 2000, affirme sous serment, au Centre palestinien des droits de l’homme : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne », puis se rétracte le 30 septembre 2002, soit deux ans plus tard, dans un fax adressé à France 2 Jérusalem : « Je n’ai jamais dit à l’Organisation palestinienne des droits de l’homme à Gaza que les soldats israéliens avaient tué intentionnellement et en connaissance de cause Mohamed al-Dura et blessé son père ».
D’abord focalisé sur l’origine des tirs – israéliens ou palestiniens ? –, le questionnement vise rapidement l’authenticité des faits allégués.
Dans deux textes électroniques de novembre 2004, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings, qualifie en particulier d’« imposture médiatique », de « faux reportage », « pure fiction » et « supercherie » ce reportage controversé et exhorte aux licenciements de Charles Enderlin et d’Arlette Chabot, alors directrice de l’information de France 2. Ceux-ci portent plainte contre lui pour diffamation.
Condamné le 19 octobre 2006 par le Tribunal de Grande instance de Paris, Philippe Karsenty interjette appel. Après avoir demandé par un arrêt du 3 octobre 2007 les rushes du reportage à France 2 et les avoir visionnés, la Cour d’appel de Parisr elaxe Philippe Karsenty, le 21 mai 2008, dans un arrêt tançant sévèrement les intimés. Le 28 février 2012, la Cour de cassation casse ces deux arrêts pour raison de procédure : c'est au seul prévenu d'apporter la preuve de sa bonne foi. Autrement composée, la Cour d’appel de Paris entend les parties ce 16 janvier 2013 afin de confirmer ou d’infirmer le jugement de première instance.
Saynètes de guerre jouée
Le Président de la Cour donne la parole à Philippe Karsenty afin qu’il se présente. Philippe Karsenty montre le matériel avec lequel il va présenter sa position : sa présentation Powerpoint composée de rushes d’agences de presse du 30 septembre 2000 et sa maquette du carrefour de Netzarim réalisée au centième. Puis, il rectifie l’erreur factuelle du président de la Cour : il n’y avait qu’une seule « position israélienne » au carrefour de Netzarim.
Après avoir rappelé ses fonctions politiques - maire-adjoint de Neuilly, porte-parole et responsable de la Politique étrangère du Parti Libéral Démocrate -, il replace l’affaire al Dura dans son contexte historique et insiste sur « l’impact planétaire des images » controversées : de Ben Laden les utilisant pour inciter des djihadistes à la haine jusqu’à Mohamed Merah assassinant pour « venger les enfants palestiniens », via la vidéo de l’égorgement du journaliste américain Juif Daniel Pearl dans laquelle est incrustée l’image des al-Dura.
« En 2002, comme pour beaucoup de monde, il me semblait totalement impensable que France 2, la télévision publique française ait diffusé un faux reportage, ou même qu’elle ait pu commettre la moindre erreur, surtout dans le cadre d’un reportage commenté par Charles Enderlin. C’est en France la voix du Proche-Orient. Ainsi, avant d’ouvrir une réunion avec la presse à l’ambassade de France en Israël, Dominique de Villepin a interrogé : « Qu’en pense Charles ? » Il faut rappeler la force du personnage Enderlin. C’est quelqu’un de très convaincant. Si j’osais, je dirais que c’est le Thierry Roland du Proche-Orient », indique Philippe Karsenty.
Et de rappeler les soutiens politiques dont bénéficie Charles Enderlin : Jacques Chirac, ancien Président de la République, Bertrand Delanoë, maire de Paris. « Et Shimon Peres », ajoute Charles Enderlin.
« En fait, je pense que Charles Enderlin est une victime. Victime de son caméraman qui lui a refilé des images douteuses. Victime de sa réputation qui l’a peut-être empêché de revenir sur son erreur initiale. Victime de ses amis, ou ceux qui se prétendent être ses amis, qui ont bâti autour de lui une muraille destinée à le protéger de la vérité », estime l’appelant.
Philippe Karsenty décrit son implication progressive dans la polémique, au fil des rebondissements, de ses recherches personnelles et de l’activité de son agence. Il démarre sa présentation en rappelant les principes de la Charte des antennes de France Télévisions (2) avant de montrer, extraits de JT à l’appui, les procédés de France 2 pour relater, à son avantage, les péripéties judiciaires de l’affaire. Puis, il évoque l’interpellation de Rémy Pfimlin, alors candidat à la présidence de France Télévisions, par le sénateur Plancade, le 12 juillet 2010, au nom de la Charte du groupe audiovisuel public. Comme en 2008, mais en début de sa démonstration, Philippe Karsenty prouve, images à l’appui, que France 2 avait aussi diffusé le 1er octobre 2000, comme fait réel une séquence mise en scène par des Gazaouis et, commentée par Charles Enderlin. Gêne du côté des intimés.
Philippe Karsenty poursuit en montrant qu’au carrefour de Netzarim, ce 30 septembre 2000, on tournait plusieurs fausses scènes de guerre avec des Palestiniens anonymes. Dissèque ces saynètes jouées et présentées comme incidents authentiques révélateurs de tensions. Liste des incohérences de ce célèbre reportage. Détaille les invraisemblances : pas de traces de sang sur le trottoir, sur les vêtements ou sur le mur, peu d’impacts de balles sur ce mur pour une fusillade d’armes automatiques qui aurait duré 45 minutes, etc. Souligne les contradictions entre les versions de Charles Enderlin et de Talal Abu Rahma, qui a « choisi le journalisme pour défendre la cause palestinienne », selon ses propres termes rapportés dans Le Matin du Sahara du 2 avril 2001. Au terme d’une démonstration d’environ une heure et demie, interrompue par un bref rappel contextuel de Charles Enderlin, Philippe Karsenty conclut avec une citation extraite d’un de ses deux textes incriminés : « Charles Enderlin se trompe, et du même coup nous trompe ».
Pendant ce quasi-cours d’analyse des images, Charles Enderlin ne conteste rien. Quand il s’y risque une fois, il est vite démenti par les images qui défilent ou des arrêts sur images. Lorsque Philippe Karsenty cite une déclaration du caméraman Talal Abu Rahma - « Les Israéliens ont tiré sans discontinuer sur l’enfant pendant 45 minutes » -, Charles Enderlin hoche négativement la tête, puis réfute : « Ce n’est pas vrai ». « Regardons alors ces images ! », invite l’appelant. Que voit-on ? Le caméraman de France 2 répéter plusieurs fois : « Les soldats israéliens ont visé l’enfant pendant 45 minutes ».
Parole aux plaignants. Charles Enderlin souligne combien il est un bon citoyen israélien, qu’il a été soldat dans l’armée israélienne, et ses enfants aussi. Sous-entendu : il n’a aucune raison de nuire à l’Etat d’Israël dont il est citoyen. En quelques phrases rapides, il brosse le tableau de tensions liées à la visite d’Ariel Sharon sur « l’esplanade des mosquées » (mont du Temple, Nda). Certes, il se trouvait ce 30 septembre 2000 à Ramallah, et non à Gaza, mais il connaît les lieux, et fait confiance à Talal Abu Rahma qui, tout en filmant la scène controversée, lui a dit lors d’un appel téléphonique dramatique : « Je suis en train de filmer la mort d’un enfant ». Charles Enderlin n’explique pas comment son cameraman savait, de façon prémonitoire, que l’enfant, et non le père, allait mourir, alors qu’on ne voit aucune blessure sur l’enfant. Puis, il justifie les refus de communication de rushes à Nahum Shahaf, et évoque l’opacité de l’armée israélienne. Le moindre doute l’a-t-il effleuré sur son cameraman ? Il a interrogé le Shin Bet sur Talal Abu Rahma qui « sort régulièrement de Gaza ». Et de reconnaitre que Talal Abu Raham "n'a plus sa carte de presse". Après avoir cité le dictionnaire Littré pour se justifier d’avoir allégué à tort à Télérama avoir coupé les images de « l’agonie de Mohamed al-Dura », il convient « s’être trompé sur le mot agonie ».
Charles Enderlin et France Télévisions sont venus avec des DVD renfermant des films déjà montrés devant la Cour d’appel en 2008, essentiellement le reportage controversé et des extraits de journaux télévisés en 2000. Des films censés répondre aux questions soulevées par l’appelant. Incroyable, mais vrai : des problèmes techniques empêchent longuement leur visionnage. Obligeamment, Philippe Karsenty prête ses hauts parleurs pour permettre une audition à un volume sonore normal. Fait amusant : certaines images montrées par les plaignants ont déjà été décortiquées par Philippe Karsenty qui avait fait rire la salle en pointant des bizarreries. Quant à l’image d’un enfant palestinien prise à la morgue ce 30 septembre 2000 et présentée par les plaignants comme étant celle de Mohamed al-Dura, Philippe Karsenty prouve, chronologie de la journée à l’appui, que les deux enfants sont différents.
Trois témoins En soutien de l’appelant : trois témoins.
un DVD en parle:
Journaliste, Esther Schapira a réalisé, en 2002, Drei Kugeln und ein totes Kind (en français : Trois balles et un enfant mort), commercialisé sous les titres Three bullets and a dead child, et Qui a tué Mohamed al-Dura ?, en interrogeant chaque partie, et à une époque où elle « ne s’interrogeait pas sur l’authenticité des images ». Elle concluait que le garçon avait été plus vraisemblablement tué par les Palestiniens que par les Israéliens. Elle a été surprise par le refus de Charles Enderlin de lui communiquer ses rushes - France 2 et ARD font partie d’un « réseau européen » qui d’ordinaire coopère. Au « lieu de soutien », elle a « reçu des menaces ». Son documentaire est diffusé en 2002 par la chaine allemande ARD. Esther Schapira raconte comment Philippe Karsenty a pris contact avec elle, dès 2002, et comment il est alors allé à Francfort pour visionner ses rushes de longues heures durant. Une phrase importante qui abonde dans le sens de l’appelant et que ses avocats rappelleront dans leur plaidoirie pour prouver son enquête sérieuse, et sa prise de conscience des incohérences et contradictions du reportage de France 2 dès 2002.
Après avoir visionné les rushes de France 2 lors de l’audience de 2007, Esther Schapira réalise en 2009 Das Kind, Der Tod, und Die Wahrheit (The Child, the Death, and the Truth, L’enfant, la mort et la vérité), documentaire « composé aux deux tiers à partir de ses rushes » de 2002. Elle tient à rectifier deux « erreurs graves » de Charles Enderlin dans son livre Un enfant est mort : elle rappelle s’être rendue à Gaza, et que ses documentaires ont été vendus hors d’Allemagne : le premier à neuf pays, le second à cinq pays.
Expert médical et chirurgien notamment de guerre, le Dr Patrick Bloch précise qu’un enfant touché par balles « ne bouge plus, par un phénomène de choc traumatique, dans un état de sidération », à la différence de l’enfant filmé mobile. Dans ces situations-là, il « existe toujours des sorties des projectiles atteignant les membres », sauf la tête et le thorax où les projectiles peuvent rester. Et les dégâts de balles à haute vélocité – projection de chair et écoulement de sang – sont impressionnants, alors que le reportage ne montre aucun de ces dommages. Ainsi, si l’artère fémorale est touchée par une de ces balles - ce que le père a déclaré -, le sang s’écoule à « 300-600 ml/minutes, soit une perte de 4,5 litres de sang. En dix minutes, on est vidé de son sang ». Or le père est censé être resté sur place pendant une vingtaine de minutes avant qu’une ambulance arrive pour le récupérer.
Représentant le ministère public, esprit vif servi par une formulation concise, Jean-François Cormaille de Valbray, interroge ce médecin-expert sur une petite tache rouge qu’il affirme discerner sur l’abdomen de Jamal al-Dura. Hésitant, le médecin les observe, puis remarque, après réflexion que c’est probablement une petite tâche apparue au développement, mais que cela ne peut être une tache de sang.
Expert balistique près de la Cour d’appel de Paris, Jean-Claude Schlinger a effectué son expertise à la demande de Philippe Karsenty, en janvier 2008 et à partir du reportage et d’informations annexes. Des « huit impacts de balles » sur le mur errière les al-Dura, il en induit l’impossibilité de tirs venant de la position israélienne – la forme aurait été ovale (angle de tir de 30°), et non ronde -, et l’invraisemblance de tirs à l’arme automatique pendant 45 minutes. Dans son rapport, cet expert envisage la possibilité d’une « mise en scène ». « Mais qu’est-ce qui permet d’affirmer que les tireurs ayant visé les al-Dura n’ont pas tiré au coup par coup ? », s’enquiert Jean-François Cormaille de Valbray. « Le cameraman le dit », répond l’expert.
Une diffamation revendiquée En cette fin d’après-midi, débutent les plaidoiries. Poursuivi pour diffamation (3), le prévenu est relaxé s’il apporte la vérité des faits (exception de vérité) ou démontre sa bonne foi qui, selon la jurisprudence, suppose la réunion de quatre conditions : une enquête préalable sérieuse, un but légitime, la prudence dans l’expression et l’absence d’animosité personnelle. La relaxe est généralement prononcée en accordant le bénéfice de la bonne foi.
D’une voix qui ne porte pas, Me Bénédicte Amblard, avocate de France Télévisions (4) et de Charles Enderlin, dénonce une « entreprise de démolition médiatique », s’emploie à démontrer que les éléments constitutifs de la diffamation sont réunis, soutient que Philippe Karsenty ne disposait pas en 2004 des informations justifiant les propos incriminés, sollicite sa condamnation et « la publication judiciaire pour tourner la page » : un livre et un film sont annoncés... Pour le parquet, l’avocat général Jean-François Cormaille de Valbray, a rappelé que la Cour statue non sur la « vérité historique » dans un « débat délicat, difficile », mais sur « le caractère diffamatoire des propos » poursuivis. Il s’en rapporte à l’appréciation de la Cour. Comme il l’avait fait lors du procès de Jamal al-Dura contre le Dr Yéhuda David et le journaliste Clément Weill-Raynal.
Avocats de Philippe Karsenty, Me Delphine Meillet et Me Patrick Maisonneuve revendiquent la stratégie de provocation délibérée de leur client. Oui, celui-ci a recouru à la diffamation légitime, car c’était la seule voie possible face au silence médiatique occultant en France les questionnements sur la réalité des allégations du reportage. Et de citer des jurisprudences récentes autorisant, pour des « débats d’intérêt général », « l’immodération des propos », « le recours à une certaine dose d’exagération, voire de provocation, dans les propos » (Cour de Cassation, 3 février 2011).
Bref, Philippe Karsenty a commis une « infraction utile dans notre démocratie ». Une diffamation dénuée d’animosité, dans un but légitime, de bonne foi, étayée par une enquête sérieuse échelonnée au fil des ans et auprès de « sources différentes ». Moment d’humour : Me Delphine Meillet ironise sur les attestations produites par les intimés et visant à authentifier des attestations antérieures cocasses de cameramen palestiniens. L’arrêt de la Cour sera rendu le 3 avril 2013.
Silence de médias français Finalement, le clash est survenu au sortir de l’audience, mais pas entre les parties au procès. Dans le hall contigu à la salle d’audience, Charles Enderlin traite en anglais Esther Schapira de « journaliste militante ». Et il s’étonne qu’elle n’ait interviewé que trois des quelques vingt soldats de la position israélienne ce 30 septembre 2000. « Pourquoi ne l’avez-vous pas dit à la Cour », lui ai-je rétorqué. Haussement las d’épaules de Charles Enderlin. « Vous auriez pu le dire à votre avocate, qui l’aurait répété à la Cour », ai-je insisté. A ma réplique « Talal Abu Rahma est un cameraman militant », il ne répond rien et s’éloigne, encadré par trois individus dont l’un lui murmure qu’il est filmé. Esther Schapira m’expliquera ensuite avoir interviewé les trois seuls soldats israéliens placés dans l’angle de la position des al-Dura, les autres n’ayant pas pu être en situation de voir la scène controversée. Journalisme à la française contre celui à l’anglo-saxonne, opacité contre transparence, confiance inébranlée contre doute méthodique… Tout oppose ces deux journalistes. Depuis 2000, les positions de France 2 et de Talal Abu Rahma ont évolué. Ainsi, Arlette Chabot alors directrice de l’information de France 2, a déclaré le 16 novembre 2004 : « On ne saura jamais quelle est l’origine des tirs. Venaient-ils de la positon israélienne ou palestinienne ? » Pourtant, malgré les révélations sur Pallywood (5), Hezbollywood et autres Arabwood, Charles Enderlin campe sur sa position : il maintient à ce jour son commentaire de 2000. Sans convaincre.
Charles Enderlin connaît bien les lieux ? Pourtant, interrogé par Richard Landes voici quelques années, il s'est trompé dans la localisation de la position militaire israélienne dans un plan.
Et donne des détails troublants. Lors de cette audience, Charles Enderlin affirme que l’ambulancier a tenté vainement de réanimer Mohamed al-Dura. Un fait semble-t-il nouveau. Or, l’ambulance est arrivée au carrefour après l’image sur laquelle ce journaliste affirme que Mohamed al-Dura est mort. Donc, cet ambulancier était-il médecin ? Si oui, pourquoi et comment a-t-il tenté de le réanimer ? Mystère. D’autant que pendant les 45 minutes de la fusillade – durée alléguée par les plaignants -, Mohamed al-Dura s’est vidé de son sang. Un sang pourtant invisible sur les images. Curieusement, la dépêche AFP sur cette audience n’a été reprise par aucun média français. Seul Rue 89 a publié un article plutôt partial
Le 21 janvier 2013, Charles Enderlin a publié sur son blog un compte-rendu factuel de l’audience. A la troisième personne du singulier. Et sans répondre aux questions soulevées par son reportage.
(1) Emilie Raffoul a signé Pour Charles Enderlin. Avec Stéphane Haumant, elle a est l’auteur du numéro Rumeurs, intox : les nouvelles de guerre de l’info, réalisé par Stéphane Malterre, produit par Tac Presse, et diffusé le 24 avril 2008 dans le cadre de l’émission Jeudi Investigation sur Canal +. Celle-ci et Tac Presse ont été condamnés pour diffamation à l’encontre de Philippe Karsenty le 10 juin 2010. Une condamnation confirmée par la Cour d’appel de Versailles le 5 janvier 2012
(3) La diffamation est une « allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne » (article 29 de la loi du 29 juillet 1881) (4) France 2 est une des chaines de France Televisions
(5) La scène du cadavre tombant de la civière, se relevant prestement pour reprendre sa place sur la civière, a été diffusée au printemps 2002 par France 2.
Dernière édition par prinu le Sam 26 Avr 2014 - 2:16, édité 1 fois
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 2:14
Karsenty perd son procés, qui ne portait que sur la diffamation à une personne, mais non pas sur la vérité des faits historiques. L'amende envers Karsenty sera finalement payée par une ONG qui milite pour la liberté de l'information.
Le résultat du procés n'a AUCUNE IMPORTANCE pour la recherche de la vérité.
Il a fallu en arriver là, juste que pour enfin, le public ait accés au dossier.
Tout ce que j'ai mis est complétement censuré dans les médias et à la télévision: passez muscade. Malgré les violences dans le monde, et les morts, dus aux réactions à ce reportage.
Que les médias s'emparent enfin VRAIMENT de l'affaire, qui a des répercussions internationales.
boulo
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 4:59
prinu a écrit:
Karsenty perd son procés, qui ne portait que sur la diffamation à une personne, mais non pas sur la vérité des faits historiques. L'amende envers Karsenty sera finalement payée par une ONG qui milite pour la liberté de l'information.
Le résultat du procés n'a AUCUNE IMPORTANCE pour la recherche de la vérité.
Il a fallu en arriver là, juste que pour enfin, le public ait accés au dossier.
Tout ce que j'ai mis est complétement censuré dans les médias et à la télévision: passez muscade. Malgré les violences dans le monde, et les morts, dus aux réactions à ce reportage.
Que les médias s'emparent enfin VRAIMENT de l'affaire, qui a des répercussions internationales.
Tiens ! Aucune faute d'orthographe dans ce texte , contrairement à la quasi totalité des textes signés " Prinu " ...
Cette fois , la preuve que " Prinu " est un collectif , est presque établie .
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 6:24
Marah Pinhas Saday : « Je suis tête liste pour le Parti Sioniste Pan Européen aux élections européennes »
Le choix que j’ai fait d’accepter la direction d’une liste P.S.P-E. aux européennes (en Ile de France et chez les français de l’étranger) mais aussi d’assurer le secrétariat général du parti, n’est rien d’autres que la suite logique d’un parcours durant lequel je n’ai eu de cesser de respecter scrupuleusement au triptyque Vérité, Justice et Paix. Veiller à la réalisation de cet idéal requiert un constant dépassement de soi, toujours aller au-delà des limites ! Limites religieuses, limites pigmentaires et limites socio-politiques, sont autant de barrières que j’ai dû franchir pour faire une symbiose et devenir un africain, juif orthodoxe, sioniste et versé dans l’étude de la Torah.
Une liste sioniste en Europe ? Un parti sioniste en dehors d’Israël ? Quelle idée aberrante ! Voilà, en condensé, une partie des réactions suscitées par nos dernières annonces officielles. J’ai à chaque fois senti une absence de courage et une forme de peur qui rendent juifs et non-juifs pétrifiés à l’idée d’aller au-delà des limites offertes par leurs intellects. Des écrits du Roi Salomon nous apprenons que celui qui craint D.ieu ne peut être heureux même si qu’une seule petite partie du monde est imparfaite, l’absence de vérité, de justice et de paix le perturbe, l’inquiète et il cherche que faire pour rectifier la situation. C’est avec ce regard que j’observe la France et l’Europe, moi citoyen franco-israélien, j’y vois une économie moribonde, des inégalités sociales, un regain des mouvances extrémistes, une justice partiale, une jeunesse sans idéaux.
Ma solution pour France et l’Europe : le SIONISME. Non pas seulement comme valeur intrinsèque liant le peuple juif à sa Terre, mais comme modèle de société inspiré des réussites de la seule démocratie du Moyen-Orient.
Cette ambition n’est pas nouvelle dans l’histoire des hommes car la plupart des tendances politiques mondiales actuelles sont nées des entrailles d’idéologies nationales. Avec le sionisme comme modèle sociétale, il ne s’agit point de judaïser la France ou l’Europe (d’autant que la religion n’est pas un axe politique pour le PSPE), mais véritablement de leur faire profiter du savoir-faire, de l’expérience pluri-séculaire de l’Etat Juif, ceux-là même qui avait déjà fait de Yossef un conseiller et un dirigeant avisé auprès du pharaon.
- Augmenter l’investissement européen dans l’éducation et les nouvelles technologies,
- Refonder le système d’aide Européen. Chaque année, l’Union Européenne et les Etats qui la composent, dépensent des centaines de millions en aide humanitaire dont l’utilisation reste opaque et dont une grande partie est détournée.
- Nous voulons mettre en place un service civil obligatoire pour tous les européens, à l’image de ce qui se fait en Israël. Ce service permettrait aux jeunes de 18 ans, après le baccalauréat, d’intégrer pendant une année une association en France ou à l’étranger, et d’y apporter leur contribution.
- Cheminer vers des Etats-Unis d’Europe ou chaque Etat resterait souverain.
- L’intégration des minorités est un grave problème que les Etats ne parviennent pas à résoudre, c’est pourquoi, notre parti souhaite la création d’un ministère européen de l’intégration.
Telles sont les priorités que je porterai haut et fort au milieu de 766 députés européens, assumant ainsi totalement le caractère atypique de notre parti, de ma candidature et de la liste que je conduis. Avec Jonathan-Simon Sellem, nous avons fait le choix du courage, de la qualité, de l’expérience et de la jeunesse. Les entrepreneurs, militants, étudiants et retraités qui composent la liste de 30 sont chacun individuellement des antidotes aux diffamations antisionistes, à l’immobilisme sociétal et à la haine communautaire.
Electeurs d’Ile de France et l’étranger, je vous donne rendez-vous le 25 mai 2014 pour déclencher ce que j’appelle un réel renouveau de la classe politique et donner à l’Europe d’autres soluSIONs que celles qui vous sont servies depuis des décennies, ont plus que jamais montré leurs limites.
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 14:54
Je pense que soral fera hélas cent fois plus que lui.. il n'a aucune chance, mais bon il est libre de tenter de contrer le parti antisioniste européen qui veux imposer sa loi antilibertaire, au moins Marah Pinhas Saday propose un projet démocratique. . il fera 0.0000001 % ..
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 23:18
Laurent Louis serait financé par l’Iran: une enquête est ouverte sur ses financements et ses liens avec le terrorisme islamique. On sait que l’Iran finance à tour de bras l’antisémitisme en l’antisionisme en France, c’est un business juteux pour ceux qui s’y adonne: Soral a perçu 3 millions d’Euro, Dieudonné a perçu plus d’un million d’Euro pour son film « L’antisémite », Gouasmi plusieurs millions également pour sa liste antisioniste, on soupçonne Stéphane Hessel d’en avoir également bénéficié comme Shlomo Sand.
Aujourd’hui c’est au tour de Laurent Louis, député belge, d’être « remercié » grassement pour son antisémitisme par la République Islamique d’Iran qui va le financer. Sauf que nos amis belges sont moins conciliants avec les financements iraniens et une enquête a été ouverte sur ces financements iraniens…
On aurait aimé que Manuel Valls, si prompt à dénoncer l’antisémitisme, donne l’ordre aux Parquets d’ouvrir des enquêtes sur les financements iraniens de Soral, de Dieudonné, de Stéphane Hessel, et compagnie…
Laurent Louis fait face à de nouveaux ennuis judiciaires. Une plainte est déposée à son encontre pour détournement faux et usage de faux, mais aussi une enquête pour financement occulte de parti. Des informations ont été transmises à la police pour terrorisme et blanchiment d’argent…
Le très controversé député fédéral Laurent Louis va devoir rendre des comptes à la justice. Cette fois, on dénonce carrément la provenance de fonds qui lui ont permis de financer son parti. Des fonds qui proviendraient d’organisations terroristes basées en Iran!
Laurent Louis et l’islamiste chiite Yahia Gouasmi
Tout démarre, et cela nous est confirmé de sources judiciaires, d’une plainte lancée en octobre par le trésorier de l’ASBL Dissidences européennes, association présidée par Laurent Louis. Le jeune homme, défendu par Maître Vandesmal, spécialiste en litiges électoraux, se plaint de ne pas être convié aux assemblées générales de l’association. Il s’inquiète dès lors des agissements de Laurent Louis en son absence. Très vite, il se demande où file l’argent de l’association. Plainte est déposée à Charleroi pour faux et usage de faux ainsi que détournement de fonds. Une enquête judiciaire est en cours concernant ce premier volet.
Laurent Louis aurait bénéficié de moyens financiers issus d’activités terroristes
Un second dossier vient de s’ajouter. Une information selon laquelle Laurent Louis aurait bénéficié de moyens financiers issus d’activités terroristes. Ici aussi, la police va procéder aux vérifications nécessaires. On reproche au député fédéral Laurent Louis d’avoir bénéficier de sommes d’argent importantes d’un certain A.L., lui-même en lien étroit avec des groupements basés en Iran. AL. est un ami proche de Laurent Louis.
Rappelons que Laurent Louis s’est illustré à diverses reprises démontrant son antisionisme viscéral en piétinant le drapeau israélien en juin 2013, en tenant des propos antisémites à la tribune du Parlement Belge où il fit une « quenelle » en janvier 2014. Laurent Louis a également été le chef de file du parti « Islam » avant d’en être évincé.
Il participera également au « Bal des Vampires » antisémites qui se déroulera à Bruxelles début mai en compagnie de la « crème » des antisémites: Soral, Dieudonné, Ruysen et consorts.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Sam 26 Avr 2014 - 23:27
A ne pas lire dans Le Monde: un enfant palestinien sauvé à un checkpoint par Tsahal
Les médecins d’une division de Judée et Samarie a sauvé la vie d’un bébé palestinien d’un mois qui souffrait d’un arrêt respiratoire.
L’enfant a été amené par ses parents du village de Beitin près de Ramallah au point de contrôle, à proximité de l’implantation de Beit El. Un officier de la division a remarqué un jeune couple palestinien, alors que les parents courraient, paniqués, avec le bébé dans les bras.
« Un médecin israélien a sauvé le bébé à l’intérieur d’un véhicule militaire. Le nourrisson a repris sa respiration, et doucement son état s’est stabilisé.
« Après l’avoir stabilisé, une ambulance palestinienne est arrivée et le bébé est parti dans un hôpital de Ramallah. Nos homologues palestiniens nous ont, plus tard, confirmé le bon état de santé de bébé… Et ses parents nous ont remerciés ! » déclare une source de Tsahal à la preses.
Toutes les semaines, des palestiniens viennent se faire soigner en urgence aux points de passage avec l’Etat Juif. Ce fut le cas, déjà, vendredi.
« Pendant Pessa’h, nous avons traité un garçon de 3 ans, de Ramallah, qui a subi un traumatisme crânien grave résultant d’une chute. Nous lui avons donné un traitement initial et l’avons transféré au centre médical Sheba en Israël. »
« Israël apporte toujours l’aide nécessaire aux palestiniens blessés qui en ont besoin en urgence » déclare la source.
boulo
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Dim 27 Avr 2014 - 4:40
prinu a écrit:
Antisémitisme européen et financement iranien
...
Source europeIsrael ...
Tout démarre, et cela nous est confirmé de sources judiciaires, d’une plainte lancée en octobre ...
Un second dossier vient de s’ajouter. ... . Ici aussi, la police va procéder aux vérifications nécessaires. ...
...
Encore des viols du secret de l'instruction ?
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Dim 27 Avr 2014 - 6:02
Le MRAP débouté de sa plainte contre Laurent Dominati
Robert Badinter, ancien ministre de la Justice (1981-1986) sous la présidence du socialiste François Mitterrand, a déclaré au Parisien (1er février 2014) à propos de la manifestation Jour de colère du 26 janvier 2014 à Paris : "C’est la première fois depuis la fin de l’Occupation que l’on entend hurler dans les rues de Paris « Dehors les Juifs »". Il semble avoir oublié le slogan scandé le 7 octobre 2000.
Le 7 octobre 2000, lors d’une manifestation « contre Israël » organisée à Paris notamment par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), des slogans antisémites ont été scandés et dénoncés notamment par Laurent Dominati, alors député. En 2001, le MRAP a porté plainte pour diffamation contre ce parlementaire qui a été relaxé en 2002 par la justice. Un procès tristement exemplaire à maints égards.
Dur et paradoxal pour une organisation antiraciste, la « 1ère association antiraciste, devant la LICRA » clamait en 2002 son avocat, Me Pierre Mairat, de voir son nom associé à des propos antijuifs.
C’est pourtant ce qui est arrivé au MRAP, mouvement fondé en 1949 essentiellement par des Juifs et dont le sigle signifiait alors « Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix ».
« Mort aux Juifs » à Paris En septembre 2000 débute l’Intifada II déclenchée par l’Autorité palestinienne dirigée par Yasser Arafat. Et une vague exceptionnelle d’actes antisémites a déferlé notamment en France.
Le samedi 7 octobre 2000, à l’appel du Parti communiste français (PCF), des Verts, d’associations dont le MRAP, se déroule de la place de la Bastille à celle de la République (Paris) une manifestation « contre Israël » et contre « la répression sanglante engagée depuis plusieurs jours contre la population palestinienne ».
Une centaine d’islamistes scandent : « A bas les Juifs ! Mort aux Juifs ! »
Des manifestants convoient un cercueil d’enfant. Une allusion à la « mort de Mohamed al-Dura » alléguée par le reportage de Charles Enderlin, correspondant de France 2 en Israël, et Talal Abu Rahma, cameraman palestinien, diffusé au JT de 20 h de France 2 le 30 septembre 2000. Une image imprimée sur une banderole.
Selon une dépêche de l’AFP (Agence France Presse) du 7 octobre 2000 à 17 h 13, « la manifestation s’est déroulée sans incident notable ».
C’est le « quotidien de référence » LeMonde qui, le premier, le lundi 9 octobre 2000, évoque ces slogans antisémites.
Le matin du mardi 10 octobre 2000, le député Laurent Dominati (Démocratie libérale) a annoncé qu’il va interpeler le Premier ministre, alors Lionel Jospin, pendant la séance des questions orales à l’Assemblée nationale. Sa question a disparu du site Internet de cette Assemblée.
Le 10 octobre 2000 à 13 h 25, l’AFP indique que le MRAP « condamne ces propos » lors de ce défilé et indique que Mouloud Aounit, alors secrétaire général du MRAP, a dès le 7 octobre 2000 « dénoncé ces propos antisémites ».
Ignorant ce communiqué, M. Dominati demande le 10 octobre 2000 après-midi à M. Jospin si des poursuites pénales ont été lancées contre les organisateurs de la manifestation et les auteurs des slogans.
« A l'occasion d'une manifestation à Paris, des mots d'ordre antisémites ont été prononcés. Ils n'engagent en aucun cas les personnalités et les formations politiques de la majorité qui ont appelé à des rassemblements, mais se sont dissociées intellectuellement, politiquement et même physiquement de ces formes de manifestations », répond M. Jospin.
Dans son numéro du 12 octobre 2000, Actualité juive hebdo cite cette question orale et la réponse fournie.
Le Parquet diligente une enquête de police pour rechercher les auteurs de ces slogans et, faute de les avoir identifiés, classe ce dossier.
En décembre 2000, M. Dominati reproduit dans un tract-« compte-rendu de mandat » notamment cette question orale telle que présentée par Actualité juive, mais sans la réponse.
En 2001, le MRAP porte plainte contre… Laurent Dominati. Ayant appelé à cette manifestation, il s’estime victime d’injure et de diffamation et sa réputation injustement ternie depuis cette manifestation de « soutien au peuple palestinien ».
Ne pas être qualifié d’antisémite « Le MRAP ne saurait tolérer de telles imputations diffamatoires et injurieuses qui n’ont d’autre but que d’instrumentaliser l’antisémitisme aux fins de faire taire toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour la paix au Proche-Orient », indique un communiqué du MRAP, le 30 septembre 2002, la veille du procès.
Le 1er octobre 2002, la XVIIe chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance de Paris examine cette plainte.
C’est clair : le MRAP refuse d’être associé à la centaine d’islamistes ayant scandé ces slogans antisémites. Selon Mouloud Aounit et ses témoins, ces islamistes ont manifesté devant le cortège ou à sa marge, et étaient séparés du défilé par le service de sécurité des organisateurs de la manifestation. M. Aounit allègue avoir condamné ces agissements quand il en a « eu la preuve », et par un communiqué de presse téléphonique à l’AFP, le jour-même, vers 17 h, puis le 10 octobre 2000.
« Au lieu d’être à mes côtés pour lutter contre l’antisémitisme, le MRAP me poursuit en justice ! Je n’ai fait que mon devoir en interpellant le gouvernement au nom de mon groupe. Député, j’ai ensuite rendu compte de mon action auprès des électeurs. Me condamner, c’est empêcher à l’avenir tout élu d’agir », a martelé M. Dominati, qui s’étonne de la lenteur du MRAP à dénoncer les faits antijuifs.
Cette audience laisse nombre de questions sans réponse : pourquoi M. Aounit n’a-t-il produit en justice ni la dépêche de l’AFP du 7 octobre 2000, ni « l’enregistrement de son communiqué du 7 octobre », ni « le rapport d’enquête de l’AFP » qui confirmerait ses allégations ? Pourquoi M. Aounit n’aurait-il contacté l’AFP que si tardivement dans l’après-midi ? Pourquoi les organisateurs n’ont-ils pas interrompu la manifestation ? Pourquoi M. Aounit ne s’est-il pas inquiété de l’absence de diffusion de son communiqué ? Pourquoi n’a-t-il pas poursuivi en justice aussi des sites islamistes ou des radios musulmanes pour des propos antijuifs ? Le MRAP annonçait déjà ses prochaines cibles judiciaires : le « site AmIsraëlHaï et le jeune Juif qui a poignardé le commissaire de police ».
Le premier substitut du Procureur estime que les délits reprochés n’étaient pas constitués.
Une opinion partagée par Me Nathalie Carière, avocate de M. Dominati, qui plaide aussi l’irrecevabilité de la plainte du fait de l’immunité parlementaire de son client. Le MRAP a « transformé l’audience en tribune de propagande antiisraélienne », a déploré Me Nathalie Carière.
Relaxe Le 5 novembre 2002, le TGI de Paris a relaxé Laurent Dominati.
Le Tribunal a estimé que « le chef du gouvernement laissait clairement entendre que des poursuites pénales contre les organisateurs de la manifestation (expressément concernés par la question) seraient pour le moins inopportunes ».
Le Tribunal a estimé ce tract-« compte-rendu de mandat » distinct du « compte-rendu d’un débat parlementaire » couvert par l’immunité. La plainte du MRAP est donc recevable.
Citant l’appel à cette manifestation, le Tribunal a ensuite considéré que « manifester contre Israël ne signifie pas forcément manifester contre le peuple israélien, mais par une commodité de langage fréquente dans le vocabulaire journalistique et politique, signifie manifester contre la politique suivie par le gouvernement ou, plus généralement, par les autorités d’Israël ».
Il conclut que, par un raccourci sémantique, le prévenu n’a commis aucun des deux délits invoqués, et rejette les demandes du MRAP ainsi que celle de dommages-intérêts formée par M. Dominati.
Une affaire exemplaire Si M. Aounit est satisfait que le Tribunal ait jugé sa « plainte non abusive », il regrette « l’impossibilité pour la justice de requalifier » un fait et n’interjette pas appel.
Quant à M. Dominati, conseiller de Paris (UMP), il déclare : « Il eût été scandaleux que celui qui dénonce l’antisémitisme soit condamné et ceux qui ont prononcé « Mort aux Juifs » ne soient pas poursuivis. Les organisateurs, qui n’ont pas agi de manière préventive, et les autorités publiques ont commis une faute. Beaucoup de gens risquent de vouloir surfer sur la vague d’abord pro-palestinienne, puis antisioniste et enfin antijuive. Il faut lutter ensemble et maintenant. Ce combat nous concerne tous, la France et le MRAP ». Une déclaration prémonitoire.
« Manifester contre Israël ne signifie pas forcément manifester contre le peuple israélien », considère curieusement ce Tribunal. De magistrats, on espère plus de rigueur terminologique et de lucidité. Une exigence terminologique qui doit s’appliquer aussi aux journalistes et aux politiques. A fortiori sur un sujet si sensible.
Spécialisée dans les délits de presse, cette XVIIe chambre est souvent saisie en particulier par des associations Juives françaises et la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) soucieuses de faire condamner l’antisémitisme, les incitations aux boycotts en particulier de produits israéliens et la désinformation, par des organisations pro-palestiniennes (EuroPalestine) ou antiracistes.
Depuis 2000, cette chambre redoutée a développé une jurisprudence en matière d’antisémitisme ardue à comprendre. Décevante, notamment dans les affaires Raymonda Hawa Tawil, belle-mère de Yasser Arafat, Daniel Mermet et al-Dura. Et analysée par Me Gilles-William Goldnadel et Me Aude Weill-Raynal, respectivement président et vice-présidente d’Avocats sans frontière, dans Les territoires perdus de la justice.
Une justice rétive à reconnaître l’existence de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme ou d’anti-israélisme, provenant généralement de milieux de gauche et arabo- ou africo-musulmans, et rechignant à le sanctionner.
On peut s’interroger sur l’absence d’identification des auteurs de ces slogans proférés pendant toute cette manifestation qui, comme d’autres, a été surveillée par la police et les services de renseignements.
Curieusement, ni l’AFP ni les médias n’ont immédiatement relaté ces slogans antisémites. La couverture médiatique de cette manifestation révèle l’indifférence à l’égard de cet antisémitisme et un refus d’en reconnaître l’existence, partagés par les autorités politiques de l’époque : Président de la République Jacques Chirac aux sympathies pro-arabes notoires, gouvernement réunissant socialistes et écologistes. Ainsi, le Premier ministre n’a pas été interpelé par la gauche, mais par la droite.
Le 7 avril 2002, à l’appel de nombreuses organisations Juives françaises, dont le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), la manifestation contre l’antisémitisme, contre le terrorisme et pour le soutien à l’Etat d’Israël souligne le clivage entre associations antiracistes - la ligne de partage passe par l'Etat Juif - : dirigée par Michel Tubiana, la LDH (Ligue des droits de l'homme) refuse d'y participer.
Suivie par 50 000 à 100 000 personnes, essentiellement Juives, dans toute la France, elle n’attire aucun membre de la direction du Parti socialiste ou des Verts, mais de nombreux élus de droite. Quelques années plus tard, les responsables du Parti socialiste reconnaitront leurs fautes – indifférence, négation, minoration, justification, inaction - à l’égard de l’antisémitisme et rejoindront les rangs d’une « manifestation de rattrapage » contre ce fléau. Et ce Parti a veillé à rassurer la communauté Juive française sur sa détermination à lutter contre ce fléau. C'est le sens des déclarations du Président François Hollande et du ministre de l'Intérieur chargé des Cultes Manuel Valls au sein d'un gouverment Ayrault dont environ la majorité de membres est favorable à la reconnaissance d'un Etat palestinien.
Faute d'avoir été combattu avec efficacité depuis 2000, cet antisémitisme s’est enraciné dans le terreau d’une société française en déclins. Un terreau labouré par la propagande palestinienne, balisé par l’« islamiquement correct » et laissé en déshérence par la hasbara israélienne convaincue d’avoir un « partenaire pour la paix » depuis la signature des accords d’Oslo, ou plutôt la « guerre d’Oslo ».
Comme certaines organisations antiracistes, le MRAP jouit, d’une position privilégiée en raison de ses rencontres régulières avec le Procureur pour examiner les actes racistes et envisager d’éventuelles poursuites judiciaires. Mais pour le MRAP, l’antisémitisme est une forme de racisme, et le combat visait surtout l’islamophobie, terme vague et promu par les fondamentalistes iraniens afin d’éviter toute critique de l’islam ou de qualifier celle-ci de raciste (reductio ad Hitlerum) : lors du procès contre le webmaster du site AmIsraëlHaï (2003), alors que l’avocat du MRAP stigmatisait l’islamophobie, une dame s'est écriée « Mais ce sont nos synagogues qu’on brûle ! » L’activisme judiciaire du MRAP a ciblé Arno Klarsfeld, le philosophe et essayiste Alain Finkielkraut et d’autres. En 2004, quelques années après ce procès, était publié le rapport intitulé Les liaisons dangereuses du MRAP.
En ce début d’Intifada II, cette manifestation a auguré ces défilés haineux lors de chaque actualité brûlante au Proche-Orient, par exemple, lors de l’Opération Plomb durci (Operation Cast Lead) : une « rue arabe » alliée à des mouvements communistes, gauchistes, anarchistes, « antiracistes » et pro-palestiniens, brandissant des banderoles aux amalgames choquants (croix gammée et étoile de David) et des oriflammes d’organisations terroristes, parcourue de jeunes et moins jeunes arborant le keffieh palestinien, indifférents aux autres conflits ou au génocide au Darfour, occultant ou justifiant le terrorisme palestinien, et absents de défilés dénonçant l’antisémitisme.
Face à une hostilité haineuse structurelle et violente, la communauté Juive française institutionnalisée stupéfaite a manqué d’une stratégie d'actions. Une carence toujours actuelle.
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Dim 27 Avr 2014 - 6:08
Les visions opposées de l’état de la Tunisie de Laurent Fabius et Amel Karboul, entre autres aspects d’une fin avril riche de sens Hélène Keller-Lind
Tunis, les 24 et 25 avril 2014 : Amel Karboul, et le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, ont donné une vision bien différente de l’état dans lequel se trouve aujourd’hui la Tunisie dont l’économie chancelante dépend beaucoup du secteur du tourisme. A propos du tollé soulevé par une autorisation d’entrée sur le sol tunisien donnée à des touristes juifs israéliens pour un pèlerinage, Amel Karboul parlait de « la misère que connaît le tourisme en Tunisie » et de la nécessité de « sauver la saison et de sortir de la crise ». Laurent Fabius, accompagné de son homologue allemand, parlait, lui, de « confiance sur le plan économique », citant notamment le tourisme. Confiance et mobilisation d’une Union européenne qui positive, mais le fait-elle aveuglément ? Le 24 avril 2014 Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, arrivaient en Tunisie pour une visite de deux jours, soulignant la portée symbolique de ce déplacement conjoint et le fait qu’ils représentaient ainsi l’Union européenne. Ils affirmaient leur « confiance et soutien » à la Tunisie, saluant « une transition démocratique » exemplaire selon eux. Un soutien qui ne se bornera pas à des paroles, précisaient-ils, en direction de l’économie, notamment du tourisme. Tourisme, aspect essentiel pour ce pays pour qui ce secteur est un élément clef. La Tunisie a d’ailleurs nommé à sa tête pour le redresser, une ministre venue du monde de l’entreprise et y ayant fait ses preuves, Amel Karboul.
Le ver de l’antisionisme est dans le fruit... Mais, dès le départ il a été évident que le ver de l’antisionisme était dans le fruit étant donné qu’avant même son entrée en fonction Amel Karboul avait été contrainte de proposer sa démission car, dans son long CV très fourni les acharnés tunisiens de l’antisionisme, et ils sont nombreux, avaient repéré, parmi des centaines d’autres, un atelier qu’elle avait organisé en Israël. Pour garder ce poste cette femme d’affaires avait alors dû vilipender « l’entité sioniste ».
Le 25 avril 2014, d’ailleurs, Amel Karboul, convoquée devant l’Assemblée Nationale Constituante tunisienne – ainsi que le ministre de l’Intérieur – suite à une pétition ayant recueilli quelque quatre-vingt-cinq signatures de députés, donnait, elle aussi, une conférence de presse pour parler, certes, tourisme, mais aussi et sans doute surtout de « la polémique autour de la Ghriba ». Selon le site businessnews.com « Mme Karboul a rappelé... l’importance de la Ghriba et la manière dont elle impacte la saison touristique en Tunisie. Elle a ajouté qu’une coordination a été faite, entre son ministère, le ministère de l’Intérieur et celui des Affaires religieuses, afin d’assurer le bon déroulement de ce rendez-vous annuel de la communauté juive à l’île de Djerba. Mme Karboul a précisé que le ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili, prendra part à l’événement, le 16 mai, le ministre de la Culture, Mourad Sakli, s’y rendra le 17 mai et qu’elle s’y rendra, à son tour, le 18 mai...Ceci est une poursuite d’une tradition commencée par des représentants des gouvernements précédents ».
Rappelant qu’elle « travaille depuis dix-huit ans » et a « toujours utilisé l’écrit comme moyen d’échange », elle déplorait que les « procédures » ayant régi ses entrées sur le territoire tunisien aient, par le passé, relevé « davantage des traditions que d’une législation claire et de procédures officielles », elle ajoutait que : « partant du principe que nous sommes un gouvernement prônant la transparence et la clarté, nous avons voulu aller vers la formalisation de procédures jusque-là traitées d’une manière officieuse ». L’essentiel étant, dit-elle, de « sauver la saison et de sortir de la crise et de la misère que connaît le tourisme en Tunisie »..
Voilà donc quel est l’enjeu en ce qui concerne la Tunisie. Et on comprend que les Israéliens ne seront probablement acceptés que pour ce pèlerinage à la fois générateur de ressources et très symbolique car très en vue...
Des auditions repoussées, mais... Un répit pour les ministres convoqués car accusés de « normalisation avec l’entité sioniste », pour avoir accordé des visas d’entrée à une soixantaine d’Israéliens, a été annoncé le 24 avril par « Karima Souid, assesseur du président de l’ANC chargée de l’information de la communication et des relations avec les médias ». D’autres ministres, le Premier ministre y compris, étant convoqués également, « toutes ces auditions ne seront programmées qu’après la promulgation de la Loi électorale ». L’ANC faisant enfin preuve de sagesse devant la gravité de la situation économique.Même si ces auditions ne sont que partie remise, la Tunisie restant malade de son antisionisme.
Un Président tunisien qui félicite des responsables terroristes... Par ailleurs on notera que lors de la conférence de presse du 24 avril Laurent Fabius déclarait avoir rencontré le « Président Marzouki ». Sans préciser, bien sûr, s’il lui avait parlé son approbation de l’accord conclu entre Mahmoud Abbas et le mouvement terroriste du Hamas. Ce même jour, en effet, Moncef Marzouki , nous apprend businessenews.com, « a eu un entretien téléphonique...avec le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le Premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaël Haniyeh, et le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechâal, pour les féliciter de leur réconciliation, saluant l’esprit de responsabilité que Fatah et Hamas ont montré pour surmonter leurs différends. M. Marzouki a, également, exprimé son propre soutien et celui de la Tunisie pour les efforts de réconciliation des palestiniens et l’importance de l’achever pour l’intérêt du peuple palestinien et sa juste cause ».
Une vidéo anti-israélienne particulièrement violente à la télévision palestinienne du Hamas Ce même 24 avril 2014 la télévision Al-Aqsa du Hamas programmait une vidéo particulièrement violente, signalée et traduite par Palestinian Media Watch, dans laquelle des soldats israéliens sont tués l’un après l’autre d’une balle dans la tête par un sniper palestinien embusqué et se termine par ces mots : « notre moisson est vos têtes ». Palestinian Media Watch souligne également que le 16 avril dernier le quotidien officiel palestinien Al-Hayat Al-Jadida, rapportait les propos d’Ismail Haniyeh, annonçant un accord imminent mais aussi le kidnapping de soldats israéliens, comme faisant partie du programme de la « résistance » palestinienne .
Enfin, le 24 avril un avion de la compagnie Siphax inaugurait une nouvelle ligne commerciale entre Tunis et Montréal. Avec un Airbus nommé Al-Quods. La Sainte, nom de Jérusalem en arabe... Tout un programme...
prinu
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Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Dim 27 Avr 2014 - 6:14
Cher Jean Claude Bourret, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions.
Créateur du Press Club de France qui compte plus de deux mille journalistes, grand reporter, vous avez pris le risque de braver la censure en révélant – et vous étiez le premier au monde – que le nuage radioactif de Tchernobyl avait bien traversé la France. Aussi je vous propose de parler du journalisme, de la liberté d’expression, de l’indépendance de la presse, et du politiquement correct.
Jean-Patrick Grumberg/ Dreuz.info : La second moitié du XXe siècle fût le témoin, d’une manière générale et dans le monde occidental, d’un progrès humain dans les domaines de la connaissance, de la technologie, de la recherche scientifique ou encore de la médecine. A l’inverse, le politiquement correct semble avoir figé le travail des idées politiques, et par voie de conséquence, la qualité du travail journalistique. Partagez-vous ce premier constat ?
Jean-Claude Bourret : C’est un sentiment largement partagé. Pour des raisons économiques – les grands groupes n’investissent plus dans les enquêtes – et par suivisme intellectuel, on aboutit à votre constat incontestable.
Dreuz.info : Chaque étude le confirme, les journalistes se situent largement à gauche. 74% selon la dernière étude Harris (1), et jusqu’à 100% d’étudiants déclarant voter pour François Hollande à l’ESJ, l’école de journalisme de Lille (2). Comment expliquez vous ce phénomène, et comment, dans un tel contexte, est-il possible d’assurer la neutralité des médias ?
un suivisme idéologique qui s’appuyait sur le politiquement correct
JCB : C’est une question très difficile. J’ai personnellement constaté dans toutes les rédactions ou j’ai assuré une responsabilité éditoriale, qu’il y avait un suivisme idéologique qui s’appuyait sur le politiquement correct. On pourrait prolonger votre constatation en étudiant le résultat récent d’un vote dans la rédaction de “Marianne” –un des rares hebdomadaires qui fait bouger les cerveaux- : à quelques jours des élections présidentielles, lors de ce vote à bulletins secrets, Sarkozy et le Pen n’ont obtenu …aucune voix, tandis que M. Hollande et M. Mélenchon, du front de gauche, raflaient plus des trois quarts des voix. Et pourtant, Marianne n’hésite pas à critiquer M. Hollande ! Ce n’est pas parce que l’on vote à gauche que l’on met sa conscience de journaliste sous sa carte d’électeur.
(les journalistes) confrontés à toutes les misères du Monde, laissent percer par leur vote une forme convenue de générosité
Prenons un autre exemple : Elisabeth Levy, journaliste sioniste (selon ses propres termes sur FR3 récemment) est pétillante d’intelligence et transgresse allègrement le politiquement correct ! Reste à répondre à votre question : pourquoi une telle majorité des journalistes est à gauche ? Peut être parce que souvent mal payés, et confrontés à toutes les misères du Monde, ils laissent percer par leur vote une forme convenue de générosité… la gauche ayant une image proche du peuple et soucieuse des plus démunis…
Dreuz.info : Chaque fois qu’un délinquant s’appelle Mohamed, les médias parlent de « jeunes ». Cela vous semble t-il juste ? Certains disent que cacher la vérité au public n’est pas conforme à l’éthique journalistique. D’autres soutiennent que cela évite la stigmatisation. Est-ce que cela ne contribue pas, en fait, à verrouiller le nécessaire débat de société et risquer d’attiser le racisme et le rejet ?
je crois qu’il faut toujours dire la vérité
JCB : Votre remarque est pertinente. Nous sommes face à un double devoir : celui de dire la Vérité et celui de mesurer les conséquences des informations que nous donnons. A cela s’ajoute un phénomène dont nous ne mesurons pas encore les conséquences : la diffusion instantanée par le web. J’ai reçu au cours des derniers jours des dizaines de fois un message qui tourne sur la toile, sur le thème : “les journalistes nous cachent l’ampleur de la violence arabe en France”. Et de citer les deux gendarmes (femmes) tuées par un multirécidiviste arabe , mais dont l’origine ethnique était “soigneusement cachée par les médias”. Idem pour l’écolier de 13 ans tué dans les toilettes par un “camarade un peu plus âgé que lui”. En fait disait ce mail, un Tchétchène, donc un Musulman… Il y avait évidemment la fusillade de Toulouse par un jeune Français d’origine musulmane, la récente fusillade contre une boite de nuit à Lille ou un “musulman et son complice également musulman” ont tiré à la Kalachnikov tuant deux personnes et en blessant six autres etc.
Ce qui revient à constater : si les journalistes précisent l’origine ethnique et religieuse de ces assassins, ils vont être stigmatisés par la communauté musulmane et par le politiquement correct, s’ils parlent de “jeunes” ils seront dénoncés par le web qui a une forte puissance redondante. Personnellement, je crois qu’il faut toujours dire la vérité dans un contexte globalisé.
Dreuz.info : Si vous faites un retour trente ans en arrière, le politiquement correct a-t-il progressé ? Pensez-vous qu’il puisse un jour y avoir un retour de balancier ?
Le politiquement correct existe toujours, mais il est immédiatement battu en brèche
JCB : Bien sur, le retour de balancier a commencé dans les années 2000 avec la démocratisation du web. Entre les sites d’information alternative, les sites conspirationnistes ou les sites qui ne cessent de publier des documents secrets (comme Wikileaks), la façon de recevoir l’information a complètement changée. Le politiquement correct existe toujours, mais il est immédiatement battu en brèche. Si vous voulez un exemple récent et qui touche Juifs et Musulmans, lisez les commentaires sur cette décision de la justice allemande interdisant la circoncision !
Dreuz.info : Concernant Israël, n’est-il pas étrange que dans la pluralité des médias, absolument aucun ne soit pro-israélien ?
JCB : Nous retombons dans l’une de vos constatations précédentes : les journalistes de gauche, voire d’extrême gauche, sont plutôt du côté des faibles. Et dans l’imagerie d’Epinal véhiculée par les images, les faibles ce sont les Palestiniens. CQFD.
Dreuz.info : Et inévitablement, la question qui tue. Concernant l’immigration, une partie des Français considèrent que l’islam cherche à envahir l’Europe, et pensent qu’il faut croire les promesses de Boumediene (4) et de Erdogan (5). D’autres pensent qu’il s’agit là d’un fantasme xénophobe et identitaire, et d’autres encore pensent que c’est en fait « une chance pour la France ». Où vous situez-vous ?
les mécréants, c’est à dire les non Musulmans, doivent être combattus, voire exécutés
JCB : Il faut lire le Coran pour comprendre. Le Prophète a été très clair dans plusieurs Sourates : les mécréants, c’est à dire les non Musulmans, doivent être combattus, voire exécutés. Fort heureusement il y a ceux qui pratiquent un “Islam modéré”. Comme dans toutes les religions, les hommes qui se tournent vers Dieu (est il besoin de rappeler que les trois religions monothéistes ont le même Dieu) s’arrangent avec les textes sacrés. Mais ceux qui pratiquent “à la lettre” ont clairement une position de dominants, de conquérants. Et dans toutes les civilisations, il y a, sur la longueur de leur histoire, des peuples dominants et des peuples dominés. L’Islam sectaire est une religion de dominants. On voit ce qui se passe au Mali ou les tombeaux des Saints de l’Islam sont détruits par des Islamistes intégristes, au nom de la pureté des enseignements de Mahomet.
Dreuz.info : L’affaire al Dura est le symbole d’un triple scandale. Le premier, le faux reportage de Charles Enderlin, qui n’étant pas sur les lieux, a commenté les images de son caméraman palestinien qui étaient une fabrication pallywoodienne. Le second, l’obstination de France 2 à s’enfoncer dans le mensonge, alors que la chaîne se serait grandit en reconnaissant « une erreur », et le troisième, la pétition de soutien à Enderlin (3) signée par des centaines de journalistes, lesquels dénoncent une « campagne obstinée et haineuse » au lieu de saluer ce qui devrait constituer le cœur du métier de journaliste : la recherche de vérité poursuivie par Philippe Karsenty. Que seulement une poignée de journalistes (Robert Ménard, Elisabeth Levy, Eric Brunet, Denis Jeambar, Luc Rosenzweig et vous-même) aient eu le courage de braver la profession et dénoncer que le reportage était bidon, n’est-il pas le symptôme d’une maladie de la profession ? N’était-ce pas la graine qui allait faire germer le drame de Toulouse ?
J’ai posé la question à Charles Enderlin… il m’a répondu… mais ce n’est pas la réponse à ma question !
JCB : L’affaire al Dura, je l’ai découverte en rencontrant par hasard Philippe Karsenty que je ne connaissais pas. Il m’a montré les images, le dossier, et il a été très troublant pour ma conscience de journaliste. Je me suis rapproché de Charles Enderlin, que je connais professionnellement, et à qui j’ai posé une seule question, car au delà des multiples expertises, il y a une évidence : comment deux êtres humains, un adulte et un enfant, transpercés par plusieurs balles de guerre, n’ont pas saigné, alors qu’il sont restés contre ce mur pendant 45 minutes ?
J’ai posé la question à Charles Enderlin qui m’a répondu : « mon caméraman est totalement crédible : le Shinbet lui renouvèle régulièrement ses accréditations”. Mais ce n’est pas la réponse à ma question !
Quant au rapport entre cette affaire pour laquelle se bat Philippe Karsenty avec obstination et courage, et la fusillade de Toulouse, il est impossible d’en établir le lien. Il y a incontestablement une critique générale de l’état Hébreux dans les médias, critiques basées sur des opérations récentes (opération plomb durci, neutralisation de la flottille des “pacifistes” mais aussi multiples reportages sur ces juifs orthodoxes qui crachent sur les Chrétiens, sur le « vol de l’eau” aux Palestiniens, sur l’énorme mur de béton qui coupe les jardins d’oliviers des Palestiniens, etc.)
Dreuz.info : On assiste à montée inquiétante des agressions antisémites commises par des jeunes musulmans. C’est probablement le sujet le plus tabou de la société Française. Les journalistes portent, comme pour l’affaire al Dura, une part de responsabilité car ils inventent des atrocités commises par les israéliens qui n’existent pas, et ils provoquent l’envie de « jeunes » de venger leurs frères palestiniens, Mohamed Merah l’a avoué. Constatez-vous une prise de conscience de la profession, ou un total refus d’endosser la moindre responsabilité ?
Quelle est la responsabilité des journalistes ? Difficile à mesurer
JCB : Ce n’est pas nouveau. Il y a encore eu en ce 5 juillet 2012 une agression antisémite, et qui a touché-sous réserve d’une confirmation, car l’info vient de tomber- un élève de la yeschiva de Toulouse ou Mohammed Mehra a fait son massacre d’enfants juifs… Quelle est la responsabilité des journalistes ? Difficile à mesurer car nous n’avons pas d’autres outils que notre coeur et notre conscience. En revanche, les sites pro palestiniens se multiplient, et le web devient un outil véhiculant le faux et le vrai, l’amour et la haine, dans un salmigondis culturel, ou les esprits faibles et incultes peuvent trouver l’énergie de leurs pulsions mortifères.
Jean-Patrick Grumberg : Merci cher Jean-Claude Bourret de nous avoir fait partager votre expérience.
(1) http://www.ozap.com/actu/74-des-journalistes-votent-a-gauche/441422?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter (2) http://www.robertmenard.fr/2012/04/27/100-a-gauche/ (3) http://tempsreel.nouvelobs.com/medias/20080604.OBS7106/pour-charles-enderlin.html (4) « Nous vaincrons l’Europe par le ventre de nos femmes » 1974 (5) « les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats », 1994 alors qu’il était maire d’Istambul
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite Dim 27 Avr 2014 - 6:16
http://www.europe-israel.org/2014/04/un-immondice-anti-juif-dans-un-journal-francais-par-guy-milliere/ source europe israel
guy milliére:
Je cite un article paru dans un journal français : « Un policier israélien a été tué et deux membres de sa famille blessés lundi 14 avril par des tirs lors d’une attaque sur une route des environs d’Hébron, près de la colonie d’Adora, dans le sud de la Cisjordanie ».
Plus loin : « Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et son allié radical du Jihad islamique ont salué une « opération héroïque », menée en représailles après les heurts survenus dimanche entre policiers et Palestiniens sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est ».
Enfin : « Hébron et ses environs, où vivent 200 000 Palestiniens et quelque 700 colons juifs, sont fréquemment le théâtre d’événements violents entre Palestiniens, d’une part, et colons ou soldats israéliens, d’autre part ».
C’est, en général, pour ne plus lire ce genre d’immondices que je ne lis Le Monde qu’à petites doses, et en me bouchant le nez.
Si vous voyez dans ce genre d’immondices une légitimation de meurtre, c’est que vous voyez clair dans les immondices, et qu’ils vous donnent envie de vomir, comme ils me donnent envie de vomir.
Que l’homme assassiné ait été policier ne justifie rien : c’était un homme. Il n’a pas été tué, mais assassiné : un assassin a visé pour le tuer volontairement, et si des membres de la famille de l’homme assassiné ont été juste blessés, c’est parce que l’assassin n’a pas pu assassiner autant qu’il l’aurait souhaité.
Utiliser le mot « colonie » en ce contexte, c’est justifier l’assassinat, en suggérant que l’homme assassiné et sa famille avait des liens avec une « colonie ». C’est aussi, de la part de l’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice, se faire partisan de l’épuration ethnique anti-juive : pour un humaniste non partisan de l’épuration ethnique anti-juive, un village juif en Judée ou en Samarie est un village juif en Judée ou en Samarie.
Citer des organisations terroristes à buts génocidaires comme s’il s’agissait de partis politiques normaux revient à traiter des organisations terroristes à buts génocidaires comme s’il s’agissait effectivement de partis politiques normaux, ce qui équivaut à les cautionner et à les légitimer. Reprendre, sans commentaires, l’expression « opération héroïque » donne envie de cracher au visage de l’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice. Noter qu’il s’agit de représailles équivaut à en rajouter dans la justification de l’assassinat. Je passe, sans commentaires, sur « esplanade des mosquées » et « Jérusalem Est » : l’être excrémentiel emploie un vocabulaire indiquant qu’il s’incline, sans doute, souvent en direction de La Mecque.
Le passage suivant « contextualise » : il y a des « Palestiniens », et il y a sept cent colons qui devraient être ailleurs, ou accepter de se faire « tuer » vraisemblablement. Surviennent des « événements violents » : ils font partie, j’en suis sûr, du « cycle de la violence », sans cause ni effets, où il n’y a ni criminel ni victime, mais où les victimes sont, aux yeux de qui ose écrire cela, les vrais bourreaux.
Des gens lisent ce genre d’immondices tous les jours : et après on s’étonnera qu’il y ait une montée de l’antisémitisme et de la haine anti-israélienne en France.
En Europe aujourd’hui, je sais, il est de bon ton de préférer les Juifs morts aux Juifs vivants. Il est de bon ton d’insulter les Juifs morts s’ils sont Israéliens. Il est de bon ton de déverser des immondices sur Israël.
Comme l’écrivait Zvi Rex, les Européens ne pardonneront jamais Auschwitz aux Juifs.
Moi qui suis humaniste et que l’antisémitisme dégoûte et révulse, ce qui est un ensemble de défauts rédhibitoires en France et en Europe aujourd’hui, moi qui ai décidé de faire mon travail intellectuel honnêtement (ce qui, au train où vont les choses, sera bientôt interdit en France et en Europe), je dis qu’un homme, Juif, a été assassiné parce qu’il était juif. Et en y pensant, des larmes de rage me viennent aux yeux.
Je dis que sa famille a perdu un homme irremplaçable.
Je dis qu’en ayant lu les mots de son épouse, cités par mon ami Meyer Habib, je n’ai pu me retenir de laisser des larmes couler sur mes joues. « Au lieu de vieillir ensemble, de profiter de nos enfants et du changement des saisons, en une balle j’ai perdu l’Amour de ma vie. Nos enfants ne cessent de pleurer et n’arrivent pas y croire. Qui leur donnera désormais autant d’amour ? ».
Je dis que je regrette qu’Israël ne pratique pas, si ce n’est la peine de mort, tout au moins la perpétuité réelle pour les assassins tels que l’assassin de cet homme . Et que l’idée que des assassins tels que l’assassin de cet homme puissent être relâchés dans le cadre d’on ne sait quel échange inutile m’indigne.
Je dis que toute caution apportée à des organisations « palestiniennes » est une assistance à l’assassinat effectif ou potentiel de Juifs et s’approche du crime contre l’humanité.
Je dis que le fait qu’une part de l’argent de mes impôts serve à financer la propagande haineuse et anti-juive de l’Autorité palestinienne me conduit à avoir honte d’être citoyen d’un pays qui finance ce genre de choses.
Je dis que j’attends avec impatience le moment où viendra la vraie paix en Judée-Samarie, qui impliquera, je pense, ce que suggèrent des analystes de plus en plus nombreux : une solution israélienne au conflit israélo-arabe. Un Etat d’Israël souverain sur la Judée Samarie, et la mise hors d’état de nuire de tous les assassins effectifs et potentiels présents en Judée Samarie.
Je dis que je rends hommage à l’homme assassiné. Il s’appelait Baruch Mizrahi. Il avait une épouse et cinq enfants.
L’être excrémentiel qui a rédigé l’immondice ne pense, visiblement pas à l’homme assassiné, à son épouse, à ses enfants.
Qu’il soit assuré de mon plus absolu mépris.
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Israël et les Palestiniens, sionisme et antisionisme - occident judéochrétien suite