Caïn tuant Abel, par Nicolo Tornioli

Dans ce tableau, le peintre Nicolo Tornioli (1598-1651) s’attache à montrer les effets de la colère, qui défigure le visage de Caïn et réduit au silence son humanité. 

Cette œuvre, conservée à la Galerie Spada, à Rome, est commentée par le P. Venceslas Deblock, prêtre du diocèse de Cambrai et diplômé de l’École du Louvre


Peintre italien du XVII^e siècle, Nicolo Tornioli déploie tous les procédés de l’art baroque au service de la brutalité de son sujet : il construit sa composition sur de multiples diagonales, peint des corps musculeux aux postures tendues et exagérées, et recourt à un clair-obscur violent, amplifiant l’effet par de sombres nuages.

 Nous sommes face à toute la colère, toute la violence dont l’homme est capable. Un autel fumant, sur la gauche, permet d’identifier l’épisode. Ce combat titanesque est en fait issu des premières pages de la Bible. Caïn, jaloux de son frère Abel, dont le Seigneur venait d’agréer l’offrande, se jette sur lui et le tue. (Gn 4, 8)

Tandis qu’Abel gît au sol, Caïn l’empoigne d’une main, levant l’autre vers le ciel comme pour le maudire avant de frapper son frère. Sa tunique de fourrure vole autour de lui, ses cheveux frisés lui font une crinière ; son visage, plongé dans l’ombre, se crispe tant qu’il ressemble à une face animale. 

Caïn n’est plus qu’une bête déchaînée, faisant écho à la question du Seigneur: le péché n’est-il pas à ta porte, une bête tapie qui te convoite ? 

Pourras-tu la dominer ? (Gn 4, 7)

Abel ne résiste pas. Mais son corps réfléchit puissamment la lumière céleste à peine visible. Dieu n’est pas ami de la violence.

 Mais il soutient ceux qui en sont victimes.

Caïn en veut à Dieu, et c’est son frère qu’il tue. S’il domine la scène, c’est telle une bête sauvage. 

Dans sa colère, il a fait taire son humanité, qui gît comme le frère innocent.

Spoiler:

Ce passage en lien avec le sujet est intéressant :

1 Jean 3 12. et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes

Bonjour à tous et toutes.

Je vous propose à mon tour, d'écrire quelques lignes sur la foi d'Abel, celui dont l'auteur de la lettre aux Hébreux a dit de lui:
11 v 4 C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.


Dans le livre de la Genèse ch 4, la Parole nous indique la chose de manière on ne peut plus claire que l'offrande de l'un un fut accepté, l’autre non. Point.

3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Eternel une offrande des fruits de la terre ;
4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; 5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.

Ce que je vois ici c'est que l'offrande et Caïn, ne faisait qu'un et que de son côté l'offrande d'Abel et lui-même ne faisait qu'un aussi.

Dans ce passage de Genèse 4 La Parole nous explique de manière admirable que c'est par le sang versé des animaux, que l’offrande d’Abel fut d’une agréable odeur à l’Eternel, car cette offrande incluait en tant que "type" le sacrifice substitutif de Jésus.

En effet, à cet endroit nous sommes bien d'accord que Abel avait offert des animaux en sacrifice de la même nature que ceux que l'Eternel avait du tuer pour en revêtir de leur peaux Adam et Eve qui n'aurait pu subsister devant Dieu, s'ils n'avaient pas eu pour eux, le sacrifice substitutif de Jésus, qui était déjà là, bien que ne se voyant pas à l'œil nu.

C'est donc cette notion du sacrifice par la foi, qu'Abel la reçut sans doute de ce qu’il put comprendre par rapport à ce qui était arrivé à ses parents.

Abel marcha donc par la foi en un acte divin qui avait permis de la part de Dieu, que ses parents ne meurent pas; Un Autre étant mort à leur place.

Voilà donc ce qui est écrit comme déjà cité plus haut:

3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Eternel une offrande des fruits de la terre ; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;

Ici l'ordre des choses n'est pas évoqué. Il est juste fait mention que Caïn fit une offrande à l'Eternel en fit aussi une de son côté.

Si donc la Parole nous indique que Abel fit la chose "de son côté", ce n'est pas pour rien. C'est parce que Abel n'était pas d'accord avec l'offrande de Caïn. C'est Abel qui se mit de côté, pas Caïn.

Par contre, pour ce qui est des rapports que l'Eternel fit sur ces deux offrandes, le bon verdict tomba d'abord sur celui d'Abel, et non de Caïn.

Il a donc fallu que l'Eternel Dieu attende que les deux offrandes soient faites pour exercer son jugement sur les deux. L'Eternel savait donc déjà que Abel allait aussi offrir une offrande de son côté. l'Eternel connaissait "son" homme, celui qui marchait et vivait dans la foi de ce qu'il connaissait de Lui, de manière intuitive.

En fait dans la tête de Caïn ce qui comptait c'était ce qu'il offrait à Dieu de ses mains, mais sans ce soucier une seule seconde du regard qu'allait porter Celui qui allait recevoir fruit de cette terre maudite.

Et c'est en sachant cette chose, que par la foi, Abel de son côté offrit un sacrifice d'animaux pour couvrir la faute de son frère. N’oublions pas qu’ici qu’on parle d’un homme qui connaissait son Dieu étant homme de foi par excellence.

En somme, Caïn voulut faire une offrande des produits de la terre, et Abel, de son côté (par rapport à Caïn), en fit une autre, qui incluait le sang innocent et sans tache.

C'est pour ça qu'il nous faut faire attention à l'ordre des choses. Dans Genèse il apparaît que c'est Caïn qui aurait commencé, bien qu'on ne peut pas vraiment l'affirmer puisqu'il est dit qu'Abel le fit de son côté. Mais comme il y a le mot "et" Abel en fit un de son côté, ça laisserait en penser que c'est Caïn qui a commencé, et Abel en second.

Et c'est ainsi qu'on peut alors comprendre que c'est par l'offrande du second que le péché du premier fut couvert.
Moi lorsque j'ai découvert cette chose, je n'en suis pas revenue.

Que c'est beau cette proximité que Abel avait avec son Dieu. Il savait par son être intérieur ce qui lui plaisait et ce qu'il abhorrait.

Abel avait en lui cet Esprit de l'Agneau éternel. Il ne dit rien à son frère; il ne le reprit pas en face, il ne lui donna aucune leçon de morale, mais il fit ce qu'il fallait pour que la faute de son frère tellement charnel, l'avait poussé à faire.

Voyez ce qui est écrit ensuite : L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.

Et c'est alors que les choses s'inversèrent, et qui est que La seconde offrande passa en premier et la première en second, et c'est ce que l'auteur de la lettre aux Hébreux a voulu nous faire parvenir en tant qu'instruction.

4 C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort. (Hébreux 11)

Le “plus”, ici, c'est Jésus-Christ qui est comme caché à l'intérieur de l'offrande, car quel homme pourrait aller au-delà de ce qui est excellent ? Impossible !

L’Ecriture dit bien que seul un Sacrifice “plus excellent” fut approuvé de Dieu. Il y a eu donc l'approbation de Dieu qui est tombé sur l'offrande d'Abel, incluant Abel dans l'offrande en tant que sacrifice par le sang versé.

En effet, n'est-il pas écrit que c'est par la foi qu'il fut déclaré "juste" et non pas par le sacrifice de l'offrande.

C'est donc la foi qui était en lui, qui lui a fait savoir que c'est ce genre de sacrifice que Dieu agrée et pas ce que nous pourrions lui apporter comme venant de nous-mêmes.

Le voilà le Vrai Maître d'enseignement, c'est Le Saint-Esprit qui explique les écritures inspirées et qui leur donne leur vrai sens.
Donc pour ce qui concerne Abel c'était une offrande, mais du point de vu de Dieu, du Saint-Esprit, c'était un sacrifice.

Abel parce qu'il avait l'Esprit de Christ en lui, ne s'est pas vanté d'avoir fait un sacrifice. Il a fallu que ce soit le Saint-Esprit dans le nouveau testament qui nous explique quel a été le cœur d'Abel et la motivation de sa foi pour offrir son offrande à Dieu..

C'était un sacrifice agréable par-dessus un sacrifice désagréable, mais qui est pourtant appelé excellent. Cela veut dire qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de sacrifices qui paraissent excellents, mais qui sont désagréables à Dieu parce qu'Il voit et connaît l'état de cœur des personnes qui les ont été faits.

Il n'y a que l'œil de Dieu qui peut voir ce genre d'attitude de coeur, personne ne pourra jamais le tromper. C'est Dieu qui a vu dans l'affaire, ce n'est pas Abel. Lui, a fait ce que sa foi lui commandait.

Lorsque Jésus est venu et qu'Il a été parmi les siens, Il n'a pas été clamé sur tous les toits : Regardez ce qui va m'arriver, je vais être cloué, on va me maltraiter, non… Il l'a dit avec tact en disant : Voici ce qu'il va arriver.

Ainsi donc la foi est en elle-même tout un concept. Je n'ai pas de mot pour dire la chose mieux que ça: La foi est une, elle est indivisible, elle est une en tant qu'organe, elle amène à la même chose, aux mêmes principes, aux mêmes notions. C'est par la foi qu'on se retrouve dans la foi.

Ca ne s'explique pas, comme par exemple que c'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent.
Avez-vous déjà vu des murailles qui tremblent puis qui tombent et tout ça juste parce que quelques-uns avaient eu la foi qu'elles tomberaient, sans le secours d'aucune main humaine.
Il faut vraiment interpréter ça spirituellement.

Ainsi on s'aperçoit qu'en ce qui concernait Abel il n'a pas fait de grands efforts, il n'a pas comptabilisé, mais à la place il a eu un sens spirituel: La foi!

Quelle a été la fin de Abel ? Elle a été de la même nature que celle de Jésus. Il est son type, son image.

En fait le sacrifice des animaux par Abel ne faisait qu'un avec lui, et sa fin a été le côté visible de ce qui était déjà à comprendre par la foi lorsqu'il avait offert les animaux à Dieu pour couvrir la faute de son frère…. et cela parce que son frère était du malin comme l'écrit Jean dans sa première épitre au chapitre 3 et que c'est aussi pour lui que Jésus est venu mourir à la croix.

Oui car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; 20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. Colossiens 1


11 Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, 12 et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes.

Tout ce qui est écrit dans nos bibles ne sont que des symboles et nous avons besoin d'apprendre à voir le Christ qui est caché dans les Ecritures. Il est rendu visible à travers le témoignage vivant de tous ceux qui sont de Lui et de sa "foi".

Bonne journée à tous

Monique

Pour moi c'est qu'une allégorie Abel et Cain ....tout comme Adam et Eve

Si Abel meurt, Cain va la trouver où sa femme ? vu qu'il y a que Adam et Eve ?
il va quand même pas avoir des rapports avec sa mère. si ?


Et si il y a des humains existant en dehors de ces trois restants, alors tout le monde n'est pas les descendants d'Adam et Eve ....et dans ce cas, cela n'a pas de sens.
Puisque le péché originel c'est les descendants d'Adam et Eve qui le portent

Bonjour Calame

Votre post est très compliqué.

Si vous dites que Adam, Eve, Caïn sont des allégories, pouvez-vous dire quels sont les noms de vos parents originels, je parle de ceux que Dieu a créé en Genèse 1.

Maintenant et peut être que vous ne saviez pas cela, il faut savoir qu'en principe et de manière générale il n'est pas fait mention de femmes dans la bible car la postérité et les généalogies viennent de par les hommes.

C'est donc avec une de ses soeurs, que Caïn a pris pour femme.

Monique

Bonjour Monique

Lorsque je considère Adam, Ève et Caïn comme des allégories, cela ne signifie pas que je nie l'existence de nos ancêtres ou que je ne valorise pas leur importance. Pour moi, ces récits symboliques représentent des vérités universelles sur la nature humaine, le bien et le mal, et la relation entre l'humanité et Dieu.

Cela ne signifie pas que les femmes n'ont pas joué de rôle important dans les enseignements bibliques. De nombreuses femmes sont mentionnées dans la Bible et ont eu un impact significatif sur les événements et les enseignements religieux.

Les femmes bibliques comme Sarah, Rachel, Ruth, Esther et Marie, la mère de Jésus, ont toutes joué des rôles clés dans l'accomplissement du dessein divin et sont des exemples de foi, de courage et de dévouement.

Pour moi, l'histoire d'Abel et Caïn est à considérer comme une leçon universelle et intemporelle. Ces récits bibliques symboliques offrent des enseignements profonds et applicables à travers le temps:



La responsabilité individuelle : L'histoire de Caïn et Abel met en lumière la responsabilité individuelle de nos actions. Caïn est tenu responsable de son attitude et de son choix de tuer son frère, soulignant ainsi l'importance de nos décisions et de nos comportements.

   La jalousie et le péché : La jalousie de Caïn envers Abel conduit au premier meurtre dans la Bible. Cela souligne les dangers de la jalousie et du ressentiment, qui peuvent mener à des actes graves et à la rupture des relations.

  Le repentir et la grâce : Malgré son péché, Dieu offre à Caïn la possibilité de se repentir. Cela met en avant la grâce de Dieu et l'importance du repentir sincère, même après avoir commis des actes graves.

   La fraternité et l'amour fraternel : L'histoire de Caïn et Abel souligne l'importance de l'amour fraternel et de la paix au sein des familles. Elle met en garde contre les conflits destructeurs et encourage la réconciliation et l'amour entre les frères et sœurs.

  La justice divine : La punition de Caïn pour son crime met en évidence la justice divine. Cela montre que Dieu n'ignore pas les actes mauvais et que chacun est tenu responsable de ses actions devant Lui.

   L'importance du culte sincère : Caïn et Abel offrent des sacrifices à Dieu, mais seul le sacrifice d'Abel est accepté. Cela met en avant l'importance du culte sincère et de l'obéissance à Dieu, soulignant que Dieu regarde le cœur et la motivation derrière nos actions.

Tout à fait d'accord avec vous Calame. Juste un petit point qui n'a pas été évoqué, c'est celle de la vie par la foi.

Lorsque l'Eternel a dit à Caïn: le péché couche à ta porte, mais toi domine sur lui, serez-vous d'accord avec moi qu'ici c'était tout simplement un appel à revenir à la foi.

En effet, personne ne peut résister par lui même à la force du péché qui est maintenant venu dans l'homme.
La réponse de foi de Caïn aurait du être celle-ci: Je ne puis dominer de moi même à la force du péché qui est maintenant à la porte de mon moi. Je te pris de venir à mon secours et je te prie de me pardonner d'avoir essayé de te plaire en t'offrant une offrande qui est venu de moi.

J'ai cherché à te prouver que par ma peine dans le travail, je pouvais t'offrir quelque chose de bon.

Mais non, cette parole de Dieu fit l'effet contraire en Caïn parce qu'elle ne trouva pas de la foi en lui.

Voilà comment j'ai compris cette parole.

Monique