Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
17 octobre : journée mondiale du refus de la misère
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:27
Aujourd'hui c'est la journée mondiale du refus de la misère, que l'on soit en ville ou en campagne nous sommes tous acteurs pour faire reculer la misère autour de nous. Soyons solidaires, disons stop !
#JournéeMondialeDuReFusDeLaMisere #ensemble
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:29
Le Collectif Refuser la Misère, qui rassemble des organisations diverses, organise la Journée mondiale du Refus de la Misère, chaque 17 octobre.
Née de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.
La Journée mondiale du refus de la misère donne la parole aux personnes directement concernées par la pauvreté sur les conditions indignes qu’elles vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. Cette journée est également l’occasion de rappeler que la misère est une violation des droits humains et qu’elle n’est pas une fatalité.
En savoir plus sur La Journée mondiale du Refus de la misère 2022 – « La dignité en action ! »
Pourquoi une Journée Mondiale du Refus de la Misère ?
Pour faire entendre la voix de ceux qui sont habituellement réduits à leurs difficultés, voire qui en sont jugés responsables. La Journée Mondiale du Refus de la Misère leur donne la parole sur les conditions indignes qu’ils vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. On ne peut vaincre la misère qu’avec les premiers concernés.
Pour mobiliser citoyens et responsables publics. La misère, une violation des droits humains fondamentaux n’est pas une fatalité. Elle peut être combattue et vaincue comme l’ont été l’esclavage et l’apartheid. En France en particulier, elle invite à comprendre comment chacun, là où il est, peut agir. ATD Quart Monde, à l’origine de cette journée, souhaite que les initiatives d’associations, d’élus et de citoyens inspirées du message inscrit sur la dalle du Refus de la Misère se multiplient de toutes parts. ATD Quart Monde s’investit pour donner avec d’autres un écho particulier à cette journée, en l’honneur des personnes victimes de la misère.
Le 17 octobre est un point d’appui pour une dynamique du refus de la misère toute l’année. Au Trocadero, sur le Parvis des Droits de l’Homme et des libertés, on peut lire aujourd’hui le message de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde :
« Le 17 octobre 1987, des défenseurs des droits de l’homme et du citoyen de tous pays se sont rassemblés sur ce parvis. Ils ont rendu hommage aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence. Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale. Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent à travers le monde pour la détruire.»
Le site officiel de la Journée mondiale du refus de la misère : www.refuserlamisere.org.
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:32
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:33
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:33
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:35
L’Église et les périphéries, l’Église et la pauvreté 28/09/2021
Deuxième conférence ad limina à l’occasion de la visite des évêques français à Rome, enregistrée le 20 septembre 2021 à l’espace Saint-Louis. Organisée par l’ambassade de France près le Saint-Siège. Présenté par Philippine de Saint Pierre avec Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis (France), et de Iacopo Scaramuzzi, journaliste.
Invité Invité
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 17/10/2022, 18:38
La Théologie des pauvres
Cette semaine, La Foi prise au mot pose une question : pourquoi le pape François, dans sa façon de parler, dans ses références, est-il aussi différent du pape Jean-Paul II ou du pape Benoît XVI ?
Certains invoquent sa formation jésuite en Argentine, d’autres l’influence de la théologie de la Libération, d’autres enfin sa longue activité pastorale d’archevêque de Buenos Aires.
La clef principale se trouve dans une théologie propre à l’Église d’Argentine : une théologie de la pastorale populaire.
C’est cette théologie du peuple que nous découvrons aujourd’hui avec Jean-Robert Armogathe et Vincent Picard.
humanlife
Messages : 30794 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: 17 octobre : journée mondiale du refus de la misère 18/10/2022, 22:54
15 ans après sa mort, le combat de l'Abbé Pierre dure encore
Le 22 janvier 2007, le célèbre prêtre s'éteignait à Paris à l'âge de 94 ans. Marie Joseph Henri Grouès dit "L'Abbé Pierre" laisse une empreinte considérable dans la lutte contre la précarité et le logement des plus vulnérables.
Olivier Bonnel - Cité du Vatican
C’est une voix qui va marquer la France de l’Après-guerre, un cri qui va rester célèbre, celui de «l’insurrection de la bonté». Dans cet hiver 1954 où la France grelote par moins 20 degrés, une femme est morte de froid dans les rues de Paris, son billet d’expulsion dans la main. Sur les ondes de Radio Luxembourg, l’abbé Pierre réveille les consciences. Les dons de vêtements vont affluer et partout en France les communauté Emmaüs, créées quelques années auparavant, vont essaimer.
Entré en 1931 chez les frères capucins, où il prend le nom de frère Philippe, Henri Grouès, de son nom de naissance, quitte l'ordre quelques années plus tard en raison de sa santé fragile. Il sera ordonné prêtre en 1938, incardiné dans le diocèse de Grenoble. Engagé dans la Résistance, notamment dans le massif du Vercors, il y gardera le nom "d'Abbé Pierre". Les années d'après-guerre le voient s'engager en politique. Il sera élu député de Meurthe-et-Moselle, apparenté au MRP. Mais la politique laisse bien vite le champ aux actions caritatives. En 1949, la première communauté Emmaüs voit le jour à Neuilly-Plaisance, près de Paris. La France est alors parsemée de bidonvilles, la pauvreté est partout. L'Abbé Pierre devient un mendiant, mais lui et ses compagnons vivent de dons et de matériaux récupérés.
Humble dans son service pour Dieu
15 ans après sa mort, le célèbre prêtre laisse un vide, mais son combat et son énergie ont laissé une empreinte profonde. Pour Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre, cette disparition n'est pas sans émotion. «Il est parti pour "ses grandes vacances" comme il disait. Il a beaucoup contribué, en France mais aussi à l'échelle internationale à porter un autre regard sur les personnes en situation d'exclusion. Son plaidoyer non partisan, mais politique, a beaucoup pesé dans la cause des plus fragiles. Si son absence nous rend tristes, elle nous redonne beaucoup d'espoir, car on se remémore cette force».
La silhouette fluette de l'Abbé Pierre va devenir célèbre. Partout on voit son béret et sa capeline auprès de familles de la rue, avec ses compagnons. Avec des politiques aussi, qu'il a fréquentés auparavant. Le prêtre est un habile communicant au service de son œuvre. En décembre 1953, il convainc ainsi un de ses amis sénateurs de faire voter au Parlement la création de “cités d’urgence“. « La beauté d’une ville n’est ni dans ses musées ni dans ses cathédrales. La beauté d’une ville, c’est de ne pas avoir de taudis, de ne pas avoir de sans-logis » disait-il.
Les souffrants les premiers servis
Cristina Mathias a 58 ans aujourd’hui. Il y a quelques années, elle s’est faite expulser de son logement et s’est retrouvée contrainte de vivre quatre mois dans sa voiture, avec ses trois chats. Des volontaires de la fondation Abbé Pierre ont toqué à son carreau, lui ont trouvé un toit dans un hôtel. Cristina vit aujourd’hui dans une pension de famille. Elle garde un souvenir ému du prêtre des sans-logis. «C'est un grand homme, un grand monsieur avec un grand "M". Il est resté dans l'humilité, a fait beaucoup pour rapatrier des personnes qui vivaient dans la rue. Comme Mère Theresa, il est resté humble dans son service pour Dieu» explique t-elle, soulignant que l'Abbé Pierre «n'avait pas peur d'embrasser les personnes, de les entourer, de les caliner».
Le mal logement et l’exclusion sont toujours des thèmes hélas bien actuels en France. Manquer d’un toit est la première perte de dignité. Un combat qui n’est pas facile, mais les intuitions de l’Abbé Pierre sont toujours là pour le mener. «Quand on se bat pour la cause des plus fragiles on est parfois malmenés, on se bat, on se demande parfois si l'on se trompe, explique Christophe Robert, et puis lorsque l'on repense ou que l'on relit l'Abbé Pierre on se dit que non, la question ne se pose pas, c'est de l'humanité dont on parle».
«Je lui ferais un gros bisou explique Cristina Mathias si elle avait l'Abbé Pierre face à elle aujourd'hui, et après je lui dirais merci monsieur l'Abbé, pour toutes les familles qu'il a sorties de la rue. Il a donné sa petite pierre, il faudrait que tout le monde puisse se retrousser les manches comme lui».
Immensément populaire en France, mais aussi à l’étranger, le prêtre n’aura de cesse d’être une «voix des sans-voix», des petits. L’Abbé Pierre refusera la légion d’honneur, expliquant que «l’honneur exige que les plus souffrants soient servis les premiers». L'Abbé Pierre s'éteint le 22 janvier 2007 à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris des suites d'une infection pulmonaire. Les hommages sont légion, en France comme à l'étranger. Au Vatican, le Pape Benoît XVI «rend grâce à Dieu pour la vie de l'Abbé Pierre et pour son action en faveur des plus pauvres» peut-on lire dans un télégramme. Il repose au cimetière d'Esteville en Normandie où il vécut dans une communauté Emmaüs pendant plusieurs années.