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| Sujet: Le salut du "miaphysisme" Sam 12 Juin 2021, 01:32 | |
| Le salut du "miaphysisme" Suite à une étude approfondie du thème, il est évident que l’expression cyrillienne μια φυσις, une seule nature du Verbe incarné, a été comprise par l’Église, en ses conciles oecuméniques, de 431 à 681, comme signifiant la réalité vivante et vivifiante incomparable du Verbe incarné. Car, le terme φυσις/nature, provient du verbe φυω/naître, exprimant originellement une réalité vivante. De sorte que, tout le travail théologique subséquent consista en une précision dogmatique de l’Unité de cette réalité, la Personne (propre) divine du Verbe, et des éléments unifiés (commun) par celle-ci, la divinité et l’humanité, afin d’éviter tout dérive, toute hérésie.
Néanmoins, l’Église ne pouvait se contenter d’ignorer la requête cyrillienne, puisqu’elle reposait sur la question générale du salut dans le Christ, en son essence, son identité : l’Alliance indéfectible, réelle et active entre Dieu et l’homme, prêchée par le N.T, indiquée par saint Irénée et traduite par cette notion de réalité vivante ou vivifiante unique : la μια φυσις. Sinon, c'est toute la notion de communication des idiomes la traduisant qui s'écroulerait et le concept de rédemption, par le fait même. Certes, ce terme est, aussi, délicat que l’ὁμοουσιος /Consubstantiel ou le θεοτοκος/mère de Dieu à employer. C’est pourquoi, sans l’exclure, son usage exige des précautions inouïes, afin de satisfaire, malgré tout, à la requête sotérique de l’Évangile cyrillien. |
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| Sujet: Re: Le salut du "miaphysisme" Sam 12 Juin 2021, 20:25 | |
| Entre Miaphysisme et monophysisme réside toute la différence entre une/mia et unique/mono. De sorte que d’une nature une et unique, on peut distinguer une réalité une, unie, tandis qu’une réalité unique impliquerait la confusion des natures. |
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| Sujet: Re: Le salut du "miaphysisme" Sam 19 Juin 2021, 08:29 | |
| La métaphore du fer rougi par le feu a le mérite d'illustrer l'intensité de la réalité théandrique de l'Incarnation. Car, à l'instar du fer, l'humanité du Christ est exaltée par le feu de sa divinité. A telle enseigne que, de même qu'au chapitre de la spiration du Saint-Esprit, le Père et le Fils forment une quasi-personne dans leur amour réciproque, ainsi l'humanité et la divinité, au sein de l'unique Personne divine du Verbe, réalisent une quasi-nature unifiée: la μια φυσις. De sorte que, la sûreté-l'indéfectibilité-de l'Alliance entre Dieu et l'homme, exprimée par cette condensation théandrique, est le gage ultime de l'Assurance de notre salut, par la Foi seule en Jésus-Christ. |
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| Sujet: Re: Le salut du "miaphysisme" | |
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