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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 8 Oct 2017 - 6:12
Moi, pas comprendre non plus mais moi pas initiée
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Mer 1 Nov 2017 - 5:13
Mesdames messieurs. Ce topic a été vidé par un débile de categorie Label rouge.
C est un ennnemi de l humour, du dialogue et de l intelligence en general.
Je recréé ce topic, de tete.
Et en l honneur de ce gros bedonnant et atteint d Alzheimer,
Voici
Le Bouleau est un arbre chic et bien séant.
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Jeu 2 Nov 2017 - 13:17
Sagesse n est pas folie, nous dit on.
Mais est ce que elle est folle de la messe?
Invité Invité
Sujet: Avortements medicalisés ou femmes mortes ? Que choisir en tant que catholique? Dim 5 Nov 2017 - 14:50
Bonsoir, ce topic est dédié a ceux qui veulent parler de l opportunité de medicaliser les avortements au lieu de les laisser se faire dans des conditions mortelles pour les femmes.
Je suis personnellement pas pour les avortements, pas plus que je ne suis pôur les accidents de la route. Mais les avortements existent, et les accidents de la route, aussi.
Je ne me voile donc pas la face et je regarde le probleme avec realisme.
Si on interdit l avortement, des femmes avortent quand meme et des femmes meurent et des embryons ne naissent pas.
Si on medicalise l avortement, des femmes vivent et des embryons ne naissent pas.
En tant que catho consequentialiste Pro Vie, et Anti Mort et non integriste fondamentaliste, je me sens obligée de faire ce choix.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 14:54
Il faut choisir le modèle hongrois, celui de Viktor Orbán:
En Hongrie le nombre d’avortements en chute de22 %
_________________ Si vis pacem, para bellum Mon stage chez TSAHAL : ICI Gnôsis le documentaire : ICI À la recherche du Pyramidion perdu : ICI Le Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide :ICI
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 14:56
Effets positifs indirects de la politique nataliste initiée par Viktor Orbán, tels que les aides accordées à la famille, l’éducation religieuse et les cours d’éthique dans le système éducatif public.
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Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:00
Justement, c est ce qu il ne faut pas faire, si on veut eviter les avortements clandestins et la mort de femmes.
Je connais des hongrois et un peu la hongrie, pignon. C est le nombre d avortements medicalisés qui a baissé. Et le nombre d avortements sauvages a proportionnellement augmenté.
Ce qui augmente donc le nombre de femmes mortes. On ne peut pas en tant que chretien catholique choisir ca.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:02
Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque .
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Lino
Messages : 805 Inscription : 08/12/2014
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:06
Je choisis : ni l'un ni l'autre.
_________________ Jésus, Marie, je Vous aime, sauvez toutes les âmes ! L’Évangile au quoitidien;Agapé, forum de prières;Messages de la Vierge de Medjugorje Chaîne Youtube, vidéos pour se former en théologie catholique Sur ce qu'est et n'est pas l'amour voir1 Corinthiens 13:4-7 Mon forum de discussion œcuménique et inter religieux, cliquez ici
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:07
Pignon a écrit:
Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque .
Justement parce que l avortement est medicalisé en France.
Mais la ou c est interdit, c est monnaie courante et des femmes meurent.
DOnc en tant que catholique, tenante de la doctrine du moindre mal, je dis qu interdire ou entraver la medicalisation des avortements c est une mise en danger de la vie des femmes.
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:08
Pignon a écrit:
Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque .
répétez ça ? j'ai pas entendu...
je pensais bien que vous vivez sur une autre planète
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:09
Lino a écrit:
Je choisis : ni l'un ni l'autre.
ah en si tu t exclus du debat d emblée, lino, ca facilite les choses.
Heureusement, il y aura toujours des gens plus audacieux pour prendre ce genre de décisions difficiles a la place des indecis.
Pas de soucis, on gere.
philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:12
Pourquoi une énième file sur l 'avortement?Faut-il aller faire un copier de tout les arguments déja poster et les coller ici?
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:12
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:13
Bassmeg a écrit:
Lino a écrit:
Je choisis : ni l'un ni l'autre.
ah en si tu t exclus du debat d emblée, lino, ca facilite les choses.
Heureusement, il y aura toujours des gens plus audacieux pour prendre ce genre de décisions difficiles a la place des indecis.
Pas de soucis, on gere.
Lino est jeune Bassmeg, il ne s'est sans doute jamais trouvé devant cette réalité !
philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:15
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:17
philippe bis a écrit:
Pourquoi une énième file sur l 'avortement?Faut-il aller faire un copier de tout les arguments déja poster et les coller ici?
pour clarifier le débat.
Tous les autres topics sur l avortement sont dans une impasse theologique et n aboutissent qu a un NOOOON, C EST INTERDIT ALORS INTERDISSONS UN POINT C EST TOUT, QUOI QU IL ARRIVE.
Et il faut bien que quelqu un quelque part parle des conséquences pratiques de l interdiction (c est a dire des cadavres de femmes et des amis et des familles eplorées).
Ce quelqu un , c est moi et ce quelque part, c est ici.
Cette discussion est differente des autres sur le sujets de l avortement.
On y discute pas de savoir si on est pour ou contre l avortement, (grosso modo, on est tous contre ici) mais on y parle de savoir si on est pour ou contre la medicalisation des femmes qui avortent afin de leur sauver la vie. Ou pas.
Lino
Messages : 805 Inscription : 08/12/2014
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:17
L'avortement ne peut être un moindre mal car il s'agit de la mise à mort d'un enfant en devenir doté d'une âme spirituelle.
Le titre de ce fil devrait être : Mort d'un enfant ou mort d'adultes, que choisir ? Ou quelque chose dans ce genre.
Bref, je m'arrête là car je vais radoter, paraphraser, répéter etc. ce que j'ai déjà dit sur le topic avortement.
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Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:19
Lino a écrit:
L'avortement ne peut être un moindre mal car il s'agit de la mise à mort d'un enfant en devenir doté d'une âme spirituelle.
Le titre de ce fil devrait être : Mort d'un enfant ou mort d'adultes, que choisir ? Ou quelque chose dans ce genre.
Bref, je m'arrête là car je vais radoter, paraphraser, répéter etc. ce que j'ai déjà dit sur le topic avortement.
il n est pas question d enfants, ni de bébés, ni d adolescents ici, mais d embryons.
A la limite, on pourrait dire: Mort d un embryon + d un adulte ou mort d un embryon + survie d un adulte. Que choisir?
Moi mon choix est vite fait.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:20
l'embryon est une vie, c'est philosophiquement et scientifiquement démontré.
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Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:21
Messieurs, vous avez lu les liens que j'ai mis plus haut au moins ? et la vidéo ?
après ça "Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque" dixit pignon.
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:22
Pignon a écrit:
l'embryon est une vie, c'est philosophiquement et scientifiquement démontré.
ce n'est pas le sujet du fil, c'est que les avortements sauvages continuent toujours AUJOURD'HUI.
philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:27
Bassmeg a écrit:
philippe bis a écrit:
Pourquoi une énième file sur l 'avortement?Faut-il aller faire un copier de tout les arguments déja poster et les coller ici?
pour clarifier le débat.
Tous les autres topics sur l avortement sont dans une impasse theologique et n aboutissent qu a un NOOOON, C EST INTERDIT ALORS INTERDISSONS UN POINT C EST TOUT, QUOI QU IL ARRIVE.
Et il faut bien que quelqu un quelque part parle des conséquences pratiques de l interdiction (c est a dire des cadavres de femmes et des amis et des familles eplorées).
Ce quelqu un , c est moi et ce quelque part, c est ici.
Cette discussion est differente des autres sur le sujets de l avortement.
On y discute pas de savoir si on est pour ou contre l avortement, (grosso modo, on est tous contre ici) mais on y parle de savoir si on est pour ou contre la medicalisation des femmes qui avortent afin de leur sauver la vie. Ou pas.
C 'est une manipulation!Vous nous refaites le coup de maastricht , vous n 'acceptez pas le vote alors vous refaites voter ou en l'occurrence ici vous proposez une autre fil un autre titre* mais le méme sujet au fond (* avec une erreur de frappe) ;)
Dernière édition par philippe bis le Dim 5 Nov 2017 - 15:27, édité 1 fois
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:27
Violette3 a écrit:
Pignon a écrit:
l'embryon est une vie, c'est philosophiquement et scientifiquement démontré.
ce n'est pas le sujet du fil, c'est que les avortements sauvages continuent toujours AUJOURD'HUI.
Non, le titre est erroné. Lino a raison .
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philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:28
Je propose l 'avortement de ce fil!
Je propose que tu n appelle pas a l avortement de mes topics.
philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:31
Va t -on ouvrir une file avec chaque argument presenté? Comme " L ' interdiction de l ' avortement peut-il réduire les dépressions et suicident?".........
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:33
Lino a écrit:
L'avortement ne peut être un moindre mal car il s'agit de la mise à mort d'un enfant en devenir doté d'une âme spirituelle.
Le titre de ce fil devrait être : Mort d'un enfant ou mort d'adultes, que choisir ? Ou quelque chose dans ce genre.
Bref, je m'arrête là car je vais radoter, paraphraser, répéter etc. ce que j'ai déjà dit sur le topic avortement.
en fait, c est pas l avortement qui est un moindre mal, c est l avortement medicalisé permettant au moins a la femme de survivre qui est un moindre mal.
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:35
Pignon a écrit:
Violette3 a écrit:
Pignon a écrit:
l'embryon est une vie, c'est philosophiquement et scientifiquement démontré.
ce n'est pas le sujet du fil, c'est que les avortements sauvages continuent toujours AUJOURD'HUI.
Non, le titre est erroné. Lino a raison .
etant donné que c est moi qui ai posté ce topics, je pense pouvoir mieux dire que toi quel est le sujet de ce topic, pignon. Ici on parle de l opportunité de medicaliser les avortements.
Pas de leur pertinence philosophique.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:36
Commence par modifier les fautes de ton titre.
merci pour les yeux ...
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Lino
Messages : 805 Inscription : 08/12/2014
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:37
Bassmeg a écrit:
Lino a écrit:
L'avortement ne peut être un moindre mal car il s'agit de la mise à mort d'un enfant en devenir doté d'une âme spirituelle.
Le titre de ce fil devrait être : Mort d'un enfant ou mort d'adultes, que choisir ? Ou quelque chose dans ce genre.
Bref, je m'arrête là car je vais radoter, paraphraser, répéter etc. ce que j'ai déjà dit sur le topic avortement.
en fait, c est pas l avortement qui est un moindre mal, c est l avortement medicalisé permettant au moins a la femme de survivre qui est un moindre mal.
Et ça ne représente pas les 200 000 avortements par an recensés en France, nous sommes d'accord ?
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Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:37
et en passant pignon, tu me ressors encore une fois ton truc d avortement retroactif, et c est la semaine que tu prends, pour incitation au meurtre. J espere que j aurais pas a te le redire.
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:39
Lino a écrit:
Bassmeg a écrit:
Lino a écrit:
L'avortement ne peut être un moindre mal car il s'agit de la mise à mort d'un enfant en devenir doté d'une âme spirituelle.
Le titre de ce fil devrait être : Mort d'un enfant ou mort d'adultes, que choisir ? Ou quelque chose dans ce genre.
Bref, je m'arrête là car je vais radoter, paraphraser, répéter etc. ce que j'ai déjà dit sur le topic avortement.
en fait, c est pas l avortement qui est un moindre mal, c est l avortement medicalisé permettant au moins a la femme de survivre qui est un moindre mal.
Et ça ne représente pas les 200 000 avortements par an recensés en France, nous sommes d'accord ?
ben je sais pas. Si 200 000 avortements medicalisés sauvent 200 000 femmes,
mais que 200 000 avortements sauvages tuent 100 000 femmes, (je n ai pas les chiffres mais tu vois ce que je veux dire)
alors le moindre mal, c est d autoriser l avortement medicalisé. Non?
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:40
le moindre mal c'est de choisir le modèle hongrois, celui de Viktor Orbán. Pas de tuer des vies, des embryons .
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Lino
Messages : 805 Inscription : 08/12/2014
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 15:54
Le seul cas, à mon avis, où la question se pose est lorsque la vie de la mère est certaine d'être menacé si l'enfant naît et que lui-même (l'enfant) mourra à la naissance ou est déjà mort dans le sein de sa mère. Et ça ne doit pas représenter 200 000 avortements (toutefois je n'ai pas de chiffres).
Mais je tiens à te dire que je comprends ta position étant un fervent défenseur du moindre mal en temps normal, mais sur l'avortement je dois t'avouer que ça ne passe pas, comme le dit Arnaud il faut aussi savoir viser le bien.
En même temps je ne juge pas.
@Violette3, merci pour tes liens, je vais relire encore une fois ;)
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philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 16:05
Le moindre mal n’est pas une vertu, puisqu’elle ne vise pas un bien, mais un mal.En général une telle position trahit une position relativiste, doctrine selon laquelle il n’y aurait aucune vérité qui puisse s’imposer universellement.
Lino
Messages : 805 Inscription : 08/12/2014
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 16:14
philippe bis a écrit:
Le moindre mal n’est pas une vertu, puisqu’elle ne vise pas un bien, mais un mal.En général une telle position trahit une position relativiste, doctrine selon laquelle il n’y aurait aucune vérité qui puisse s’imposer universellement.
Avec cette question sur l'avortement je me dis que le moindre mal est peut-être une position de facilité de ma part. Je pense à l'avenir être plus strict avec moi-même (sans excès) tout en gardant une vision miséricordieuse des choses.
Enfin bref, je me comprends
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jduff
Messages : 37 Inscription : 31/10/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 16:15
<b>La médecine (du latin : medicina, qui signifie "art de guérir, remède, potion")</b> Depuis <b>QUAND</b>, un enfant à naître est une <b><i>maladie</i></b> ? L'avortement (ou interruption de grossesse) est l'expulsion hors de l'utérus de L'embryon ou du foetus, causant <b>la <u>mort</u> de celui-ci</b>. Il faut être <b>sataniste</b> pour appeler cela de la médecine.
Que ceux qui ne veulent pas de ces enfants, par pitié... me les donnent.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 16:40
Oui, cet acharnement pro-avortement est diabolique.
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jduff
Messages : 37 Inscription : 31/10/2017
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 16:53
Dieu a placé l'enfant à naître au sein de la femme, l'endroit le plus sûr pour lui. Vouloir l'en extertiper est comparable à violer le Saint des Saints. Les anges ont placé des défenses naturelles très sensibles à cet endroit. Profaner ce lieu entraîne une souffrance indissible et létale, pour le corps comme pour l'âme. Si ces mises en garde ne servent pas de leçon à l'homme, alors il se met lui même en danger de mort physique, qui n'est rien à côté de la perte de l'âme. Dieu jugera les hommes mais aussi les nations.
On n'aide pas à une telle chose. <b>Jamais</b>. Cela ne va pas contre la charité. C'est la charité même.
sonia
Messages : 2252 Inscription : 31/07/2011
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Dim 5 Nov 2017 - 17:42
Bassmeg je t avais déjà écrit sur l'avortement et tu avais paq repondu en te disant que je pense que le fait que l'avortement soit autorisé entraîne qu'il y en a plus,que ça jouait sur les mentalités et qu on considérait plus ça comme un acte horrible:tuer un enfant
Que finalement le fait que cela soit interdit créé plus de bien que de mal.
Tu te poses de toutes les répercutions négatives d'autoriser l'avortement ? Est ce que ça tue plus de vie?LA RÉPONSE EST OUI (et la je parle que en terme de Humain tue c est à dire bébé ou maman)car on BANALISE LE MEURTRE et les personnes avortent beaucoup plusqu au temps on c était interdit Et la je parle pas des dommages collateraux:rupture,divorce,suicide,dépression, souffrance des personnes qui sont encore là car ils ont eu la chance que maman ne les tue pas.
Le fait de autoriser les avortement créé plus de mal que de bien
_________________ Sonia
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 4:58
Pignon a écrit:
Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque .
on aimerait que Bassmeg nous donne des chiffres !
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 4:59
Bassmeg a écrit:
Pignon a écrit:
Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque .
Justement parce que l avortement est medicalisé en France.
Mais la ou c est interdit, c est monnaie courante et des femmes meurent.
DOnc en tant que catholique, tenante de la doctrine du moindre mal, je dis qu interdire ou entraver la medicalisation des avortements c est une mise en danger de la vie des femmes.
Donnez moi svp des chiffres. Combien d'avortements sauvage en Pologne ?
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:02
Bassmeg a écrit:
DOnc en tant que catholique, tenante de la doctrine du moindre mal, je dis qu interdire ou entraver la medicalisation des avortements c est une mise en danger de la vie des femmes.
La règle dite 'du moindre mal' n'est pas catholique !
Saint Thomas d'Aquin a écrit:
Le gouvernement humain dérive du gouvernement divin et le doit imiter. Or Dieu, bien qu'il soit tout-puissant et souverainement bon, permet cependant qu'il se produise des maux dans l'univers, qu'il pourrait empêcher, parce qu'en les supprimant, il ôterait de plus grands biens, voire provoquerait des maux pires. Il en est aussi de même dans le gouvernement humain : ceux qui commandent tolèrent à bon droit quelques maux, de peur que quelques biens ne soient empêchés, voire que des maux pires ne soient encourus. Comme le dit saint Augustin : "Ôtez des affaires humaines les filles publiques, et vous aurez troublé tout par le déchaînement des passions". Par conséquent, bien que les infidèles pèchent dans leurs rites, ceux-ci peuvent être tolérés soit à cause d'un bien qui en provient, soit à cause d'un mal qui est à éviter [...] tel que le scandale ou le dissentiment qui pourrait provenir de cette intolérance, ou bien un empêchement pour le salut de ces gens qui, ainsi tolérés, sont peu à peu tournés vers la foi. Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, II II 10 11
Si donc tolérer (d'autrui) un acte mauvais est licite en vue d'éviter qu'un mal plus grand ne se produise, ou pour permettre à un bien d'advenir, en revanche commettre (soi-même) un acte mauvais n'est jamais licite, même en vue d'éviter qu'un mal plus grand ne se produise, ou pour permettre à un bien d'advenir, comme l'énonce très précisément Paul VI dans un texte faisant référence aux pratiques contraceptives par lesquelles l'acte conjugal est rendu intentionnellement infécond :
Citation :
En vérité, s'il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d'éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand [1] il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien [2], c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et, par conséquent, une chose indigne de la personne humaine, même avec l'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux. Paul VI, Humanae vitae (1968), §14
Jean-Paul II, dans l'encyclique Veritatis splendor, explique longuement les principes du discernement moral :
Spoiler:
CHAPITRE II - «NE VOUS MODELEZ SUR LE MONDE PRÉSENT» (Rm 12, 2) - L'Eglise et le discernement sur certaines tendances de la théologie morale actuelle -
IV. L'acte moral Téléologie et téléologisme
74. Mais de quoi la qualification morale de l'agir libre de l'homme dépend-elle ? Par quoi cette orientation des actes humains est-elle assurée ? Par l'intention du sujet qui agit, par les circonstances — et en particulier par les conséquences — de son agir, ou par l'objet même de son acte ?
C'est là ce qu'on appelle traditionnellement le problème des « sources de la moralité ». Précisément face à ce problème, ces dernières décennies, se sont manifestées, ou répétées, de nouvelles orientations culturelles et théologiques qui exigent un sérieux discernement de la part du Magistère de l'Eglise.
Certaines théories éthiques, appelées « téléologiques », se montrent attentives à la conformité des actes humains avec les fins poursuivies par l'agent et avec les valeurs qu'il admet. Les critères pour évaluer la pertinence morale d'une action sont obtenus par la pondération des biens moraux ou pré-moraux à atteindre et des valeurs correspondantes non morales ou pré-morales à respecter. Pour certains, le comportement concret serait juste, ou erroné, selon qu'il pourrait, ou ne pourrait pas, conduire à un état de fait meilleur pour toutes les personnes concernées : le comportement serait juste dans la mesure où il entraînerait le maximum de biens et le minimum de maux.
De nombreux moralistes catholiques qui suivent cette orientation entendent garder leurs distances avec l'utilitarisme et avec le pragmatisme, théories pour lesquelles la moralité des actes humains serait à juger sans faire référence à la véritable fin ultime de l'homme. A juste titre, ils se rendent compte de la nécessité de trouver des argumentations rationnelles toujours plus cohérentes pour justifier les exigences et fonder les normes de la vie morale. Cette recherche est légitime et nécessaire, du moment que l'ordre moral fixé par la loi naturelle est par définition accessible à la raison humaine. Au demeurant, c'est une recherche qui correspond aux exigences du dialogue et de la collaboration avec les non-catholiques et les noncroyants, particulièrement dans les sociétés pluralistes.
75. Mais, tout en s'efforçant d'élaborer une telle morale rationnelle — parfois appelée à ce titre « morale autonome » —, on rencontre de fausses solutions, liées en particulier à une compréhension inadéquate de l'objet de l'agir moral. Certains ne prennent pas suffisamment en considération le fait que la volonté est impliquée dans les choix concrets qu'elle opère : ces derniers déterminent sa bonté morale et son orientation vers la fin ultime de la personne. D'autres s'inspirent d'une conception de la liberté qui fait abstraction des conditions effectives de son exercice, de sa référence objective à la vérité sur le bien et de sa détermination par des choix de comportements concrets. Ainsi, selon ces théories, la volonté libre ne serait ni moralement soumise à des obligations déterminées, ni formée par ses choix, bien que restant responsable de ses actes et de leurs conséquences. Ce « téléologisme », en tant que méthode de découverte de la norme morale, peut alors — selon des terminologies et des approches empruntées à divers courants de pensée — recevoir le nom de « conséquentialisme » ou de « proportionnalisme ». Le premier entend définir les critères de la justesse d'un agir déterminé à partir du seul calcul des conséquences prévisibles de l'exécution d'un choix. Le second, qui pondère entre eux les valeurs de ces actes et les biens poursuivis, s'intéresse plutôt à la proportion qu'il reconnaît entre leurs effets bons et leurs effets mauvais, en vue du « plus grand bien » ou du « moindre mal » réellement possibles dans une situation particulière.
Les théories éthiques téléologiques (proportionnalisme, conséquentialisme), tout en reconnaissant que les valeurs morales sont indiquées par la raison et par la Révélation, considèrent qu'on ne peut jamais formuler une interdiction absolue de comportements déterminés qui seraient en opposition avec ces valeurs, en toute circonstance et dans toutes les cultures. Le sujet agissant aurait certes le devoir d'atteindre les valeurs recherchées, mais sous un double aspect : en effet, les valeurs ou les biens engagés dans un acte humain seraient, d'une part d'ordre moral (au regard des valeurs proprement morales comme l'amour de Dieu, la charité à l'égard du prochain, la justice, etc.), et d'autre part d'ordre pré-moral, appelé non-moral, physique ou ontique (en regard des avantages ou à des inconvénients causés à celui qui agit ou à d'autres personnes impliquées à un moment ou à un autre, comme par exemple la santé ou son altération, l'intégrité physique, la vie, la mort, la perte des biens matériels, etc.). Dans un monde où le bien serait toujours mêlé au mal et tout effet bon lié à d'autres effets mauvais, la moralité de l'acte serait jugée de manière différenciée : sa « bonté » morale à partir de l'intention du sujet rapportée aux biens moraux, et sa « rectitude », à partir de la prise en compte des effets ou des conséquences prévisibles et de leurs proportions. En conséquence, les comportements concrets seraient à évaluer comme « justes » ou « erronés », sans que pour autant il soit possible de qualifier comme moralement « bonne » ou « mauvaise » la volonté de la personne qui les choisit. En ce sens, un acte qui, placé en contradiction avec une norme négative universelle, viole directement des biens considérés comme pré-moraux, pourrait être qualifié comme moralement admissible si l'intention du sujet se concentrait, selon une pondération « responsable » des biens impliqués dans l'action concrète, sur la valeur morale jugée décisive dans les circonstances.
L'évaluation des conséquences de l'action, en fonction de la proportion de l'acte avec ses effets et de la proportion des effets les uns par rapport aux autres, ne concernerait que l'ordre pré-moral. La spécificité morale des actes, c'est-à-dire de leur bonté ou de leur malice, serait exclusivement déterminée par la fidélité de la personne aux valeurs les plus hautes de la charité et de la prudence, sans que cette fidélité soit nécessairement incompatible avec des choix contraires à certains préceptes moraux particuliers. Même en matière grave, ces derniers préceptes devraient être considérés comme des normes opératives, toujours relatives et susceptibles d'exceptions.
Dans cette perspective, consentir délibérément à certains comportements déclarés illicites par la morale traditionnelle n'impliquerait pas une malice morale objective.
L'objet de l'acte délibéré
76. Ces théories peuvent acquérir une certaine force de persuasion par leur affinité avec la mentalité scientifique, préoccupée à juste titre d'ordonner les activités techniques et économiques en fonction du calcul des ressources et des profits, des procédés et des effets. Elles veulent libérer des contraintes d'une morale de l'obligation, volontariste et arbitraire, qui se révélerait inhumaine.
De semblables théories ne sont cependant pas fidèles à la doctrine de l'Église, puisqu'elles croient pouvoir justifier, comme moralement bons, des choix délibérés de comportements contraires aux commandements de la Loi divine et de la loi naturelle. Ces théories ne peuvent se réclamer de la tradition morale catholique : s'il est vrai que celle-ci a vu se développer une casuistique attentive à pondérer les plus grandes possibilités de faire le bien dans certaines situations concrètes, il n'en demeure pas moins vrai que cette façon de voir ne concernait que les cas où la loi était douteuse et qu'elle ne remettait donc pas en cause la validité absolue des préceptes moraux négatifs qui obligent sans exception. Les fidèles sont tenus de reconnaître et de respecter les préceptes moraux spécifiques déclarés et enseignés par l'Eglise au nom de Dieu, Créateur et Seigneur. Quand l'Apôtre Paul résume l'accomplissement de la Loi dans le précepte d'aimer son prochain comme soi-même (cf. Rm 13, 8-10), il n'atténue pas les commandements, mais il les confirme, puisqu'il en révèle les exigences et la gravité. L'amour de Dieu et l'amour du prochain sont inséparables de l'observance des commandements de l'Alliance, renouvelée dans le sang de Jésus Christ et dans le don de l'Esprit. C'est justement l'honneur des chrétiens d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (cf. Ac 4, 19 ; 5, 29) et, pour cela, d'accepter même le martyre, comme l'ont fait des saints et des saintes de l'Ancien et du Nouveau Testament, reconnus tels pour avoir donné leur vie plutôt que d'accomplir tel ou tel geste particulier contraire à la foi ou à la vertu.
77. Pour donner les critères rationnels d'une juste décision morale, les théories mentionnées tiennent compte de l'intention et des conséquences de l'action humaine. Il faut certes prendre en grande considération l'intention — comme le rappelle Jésus avec une insistance particulière dans une opposition ouverte aux scribes et aux pharisiens, qui prescrivaient minutieusement certaines œuvres extérieures sans tenir compte du cœur (cf. Mc 7, 20-21 ; Mt 15, 19) —, et aussi les biens obtenus et les maux évités à la suite d'un acte particulier. Il s'agit d'une exigence de responsabilité. Mais la considération de ces conséquences — et également des intentions — n'est pas suffisante pour évaluer la qualité morale d'un choix concret. La pondération des biens et des maux, comme conséquences prévisibles d'une action, n'est pas une méthode adéquate pour déterminer si le choix de ce comportement concret est, « selon son espèce » ou « en soi-même », moralement bon ou mauvais, licite ou illicite. Les conséquences prévisibles appartiennent aux circonstances de l'acte, qui, si elles peuvent modifier la gravité d'un acte mauvais, ne peuvent cependant pas en changer l'aspect moral.
Du reste, chacun connaît la difficulté — ou mieux l'impossibilité — d'apprécier toutes les conséquences et tous les effets bons ou mauvais — dits pré-moraux — de ses propres actes : faire un calcul rationnel exhaustif n'est pas possible. Comment faire alors pour établir des proportions qui dépendent d'une évaluation dont les critères restent obscurs ? De quelle manière pourrait se justifier une obligation absolue sur des calculs aussi discutables ?
78. La moralité de l'acte humain dépend avant tout et fondamentalement de l'objet raisonnablement choisi par la volonté délibérée, comme le montre d'ailleurs la pénétrante analyse, toujours valable, de saint Thomas. Pour pouvoir saisir l'objet qui spécifie moralement un acte, il convient donc de se situer dans la perspective de la personne qui agit. En effet, l'objet de l'acte du vouloir est un comportement librement choisi. En tant que conforme à l'ordre de la raison, il est cause de la bonté de la volonté, il nous perfectionne moralement et nous dispose à reconnaître notre fin ultime dans le bien parfait, l'amour originel. Par objet d'un acte moral déterminé, on ne peut donc entendre un processus ou un événement d'ordre seulement physique, à évaluer selon qu'il provoque un état de choses déterminé dans le monde extérieur. Il est la fin prochaine d'un choix délibéré qui détermine l'acte du vouloir de la personne qui agit. En ce sens, comme l'enseigne le Catéchisme de l'Eglise catholique, « il y a des comportements concrets qu'il est toujours erroné de choisir parce que leur choix comporte un désordre de la volonté, c'est-à-dire un mal moral » . « Souvent — écrit l'Aquinate —, l'homme agit avec une intention droite, mais cela ne lui sert de rien, car la bonne volonté lui manque ; comme si, par exemple, quelqu'un vole pour nourrir un pauvre, son intention assurément est droite, mais il lui manque la rectitude de la volonté, qui fait que la rectitude d'intention n'excuse jamais une mauvaise action. " Comme certains nous accusent outrageusement de le dire, devrions-nous faire le mal pour qu'en sorte le bien ? Ceux-là méritent leur propre condamnation " (Rm 3, 8) ».
La raison pour laquelle la bonne intention ne suffit pas mais pour laquelle il convient de faire le choix juste des œuvres réside dans le fait que l'acte humain dépend de son objet, c'est-à-dire de la possibilité ou non d'ordonner celui-ci à Dieu, à Celui qui « seul est le Bon », et ainsi réalise la perfection de la personne. En conséquence, l'acte est bon si son objet est conforme au bien de la personne dans le respect des biens moralement importants pour elle. L'éthique chrétienne, qui privilégie l'attention à l'objet moral, ne refuse pas de considérer la « téléologie » intrinsèque de l'agir, en tant qu'orientée vers la promotion du vrai bien de la personne, mais elle reconnaît que ce bien n'est réellement poursuivi que si les éléments essentiels de la nature humaine sont respectés. L'acte humain, bon selon son objet, peut être aussi ordonné à la fin ultime. Et cet acte accède à sa perfection ultime et décisive quand la volonté l'ordonne effectivement à Dieu par la charité. En ce sens, le Patron des moralistes et des confesseurs enseigne : « Il ne suffit pas de faire des œuvres bonnes, mais il faut les faire bien. Afin que nos œuvres soient bonnes et parfaites, il est nécessaire de les faire dans le seul but de plaire à Dieu ».
Le « mal intrinsèque » : il n'est pas licite de faire le mal en vue du bien (cf. Rm 3, 8)
79. Il faut donc repousser la thèse des théories téléologiques et proportionnalistes selon laquelle il serait impossible de qualifier comme moralement mauvais selon son genre — son « objet » — le choix délibéré de certains comportements ou de certains actes déterminés, en les séparant de l'intention dans laquelle le choix a été fait ou de la totalité des conséquences prévisibles de cet acte pour toutes les personnes concernées.
L'élément primordial et décisif pour le jugement moral est l'objet de l'acte de l'homme, lequel décide si son acte peut être orienté au bien et à la fin ultime, qui est Dieu. Cette orientation est trouvée par la raison dans l'être même de l'homme, entendu dans sa vérité intégrale, donc dans ses inclinations naturelles, dans ses dynamismes et dans ses finalités qui ont toujours aussi une dimension spirituelle : c'est exactement le contenu de la loi naturelle, et donc l'ensemble organique des « biens pour la personne » qui se mettent au service du « bien de la personne », du bien qui est la personne elle-même et sa perfection. Ce sont les biens garantis par les commandements, lesquels, selon saint Thomas, contiennent toute la loi naturelle.
80. Or, la raison atteste qu'il peut exister des objets de l'acte humain qui se présentent comme « ne pouvant être ordonnés » à Dieu, parce qu'ils sont en contradiction radicale avec le bien de la personne, créée à l'image de Dieu. Ce sont les actes qui, dans la tradition morale de l'Eglise, ont été appelés « intrinsèquement mauvais » (intrinsece malum) : ils le sont toujours et en eux-mêmes, c'est-à-dire en raison de leur objet même, indépendamment des intentions ultérieures de celui qui agit et des circonstances. De ce fait, sans aucunement nier l'influence que les circonstances, et surtout les intentions, exercent sur la moralité, l'Eglise enseigne « qu'il y a des actes qui, par eux-mêmes et en eux-mêmes, indépendamment des circonstances, sont toujours gravement illicites, en raison de leur objet ». Dans le cadre du respect dû à la personne humaine, le Concile Vatican II lui-même donne un ample développement au sujet de ces actes : « Tout ce qui s'oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d'homicide, le génocide, l'avortement, l'euthanasie et même le suicide délibéré ; tout ce qui constitue une violation de l'intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les contraintes psychologiques ; tout ce qui est offense à la dignité de l'homme, comme les conditions de vie sous-humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l'esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes ; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable : toutes ces pratiques et d'autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu'elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s'y livrent plus encore que ceux qui les subissent et insultent gravement l'honneur du Créateur ».
Sur les actes intrinsèquement mauvais, et en référence aux pratiques contraceptives par lesquelles l'acte conjugal est rendu intentionnellement infécond, Paul VI enseigne : « En vérité, s'il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d'éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand, il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien (cf. Rm 3, 8), c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de la volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et par conséquent une chose indigne de la personne humaine, même avec l'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux ».
81. En montrant l'existence d'actes intrinsèquement mauvais, l'Eglise reprend la doctrine de l'Ecriture Sainte. L'Apôtre Paul l'affirme catégoriquement : « Ne vous y trompez pas! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de mœurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu'ivrognes, insulteurs ou rapaces, n'hériteront du Royaume de Dieu » (1 Co 6, 9-10).
Si les actes sont intrinsèquement mauvais, une intention bonne ou des circonstances particulières peuvent en atténuer la malice, mais ne peuvent pas la supprimer. Ce sont des actes « irrémédiablement » mauvais ; par eux-mêmes et en eux-mêmes, ils ne peuvent être ordonnés à Dieu et au bien de la personne : « Quant aux actes qui sont par eux-mêmes des péchés (cum iam opera ipsa peccata sunt) — écrit saint Augustin —, comme le vol, la fornication, les blasphèmes, ou d'autres actes semblables, qui oserait affirmer que, accomplis pour de bonnes raisons (causis bonis), ils ne seraient pas des péchés ou, conclusion encore plus absurde, qu'ils seraient des péchés justifiés ? ».
De ce fait, les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte « subjectivement » honnête ou défendable comme choix.
82. En outre, l'intention est bonne quand elle s'oriente vers le vrai bien de la personne en vue de sa fin ultime. Mais les actes dont l'objet « ne peut être ordonné » à Dieu et est « indigne de la personne humaine » s'opposent toujours et dans tous les cas à ce bien. Dans ce sens, le respect des normes qui interdisent ces actes et qui obligent semper et pro semper, c'est-à-dire sans aucune exception, non seulement ne limite pas la bonne intention, mais constitue vraiment son expression fondamentale.
La doctrine de l'objet, source de la moralité, constitue une explicitation authentique de la morale biblique de l'Alliance et des commandements, de la charité et des vertus. La qualité morale de l'agir humain dépend de cette fidélité aux commandements, expression d'obéissance et d'amour. C'est pour cette raison, nous le répétons, qu'il faut repousser comme erronée l'opinion qui considère qu'il est impossible de qualifier moralement comme mauvais selon son genre le choix délibéré de certains comportements ou actes déterminés, en faisant abstraction de l'intention pour laquelle le choix est fait ou de la totalité des conséquences prévisibles de cet acte pour toutes les personnes concernées. Sans cette détermination rationnelle de la moralité de l'agir humain, il serait impossible d'affirmer un « ordre moral objectif » et d'établir une quelconque norme déterminée du point de vue du contenu, qui obligerait sans exception ; et ce au préjudice de la fraternité humaine et de la vérité sur le bien, ainsi qu'au détriment de la communion ecclésiale.
83. Comme on le voit, dans la question de la moralité des actes humains, et en particulier dans celle de l'existence des actes intrinsèquement mauvais, se focalise en un certain sens la question même de l'homme, de sa vérité et des conséquences morales qui en découlent. En reconnaissant et en enseignant l'existence du mal intrinsèque dans des actes humains déterminés, l'Eglise reste fidèle à la vérité intégrale sur l'homme, et donc elle respecte l'homme et le promeut dans sa dignité et dans sa vocation. En conséquence, elle doit repousser les théories exposées ci-dessus qui s'inscrivent en opposition avec cette vérité.
Cependant, Frères dans l'épiscopat, nous ne devons pas nous contenter d'admonester les fidèles sur les erreurs et sur les dangers de certaines théories éthiques. Il nous faut, avant tout, faire apparaître la splendeur fascinante de cette vérité qui est Jésus Christ lui-même. En Lui, qui est la Vérité (cf. Jn 14, 6), l'homme peut comprendre pleinement et vivre parfaitement, par ses actes bons, sa vocation à la liberté dans l'obéissance à la Loi divine, qui se résume dans le commandement de l'amour de Dieu et du prochain. Cela se réalise par le don de l'Esprit Saint, Esprit de vérité, de liberté et d'amour : en Lui, il nous est donné d'intérioriser la Loi, de la percevoir et de la vivre comme le dynamisme de la vraie liberté personnelle : cette Loi est « la Loi parfaite de la liberté » (Jc 1, 25).
Jean-Paul II, encyclique Veritatis splendor (1993), Chapitre II - Partie IV. L'acte moral
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:07
"Je suis personnellement pas pour les avortements, pas plus que je ne suis pôur les accidents de la route."
Quel rapport entre un accident non provoqué et un avortement qui n'est jamais un accident (il ne s'agit pas d'une fausse couche !) et est toujours le meurtre d'un innocent ?
Faut il médicaliser les accidents de la route pour faire en sorte qu'ils se passent dans de meilleurs conditions ? Vous allez me dire que ce n'est pas ce que vous dites que vous parlez de l'avortement. Mais si l'accident de la route est pareil que l'avortement, si l'avortement n'est pas un meurtre ni un acte provoqué mais un simple accident subi - il faut y appliquer les mêmes solutions. Donc votre raisonnement ne tient pas la route (c'est le cas de le dire) et est totalement absurde pour ne pas dire de mauvaise foi.
Citation :
Si on interdit l avortement, des femmes avortent quand meme et des femmes meurent et des embryons ne naissent pas.
Si on medicalise l avortement, des femmes vivent et des embryons ne naissent pas.
En tant que catho consequentialiste Pro Vie, et Anti Mort et non integriste fondamentaliste, je me sens obligée de faire ce choix.
Vous ne vous posez pas les bonnes questions en fait.
Qui est le plus innocent selon vous entre un foetus et une femme (adulte ou adolescente) ? Qui selon vous doit être protégé en priorité ? Si la vie de la mère est en danger que peut on faire sans avoir recours à un avortement pour essayer de sauver à la fois la femme et si possible l'enfant ? Savez vous ce que dit l'Eglise à ce sujet ? Combien d'avortements de confort ? Combien d'avortements concernent des femmes dont la vie est menacée ? Vous ne savez pas ? Pourtant vous qui brandissez cet exemple pour légitimer et défendre l'avortement comme un droit (ce que vous avez clairement dit dans l'autre sujet du forum, il s’agit d'un droit pour vous et donc pas d'un drame) vous devriez vous informer sur le pourcentage d'avortements liés à ce cas de femmes dont la vie est réellement en danger, vous seriez étonnée qu'il ne dépasse pas les 5%. On ne fait pas de l'avortement un droit pour l'ensemble des femmes pour répondre à une situation dramatique qui ne concerne qu'une très faible minorité d'entre elles.
Les femmes qui brandissant dans les rues le slogan "mon corps mon choix" sont elles enceinte et en danger de mort imminente ? Non ? Et ca ne vous interpelle pas ?
Qui est victime lors d'un avortement ? L'enfant à naitre ou la femme ou les deux ? Le foetus a-t-il une dignité ? Est-il un être vivant en développement ou un vulgaire amas de cellules ? A-t-il une âme ? Où va cette âme quand on avorte cet être vivant ? De quelle espèce est-il ? Que dit l'Eglise catholique à ce sujet (vous qui vous dites catholique vous tenez donc compte de l’enseignement de l'Eglise) ?
A part la contraception qui - les statistiques le prouvent - favorise l'avortement et en tout cas ne le réduit pas, quelle solution peut trouver la société pour éviter ce drame ?
Si drame il y a pourquoi parler d'un droit de la femme ? Quid du droit de tout être de l'espèce humaine à vivre ? Le foetus appartient il au corps de la femme tel un vulgaire appendice ou s'agit il d'une vie à part ? A-t-il un coeur qui bat ? bref tant de questions qu'il serait juste et urgent de se poser !
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:10
Le titre du sujet devrait être si on est en recherche honnête de la vérité :
" Mort d'un enfant en devenir ou mort d'un adulte, quelle solutions pour éviter l'avortement dans tous les cas et sauver si possible mère et enfant ?"
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:11
Violette3 a écrit:
Messieurs, vous avez lu les liens que j'ai mis plus haut au moins ? et la vidéo ?
après ça "Les avortements sauvages c'est très marginal à notre époque" dixit pignon.
si ce n'est pas marginal quels sont les chiffres ? Cela justifie-t-il d'en faire une loi donnant un droit absolu à toute femme de se faire avorter même si elle ne se trouve pas dans une telle situation ?
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:12
Violette3 a écrit:
Pignon a écrit:
l'embryon est une vie, c'est philosophiquement et scientifiquement démontré.
ce n'est pas le sujet du fil, c'est que les avortements sauvages continuent toujours AUJOURD'HUI.
Sans chiffres à l'appui votre affirmation n'a aucun poids.
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:22
sonia a écrit:
Bassmeg je t avais déjà écrit sur l'avortement et tu avais paq repondu en te disant que je pense que le fait que l'avortement soit autorisé entraîne qu'il y en a plus,que ça jouait sur les mentalités et qu on considérait plus ça comme un acte horrible:tuer un enfant
Que finalement le fait que cela soit interdit créé plus de bien que de mal.
Tu te poses de toutes les répercutions négatives d'autoriser l'avortement ? Est ce que ça tue plus de vie?LA RÉPONSE EST OUI (et la je parle que en terme de Humain tue c est à dire bébé ou maman)car on BANALISE LE MEURTRE et les personnes avortent beaucoup plusqu au temps on c était interdit Et la je parle pas des dommages collateraux:rupture,divorce,suicide,dépression, souffrance des personnes qui sont encore là car ils ont eu la chance que maman ne les tue pas.
Le fait de autoriser les avortement créé plus de mal que de bien
De plus on joue sur les mots pour atténuer la réalité qui est que l'avortement est un meurtre. On l'appelle IVG aujourd'hui pour masquer la réalité, ou encore "soin médical", en quoi la mort provoquée d'un foetus est un acte médical ? On voit bien qu'il s'agit d'une volonté démoniaque contre laquelle tout chrétien et qui plus est catholique devrait lutter de toutes ses forces, pas avec un NON catégorique mais en proposant des solutions alternatives respectueuses de la vie de la mère ET de l'enfant à naitre.
Et nous avons un avantage sur les non chrétiens qui eux n'ont comme autre solution face à l'avortement que les contraceptifs ! Nous avons autant de solutions que l'Esprit Saint peut nous en inspirer dès lors que nous sommes de bonne volonté et recherchons la défense de la vie, en voici certaines que j'ai déjà données mais qui ne semble pas convaincre Bassmeg : éducation des jeunes, soutient financier et matériel aux femmes enceintes et aux familles pour les aider à garder leur enfant, ne pas faire passer dans les mentalités l'idée que l'avortement est un droit, devant le cas d'une femme en danger de mort (minoritaire ou il faut me donner les chiffres prouvant qu'il s'agit d'une majorité des femmes ayant recours à l'avortement) on devrait tout faire pour sauver à la fois la femme et l'enfant en sachant que le traitement donné à la femme peut provoquer dans certains cas la mort de l'enfant mais sans que cette mort soit recherchée ni provoquée volontairement (donc pas d'injection léthale au foetus par exemple).
Si une femme atteinte d'un cancer doit se faire traiter par chimiothérapie, si ce traitement provoque la mort de l'enfant qu'elle porte il ne s'agit pas d'un avortement. Il faut apprendre à discerner !
philippe bis
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Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:48
Ce qui est dommage c'est que les principaux intéressés ne peuvent pas se défendre car ils n'ont pas voient aux chapitres et pour cause puisqu'ils sont "éliminés" ainsi leurs droits sont niés puisqu'ils n'ont aucun droits.Leur seule chance est que nous adultes laissions parler l'enfant encore en nous si lui aussi est encore vivant, mais se reconnecter avec son enfance peut être douloureux pour certain(nes) en effet les adultes que nous sommes aujourd'hui sont très souvent passés de reniement en reniement ont dû refouler des souvenirs enfouir des frustrations, des vexations et d'autres souffrances des fois insupportables mais n' est -il pas écrit ,heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux? http://saintebible.com/matthew/18-3.htm
Invité Invité
Sujet: Re: Bassmeg vous parle de tout Lun 6 Nov 2017 - 5:58
Ceci est à méditer, même si cela concerne l'euthanasie, c'est d'eugénisme dont il est question et du meurtre de masse de millions d'innocents.
Le programme d'« euthanasie » fut le premier dans l'Allemagne nazie à envisager le meurtre de masse. Il précéda d'environ deux ans le génocide des Juifs (l'Holocauste) et fut l'une des nombreuses mesures eugéniques radicales visant à restaurer l'« intégrité » raciale de la nation allemande. Son but était d'éliminer ce que les eugénistes et leurs partisans considéraient comme « vie indigne d'être vécue » : les personnes atteintes de handicaps psychiatriques, neurologiques ou physiques qui, croyaient-ils, représentaient un fardeau génétique et financier pour la société et l'État allemands.
LE PROGRAMME D'« EUTHANASIE » DES ENFANTS
Entre le printemps et l'été 1939, une opération secrète de meurtre visant les enfants handicapés commença à se mettre en place. Elle était dirigée par Philipp Bouhler, chef de la chancellerie privée d'Hitler, et Karl Brandt, son médecin personnel. Le 18 août 1939, le ministère de l'Intérieur du Reich publia un décret stipulant que les médecins, infirmières et sages-femmes devaient signaler tout nouveau-né et enfant de moins de trois ans montrant des signes d'un lourd handicap mental ou physique.
À partir d'octobre 1939, À partir d'octobre 1939, les autorités sanitaires se mirent à encourager les parents d'enfants handicapés à faire admettre les plus jeunes dans l'une des cliniques pédiatriques conçues pour eux réparties dans toute l'Allemagne et l'Autriche. En réalité, ces cliniques n'étaient rien d'autre que des services de meurtres d'enfants où un personnel médical spécialement recruté pour le programme assassinait leurs jeunes patients par surdose mortelle de médicaments ou en les laissant mourir de faim.
Le personnel médical et les administrateurs n'admirent d'abord que des nouveau-nés et de tout jeunes enfants dans leurs cliniques. Puis les mesures concernèrent également les jeunes jusqu'à l'âge de 17 ans. Selon une estimation prudente, on compterait environ 5000 enfants allemands handicapés morts dans le cadre du programme d'« euthanasie » pendant la guerre.