En Pologne sous le communisme, il y avait énormément de travail au noir car de toute façon on ne pouvait pas faire autrement. Par exemple, le pédiatre travaillait au noir car autrement on ne pouvait pas le payer. Il n'y avait pas de protection sociale, d'après elle, pas de cotisations, pas de retraites, mais pour ça elle me dit de vérifier auprès de mon père.
La criminalité n'était pas la même, mais il y en avait. C'est sûr qu'on était très surveillé. En tant que française, mamère a été suivie durant les dix ans qu'elle a passés en Pologne. Dans le train, ils venaient vérifier dans le wagon qu'elle n'était pas descendue à la station précédente. Parfois, elle avait vraiment peur. Quelqu'un qui vient faire un séjour en Pologne de nos jours ne connaît pas ça, d'être suivi.
L'hôpital ne coûtait pas très cher, mais les condition ssanitaires étaient épouvantables (j'ai testé). Tout le monde avait du travail, malgré les salaires de misère, c'est pourquoi certaines personnes en Pologne regrettent le communisme. Un certain assistanat leur manque. Que voulez-vous, ils font l'épreuve de la liberté. Il y a un prix à tout.