La vraie pensée du pape sur le préservatif.

Les médias radio se gargarisent du scandale. Le pape a dit en arrivant en Afrique :

Citation :

"La distribution du préservatif aggrave plutôt le problème."

Comme il est facile de couper une petite phrase de son explication complète que je retranscris ici avec mes mots :


La solution au problème du SIDA n'est pas le préservatif. Sa distribution aggrave plutôt le problème à moyen et long terme en ce sens que les personnes, esclaves d'une sexualité non chaste, finissent par s'habituer à suivre leur désir sans règle. Le jour où se profilera une occasion de luxure, ils le feront même sans préservatif.

La prévention du SIDA passe d'abord par une humanisation de chacun, une maîtrise de soi par la vertu humaine de chasteté. La fidélité à son conjoint, la continence face aux occasions préserve du SIDA.

http://www.ktotv.com/cms/actualite_detail?id=70288fb46e6a9f56d0a10cd17a5385e8

Evidemment, une personne non chaste, esclave de ses envies, pèche. Mais qu'elle n'ajoute pas à l'adultère ou à la luxure la mort. Dans ce cas, le préservatif est évidemment nécessaire.

Voici une vidéo sur l'Eglise et le préservatif :

http://video.google.fr/videoplay?docid=1030237650637204031
_________________

C'est un classique : ceux qui protestent n'ont pas de pensée de compassion pour les malades, mais se sentent atteint dans leur droit à jouir.

Malheureusement, ce n'est pas le Pape qui est un obstacle, mais le sida qui, dans un certain contexte, les empêche de jouir totalement d'une sexualité.

---------------------

Ce sont les mêmes qui, par un amalgame étrange, accusent le Pape d'être responsable de la mort de millions de malades du Sida.

Or cette accusation parle pour le Pape. En effet :

-s'il y a tant de morts, c'est que le traitement actuel n'est pas efficace.

- la mort frappe des personnes de toutes obédiences et non les seuls catholiques

- Que la voix du seul Pape couvre celle de tous ceux qui prônent l'usage exclusif du préservatif est un étrange aveu de faiblesse.

Ce qu'il y a de nouveau et d'extrêmement juste est cet appel à la dignité dans la sexualité.

En effet, l'être relégué au rang d'objet sexuel, se retrouve dans les viols, le proxénétisme, le tourisme sexuel, ...

Remettre de l'humanité dans les rapports sexuels change tout, en effet. C'est une grande vérité.

Arnaud Dumouch a écrit:

La solution au problème du SIDA n'est pas le préservatif. Sa distribution aggrave plutôt le problème à moyen et long terme en ce sens que les personnes, esclaves d'une sexualité non chaste, finissent par s'habituer à suivre leur désir sans règle. Le jour où se profilera une occasion de luxure, ils le feront même sans préservatif.

Il me semble que tout catholique comprend le message, même tronqué, sauf à y mettre de la mauvaise foi.

De toutes façons, si la promotion du préservatif était d'une quelconque efficassité contre la pandémie du SIDA en Afrique, celà se saurait.

Les politiques "préservativistes" de l'OMC n'ont aucunement enrayé la maladie.

Que ces personnes osent donner des leçons aprés un tel echec, me laisse pantois.

Cher SJA,

Le préservatif est à court terme, en cas d'infidélité, la seule prévention efficace du SIDA.

Et le pape se place à moyen et long terme : il est évident que l'acquisition d'un comportement à risque aboutira à des prises de risque de plus en plus graves.

cher Arnaud,

Je suis bien évidemment d'accord avec vous.

Je fais juste remarquer que la politique, suivie par ceux qui aujourd'hui critiquent le Pape, présente des résultats nuls, du moins en afrique.

C'est bien un peu capilotracté mais c'est beaucoup mieux que l'affirmation du pape qui fait scandale.


Le pape Benoît XVI n'a fait qu'exprimer "l'idéal" catholique de fidélité et d'abstinence, a souligné mercredi l'évêque de Gap, Jean-Michel Di Falco, commentant les déclarations de la veille du souverain pontife sur l'usage du préservatif.

Benoît XVI, qui a entrepris mardi un voyage en Afrique, a déclaré que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida (...) avec la distribution de préservatifs" et que, "au contraire, (leur) utilisation aggrave le problème".

"On peut dire que c'est la phrase de trop parce que dans les raccourcis médiatiques ça ne lui permet pas vraiment de s'expliquer", a souligné Mgr Di Falco sur RTL.

"Je pense qu'il a voulu dire que ce n'était pas suffisant mais qu'il devait y avoir derrière de l'éducation, de la responsabilisation", a-t-il ajouté.

"Malheureusement dans certains pays d'Afrique parce qu'ils n'ont pas les moyens de se procurer les préservatifs, ils vont les utiliser plusieurs fois ou à plusieurs. Mais le pape ne peut pas entrer dans tous ces détails et c'est vrai que cette phrase paraît brutale et ne pas tenir compte de la réalité de ce qui se vit en Afrique", a-t-il ajouté.

"Ce qu'à dit le pape dans la première partie de son intervention c'est l'idéal (de la fidélité) proposé aux chrétiens. Mais, dans la réalité, si on n'arrive pas à vivre la situation telle qu'il la propose on ne doit être ni criminel, ni suicidaire et on doit utiliser le préservatif", a poursuivi Mgr Di Falco.

"Le plus haut responsable exprime l'idéal. Il n'entre pas dans les situations concrètes", a-t-il ajouté, précisant que sur le terrain les religieux disent: "s'il faut le dire utilisez le préservatif parce que votre mode de vie vous met en danger et met en danger vos partenaires utilisez-le, on n'a jamais dit autre chose depuis dix ans".

Alors quand on ne peut pas s'expliquer parce que le contexte ne le permet pas ou que l'on ne peux pas entrer dans les détails... on se la tourne sept fois dans la bouche avant de causer.

J'espère qu'avec toutes vos contorsions mesdames et messieurs les belles âmes chastes... des millions d'enfants à naître contaminés par le SIDA et les millions d'adultes qui le seront aussi par la pandémie... seront là pour vous recevoir à votre entrée en Paradis. Mais comme je suis charitable je vais aussi prier pour que votre "vision béatifique" n'ait pas un visage d'enfant noir.

Ce matin, Alain Juppé, sur France Culture a déclaré, "il y a un problême avec ce pape".

Entendre ça du Premier ministre des essais nucléaires !!

Et Kohn Bendit, "On n'en veut plus de ce Pape". Qu'il aille donc intéroger le grand Rabbin de Jérusalem pour voir s'il a une position différente.

Quant à la réaction du Quais d'Orsay de Monsieur Krouchner, le passé du monsieur suffit à se faire une opinion.

Juppé: «Ce pape commence à poser un vrai problème»

... ne faudrait-il pas le crucifier, cher Monsieur Juppé.


Qu'en pense l'immam de la mosquée "cathédrale" que vous vous apprétez à édifier sur fonds public à Bordeaux. Pose-t-il problême également ??

Mais qui est donc ce Pape qui empêche le Monde de s'effondrer tranquillement ??

Et maintenant, le pompon :

Côté politique en France, la secrétaire nationale du PCF et présidente du groupe d'études Sida à l'Assemblée nationale, Marie-George Buffet, s'insurge: «les paroles prononcées par le pape pour inaugurer son premier voyage sur le continent africain peuvent être qualifiées d'irresponsables et de criminelles.»

Je pense, SJA, qu'un procès pour ce pape "meurtrier" comme je l'ai entendu, ne va pas tarder. Et bien entendu, ce sera la France qui l'instruira. On ira jusqu'au bout de nos biperies.
J'ai écouté une remarque intéressante sur Europe 1 tout à l'heure. C'est celle d'un médecin membre de Médecin du monde qui a travaillé dans un hôpital au Zaïre . Il a précisé qu'il n'était pas catholique.
Il a dit en gros : "quand est-ce que les ONG vont dire la vérité, c'est à dire que le problème du Sida ne se résout pas du tout par la distribution par milliers de préservatifs, ( ce que j'ai fait complètement en vain pendant des années) mais par un vrai changement de mentalité en Afrique?"

Quant à l'effondrement du monde, SJA, il faut tout de même bien voir les choses en face :
Le bateau France a coulé depuis longtemps, nous sommes en vérité morts mais personne ne s'en est rendu compte. Nous sommes des zombies qui répétons les mêmes bêtises, mécaniquement, sans même réaliser ce que nous "pensons" et disons.
Le bateau a coulé et il reste quelques survivants qui surnagent à la surface. Il s'agit de sauver ces survivants là et quelques objets précieux. C'est tout. Nous sommes condamnés à l'espérance.

Axelle a écrit:

Je pense, SJA, qu'un procès pour ce pape "meurtrier" comme je l'ai entendu, ne va pas tarder. Et bien entendu, ce sera la France qui l'instruira. On ira jusqu'au bout de nos biperies.
J'ai écouté une remarque intéressante sur Europe 1 tout à l'heure. C'est celle d'un médecin membre de Médecin du monde qui a travaillé dans un hôpital au Zaïre . Il a précisé qu'il n'était pas catholique.
Il a dit en gros : "quand est-ce que les ONG vont dire la vérité, c'est à dire que le problème du Sida ne se résout pas du tout par la distribution par milliers de préservatifs, ( ce que j'ai fait complètement en vain pendant des années) mais par un vrai changement de mentalité en Afrique?"

Quant à l'effondrement du monde, SJA, il faut tout de même bien voir les choses en face :
Le bateau France a coulé depuis longtemps, nous sommes en vérité morts mais personne ne s'en est rendu compte. Nous sommes des zombies qui répétons les mêmes bêtises, mécaniquement, sans même réaliser ce que nous "pensons" et disons.
Le bateau a coulé et il reste quelques survivants qui surnagent à la surface. Il s'agit de sauver ces survivants là et quelques objets précieux. C'est tout. Nous sommes condamnés à l'espérance.

Les condamnations "occidentales" sont destinées à renforcer une certaine conception des rapports sexuels, ici, en Europe.
En fait, des africains, ils s'en foutent, ce qu'ils veulent c'est continuer à partouzer, la conscience en paix, en plein Paris.

Quant à Benoit XVI, voilà ce que j'appelle un soldat du Christ.

En fait, le Pape pointe du doigt la politique du "tout est permis avec un préservatif".

Enlevez le SIDA et vous avez la politique du "tout est permis" tout court.

Le fait est que la politique du "tout est permis avec un préservatif" n'a pas permis de limiter la pandémie en afrique.

En Europe, dans les milieux "gay", le nouveau slogan semble être "tout est permis entre adultes consentants" même de mourir.

Pour Monsieur KohnBendit, il est interdit d'interdire ... le préservatif.

De Christine Boutin membre de l'Opus Dei

PARIS, 18 mars 2009 (AFP) - Boutin: "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour"

La ministre du Logement, Christine Boutin, a assuré mercredi, après les déclarations du pape Benoît XVI, selon lequel l'usage du préservatif "aggrave" le problème du sida, que ce n'est "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

Mme Boutin, catholique pratiquante, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, a dit mardi sur RTL: "je pense que ce n'est pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

"Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique", a affirmé la ministre.

En matière de préservatif, "chacun fait comme il peut et comme il veut", a ajouté Mme Boutin, affirmant: "n'attendez pas du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif".

l'OD phare de la pensée catholique....

Au début, je n'étais pas convaincu qu'il avait raison mais en y pensant un peu, je me dis qu'il faut s'attaquer à la racine du problème du sida, qui est le manque d'éducation et des moeurs sexuelles relâchées. L'abstinence est le meilleur préservatif mais il n'est pas facile de faire rentrer cela dans la tête de ceux qui ont fait du plaisir le souverain bien! Pourtant, nous sommes capables de nous dominer si nous faisons un effort!

Quant à ceux qui s'attaquent encore une fois au pape, je dirais qu'ils sont incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Et de réfléchir de façon calme, lucide, posée. Ils feraient mieux de prêter l'oreille à ses paroles plutôt que de s'imaginer qu'ils sont capables de gérer leur vie par eux-mêmes.

Pour Adamev FM, phare de la théologie catholique...

Interrogé par la chaîne KTO et l’agence I.Média, le cardinal archevêque de Dakar, Mgr Théodore-Adrien Sarr, a martelé : « Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons à la prévention contre le sida ». « Nous ne pouvons pas promouvoir l’utilisation du préservatif, a-t-il poursuivi, mais prêcher les valeurs morales qui, pour nous, demeurent valables, afin d’aider nos populations à se prémunir du sida : l’abstinence et la fidélité ».

Dans le même sens, Mgr Simon Ntamwana, archevêque de Gitega au Burundi, a dénoncé « le glissement de pensée » de l’Occident et son « hédonisme sexuel devenu comme un chemin incontournable ». « Ce n’est pas le préservatif, a-t-il soutenu, qui va diminuer le nombre d’infections du sida, mais certainement une discipline que chacun doit s’imposer pour pouvoir changer d’attitude, une attitude qui va l’aider à échapper à un hédonisme qu’il ne peut plus contrôler ».

Pour sa part, l’archevêque de Kinshasa (RDC), Mgr Laurent Monsengwo, a expliqué que le préservatif « aggrave le problème car il donne une fausse sécurité, une sécurité qui n’en est pas toujours une ».

Arnaud Dumouch a écrit:

Les médias radio se gargarisent du scandale. Le pape a dit en arrivant en Afrique :

Citation :

"La distribution du préservatif aggrave plutôt le problème."

Comme il est facile de couper une petite phrase de son explication complète que je retranscris ici avec mes mots :
La solution au problème du SIDA n'est pas le préservatif. Sa distribution aggrave plutôt le problème à moyen et long terme en ce sens que les personnes, esclaves d'une sexualité non chaste, finissent par s'habituer à suivre leur désir sans règle. Le jour où se profilera une occasion de luxure, ils le feront même sans préservatif.
La prévention du SIDA passe d'abord par une humanisation de chacun, une maîtrise de soi par la vertu humaine de chasteté. La fidélité à son conjoint, la continence face aux occasions préserve du SIDA.
Evidemment, une personne non chaste, esclave de ses envies, pèche. Mais qu'elle n'ajoute pas à l'adultère ou à la luxure la mort. Dans ce cas, le préservatif est évidemment nécessaire.

Cher Arnaud, vos explications sont toujours mesurées avec une échelle qui me convient vraiment bien...
Pour ce qui est du sujet enquestion : soit le Pape devrait immédiatement vous prendre dans son service de communication, soit, tout simplement, vous êtes plus proche DES réalités-réelles que lui...
Biensûr : personne n'a entendu le discours. Mais comme tout citoyen Français lambda, ma première réaction est de dire :"Au vu du personnage, benoît est bien capable de penser ça au premier degré !".

Qu'a-t-il donc réellement dit et est-il aussi "hérmétique" que ça ?

porte-christ a écrit:

Mais comme tout citoyen Français lambda, ma première réaction est de dire :"Au vu du personnage, benoît est bien capable de penser ça au premier degré !".

Qu'a-t-il donc réellement dit et est-il aussi "hérmétique" que ça ?

Difficile d'en vouloir au français lambda, dont nous sommes tous plus ou moins, gavés d'informations plus déformées les unes que les autres : il suffit de s'y connaître dans un domaine dont parle la presse pour voir le nombre d'erreurs et d'approximations des journalistes. Alors quand on réalise qu'ils doivent faire autant d'erreurs dans des matières auxquelles on ne connait rien, on panique presque devant la quantité phénoménale d'erreur et d'approximations qu'on absorbe chaque jour.
Mais notre Saint Père le Pape n'est pas "hermétique", il est pape. Il joue son rôle de pape. La seule chose qui dessert peut-être Benoît XVI c'est son humilité : il pense que les gens auxquels il s'adresse sont aussi intelligents que lui. Et comme c'est loin d'être le cas, forcément...

Axelle a écrit:

Le bateau France a coulé depuis longtemps, nous sommes en vérité morts mais personne ne s'en est rendu compte. Nous sommes des zombies qui répétons les mêmes bêtises, mécaniquement, sans même réaliser ce que nous "pensons" et disons.
Le bateau a coulé et il reste quelques survivants qui surnagent à la surface. Il s'agit de sauver ces survivants là et quelques objets précieux. C'est tout. Nous sommes condamnés à l'espérance.

Philippe Fabry a écrit:

Difficile d'en vouloir au français lambda, dont nous sommes tous plus ou moins, gavés d'informations plus déformées les unes que les autres : il suffit de s'y connaître dans un domaine dont parle la presse pour voir le nombre d'erreurs et d'approximations des journalistes. Alors quand on réalise qu'ils doivent faire autant d'erreurs dans des matières auxquelles on ne connait rien, on panique presque devant la quantité phénoménale d'erreur et d'approximations qu'on absorbe chaque jour.
Mais notre Saint Père le Pape n'est pas "hermétique", il est pape. Il joue son rôle de pape. La seule chose qui dessert peut-être Benoît XVI c'est son humilité : il pense que les gens auxquels il s'adresse sont aussi intelligents que lui. Et comme c'est loin d'être le cas, forcément...

Je suis 100 % d'accord. De façon "compulsive" les médias nous entraînent dans l'errance. Il faudrait donner ce sujet à la psychanalyse.
Mais nous sommes tous + ou - M. Lambda... Ainsi, "de loin" Benoît semble moins ouvert que Jean-Paul.

Je prépare une petite vidéo sur ce sujet ! A répandre sur Internet. Je la poste cette nuit !

adamev a écrit:

De Christine Boutin membre de l'Opus Dei

PARIS, 18 mars 2009 (AFP) - Boutin: "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour"

La ministre du Logement, Christine Boutin, a assuré mercredi, après les déclarations du pape Benoît XVI, selon lequel l'usage du préservatif "aggrave" le problème du sida, que ce n'est "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

Mme Boutin, catholique pratiquante, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, a dit mardi sur RTL: "je pense que ce n'est pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".

"Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique", a affirmé la ministre.

En matière de préservatif, "chacun fait comme il peut et comme il veut", a ajouté Mme Boutin, affirmant: "n'attendez pas du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif".

l'OD phare de la pensée catholique....

Les Églises ou les religions ont bien le droit de s'exprimer comme elles l'entendent. Ce n'est pas le conbandit qui va nous en empêcher!

Citation :

"La distribution du préservatif aggrave plutôt le problème."

Je vous pose une question:
Supposons que l'homme n'ait jamais inventé le préservatif, l'épidémie de SIDA serait-elle plus importante?

Spontanément j'ai été tenté de répondre oui... Mais la peur d'être contaminé à la moindre occasion aurait peut être dissuadé les gens d'avoir une sexualité débridée, loin de l'abstinence et de la fidélité dans le mariage préconisées par l'Eglise? C'est donc moins évident qu'il n'y paraît...

Bien vu, les réactions africaines rapportées par Acri ! Les africains connaissent mieux le problème que nous, qui l'identifions à l'aulne d'une libération sexuelle qui nous a conduit à l'impasse.
--------------------
Paradoxalement, les attaques contre Benoît XVI, me le rend plus proche, plus familier. Suis-je le seul ? C'est le même effet qu'avaient produites les attaques contre Jean-Paul II. Mon âme avait finie par être proche de la sienne.
---------------------
La nouveauté de cette affaire est une double interrogation que je me pose :

- La lutte contre le Sida a vingt ans. Des sommes énormes ont été investies sans enrayer la pandémie. Le "tout préservatif" n'est-il pas un leurre (même s'il a son utilité que PERSONNE ne conteste) ? Ne nous a-t-on pas enfermé dans une fausse certitude dont Benoît XVI nous réveille ?

- À force de dire qu'il n'y a de sexualité que sous plastique n'a-t-on pas fini par heurter violemment le droit à la sexualité de nombreux couples sans problème ? De ce fait, cette communication exclusive et caricaturale n'a- t-elle pas finit par perdre sa crédibilité ?

Kerux a écrit:

Je vous pose une question:
Supposons que l'homme n'ait jamais inventé le préservatif, l'épidémie de SIDA serait-elle plus importante?

Tu poses une vraie question que je me suis posé dès le début du Sida : comment certains peuvent-ils faire passer la jouissance d'un instant AVANT la vie d'autrui ? C'est pour moi - au sens propre - INIMAGINABLE.

Valtortiste91 a écrit:

Kerux a écrit:

Je vous pose une question:
Supposons que l'homme n'ait jamais inventé le préservatif, l'épidémie de SIDA serait-elle plus importante?

Tu poses une vraie question que je me suis posé dès le début du Sida : comment certains peuvent-ils faire passer la jouissance d'un instant AVANT la vie d'autrui ? C'est pour moi - au sens propre - INIMAGINABLE.

Le SIDA du XIX° s., c'était la syphilis.

Il faut bien admettre que la terreur de la mort folle tenait certaines personnes loin du risque.

Mais cette maladie n'a jamais arrêté la prostitution sans préservatif. Maupassant, Nietzsche en sont morts et bien d'autres.
Hélas, le plaisir immédiat fait prendre tous les risques à l'homme qui ne domine pas sa sexualité.

Le film : "les nuits fauves" explique tout de la c......rie humaine : à la fin la fille meurt du sida... car son partenaire ne lui a rien dit de sa maladie etc.
Mais dans la vie, cet acteur est mort du sida et peu de temps après sa partenaire est morte aussi !!
Il ne lui avait rien dit de sa maladie... Comme dans son film !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

horrible.

Les médias eux ont applaudis : "Quel jusqu'au boutiste ! "

Arnaud Dumouch a écrit:

Valtortiste91 a écrit:

Kerux a écrit:

Je vous pose une question:
Supposons que l'homme n'ait jamais inventé le préservatif, l'épidémie de SIDA serait-elle plus importante?

Tu poses une vraie question que je me suis posé dès le début du Sida : comment certains peuvent-ils faire passer la jouissance d'un instant AVANT la vie d'autrui ? C'est pour moi - au sens propre - INIMAGINABLE.

Le SIDA du XIX° s., c'était la syphilis.

Il faut bien admettre que la terreur de la mort folle tenait certaines personnes loin du risque.

Mais cette maladie n'a jamais arrêté la prostitution sans préservatif. Maupassant, Nietzsche en sont morts et bien d'autres.
Hélas, le plaisir immédiat fait prendre tous les risques à l'homme qui ne domine pas sa sexualité.

Cher Arnaud, c'est justement ce qui me fait penser que sans le préservatif, la situation serait pire... Les gens ne savent pas se contrôler...

porte-christ a écrit:

Axelle a écrit:

Le bateau France a coulé depuis longtemps, nous sommes en vérité morts mais personne ne s'en est rendu compte. Nous sommes des zombies qui répétons les mêmes bêtises, mécaniquement, sans même réaliser ce que nous "pensons" et disons.
Le bateau a coulé et il reste quelques survivants qui surnagent à la surface. Il s'agit de sauver ces survivants là et quelques objets précieux. C'est tout. Nous sommes condamnés à l'espérance.

c'est pourtant pas compliqué.

L'humanité s'enfonce, disparait dans l'océan nihiliste.

L'Eglise immuable ne sombre pas et tente avec peine de sauver ce qui peut l'être.

[quote="Axelle"]Je pense, SJA, qu'un procès pour ce pape "meurtrier" comme je l'ai entendu, ne va pas tarder.


------------------------

Il a été aussi dit de Jean-Paul II qu'il était un assassin !!!!

Cher Kerux,

Oui, elle serait pire. Le pape ne le nie pas en ce qui concerne le court terme.

C'est à moyen et à long terme que le préservatif établit en panacée, contre les notions de maîtrise de soi et de fidélité, ne règle rien et crée d'autres problèmes, pour l'humain tout entier. Il encourage la luxure et, avec la luxure, il conduit à une prise de risque de plus en plus grande, mais aussi à l'éclatement des familles, à l'avortement.

Merci pour votre réponse Arnaud.

Le reproche qui est fait au Pape par les médias est d'avoir tenu des propos qui laisseraient penser qu'il nie justement le rôle du préservatif dans la limitation de la propagation de l'épidémie...

A la phrase: "La distribution du préservatif aggrave plutôt le problème." les gens rajoutent et comprennent"... du SIDA", alors que le Pape parle du problème de la responsabilité de l'homme dans la sexualité qu'il mène et sur les répercussions qu'elle a sur toute la société...

Pour tous ceux qui seraient intéressés par une réflexion du Vatican sur le "Safe Sex" et le préservatif en particulier:

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/family/documents/rc_pc_family_doc_20031201_family-values-safe-sex-trujillo_fr.html

Doris :
Pour cette histoire de procès éventuel au Pape, c'est bien entendu simplement de ma part une intuition ou plutôt un sentiment diffus que l'on passe dans la critique de l'Église à un niveau supérieur ces temps-ci... Mais bon, il est vrai que les papes en vu d'autres (critiques).Et puis, je m'appelle pas Madame Irma^^. On verra bien.

Porte-Christ,
oui, SJA a bien répondu : là aussi force est de constater que le laminage d'une pensée bien structurée, porteuse d'espérance, qui remet l'homme à sa place dans le monde et par rapport à Dieu, cette pensée qui fut à la base de notre civilisation occidentale a disparu.Je cite la philosophe Delsol :
"... nous avons commencé à haïr la nation et la religion, comme l'ensemble de ce qui pouvait en un siècle ou en un autre alimenter des crimes.(...) Aussi, l'époque se persuade que les crimes commis alors [nazisme et communisme] remettent en cause la légitimité même de toute culture."

en gros, mieux vaut ne rien transmettre à nos enfants que transmettre cette culture mauvaise et qui a procuré tant de maux. Résultat, en ne transmettant rien, nous nous leurrons, nous transmettons notre amertume, notre désespoir, une sorte de cynisme et nihilisme actif.

"Le désespoir érigé en philosophie ne permet pas de vivre, parce qu'il ouvre une rupture dans la transmission, et transforme en zombis les générations suivantes.Lorsque l'enfant, qui parle à temps et à contretemps, demande à quoi sert la vie, alors nos contemporains rougissent de confusion et d'effroi. On ne recule pas devant la question d'un enfant."

Quand je dis que le bateau France a coulé, je pense en particulier à la génération actuelle de jeunes qui répètent mécaniquement ce que disent les médias sans recul critique possible car on ne leur a rien transmis, et certainement pas les outils rationnels et spirituels pour avoir ce recul critique. On en fait des zombis ou barbares, comme vous le voulez. Mais je pense aussi à ma génération en fait.

L'Église avec Benoit XVI en particulier ( foi et raison) demeure effectivement une planche de salut à côté du bateau qui a coulé. Avec sa vision du monde et de l'homme.

Axelle a écrit:

Doris :
Pour cette histoire de procès éventuel au Pape, c'est bien entendu simplement de ma part une intuition ou plutôt un sentiment diffus que l'on passe dans la critique de l'Église à un niveau supérieur ces temps-ci... Mais bon, il est vrai que les papes en vu d'autres (critiques).Et puis, je m'appelle pas Madame Irma^^. On verra bien.

Benoît XVI est un très grand pape ! Le reste, appartient à la 'liberté d'expression' comme on dit ! Quoi qu'on dise, quoi que l'on pense, c'est toujours prouver son ignorance et de Dieu et de la papauté, et.... surtout de soi-même par rapport à tout cela ! Moi je n'entre plus dans les polémiques !

...

Le préservatif n'est pas une solution mais pour certains il est préférable de mentir en jouant avec les déclarations du pape, ça éviterait à tout le monde d'avoir des remords et de ce poser les bonnes questions.

Le fait que les maladies sexuelles ont augmentées n'est surement pas un hasard.

Qui sait au vu de l'état actuel des choses, les gens dans le futur ne feront peut être même plus la différence entre sexe et amour.

Citation :

Supposons que l'homme n'ait jamais inventé le préservatif, l'épidémie de SIDA serait-elle plus importante?

Arnaud y répond très bien je pense.

La prévention du SIDA passe d'abord par une humanisation de chacun, une maîtrise de soi par la vertu humaine de chasteté. La fidélité à son conjoint, la continence face aux occasions préserve du SIDA.


Seulement les valeurs ce perdent, et le sexe généralisé ouvrent toute les portes à de futurs maladies.

Voici le passage de la conférence de presse donnée par le Pape à l'origine de la polémique:

Citation :

- Parmi beaucoup de maux qui tourmentent l'Afrique, il y en en particulier celui de la diffusion du Sida. La position de l'Église catholique sur la manière de lutter contre lui, est souvent considérée pas réaliste et pas efficace. Affronterez-vous ce thème pendant le voyage ?

« Je dirais le contraire. Je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente et la plus forte dans la bataille contre le Sida est vraiment l'Église catholique avec ses structures, ses mouvements et communautés. Je pense à Sant'Egidio qui fait tant dans la lutte contre le Sida, aux 'camilliani', aux sœurs qui se consacrent aux malades.
On ne peut pas surmonter le problème du Sida seulement avec l'argent, qui aussi est nécessaire, s'il n'y a pas une âme qui sait appliquer une aide. Et on ne peut pas surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème. La solution peut être double, une humanisation de la sexualité et une vraie amitié envers les personnes souffrantes, la disponibilité, même avec des sacrifices personnels, à être avec les souffrants. Ceci est notre double force : rénover l'homme intérieurement, lui donner la force spirituelle et humaine pour avoir un comportement juste et en même temps la capacité de souffrir avec les souffrants dans les situations d'épreuve. Cela me semble la juste réponse que l'Église donne, une contribution importante ».

Objet : Le P. Lombardi explique les paroles de Benoît XVI sur le préservatif

Précision pas inintéressante du porte-parole du Vatican, à la tête du Bureau de presse du Saint-Siège, à lire jusqu'au bout, ce n'est vraiment pas très long.


L'Eglise a ouvert trois fronts pour combattre « le terrible fléau du sida », rappelle le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège : l'éducation à la responsabilité, la recherche médicale et la diffusion des thérapies, l'assistance aux malades.

Le P. Lombardi a en effet répondu, dans un communiqué, aux « échos suscités par certaines paroles » de Benoît XVI « sur le problème du sida » dans l'avion de Rome à Yaoundé, mardi après midi, 17 mars.

Le P. Lombardi précise que « le Saint-Père a rappelé les positions de l'Eglise catholique et les lignes essentielles de son engagement pour combattre le terrible fléau du sida ».

Premier front : « l'éducation à la responsabilité des personnes dans l'usage de la sexualité et la réaffirmation du rôle essentiel du mariage et de la famille ».

Second front : « la recherche et l'application des thérapies efficaces contre le sida, et leur mise à la disposition du plus grand nombre possible de malades grâce aux nopmbreuses initiatives et des institutions sanitaires ». Le pape a cité Sant'Egidio, les Camilliens, et les religieuses : en tout 25 % des structures s'occupant des malades du sida sont catholiques. Il faudrait aussi mentionner toutes les structures s'occupent des enfants nés séropositifs et spécialement des orphelins du sida. Le pape a également demandé aux entreprises pharmaceutiques la gratuité des thérapies.

Troisième front : « l'assitance humaine et spirituelle des malades du sida et de tous les souffrants, qui sont depuis toujours dans le cœur de l'Eglise ».

« Telles sont les directions dans lesquelles l'Eglise concentre son engagement, elle ne considère pas que viser seulement à une large diffusion des préservatifs soit en réalité la voie la meilleure, la plus prévoyante ou la plus efficace pour combattre le fléau du sida et protéger la vie humaine ».

Autrement dit, le pape et le P. Lombardi affirment que la diffusion du préservatif reste inefficace si on ne combat pas aussi sur ces trois fronts. Sans l'éducation à la « responsabilité » - « si on n'aide pas les Africains », dit le pape, cela pourrait même « aggraver le problème ».

Les médias devraient mettre l'accent sur ce que l'Église fait pour contrer le sida au lieu de surveiller les paroles du pape susceptibles de faire la manchette!

Je crois que la polémique confond - volontairement - deux choses :
- La situation des malades du Sida
- La sexualité des autres
-------------------------
Pour les premiers, nous sommes dans le domaine de la médecine et c'est à cette compétence de se prononcer. Le préservatif ne me dérange pas en lui-même. C'est une thérapie comme une autre. Tant mieux si elle permet à certain de se rapprocher d'une vie normale à laquelle tous nous avons droit.
-------------------------
L'ambiguïté se joue sur le second cas : la sexualité des autres, confondus avec le premier.
Pour ce cas, le conseil rappelé par le Pape a toute sa valeur.
C'est ce que conteste ses opposants en se dissimulant derrière les malades du Sida, mais cela n'a rien à voir.
Oui, dans ce cas, la fidélité est le meilleur des remèdes : le plus sûr.
Oui la promotion du préservatif, dans ce cas, est une incitation à des pratiques à rixe, car le préservatif est une protection temporaire et faillible (les études le disent).
Dans ceux qui se scandalisent aujourd'hui, qui peut prétendre qu'il a TOUJOURS des pratiques protégées ? Personne.
Et franchement, il en est ainsi pour la très grande majorité des gens. Heureusement. Nous avons tous un cerveau.

Melchisédech a écrit:

Les médias devraient mettre l'accent sur ce que l'Église fait pour contrer le sida au lieu de surveiller les paroles du pape susceptibles de faire la manchette!

En effet, mais ils ne le feront pas car le vent dominant est à l'anti-cléricalisme ou au catholicisme médiatiquement correct, incolore, inodore et sans saveur.

C'est quoi la prière pour faire tourner le vent et sa girouette ?

Entretien avec l'écrivain et journaliste Serge Bilé

"Beaucoup de prêtres pensent que Benoît XVI n'est pas intéressé par l'Afrique"

Né en Côte d'Ivoire, l'écrivain et journaliste Serge Bilé s'est fait connaître par des livres qui ont souvent suscité la polémique, comme Noir dans les camps nazis. Il vient de publier Et si Dieu n'aimait pas les Noirs : enquête sur le racisme au Vatican. Serge Bilé se joint aux nombreuses contestations d'associations et d'hommes politiques à la suite des propos du pape, mardi 17 mars, contre l'usage du préservatif.



Comment avez-vous réagi aux propos de Benoît XVI, qui déclare que "l'on ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs" mais que "au contraire [leur] utilisation aggrave le problème" ?
Je suis atterré et je pense que tout le monde partage mon point de vue... Même Alain Juppé, qui est un fervent catholique, l'a dénoncé ! Je trouve encore pires les explications de Monseigneur Di Falco, qui dit que la presse a fait un raccourci et que le pape dénonçait en fait la pratique, dans certains pays, de réutiliser plusieurs fois les mêmes préservatifs. J'ai l'impression qu'il nous prend pour des attardés mentaux en Afrique ! Qui peut imaginer ce genre de choses avec toute la prévention faite sur le continent...

Le sida est un drame sur le continent. Mais quand le pape se rend en Afrique, il semble que la seule chose dont il veut parler, c'est le sida. Pourquoi continuer à accoler, constamment, la maladie au continent ? Sans la minimiser, il y a énormément d'autres choses dont il pourrait parler. Pourquoi ne retenir que le sida alors qu'il y a une population dynamique, qui se bat et qui essaie d'inventer son avenir. Cela véhicule une très mauvaise image d'un continent, une image que l'Eglise a contribué à véhiculer et ça me gêne.

Comment vont être perçus les propos du pape sur le préservatif par la population africaine ?

Cela n'aura aucun écho : les Africains ne vont pas attendre que quelqu'un qui vient de l'extérieur leur dise comment se comporter au quotidien, y compris dans leur réalité sexuelle. Cela n'aura aucune incidence, mais ça n'en est pas moins grave. Le pape est dans son rôle en allant en Afrique, mais je m'étonne qu'il ait attendu quatre ans pour s'y rendre. Son prédécesseur s'y était rendu treize fois. Aujourd'hui, beaucoup de prêtres africains pensent que Benoît XVI n'est pas intéressé par l'Afrique et que le Vatican s'oriente plus vers l'Asie et la Chine, un énorme vivier de gens à évangéliser. L'Eglise africaine, qui est à l'heure actuelle celle qui connaît la plus forte progression, reste la plus malmenée. Nous n'avons qu'une vingtaine de cardinaux pour toute l'Afrique, l'Italie en possède le double à elle seule. Les prêtres africains qui se retrouvent à Rome ne sont pas toujours bien perçus, il y a une forme de discrimination qui existe : dans la répartition des portefeuilles notamment, des évêques européens sont en poste en Afrique, la réciproque n'est pas vraie.

Dans votre livre, vous allez jusqu'à parler d'une "tradition raciste" au Vatican.

Cela remonte aux origines de l'Eglise. Il y a d'abord la malédiction de Cham, le fils de Noé, condamné à l'esclavage pour avoir vu la nudité de son père. Ce passage de la Bible a servi, pendant des siècles, à légitimer l'esclavage, faisant des Africains les descendants de Cham. De même, on a longtemps raconté au sein de l'Eglise catholique que le Noir était non pas à l'image de Dieu mais du diable. Un saint noir, comme saint Maurice, était systématiquement représenté sous les traits d'un Blanc. Bien sûr, toute cette tradition s'est diluée au fil des siècles. Depuis Vatican II, on ne peut plus parler de racisme officiel. Pourtant certaines traces de discrimination persistent. A l'université du Vatican, à Rome, il faut parfois dix à douze ans à un professeur africain pour qu'il puisse enseigner. Il n'en faut pas plus de trois pour un prêtre européen. L'Eglise est humaine, elle comporte en son sein des gens capables de ça.Propos recueillis par Thibaud Vuitton

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/18/beaucoup-de-pretres-pensent-que-benoit-xvi-n-est-pas-interesse-par-l-afrique_1169755_3224.html

Bon ! Et après ????

Que le "Monde" ne s'étonne pas d'avoir si peu de lecteurs!
Il porte bien son nom.

Je me demande pourquoi le pape va en Afrique s'il ne s'y intéresse pas...