Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
Sujet: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Mar 19 Mar 2024 - 23:09
FÊTE DES RAMEAUX 2024, la Passion selon Saint Marc, homélie - étude biblique
P. Julien Fleury (Émission réalisé avec Jean, Paul, Frédéric, Danielle)
***********
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 11, 1-10)
Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Mar 19 Mar 2024 - 23:16
Prière universelle - 24 mars 2024 -
Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
En ce dimanche, les rameaux à la main, nous Te prions Seigneur pour tous les membres de notre société humaine :
R/ Vers toi Seigneur, que monte aujourd’hui notre prière,
Tourne ton regard vers ce monde que tu aimes.
Continuons de prier, en ces jours, avec le Pape François pour ceux qui risquent leur vie au service de l’Évangile dans différentes parties du monde, qu’ils fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. Seigneur, nous t’en prions. R/ - « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mc 11, 9 ou Jn 12, 13) La louange a rapidement cédé place à la condamnation. Que l’esprit de discernement soit enseigné au sein des familles, ainsi qu'au cœur des communautés paroissiales ! Seigneur, nous t’en prions. R/
- « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 6) Nous te confions Dieu particulièrement le conflit entre l’Ukraine et la Russie, mais fais que la paix advienne dans tous les pays actuellement en guerre dans ce monde ! Dieu, guide les pas de ceux qui luttent contre l’injustice et la torture ! Seigneur, nous t’en prions. R/
- « Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide» [Ps [21(22), 20] Le cri désespéré du psalmiste nous fait te prier Dieu pour les mourants, les marginaux… Qu’ils puissent recevoir des soutiens concrets et remplis de charité de la part de la société, ainsi que de leur plus proche entourage ! Seigneur, nous t’en prions. R/
- «… Il s’est abaissé… (Ph 2, 8) c’est pourquoi Dieu l’a exalté… (Ph 2, 9) » Nous te confions Dieu tous les baptisés : qu’ils deviennent humbles et petits comme ton Fils, le Christ, au service du développement intégral de tout être humain et de la quête du bien commun. Seigneur, nous t’en prions. R/
- « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » (Mc 15, 39) Quelle grâce que toi, Dieu, tu nous donnes chaque année des catéchumènes au sein de nos communautés paroissiales ! Que ces catéchumènes apportent de la joie à leurs frères, leurs sœurs de faire partie de la grande famille, qui s’appelle l’Eglise. Seigneur, nous t’en prions. R/
Dieu le Père tout puissant, reçois toutes nos prières venant de l’Esprit Saint, en ce dimanche. Insuffle dans nos cœurs la joie de célébrer la Semaine Sainte de ton Fils, Jésus-Christ. Amen.
Jardinier de Dieu
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Mer 20 Mar 2024 - 10:13
Dimanche des Rameaux
Six jours avant la Pâque juive, Jésus retourne à Jérusalem. La foule a tapissé le sol de Rameaux verts pour acclamer Jésus lors de son entrée dans la ville.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, oliviers, lauriers ou palmiers, selon les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.
Le dimanche qui précède la fête de Pâques, appelé « dimanche des Rameaux et de la Passion », l’Église célèbre solennellement, avant la messe, l’entrée messianique du Seigneur à Jérusalem, telle que les quatre évangiles la rapportent :
« La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Jn 12, 12-13).
Ces paroles sont chantées comme Antienne d’ouverture au lieu, différent de l’église, où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant bénit les rameaux (en Occident, il s’agit ordinairement non de palmes, mais de buis ou de lauriers) ; le diacre ou, à son défaut, un prêtre, lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus et l’on se rend en procession jusqu’à l’église.
La messe de la Passion commence alors par la Prière d’ouverture. La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste de vénération et de confiance envers le Crucifié.
Dom Robert Le Gall - Dictionnaire de Liturgie Editions CLD
La foule des Rameaux
Nous entrerons dans la Semaine sainte par le porche que constitue la fête des Rameaux. Ne sommes-nous pas, chrétiens, plus souvent que nous ne le pensons, cette foule des Rameaux ? Celle qui acclame le Fils de David en jetant manteaux et branches d’arbres sur le passage de l’étrange cortège : Le Maître monté sur une ânesse, et ses disciples, dont la peur et le trouble intérieurs ne sont guère atténués par le fragile enthousiasme d’un instant.
Et ils ont raison les disciples... car la foule est changeante et ils n’en sont pas très éloignés. L’histoire est riche en exemples de retournements de la foule. Elle met rapidement à mort ceux qu’elle a encensés. Elle vous redresse en un tour de main ceux qu’elle avait ignorés. Le seul qui ne se fait guère d’illusion c’est bien - à cet instant de l’Évangile - celui qui la connaît le mieux et qui lui a si souvent parlé.
Il ne l’a pourtant jamais flattée, il ne lui a pas fait de fausses promesses. Il l’a même parfois rudoyée mais toujours au nom de cette vérité et de cette justice dont il était, au nom de Dieu, le messager et même, beaucoup plus, l’incarnation et la présence. Il a guéri ses malades, nourri ses affamés, rendu leur visage et leur nom à ses anonymes.
D’ailleurs, pas d’inquiétude apparente... Pour l’heure ils sont là. C’est à celui qui crie le plus, qui chante plus fort que les autres, qui trouve le meilleur qualificatif : « Envoyé du Seigneur, Prophète, Fils de David » et j’en passe sûrement... À l’applaudimètre de la foule, Jésus est vainqueur. Il ne sera pas arrêté. Pensez donc ! Elle réagira, la foule, elle fera barrage... Vous la sonderiez sur le champ qu’elle serait ébahie, la foule, si vous envisagiez la moindre menace pour celui qui lui a rendu espoir et courage.
Mais elle changera rapidement d’avis et réclamera la mort, quitte à verser quelques larmes, en se frayant une place sur les bords du chemin qui conduit au Golgotha.
Nous sommes, encore aujourd’hui, cette foule qui acclame et qui condamne. Tous, à différents niveaux, sous différents visages. Sans exception... Et si, dans cette foule, avaient lieu quelques actes de conversion ? Ils suffiraient sûrement pour proclamer, à la face du monde, que les paroles et les actes de celui que l’on a crucifié, en dépit des violences ou des ralliements à ceux qui veulent la mort du juste, sont le signe que l’Amour peut traverser le pire, pour être, parce qu’il s’agit de Dieu, source et don de la vie éternelle...
Mgr André Dupleix
Secrétaire général adjoint de la Conférence des Evêques de France
Billet paru dans le Courrier hebdomadaire, mars 2008
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Jeu 21 Mar 2024 - 23:51
Dimanche des Rameaux B - Intégrale
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Sam 23 Mar 2024 - 22:13
Triomphe dérisoire, vrai triomphe,
La passion du Christ : où lorsque l'injustice semble victorieuse.
Mais que devient alors la Toute-Puissance divine ?
Un commentaire des lectures du dimanche des Rameaux et de la Passion (Isaïe 50, 4-7 ; psaume 22 ; Philippiens 2, 6-11 et Marc 14, 1 – 15, 47) .
Père Marcel Domergue, jésuite (1922-2015),
On pourrait intituler le récit de l'entrée de Jésus dans Jérusalem : « Les portes de la mort» ou « La méprise ».
La foule qui accompagne Jésus ne sait pas en effet qu'elle célèbre par avance sa résurrection, son entrée dans « la Jérusalem céleste », mais qu'il faudra d'abord passer par le rejet, le refus, la mort. Jésus, lui, sait. Il sait que la foule acclame la puissance, la prise de pouvoir. D'un côté elle a raison, mais elle se trompe sur la nature de ce pouvoir : Jésus va prendre le pouvoir, par la faiblesse, sur toutes les « puissances et dominations » et sur le « dernier ennemi, la mort ».
Tel est le vrai triomphe, et c'est la croix qui deviendra trône royal, mais pour une royauté qui n'est pas de ce monde, qui n'a rien à voir avec ce que nous considérons comme autorité. Le plus grand coïncide avec le plus petit, le premier se fait le dernier. Rien au-dessous du Christ. Rien au-dessus non plus.
Mais, pour l'instant, entrer à Jérusalem, c'est entrer dans la gueule du loup, dans l'épaisseur de ces ténèbres qui enveloppent l'humanité sans qu'elle s'en doute, adonnée qu'elle est à la violence et à la rapacité. C'est tout cela que le Christ, lumière divine, va affronter et traverser.
Seul, car ses fidèles les plus proches vont l'abandonner, déçus eux aussi dans leurs rêves de gloire. Certes, l'heure de la gloire viendra, mais autrement, et il s'agira d'une autre gloire.
Les légions d'anges ; l'impuissance de Dieu L'épisode du disciple tirant l'épée pour une légitime défense et du refus de Jésus de toute intervention humaine ou divine me paraît significatif de l'enjeu de tout ce qui va arriver. De tout temps les hommes ont imaginé, y compris, souvent, la Bible, que Dieu était à la source de tout ce qui se passe dans le monde.
D'où l'énorme scandale :
pourquoi Dieu n'empêche-t-il pas la souffrance et la mort de l'innocent ?
Cela peut aller jusqu'à la perte de la foi : s'il y avait un Dieu, cela ne se passerait pas comme cela.
Or le Christ révèle que Dieu n'intervient pas dans les décisions des hommes :
les légions d'anges ne se mobiliseront pas pour empêcher les hommes d'aller jusqu'au bout de la perversité. Dieu lui-même se laisse crucifier hors de la ville, éjecter de la cité des hommes et de la vie.
Nous apprendrons que cette élimination de Dieu se reproduit chaque fois que nous sacrifions un homme ou la qualité de sa vie à nos profits, à notre prestige, à notre survie.
Que Dieu se soumette à nos décisions, cela apparaît déjà en maints passages de la Bible, en particulier à propos de l'instauration de la royauté en Israël. «Écoute la demande de ce peuple, dit Dieu au prophète, en réclamant un roi ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils méprisent» (1 Samuel 8,7). Voici le temps du mépris et du rejet de Dieu ; et Dieu se soumet. Mais que devient alors la Toute-Puissance divine ? Elle resplendira autrement, à l'heure où la mort se détruira
Le juste et l'injuste Il fallait que ce que nous appelons le péché culmine, atteigne sa perfection, son paroxysme, pour qu'il puisse être totalement neutralisé. Le péché, c'est le contraire de l'amour, le contraire de Dieu. Il fallait donc que la haine, le refus de l'autre s'exerce contre celui qui n'est qu'amour. C'est pour cela que l'Écriture insiste sur le fait que Jésus, étant totalement juste, est « haï sans raison » (Jean 15,25).
Ainsi la haine s'avère gratuite comme l'amour est gratuit. Il fallait que la mise à mort du seul juste de l'histoire n'ait d'autre explication que l'irritation contre le « Bon » vient se soumettre à toute notre perversité. Telle est sa « volonté ».
Répétons-le : Dieu ne veut pas la croix, mais, puisque nous dressons des croix, il veut les prendre en charge : dans le Christ, il porte le péché du monde.Nous voyons Jésus crucifié entre deux malfaiteurs, «l'un à sa droite, l'autre à sa gauche» (à interpréter à la lumière de Matthieu 20,20-23).
Auparavant on a vu la foule, à l'instigation des notables, réclamer la libération de Barabbas et la condamnation de Jésus. Barabbas signifie « fils du père », le titre même de Jésus.
Un fils pour l'autre ; le fils innocent donnant sa vie pour que soit sauvé le fils coupable. Telle est la justice de Dieu, une justice qui se communique à l'injuste ; mais alors elle change de nom : elle s'appelle amour.
Dernière édition par Toi le tout petit le Dim 24 Mar 2024 - 17:32, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Dim 24 Mar 2024 - 15:29
Aujourd'hui, de nombreux "festifs" ont rempli l'Eglise de ma Paroisse.
Dommage que ce ne soit pas le cas le reste de l'année.
Comme dirait Père Boulad, : "Réveillez-vous"
Invité Invité
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024 Dim 24 Mar 2024 - 19:39
Connaissez-vous la prière de l'âne pour le jour des Rameaux ?
"J’avance, comme l’âne de Jérusalem dont le Messie, un jour des Rameaux, fit une monture royale et pacifique. Je ne sais pas grand’chose, mais je sais que je porte le Christ sur mon dos et j’en suis plus fier que d’être bourguignon ou basque. Je le porte, mais c’est lui qui me mène : je sais qu’il me conduit vers son Royaume et j’ai confiance en lui.
J'avance à mon rythme. Par des chemins escarpés, loin de ces autoroutes où la vitesse vous empêche de reconnaître monture et cavalier. Quand je bute contre une pierre, mon Maître doit être bien cahoté, mais il ne me reproche rien. C'est merveilleux comme il est bon et patient avec moi : il me laisse le temps de saluer la ravissante ânesse de Balaam, de rêver devant un champ de lavande, d'oublier même que je le porte.
J'avance, en silence. C'est fou comme on se comprend sans parler ; d'ailleurs, je n'entends pas trop quand il me souffle des mots à l'oreille. La seule parole de lui que j'ai comprise semblait être pour moi tout seul et je puis témoigner de sa vérité : '' Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.'' (Mat. 11,30). C'est comme, foi d'animal, quand je portais allègrement sa mère vers Bethléem, un soir de Noël. Jules Supervielle, le poète ami des ânes, l'a bien deviné : '' elle pesait peu, n'étant occupée que de l'avenir en elle''.
J'avance, dans la joie. Quand je veux chanter ses louanges, je fais un boucan de tous les diables, je chante faux. Lui, alors, il rit de bon coeur, d'un rire qui transforme les ornières en piste de danse et mes sabots en sandales de vent. Ces jours-là, je vous jure, on en fait du chemin ! J'avance, j'avance comme un âne qui porte le Christ sur son dos."
Cardinal Etchegaray (†)
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Fête des RAMEAUX - Dimanche 24 mars 2024