Coronavirus et écologie

https://www.greenpeace.fr/coronavirus-environnement-sortie-crise/

Le coronavirus nous fait vivre un moment inédit

La crise sanitaire du Covid-19 nous affecte tous et toutes : soit parce que nous continuons de travailler pour prendre soin des autres et assurer leurs besoins essentiels, soit parce que nous sommes confiné·es. Comment ne pas interroger notre système économique et politique, nos choix de société et nos modes de vie dans ce moment qui paraît comme suspendu ? Une foule de questions se posent : cette mise à l’arrêt de l’économie est-elle un aperçu des chocs qui nous attendent si rien n'est fait pour contenir le dérèglement climatique ? Ce ralentissement forcé des activités humaines aura-t-il un impact durable sur le climat et l’environnement ? Nous abordons ces questions dans un décryptage sur le coronavirus et le climat.

Transformer ce moment en tournant

Le coronavirus n’est pas une parenthèse dans nos vies. Ses conséquences sociales et économiques seront lourdes. La crise du Covid-19 pourrait aussi n’être que le premier des nombreux chocs que nous subirons à cause de l’emballement climatique et de l’érosion de la biodiversité. Le modèle économique actuel accroît les inégalités, détruit l’environnement et accentue les déséquilibres sociaux. Ce modèle nous expose à des crises récurrentes et accroît ainsi notre vulnérabilité. Notre priorité collective, une fois l’urgence sanitaire passée, doit être de protéger l’humain et la planète. Tout doit être mis en œuvre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, protéger la biodiversité et organiser des sociétés résilientes face aux dérèglements à venir.

“Les grands changements semblent impossibles au début et inévitables à la fin” : c’est la promesse de Bob Hunter, l’un des fondateurs de Greenpeace. Dans cette crise liée au coronavirus, les dirigeant·es politiques ont la responsabilité historique de tout changer, pour ne pas répéter les erreurs du passé. Il n’y a plus d’autre choix réaliste.

oui, en tout cas si le soleil pète un coup nous aurions du mal a tenir la barre des 1,5°C.. tout au long de l'histoire de la terre il y a eu quand même de très gros refroidissement et réchauffement, enfin sur ce point il va falloir faire confiance en Dieu ou peut-être juste croiser les doigts.

Paris sous la glace polaire ! (19e siècle) :

Ce n'est pas parce qu'il y a eu des changements climatiques dans l'histoire que celui que nous vivons n'a pas sa propre spécificité.
L'épidémie de coronavirus pourrait être un symptôme du réchauffement climatique, et un recours pour limiter les dégâts que l'homme cause sur l'environnement, qui est la création de Dieu, et que nous devons peut-être penser à respecter.
Alors si nous ne respectons pas la création de Dieu, il faut s'attendre à ce qu'il nous rappelle à l'ordre pour que nous devenions des enfants plus sages et respectueux.

je peux donner un autre exemple, peut-être plus probant qui en quelques secondes peu rendre l'idée de maitriser le réchauffement climatique comme anecdotique, le supervolcan du yellowstone est une bombe a retardement en l'espace de quelques heures en explosant il peut recouvrir une bonne parti des USA d'un épais nuages de CO2 (entre autre) au point de changer le climat terrestre surement pour quelques 2-3 siècles.

sinon je suis d'accord avec toi sur le principe, surtout sur la biodiversité et la pollution bien-sûr mais en général.

Ce n'est pas non plus parce qu'un phénomène naturel peut modifier le climat que la séquence que nous vivons n'a pas sa propre spécificité, et surtout sa propre logique.
Les équilibres de l'écosystème peuvent sembler stables à l'échelle humaine, mais ils sont fragiles en réalité, si on considère le nombre des humains et le cumul de leurs activités.

Cette conscience écologique, nous allons l'acquérir naturellement, et si il le faut, peut-être sur-naturellement, avec le type d'épidémie covid-19.

quel est le rapport avec le covid ? car je n'ai rien compris 

marypaule il faut lire un peu plus du texte de humanlife, il parle bien d'écologie en générale de réchauffement climatique et de biodiversité en partant du covid.

c'est vrai que.. le covid et le réchauffement climatique et la biodiversité a t-il quelque chose a voir !? le covid-19 fait parti de la biodiversité terrestre et n'est pas un agent déréglant le climat.

a la limite le covid pousse temporairement nous autres humains a ralentir nos productions industrielles, nos déplacements et donc par la force des choses a ralentir nos productions de co2 et autres polluants.

Croquin83 a écrit:

marypaule il faut lire un peu plus du texte de humanlife, il parle bien d'écologie en générale de réchauffement climatique et de biodiversité en partant du covid.

c'est vrai que.. le covid et le réchauffement climatique et la biodiversité a t-il quelque chose a voir !? le covid-19 fait parti de la biodiversité terrestre et n'est pas un agent déréglant le climat.

a la limite le covid pousse temporairement nous autres humains a ralentir nos productions industrielles, nos déplacements et donc par la force des choses a ralentir nos productions de co2 et autres polluants.

oui sans doute que j'aurais dû lire le lien , mais je n'ai pas votre patience et vu que je ne suis pas portée sur l'écologie, ça me passe par dessus la tête. 
Mais vous avez sans doute raison.

Croquin83 a écrit:

a la limite le covid pousse temporairement nous autres humains a ralentir nos productions industrielles, nos déplacements et donc par la force des choses a ralentir nos productions de co2 et autres polluants.

Et on a pu constater que cette baisse du CO2 n'avait influer en rien sur la température, ce qui prouve qu'il n'a pas grand chose à voir avec un réchauffement comme on voudrait nous le faire croire!

Je ne crois pas qu'on peut savoir en si peu de temps si une baisse du CO2 peut inverser une tendance sur le climat, qui concerne des ensembles plus importants de paramètres.

Le réchauffement climatique serait naturel, alors que l'homme n'a jamais eu autant d'influence sur l'environnement à travers ses activités..

La thèse du réchauffement climatique d'origine anthropique c'est de l'ingénierie sociale qui a pour but de faire "évoluer" la société à travers des mesures coercitives, des taxes et instiller la crainte.

C'est surtout un catalyseur, un prétexte pour accélérer le processus de gouvernance mondiale dont l'essence idéologique sera le socialisme vert.

Il est bien connu que c'est l'activité solaire qui impacte le climat ...


"Un proche conseiller du Premier ministre australien Tony Abbott, a affirmé que le réchauffement climatique était une invention défendue par les Nations unies pour créer un nouvel ordre mondial autoritaire. D'après Maurice Newman, qui préside le Conseil économique consultatif rattaché au cabinet Abbott, l'objectif final des conspirateurs est "la concentration du pouvoir politique".

"Le réchauffement climatique n'est qu'un leurre" pour y parvenir, écrit-il dans une tribune publiée par le quotidien The Australian, fustigeant "les élucubrations des climatocatastrophistes depuis 50 ans". "C'est un secret bien gardé, mais il s'avère que 95% des modèles climatiques dont on nous dit qu'ils prouvent le lien entre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique, après près de deux décennies de stabilité des températures, sont erronés"


https://www.climato-realistes.fr/categorie/climat/activite-solaire/

La baisse du CO2 due à la crise sanitaire a eu des répercussions favorables sur la qualité de l'air respiré .

A Wuhan , avec la reprise de l'activité industrielle , ce degré de qualité a recommencé à baisser .

C'est lié à l'émission de particules fines.
Cette pollution provoque des maladies respiratoires et non pas le réchauffement climatique.

Qui a intérêt à nier l'impact de l'activité humaine sur le climat selon vous ?

Les Hommes libres.

Mauvaise réponse.
C'est la finance internationale qui a intérêt à nier l'impact de l'activité humaine sur le climat.

Non, la finance internationale a tout intérêt à une gouvernance globale verte, elle est internationale ...

Il n'y a pas de gouvernance globale verte, mais il y a des financiers qui ont des intérêts dans les structures existantes, en lien avec les activités qui ont un impact sur le climat.

humanlife a écrit:

Il n'y a pas de gouvernance globale verte, mais il y a des financiers qui ont des intérêts dans les structures existantes, en lien avec les activités qui ont un impact sur le climat.

Pignon a écrit:

C'est lié à l'émission de particules fines.
Cette pollution provoque des maladies respiratoires et non pas le réchauffement climatique.

Je voulais souligner qu' à mon humble avis , la pollution de l'air est un problème encore plus urgent que le dérèglement climatique .
je soupçonne notamment ( sans aucune preuve ) qu'elle favorise une épidémie telle que celle du covid19 , qui porte principalement sur les voies respiratoires .

humanlife a écrit:

Mauvaise réponse.
C'est la finance internationale qui a intérêt à nier l'impact de l'activité humaine sur le climat.

Tiens! Un petit coup de marxisme, à présent!

boulo a écrit:

Pignon a écrit:

C'est lié à l'émission de particules fines.
Cette pollution provoque des maladies respiratoires et non pas le réchauffement climatique.

Je voulais souligner qu' à mon humble avis , la pollution de l'air est un problème encore plus urgent que le dérèglement climatique .
je soupçonne notamment ( sans aucune preuve ) qu'elle favorise une épidémie telle que celle du covid19 , qui porte principalement sur les voies respiratoires .

et les allergies respiratoires, ça date bien d'avant le covid !

« La crise du coronavirus est une crise écologique »

L'écologue de la santé Serge Morand souligne le lien entre destruction de la biodiversité, élevage intensif et explosion des maladies infectieuses. Et appelle à changer d'urgence de modèle agricole, pour éviter de nouvelles crises sanitaires.

Serge Morand est écologue de la santé, directeur de recherche au CNRS et au Cirad et enseigne à la Faculté de médecine tropicale de Bangkok, en Thaïlande. Pour lui, il est urgent de préserver la diversité génétique dans la nature et l'agriculture pour éviter la multiplication des pandémies.

https://www.humanite-biodiversite.fr/article/la-crise-du-coronavirus-est-une-crise-ecologique

Il est à 98% certain que le Covid-19 trouve son origine dans un coronavirus de chauve-souris. Mais il y a peu de chances qu'il soit passé directement de la chauve-souris à l'humain, car il faut un petit changement dans la structure du génome du virus pour lui permettre d'entrer dans les cellules humaines. Pour cela, d'autres animaux servent souvent de passerelles permettant « d'humaniser » les virus et autres pathogènes hébergés dans les animaux sauvages. C'est ce qu'on appelle « l'effet d'amplification ». Le premier Sars-coronavirus, en 2002, était passé par une civette (ou chat musqué). Et le Mers-coronavirus, au Moyen-Orient, en 2012, était passé par un dromadaire. Pour ce nouveau Sars-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, c'est le pangolin qui aurait permis cette humanisation. Ce n'est pas encore certain du tout, mais c'est possible.

La destruction de la biodiversité augmente les risques d'épidémie. Si on déforeste, on urbanise, les animaux sauvages perdent leur habitat et cela favorise leurs contacts avec les animaux domestiques et les humains.

On a aussi remarqué que le nombre d'épidémies de maladies infectieuses est corrélé au nombre d'espèces d'oiseaux et de mammifères en danger d'extinction par pays. Les milieux riches en biodiversité, avec des mosaïques d'habitats, des agricultures diversifiées, des forêts, contribuent à réduire la transmission des maladies zoonotiques et sont plus résilients. Les pathogènes y sont certes nombreux, mais circulent « à bas brui t», localement, répartis sur beaucoup d'espèces, ne se propagent pas facilement d'un endroit à l'autre et d'une espèce à l'autre et ne se transforment donc pas en grosses épidémies. C'est ce qu'on appelle l'« effet de dilution ». Alors que si on change le milieu, si on réduit le nombre d'espèces, l'effet d'amplification joue au contraire à plein.

La mondialisation est donc aussi en cause ?

Oui... Depuis 1960, humains, animaux et végétaux subissent ce que j'appelle une « épidémie d'épidémies ». Il y a de plus en plus d'épidémies par an, de plus en plus de maladies différentes, qui sont de plus en plus partagées entre les pays et deviennent donc des pandémies. Environ 70% de ces nouvelles épidémies sont associées aux animaux sauvages ou domestiques, la même proportion que pour les épidémies « historiques ». Mais ce qui change, et crée les conditions de leur explosion, c'est la combinaison de trois facteurs : perte de biodiversité, industrialisation de l'agriculture – qui accentue cette perte – et flambée du transport de marchandises et de personnes.

ce n'est pas très écolo le masque chirurgical.. contrairement aux virus.. j'écris ça j'écris rien.. en tout cas avec les dernières réactions du gouvernement il devient compliquer de ce promener sans masque, sans ce prendre de remarques passagères je veux dire ! c'est tendu dans les chaumières , apparemment il est important d'avoir peur, tous sommes censé avoir la trouille.

Croquin83 a écrit:

ce n'est pas très écolo le masque chirurgical.. 

surtout quand il est jeté sur la voie publique