Profanations d'églises en France et dans d'autres pays ...

humanlife a écrit:

Les autorités font leur travail.
La propagande anti-système n'a pas vraiment le souci des profanations d'églises au bout du compte..

t'es payé avec une prime aussi pour reluire les pompes ??

Je ne sais pas de quoi tu parles, mais moi je parle des profanations d'Eglise en France.

Il ne se passe pas une journée sans dégradation, profanation, destruction...

France, qu'as-tu fait de ton baptême ?

Le destin de la France est tel qu'il n'y a pas de juste milieu, de "neutralité" : elle ne peut qu'être la fille aînée de l'Eglise, ou la fille dévergondée. Actuellement, c'est plutôt le second choix. Hélas.

humanlife a écrit:

Les autorités font leur travail.
La propagande anti-système n'a pas vraiment le souci des profanations d'églises au bout du compte..

Mais pas vous!

Quoi d'étonnant!

Oui j'ai le souci des profanations d'églises, ça me dérange que les gens se croient tout permis.

Ce n'est pas suffisant comme explication . Il existe une grandissante haine irraisonnée du christianisme , faisant feu de tout bois .

humanlife a écrit:

Oui j'ai le souci des profanations d'églises, ça me dérange que les gens se croient tout permis.

lorsque l'on laisse passer ce qui c'est passé encore récemment comme -ci c'était peu de chose comment le diable ne pousserait-il pas facilement les âmes a nous rejeter et vouloir détruire !?

un vieux rabbin disait " l'histoire Juive c'est que Dieu nous a confié une Bénédiction pour les hommes de ce monde et comme on ne la donne pas , ils viennent la prendre en nous détruisant " on peut largement en dire autant actuellement de ce qui ce produit pour l'Eglise !
on est en énorme décalage voire opposition entre la Bénédiction reçue la Mission Confiée et ce que l'on se permit de faire ou de dire ne pas voir !
il y a des problèmes que l'on a laissés perdurer plus de 40ans au lieu de les résoudre et sanctionné en temps et heure, alors ils ont pourrit gangrénés et désormais ça pu, cela sert d'excuse mais aussi d'exutoire a bien des âmes déja égarées et prisonnière de la mort , chez ceux qui ont déja tant de mal a survivre on les a lassés de la religion !
je ne dis pas qu'ils ont raison ; mais , quand tu donne le bâton pour te faire battre vient pas pleurer que tu prend des coups !
on est dans une époque de confusion et on y ajoute un mal qui n'a pas lieu d’être , comment voulez vous que cela ne cré pas de colère envers la religion et les lieux qui la représente !
si l'on offre des prises au diable , il n'hésitera pas a les empoigner !
"vous serez Saints car JeSuis SAINT "
il faut y revenir Fermement ! Paul ne cesse de le dire avec les Autres Apotres !
mourir d’être Saint Là c'est largement Acceptable, mais pas a cause de céder au péché ou de vouloir coopérer avec le monde !

Humanlife a écrit:

Oui j'ai le souci des profanations d'églises, ça me dérange que les gens se croient tout permis.

Pour le coup, vous avez bien raison.

Merci.

Le vatican réagit à la série de profanations d'églises en France :

Ce mercredi 5 janvier 2022, en milieu de matinée, un homme a cassé des vitrines et jeté à terre trois statues dans la basilique cathédrale Saint-Denis. Il a été rapidement interpellé grâce aux indications d’un bénévole de la paroisse, qui «ont réagi avec une efficacité calme et coordonnée, en lien avec les forces de l'ordre», a fait savoir le père Jean-Christophe Helbecque, recteur de la basilique-cathédrale, lequel a salué le travail des services judiciaires compétents.

Ce n’est pas la première fois que la basilique des rois de France fait l’objet de dégradations. Dans la nuit du 2 au 3 mars 2019, l’orgue de la basilique et deux vitraux avaient été endommagés par un Pakistanais de 41 ans, déjà identifié pour plusieurs dégradations de biens mais ayant écopé d’un simple rappel à la loi, rappelait alors Le Figaro. Ces évènements, même s’ils ne portent pas directement atteinte à la structure de l’édifice et à sa dimension sacrée, prennent une charge symbolique particulière compte tenu de l’histoire de ce lieu, marqué par la profanation des tombes des rois de France durant la Révolution française, en 1793-94, avant leur ré-inhumation sous le règne de Louis XVIII, en janvier 1815.

Dans ce même diocèse de Saint-Denis, la nuit du 9 au 10 janvier a été marquée par des faits de vandalisme dans deux églises, l’église Saint-Pierre, à Bondy, et l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, à Romainville. Le scénario comparable dans ces deux églises, avec notamment la destruction du tabernacle et la disparition de son contenu, donne à ces faits une dimension explicite de profanation, et non d’un simple vandalisme.

Comme le prévoit le droit canonique en de telles circonstances, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, doit célébrer des messes de réparation ce mardi soir à Bondy et mercredi soir à Romainville, afin de permettre la reprise ultérieure du culte. Toujours en banlieue parisienne, l’église Saint-Germain de Vitry-sur-Seine, dans le diocèse de Créteil, avait été profanée dans la nuit du 6 au 7 janvier.

Une sensibilité accrue au sein de l’opinion publique

L’évocation de ces faits n’est pas exhaustive, le monde rural n’étant pas non plus épargné par des dégradations de lieux de culte, qui ne sont pas forcément relayées par la presse. Ainsi, ces dernières semaines, 9 églises du Poitou ont été vandalisées. Les attaques contre les églises sont malheureusement un fait récurrent en France, avec une difficulté à établir des statistiques globales. Les formes de cette délinquance ont évolué.

Au début du XXe siècle, des groupes anticléricaux procédaient à des vandalismes, notamment sur des calvaires, contribuant ainsi à la fracture de la société française. Ce type d’attaques est aujourd’hui beaucoup plus rare, mais des dégradations dues au satanisme ou à d’autres idéologies extrémistes sont encore régulièrement constatées, ainsi que des faits liés à des troubles de nature psychiatrique. Malgré la sécularisation de la société, la religion catholique cristallise encore les obsessions de certaines personnes. Plus positivement, "l'église au milieu du village" demeure un point de référence central pour une très grande partie de la population, au point de s'inscrire dans le langage politique et publicitaire.

«Les infractions sont, numériquement, quantitativement, les mêmes depuis des décennies. En revanche, je crois que c'est la sensibilité du public à ces questions qui fait qu'aujourd'hui l'on relève beaucoup plus facilement un épisode qui, il y a encore vingt ans, serait passé relativement inaperçu, parce que la question est devenue sensible», nous confiait en mai 2021 le père Gautier Mornas, prêtre du diocèse de Périgueux et responsable de la Commission d’Art sacré au sein de la Conférence des évêques de France.

Il remarquait aussi que la sensibilité de l’opinion publique aux dégradations d’édifices religieux, et particulièrement des incendies, que l’origine des sinistres soit accidentelle ou criminelle, s’était fortement accrue après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, le 15 avril 2019. «Je crois qu'il y a aussi un avant et un après Notre-Dame de Paris, que la symbolique des flammes sur l'église-mère d'un pays fait qu'on a le regard bien évidemment un peu plus aiguisé sur tout ce qui touche au patrimoine religieux», remarquait le père Mornas, se félicitant de voir une très grande partie de la population française, au-delà des seuls catholiques, manifester un profond attachement à la préservation de ces lieux de culte et de culture.

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2022-01/vandalisme-eglises-france-saint-denis.html

C'est vrai qu'il y a un problème plus large de rebellion envers l'autorité en France actuellement.
Et l'héritage chrétien est aussi visé, comme figure de la tradition culturelle, de l'identité culturelle.

Pauline a écrit:

Un miracle vient de se produire, le 5 Mars 2023 dans une église catholique des Etats unis !

Vidéo de Huillam Daverec

https://youtu.be/bI2svST4Wu0?t=68

Depuis le début des troubles civils le 28 mai 2020, il y a eu au moins 309 attaques contre des églises catholiques aux États-Unis, y compris des incendies criminels qui ont endommagé ou détruit des églises historiques; peinture à la bombe et graffiti de messages sataniques; des pierres et des briques jetées à travers les fenêtres; statues détruites (souvent avec des têtes coupées); et les perturbations illégales de Mass. Une nouvelle vague d’au moins 147 attaques s’est produite depuis le projet d’avis de la Cour suprême proposant d’annuler Roe v. Wade a été divulgué début mai 2022, dont beaucoup comprenaient des graffitis avec des messages pro-avortement. Surtout, alors qu’une poignée d’attaques ont inclus des vols, la grande majorité n’a impliqué que la destruction de biens, ce qui indique que le motif principal n’est pas le gain matériel.

Les attaques contre les églises catholiques ont été généralisées dans tout le pays, affectant 42 États plus DC. Les États avec le plus d’attaques sont la Californie (47), New York (30), la Pennsylvanie (18), le Colorado (15), le Texas (15), le New Jersey (14), le Massachusetts (14), la Floride (13), Washington (11) et l’Oregon (10). Les points chauds avec de grands groupes d’attaques comprennent New York (26) et les zones métropolitaines de Los Angeles (15); Denver (13); San Francisco/Bay Area (11); Washington, D.C. (10); Boston (10); Portland, Oregon (9); Seattle (7); Chicago (6); et Houston (5). Certaines églises ont été attaquées à plusieurs reprises.

CatholicVote n’a trouvé des preuves d’une arrestation en relation avec une attaque contre une église que dans environ 25% des cas.

L’administration Biden a jusqu’à présent refusé d’agir pour protéger les églises catholiques et mettre fin à ces actes de terrorisme intérieur. En décembre 2021, CatholicVote a envoyé une lettre au procureur général Merrick Garland et au ministère de la Justice (DOJ) leur demandant d’agir, soulignant une loi fédérale qui oblige le procureur général à enquêter et à poursuivre de tels crimes.

« Le vandalisme auquel nous assistons aujourd’hui atteint rapidement des niveaux qui n’ont pas été vus depuis la fin des années 1800 et le début des années 1900 de la part de groupes organisés tels que les Know-Nothings et le Ku Klux Klan », a écrit le président de CatholicVote, Brian Burch. La procureure générale adjointe Vanita Gupta a répondu dans une lettre de janvier 2022 promettant un « examen de 15 jours pour s’assurer que toutes les ressources appropriées sont déployées pour protéger les lieux de culte », mais depuis lors, il n’y a eu aucune preuve de mesures spécifiques prises par le ministère de la Justice et les attaques se sont poursuivies.

Une nouvelle vague d’attaques contre les églises catholiques a commencé à la suite de la fuite de l’avis de la Cour suprême en mai 2022. Burch a renouvelé son appel à Garland et au ministère de la Justice pour qu’ils appliquent la loi fédérale et poursuivent les attaques. Ni Garland ni le ministère de la Justice ne semblent avoir pris de mesures spécifiques, et il n’y a eu aucune poursuite fédérale dans aucun de ces cas, même si l’attaque d’un lieu de culte est un crime fédéral.

Selon un rapport publié en juin 2022, le département de la Sécurité intérieure a averti en privé la Conférence des évêques catholiques des États-Unis de « menaces crédibles » contre les églises et le clergé catholiques après l’annulation de Roe v. Wade. Un bulletin du National Terrorism Advisory System publié en juin 2022 a averti qu’il s’attendait à ce que « l’environnement de la menace devienne plus dynamique car plusieurs événements très médiatisés pourraient être exploités pour justifier des actes de violence contre une série de cibles potentielles », y compris les « institutions confessionnelles » et les « lieux de culte ». Les attaques se sont accélérées après que la Cour suprême a rendu sa décision finale annulant Roe v. Wade en juin 2022.

En janvier 2023, CatholicVote a envoyé une lettre au président du comité judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis, Jim Jordan (R-OH), l’exhortant à utiliser les pouvoirs du comité pour ouvrir une enquête sur l’inaction du ministère de la Justice de Biden contre ces actes de haine.

Les attaques se sont poursuivies sans relâche, sans aucun signe de ralentissement;


La liste des attaques :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/1F4Nb9bs96onlFv6WPKs4_V1gfJ1u94LFzEt4_P96ZLw/edit#gid=0

CatholicVote confronte le FBI à un procès pour infiltration et surveillance « anti-catholiques »
Le président de CatholicVote, Brian Burch, a annoncé mardi que l’organisation de défense des droits était prête à intenter une action en justice contre le Federal Bureau of Investigations (FBI) dans les dix jours en raison de l’incapacité de l’agence à fournir des informations sur ses activités ciblant les catholiques.

Le 6 mars, nous avons déposé une demande en vertu de la loi sur la liberté de l’information auprès du FBI à Richmond, en Virginie, demandant des communications concernant le ciblage des catholiques traditionnels. Les normes exigent que l’agence réponde dans les 20 jours ouvrables, avec 10 jours supplémentaires pour des « circonstances inhabituelles » », a déclaré CatholicVote dans un communiqué. « À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse. Notre équipe juridique est prête à intenter une action en justice dans les 10 prochains jours si nous ne recevons pas ce à quoi nous avons droit en vertu de la loi.

« Entre ce retard et l’inaction associée à l’enquête et à la poursuite de la violence et du vandalisme commis contre les centres de grossesse et les églises catholiques, nos principales institutions chargées de l’application de la loi ont démontré un modèle d’hostilité contre les catholiques et toutes les personnes de foi », a conclu le communiqué. « C’est inacceptable et nous ne reculerons pas. »

L’annonce de CatholicVote est intervenue un jour après que le membre du Congrès Jim Jordan, R-OH, du sous-comité de la Chambre sur la militarisation du gouvernement fédéral a émis une assignation à comparaître demandant plus d’informations du FBI sur ses activités « choquantes ».

Dans une lettre publique au directeur du FBI, Christopher Wray, Jordan a révélé que les efforts du Bureau ciblant les catholiques américains étaient beaucoup plus étendus que ne l’indiquait le mémo contre les paroisses « radicales-traditionalistes » qui a été divulgué en janvier.

Comme l’a rapporté CatholicVote :

« Sur la base des informations limitées produites par le FBI au Comité, nous savons maintenant que le FBI s’est appuyé sur au moins un agent infiltré pour produire son analyse », a écrit le président du Comité, Jim Jordan. Le FBI a en outre « proposé que ses agents s’engagent dans la sensibilisation des paroisses catholiques pour développer des sources parmi le clergé et les dirigeants de l’église pour informer sur les Américains pratiquant leur foi ».

Selon la documentation limitée que le FBI a communiquée au Congrès, le FBI avait cherché à utiliser les églises catholiques comme « de nouvelles voies pour le développement de fils déclencheurs et de sources », y compris dans les « paroisses catholiques principales » et parmi les « dirigeants diocésains locaux ».

L’Agence visait également à « sensibiliser » les fidèles catholiques « aux signes avant-coureurs de la radicalisation » et à « solliciter leur aide pour servir de fils de déclenchement d’activités suspectes ».

Burch a réagi à la nouvelle information en faisant monter la pression sur les efforts continus de CatholicVote pour « tenir le FBI responsable ».

« Nous avons travaillé pour aller au fond du mémo scandaleux du FBI ciblant les catholiques « traditionalistes radicaux » depuis qu’il a été divulgué pour la première fois en janvier », a déclaré Burch. « Depuis lors, nous avons appris que le FBI a cherché à infiltrer encore plus de communautés religieuses, en mettant en place des programmes de « pièges » et en cultivant des « sources » qui rendront compte des paroissiens. »

Burch a comparé la poursuite des catholiques par l’agence fédérale d’application de la loi avec son absence controversée de poursuites dans les affaires impliquant des attaques contre des églises à la suite de l’abrogation par la Cour suprême de Roe v. Wade l’année dernière.

« Il y a eu plus de 300 attaques contre des églises catholiques et des centres de grossesse pro-vie depuis 2020. Des centaines d’actes criminels réels ont été ignorés. Pourtant, notre gouvernement travaille à infiltrer nos églises, ce qui implique que nous – les fidèles catholiques – sommes les vrais 'radicaux' », a souligné Burch :

La politique de deux poids, deux mesures est inacceptable, et nous n’aurons pas de répit tant que nous n’y aurons pas mis fin. C’est pourquoi nous nous préparons à confronter le FBI à un procès. C’est pourquoi nous travaillons quotidiennement avec les membres du Congrès pour leur fournir toutes les ressources nécessaires pour tenir l’administration Biden responsable. Nous examinons également d’autres options juridiques et préparons une campagne médiatique massive pour nous assurer que chaque catholique comprend ce qui se passe.

Burch a ajouté: « Ne vous y trompez pas: la loi compte toujours et le FBI sera tenu responsable. Le public – et en particulier nous, catholiques – mérite de connaître tous les détails de ce qui est clairement une campagne d’actions anti-catholiques en cours au FBI. »

florence_yvonne a écrit:

La profanation d'église n'est pas un fait nouveau, l'église de mon village est souvent fermée à clé.

et cela devrait en faire une normalité ??

hé bien alors pourquoi te lamentes tu  a propos du sort des animaux dans les cirques ou autre, depuis toujours c’est ainsi !! voila, ce que tu formule là derrière le  "c’est pas nouveau !" !


mais d'accord beaucoup d'églises lieux sont vides ou fermés pour sauver la pierre ; alors la vie c'est le peuple de Dieu animé par Son Esprit et là c’est pour beaucoup aux abonnés absents !
il ne suffit pas de subir un rituel pour être Chrétien ; il faut Vivre de Dieu et l'Incarner ! Jésus a bien mis en garde de cela " il ne suffit pas de me dire Seigneur Seigneur pour entrer au Royaume de Dieu, il faut faire (mettre en pratique) ce que JE vous Dit !"

À Rouen, la basilique du Sacré-Cœur sauvagement profanée

La basilique du Sacré-Cœur de Rouen a été gravement vandalisée dans la nuit du 14 au 15 novembre. Si le Saint-Sacrement n'a pas été dérobé, l'autel et le chœur ont été profanés. Une messe de réparation est prévue jeudi 16 novembre en présence de l'archevêque de Rouen.

La basilique du Sacré-Cœur de Rouen a été ciblée par de graves actes de vandalisme après une effraction dans la nuit du 14 au 15 novembre. « Son état est absolument épouvantable », se désole le père Geoffroy de la Tousche, curé de la paroisse Notre-Dame de Rouen, dans une vidéo publiée le 15 novembre sur Instagram.



Selon les informations de Paris Normandie, l’église a été retrouvée sans dessus-dessous par le sacristain de la paroisse alors qu’il s’y rendait aux alentours de 10 heures du matin. Une statue a été cassée, des vases sacrés volés et l’autel a été profané avec une violence qui laisse sans voix. Le tabernacle a été descellé, ce qui a défoncé les marches du chœur, détaille notamment père Geoffroy de la Tousche à Aleteia. « Ils ont essayé d’ouvrir tous les coffres, les tabernacles, et sont même allés regarder dans la boite à chaussures où l’on met habituellement les intentions de prière », explique-t-il encore. Le Saint-Sacrement est resté indemne et n’a pas été volé. Une messe de réparation sera célébrée par Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, jeudi 16 novembre à 18h30, suivie de deux heures d’adoration eucharistique.

Un million d’euros de dégâts

La police est venue relever les empreintes dans l’édifice et une plainte a été déposée. Les dégâts sont évalués par à un million d’euros par le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol. Une somme que la paroisse et le diocèse devront dégager seuls, puisque la basilique a été construite après la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État. Les paroissiens sont très choqués, mais se mobilisent pour assurer la sécurité de leur église, précise le prêtre. « Nous avons décidé de mettre en place un système de relais pour la protection de l’église, des paroissiens ont dormi à l’intérieur dans la nuit qui a suivi les faits et nous procèderons ainsi jusqu’à la mise en place de nouvelles serrures. Au milieu de ce drame, les catholiques prouvent qu’ils sont capables de se soutenir et de s’organiser pour protéger leur église », relève père Geoffroy de la Tousche, qui explique par ailleurs avoir reçu plusieurs messages de soutien du maire, ou encore de l’adjointe patrimoine de la ville. Pour le prêtre, la motivation première de l’effraction n’est pas la volonté de nuire aux catholiques de Rouen. « Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un acte antichrétien dans le sens où ils sont entrés pour chercher de l’argent, qu’ils n’ont d’ailleurs pas trouvé », affirme-t-il.

Les profanations d’églises catholiques sont de plus en plus fréquentes en France ces dernières années. Le 17 mars 2022, un rapport parlementaire a ainsi relevé une « gravité croissante » des actes anti-religieux en France, avec 857 faits antichrétiens, 589 faits antisémites, et 213 faits antimusulmans pour l’année 2021. Des chiffres que le Sénat considérait déjà sous-estimés en raison de la difficulté à recenser l’ensemble des actes de violence dirigés contre les religions. Le 7 novembre 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin rappelait par ailleurs dans une interview sur l’antenne de Sud Radio que les actes antichrétiens sont les plus nombreux chaque année : « Je voudrais ici le redire. On en parle très peu, mais ce sont les actes antichrétiens qui sont les plus importants dans notre pays ».

https://fr.aleteia.org/2023/11/16/a-rouen-la-basilique-du-sacre-coeur-sauvagement-profanee/