| | l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? | |
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Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:22 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- Abenader a écrit:
- ....En quoi Bergoglio accomplit-il cette obligation ?
En quoi l'Eglise catholique vous intéresse-t-elle puisque vous n'en faites plus partie ? Bon, OK, vu que vous en êtes encore là, malgré les centaines de milliards de réponses et d'arguments contraires imparables que je vous ai opposés, je vous conseille plutôt d'aller au club hippique des Joncs Marins, et d'aller causer à un poney, au moins lui vous fera la conversation. _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:25 | |
| - Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ? Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux. _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:26 | |
| - Abenader a écrit:
- Valtortiste91 a écrit:
- Abenader a écrit:
- ....En quoi Bergoglio accomplit-il cette obligation ?
En quoi l'Eglise catholique vous intéresse-t-elle puisque vous n'en faites plus partie ? Bon, OK, vu que vous en êtes encore là, malgré les centaines de milliards de réponses et d'arguments contraires imparables que je vous ai opposés, je vous conseille plutôt d'aller au club hippique des Joncs Marins, et d'aller causer à un poney, au moins lui vous fera la conversation. Cela est un numéro de claquettes, mais pas une réponse. Autrement dit il va falloir fouiller dans vos neurones et non pas dans vos copier-coller bariolés. Mais je doute que vous puissiez répondre _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:27 | |
| - Abenader a écrit:
- Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ?
Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux.
Que vient foutre le Credo dans un débat sur l'oecuménisme ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:29 | |
| - Abenader a écrit:
- Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ?
Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux.
En effet, l'Église est la société des baptisés qui professe le Credo: arméniens, coptes, luthériens, réformés, anglicans, romains et byzantins. La question demeure de savoir ce qui va départager les opinions, si ce n'est l'Écriture? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:30 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- Abenader a écrit:
- Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ?
Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux.
Que vient foutre le Credo dans un débat sur l'oecuménisme ? Le Credo est la trame essentielle de l'œcuménisme. |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:31 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ....En effet, l'Église est la société des baptisés qui professe le Credo: arméniens, coptes, luthériens, réformés, anglicans, romains et byzantins. La question demeure de savoir ce qui va départager les opinions, si ce n'est l'Écriture?
C'est déjà plus intelligent et plus dans le sujet. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:31 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ...Le Credo est la trame essentielle de l'œcuménisme.
L’œcuménisme, parfois orthographié écuménisme, est un mouvement interconfessionnel qui tend à promouvoir des actions communes entre les divers courants du christianisme, en dépit de leurs différences doctrinales, avec pour objectif l’unité visible des chrétiens1. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:34 | |
| Les confessants ne croient pas au Credo ? Si oui, où est le problème ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:37 | |
| - saint Zibou a écrit:
- Abenader a écrit:
- Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ?
Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux.
En effet, l'Église est la société des baptisés qui professe le Credo: arméniens, coptes, luthériens, réformés, anglicans, romains et byzantins. La question demeure de savoir ce qui va départager les opinions, si ce n'est l'Écriture? Comme déjà dit, c'est le Magistère, vu que c'est le Magistère qui a été fondé par Jésus pour départager les opinions. - Pie XI a écrit:
- De plus, quand le Fils unique de Dieu a commandé à ses envoyés d'enseigner toutes les nations, il a en même temps imposé à tous les hommes le devoir d'ajouter foi à ce qui leur serait annoncé par les " témoins préordonnés par Dieu " (Act. X, 41), et il a sanctionné cet ordre par ces mots : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné " (Marc. XVI, 16)
Tout comme c'est le Magistère qui a défini le Credo que vous professez prétendument. Pourquoi faites-vous le tri entre ses enseignements ? - Pie XI a écrit:
- la vertu surnaturelle de foi a en effet, pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre.
C'est pourquoi tous les vrais disciples du Christ accordent au dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu la même foi que, par exemple, au mystère de l'Auguste Trinité, et de même ils ne croient pas à l'Incarnation de Notre Seigneur autrement qu'au magistère infaillible du Pontife Romain dans le sens, bien entendu, qu'il a été défini par le Concile oecuménique du Vatican.
Car, de la diversité et même du caractère récent des époques où, par un décret solennel, l'Eglise a sanctionné et défini ces vérités, il ne s'ensuit pas qu'elles n'ont pas la même certitude, qu'elles ne sont pas avec la même force imposées à notre foi: n'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées? N'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées ? _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:39 | |
| - Abenader a écrit:
- ....En effet, l'Église est la société des baptisés qui professe le Credo: arméniens, coptes, luthériens, réformés, anglicans, romains et byzantins. La question demeure de savoir ce qui va départager les opinions, si ce n'est l'Écriture?
Comme déjà dit, c'est le Magistère, vu que c'est le Magistère qui a été fondé par Jésus pour départager les opinions. ....[/quote] Quel magistère puisque pour vous il n'existe plus ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
Dernière édition par Valtortiste91 le 3/9/2016, 00:41, édité 1 fois | |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:40 | |
| Le Magistère infaillible est celui qui prône l'oécuménisme dans son décret conciliaire Unitatis redintegretio. On ne peut être schizo. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:51 | |
| - Abenader a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- Abenader a écrit:
- Zibou a écrit:
- Qu'est-ce qu'un magistère sans enseignement? Quel enseignement est valide, si ce n'est pas le Credo? Qu'est-ce que le Credo sans pâques, qu'est-ce que pâques, sans les Écritures? De sorte que, sans les Écritures, norme ultime de la Foi, l'Église n'existe pas! L'outrecuidance est du côté des tridentins, pas des confessants...
Et vous croyez qu'il vient d'où le Credo mon zibou ? De la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, ou de Darty ?
Le Credo, c'est l'Eglise qui nous l'enseigne. Si elle nous l'enseigne avec vérité, c'est que tout ce qu'elle enseigne est Vérité. Sinon, le Credo est faux.
En effet, l'Église est la société des baptisés qui professe le Credo: arméniens, coptes, luthériens, réformés, anglicans, romains et byzantins. La question demeure de savoir ce qui va départager les opinions, si ce n'est l'Écriture? Comme déjà dit, c'est le Magistère, vu que c'est le Magistère qui a été fondé par Jésus pour départager les opinions.
- Pie XI a écrit:
- De plus, quand le Fils unique de Dieu a commandé à ses envoyés d'enseigner toutes les nations, il a en même temps imposé à tous les hommes le devoir d'ajouter foi à ce qui leur serait annoncé par les " témoins préordonnés par Dieu " (Act. X, 41), et il a sanctionné cet ordre par ces mots : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné " (Marc. XVI, 16)
Tout comme c'est le Magistère qui a défini le Credo que vous professez prétendument. Pourquoi faites-vous le tri entre ses enseignements ?
- Pie XI a écrit:
- la vertu surnaturelle de foi a en effet, pour objet formel l'autorité de Dieu révélant, autorité qui ne souffre aucune distinction de ce genre.
C'est pourquoi tous les vrais disciples du Christ accordent au dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu la même foi que, par exemple, au mystère de l'Auguste Trinité, et de même ils ne croient pas à l'Incarnation de Notre Seigneur autrement qu'au magistère infaillible du Pontife Romain dans le sens, bien entendu, qu'il a été défini par le Concile oecuménique du Vatican.
Car, de la diversité et même du caractère récent des époques où, par un décret solennel, l'Eglise a sanctionné et défini ces vérités, il ne s'ensuit pas qu'elles n'ont pas la même certitude, qu'elles ne sont pas avec la même force imposées à notre foi: n'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées? N'est-ce pas Dieu qui les a toutes révélées ? Je parle du magistère des baptisés face au monde. Car, hormis pour l'antéchrist, en II Thes.2, ni les orthodoxes ni les protestants ne reconnaissent la distinction Église enseignante/église enseignée. |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:53 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ...Je parle du magistère des baptisés face au monde. Car, hormis pour l'antéchrist, en II Thes.2, ni les orthodoxes ni les protestants ne reconnaissent la distinction Église enseignante/église enseignée.
Ce n'est plus donc l'Ecriture ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:57 | |
| À moins que ce soit un self ? Auquel cas qui peut départager ? L'un ou l'autre ? C'est en complète contradiction avec la référence au Magistère que vous faisiez sur le symbole de Nicée. Vérité à 17 h, erreur à minuit. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
Dernière édition par Valtortiste91 le 3/9/2016, 00:57, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 00:57 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- ...Je parle du magistère des baptisés face au monde. Car, hormis pour l'antéchrist, en II Thes.2, ni les orthodoxes ni les protestants ne reconnaissent la distinction Église enseignante/église enseignée.
Ce n'est plus donc l'Ecriture ? L'Écriture non plus... Nous avons la trame du Credo, à laquelle tous adhèrent. La question de l'œcuménisme est de savoir comment, à partir des Écritures, on va tisser la tunique sans couture, sur la trame du Symbole, inaltéré, de Nicée-Constantinople... |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:00 | |
| - saint Zibou a écrit:
- Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- ...Je parle du magistère des baptisés face au monde. Car, hormis pour l'antéchrist, en II Thes.2, ni les orthodoxes ni les protestants ne reconnaissent la distinction Église enseignante/église enseignée.
Ce n'est plus donc l'Ecriture ? L'Écriture non plus... Nous avons la trame du Credo, à laquelle tous adhèrent. La question de l'œcuménisme est de savoir comment, à partir des Écritures, on va tisser la tunique sans couture, sur la trame du Symbole, inaltéré, de Nicée-Constantinople... Voilà enfin une phrase que j'aime lire. C'est bien la question d'un comment. Et comment peut-on le savoir si on s'anathème. Comment peut-on le savoir si on ne discute pas. Comment discuter si on ne veut pas de l'autre ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:01 | |
| Partoutatis redinmachintruc déclare-t-il, comme le Pape Innocent III au quatrième concile de Latran, que: - Citation :
- "Il y a une seule Eglise universelle des fidèles, hors de laquelle absolument personne n’est sauvé".
?déclare-t-il, comme saint Grégoire le Grand, Pape, que: - Citation :
- "La sainte Eglise Catholique enseigne que Dieu ne peut être véritablement adoré que dans son sein, elle affirme que tous ceux qui en sont séparés ne seront pas sauvés."
??Déclare-t-il, comme Boniface VIII, que: - Boniface VIII a écrit:
- "La foi nous oblige instamment à croire et à tenir une Eglise, sainte, catholique et apostolique.
Nous y croyons fermement, nous la confessons simplement.
Hors d’elle, il n’y a pas de salut ni de rémission des péchés, puisque l’époux proclame dans le cantique des cantiques : "Unique est ma colombe, unique ma parfaite, l’unique de sa mère, préférée de celle qui l’enfanta." (Ct 6 ; 9).
En effet, il y a un Seigneur, une foi, un baptême. (Eph. IV, 5.) Unique fut, en effet, l’arche de Noé au temps du déluge ; elle figurait par avance l’unique Eglise." ???Et vous venez me parlez de schizo... _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:02 | |
| La prière pour l’unité de tous les chrétiens voulue par le Christ au moment de Passion , fut actuée et devint un mouvement vivant par l’initiative de Paul Wattson en 1908. Ce prêtre épiscopalien avait créé une communauté religieuse franciscaine au sein de l’Église anglicane américaine. Pour lui, il s’agissait bien de l’unité autour du Siège de Rome. Cet œcuménisme né chez les protestants fut accepté par l’Église grâce à l’initiative d’œcuménistes catholiques, tel l’Abbé Paul Couturier (1881-1953), qui fondèrent la semaine de l’unité au milieu des années 1930. Elle s’étend du 18 janvier, fête de la chaire de saint Pierre, jusqu’au 25 janvier, fête de la conversion de saint Paul. Son but est de prier pour l’unité « telle que le Christ la veut, par les moyens qu’Il voudra ».
_________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:03 | |
| - Abenader a écrit:
- ......
Quel Magistère puisque vous n'en reconnaissez aucun ?Le seul Magistère infaillible prône l'oecuménisme. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:08 | |
| saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ. L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:09 | |
| On s'en fout de moi. On vous parle pas de moi, bec à foin, mais de Innocent III au quatrième concile de Latra, de saint Grégoire le Grand, Pape, et de Boniface VIII. D'où: RE: Partoutatis redinmachintruc déclare-t-il, comme le Pape Innocent III au quatrième concile de Latran, que: - Citation :
- "Il y a une seule Eglise universelle des fidèles, hors de laquelle absolument personne n’est sauvé".
?déclare-t-il, comme saint Grégoire le Grand, Pape, que: - Citation :
- "La sainte Eglise Catholique enseigne que Dieu ne peut être véritablement adoré que dans son sein, elle affirme que tous ceux qui en sont séparés ne seront pas sauvés."
??Déclare-t-il, comme Boniface VIII, que: - Boniface VIII a écrit:
- "La foi nous oblige instamment à croire et à tenir une Eglise, sainte, catholique et apostolique.
Nous y croyons fermement, nous la confessons simplement.
Hors d’elle, il n’y a pas de salut ni de rémission des péchés, puisque l’époux proclame dans le cantique des cantiques : "Unique est ma colombe, unique ma parfaite, l’unique de sa mère, préférée de celle qui l’enfanta." (Ct 6 ; 9).
En effet, il y a un Seigneur, une foi, un baptême. (Eph. IV, 5.) Unique fut, en effet, l’arche de Noé au temps du déluge ; elle figurait par avance l’unique Eglise." ???Et vous venez me parlez de schizo... _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:10 | |
| - Abenader a écrit:
- ......
Quel Magistère puisque vous n'en reconnaissez aucun ?Le seul Magistère infaillible prône l'oecuménisme. Vous n'avez pas répondu à la question : elle vous gêne ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
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| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:11 | |
| saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo (vous en convenez) il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ. L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:12 | |
| - Citation :
- puisque tous confessent le même Credo il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ.
Comme ça: - Pie XI a écrit:
- Le retour à l'unique véritable Eglise, disons-Nous, bien visible à tous les regards, et qui, par la volonté de son Fondateur, doit rester perpétuellement telle qu'il l'a instituée lui-même pour le salut de tous. Car jamais au cours des siècles, l'Epouse mystique du Christ n'a été souillée, et elle ne pourra jamais l'être, au témoignage de saint Cyprien: " L'Epouse du Christ ne peut commettre un adultère: elle est intacte et pure. Elle ne connaît qu'une seule demeure; par sa chaste pudeur, elle garde l'inviolabilité d'un seul foyer " (De cath. Ecclesiae unitate, VI). Et le saint martyr s'étonnait vivement, et à bon droit, qu'on pût croire " que cette unité provenant de la stabilité divine, consolidée par les sacrements célestes, pouvait être déchirée dans l'Église et brisée par le heurt des volontés discordantes " (ibid.). Le corps mystique du Christ, c'est-à-dire l'Eglise, étant un (I Cor., XII, 12), formé de parties liées et coordonnées (Eph. IV, 16) à l'instar d'un corps physique, il est absurde et ridicule de dire qu'il peut se composer de membres épars et disjoints; par suite, quiconque ne lui est pas uni n'est pas un de ses membres et n'est pas attaché à sa tête qui est le Christ (Eph.V, 30; 1,22).
Or, dans cette unique Eglise du Christ, personne ne se trouve, personne ne demeure, si, par son obéissance, il ne reconnaît et n'accepte l'autorité et le pouvoir de Pierre et de ses légitimes successeurs. N'ont-ils pas obéi à l'Evêque de Rome, Pasteur suprême des âmes, les ancêtres de ceux qui, aujourd'hui, sont enfoncés dans les erreurs de Photius et des novateurs? Des fils ont, hélas ! déserté la maison paternelle, laquelle ne s'est point pour cela effondrée et n'a pas péri, soutenue qu'elle était par l'assistance perpétuelle de Dieu. Qu'ils reviennent donc au Père commun, qui oubliera les insultes proférées jadis contre le Siège Apostolique et les recevra avec la plus grande affection. Si, comme ils le répètent, ils désirent se joindre à nous et aux nôtres, pourquoi ne se hâteraient-ils pas d'aller vers l'Eglise, " mère et maîtresse de tous les fidèles du Christ " (Conc. Latran IV, c. 5).
Vous comprenez, Vénérables Frères, combien nous souhaitons cette union. Nous désirons que Nos fils le sachent aussi, non seulement ceux qui appartiennent à l'univers catholique, mais aussi tous ceux qui sont séparés de nous. Si, par une humble prière, ces derniers implorent les lumières célestes, il n'est pas douteux qu'ils ne reconnaissent la seule vraie Église de Jésus-Christ et qu'ils n'y entrent enfin, unis à Nous par une charité parfaite. C'est quoi que vous comprenez pas ? La ponctuation ? _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:15 | |
| - Abenader a écrit:
- ....
Après Pie XI, il y a eut : Pie XII Jean XXIII Paul VI Jean-Paul I Jean-Paul II Benoit XVI François. Tous proclament l'oecuménisme en rapport avec le saint Concile. Vous n'êtes pas d'accord : je vous redemande quel Magistère ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:16 | |
| saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo (vous en convenez) il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ. L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:25 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- Abenader a écrit:
- ....
Après Pie XI, il y a eut : Pie XII Jean XXIII Paul VI Jean-Paul I Jean-Paul II Benoit XVI François.
Tous proclament l'oecuménisme en rapport avec le saint Concile. Vous n'êtes pas d'accord : je vous redemande quel Magistère ? Celui jusqu'à Pie XII inclus. Le reste, ce sont des apostats, des antichrists. Mais bon, on n'est plus à ça près, hein ? Du reste, les deux derniers guignols de la bande sont en activité à l'heure actuelle, et en même temps. Un peu comme Anne et Caïphe, deux grands-prêtres apostats en activité en même temps... Quand je pense que Destroy Jorge va débarouler à Assise (et en hélico, encore !!! Mmmmm, pas très Laudato Si tout ça...) à la fin du mois pour prier avec tous les ennemis du Christ, j'en ai de l'urticaire. Et dire que vous allez applaudir des mains et des pieds... Allez, bonne nuit ! - Spoiler:
_________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:29 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo (vous en convenez) il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ.
L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. En effet, le Symbole, inaltéré ou originel, de Nicée-Constantinople est la trame commune, comme le Canon scripturaire est la source, ou l'âme, de la théologie, selon Dei Verbum. Or, le Symbole est irréformable, comme il se doit. Cependant, quatre nœuds dogmatiques, impliquant la dialectique de l'un et du multiple, hantent le Credo. Les deux premiers, à propos de Dieu et du Christ, ont été explicités, entre 325 et 681, par les six premiers conciles œcuméniques. Le résultat fut la doctrine de la Trinité et de l'Incarnation. Reste les questions sur le baptême et l'Église, les doctrines de la justification et de l'herméneutique, ou interprétation, qui demeurent pendantes, ayant reçues des réponses diverses, entre 1530 et 1871. Ce sont ces questions qui continuent de poser problème à la société des baptisés. Pourtant, le credo donne la clé de la solution: la conformité aux Écritures. Car, de même que la Résurrection du Christ doit être attestée par les Écritures, pour être crue, de même le reste. Alors, que faisons-nous? |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:32 | |
| - Abenader a écrit:
- Valtortiste91 a écrit:
- Abenader a écrit:
- ....
Après Pie XI, il y a eut : Pie XII Jean XXIII Paul VI Jean-Paul I Jean-Paul II Benoit XVI François.
Tous proclament l'oecuménisme en rapport avec le saint Concile. Vous n'êtes pas d'accord : je vous redemande quel Magistère ? Celui jusqu'à Pie XII inclus. Le reste, ce sont des apostats, des antichrists. Mais bon, on n'est plus à ça près, hein ? Du reste, les deux derniers guignols de la bande sont en activité à l'heure actuelle, et en même temps. Un peu comme Anne et Caïphe, deux grands-prêtres apostats en activité en même temps... Quand je pense que Destroy Jorge va débarouler à Assise (et en hélico, encore !!! Mmmmm, pas très Laudato Si tout ça...) à la fin du mois pour prier avec tous les ennemis du Christ, j'en ai de l'urticaire. Et dire que vous allez applaudir des mains et des pieds... Allez, bonne nuit ! ... Merci pour la BD ! Vous auriez pu en réduire la largeur, car elle pollue, par sa taille, la lecture des messages. Vos supputations sont parfaitement contradictoires avec l'autorité du Magistère que vous défendez (sic !) Elles ne répondent toujours pas à la question : Quel Magistère peut être juge puisque le Magistère infaillible est jugé "guignol" par vous. Qui ? _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 01:39 | |
| - saint Zibou a écrit:
- Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo (vous en convenez) il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ.
L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. En effet, le Symbole, inaltéré ou originel, de Nicée-Constantinople est la trame commune, comme le Canon scripturaire est la source, ou l'âme, de la théologie, selon Dei Verbum. Or, le Symbole est irréformable, comme il se doit. Cependant, quatre nœuds dogmatiques, impliquant la dialectique de l'un et du multiple, hantent le Credo. Les deux premiers, à propos de Dieu et du Christ, ont été explicités, entre 325 et 681, par les six premiers conciles œcuméniques. Le résultat fut la doctrine de la Trinité et de l'Incarnation. Reste les questions sur le baptême et l'Église, les doctrines de la justification et de l'herméneutique, ou interprétation, qui demeurent pendantes, ayant reçues des réponses diverses, entre 1530 et 1871. Ce sont ces questions qui continuent de poser problème à la société des baptisés. Pourtant, le credo donne la clé de la solution: la conformité aux Écritures. Car, de même que la Résurrection du Christ doit être attestée par les Écritures, pour être crue, de même le reste. Alors, que faisons-nous? Ceux qui confessent la même foi, peuvent le faire différemment mais non de façon opposée. Ce serait contradictoire. L'Ecriture ? On peut en avoir des traductions diverses, mais certainement pas opposées. L'oecuménisme est l'unité, mais pas l'uniformité : nous en sommes d'accord. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 03:21 | |
| - Abenader a écrit:
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- Citation :
- Je crois qu'on ne doit pas s'opposer au dialogue avec d'autres chrétiens en vue de l'unité.
Bonsoir mon cher Simon ! :fleur 6:
En effet, le dialogue n'est qu'un moyen pour attirer ceux qui sont hors de l'Eglise à y entrer. Or, depuis V2, le dialogue est devenu la fin. Dialoguer pour s'enrichir mutuellement, tu parles !!! C'est le dialogue du serpent avec Eve, et c'est ça qui l'a faite chuter.
Quant à l'unité, voici ce que j'ai à en dire:
- Pie XI a écrit:
- Vous comprenez, Vénérables Frères, combien nous souhaitons cette union. Nous désirons que Nos fils le sachent aussi, non seulement ceux qui appartiennent à l'univers catholique, mais aussi tous ceux qui sont séparés de nous. Si, par une humble prière, ces derniers implorent les lumières célestes, il n'est pas douteux qu'ils ne reconnaissent la seule vraie Église de Jésus-Christ et qu'ils n'y entrent enfin, unis à Nous par une charité parfaite.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 03:36 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou : puisque tous confessent le même Credo (vous en convenez) il convient de savoir comment réaliser l'Unité voulue par le Christ.
L'Eglise catholique avance des propositions : CEC § 821 – un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. Unitatis redintegratio 6) ; – la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. Unitatis redintegratio 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ; – la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (Unitatis redintegratio 8) ; – la connaissance réciproque fraternelle (cf. Unitatis redintegratio 9) ; – la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. Unitatis redintegratio 10) ; – le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. Unitatis redintegratio 4 ; 9 ; 11) ; – la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. Unitatis redintegratio 12).
qu'est-ce qui vous gêne ? Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. En effet, le Symbole, inaltéré ou originel, de Nicée-Constantinople est la trame commune, comme le Canon scripturaire est la source, ou l'âme, de la théologie, selon Dei Verbum. Or, le Symbole est irréformable, comme il se doit. Cependant, quatre nœuds dogmatiques, impliquant la dialectique de l'un et du multiple, hantent le Credo. Les deux premiers, à propos de Dieu et du Christ, ont été explicités, entre 325 et 681, par les six premiers conciles œcuméniques. Le résultat fut la doctrine de la Trinité et de l'Incarnation. Reste les questions sur le baptême et l'Église, les doctrines de la justification et de l'herméneutique, ou interprétation, qui demeurent pendantes, ayant reçues des réponses diverses, entre 1530 et 1871. Ce sont ces questions qui continuent de poser problème à la société des baptisés. Pourtant, le credo donne la clé de la solution: la conformité aux Écritures. Car, de même que la Résurrection du Christ doit être attestée par les Écritures, pour être crue, de même le reste. Alors, que faisons-nous? Ceux qui confessent la même foi, peuvent le faire différemment mais non de façon opposée. Ce serait contradictoire. L'Ecriture ? On peut en avoir des traductions diverses, mais certainement pas opposées. L'oecuménisme est l'unité, mais pas l'uniformité : nous en sommes d'accord. A ce stade de la discussion, je vous conseille de lire la confession d'Augsbourg et le petit catéchisme de Luther, comme j'ai moi-même lu le Denzinger et le catéchisme de 1992. Josef Ratzinger a toujours été partisan de la reconnaissance, par Rome, de la catholicité de la confession d'Augsbourg, soit dit en passant. Ce fut un réel chagrin de le voir démissionner, comme pape, lui qui rappelait à ses théologiens qu'il faudrait au moins croire le Symbole de Nicée-Constantinople... Avec Bergoglio, on est passé du "berger allemand" au simple ratier... |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 07:29 | |
| - saint Zibou a écrit:
Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. Le Credo de Vatican II est tout sauf imprécis. C'est le Credo de Nicée qui est imprécis sur de nombreux points. Je vous mets le Credo actuel : - Spoiler:
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité". LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
_________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 08:24 | |
| @Abenader, merci pour vos éléments de réponses, Magistère à l'appui. Tenté par le sédévacantisme, j'ai finalement revu ma position: il n'ya pas d'apostasie des clercs et papes modernes mais simplement quelques égarements et fantaisies. N'oubliez pas que même quand les clercs, m^me élevés en responsabilités, sont infidèles et pécheurs, la sainte Eglise ne pèche jamais et ne s'égare jamais. Personne n'est propriétaire de l'Eglise ni eux, ni vous, ni nous mais simplement fils et filles de l'Eglise notre Mère à tous. Il ne faut pas que quelques textes erronés, quelques impostures, vous privent de la Liturgie et des sacrements de l'Eglise dont tout le monde a besoin pour vivre. On peut juger et dénoncer les impostures, mais jamais juger leurs auteurs, Jésus nous a défendu de juger autrui, cela l'offense et le fâche. Et puis surtout, l'Eglise étant divine elle reste Immaculée et sainte, manifestant ainsi toujours la Fidélité de Notre Seigneur-Dieu. "Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendront Miséricorde!" Le vicaire du Seigneur, n'est que pauvre vicaire avec ses faiblesses, idem pour les éveques et prêtres: donc le Seigneur reste à la barre de la sainte Eglise, et se charge d'enlever les impuretés doctrinales ou de les laisser pourrir et disparaitre, patience! Les "frères séparés" que l'oecuménisme tente de réconcilier sont en divorce d'avec l'Eglise et perdent leur statut de frère comme des époux divorcés perdent leur statut de mari et femme, donc le fraternisme oecuménique et inter-religieux est faux mais il veut laisser place à la réconciliation et la réintégration dans la nouvelle alliance. Enfin, ce n'est pas l'aveuglement volontaire (et opéré par Dieu en chatiment) des clercs et certains laics qui doit vous éloigner et éventuellement exclure de la sainte Eglise toujours Vierge et Immaculée, votre Mère. Notre devoir n'est pas d'alimenter les clivages et hostilités mais de prier pour l'Eglise et ses membres morts comme vivants, et de chercher d'un commun accord comment servir Dieu et le bien commun, à partir de son Eglise et non pas sans. N'oublions pas non plus que la pure doctrine de change jamais et que la pastorale actuelle n'est qu'une mode mondaine passagère qui disparait peu à peu, qui ne doit pas nous diviser mais qui doit nous aider à discerner la divine volonté sur nous et nos vrais frères, à toute fin salutaire et heureuse. Le sédévacantisme ne vous rendra jamais heureux évangéliquement car c'est aussi un abus hostile contre la divine miséricorde et miséricorde-fraternelle, contre la foi, l'espérance et la charité. Il ne faut pas se tromper de combat ni en faire une affaire personnelle, même si c'est tentant, l'Eglise est d'abord l'Affaire du Seigneur, nous éventuellement ensuite selon ce que la Charité nous presse de servir. L'Eglise a besoin de vous en Son Sein et non en marge, en repli. Soyez assuré de mes prières, de mon affection et de mon écoute.
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 09:05 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ...A ce stade de la discussion, je vous conseille de lire la confession d'Augsbourg et le petit catéchisme de Luther, comme j'ai moi-même lu le Denzinger et le catéchisme de 1992. Josef Ratzinger a toujours été partisan de la reconnaissance, par Rome, de la catholicité de la confession d'Augsbourg, soit dit en passant. Ce fut un réel chagrin de le voir démissionner, comme pape, lui qui rappelait à ses théologiens qu'il faudrait au moins croire le Symbole de Nicée-Constantinople... Avec Bergoglio, on est passé du "berger allemand" au simple ratier...
Dommage pour le ratier qui gâche le reste de votre message, fors sympathique par ailleurs et respectable. Lirais-je la confession d'Augsbourg ? Non. Non pas parce que je la méprises, mais parce que j'écoute le luthérianisme (et les autres convictions) d'une autre façon : par le vécu et le témoignage. C'est de mon point de vue la façon de saisir son authenticité, comme on juge un arbre à ses fruits. Ce qui vit, ce n'est pas un texte, c'est ce que vous faites vivre en vous. À titre personnel, je vous trouve plus convaincant quand vous exprimez, comme dans vos derniers messages, votre ressenti, votre foi. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 09:09 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- saint Zibou a écrit:
Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. Le Credo de Vatican II est tout sauf imprécis. C'est le Credo de Nicée qui est imprécis sur de nombreux points.
Je vous mets le Credo actuel :
- Spoiler:
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité". LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
Je me suis demandé d'où tu tirais ce texte qui exprime le Credo sans en avoir la forme. Il s'agit de la profession de foi de Paul VI du 30 juin 1968 exprimée en conclusion de l'Année de la foi. TEXTE EN LIGNE _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 09:47 | |
| Oui, c'est le Credo de Vatican II, produit par Paul VI en 1968.
Puis il y a eu le Catéchisme produit par saint Jean-Paul II, comme pour le Concile de Trente. _________________ Arnaud
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 11:37 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Oui, c'est le Credo de Vatican II, produit par Paul VI en 1968. Puis il y a eu le Catéchisme produit par saint Jean-Paul II, comme pour le Concile de Trente.
En effet, le catéchisme de l'Eglise catholique qui exprime "le dépôt de la Foi", suit, tout au long de ses 2800 articles : - La profession de Foi (le credo, symbole de Nicée). - Les sept sacrements. - les dix commandements. - Le Notre Père. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Abenader
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| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 11:50 | |
| - Citation :
- Soyez assuré de mes prières, de mon affection et de mon écoute.
Et vous des miennes, cher Olivier. _________________ "Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" (Saint Pie X)
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 16:33 | |
| Jugeons sur pièces : --------------------------------------- UNITATIS REDINTEGRATIO 3. Des relations entre les frères séparés et l’Église catholique (partie 1)Dans cette seule et unique Église de Dieu sont apparues dès l’origine certaines scissions [Cf. 1 Co 11, 18-19 ; Ga 1, 6-9 ; 1 Jn 2, 18-19.], que l’apôtre réprouve avec vigueur comme condamnables [Cf. 1 Co 1, 11 s. ; 11, 22.] ; au cours des siècles suivants naquirent des dissensions plus graves, et des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l’Église catholique, parfois par la faute des personnes de l’une ou de l’autre partie. Ceux qui naissent aujourd’hui dans de telles communautés et qui vivent de la foi au Christ, ne peuvent être accusés de péché de division, et l’Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité. En effet, ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême, se trouvent dans une certaine communion, bien qu’imparfaite, avec l’Église catholique. Assurément, des divergences variées entre eux et l’Église catholique sur des questions doctrinales, parfois disciplinaires, ou sur la structure de l’Église, constituent nombre d’obstacles, parfois fort graves, à la pleine communion ecclésiale. Le mouvement œcuménique tend à les surmonter. Néanmoins, justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ [Cf. Conc. de Florence, sess. 8 (1439), décret Exultate Deo : Mansi 31, 1055 A], ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur [Cf. Saint Augustin, In Ps. 32, Enar. II, 29 : PL 36, 299.]. De plus, parmi les éléments ou les biens par l’ensemble desquels l’Église se construit et est vivifiée, plusieurs et même beaucoup, et de grande valeur, peuvent exister en dehors des limites visibles de l’Église catholique : la Parole de Dieu écrite, la vie de grâce, la foi, l’espérance et la charité, d’autres dons intérieurs du Saint-Esprit et d’autres éléments visibles. Tout cela, qui provient du Christ et conduit à lui, appartient de droit à l’unique Église du Christ. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 16:37 | |
| Jugeons sur pièces : --------------------------------------- UNITATIS REDINTEGRATIO 3. Des relations entre les frères séparés et l’Église catholique (suite et fin)De même, chez nos frères séparés s’accomplissent beaucoup d’actions sacrées de la religion chrétienne qui, de manières différentes selon la situation diverse de chaque Église ou communauté, peuvent certainement produire effectivement la vie de grâce, et l’on doit reconnaître qu’elles donnent accès à la communion du salut. En conséquence, ces Églises [Cf. Conc. de Latran IV (1215), Constit. IVa : Mansi 22, 990. – Conc. de Lyon II (1274), Profession de foi de Michel Paléologue : Mansi 24, 71 E. – Conc. de Florence, sess. 6 (1439), définition Laetentur caeli : Mansi 31, 1026 E.] et communautés séparées, bien que nous croyions qu’elles souffrent de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L’Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles comme de moyens de salut, dont la vertu dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l’Église catholique. Cependant nos frères séparés, soit eux-mêmes individuellement, soit leurs communautés ou leurs Églises, ne jouissent pas de cette unité que Jésus Christ a voulu dispenser à tous ceux qu’il a régénérés et vivifiés pour former un seul Corps en vue d’une vie nouvelle, et qui est attestée par l’Écriture Sainte et la vénérable Tradition de l’Église. C’est, en effet, par la seule Église catholique du Christ, laquelle est le « moyen général de salut », que peut s’obtenir toute la plénitude des moyens de salut. Car c’est au seul collège apostolique, présidé par Pierre, que furent confiées, selon notre foi, toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer sur terre un seul Corps du Christ auquel il faut que soient pleinement incorporés tous ceux qui, d’une certaine façon, appartiennent déjà au Peuple de Dieu. Durant son pèlerinage terrestre, ce peuple, bien qu’il demeure en ses membres exposé au péché, continue sa croissance dans le Christ, doucement guidé par Dieu selon ses mystérieux desseins, jusqu’à ce que, dans la Jérusalem céleste, il atteigne joyeux la totale plénitude de la gloire éternelle. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 16:40 | |
| Jugeons sur pièces : --------------------------------------- UNITATIS REDINTEGRATIO 4. De l’œcuménisme (partie 1)Étant donné qu’aujourd’hui, en diverses parties du monde, sous le souffle de la grâce de l’Esprit Saint, beaucoup d’efforts s’accomplissent par la prière, la parole et l’action pour arriver à la plénitude de l’unité voulue par Jésus Christ, le saint Concile exhorte tous les fidèles catholiques à reconnaître les signes des temps et à prendre une part active à l’effort œcuménique. Par « mouvement œcuménique », on entend les entreprises et les initiatives provoquées et organisées en faveur de l’unité des chrétiens, selon les besoins variés de l’Église et selon les circonstances. Ainsi, en premier lieu, tout effort accompli pour éliminer les paroles, les jugements et les actes qui ne correspondent ni en justice ni en vérité à la situation des frères séparés et contribuent ainsi à rendre plus difficiles les relations avec eux. Ensuite, au cours de réunions de chrétiens de diverses Églises ou communautés, organisées dans un esprit religieux, le « dialogue » mené par des experts bien informés, où chacun explique plus à fond la doctrine de sa communauté et montre de façon claire ce qui la caractérise. Par ce dialogue, tous acquièrent une connaissance plus conforme à la vérité, en même temps qu’une estime plus juste de l’enseignement et de la vie de chaque communauté. De la même manière, ces communautés viennent à collaborer plus largement à toutes sortes d’entreprises qui, répondant aux exigences de toute conscience chrétienne, contribuent au bien commun. On peut aussi, là où c’est permis, se réunir pour une prière unanime. Enfin tous examinent leur fidélité à la volonté du Christ par rapport à l’Église, et entreprennent, comme il le faut, un effort soutenu de rénovation et de réforme. Tout cela, s’il est accompli avec prudence et patience par les fidèles de l’Église catholique sous la vigilance de leurs pasteurs, contribue au progrès de la justice et de la vérité, de la concorde et de la collaboration, de l’amour fraternel et de l’union. Par cette voie, peu à peu, après avoir surmonté les obstacles qui empêchent la parfaite communion ecclésiale, se trouveront rassemblés par une célébration eucharistique unique, dans l’unité d’une seule et unique Église, tous les chrétiens. Cette unité, le Christ l’a accordée à son Église dès le commencement. Nous croyons qu’elle subsiste de façon inamissible (ne pas être retirée) dans l’Église catholique et nous espérons qu’elle s’accroîtra de jour en jour jusqu’à la consommation des siècles. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 16:47 | |
| Jugeons sur pièces : --------------------------------------- UNITATIS REDINTEGRATIO 4. De l’œcuménisme (suite et fin)En effet, bien que l’Église catholique ait été dotée de la vérité révélée par Dieu ainsi que de tous les moyens de grâce, néanmoins ses membres n’en vivent pas avec toute la ferveur qui conviendrait. Il en résulte que le visage de l’Église resplendit moins aux yeux de nos frères séparés ainsi que du monde entier, et la croissance du Royaume de Dieu en est entravée. C’est pourquoi tous les catholiques doivent tendre à la perfection chrétienne [Cf. Jc 1, 4 ; Rm 12, 1-2.] ; ils doivent, chacun dans sa sphère, s’efforcer de faire en sorte que l’Église, portant dans son corps l’humilité et la mortification de Jésus [Cf. 2 Co 4, 10 ; Ph 2, 5-8.], soit purifiée et renouvelée de jour en jour, jusqu’à ce que le Christ se la présente à lui-même, glorieuse, sans tache ni ride [Cf. Ep 5, 27.]. Conservant l’unité dans ce qui est nécessaire, que tous, dans l’Église, chacun selon la charge qui lui est confiée, gardent la liberté qui leur est due, qu’il s’agisse des formes diverses de la vie spirituelle et de la discipline, de la variété des rites liturgiques, et même de l’élaboration théologique de la vérité révélée ; et qu’en tout ils pratiquent la charité. De la sorte, ils manifesteront toujours plus pleinement la véritable catholicité et apostolicité de l’Église. D’un autre côté, il est nécessaire que les catholiques reconnaissent avec joie et apprécient les valeurs réellement chrétiennes qui ont leur source au commun patrimoine et qui se trouvent chez nos frères séparés. Il est juste et salutaire de reconnaître les richesses du Christ et sa puissance agissante dans la vie de ceux qui témoignent pour le Christ parfois jusqu’à l’effusion du sang, car Dieu est toujours admirable et doit être admiré dans ses œuvres. Il ne faut pas non plus oublier que tout ce qui est accompli par la grâce de l’Esprit Saint chez nos frères séparés peut contribuer à notre édification. Rien de ce qui est réellement chrétien ne s’oppose jamais aux vraies valeurs de la foi, mais tout cela peut contribuer à pénétrer toujours plus parfaitement le mystère du Christ et de l’Église. Pourtant les divisions entre chrétiens empêchent l’Église de réaliser la plénitude de catholicité qui lui est propre en ceux de ses fils qui, certes, lui appartiennent par le baptême, mais se trouvent séparés de sa pleine communion. Bien plus, pour l’Église elle-même, il devient plus difficile d’exprimer sous tous ses aspects la plénitude de la catholicité dans la réalité même de la vie. Le saint Concile constate avec joie l’accroissement de la participation des fidèles catholiques à la tâche œcuménique. Il confie celle-ci aux évêques de toute la terre pour qu’ils veillent à la promouvoir et qu’ils l’orientent avec discernement. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 17:03 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- saint Zibou a écrit:
Ce qui me gêne, c'est l'imprécision. Le Credo de Vatican II est tout sauf imprécis. C'est le Credo de Nicée qui est imprécis sur de nombreux points.
Je vous mets le Credo actuel :
- Spoiler:
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité". LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
En Dz.265, 303 et 559, la composition d'un nouveau credo est prohibée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 17:06 | |
| - Valtortiste91 a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- ...A ce stade de la discussion, je vous conseille de lire la confession d'Augsbourg et le petit catéchisme de Luther, comme j'ai moi-même lu le Denzinger et le catéchisme de 1992. Josef Ratzinger a toujours été partisan de la reconnaissance, par Rome, de la catholicité de la confession d'Augsbourg, soit dit en passant. Ce fut un réel chagrin de le voir démissionner, comme pape, lui qui rappelait à ses théologiens qu'il faudrait au moins croire le Symbole de Nicée-Constantinople... Avec Bergoglio, on est passé du "berger allemand" au simple ratier...
Dommage pour le ratier qui gâche le reste de votre message, fors sympathique par ailleurs et respectable. Lirais-je la confession d'Augsbourg ? Non. Non pas parce que je la méprises, mais parce que j'écoute le luthérianisme (et les autres convictions) d'une autre façon : par le vécu et le témoignage. C'est de mon point de vue la façon de saisir son authenticité, comme on juge un arbre à ses fruits. Ce qui vit, ce n'est pas un texte, c'est ce que vous faites vivre en vous. À titre personnel, je vous trouve plus convaincant quand vous exprimez, comme dans vos derniers messages, votre ressenti, votre foi. Le ressenti, c'est du gnosticisme... Refuser de connaître textuellement l'autre est contraire à l'œcuménisme. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 17:07 | |
| [quote="saint Zibou"][quote="Arnaud Dumouch"] - saint Zibou a écrit:
En Dz.265, 303 et 559, la composition d'un nouveau credo est prohibée. prohibée à TOUTE AUTRE AUTORITÉ QUE CELLE DE L'Eglise; _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 17:11 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- saint Zibou a écrit:
- Arnaud Dumouch a écrit:
- saint Zibou a écrit:
En Dz.265, 303 et 559, la composition d'un nouveau credo est prohibée. prohibée à TOUTE AUTRE AUTORITÉ QUE CELLE DE L'Eglise;
Non, prohibée, aussi, à toute autorité dans l'Église! |
| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 18:15 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ...Le ressenti, c'est du gnosticisme...
Refuser de connaître textuellement l'autre est contraire à l'œcuménisme. C'est ainsi que Pierre disant à Jésus : Tu sais bien que je t'aime était coupable de gnosticisme ! Pas étonnant que vous rejetiez un pape hérétique, déjà à l'époque La confession d'Augsbourg vous est certainement indispensable. Pour moi il s'agit d'un texte inspiré par un théologien dont les effets ne me rassurent pas. Ce qui en transparaît en vous ne m'incite pas à en faire une priorité par rapport aux autres textes de théologiens. Désolé. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| | | Valtortiste91
Messages : 5901 Inscription : 15/05/2006
| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? 3/9/2016, 18:17 | |
| - saint Zibou a écrit:
- ...Non, prohibée, aussi, à toute autorité dans l'Église!
Allons, disons que la "confession" de Paul VI est la "confession" d'Augsbourg ... de Rome. _________________ "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé" de Maria Valtorta relate, dans un style vivant, la vie publique de Jésus et de son enfance. Véritables révélations privées ? ou œuvre purement poétique ? … A vous de juger. http://www.maria-valtorta.org
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| Sujet: Re: l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? | |
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| | | | l'oecuménisme est-il obligatoire pour les catholiques? Est-ce un dogme de foi? | |
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