Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
Sujet: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:14
L'Assomption approche !
Mais que signifie pour les catholiques cette date du 15 août dédiée à sainte Marie?
L'Assomption est avant tout une date importante dans la tradition catholique depuis plus de 10 siècles.
Mais à quoi correspond cette date du 15 août pour les croyants ?
Que célèbre-t-on ce jour-là ?
Chaque année, le 15 août, les catholiques commémorent la montée au ciel de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, à la fin de sa vie sur Terre.
Pour les croyants, le corps de Marie n'aurait pas subi de dégradation post-mortem. Elle aurait pu ainsi entrer au ciel en corps et en âme. Une fin glorieuse, qui était d'abord une croyance païenne, non-évoquée par le Nouveau Testament. Et qui est devenue un dogme religieux ou vérité de foi en 1950, quand l'Eglise catholique a décidé de la définir ainsi, contrairement aux Eglises d'Orient qui croient pourtant aussi en l'Assomption.
Spoiler:
Qu’est-ce que l’Assomption ?
La foi en l’Assomption, générale parmi les chrétiens d’Orient (même si ceux-ci préfèrent parler de « dormition de la Vierge »), est partagée par les catholiques. On célèbre cette fête dès le 4ème siècle, à Antioche, et au 5ème siècle en Palestine.
Il semble que la date du 15 août ait été choisie en Orient par l’empereur Maurice (582-603) pour commémorer l’inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel. C’est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII affirmait la foi de l’Église en l’Assomption de la Vierge Marie par une définition dogmatique.
Il écrivait notamment : « … Nous affirmons, nous déclarons et nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »
Cette fête est aujourd’hui, en Belgique, en France, ... l’une des quatre fêtes catholiques légalement chômées (avec Noël le 25 décembre, l’Ascension et la Toussaint le 1er novembre). La Vierge Marie, depuis 1638, sous le règne de Louis XIII, est la Patronne de la France (Sainte Jeanne d’Arc étant la patronne secondaire). Ce patronage a été confirmé par le Pape Pie XI le 2 mars 1922. Assomption de Marie
L'Assomption de Marie est l'événement au cours duquel la Vierge Marie, la mère de Jésus-Christ, au terme de sa vie terrestre, serait entrée directement dans la gloire du Ciel, âme et corps, sans connaître la corruption physique qui suit la mort.
Le mot « assomption » provient du verbe latin « assumere » qui signifie « prendre » ou « enlever ».
Très ancienne dans les Églises d’Orient et d’Occident, quoique sans référence scripturaire, et fêtée liturgiquement dès le 8ème siècle, cette conviction a été définie comme dogme religieux (c’est-à-dire vérité de foi) par l’Église catholique en 1950.
Tout en partageant la même foi en l'Assomption (qu'elles appellent « Dormition ») les Églises orientales n'ont jamais souhaité la définir en termes dogmatiques.
L’Assomption de la bienheureuse Vierge-Marie est une fête liturgique qui, dans l’Église catholique, se célèbre le 15 août. Dans le calendrier anglican la fête de l’Assomption a disparu en 1549 mais le 15 août est resté la fête principale de la Vierge Marie (sans référence à son Assomption). La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie, au 5ème siècle. Origine et développement de la croyance
Avant d'être un dogme, l'Assomption de Marie était une croyance reposant sur la tradition patristique et non sur des bases scripturaires reconnues des premiers temps de l'Église. En effet, aucun texte du Nouveau Testament n'évoque la fin de Marie, et ce sont des textes apocryphes et des légendes qui ont comblé ce vide.
En 373, Saint Ephrem évoque le concept selon lequel le corps de Marie serait resté, après son décès, intact — à savoir non atteint par « l'impureté » de la mort (La Torah étant « une Torah de vie », la mort et ceux qui la portent sont considérés comme impurs, pour tous).
Au 4ème siècle, Épiphane de Salamine envisage plusieurs hypothèses sur ce qu'il est advenu de Marie à la fin de sa vie. Il conclut qu'on ne peut pas se prononcer, mais laisse ouverte la possibilité que certains milieux hétérodoxes à ses yeux en savaient davantage. Puisqu'une tradition écrite existe dès le 5ème siècle, elle remonte vraisemblablement au 5ème siècle.
En Occident, Grégoire de Tours est le premier à en faire mention, à la fin du 6ème siècle. Il s'appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes, appelés collectivement le Transitus Mariæ, généralement rattaché au 5ème siècle. Cet ensemble de textes est explicitement désigné par Gélase 1er en 495 ou 496, comme étant « à ne pas retenir » car apocryphe, jugement qui porte sur cette compilation et non sur la croyance en elle-même.
Selon cette tradition, Marie rencontre sur le Mont des Oliviers un ange qui lui remet une palme de l'arbre de vie et lui annonce sa mort prochaine. Marie rentre chez elle et fait part de la nouvelle à son entourage. Miraculeusement, les apôtres reviennent des différents endroits où ils sont partis prêcher, afin de l'entourer. Jésus apparaît entouré d'anges pour recevoir l'âme de sa mère, qu'il confie à l'archange Michel. Les apôtres enterrent le corps au pied du Mont des Oliviers. Quelques jours plus tard, Jésus apparaît de nouveau et emporte le corps au Paradis, où l'âme et le corps de Marie sont réunis.
En Orient, Jean Damascène rapporte la tradition de l'Église de Jérusalem à ce sujet : selon lui, Juvénal, évêque de Jérusalem, se voit demander lors du concile de Chalcédoine le corps de Marie par le couple impérial, Marcien et Pulchérie. Juvénal répond que Marie est morte entourée de tous les apôtres, sauf Thomas, qui est en retard. À son arrivée, quelques jours plus tard, Thomas demande à voir la tombe, mais celle-ci s'avère vide ; les apôtres en déduisent alors qu'elle a été emportée au ciel.
Une autre tradition rapporte que l'Assomption a lieu à Éphèse, dans la maison connue aujourd'hui comme la « Maison de la Vierge Marie », accompagnée de l'apôtre Jean, à qui le Christ, sur la croix, avait confié Marie. La première allusion attestée ne date que de la fin du 9ème siècle, dans un manuscrit syriaque qui rapporte que Marie suit Jean à Éphèse et qu'elle y meurt. Les seules autres sources prémodernes sont trois auteurs syriaques des 12ème et 13ème siècles. Une fête avant d'être un dogme
Au 6ème siècle, l'empereur byzantin Maurice instaure dans son empire, la fête de la Dormition de la Vierge Marie chaque année à la date du 15 août, semble-t-il pour commémorer l'inauguration d’une église dédiée à la Vierge montée au ciel, le Sépulcre de Marie. La fête est introduite en Occident sous l'influence du pape Théodore au 7ème siècle et prend le nom d'Assomption à partir du siècle suivant. Elle est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence parmi les fêtes d'obligation. En 1637, le roi Louis XIII désirant un héritier consacre la France à la Vierge Marie et demande à ses sujets de faire tous les 15 août une procession dans chaque paroisse afin d'avoir un fils. Comme Louis XIV naît l'année suivante, la fête célébrée par le Vœu de Louis XIII prend une importance particulière en France. En 1854 la proclamation du dogme de l’Immaculée conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. « De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront en ce sens. Il faut y ajouter les pétitions de 1 332 évêques, de 83 000 prêtres, religieuses et religieux. Face à ces demandes répétées, Pie XII demande aux évêques du monde de se prononcer. 90 % des évêques y sont favorables. 10 % des évêques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration ». Le 1er novembre 1950, Pie XII officialise en quelque sorte la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant que l'Assomption doit être désormais considérée comme un dogme de foi divinement révélé par Dieu. Marie, ayant été préservé du péché originel et n'ayant commis aucun péché personnel a été élevée à la gloire du ciel, après la fin de sa vie terrestre, en corps et en en âme. Rien n'obligeait, en effet, son enveloppe charnelle à attendre la résurrection des corps à la fin des temps. (Constitution Munificentissimus Deus, 1er novembre 1950).
L’enseignement de l'Église catholique
Le 1er novembre 1950, l'Assomption de Marie est définie comme un dogme de foi par la constitution apostolique « Munificentissimus Deus » du pape Pie XII :
« Par l'autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par Notre propre autorité, Nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste »
- Constitution dogmatique « Munificentissimus Deus », § 44.
Par la suite, la constitution dogmatique « Lumen gentium » du concile Vatican II de 1964 a énoncé :
« Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs et vainqueur du péché et de la mort. »
- Constitution dogmatique « Lumen Gentium » sur l'Eglise, § 59. La Dormition de la Mère de Dieu dans l'Église orthodoxe
L'Église orthodoxe célèbre, le 15 août, la Dormition de la Mère de Dieu, c'est-à-dire sa mort, entourée des apôtres, sa résurrection et sa glorification. C'est l'une des 12 grandes fêtes de l'Église orthodoxe et la dernière du calendrier liturgique (la première étant la Nativité de la Vierge). Il y est proclamé que Marie a été « élevée par Dieu jusqu'au Royaume céleste du Christ dans la plénitude de son existence, spirituelle autant que corporelle ».
Marie, selon la tradition de l'Église orthodoxe, serait montée au Ciel dans son corps, ce qu'elle appelle l'Assomption de la même manière que l'Église catholique. Cet événement est compris comme les prémices de la résurrection des corps, qui selon la croyance de l'Église orthodoxe, aura lieu lors du Second avènement du Christ, comme l'exprime le théologien Vladimir Lossky : « Si Elle resta encore dans le monde, si Elle se soumit aux conditions de la vie humaine jusqu'à accepter la mort, c'est en vertu de sa volonté parfaite, dans laquelle elle reproduisit la kénose (humiliation) volontaire de son Fils. Mais la mort n'avait plus d'emprise sur Elle : comme son Fils, elle est ressuscitée et montée au Ciel, première hypostase humaine qui réalisa en Elle la fin dernière pour laquelle fut créé le monde. ».
Si la célébration de la Dormition est très proche de la fête catholique de l'Assomption, elle n'en diffère pas moins sur certains points. La différence s'opère précisément par le fait que l'Église catholique associe, dans sa définition de l'Assomption de la Vierge (donnée ci-dessus), le dogme de l'Immaculée conception rejeté par l'Église orthodoxe.
Selon la tradition orthodoxe, Marie est réellement morte, par la nécessité de sa nature humaine mortelle, liée à la corruption de ce monde après la Chute (en cela elle est solidaire de l'humanité), et a été ressuscitée par son fils comme la Mère de Vie : de ce fait, elle est considérée comme participant à la vie éternelle du Paradis. L'Église orthodoxe, de ce fait, adresse à la formulation catholique du dogme de l'Assomption les mêmes critiques qu'à celui de l'Immaculée Conception :
d'une part, il est contraire à la foi des Pères de postuler la Très Sainte Mère de Dieu comme « préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle » : ce serait en faire une personne à part du genre humain, supprimant toute liberté pour la Vierge Mère de dire « non », faisant perdre de ce fait sa valeur salvatrice à la réponse positive qu'elle fit à l'annonce de l'ange Gabriel (« Je suis la servante du Seigneur : qu'il me soit fait selon ta Parole ! »), ce à quoi les catholiques répondent qu'Adam et Ève, bien que créés sans péchés, ont eu la liberté de ne pas suivre la voie que leur indiquait Dieu. Être libéré du péché originel n'enlève donc pas le libre arbitre ; mais surtout, postuler la Vierge Marie comme préservée du péché originel, c'est-à-dire sauvée par avance, serait la rendre hors d'atteinte de la mort. Toutefois le pape Benoît XVI a rappelé que pour les catholiques la Dormition précédait l'Assomption.
Le point de vue des autres Églises
Refusant toute exégèse sur la question car ne prenant en compte que ce qui est relaté dans les livres seuls considérés comme inspirés de Dieu, le protestantisme refuse cette doctrine, ou croyance dans laquelle il voit une nouvelle tendance de l'Église catholique à la « mariolâtrie » (adoration idolâtre de la mère de Jésus Christ plutôt que de Dieu). Assomption / Ascension
Le 15 août et le jeudi de l'Ascension célèbrent respectivement l'élévation au ciel de la Vierge et celle du Christ. Mais pourquoi dit-on Assomption pour la Vierge, et Ascension pour le Christ, alors qu'il s'agit du même phénomène ?
Le mot « Ascension » vient, comme le mot « ascenseur », du verbe latin ascendere, qui signifie monter. L'ascenseur nous évite de monter les escaliers, et l'Ascension du Christ est sa montée au ciel.
Pour « Assomption », l'étymologie est plus difficile à comprendre : le mot vient du verbe latin assumere, ou adsumere, qui signifie prendre avec soi, se charger de. C'est aussi de ce verbe que vient le mot « assumer ».
Dans la foi catholique, Dieu le père prend en charge la Vierge Marie : il la fait enlever par des anges après sa mort, ou plutôt sa dormition. La dormition de la Vierge est le court moment qui précède son Assomption : « La Vierge ne mourut ni de vieillesse, ni de maladie ; elle fut emportée par la véhémence du pur amour, et son visage fut si calme, si rayonnant, si heureux, qu'on appela son trépas la dormition » (J.-K. Huysmans, 1903, L'Oblat, tome II, p. 163). Étymologistes et théologiens
Pourquoi alors utilise-t-on deux termes différents pour l'élévation du Christ et celle de la Vierge Marie ? Les étymologistes disent qu'en latin chrétien on utilisait le même terme, assumptio. Puis, au 12ème siècle, on a utilisé le terme d'Ascension pour le Christ, réservant celui d'Assomption à la Vierge.
Les théologiens, eux, considèrent que ces deux termes marquent la différence de nature entre le Christ et sa mère : le Christ, fils de Dieu, s'élève lui-même, d'où le terme d'Ascension. Sa mère, qui n'est pas d'essence divine, ne s'élève pas seule, elle est enlevée par des anges, et Dieu le Père la prend en charge.
Dans le premier cas, il y a une élévation active, le Christ est acteur dans sa montée au ciel. Dans le second cas, il s'agit d'une élévation passive, la Vierge se laisse guider par Dieu. La date de l’Assomption
La fête religieuse fixe de l'Assomption se célèbre le 15 août depuis le 6ème siècle, avec l'instauration par l'empereur byzantin Maurice, dans son empire, d'une fête de la Dormition de la Vierge Marie à cette date. L'objectif, semble-t-il, était à l'époque de commémorer l'inauguration du Sépulcre de Marie, une église érigée spécialement pour la Vierge montée au ciel.
Depuis devenue fête liturgique dans l'Eglise catholique, l'Assomption est l'occasion de nombreuses processions dans les paroisses de cette confession. En France, depuis la consécration de la France à la Sainte-Vierge par Louis XIII le 10 février 1638, les processions sont traditionnellement suivies de festivités.
Le monarque aurait d'abord consacré sa personne et son Royaume à la Vierge Marie « dans le secret de son cœur », avant de l'implorer de lui donner un héritier, alors attendu depuis 22 ans. Une grossesse ne tarda pas à suivre pour Anne d'Autriche, après l' « apparition » de Marie et l'exécution des neuvaines (des prières ciblées sur un souhait et répétées neuf jours de suite), mais aussi des processions organisées dans les paroisses le 15 août. Dès la confirmation de la grossesse, Louis XIII publia l'Edit officiel qui consacre cette fois solennellement la France à Marie. Louis XIV naîtra l'année suivante !
Non nobis, Domine, non nobis sed Nomini Tuo da gloriam.
Prière « A Marie » pour la fête de l’Assomption
Nous te saluons, ô Immaculée, Marie, comblée de grâce toi qui, dès le premier instant de ton existence, dès ta conception, a été préservée de tout péché, car tu allais devenir la Mère du Sauveur.
Aide-nous à nous tourner vers ton Fils Jésus et à nous détourner du péché.
Apprends-nous à prier pour les pécheurs comme tu l’as enseigné à Bernadette, car tu es la Mère du Rédempteur et notre Mère.
Nous te saluons, ô Marie, lumière de foi bienheureuse, par ta glorieuse Assomption. Le Père des Miséricordes t’a revêtue en ton âme et en ton corps de la splendeur du jour unique de la Résurrection.
Fortifie notre foi. Qu’elle imprègne de sa lumière et de sa vérité notre intelligence, nos actions et notre service en ce monde, car tu es la Mère du plus beau des enfants des hommes et notre Mère.
Nous te saluons, Vierge Sainte, toi que l’Esprit de sainteté a comblé de charité et rempli de toutes grâces.
Apprends-nous la docilité à l’Esprit d’Amour, pour être comblés d’une vraie charité.
Donne-nous la compassion pour toute souffrance et une prière instante pour la paix, car tu es Mère de Miséricorde et notre Mère.
Nous te saluons, Mère au pied de la Croix, Vierge fidèle, Mère de l’Église.
Apprends-nous à l’aimer et à la servir comme le Corps même de ton Fils livré pour nous et le salut du monde, car tu es la Mère de l’Agneau et du Pasteur et notre Mère.
Nous te saluons, Aurore radieuse du Salut, par ta glorieuse Assomption, tu annonces et précèdes la gloire dans leur âme et dans leur corps de tous tes enfants, car tu es la Mère du Monde qui vient et notre Mère.
Monseigneur de Monléon,
Évêque de Meaux pour les 150 ans du dogme de l’Immaculée Conception.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:23
L'Occident parle d'Assomption, l'Orient de Dormition. Les seconds refusent de faire de la Dormition un dogme, comme ils refusent le dogme de l'Immaculée Conception.
C'est quoi la différence? Qui peut nous éclairer et pourquoi l'Eglise d'occident en fait un dogme et celle d'Orient,non?
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:29
Merci de nous avoir fait part du sens de cette grande fête pour les catholiques.
_________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:30
C'est la même chose. Sauf que chez les catholiques, le dormition ne désigne que la mort de la Vierge Marie...
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:30
L'assoiffé a écrit:
Merci de nous avoir fait part du sens de cette grande fête pour les catholiques.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:41
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:45
Hillel31415 a écrit:
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
Trois piliers de l'unité de la foi catholique:
- Les Écritures - La tradition - Le magistère
Cet élément nous viens de la tradition, confirmé par le magistère et n'est pas contraire aux écritures.
Alors, pas de soucis pour nous!
_________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:54
Il s'agirait là d'un fait historique donc, cette tradition ne vaut que si elle vous vient de cette époque. Si elle apparait d'un seul coup, on est en droit de se demander en quoi elle est une tradition et pas une simple invention.
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 16:58
Hillel31415 a écrit:
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
Le dogme de la Trinité n'est pas arrivé d'un coup, non plus ... pourtant Dieu est Trine.
_________________ Si vis pacem, para bellum Mon stage chez TSAHAL : ICI Gnôsis le documentaire : ICI À la recherche du Pyramidion perdu : ICI Le Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide :ICI
Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
***
Bulletin historique et archéologique
***
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:00
Pignon a écrit:
Hillel31415 a écrit:
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
Le dogme de la Trinité n'est pas arrivé d'un coup, non plus ... pourtant Dieu est Trine.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:02
Pignon, vous confondez la définition des dogmes par votre église et leur existence intrinsèque réelle. La trinité est un concept qui explique le paradoxe biblique existant dans la bible: Jésus est Dieu, le Père est Dieu, le Saint Esprit est Dieu, tous sont pourtant des personnes distincts. Voulez vous que je vous cite les textes bibliques y faisant référence ?
La première mention du concept d'assomption se fait en 373 après Jésus Christ, je vous demande donc où est la tradition là dedans...
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
Dernière édition par Hillel31415 le 12/8/2016, 17:46, édité 6 fois
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:03
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:06
Hillel31415 a écrit:
Vous confondez la définition des dogmes par votre église et leur existence intrinsèque réelle. La première mention de l'assomption se fait en 373 après Jésus Christ.
Les dogmes sont nécessaires. Peu importe à quelle date l'Assomption a été officiellement introduite. Elle s'adresse aux catholiques et aux orthodoxes. Pas aux protestants et aux TJ...
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:06
Elle ne s'adresse pas aux orthodoxes, cher Loup qui n'ont que faire des décisions de votre pape en matière de dogme.
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
petero
Messages : 9609 Inscription : 01/01/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:11
Mister be a écrit:
L'Occident parle d'Assomption, l'Orient de Dormition. Les seconds refusent de faire de la Dormition un dogme, comme ils refusent le dogme de l'Immaculée Conception.
C'est quoi la différence? Qui peut nous éclairer et pourquoi l'Eglise d'occident en fait un dogme et celle d'Orient,non?
Si je ne me trompe pas, selon la tradition orthodoxe, Marie est d'abord monté au Ciel avec son âme ; son corps aurait été mis au tombeau puis aurait été ensuite enlevé par les anges au Ciel où il aurait été redonné à Marie.
C'est sans doute pour cela que les orthodoxes parlent de la dormition de Marie, c'est à dire Marie qui s'est endormie paisiblement dans la mort quand les catholiques eux parle de Marie qui a été élevé quand elle s'est endormie dans la mort, de suite au Ciel, avec son corps et son âme. Mais peut-être que je me trompe.
Si les orthodoxes n'ont pas fait de la dormition un dogme, c'est parce que chez eux, il n'y a pas de dogme de l'immaculée conception. Dans l'Eglise catholique, le dogme de l'Ascension est lié au dogme de l'immaculée conception, il en est la conséquence.
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:12
Hillel31415 a écrit:
Elle ne s'adresse pas aux orthodoxes, cher Loup qui n'ont que faire des décisions de votre pape en matière de dogme.
Chez les orthodoxes, elle a le nom de Dormition, ce qui est la même chose. Les orthodoxes fêtent la mort de la Vierge à la même date que les catholiques. Le 15 août...
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
petero
Messages : 9609 Inscription : 01/01/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:16
Hillel31415 a écrit:
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
NON, les Apôtres ont tout simplement décidés, de ne pas faire de pub sur l'assomption de Marie, jusqu'à ce qu'il y ait "une fuite". C'est tout
Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 17:18
Surement que ça doit être ça.
_________________ L'unité est une bénédiction puissante, mais elle est inutile si elle est acquise au prix de la vérité. La bible est encore vivante: elle me parle. Elle a des pieds: elle me court après. Elle a des mains: elle s'est saisie de moi.
Luc 11:27 Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! Qui est Marie pour les protestants ?
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 18:21
Hillel31415 a écrit:
La première mention du concept d'assomption se fait en 373 après Jésus Christ, je vous demande donc où est la tradition là dedans...
La tradition, c'est des milliers de faits, de miracles, d'enseignements, qui ne sont pas tombés sur papier nécessairement.
Les Évangiles ne sont-ils pas issus de tradition orale qui ont été mis par écrit ensuite?
Ce n'est pas parce qu'on en parle dans un document en 373 qu'on ne se le transmet pas par tradition orale avant cela.
S'il apparaît en 373, c'est qu'on en parlait avant...
Et que c'était assez sérieux pour qu'on en fasse mention dans un document.
Si on sait que la mère de Marie s'appelait Anne, c'est aussi par la tradition.
On n’en fait pas mention dans les évangiles et pourtant...
_________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
Dernière édition par L'assoiffé le 12/8/2016, 18:57, édité 1 fois
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 18:51
Mister be a écrit:
L'Occident parle d'Assomption, l'Orient de Dormition. Les seconds refusent de faire de la Dormition un dogme, comme ils refusent le dogme de l'Immaculée Conception.
C'est quoi la différence? Qui peut nous éclairer et pourquoi l'Eglise d'occident en fait un dogme et celle d'Orient,non?
Marie est-elle réellement morte ou s'est-elle juste endormie mystérieusement (dormition) avant son assomption ?
telle est la question.
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 18:53
L'assoiffé a écrit:
Hillel31415 a écrit:
Les apôtres (et l’apôtre Jean qui vivait avec Marie en particulier) n'ont pas été mis au courant de son assomption, heureusement en 1950 après Jésus Christ, tout est devenu plus clair pour vous d'un seul coup...
Trois piliers de l'unité de la foi catholique:
- Les Écritures - La tradition - Le magistère
Cet élément nous viens de la tradition, confirmé par le magistère et n'est pas contraire aux écritures.
Alors, pas de soucis pour nous!
Mais il faut toujours que certains viennent protester...
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:04
Saint Jean 71 ─ L’Assomption de Marie, 1 Co 15, 51-55 (44 mn).
1 Corinthiens 15, 51-55. Quatrième mystère glorieux du Rosaire : l’Assomption de Marie Différence entre ascension et assomption. L’autorité du dogme de l’Eglise est-elle aussi forte que l’autorité de l’Ecriture ? 1 Corinthiens 15, 51-55. Marie est-elle morte ou a-t-elle seulement dormi ? Etude des deux hypothèses : 1° Dormition et assomption (voit 1 Co 15, 51) ; 2° Mort, résurrection et assomption (voir l’opinion libre de saint Jean-Paul II, catéchèse du 25 juin 1997). Implication de ces deux hypothèses appuyées par des saints.
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:39
Je ne connais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:47
saint Zibou a écrit:
Je ne connaisreconnais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
C'est votre droit.
Mais ce n'est pas notre foi...
_________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:49
L'assoiffé a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connaisreconnais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
C'est votre droit.
Mais ce n'est pas notre foi...
Donc, vous n'êtes pas chrétien! :mortderire:
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:50
saint Zibou a écrit:
Je ne connais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
Vous avez une faible connaissance du "Sola scriptura". Dommage pour un Protestant !
Lisez : 2 Rois 2, 11 Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon. 2 Rois 2, 12 Elisée voyait et il criait : "Mon père! Mon père! Char d'Israël et son attelage!" puis il ne le vit plus et, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux.
_________________ Arnaud
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:52
L'assoiffé a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connaisreconnais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
C'est votre droit.
Mais ce n'est pas notre foi...
Question de foi ou de croyance?
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:54
Arnaud Dumouch a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
Vous avez une faible connaissance du "Sola scriptura". Dommage pour un Protestant !
Lisez : 2 Rois 2, 11 Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon. 2 Rois 2, 12 Elisée voyait et il criait : "Mon père! Mon père! Char d'Israël et son attelage!" puis il ne le vit plus et, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux.
J'allais vous posez la question si on peut parler d'assomption concernant Elie?
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:57
Arnaud Dumouch a écrit:
Mister be a écrit:
L'Occident parle d'Assomption, l'Orient de Dormition. Les seconds refusent de faire de la Dormition un dogme, comme ils refusent le dogme de l'Immaculée Conception.
C'est quoi la différence? Qui peut nous éclairer et pourquoi l'Eglise d'occident en fait un dogme et celle d'Orient,non?
Marie est-elle réellement morte ou s'est-elle juste endormie mystérieusement (dormition) avant son assomption ?
telle est la question.
Elle est certainement morte puisque elle est humaine et non ressuscitée...enfin je suppose? Endormie dans le sens biblique signifie être mort,non?
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 19:58
Mister be a écrit:
J'allais vous posez la question si on peut parler d'assomption concernant Elie?
Oui, on le peut. Par contre, pas pour Jésus. On parle pour Jésus de l'ascension, pas de l'assomption.
Jésus n'est pas emporté au Ciel.
Il y monte seul car il est Dieu.
De même, c'est une assomption à l'image de Marie qui sera offert à la dernière génération. Voici le texte : 1 Théssaloniciens 4, 16 Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; 1 Théssaloniciens 4, 17 après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours.
_________________ Arnaud
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:05
Mister be a écrit:
Elle est certainement morte puisque elle est humaine et non ressuscitée...enfin je suppose? Endormie dans le sens biblique signifie être mort,non?
Normalement, elle n'aurait pas du mourir étant sans le péché originel.
Pourtant elle l'est probablement... Elle ne s'est jamais remise du Golgotha... C'est toute la différence avec Eve.
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:07
Qui a joué des ciseaux là ?
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:23
Arnaud Dumouch a écrit:
Mister be a écrit:
J'allais vous posez la question si on peut parler d'assomption concernant Elie?
Oui, on le peut. Par contre, pas pour Jésus. On parle pour Jésus de l'ascension, pas de l'assomption.
Jésus n'est pas emporté au Ciel.
Il y monte seul car il est Dieu.
De même, c'est une assomption à l'image de Marie qui sera offert à la dernière génération. Voici le texte : 1 Théssaloniciens 4, 16 Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu ; 1 Théssaloniciens 4, 17 après quoi nous, les vivants, nous qui serons encore là, nous serons réunis à eux et emportés sur des nuées pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons avec le Seigneur toujours.
Ca ressemble très fort à l'enlévement de l'Eglise?
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:24
Arnaud Dumouch a écrit:
Mister be a écrit:
Elle est certainement morte puisque elle est humaine et non ressuscitée...enfin je suppose? Endormie dans le sens biblique signifie être mort,non?
Normalement, elle n'aurait pas du mourir étant sans le péché originel.
Pourtant elle l'est probablement... Elle ne s'est jamais remise du Golgotha... C'est toute la différence avec Eve.
_________________ Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine? Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie!
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:27
Mister be a écrit:
Ca ressemble très fort à l'enlévement de l'Eglise?
Là, c'est l'enlèvement de l'humanité entière lors du retour du Christ.
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:36
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 20:49
Arnaud Dumouch a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
Vous avez une faible connaissance du "Sola scriptura". Dommage pour un Protestant !
Lisez : 2 Rois 2, 11 Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon. 2 Rois 2, 12 Elisée voyait et il criait : "Mon père! Mon père! Char d'Israël et son attelage!" puis il ne le vit plus et, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux.
L'Ascension d'Élie n'est pas une assomption.
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 21:05
Qui c'est celui-là ?
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 21:06
Ascension >> Réservé à dieu qui est cause du Ciel.
Assomption >> Terme réservé aux créatures lorsqu'elles sont emportées par Dieu dans l'autre monde.
_________________ Arnaud
Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 21:29
Mister be a écrit:
L'Occident parle d'Assomption, l'Orient de Dormition. Les seconds refusent de faire de la Dormition un dogme, comme ils refusent le dogme de l'Immaculée Conception.
C'est quoi la différence? Qui peut nous éclairer et pourquoi l'Eglise d'occident en fait un dogme et celle d'Orient,non?
Les Orthodoxes se désolidarisent du dogme du péché originel tel que dogmatisé à Trente après 10 siècles d'Augustinisme occidental. Augustin dans sa controverse avec le moine Pélage qui pensait que l'homme pouvait faire son salut par la seule force de sa volonté en usant de sa liberté positivement , a pris l'opinion , par un procédé typiquement rhétorique ,diamétralement opposée en disant que dans le salut , la Grâce Divine faisait tout et la liberté humaine corrompue invinciblement et définitivement par le péché originel n'était d'aucune utilité à l'homme en vue du salut . Cette opinion a entrainé aussi celle de la doctrine de la Prédestination qui a empoisonné des siècles de catholicisme et de protestantisme . ( Luther était un moine de l'ordre des Augustins, Calvin comme Jansenius croyaient à prédestination ) La Tradition orthodoxe repose sur la notion de Coopération entre la Liberté Humaine et La Grâce Divine à parts égales dans le salut de l'homme et donc dans le fait que malgré le péché originel ,il est possible à l'homme aidé par ses bonnes actions et par la grâce divine qui les suit et les précède de cheminer sur la voie du salut . Pour eux Marie est la seule qui a exploité sans aucune faille toutes les ressources de sa liberté humaine aidée de la grâce divine avec le maximum d'efficacité sanctifiante . elle est pour eux comme pour nous la plus grande Sainte la Toute Sainte ( Panhagia) , la Reine du Ciel , mais elle n'a pas eu besoin d'être préservée du péché originel pour arriver au sommet : sa liberté ,aidée et fortifiée par la Grâce en permanence a suffi . Pour eux le dogme de l'immaculée conception catholique n'est qu'un corolaire appliqué à Marie du dogme du Péché Originel faussé par Augustin et privé de la doctrine de la coopération. Ils pensent que la liberté humaine a été bléssée par le PO mais pas totalement empéchée d'aller dans la bonne direction Divine . Voilà pourquoi ils pensent que ce dogme n'a pas de raison d'être .
Pour ce qui est de l'assomption , je pense que les deux se rejoignent dans le fait que Marie étant l'être le plus associé au Christ est aussi associée à la rapidité de la résurrection qui suit sa Mort corporelle , ça parait cohérent . la différence est que Marie contrairement au Christ n'est pas apparue immédiatement après sa mort ( ou alors les témoignages en ont été perdus ) . les orthodoxes n'ont pas la doctrine de l'évolution et du progrès dogmatique catholique :leur but ultime est de conserver incorruptiblement jusqu'à la fin ce qui a été prêché par les Apôtres et dogmatisé par les 7 premiers conciles oecuméniques , il n'y a donc jamais lieu pour l'Orthodoxie d'ajouter des Dogmes car cela leur est interdit par un article des premiers conciles oecuméniques . Le pape Jean Paul II pensait que Marie était réellement morte : http://it.mariedenazareth.com/1003.0.html?L=0
L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 21:50
Mister be a écrit:
L'assoiffé a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connaisreconnais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
C'est votre droit.
Mais ce n'est pas notre foi...
Question de foi ou de croyance?
C’est quoi un dogme ? Quels sont les dogmes de l’église catholique ?
15 Juin 2014 , Rédigé par Tristan Publié dans #Foire aux questions
Ceci est un article de fond qui essaye de traiter la question dans son ensemble. Prenez-le temps de le lire jusqu’au bout.
C’est quoi un dogme ? Quels sont les dogmes de l’église catholique ?
Le mot "dogme" vient du verbe grec dokein, qui signifie « avoir une opinion, penser, croire ». La Commission théologique internationale (1990) le définit comme « une doctrine dans laquelle l'Église propose de façon définitive une vérité révélée ». Autrement dit, un dogme est une vérité de foi, contenue dans la Révélation divine, ou en lien étroit avec celle-ci. Cela signifie que les chrétiens croient que, en Jésus, Dieu lui-même s'est fait connaître aux hommes. L'Église rend compte de ce « dépôt de la foi », révélé selon de nouvelles conditions de temps et de lieu. Les dogmes peuvent donc être compris comme l'expression de la vérité éternelle de Dieu dans le langage temporel des hommes. Des « lumières sur le chemin de notre foi, qui l'éclairent et le rendent sûr », selon la formule du Catéchisme de l'Église catholique (n° 89). La foi ne porte pas sur ces énoncés eux-mêmes mais sur la réalité "divine", impossible à formuler, qu'ils désignent mais ne contiennent pas.
Qui formule les dogmes ?
Les premiers dogmes sont apparus au 4ième siècle pour lutter contre les déviances de la foi. Les dogmes sont affirmés solennellement par un concile (assemblée des évêques du monde entier) soit par le pape lui-même (le seul exemple est celui du dogme de l’Immaculée Conception, en réalité le pape n’a fait que confirmer la foi du peuple chrétien).
Peut-on interpréter un dogme ?
Parce qu'il engage l'infaillibilité du pape ou de l'Église tout entière dans leur mission de transmettre la Révélation, le dogme ne peut être remis en question. Il est définitif. En revanche, le chrétien est appelé à en comprendre le sens. Des théologiens continuent à réfléchir et à écrire pour dire la foi aujourd'hui.
Dogmes : faut-il y croire ?
Voir l'excellente réponse du site Croire : ici
Il n’y a pas de liste officielle de dogmes mais on peut relever les principaux :
• 325 : Concile de Nicée I - Fils « vrai Dieu de vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père ».
• 381 : Concile de Constantinople I - « Saint-Esprit consubstantiel au Père » - Credo de Nicée-Constantinople.
• 451 : Concile de Chalcédoine - « La double nature de Jésus » c'est-à-dire deux natures en une personne.
• 786 : Concile de Nicée II - « Légitimité du culte des icônes ».
• 1545-1563 : Concile de Trente - « Transsubstantiation » ; fixation du canon biblique catholique, la théorie des deux sources de la Révélation, incluant la Tradition, canonisation de la Vulgate.
• 1854 : « Immaculée Conception de Marie ». Il signifie que Marie, mère de Jésus de Nazareth, fut conçue sans le péché originel.
• 1870 : Concile Vatican I - « Infaillibilité pontificale » (dans les questions de foi).
• 1950 : « Assomption de Marie », signifie que Marie, est montée au ciel avec son corps. Un des rares dogmes qui n'a aucune base scripturaire bien que partagé (sous le nom de Dormition) par les églises orthodoxes.
Attention :
Il faut bien distinguer les dogmes (qui sont des vérités de foi) des "traditions" ecclésiastiques (qui touchent à la discipline c'est-à-dire les règles de conduite)
SOURCES : Catéchisme de l'Eglise Catholique
Trois ouvrages de référence du grand théologien Bernard Sesboüé
Source: Au Spiritain Riant Le blog du Père Tristan, Vie et tribulations d'un missionnaire.
Donc, à votre question, il faut répondre que pour un catholique, c'est une question de foi.
_________________ « A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 22:51
L'assoiffé a écrit:
Mister be a écrit:
L'assoiffé a écrit:
saint Zibou a écrit:
Je ne connaisreconnais pas d'autre assomption que celle de l'humanité du Christ dans la Personne divine du Verbe Incarné: Notre Seigneur Jésus de Nazareth!
C'est votre droit.
Mais ce n'est pas notre foi...
Question de foi ou de croyance?
C’est quoi un dogme ? Quels sont les dogmes de l’église catholique ?
15 Juin 2014 , Rédigé par Tristan Publié dans #Foire aux questions
Ceci est un article de fond qui essaye de traiter la question dans son ensemble. Prenez-le temps de le lire jusqu’au bout.
C’est quoi un dogme ? Quels sont les dogmes de l’église catholique ?
Le mot "dogme" vient du verbe grec dokein, qui signifie « avoir une opinion, penser, croire ». La Commission théologique internationale (1990) le définit comme « une doctrine dans laquelle l'Église propose de façon définitive une vérité révélée ». Autrement dit, un dogme est une vérité de foi, contenue dans la Révélation divine, ou en lien étroit avec celle-ci. Cela signifie que les chrétiens croient que, en Jésus, Dieu lui-même s'est fait connaître aux hommes. L'Église rend compte de ce « dépôt de la foi », révélé selon de nouvelles conditions de temps et de lieu. Les dogmes peuvent donc être compris comme l'expression de la vérité éternelle de Dieu dans le langage temporel des hommes. Des « lumières sur le chemin de notre foi, qui l'éclairent et le rendent sûr », selon la formule du Catéchisme de l'Église catholique (n° 89). La foi ne porte pas sur ces énoncés eux-mêmes mais sur la réalité "divine", impossible à formuler, qu'ils désignent mais ne contiennent pas.
Qui formule les dogmes ?
Les premiers dogmes sont apparus au 4ième siècle pour lutter contre les déviances de la foi. Les dogmes sont affirmés solennellement par un concile (assemblée des évêques du monde entier) soit par le pape lui-même (le seul exemple est celui du dogme de l’Immaculée Conception, en réalité le pape n’a fait que confirmer la foi du peuple chrétien).
Peut-on interpréter un dogme ?
Parce qu'il engage l'infaillibilité du pape ou de l'Église tout entière dans leur mission de transmettre la Révélation, le dogme ne peut être remis en question. Il est définitif. En revanche, le chrétien est appelé à en comprendre le sens. Des théologiens continuent à réfléchir et à écrire pour dire la foi aujourd'hui.
Dogmes : faut-il y croire ?
Voir l'excellente réponse du site Croire : ici
Il n’y a pas de liste officielle de dogmes mais on peut relever les principaux :
• 325 : Concile de Nicée I - Fils « vrai Dieu de vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père ».
• 381 : Concile de Constantinople I - « Saint-Esprit consubstantiel au Père » - Credo de Nicée-Constantinople.
• 451 : Concile de Chalcédoine - « La double nature de Jésus » c'est-à-dire deux natures en une personne.
• 786 : Concile de Nicée II - « Légitimité du culte des icônes ».
• 1545-1563 : Concile de Trente - « Transsubstantiation » ; fixation du canon biblique catholique, la théorie des deux sources de la Révélation, incluant la Tradition, canonisation de la Vulgate.
• 1854 : « Immaculée Conception de Marie ». Il signifie que Marie, mère de Jésus de Nazareth, fut conçue sans le péché originel.
• 1870 : Concile Vatican I - « Infaillibilité pontificale » (dans les questions de foi).
• 1950 : « Assomption de Marie », signifie que Marie, est montée au ciel avec son corps. Un des rares dogmes qui n'a aucune base scripturaire bien que partagé (sous le nom de Dormition) par les églises orthodoxes.
Attention :
Il faut bien distinguer les dogmes (qui sont des vérités de foi) des "traditions" ecclésiastiques (qui touchent à la discipline c'est-à-dire les règles de conduite)
SOURCES : Catéchisme de l'Eglise Catholique
Trois ouvrages de référence du grand théologien Bernard Sesboüé
Source: Au Spiritain Riant Le blog du Père Tristan, Vie et tribulations d'un missionnaire.
Donc, à votre question, il faut répondre que pour un catholique, c'est une question de foi.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 12/8/2016, 22:56
Il y a plusieurs centaines d'autres repères dogmatiques. On les trouve tous réunis dans le Dentzinger (éditions du Cerf).
_________________ Arnaud
Invité Invité
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 00:41
Arnaud Dumouch a écrit:
Ascension >> Réservé à dieu qui est cause du Ciel.
Assomption >> Terme réservé aux créatures lorsqu'elles sont emportées par Dieu dans l'autre monde.
Vous inventez des catégories. Vous prenez-vous pour Aristote?
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 07:42
saint Zibou a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Ascension >> Réservé à dieu qui est cause du Ciel.
Assomption >> Terme réservé aux créatures lorsqu'elles sont emportées par Dieu dans l'autre monde.
Vous inventez des catégories. Vous prenez-vous pour Aristote?
Je n'invente pas. C'est juste la théologie catholique, officiellement canonisée par le Magistère (pape Pie XII). Voilà pourquoi on ne parle pas de l'ascension de Marie mais de son assomption.
_________________ Arnaud
petero
Messages : 9609 Inscription : 01/01/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 07:45
saint Zibou a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Ascension >> Réservé à dieu qui est cause du Ciel.
Assomption >> Terme réservé aux créatures lorsqu'elles sont emportées par Dieu dans l'autre monde.
Vous inventez des catégories. Vous prenez-vous pour Aristote?
13 Et nul n'est monté au ciel si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. (Jean (CP) 3)
17 Jésus lui dit: "Ne me touchez point, car je ne suis pas encore remonté vers mon Père. Mais allez à mes frères, et dites-leur: Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu, et votre Dieu." (Jean (CP) 20)
Comme le dit Arnaud, seul "celui qui monte par lui-même vers le Ciel, fait une "ascension". Jésus seul qui est descendu du Ciel, est capable, par Lui-même, de monter au Ciel, de faire une ascension vers le Ciel.
Pour la Vierge Marie, on ne peux donc pas parler d'Ascension, mais d'Assomption.
Arnaud n'a donc rien inventé. Il suffit de lire les Paroles de Jésus pour comprendre que l'élévation au Ciel de Marie avec son corps, ce n'est pas "une ascencion", mais "une assomption".
L'assomption c'est plutôt cela :
3 Et lorsque je m'en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi; (Jean (CP) 14)
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 08:14
_________________ Arnaud
Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 10:29
L'assoiffé a écrit:
C’est quoi un dogme ? Quels sont les dogmes de l’église catholique ? Donc, à votre question, il faut répondre que pour un catholique, c'est une question de foi.
c'est dommage que le dogme du PO qui est la base même de la dogmatique catholique n'y figure pas , mais ça ne m'étonne pas ça n'est pas vendeur ...
Arnaud Dumouch
Messages : 93468 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 11:16
Voici un meilleur résumé des dogmes. C'est le Credo actuel de l'Eglise catholique (Credo de Vatican II, par Paul VI, 1968) :
LE CREDO
Profession de Foi du Pape Paul VI
Citation :
Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils. UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité".
LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême. L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
_________________ Arnaud
Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
Sujet: Re: Le sens de la fête de l'Assomption 13/8/2016, 11:58
.
Dernière édition par Oculus le 13/8/2016, 13:02, édité 2 fois