Interdire de fumer dans les lieux publics

En fait, qu'est-ce qu'un vice ?

Car boire un verre de vin, ce n'en est pas et fumer une cigarette avec ses enfants chez soi (dans un lieu privé donc) en est-ce ?

pour moi la définition du vice ne tient pas à l'objet que l'on consomme mais à la façon dont on le consomme, s'il y a DEPENDANCE, compulsion, il y a vice, tout peut être un vice, les drogues classiques mais aussi toute pratique de jeux, le sexe, la télé, internet, la nourriture
le vice nous prend au piège, il offre un plaisir trompe-l'oeil, derrière ce trompe l'oeil il y a souffrance et destruction

un freudien dirait que le vice (il l'appellerait perversion) c'est un comportement où le principe de plaisir l'emporte sur le principe de réalité et finit par nous rendre inadaptés à la réalité et incapables de supporter une frustration "normale", incapable de négocier avec les autres (tu m'empêches de fumer je te mords) incapable de travailler, de s'assumer, de s'occuper de ses enfants, incapable du meilleur et parfois capable du pire (capable de battre, capable de tuer pour consommer)

donc franchement, boire un bon verre de vin à table n'est pas du vice, apprécier une cigarette de temps en temps n'est pas du vice, non
mais être incapable de s'en passer pendant une durée raisonnable, ou pour des raisons de survie (votre médecin vous demande d'arrêter de fumer ou de boire par ex) cela le devient...
et ainsi de tous les autres exemples (le sexe, le jeu..)

il faut seulement avoir en tête que pour résister à un plaisir intense il faut être très fort moralement, et parfois il vaut mieux ne pas tenter le diable, et ne jamais commencer à consommer certaines choses

quand on sait que les rats à qui l'on influe dans le cerveau un courant électrique capable de leur donner la sensation d'un orgasme, et à qui on montre la pédale qui va déclencher cet orgasme, et bien ces rats ne peuvent pas résister à la tentation d'appuyer sur la pédale toute la journée, oubliant de se nourrir!!!

sommes-nous plus forts que les rats???

Je suis un peu rat parfois (mon portefeuille a de temps en temps du mal à s'ouvrir), mais je suis entièrement d'accord avec vous Bénédicte.


Ne nous dites pas que vous fûtes un jour petit rat...de l'Opéra. ;)

rat de l'opéra, non`
mais rat dans l'astrologie chinoise, oui!!! et c'est un signe très "curieux de tout" et qui aime les débats et les discussions

Acri a écrit:

Bénédicte a écrit:

je suis vraiment pour l'interdiction dans les lieux publics et peut être que cette interdiction va aider des fumeurs à arrêter de fumer
on ne peut comparer un consommateur d'alcool à un fumeur, parce que la fumée contamine l'espace public et oblige les autres à la respirer, le consommateur d'alcool n'agresse que son propre foie, s'il veut détruire sa santé c'est son problème, les accros du tabac n'ont qu'à le chiquer! ce serait une solution ...

C'est pas du chiqué ça !!!

ce midi je vais manger dans un snack (où l'on ne fume plus désormais) et que vois-je en publicité sur la nappe en papier, de la publicité pour NICORETTE, chewingum àla nicotine, parfumé à la menthe!!

on peut donc chiquer maintenant le tabac, les fumeurs n'ont plus d'excuse!!

Bénédicte, vous dites : s'il y a dépendance, il y a vice. Quel jugement !

Dans ce cas, il y a pas mal de vicieux sur ce forum, car l'addiction à Internet est aussi une dépendance...

J'apprends également que je suis vicieuse, puisque je fume. Toutefois, je suis d'accord pour la suppression du tabac dans les lieux publics, en fait cela ne me gêne pas du tout. Ce qui est stupide c'est l'interdiction dans la rue !

Cécile a écrit:

Bénédicte, vous dites : s'il y a dépendance, il y a vice. Quel jugement !

Dans ce cas, il y a pas mal de vicieux sur ce forum, car l'addiction à Internet est aussi une dépendance...

J'apprends également que je suis vicieuse, puisque je fume. Toutefois, je suis d'accord pour la suppression du tabac dans les lieux publics, en fait cela ne me gêne pas du tout. Ce qui est stupide c'est l'interdiction dans la rue !

Chère Cécile, en philosophie, le vice est une disposition de notre vie pratique qui nous entraîne à des actes destructeurs de nous même ou des autres.

La vertu est l'inverse.

Techniquement, la dépendance au tabac est certainement un vice.

Le vice, dit Aristote, n'implique pas forcement AMOUR DE CE VICE.

Il existe par exemple, des coléreux qui donneraient tout pour se libérer de ce vice qu'ils ne contrôlent plus et qui détruit leur famille.

Vous avez dû comprendre ce mot "vice" dans son sens de pervers= "Vicieux lubrique volontairement adonné à l'impureté".

Rien à voir ici.

Cécile a écrit:

Bénédicte, vous dites : s'il y a dépendance, il y a vice. Quel jugement !

Dans ce cas, il y a pas mal de vicieux sur ce forum, car l'addiction à Internet est aussi une dépendance...

J'apprends également que je suis vicieuse, puisque je fume. Toutefois, je suis d'accord pour la suppression du tabac dans les lieux publics, en fait cela ne me gêne pas du tout. Ce qui est stupide c'est l'interdiction dans la rue !

Ben non! J'aime bien l'odeur du parfum des dames le soir au coin des rues. Aux halles (dans le temps) j'aimais bien respirer les odeurs de légumes. Au marché aux fleurs celles des pâquerettes. Et sur les quais celles du maquereau, de la sardine et de la marjolaine..... Ou encore au sommet du Tannenchel ou du Honeck l'odeur de la blonde... beurk. Préfère encore l'odeur du steack frites du rade voisin.
Et puis dans le métro l'haleine de celui qui vient de se faire une taff sur le trottoir... ça pue.

Allez-vous Cecile regarder la tronche de vos petits poumons après la cigarette... je parie que vous arrêtez tout de suite.

J'ai arrêté pendant 8 mois... et j'ai repris il y a peu. Je vais m'arrêter à nouveau pour le Carême, donc dans 3 semaines.

On prétend qu'on se sent mieux à l'arrêt du tabac, pour moi c'est faux, c'est même plutôt le contraire : des tas de petits désagréments...

Ce qui me gêne, c'est d'être dépendante et de dépenser autant pour de la fumée!

Pour le mot "vice", vous savez bien, Arnaud, que dans le langage courant, il est extrêmement péjoratif et culpabilisant. Ce n'est vraiment pas le mot à choisir pour aider quelqu'un à s'abstenir, que ce soit de l'alcool, du tabac, ou autres drogues.

L'expression:Une dépendance destructrice" est peut-être plus actuelle ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Cécile a écrit:

Bénédicte, vous dites : s'il y a dépendance, il y a vice. Quel jugement !

Dans ce cas, il y a pas mal de vicieux sur ce forum, car l'addiction à Internet est aussi une dépendance...

J'apprends également que je suis vicieuse, puisque je fume. Toutefois, je suis d'accord pour la suppression du tabac dans les lieux publics, en fait cela ne me gêne pas du tout. Ce qui est stupide c'est l'interdiction dans la rue !

Chère Cécile, en philosophie, le vice est une disposition de notre vie pratique qui nous entraîne à des actes destructeurs de nous même ou des autres.

La vertu est l'inverse.

Techniquement, la dépendance au tabac est certainement un vice.

Le vice, dit Aristote, n'implique pas forcement AMOUR DE CE VICE.

Il existe par exemple, des coléreux qui donneraient tout pour se libérer de ce vice qu'ils ne contrôlent plus et qui détruit leur famille.

Vous avez dû comprendre ce mot "vice" dans son sens de pervers= "Vicieux lubrique volontairement adonné à l'impureté".

Rien à voir ici.

Cher Arnaud, c'est compliqué tout cela!

Et nous aussi nous sommes des êtres compliqués , je parle pour moi surtout je suis si compliquée je ne commettrai pas l'erreur de me comparer à la rose du petit prince, quel orgueil !!!

le petit prince aimait sa rose et il la mettait sous globe , il voulait la protéger ;;; il l'aimait telle qu'elle était c'est cela pour moi aussi une définition de l'Amour vrai , Aimer l'autre tel qu'il est !

Pour tabac et alcool je parlerai plutot de dépendance et non de vice ! voire meme de maladie !

Aujourd'hui pardonnez moi si je sors du sujet :

Je me souviens de l'épisode où la petite Thérèse demandait à Dieu pourquoi elle ne recevait plus qu'un petit morceau de la Ste Hostie, je distribue souvent la Ste Eucharistie, et malgré moi parfois deux hosties restent collées très fort, je ne cherche pas je les donne à la personne...

Car je me souviens que Thérèse avait demandé un jour à Jésus pourquoi elle recevait un petit morceau de la Ste Hostie, est ce qu'Il ne voulait plus ce cher Bien-Aimé !? et un jour pour lui montrer il a permis que Thérèse recoive deux hosties collées l'une contre l'autre (histoire d'une âme).

Depuis des semaines, je distribuais la Ste Eucharistie, et cela s'est produit impossible de décoller les hosties et puis j'ai pas essayé.. j'ai pensé à Thérèse.... comment certaines âmes sont consolées

Je me disais pourtant oh moi cela ne m'est plus arrivé depuis mon adolescence... mais je ne demande jamais rien à Celui que j'aime !

Alors, ce matin, ce n'était pas notre prêtre pris par des obligations, donc ne peux pas penser à du favoristime, je venais de penser à cela mais encore sans rien demander , rien...et voilà que j'ai reçu deux hosties collées l'une contre l'autre, le prêtre a essayé de les séparer il n'a pas réussi et alors je les ai reçues ! signe de Dieu ! ce genre de petit signe que Thérèse demandait à Dieu..... oh merveille je ne retrouvais plus ma place tellmeent j'étais dans la vapeur. Je viens d'avoir mon curé en ligne pour les réunions de ce soir et je lui ai dit que j'avais une grâce à lui raconter.....

Comme Dieu est Tendresse et Amour ! cela deux hosties collées comme je l'avais souhaité en moi depuis quelques semaines ne m'était plus arrivé depuis mon adolescence (17 ans ?) et aujourd'hui 56 ans en plus e personne qui était si sèche si sévère envers moi m'a fait une grande grace aussi un fameux sourire !

Je viens d'avoir mon curé en ligne pour le travail "pastoral" et je lui ai dit que j'avais des choses à lui raconter.... évidemment alors demain après la messe du premier vendredi du mois il va me parler....

Il m'est arrivé quantité de grâces mais deux hosties collées comme Thérèse j'ai du attendre longtemps mais je suis contente je n'ai rien demandé... juste j'ai dit Jésus je suis au bout du rouleau..........

oui Arnaud, maintenant au lu du message de Cécile et après la grâce de ce matin, mon époux est dépendant dans un certain degré de l'alcool !

J'avais honte, voyez mon avatar créé pour exprimer mon état d'âme.

Cet homme a travaillé très dur, un travail lourd pendant 42 ans de quoi devenir fou... une convention syndicale leur autorisait à prendre la préretraite ... il l'a fait depuis 3 ans , mais cependand quand on lui parle de son boulot il s'anime, mon curé lui a demandé d'aider, des travaux de soudure ce sont son métier il s'est animé quand notre curé est venu lundi et a parlé avec lui de son travail il a vu quelqu'un qui vivait !!!!

Je ne souhaite à personne un travail aussi dur ! non vraiment !

Mais il adorait son métier.

Dieu doit certainement aimer beaucoup mon mari.

Car moi j'ai passé ma vie professionnelle bien au chaud, air climatisé en été dans un bureau.; quel mérite ??? je n'en ai pas !

Il y a des conditions de travail insupportables en bELGIQUE ET JE veux m'arrêter à mon pays ! inutile de continuer...... ces conditions je ne pourrais les supporter moi la "bureaucrate" je me suis rendue compte que je ne savais pas ce jour là !

Tout le monde n'est pas fait pour être intellectuel, il faut aussi des ouvriers respectables, mon mari était dans sa branche un ouvrier "qualifié" il n'était jamais malade, absent pendant 42 ans jour où il a pu prendre sa préretraire parce que la convention syndicale l'autorisait...
Mais qui est le meilleur moi toujours en travaillant dans le confort maximum ou lui fidèle , travaillant à la perfection dans des conditions précaires ? peut-être alors coupable d'avoir un "vice" ???? mais chaussons les mocassins de l'autre ??, allons nous seulement oser ?

Cécile a écrit:

Bénédicte, vous dites : s'il y a dépendance, il y a vice. Quel jugement !

Dans ce cas, il y a pas mal de vicieux sur ce forum, car l'addiction à Internet est aussi une dépendance...

J'apprends également que je suis vicieuse, puisque je fume. Toutefois, je suis d'accord pour la suppression du tabac dans les lieux publics, en fait cela ne me gêne pas du tout. Ce qui est stupide c'est l'interdiction dans la rue !

c'est en effet le sens exact du mot vice, il n'y a pas de jugement sur la personne
le vice est une faiblesse, qui n'a pas de faiblesse?
notre tendance à la dépendance est très humaine
c'est peut être ça le péché originel
le mot vicieux a pris une connotation trop péjorative parce que associée (surtout avec Freud) aux penchants sexuels
le sexe n'est qu'une dépendance parmi d'autres

je trouve pire de ne pas reconnaître une faiblesse que de 'lavoir
puis que nous en avons tous

Cécile a écrit:

J'ai arrêté pendant 8 mois... et j'ai repris il y a peu. Je vais m'arrêter à nouveau pour le Carême, donc dans 3 semaines.

On prétend qu'on se sent mieux à l'arrêt du tabac, pour moi c'est faux, c'est même plutôt le contraire : des tas de petits désagréments...

Ce qui me gêne, c'est d'être dépendante et de dépenser autant pour de la fumée!

Pour le mot "vice", vous savez bien, Arnaud, que dans le langage courant, il est extrêmement péjoratif et culpabilisant. Ce n'est vraiment pas le mot à choisir pour aider quelqu'un à s'abstenir, que ce soit de l'alcool, du tabac, ou autres drogues.

Pas d'inquiétude à avoir sur les petits désagréments qui sont transitoires. Si ça peut aider il y a 45 ans que j'ai arrêté... Toujours des envies (faciles à surmonter). Quand il m'arrive de reprendre une cigarette, mieux un cigare, c'est uniquement par plaisir (jamais de blondes). Jamais de rechute. Comment j'ai arrêté : en soignant le mal par le mal. Cigarettes, cigare, pipe... tout y est passé en surdoses pendant deux trois mois... jusqu'à l'écoeurement. Et là j'ai arrêté d'un coup... Je raconte pas les trois quatre premiers mois.
Bon courage... et surtout pas compenser en grignotant... gare la ligne.

La ligne, c'est justement l'un des petits désagréments : 1 kg par mois...
Je ne grignotais pas, j'étais affamée !

Après 45 ans de tabagie, ce n'est pas très facile. Je commençais à déprimer...

Enfin, je vais bien finir par y arriver.

S'arrêter de fumer, disait Mark Twain, c'est très facile ; je le sais, j'ai déjà arrêté cinquante fois.

Un 14 juillet festif dans une rue de Marseille :

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A diffuser sans modération

Et voilà qu'on augmente le prix des cigarettes :evil: