Le péché contre l'esprit = appeler le mal bien et le mal bien

C'est la perversité qui est le péché contre l'Esprit-Saint. Donc, un coeur d'enfant est totalement dépourvu de perversité, c'est cela que le Christ a voulu signifier.

Mais ce que Lino écrit est juste. La confiance est la base et la condition absolue pour avoir un esprit d'enfant. Pas une confiance envers n'importe qui, mais envers Celui qui nous a donné la vie et qui nous aime, et par conséquent ne veut que le meilleur pour nous.

Cela commence par la confiance du petit enfant envers ses parents de chair mais de façon absolue cela est valable pour Dieu.

Luc 11 a écrit:

11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

ysov a écrit:

C'est la perversité qui est le péché contre l'Esprit-Saint. Donc, un coeur d'enfant est totalement dépourvu de perversité, c'est cela que le Christ a voulu signifier.

Oui parce-qu'il n'a pas la volonté conscience (?) de cette perversion. Le péché contre l'Esprit est un acte ou une pensée assumé et revendiqué et responsable de ne pas suivre la volonté de Dieu alors que l'on sait que cette volonté est la seule qui soit juste et qui doit être appelé le bien, le reste étant le mal.
Mais on peut ne pas assumer ni revendiquer ni vouloir ni être responsable d'une perversion à l'encontre de Dieu mais la subir en voulant se corriger et se soumettre comme un enfant à Dieu, dans une grande humilité. C'est le chemin du purgatoire (je suis un peu obsédé par ce purgatoire ^^) ?

Je paraphrase ce que d'autres disent mais c'est pour être certain de bien comprendre car comme beaucoup j'ai peur d'avoir commis l'irréparable envers mon Dieu et ça me peine vraiment, cette crainte ne m'handicape pas dans ma vie de Chrétien que je commence à aborder sérieusement mais elle est tout de même source de questionnement...

EDITION / j'ai écrit volonté mais ça ne me convient pas comme terme... disons qu'il connaît cette perversion et la subit (la tentation) en sachant que c'est mal. bref je ne sais plus, je n'arrive pas à le formuler, pour l'instant en tous cas, tout se mélange un peu je dois mettre de l'ordre par l'apprentissage.

Philippe B. a écrit:

Vous ne connaissez aucun catholiques qui sont pour l'avortement, l'euthanasie ou autre ?

Des baptisés, oui!
Des chrétiens, non! Un chrétien croit le credo etc ! Donc à l'enfer
Le problème est toujours de ne pas appeler chrétien ceux qui disent seulement "seigneur, seigneur...."

Si on croit à dieu, on ne fait pas tout pour aller en enfer! Ce serait tellement stupide.

C'est assez facile d'être opposé à l'avortement ou à l'euthanasie et même au meurtre quand on n'en a pas l'occasion !

Si cela suffisait à gagner le paradis, (ou à éviter l'enfer, selon ses ambitions persos ) ça se saurait !

Il nous reste bien d'autres "moyens" de faire le mal...  Et personne ne s'en prive !

Bonjour Cécile, c'est pour cela que j'ai expliqué que l'incapacité de discernement entre le bien et le mal (ou ne pas arriver à faire le bien que l'on voudrait faire, et faire le mal que l'on ne veut pas faire) est la conséquence du péché originel qui nous a tous conduit à la mort. Jésus nous sauve de cette mort.

Il y a beaucoup de circonstances qui poussent quelqu'un à avorter ou à se faire euthanasier, sans pour autant qu'il s'agisse d'un péché contre l'Esprit. Dans 99% des cas la souffrance, le désespoir, le manque d'accompagnement en sera à l'origine et non pas la volonté arrêtée et définitive de s'opposer au projet de salut de Dieu.

Par contre je suis plus dubitatif par rapport à un prêtre tel l'abbé Ringlet en Belgique qui essaie de transformer l'euthanasie et la transgression de l'interdit de tuer en quelque chose de positif, en l'intégrant dans une sorte de rituel "d'accompagnement de fin de vie".

http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/02/14/l-abbe-ringlet-cautionne-la-transgression-de-l-interdit-de-t-5559076.html
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/07/26/abbe-gabriel-ringlet-je-n-ai-jamais-tenu-la-femme-a-distance-5662841.html
http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2015/09/03/publicite-gratuite-dans-la-libre-gabriel-ringlet-pretre-acco-5679570.html

J'hallucine!
On en est à discuter si un meurtre est un péché excusable ou non!
Voyez où mène le détournement de la vérité!

Pour moi, le péché contre l’Esprit c’est refuser en TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSES l’Esprit d’AMOUR qui est dieu…
… quelque chose de bien plus grand que ce nous appelons « amour » sur cette terre, l’Esprit Saint étant l’énergie même sans mesure qui créa tout l’univers y insufflant sa VIE : Souffle de dieu ! (« rûah » en hébreux).

Prendre le mal pour le bien et vice versa, mais c’est une chose que l’on fait tout le temps !... conséquence du péché originel où (symboliquement) notre père Adam a mangé de l’arbre du bien/mal défendu, plongés que nous sommes depuis dans la distorsion, notre seule lumière sur la route étant Jésus Christ (le chemin).
La volonté du père c’est que l’homme soit sauvé, mais l’homme tout seul en est absolument incapable (ça ne se mérite pas !), il a donc besoin d’être guidé (Jésus Christ) en apprenant à le connaître LUI (Absolu d’Amour et d’Humilité).

Quand au choix ?... le libre arbitre ?... qui choisit ?... sur quel critère ?... si ce n’est le conditionnement fait dans les 3 ou 4 premières années d’une vie (le pays, la religion, la famille dans lesquels on nait, nos gènes hérités, notre éducation… etc. etc…) une « programmation » auquel nous nous identifions, qui nous donne l’illusion d’être plus ou moins maitre de notre vie… mais sur laquelle nous n’avons en réalité aucun pouvoir (tout ce que nous faisons, pensons, étant une conséquence de ce conditionnement initial).

Seule la mort à nous même (la mort à ce cette « programmation »), dépouillé des haillons de ce conditionnement, nu, nous pouvons voir dieu en face en réalisant que nous sommes vraiment semblables à LUI (doux et humble de cœur).

Quand à la fameuse sentence : « c’est le péché qui est condamné pas le pécheur »
je la trouve toujours très ambiguë même si cependant je suis d’accord avec… me demandant comment une telle phrase peut être reçu dans le monde d’aujourd’hui qui définit la personne par ses actes ?...

RenéMatheux a écrit:

J'hallucine!
On en est à discuter si un meurtre est un péché excusable ou non!
Voyez où mène le détournement de la vérité!

Ah bon ? Où avez-vous vu ça ?