Passer de l’hindouisme à l’islam, pour devenir apôtre sanctifié du Christ. (QUESTION)

Lire : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/SundarSing/oeuvres.html

En lisant le résumé du parcours du Sadou Sundar Signh, on constate qu’il est passé par plusieurs phases de...
« reliance à Dieu ».
Sa rencontre mystique avec le Christ a changé sa vie. Ses proches lui ont fait des misères pour s'être défait de son appartenance religieuse de base (hindouisme). Puis après une courte période passée à travers l'islam, il va à la rencontre du Christ, ou peut-être le Christ est-il venu à sa rencontre...
Par la suite, il consacra tout son temps à l’instruction des non-chrétiens à la promesse de Jésus-Christ en Dieu.

Bien que plusieurs églises différentes, de confession chrétienne , lui aient fait l’offre de se rallier à elles, il a toujours décliné poliment; tout en acceptant d’aller échanger avec les chrétiens de tout horizon.

QUESTION :

Croyez-vous que l’inverse puisse être possible…Bref, pourrait-on envisager le fait qu’une personne puisse emprunter le chemin suivant :

Passer du « chrétien véritable » vers l’islam, pour finalement aboutir à l’hindouisme?

Oui, c'est possible lorsque la parole de vie ne nous touche plus, soit parce que, comme des enfants gâtés, on y est habitué, soit parce que Dieu décide de cacher sa grâce pour un temps et de conduire la personne au désert.

C'est ce qu'à connu la jeunesse européenne après la seconde guerre mondiale. Et c'est une génératuion qui va devoir affronter le passage par la mort sans le Christ qu'elle a globalement rejeté. Ca sera pour elle une vraie purification (qui les préparera, j'espère, à la réconciliation avec le Christ à l'heure de la mort).

ça me rappelle l'histoire d'un catholique français qui était passé maître soufi, après maintes retraites et formations auprès de sommités religieuses soufis, soit un parcours spirituel sur une trentaine d'années.

Cet homme avait des disciples, notamment en France, qui venaient le voir et se faire enseigner.

Un jour, un disciple français vient le voir et le trouve abattu et triste.
Etonné, il lui demande ce qui se passe.

Et le maître soufi lui confie :

"Tu sais, l'eucharistie me manque"



Ceci est une histoire vraie

Bouriquette a écrit:

Selon moi ce n'est pas possible , ou c'est une personne qui n'est pas stable spirituellement ( ce n'est que mon avis perso rien de plus )

Oui, ce sont toujours des personnes qui, peu stable, n'ont pas trouvé la totalité de la vérité, celle qui comble, dans le chemin où ils se sont arrêté un temps.

Et pourtant, c'est possible bouriquette !

Quand on ne trouve pas ce que l'on cherche, qu'on se sent jugés par exemple, que l'on trouve un peu plus de fraternité chez les bouddhistes ou chez les hindoues, hé bien, on peut basculer dans ces doctrines.

Je le sais par expérience.

julia a écrit:

ça me rappelle l'histoire d'un catholique français qui était passé maître soufi, après maintes retraites et formations auprès de sommités religieuses soufis, soit un parcours spirituel sur une trentaine d'années.

Cet homme avait des disciples, notamment en France, qui venaient le voir et se faire enseigner.

Un jour, un disciple français vient le voir et le trouve abattu et triste.
Etonné, il lui demande ce qui se passe.

Et le maître soufi lui confie :

"Tu sais, l'eucharistie me manque"



Ceci est une histoire vraie

Bouriquette a écrit:

Bonjour Espérance , puisque c'est toi qui le dis je veux bien te croire

Oh oui, tu peux me croire ! mais cette expérience m'a fait comprendre que nous devons faire attention, qu'il faut respecter l'autre et ne pas juger. Etre accueillants et plein d'amour pour les autres.

Arnaud Dumouch a écrit:

Oui, c'est possible lorsque la parole de vie ne nous touche plus, soit parce que, comme des enfants gâtés, on y est habitué, soit parce que Dieu décide de cacher sa grâce pour un temps et de conduire la personne au désert.

C'est ce qu'à connu la jeunesse européenne après la seconde guerre mondiale. Et c'est une génératuion qui va devoir affronter le passage par la mort sans le Christ qu'elle a globalement rejeté. Ca sera pour elle une vraie purification (qui les préparera, j'espère, à la réconciliation avec le Christ à l'heure de la mort).

Bonjour,
Merci pour vos réponses.

Arnaud, vous êtes le premier qui a répondu et je vais me permettre de continuer le questionnement sur votre lancée.

Plusieurs "Saints" ont effectivement décrit le désert spirituel. Cette période de noirceur où l'on croit que la Grâce nous a abandonné, tout en sachant que ça ne peut être possible...
Il est évident que cette phase existe dans le but de rafermir une personne déjà bien établie dans le Christ.
Pour cela, je ne comparerais pas cet étât à celui de toute une génération, comme celle de la jeunesse européenne de l'après-guerre. (N'était-ce pas une époque où on souhaitait se "libérer" de toute religion?) N'étaient-ils pas juste "ailleurs".

Cela dit, même un "converti" peut tomber en disgrâce...ce qui est autre chose. Dans cette situtation, aurait-il la force et la présence d'esprit de rejoindre une autre religion ?

Concernant les "croyants", qui lisent la Parole de vie par habitude, he bien ne sont-ils pas les seuls qui puissent passer d'une religon à l'autre?

julia a écrit:

ça me rappelle l'histoire d'un catholique français qui était passé maître soufi, après maintes retraites et formations auprès de sommités religieuses soufis, soit un parcours spirituel sur une trentaine d'années.

Cet homme avait des disciples, notamment en France, qui venaient le voir et se faire enseigner.

Un jour, un disciple français vient le voir et le trouve abattu et triste.
Etonné, il lui demande ce qui se passe.

Et le maître soufi lui confie :

"Tu sais, l'eucharistie me manque"



Ceci est une histoire vraie

Chere Julia,

J'ai utilisé l'histoire du Sadou, parce qu'il est devenu Chrétien sans passer par une institution religieuse dite chrétienne.
Bref, il est passé d'une religion de plusieurs dieux (Hindouisme) à une religion d'un Dieu unique (Islam)...pour finalement n'être lié à aucune religion du tout.
Pourtant, son enseignement et sa vie ne sont-ils pas profondément axés sur le christianisme?

Je me questionne sur l'histoire du catholique français qui a passé du côté du soufisme, pour finalement devenir dépressif.
La question qu'on pourrait se poser est : était-il Chrétien AVANT ce changement ?

Séraphine a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Oui, c'est possible lorsque la parole de vie ne nous touche plus, soit parce que, comme des enfants gâtés, on y est habitué, soit parce que Dieu décide de cacher sa grâce pour un temps et de conduire la personne au désert.

C'est ce qu'à connu la jeunesse européenne après la seconde guerre mondiale. Et c'est une génératuion qui va devoir affronter le passage par la mort sans le Christ qu'elle a globalement rejeté. Ca sera pour elle une vraie purification (qui les préparera, j'espère, à la réconciliation avec le Christ à l'heure de la mort).

Bonjour,
Merci pour vos réponses.

Arnaud, vous êtes le premier qui a répondu et je vais me permettre de continuer le questionnement sur votre lancée.

Plusieurs "Saints" ont effectivement décrit le désert spirituel. Cette période de noirceur où l'on croit que la Grâce nous a abandonné, tout en sachant que ça ne peut être possible...
Il est évident que cette phase existe dans le but de rafermir une personne déjà bien établie dans le Christ.
Pour cela, je ne comparerais pas cet étât à celui de toute une génération, comme celle de la jeunesse européenne de l'après-guerre. (N'était-ce pas une époque où on souhaitait se "libérer" de toute religion?) N'étaient-ils pas juste "ailleurs".

Cela dit, même un "converti" peut tomber en disgrâce...ce qui est autre chose. Dans cette situtation, aurait-il la force et la présence d'esprit de rejoindre une autre religion ?

Concernant les "croyants", qui lisent la Parole de vie par habitude, he bien ne sont-ils pas les seuls qui puissent passer d'une religon à l'autre?

Chère Séraphine, la nuit de l'esprit, lorsqu'elle touche les saints, ne les conduit pas à changer de religion.

Mais la nuit de l'esprit peut aussi toucher une génération rebelle, cela peut arriver comme le montre ce texte :

Citation :

Osée 2, 7 Oui, leur mère s'est prostituée, celle qui les conçut s'est déshonorée ; car elle a dit : je veux courir après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.
Osée 2, 8 C'est pourquoi je vais obstruer son chemin avec des ronces, je l'entourerai d'une barrière pour qu'elle ne trouve plus ses sentiers ;
Osée 2, 9 elle poursuivra ses amants et ne les atteindra pas, elle les cherchera et ne les trouvera pas. Alors elle dira : je veux retourner vers mon premier mari, car j'étais plus heureuse alors que maintenant.
Osée 2, 10 Elle n'a pas reconnu que c'est moi qui lui donnais le froment, le vin nouveau et l'huile fraîche, qui lui prodiguais cet argent et cet or qu'ils ont employés pour Baal!
Osée 2, 11 C'est pourquoi je reprendrai mon froment en son temps et mon vin nouveau en sa saison ; je retirerai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.
Osée 2, 12 Puis je dévoilerai son infamie aux yeux de ses amants et personne ne la délivrera de ma main.
Osée 2, 13 Je ferai cesser toutes ses réjouissances, ses fêtes, ses néoménies, ses sabbats et toutes ses solennités.
Osée 2, 14 Je dévasterai sa vigne et son figuier, dont elle disait : Ils sont le salaire que m'ont donné mes amants ; j'en ferai un hallier et la bête sauvage les dévorera.
Osée 2, 15 Je la châtierai pour les jours des Baals auxquels elle brûlait de l'encens, quand elle se parait de son anneau et de son collier et qu'elle courait après ses amants ; et moi, elle m'oubliait! - Oracle de Yahvé.

Dans le cas de la génération de mai 68 (et je ne vise pas 100% de ses individus), elle connait déjà et va connaître la détresse. Et je pense que ultimement, à l'heure de la mort, elle reviendra au Christ :

C'est ce qu'annonce ce passage :

Citation :

Osée 2, 16 C'est pourquoi je vais la séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son coeur.
Osée 2, 17 Là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai du val d'Akor une porte d'espérance. Là, elle répondra comme aux jours de sa jeunesse, comme au jour où elle montait du pays d'Egypte.
Osée 2, 18 Il adviendra en ce jour-là - oracle de Yahvé - que tu m'appelleras "Mon mari", et tu ne m'appelleras plus "Mon Baal."
Osée 2, 19 J'écarterai de sa bouche les noms des Baals, et ils ne seront plus mentionnés par leur nom.
Osée 2, 20 Je conclurai pour eux une alliance, en ce jour-là, avec les bêtes des champs, avec les oiseaux du ciel et les reptiles du sol ; l'arc, l'épée, la guerre, je les briserai et les bannirai du pays, et eux, je les ferai reposer en sécurité.

Arnaud Dumouch a écrit:

Séraphine a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Oui, c'est possible lorsque la parole de vie ne nous touche plus, soit parce que, comme des enfants gâtés, on y est habitué, soit parce que Dieu décide de cacher sa grâce pour un temps et de conduire la personne au désert.

C'est ce qu'à connu la jeunesse européenne après la seconde guerre mondiale. Et c'est une génératuion qui va devoir affronter le passage par la mort sans le Christ qu'elle a globalement rejeté. Ca sera pour elle une vraie purification (qui les préparera, j'espère, à la réconciliation avec le Christ à l'heure de la mort).

Bonjour,
Merci pour vos réponses.

Arnaud, vous êtes le premier qui a répondu et je vais me permettre de continuer le questionnement sur votre lancée.

Plusieurs "Saints" ont effectivement décrit le désert spirituel. Cette période de noirceur où l'on croit que la Grâce nous a abandonné, tout en sachant que ça ne peut être possible...
Il est évident que cette phase existe dans le but de rafermir une personne déjà bien établie dans le Christ.
Pour cela, je ne comparerais pas cet étât à celui de toute une génération, comme celle de la jeunesse européenne de l'après-guerre. (N'était-ce pas une époque où on souhaitait se "libérer" de toute religion?) N'étaient-ils pas juste "ailleurs".

Cela dit, même un "converti" peut tomber en disgrâce...ce qui est autre chose. Dans cette situtation, aurait-il la force et la présence d'esprit de rejoindre une autre religion ?

Concernant les "croyants", qui lisent la Parole de vie par habitude, he bien ne sont-ils pas les seuls qui puissent passer d'une religon à l'autre?

Chère Séraphine, la nuit de l'esprit, lorsqu'elle touche les saints, ne les conduit pas à changer de religion.

Mais la nuit de l'esprit peut aussi toucher une génération rebelle, cela peut arriver comme le montre ce texte :

Citation :

Osée 2, 7 Oui, leur mère s'est prostituée, celle qui les conçut s'est déshonorée ; car elle a dit : je veux courir après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson.
Osée 2, 8 C'est pourquoi je vais obstruer son chemin avec des ronces, je l'entourerai d'une barrière pour qu'elle ne trouve plus ses sentiers ;
Osée 2, 9 elle poursuivra ses amants et ne les atteindra pas, elle les cherchera et ne les trouvera pas. Alors elle dira : je veux retourner vers mon premier mari, car j'étais plus heureuse alors que maintenant.
Osée 2, 10 Elle n'a pas reconnu que c'est moi qui lui donnais le froment, le vin nouveau et l'huile fraîche, qui lui prodiguais cet argent et cet or qu'ils ont employés pour Baal!
Osée 2, 11 C'est pourquoi je reprendrai mon froment en son temps et mon vin nouveau en sa saison ; je retirerai ma laine et mon lin qui devaient couvrir sa nudité.
Osée 2, 12 Puis je dévoilerai son infamie aux yeux de ses amants et personne ne la délivrera de ma main.
Osée 2, 13 Je ferai cesser toutes ses réjouissances, ses fêtes, ses néoménies, ses sabbats et toutes ses solennités.
Osée 2, 14 Je dévasterai sa vigne et son figuier, dont elle disait : Ils sont le salaire que m'ont donné mes amants ; j'en ferai un hallier et la bête sauvage les dévorera.
Osée 2, 15 Je la châtierai pour les jours des Baals auxquels elle brûlait de l'encens, quand elle se parait de son anneau et de son collier et qu'elle courait après ses amants ; et moi, elle m'oubliait! - Oracle de Yahvé.

Dans le cas de la génération de mai 68 (et je ne vise pas 100% de ses individus), elle connait déjà et va connaître la détresse. Et je pense que ultimement, à l'heure de la mort, elle reviendra au Christ :

C'est ce qu'annonce ce passage :

Citation :

Osée 2, 16 C'est pourquoi je vais la séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son coeur.
Osée 2, 17 Là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai du val d'Akor une porte d'espérance. Là, elle répondra comme aux jours de sa jeunesse, comme au jour où elle montait du pays d'Egypte.
Osée 2, 18 Il adviendra en ce jour-là - oracle de Yahvé - que tu m'appelleras "Mon mari", et tu ne m'appelleras plus "Mon Baal."
Osée 2, 19 J'écarterai de sa bouche les noms des Baals, et ils ne seront plus mentionnés par leur nom.
Osée 2, 20 Je conclurai pour eux une alliance, en ce jour-là, avec les bêtes des champs, avec les oiseaux du ciel et les reptiles du sol ; l'arc, l'épée, la guerre, je les briserai et les bannirai du pays, et eux, je les ferai reposer en sécurité.

Effectivement, bien souvent on ne peut reconnaître les différentes grâces qui nous sont distribuées selon la Loi, avant qu'elles nous soient enlevées.
Et le purgatoire est une voie médiane qui est certes nécessaire.

Je crois également que la plupart reviendront au Christ.

Bouriquette a écrit:

Espérance a écrit:

Bouriquette a écrit:

Bonjour Espérance , puisque c'est toi qui le dis je veux bien te croire

Oh oui, tu peux me croire ! mais cette expérience m'a fait comprendre que nous devons faire attention, qu'il faut respecter l'autre et ne pas juger. Etre accueillants et plein d'amour pour les autres.

Bonjour Espérance , je partage ton point de vue quand tu dis " Nous devons faire attention , qu'il faut respecter l'autre et ne pas le juger " . Bien merci à toi pour ce rappel si précieux .

C'est un rappel effectivement très précieux, car le coeur humain a de ces dédales insoupçonnés!

Et voilà un autre rappel tout aussi précieux et parlant:

"Si quelqu’un descend dans l’eau et en ressort sans avoir rien reçu et qu’il dit : « Je suis chrétien », il n’a qu’emprunté le nom à intérêt. Mais s’il reçoit l’Esprit Saint, il a le nom comme un don. À qui a reçu un don on ne le lui enlève pas, mais à qui a emprunté à intérêt, on demande paiement. Il en va ainsi pour nous."
(év. de Philippe)

Séraphine a écrit:

Effectivement, bien souvent on ne peut reconnaître les différentes grâces qui nous sont distribuées selon la Loi, avant qu'elles nous soient enlevées.
Et le purgatoire est une voie médiane qui est certes nécessaire.

Je crois également que la plupart reviendront au Christ.

Le but de Dieu, en faisant passer une âme par la nuit de l'esprit, est toujours de la sauver. Et cela touche les saints comme les pécheurs. C'est tout simplement le mystère ultime de la croix que le Christ a voulu lui-même vivre et lui-même, le saint des saints, y a appris quelque chose :

Citation :

Hébreux 5, 7 C'est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété,
Hébreux 5, 8 tout Fils qu'il était, apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ;
Hébreux 5, 9 après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel,
Hébreux 5, 10 puisqu'il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech.

Arnaud Dumouch a écrit:

Séraphine a écrit:

Effectivement, bien souvent on ne peut reconnaître les différentes grâces qui nous sont distribuées selon la Loi, avant qu'elles nous soient enlevées.
Et le purgatoire est une voie médiane qui est certes nécessaire.

Je crois également que la plupart reviendront au Christ.

Le but de Dieu, en faisant passer une âme par la nuit de l'esprit, est toujours de la sauver. Et cela touche les saints comme les pécheurs. C'est tout simplement le mystère ultime de la croix que le Christ a voulu lui-même vivre et lui-même, le saint des saints, y a appris quelque chose :

Citation :

Hébreux 5, 7 C'est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété,
Hébreux 5, 8 tout Fils qu'il était, apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ;
Hébreux 5, 9 après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel,
Hébreux 5, 10 puisqu'il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech.

On s'entend à merveille.