|
| Définition de "conciliaire" | |
|
+10Coeur Croisé SJA Arnaud Dumouch Géraud Cupertino chartreux RFCD Scrogneugneu Philippe Fabry Abenader 14 participants | |
Auteur | Message |
---|
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 19:55 | |
| Tadaaaaam ! - Citation :
- Être conciliaire, c'est suivre Jean-Paul II et Benoît XVI ! rien à voir avec la caricature progressistes des années 70 que vous avez en tête.
Par Mister Dumouch himself. Moi, je refuse de suivre Jean Paul II et Benoit XVI, je ne suis donc pas conciliaire mais catholique ! CQFD | |
| | | Coeur Croisé
Messages : 117 Inscription : 11/01/2012
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 19:59 | |
| - Citation :
- je ne suis donc pas conciliaire mais catholique !
Idem | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94283 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 20:01 | |
| D'où votre place dans ce sous-forum réservé aux non catholiques ! | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 20:27 | |
| - Chris Prols a écrit:
- Philippe a écrit:
- L'excommunication ne demande pas de consentement parce que c'est une exclusion de la communauté. En ce sens l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'Eglise, puisque c'est une sanction que peut prendre l'autorité ecclésiastique envers un membre de la communauté sans lui demander son avis. Mais c'est une contrainte rendue possible par la nature même de la juridiction ecclésiastique.
A l'inverse ce qui demande un consentement c'est tout ce qui marque l'appartenance à la communauté. Cher Philippe, si j'étais vous, je réviserais le CIC:
- Spoiler:
- Citation :
- TITRE 4: NOTION, ESPÈCES, INTERPRÉTATION ET APPLICATION DES PEINES (2215 - 2219)
Can. 2215
La peine ecclésiastique est la privation d’un bien, infligée par l’autorité légitime pour la correction du délinquant et la punition du délit.
Can. 2216
Dans l’Église les délinquants sont punis
1° Par des peines médicinales ou censures;
2° Par des peines vindicatives;
3° Par des remèdes pénaux et des pénitences.
...
TITRE 5: DU SUPÉRIEUR MUNI DU POUVOIR COERCITIF (2220-2225)
Can. 2220
§ 1 Ceux qui ont le pouvoir de porter des lois et d’imposer des préceptes peuvent aussi attacher des peines à la loi ou au précepte; ceux qui n’ont pas le pouvoir judiciaire ne peuvent qu’appliquer, conformément au droit, les peines légitimement établies.
§ 2 Le vicaire général, sauf mandat spécial, n’a pas le droit d’infliger des peines.
etc.
Vous avez la manie de citer des textes auxquels vous ne comprenez rien, c'est prodigieux.
Quant à Dominus Jesus, il dit tout et son contraire dans le même paragraphe. On l'avait vu ensemble, il me semble, non ?
Autant qu'il m'en souvienne on avait vu que vous compreniez tout de traviole, comme d'habitude.
| |
| | | Coeur Croisé
Messages : 117 Inscription : 11/01/2012
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 20:55 | |
| Monsieur Dumouch fanfaronne : - Citation :
- D'où votre place dans ce sous-forum réservé aux non catholiques !
Il ferai mieux de nous dire où est passé mon message de 16h30, sur le fil "ce qui n'est pas catholique là-dedans". ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Ven 27 Jan 2012 - 21:42 | |
| - Chris Prols a écrit:
- Tadaaaaam !
- Citation :
- Être conciliaire, c'est suivre Jean-Paul II et Benoît XVI ! rien à voir avec la caricature progressistes des années 70 que vous avez en tête.
Par Mister Dumouch himself.
Moi, je refuse de suivre Jean Paul II et Benoit XVI, je ne suis donc pas conciliaire mais catholique !
CQFD Que disait Boniface VIII, déjà ? Pas quelque chose comme: "Dès lors, nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain." |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 10:10 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
-
"Membre de l'Eglise" ou "chrétien", c'est la même chose : Justement, c'est tout le problème. Si vous vous contentez de dire cela, alors vous considérez que l'Eglise du Christ est dans toutes les églises non catholiques.
1) Ce serait plutôt le contraire : les diverses églises ("elementa ecclesia") sont dans l'Eglise. 2) Dire que l'Eglise du Christ est dans toutes les églises non catholiques n'est pas la seule solution possible. Il y aussi par exemple la solution des certains "intégristes" qui disent que les catholiques exclusivement sont dans l'Eglise. Cette solution ne vous plait pas sans doute, mais elle n'est pas moins logique qu'une autre. Et il y a tous les degradés, toutes les solutions intermédiaires ... vous, vous êtes plutôt unitariste à ce sujet. - Philippe Fabry a écrit:
-
Mais vos questions ne sont pas claires, elles sont simplistes. Elles ne sont pas directes, elles sont absurdes. Vous refusez bêtement de comprendre qu'il y a des questions auxquelles on ne peut pas juste répondre par oui ou non. Vous êtes binaire.
Meuh non, je ne vous somme pas de répondre par oui ou par non. Je crois par ailleurs que sur cette question en particulier vous en êtes au même point que moi. La différence entre vous et moi, c'est que moi j'ai dit au tout début de ma participation sur ce fil que j'ignorais la réponse, alors que vous vous faites semblant de tout savoir, vous avez d'abord renvoyé à DH, et après qu'on vous ai fait remarquer que DH n'est pas tout-à-fait clair, vous renvoyez à Dominus Iesus ... - Philippe Fabry a écrit:
-
comparer les églises orthodoxes dont l'eucharistie est valide avec Julien l'apostat, c'est culotté. comment les orthodoxes peuvent-ils dans leurs rites voir opérer le miracle de l'Eucharistie s'ils ne sont pas dans l'Eglise
Je crois que vous confondez valide avec bon/saint/agréable à Dieu . Ainsi, par exemple, un viol peut être "valide" en ce sens qu'il crée un enfant, mais ce n'est pas pour autant que Dieu va bénir cet acte. - Philippe Fabry a écrit:
-
Il n'est pas en discussion pour les gens de bonne foi
Oui, je sais, votre théorie est que tous ceux qui discutent DH (c'est-à-dire tous les catholiques qui discutent quelque chose aujourd'hui) sont "de mauvaise foi". C'est un peu gros ; c'est un jugement téméraire que vous appliquez à une foule de personnes que vous ne connaissez pas ... - Philippe Fabry à Chris Prols a écrit:
-
Vous avez la manie de citer des textes auxquels vous ne comprenez rien, c'est prodigieux.
Par quel miracle de télépathie arrivez-vous à savoir que Chris Prols n'a rien compris au texte du CIC qu'il a cité, M. Fabry ? Il n'a exprimé aucune opinion ni commentaire dessus, il s'est borné à vous en recommander la lecture. Jugement téméraire, quand tu nous tiens ... | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 11:26 | |
| - chartreux a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
-
"Membre de l'Eglise" ou "chrétien", c'est la même chose : Justement, c'est tout le problème. Si vous vous contentez de dire cela, alors vous considérez que l'Eglise du Christ est dans toutes les églises non catholiques.
1) Ce serait plutôt le contraire : les diverses églises ("elementa ecclesia") sont dans l'Eglise.
Non. Le principe même du mot "éléments" signifie qu'il y a un début, un commencement mais qui est insuffisant. C'est justement le cas du baptême qui est valide, où l'individu croit en Christ mais rejette l'autorité pontificale. Il y a un début d'appartenance à l'Eglise mais il est bloqué par l'hérésie. Pour d'autres il est bloqué par le schisme. Il n'y a donc pas d'appartenance à l'Eglise, mais un élément d'appartenance. "Element" ne doit pas être entendu comme "morceau". "Eléments" signifie "notions premières".
2) Dire que l'Eglise du Christ est dans toutes les églises non catholiques n'est pas la seule solution possible. Il y aussi par exemple la solution des certains "intégristes" qui disent que les catholiques exclusivement sont dans l'Eglise. Cette solution ne vous plait pas sans doute, mais elle n'est pas moins logique qu'une autre. Et il y a tous les degradés, toutes les solutions intermédiaires ... vous, vous êtes plutôt unitariste à ce sujet.
Je ne dis pas du tout que l'Eglise du Christ est dans toutes les églises non catholiques, justement. Je dis qu'elle n'est que dans l'Eglise catholique, et qu'elle agit ailleurs à travers des éléments.
- Philippe Fabry a écrit:
-
Mais vos questions ne sont pas claires, elles sont simplistes. Elles ne sont pas directes, elles sont absurdes. Vous refusez bêtement de comprendre qu'il y a des questions auxquelles on ne peut pas juste répondre par oui ou non. Vous êtes binaire.
Meuh non, je ne vous somme pas de répondre par oui ou par non. Je crois par ailleurs que sur cette question en particulier vous en êtes au même point que moi. La différence entre vous et moi, c'est que moi j'ai dit au tout début de ma participation sur ce fil que j'ignorais la réponse, alors que vous vous faites semblant de tout savoir, vous avez d'abord renvoyé à DH, et après qu'on vous ai fait remarquer que DH n'est pas tout-à-fait clair, vous renvoyez à Dominus Iesus ...
Non, DH ne parle pas des éléments d'Eglise. DH c'est sur la liberté religieuse comme absence de contrainte. C'est vous qui mélangez les textes. Dominus Iesus précise Lumen Gentium, qui fait mention du subsistit in.
- Philippe Fabry a écrit:
-
comparer les églises orthodoxes dont l'eucharistie est valide avec Julien l'apostat, c'est culotté. comment les orthodoxes peuvent-ils dans leurs rites voir opérer le miracle de l'Eucharistie s'ils ne sont pas dans l'Eglise
Je crois que vous confondez valide avec bon/saint/agréable à Dieu . Ainsi, par exemple, un viol peut être "valide" en ce sens qu'il crée un enfant, mais ce n'est pas pour autant que Dieu va bénir cet acte.
Ce n'était pas la question.
- Philippe Fabry a écrit:
-
Il n'est pas en discussion pour les gens de bonne foi
Oui, je sais, votre théorie est que tous ceux qui discutent DH (c'est-à-dire tous les catholiques qui discutent quelque chose aujourd'hui) sont "de mauvaise foi". C'est un peu gros ; c'est un jugement téméraire que vous appliquez à une foule de personnes que vous ne connaissez pas ...
En l'occurrence pour la question du subsistit in, c'est Lumen Gentium dont on discute. Mais bon, je sais bien que les textes du Conciles, vous n'en avez rien à foutre au point de les confondre. Mais vous en avertis encore une fois, se rendre schismatique sans avoir pris la peine d'étudier à fond la question, c'est faire montre d'une légèreté coupable face à la promesse du Christ. Si vous étiez un schismatique honnête, vous seriez bien plus savant sur les textes conciliaires que moi.
- Philippe Fabry à Chris Prols a écrit:
-
Vous avez la manie de citer des textes auxquels vous ne comprenez rien, c'est prodigieux.
Par quel miracle de télépathie arrivez-vous à savoir que Chris Prols n'a rien compris au texte du CIC qu'il a cité, M. Fabry ? Il n'a exprimé aucune opinion ni commentaire dessus, il s'est borné à vous en recommander la lecture.
En tant qu'enseignant savoir observer rapidement si l'individu que j'ai en face de moi sait de quoi il parle ou essaie de gruger est une nécessité. Et si je lui dis qu'il n'y a rien compris, c'est parce qu'il cite continuellement des textes sans rapport, ou qu'il comprend de travers (cas fréquent des dispositions de droit canonique).
| |
| | | Coeur Croisé
Messages : 117 Inscription : 11/01/2012
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 17:17 | |
| - Simon1976 a écrit:
- Chris Prols a écrit:
- Tadaaaaam !
- Citation :
- Être conciliaire, c'est suivre Jean-Paul II et Benoît XVI ! rien à voir avec la caricature progressistes des années 70 que vous avez en tête.
Par Mister Dumouch himself.
Moi, je refuse de suivre Jean Paul II et Benoit XVI, je ne suis donc pas conciliaire mais catholique !
CQFD Que disait Boniface VIII, déjà ? Pas quelque chose comme:
"Dès lors, nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain."
Merci Simon, Êtes-vous d'accord avec votre citation? Pensez-vous qu'il soit "absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain"? Si oui, cela souffre-t-il des exceptions? Lesquelles? Si non, depuis quand n'est-ce plus valable? Si cela ne souffre aucune exception, faut-il en déduire par voie de conséquence que : "Hors de l'Église il n'y a point de salut?" Merci d'avance de votre participation, Simon. Bonne soirée, Simon. Coeur Croisé | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 17:22 | |
| Tous les humains ne sont pas catholiques alors tous n'ont pas à se soumettre au pape, sauf ceux qui se disent catholiques.
|
| | | Coeur Croisé
Messages : 117 Inscription : 11/01/2012
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 17:36 | |
| Simon dixit : - Citation :
- Tous les humains ne sont pas catholiques alors tous n'ont pas à se soumettre au pape, sauf ceux qui se disent catholiques.
Ou alors : Toute créature humaine doit se soumettre au pape pour être sauvée. Or tous les humains ne sont pas catholiques Donc les non catholiques iront en enfer. Si cela ne vous convient pas, expliquez-nous comment vous résolvez la contradiction de façon satisfaisante et pas par une boutade à deux balles (anciens francs encore...) Débrouillez-vous ce faisant pour ne pas manquer de respect à l'intelligence de Boniface VIII. Car se soumettre au pape, c'est avant tout respecter ses propos et intentions. | |
| | | denis
Messages : 1268 Inscription : 13/05/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 18:11 | |
| La logique du coeur veut que tous les Hommes soient tous libres aux yeux de Dieu. De ce fait, Même les non catholique peuvent aller au paradis. Logique Ensuite il faut savoir que cette logique du coeur se divise en plusieurs lois compréhensibles par tous les Hommes dans la liberté de la création. Selon le niveau de compréhension vrai des choses, l'Hommes peut choisir soit le paradis soit l'enfer sachant que chacun de ces choix sont des choix logiques dans la liberté c-à-d: je choisit l'enfer mais Dieu ne va pas me blâmer pour. ... En résumé, le choix du paradis ou de l'enfer est un choix libre, conscient et commun à tous les Hommes sans distinctions de religions ou de races. Je défis quiconque qui va dire que les portes du paradis sont plus "ouvertes" à un Homme de religion chrétienne qu'à un bouddhiste ou un musulman. P.S: Le secret se trouve dans la compréhension des choses grâce à l'amour et l'amour de Dieu est universel. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 18:18 | |
| |
| | | Coeur Croisé
Messages : 117 Inscription : 11/01/2012
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Sam 28 Jan 2012 - 18:27 | |
| La "logique du cœur" s'appelle subjectivisme et c'est un piège à sots. La logique c'est une forme de raisonnement qui permets d'atteindre à la connaissance de la vérité. Or la vérité oblige, contraint. Et l'amour doit lui être ordonné. - Citation :
- Je défis quiconque qui va dire que les portes du paradis sont plus "ouvertes" à un Homme de religion chrétienne qu'à un bouddhiste ou un musulman.
Alors ça veut dire que je peux devenir mahométan sans problème? Moi ça m'arrange, parce qu'en tant qu'homme, c'est quand même tout bénef' ;) | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 0:51 | |
| - Bibi a écrit:
- Cher Philippe, si j'étais vous, je réviserais le CIC:...
Ce à quoi a répondu l'impertinent Fab': - Fabry a écrit:
- Vous avez la manie de citer des textes auxquels vous ne comprenez rien, c'est prodigieux.
Ce qui est prodigieux, c'est votre insolence, et votre incompétence en des matières dont vous seriez professionnel. Reprenons. - Fabry a écrit:
- L'excommunication ne demande pas de consentement parce que c'est une exclusion de la communauté. En ce sens l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'Eglise, puisque c'est une sanction que peut prendre l'autorité ecclésiastique envers un membre de la communauté sans lui demander son avis. Mais c'est une contrainte rendue possible par la nature même de la juridiction ecclésiastique.
A l'inverse ce qui demande un consentement c'est tout ce qui marque l'appartenance à la communauté. Cela commence fort mal pour vous. l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'Eglise, puisque c'est une sanction que peut prendre l'autorité ecclésiastique envers un membre de la communauté sans lui demander son avis. Ah bon ?!?! Pourtant: - Citation :
Can. 2216
Dans l’Église les délinquants sont punis
1° Par des peines médicinales ou censures;
2° Par des peines vindicatives;
3° Par des remèdes pénaux et des pénitences. Ne sont-ce point là des sanctions que prend l'autorité sans demander son avis au délinquant ? Et pourtant, dans ce canon, il n'est nullement fait mention de l'excommunication, va comprendre, Charles... De plus, vous enquillez: l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'EgliseOr, les Can. 2220 à 2225 traitent - Citation :
- DU SUPÉRIEUR MUNI DU POUVOIR COERCITIF
Remèdes pénaux, censures, pénitences, pouvoir coercitif, voilà de quoi vous donner de mauvais rèves, Fabry !!! Enfin, vous êtes vraiment mal placé pour donner des leçons sur tout en général, vu votre incapacité, frisant l'impété, de répondre autrement que par des louvoiements et non par la négative à cette question: le magazine américain "Playboy" a-t-il le droit d'être publié, diffusé et vendu ? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 14:16 | |
| Je constate que nos amis les sédévacantistes, dont la finesse de jugement, qui doit provenir directement de l'Esprit saint (avez vous remarquez comme l'Esprit Saint s'adresse toujours directement aux protestant sans passer par son vicaire ?), n'ont toujours pas répondu à mes questions.
Je les remets :
1 - Que signifie pour vous être catholique ?
2 - Pouvez vous définir la foi ?
3 - Pouvez vous nous dire ce qu'est une hérésie ?
4 - Pouvez nous dire ce qu'est un dogme ?
J'attends avec impatience !
| |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 14:42 | |
| [quote="Chris Prols"] - Bibi a écrit:
Cela commence fort mal pour vous. l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'Eglise, puisque c'est une sanction que peut prendre l'autorité ecclésiastique envers un membre de la communauté sans lui demander son avis. Ah bon ?!?! Pourtant:
- Citation :
Can. 2216
Dans l’Église les délinquants sont punis
1° Par des peines médicinales ou censures;
2° Par des peines vindicatives;
3° Par des remèdes pénaux et des pénitences. Ne sont-ce point là des sanctions que prend l'autorité sans demander son avis au délinquant ? Et pourtant, dans ce canon, il n'est nullement fait mention de l'excommunication, va comprendre, Charles...
L'excommunication est une censure, cher ami.
De plus, vous enquillez: l'excommunication est la seule véritable forme de contrainte existant dans l'Eglise
Or, les Can. 2220 à 2225 traitent
- Citation :
- DU SUPÉRIEUR MUNI DU POUVOIR COERCITIF
Remèdes pénaux, censures, pénitences, pouvoir coercitif, voilà de quoi vous donner de mauvais rèves, Fabry !!!
Je voulais dire les peines du genre de l'excommunication. Les peines de l'Eglise sont essentiellement privatives d'un droit, d'une charge à l'intérieur de l'Eglise. Il ne s'agit jamais de coercitions comme celles que peut pratiquer un pouvoir civil. Si vous prenez la peine de lire la suite du code de droit canonique vous le verrez.
Enfin, vous êtes vraiment mal placé pour donner des leçons sur tout en général, vu votre incapacité, frisant l'impété, de répondre autrement que par des louvoiements et non par la négative à cette question:
le magazine américain "Playboy" a-t-il le droit d'être publié, diffusé et vendu ?
Suivant le droit naturel, il semble que oui, encore que cela peut peut-être se discuter. Au regard du droit divin, non. Ce n'est pas une question d'impiété ni de louvoiement. Il y a juste des questions auxquelles on ne peut répondre autrement qu'ainsi. Si je vous demande si la prostitution doit être autorisée, sans doute direz-vous non. Et pourtant il est constant chez les auteurs depuis saint Augustin d'affirmer qu'il ne faut pas chercher à éradiquer complètement la prostitution par contrainte, parce que les désordres seraient plus grands que les bienfaits.
| |
| | | Cupertino
Messages : 590 Inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 14:48 | |
| - Citation :
- Doctrine Catholique:
Quel est le vrai chrétien ?
Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l'Eglise(Catéchisme de saint Pie X) - Citation :
- Et comme elle est la seule(L'Eglise Catholique) qui soit gouvernée par le Saint-Esprit, elle est aussi la seule qui soit infaillible dans la Foi et dans la régie des mœurs. Au contraire toutes les autres qui usurpent le nom d'Eglises sont sous la conduite de l'esprit du démon, et tombent nécessairement dans les plus funestes erreurs de doctrine et de morale.
(Catéchisme du Concile de Trente) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 15:20 | |
| - Cupertino a écrit:
- Citation :
- Doctrine Catholique:
Quel est le vrai chrétien ?
Le vrai chrétien est celui qui est baptisé, qui croit et professe la doctrine chrétienne et obéit aux pasteurs légitimes de l'Eglise(Catéchisme de saint Pie X) Donc vous et les autres sédévacantistes n'êtes pas de vrais chrétiens ! |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94283 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 15:28 | |
| Heuresement que Jésus est bon et qu'il regarde d'abord leur coeur. Si Jésus pensait comme eux, il damnerait des tas de gens pour des considérations fumeuses que personne ne comprend.
Dernière édition par Arnaud Dumouch le Lun 30 Jan 2012 - 15:40, édité 1 fois | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 15:29 | |
| - SJA a écrit:
- Je constate que nos amis les sédévacantistes, dont la finesse de jugement, qui doit provenir directement de l'Esprit saint (avez vous remarquez comme l'Esprit Saint s'adresse toujours directement aux protestant sans passer par son vicaire ?), n'ont toujours pas répondu à mes questions.
Je les remets :
1 - Que signifie pour vous être catholique ?
Faire partie de l'Eglise. Or,
- Catéchisme S. Pie X a écrit:
- Qu’est-ce que l’Église catholique?
L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain. 2 - Pouvez vous définir la foi ? - Idem a écrit:
- Qu’est-ce que la foi?
La foi est une vertu surnaturelle, infuse par Dieu dans notre âme, par laquelle, appuyés sur l’autorité de Dieu même, nous croyons tout ce qu’il a révélé et qu’il nous propose de croire par son Église. 3 - Pouvez vous nous dire ce qu'est une hérésie ? - Idem a écrit:
- Qu’est-ce que l’hérésie ?
L’hérésie est une erreur coupable de l’intelligence par laquelle on nie avec obstination quelque vérité de la foi. 4 - Pouvez nous dire ce qu'est un dogme ? - Abbé Boulenger, Le Dogme a écrit:
- Un dogme est une vérité révélée par Dieu et proposée par l'Église à notre croyance.
J'attends avec impatience ! Plutôt que d'attendre avec impatience, ouvrez donc votre catéchisme !!! | |
| | | denis
Messages : 1268 Inscription : 13/05/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 16:09 | |
| - Coeur Croisé a écrit:
- La "logique du cœur" s'appelle subjectivisme et c'est un piège à sots.
Bonjour Vous dites un piège à sots? ^^ Le problème lorsqu'on a de l'expériences, c'est qu'on créé (la plupart du temps) des dogmes basés sur des intuitions fausses. Avez vous vécu la solitude de votre être? Bien plus qu'un repli sur soi, on y trouve parfois des richesses de ce monde ^^ Ne vous cachez pas derrières des mots. ^^ - Coeur Croisé a écrit:
La logique c'est une forme de raisonnement qui permets d'atteindre à la connaissance de la vérité.
Non, la logique en elle même est la vérité. - Coeur Croisé a écrit:
Or la vérité oblige, contraint.
^^ Non, la vérité ne contraint pas. Pourquoi devrait elle être une contrainte si elle est une logique ? Elle est une contrainte parce que Humain (attaché au physique) nous sommes? La démarche jusqu'à la vérité est soumise à un ensemble de paramètres corruptibles. Vrai L'Homme n'est pas logique, il cherche à l'être donc il est corruptible. Vrai sur terre ^^ Or la vérité n'oblige pas donc libre. Vrai P.S: Dans la liberté, la corruption peut s'installer. Donc une logique de contrainte peut trouver sa place. - Coeur Croisé a écrit:
Et l'amour doit lui être ordonné.
Amour et logique sont UN. Donc pas de contrainte . Et j’appelle ça de la logique ^^ - Coeur Croisé a écrit:
- Citation :
- Je défis quiconque qui va dire que les portes du paradis sont plus "ouvertes" à un Homme de religion chrétienne qu'à un bouddhiste ou un musulman.
Alors ça veut dire que je peux devenir mahométan sans problème?
Why not ... Parce que vous voulez être un dictateur? Parce que vous êtes un bon vivant, un qui aime les choses de la vie? Les deux? ^^ - Coeur Croisé a écrit:
Moi ça m'arrange, parce qu'en tant qu'homme, c'est quand même tout bénef' ;) ... Bon ok, c'est les deux :P Mais là c'est du vice un peu comme même Coeur Croisé ^^ | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 16:33 | |
| - Chris Prols a écrit:
- 1 - Que signifie pour vous être catholique ?[/b]
Faire partie de l'Eglise. Or,
- Catéchisme S. Pie X a écrit:
- Qu’est-ce que l’Église catholique?
L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain. 2 - Pouvez vous définir la foi ? - Idem a écrit:
- Qu’est-ce que la foi?
La foi est une vertu surnaturelle, infuse par Dieu dans notre âme, par laquelle, appuyés sur l’autorité de Dieu même, nous croyons tout ce qu’il a révélé et qu’il nous propose de croire par son Église. 3 - Pouvez vous nous dire ce qu'est une hérésie ? - Idem a écrit:
- Qu’est-ce que l’hérésie ?
L’hérésie est une erreur coupable de l’intelligence par laquelle on nie avec obstination quelque vérité de la foi. 4 - Pouvez nous dire ce qu'est un dogme ? - Abbé Boulenger, Le Dogme a écrit:
- Un dogme est une vérité révélée par Dieu et proposée par l'Église à notre croyance.
Cher Chris Prols, Il y a quelque chose qui ne va pas dans vos définitions. Vous dites que l'hérésie est une erreur alors que hérésie vient du grec haíresis qui signifie choix. L'hérésie n'est pas une erreur mais un choix. En théologie, l'hérésie est un choix de quelques vérités au détriment de la Vérité. L'hérétique n'est donc pas catholique du grec καθολικός / katholikós signifiant « universel » car il fait des choix au sein de l'universalité du message divin. Vous voyez, votre défintion de l'hérésie n'est satisfaisante et, de plus, vous n'êtes par parvenu à définir "catholique" puisque vous vous êtes contenté de définir "l'Eglise catholique". Je constate d'ailleurs que votre défintion de l'hérésie est incomplète car il faudrait la corriger et la compléter comme suit : "L’hérésie est une erreur coupable de l’intelligence par laquelle on nie avec obstination quelque vérité choisissant de ne conserver que quelques autres vérités au détriment de la foi en la Vérité universelle". Maintenant votre définition de la foi n'est pas des plus heureuse (pour comprendre) bien que vrai. En effet, les mots important de cette définition ne sont pas ceux que vous croyez. Je mets en gras les mots importants et rajoute éventuellement entre parenthèse ce qu'il impliquent : "La foi est une vertu surnaturelle, infuse par Dieu dans notre âme, par laquelle, appuyés sur l’autorité de Dieu même, nous croyons tout ce qu’il a révélé ( ce tout, c'est le caractère catholique de la foi) et qu’il nous propose de croire par son Église. Le problème de cette définition est qu'elle identifie la foi à la croyance. Pas tout à fait me direz vous puisque d'aprés cette définition, la foi est la vertu par laquelle nous coyons à l'universalité de la Vérité. Or s'il y a deux mots, foi et croyance, c'est qu'ils ne signifient pas la même chose. Car la foi n'est pas la croyance, qui n'est la doxa et ni l'opinio. La foi est une attitude face à la Vérité (Dieu). Foi vient du latin fides (fidélité). Avoir la foi, c'est être fidèle à la Vérité universelle. Et ne pas oublier que l'humilité est la première des vertus (cf St Augustin). Ainsi un catholique doit être fidèle dans l'humilité à l'universalité de la Vérité. Et pour ce faire en effet, il ne doit rien rejeter du message divin. Et c'est là (seulement) que l'Eglise intervient, pour éviter que par orgueil nous choisissions (hérésie) certaines vérités au détriment d'autres ce qui nous ferait perdre la foi (fidélité humble à toute la Vérité). Pour celà, l'Eglise proclame des dogmes qui sont bien comme vous dites "des vérités révélées par Dieu et proposées par l'Église à notre croyance". Mais l'ensemble des dogmes n'est pas la Vérité ou même l'ensemble des vérités qu'il nous faut croire. L'ensemble des dogmes représente ce qui par le passé a été ignoré par les hérétiques. C'est trés important. Celà veux dire que la liste des dogmes proclamés à l'instant "t" n'est l'ensemble des vérités auxquelles un catholique doit croire pour avoir la foi car pour avoir la foi, il y a d'autre vérité auquelles il est nécessaire d'adhérer. Pour un catholique, l'adhésion au dogme est nécessaire mais pas suffisante. Et à chaque concile, l'hérésie progressant, il est nécessaire que l'Eglise dévoile toujours un peu plus ce qui est nécessaire. C'est pour cela qu'il n'y a pas eu qu'un seul concile et qu'un seul dogme. Le problème de ceux qui rejettent l'ensemble des dogmes (vous, les protesants, FSSPX,...) c'est que vous croyez que la croyance dans les dogmes est suffisante. Vous croyez à tord qu'il suffit de croire les dogmes pour avoir la foi. Alors évidemment lorsqu'avec VII, et comme chauqe fois que nécessaire, de nouvelles formulations viennent expliciter et préciser le Dogme, vous avez l'impression qu'on vous a volé votre foi puisque chez vous la foi se confond à la croyance aux dogmes. Or dans votre définition même de la foi il est questionde croire "tout ce qu’il a révélé et qu’il nous propose de croire par son Église". Or tout ce qu'il a révélé et qu'il nous propose de croire n'est pas entièrement contenu dans le dogme. Cela n'a jamais été, cela ne sera jamais. | |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 18:26 | |
| Cher SJA, les quatres questions que vous avez posé à Chris Prols sont pertinentes. Je suis essentiellement d'accord avec ce que vous dites dans votre dernier message (l'agressivité envres Chris Prols en moins : ce n'est pas de "ses" réponses qu'il s'agit, mais de celles de Saint Pie X), sauf à partir d'ici : - SJA a écrit:
Le problème de ceux qui rejettent l'ensemble des dogmes (vous, les protesants, FSSPX,...)
Lá en gros vous accusez les sédévacantistes de ce dont eux-mêmes ils accusent les conciliaires. Si bien que les sédévacantistes sont à leur tour en droit de vous poser les quatres questions que vous leur posez. Avez-vous votre réponse à ces quatre questions, SJA ? | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 19:26 | |
| Vous accusez les catholiques de rejeter l'ensemble des dogmes ?
Vous accusez les catholiques d'avoir "changé la foi".
Et je pense que les précisions dogmatiques de VII, qui sont en fait un rappel de la plus ancestrale tradition de l'Eglise quant à la catholicité de la foi, vous choque parce que vous pensez que les dogmes définissent la croyance qui elle même définie la foi.
De ce fait, pour vous, si la formulation change de manière à préciser le dogme, c'est la croyance qui change et donc la foi elle même.
Or non.
La foi est une attitude de fidélité dans l'humilité envers la Vérité. La foi n'a pas besoin des dogmes pour être. Au 6° siècle, la formulation des dogmes était moins abondante et pourtant la foi des gens d'alors n'était pas de moins bonne qualité que celle des catholiques d'aujourd'hui.
La foi étant une attitude , quelqu'un qui aurait une foi parfaite n'aurait pas besoin de connaitre les dogmes.
Voyez Marie, la trés Sainte mère de notre Eglise avait une foi parfaite du fait de son humilité, cela lui a permis d'engendrer la Vérité incarnée. Sa foi, était parfaite et pourtant aucun dogme n'avait été formulé.
Il faut donc s'enlever de l'esprit que les formulations dogmatiques de VII ont "changé la foi". Cela n'a rien à voir.
De même, l'ensemble des vérités auxquelles il faut croire pour être catholique est immuable. Ainsi VII n'a pas changé l'ensemble des vérités auxquelles il est suffisant de croire. Cela reste pareil depuis toujours. Ces vérités sont en nombre infini.
VII a juste élargi le champ des vérités auxquelles il est nécessaire croire.
En gros VII vous en demande plus. A vous de vous montrer à la hauteur.
En réalité, ce n'est pas trés difficile puisque VII se contente principalement de revenir sur le caractère catholique (universel) de l'Eglise. Tout cela est trés connu depuis toujours, encore fallait-il le rappeler comme il a fallut en son temps rappeler l'immaculée conception ou la divinité du Christ.
Vous voyez, les obstacles à votre retour dans l'Eglise ne sont pas insurmontables : la foi n'a pas changé depuis Pie X et les vérités auxquelles nous devons croire non plus.
Maintenant vous me demandez des définitions. Si vous voulez bien que je pense qu'elles sont contenues dans mes réponses.
Ce sont des définitions qui ont pour but de comprendre la cohérence entre les termes définis.
La foi : Vertu consistant a adopter une attitude de fidélité dans l'humilité envers la Vérité universelle qui est Dieu.
Etre catholique : Adopter l'attitude de fidélité envers la Vérité qui est Dieu de telle sorte que nous savons que la Vérité existe, que nous l'aimons, que nous ne pouvons du fait du péché originel l'appréhender tout en espérant un Jour nous reposer en Elle.
L'hérésie: Distorsion de la foi entrainant un choix au sein des vérités du message divin qui n'est, dés lors, plus reçu dans son universalité. Par orgueil (idée que la Vérité est appréhendable), par faiblesse (l'absence de Vérité est insupportable), l'attitude de l'hérétique n'est ni fidèle (l'hérétique n'aime qu'une partie de la Vérité, il n'aime donc plus Dieu) ni humble (l'hérétique se sent en capacité de ceindre la Vérité).
Le dogme: Une vérité rappelée par l'Eglise de façon à signaler à l'hérétique que la foi implique de ne pas faire le choix de l'exclure du champ des vérités qu'il est nécessaire de croire. Les dogmes s'adressent aux hérétiques de façon que leur pensée s'exerce de nouveau sur la Vérité universelle qui est Dieu. Ainsi le dogme libère la pensée puisque, grace au dogme, rien n'échappe à la pensée.
| |
| | | LMCD
Messages : 107 Inscription : 23/10/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 19:36 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
-
Heuresement que Jésus est bon et qu'il regarde d'abord leur coeur.
Si Jésus pensait comme eux, il damnerait des tas de gens pour des considérations fumeuses que personne ne comprend. M. Dumouch, si je vous comprends bien, vous savez ce que pensent les « sévévacantistes » ? | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94283 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 19:41 | |
| Cher LMCd, on a des conflits théologiques avec les Sédévacantistes. Mais pas question de mettre en doute leur sincérité et leur zèle pour Dieu.
Parfois, je suis juste inquiet de voir à quel point ils ont des difficultés avec le Dieu humble ...
C'est ce qu'il y a de plus dur à admettre. | |
| | | Rose
Messages : 683 Inscription : 19/06/2007
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 20:48 | |
| Absolument pas! Pour avoir un peu conversé avec Chris, j'atteste qu'il a une conception de Dieu où l'humilité et la douceur sont très présentes, et même profondément déculpabilisantes. En plus d'un zèle ardent bien sûr.
C'est donc d'autant plus affligeant de ne pas les avoir à nos coté dans l'Eglise!
| |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94283 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 20:49 | |
| La meilleure de la journée ! | |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 21:03 | |
| Cher SJA, je vous remercie d'avoir longuement répondu à mon message, quoique à vrai dire toute la partie avant les définitions m'a laissé complètement froid. J'en viens à la partie qui m'intéresse directement : - SJA a écrit:
Etre catholique : Adopter l'attitude de fidélité envers la Vérité qui est Dieu de telle sorte que nous savons que la Vérité existe, que nous l'aimons, que nous ne pouvons du fait du péché originel l'appréhender tout en espérant un Jour nous reposer en Elle.
Voyez-vous, chacun des deux groupes sédévacantistes/conciliaires accuse l'autre de ne pas être catholique. Pour sortir de ce dialogue de sourds, une idée serait de trouver une définition de "catholique" qui s'impose également aux deux parties. Sans doute, vous pouvez reprocher à la définition fournie par Chris Prols d´être trop générale et de ne pas remplir ce critère. Mais la vôtre ne vaut pas mieux. Personnellement, je crois qu'on arriverait à une certitude à ce sujet en méditant et en développant la définition du catéchisme. Un travail à faire en dehors des forums du net ... | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94283 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 21:06 | |
| Un catholique, outre sa foi dans le Credo de Vatican II, est une personne qui croit que dieu proposera son salut à tout homme (ce qui ne veut pas dire que tous l'accepteront. voici le credo de Vatican II : - Spoiler:
- Arnaud Dumouch a écrit:
- LE CREDO
Profession de Foi du Pape Paul VI
- Citation :
- Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité". LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
J'ai mis en gras l'affirmation sur la virginité perpétuelle de la Vierge Marie, que les sédévacs accusent l'Eglise conciliaire d'avoir oubliée.
| |
| | | Rose
Messages : 683 Inscription : 19/06/2007
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 21:15 | |
| - Citation :
- La meilleure de la journée !
Non bien mieux que cela: la meilleure touche d'espérance de la journée. La preuve que nous ne connaissons pas l'âme de ceux qui nous entourent et que les jugements hâtifs sont souvent faux et plein d'orgueil. Et Chris me déculpabilise beaucoup, rien dans son discours n'est niais ou emprunt de misérabilisme sur Dieu, pourtant il sait avec justesse manier Amour, Douceur et Patience de Dieu sans pour autant renier la responsabilisation et petits efforts qui m'incombent. Il me fait penser à plusieurs prêtres très appréciés par les Catholiques désireux et assoiffés de Dieu, à la nuance près que ces prêtres sont fidèles à Rome. C'est pourquoi je maintiens l'espérance. Tout est dans l'art de l'équilibre entre Force/Douceur, Justice/Miséricorde, Puissance/Humilité. Soit je penche un peu trop de l'un, soit un peu trop de l'autre parce que je manque d'expérience. C'est très apaisant quand on peut apprécier ces vertus déployer leurs effets chez d'autres. | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 23:02 | |
| Et moi j'aime énormément votre avatar, Pitchounette !!! | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Lun 30 Jan 2012 - 23:21 | |
| - chartreux a écrit:
Voyez-vous, chacun des deux groupes sédévacantistes/conciliaires accuse l'autre de ne pas être catholique. Pour sortir de ce dialogue de sourds, une idée serait de trouver une définition de "catholique" qui s'impose également aux deux parties.
Sans doute, vous pouvez reprocher à la définition fournie par Chris Prols d´être trop générale et de ne pas remplir ce critère. Mais la vôtre ne vaut pas mieux. Personnellement, je crois qu'on arriverait à une certitude à ce sujet en méditant et en développant la définition du catéchisme. Un travail à faire en dehors des forums du net ...
Vous n'êtes tout simplement pas catholiques parce que vous n'obéissez pas au pontife romain, il n'y a pas à tortiller. Vous avez décidé, pour des prétextes futiles fondant des raisonnements en boucle, que le Pape était un antipape. Et vous êtes désormais tellement attachés à votre schisme qu'il est impossible que vous vous en tiriez sans une véritable conversion. Vous démontrer les choses ne sert à rien puisque vous vivez dans une bulle pseudo-logique qui vous immunise contre la raison selon le fonctionnement suivant : pour vous l'hérésie du Concile n'est pas la conclusion d'un raisonnement, c'est son postulat de départ. Vous lisez tous les textes du concile en partant du principe qu'ils sont hérétiques, et donc vous n'en retenez comme vraie que l'interprétation, si tordue soit-elle, la plus contraire possible à la Tradition et au Magistère précédent. Et lorsque l'on vous montre que l'interprétation la plus évidente est tout à fait en accord avec ce qui a précédé, vous la rejetez au motif que le Concile et les Papes n'ont pas pu vouloir dire cela... parce qu'ils sont hérétiques ! C'est juste du grand n'importe quoi. Et d'autant plus grave parce que, je le répète, vous faites tout cela de manière très légère, alors que votre conscience catholique devrait vous pousser à vouloir chercher de toutes vos forces si il n'y a pas tout simplement une interprétation conforme. La légèreté que vous mettez à analyser ces points, l'enthousiasme dont vous faites preuve à rejeter sans les prendre vraiment en considération toutes les démonstrations de non-contradiction que l'on vous fait, dénoncent toutes les intentions de fidélité à Rome dont vous vous gargarisez par ailleurs. Faites votre examen de conscience, et vous verrez que c'est ce que vous y trouverez. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 10:08 | |
| - chartreux a écrit:
- Cher SJA, je vous remercie d'avoir longuement répondu à mon message, quoique à vrai dire toute la partie avant les définitions m'a laissé complètement froid. J'en viens à la partie qui m'intéresse directement :
- SJA a écrit:
Etre catholique : Adopter l'attitude de fidélité envers la Vérité qui est Dieu de telle sorte que nous savons que la Vérité existe, que nous l'aimons, que nous ne pouvons du fait du péché originel l'appréhender tout en espérant un Jour nous reposer en Elle.
Voyez-vous, chacun des deux groupes sédévacantistes/conciliaires accuse l'autre de ne pas être catholique. Pour sortir de ce dialogue de sourds, une idée serait de trouver une définition de "catholique" qui s'impose également aux deux parties.
Sans doute, vous pouvez reprocher à la définition fournie par Chris Prols d´être trop générale et de ne pas remplir ce critère. Mais la vôtre ne vaut pas mieux. Personnellement, je crois qu'on arriverait à une certitude à ce sujet en méditant et en développant la définition du catéchisme. Un travail à faire en dehors des forums du net ...
Je comprends que lorsqu'on vous explique que vous confondez foi avec croyance, dogme avec Vérité, hérésie avec erreur celà vous refroidisse. Quand à la définition de catholique, c'est normal qu'elle ne vous plaise pas puisqu'elle ne peut vous définir vous qui n'êtes pas catholique. On ne va tout de même pas changer la définition bimillénaire de catholique et boulverser la sainte cohérence de l'Eglise seulement pour ne pas vous faire de peine. A mon sens, votre foi n'est pas catholique en ce que vous n'êtes pas fidèle dans l' humilité. Car l'humilité consiste à accepter, aujourd'hui comme toujours, que ce n'est pas vous qui avez reçu le charisme de traquer l'hérésie mais le Pape. N'ayant pas reçu de charisme pour traquer l'hérésie, l'humilité devrait vous conduire à être conscient que vous êtes inapte à déceler l'hérésie chez un Pape. | |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 14:29 | |
| Élève Fabry, voyez plus bas votre copie corrigée. J'ai mis mes corrections en gras.
Vous n'êtes tout simplement pas catholiques parce que vous n'obéissez pas au Magistère bimillénaire , il n'y a pas à tortiller.
Vous avez décidé, pour des prétextes futiles fondant des raisonnements en boucle, et contre la bulle Cum Ex Apostolatus, que l'hérétique moderniste a pu devenir Pape.
Et vous êtes désormais tellement attachés à votre schisme qu'il est impossible que vous vous en tiriez sans une véritable conversion.
Vous démontrer les choses ne sert à rien puisque vous vivez dans une bulle pseudo-logique qui vous immunise contre la raison selon le fonctionnement suivant : pour vous la catholicité du Concile n'est pas la conclusion de la lecture , c'est un postulat de départ avant toute lecture . Vous feuilletez tous les textes du concile en partant du principe qu'ils sont catholiques , et donc vous n'en retenez comme vraies que des vaines conciliations , si tordues soient-elles, les plus contraires possibles à la Tradition et au Magistère précédent.
Et lorsque l'on vous montre que l'interprétation la plus évidente est tout à fait en désaccord avec ce qui a précédé, vous la rejetez au motif que le Concile et les Papes n'ont pas pu vouloir dire cela... parce qu'ils sont catholiques ! C'est juste du grand n'importe quoi.
Et d'autant plus grave parce que, je le répète, vous faites tout cela de manière très légère, alors que votre conscience catholique devrait vous pousser à vouloir chercher de toutes vos forces la cohérence et l'unité jusque dans les plus petites choses .
La légèreté que vous mettez à analyser ces points, l'enthousiasme dont vous faites preuve à rejeter sans les prendre vraiment en considération toutes les démonstrations de contradiction que l'on vous fait, dénoncent toutes les intentions de fidélité à l'Eglise dont vous vous gargarisez par ailleurs. Faites votre examen de conscience, et vous verrez que c'est ce que vous y trouverez.
| |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 14:37 | |
| Quelques remarques complémentaires :
- C'est M. Fabry lui-même qui a parlé de "Magistère précédent" : lapsus révélateur. Il y a donc deux Magistères différents, le précédent et le suivant.
- Les catholiques actuels se vantent de leur fidélité non pas à Rome (qui d'après la prophétie de La Sallette est devenue ou va devenir "le siège de l'Antéchrist"), mais à l'Eglise.
| |
| | | LMCD
Messages : 107 Inscription : 23/10/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 15:00 | |
| - Simon1976 a écrit:
Que disait Boniface VIII, déjà ? Pas quelque chose comme:
"Dès lors, nous déclarons, disons, définissons et prononçons qu'il est absolument nécessaire au salut, pour toute créature humaine, d'être soumise au pontife romain."
Voici un extrait de la Bulle Unam Sanctam du Pape Boniface VIII : - Histoire de l’Église, tome II, 7-8 , par Dom Poulet, a écrit:
La Bulle Unam Sanctam (extrait) La bulle débute par un développement enrichi de comparaisons bibliques pour affirmer l'unité de l'Eglise qui n'a qu'un chef en la personne de Jésus-Christ, à qui Pierre et les Papes ont succédé comme chefs visibles. La métaphore des deux glaives amène ensuite le passage important.
L'Evangile nous apprend qu'il y a dans l'Eglise et dans la puissance de l'Eglise deux glaives, le spirituel et le temporel. Quand les apôtres ont dit : Il y a deux glaives ici — ici, c'est-à-dire dans l'Eglise, — le Seigneur, n'a pas répondu : C'est trop, mais: C'est assez. Certes celui qui nie que le glaive temporel soit en la puissance de Pierre méconnaît la parole du Seigneur disant : Remets ton épée au fourreau. Donc l'un et l'autre glaives sont dans la puissance de l'Eglise, le spirituel et le temporel, mais celui-ci doit être tiré pour l'Eglise, celui-là par l'Eglise, l'un par la main du prêtre, l'autre par la main des rois et des soldats, mais du consentement et au gré du prêtre. Cependant, il faut que le glaive soit subordonné au glaive, l'autorité temporelle à la puissance spirituelle, car l'Apôtre dit: Il n'y a pas de puissance qui ne vienne de Dieu, mais ce qui est est ordonné par Dieu; or cet ordre n'existerait pas, si l'un des deux glaives n'était subordonné à l'autre, et en tant que son inférieur rattaché par lui à la catégorie suprême, car selon saint Denys : La loi de la divinité est que les choses inférieures soient rattachées aux supérieures par les intermédiaires. Il n'est donc pas conforme à l'harmonie de l'univers que toutes choses soient ramenées à l'ordre de façon parallèle et immédiate, mais seulement les plus infimes par les termes moyens, les inférieures par les termes supérieurs. Que la puissance spirituelle l'emporte en dignité et en noblesse sur toute puissance temporelle, nous devons le reconnaître d'autant plus évidemment que los choses spirituelles l'emportent davantage sur les choses temporelles. Le paiement, la bénédiction et la sanctification des dimes, la collation du pouvoir et la pratique même du gouvernement le font voir clairement à nos yeux. Car au témoignage de la vérité, il appartient à la puissance spirituelle d'instituer la temporelle et de la juger si elle n'est pas bonne. Ainsi se vérifie, touchant l'Eglise et la puissance ecclésiastique l'oracle de Jérémie : Je vous ai établi aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes, etc..
Si donc la puissance temporelle s'égare, elle sera jugée par la puissance spirituelle ; si la puissance spirituelle s'égare, l'inférieure sera jugée par la supérieure, et si c'est la puissance suprême, par Dieu seul. Elle ne pourra pas être jugée par l'homme, ainsi que l'atteste l'Apôtre; L'homme spirituel juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne. Or, cette autorité, bien que donnée à un homme et exercée par un homme, n'est pas une autorité humaine, mais plutôt un pouvoir divin conféré à Pierre de la bouche même de Dieu, la pierre affermie pour lui et pour ses confesseurs dans le Christ qu'il avait confessé, lorsque le Seigneur dit à Pierre lui-même: Tout ce que tu lieras, etc. Ainsi, quiconque résiste à la puissance ordonnée de la sorte par Dieu, résiste à l'ordre de Dieu, à moins qu'il ne pense, à l'exemple de Manès, qu'il y a deux principes, ce que nous jugeons faux et hérétique. Car, au témoignage de Moïse, ce n'est pas dans les principes, mais dans le principe que Dieu a créé le ciel et la terre. En conséquence, nous disons, déclarons et définissons que d'être soumis au pontife romain est pour toute créature humaine de nécessité de salut.
(Traduction H. HEMMER). | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 18:34 | |
| - chartreux a écrit:
Vous démontrer les choses ne sert à rien puisque vous vivez dans une bulle pseudo-logique qui vous immunise contre la raison selon le fonctionnement suivant : pour vous la catholicité du Concile n'est pas la conclusion de la lecture , c'est un postulat de départ avant toute lecture . Vous feuilletez tous les textes du concile en partant du principe qu'ils sont catholiques , et donc vous n'en retenez comme vraies que des vaines conciliations , si tordues soient-elles, les plus contraires possibles à la Tradition et au Magistère précédent.
Certes, je postule à la base que le Pape est légitime. Mais ne comprenez-vous pas que ma position, ce faisant, est justement catholique alors que la votre ne l'est pas ? Moi je fais à la base acte d'obéissance. Vous vous faites à la base acte de rébellion. Vous n'êtes donc absolument pas catholique. Saint Pie X vous retournerait une paire de claques. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 18:39 | |
| - chartreux a écrit:
Quelques remarques complémentaires :
- C'est M. Fabry lui-même qui a parlé de "Magistère précédent" : lapsus révélateur. Il y a donc deux Magistères différents, le précédent et le suivant.
Ce n'est pas un lapsus. Il est évident en me lisant de comprendre que je parle des textes produits précédemment par le Magistère. Il faut être tordu pour tirer de mes propos une conclusion aussi grossièrement contraire à tout ce que j'affirme par ailleurs que l'idée qu'il y a deux Magistères distincts. En revanche ce qui est ici révélé c'est votre mauvaise foi et votre détermination à n'interpréter les propos des défenseurs du Pape et du Concile que dans le sens le plus hérétique possible, comme je l'ai expliqué plus haut. Encore une fois faites votre examen de conscience.
- Les catholiques actuels se vantent de leur fidélité non pas à Rome (qui d'après la prophétie de La Sallette est devenue ou va devenir "le siège de l'Antéchrist"), mais à l'Eglise.
Où est votre autorité pour interpréter les prophéties de la Sainte Vierge ? | |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 18:47 | |
| - Philippe a écrit:
- Vous lisez tous les textes du concile en partant du principe qu'ils sont hérétiques, et donc vous n'en retenez comme vraie que l'interprétation, si tordue soit-elle, la plus contraire possible à la Tradition et au Magistère précédent.
J'aimerais bien que vous m'expliquiez comment je pourrais partir du principe que les textes V2 & Co. sont hérétiques si j'ai été pendant près de 30 ans conciliaire comme vous. Or, ces textes, je les ai lus quand j'étais conciliaire. Et je les recevais comme venant de l'Eglise, et m'y soumettais. Donc, ce que je vous démontre à longueur de pages ici, est le fruit de l'application des principes catholiques à des textes dont il est évident qu'ils sont hérético-modernistes, après être parti du principe qu'ils étaient catholiques pendant plus de trente ans. Et tout ceci, fiston, vous le savez très bien. Vous nous balancez cet argument chaque fois que vous n'en avez pas d'autres, et chaque fois, il vous faut bien admettre intérieurement qu'il est nul. Et au fait, la messe tridentine, alors, elle ne vous branche toujours pas ? | |
| | | RFCD
Messages : 235 Inscription : 12/11/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 20:18 | |
| Chers amis et amis traditionalistes,
Dans ces tous derniers posts Chris Prols disserte avec insistance sur le terme "hérético-modernistes".
J'avais crée un fil à ce sujet:
"L’analyse, voir le lien ci-dessous, est intéressante pour mieux comprendre pourquoi le concile de Vatican II ne relève pas du modernisme mais de la Modernité toujours actuelle de l'Église depuis la Pentecôte."
http://cathoweb.org/catho-bliotheque/culture-catholique/histoire-de-l-eglise/modernisme-ou-modernite.html
Je le remets pour mémoire, car cette analyse ne doit pas être ignorée et je me demande s'il l'on vu. Nous faisons bien l'effort de lire tous les argumentaires qu'ils proposent.
Par ailleurs, comme ce fil traite de "définition de conciliaire", il me semble aussi important que nous étudiions, pour ce qui le veulent, cet autre texte (que certains connaissent peut-être) et qui est d'une très grande pertinence.
QUI TRAHIT LA TRADITION? LES TRADITIONALISTES CONTRE Benoît XVI.
Le titre en est: "L’herméneutique de la réforme et la liberté de la religion.
C'est écrit par le père Martin Rhonheimer, professeur d’Étique et de Philosophie politique à l'Université Pontificale de la Sainte Croix à Rome. C'est en date de décembre 2010.
Il y a notamment un chapitre très intéressant:
"Continuité et discontinuité: qu'en est-il de l'infaillibilité du Magistère?"
Voici ci-dessous le lien:
http://www.novaetvetera.ch/Art%20Rhonheimer.htm
Je ne résiste pas à vous copier-coller ce passage:
« Le Concile Vatican II, reconnaissant et faisant sien à travers le Décret sur la liberté religieuse un principe essentiel de l’Etat moderne, a repris à nouveau le patrimoine plus profond de l’Eglise. » Ce principe essentiel de l’Etat moderne et en même temps la redécouverte de cet héritage profond de l’Eglise constituent, selon Benoît XVI, le clair rejet d’une religion d’Etat. « Les martyrs de l’Eglise primitive sont morts pour leur foi dans le Dieu qui s’était révélé en Jésus-Christ, et précisément ainsi, sont morts également pour la liberté de conscience et pour la liberté de professer leur foi. » Benoît XVI.
Cette longue étude se termine par ceci:
"Le règne du Christ ne commence pas par la confession publique de la vraie religion, mais par l’annonce de l’Eglise dans le cœur des hommes jusqu’à le faire pénétrer par l’action apostolique des fidèles ordinaires dans toute la société humaine ainsi que dans toutes ses structures et réalités de vie."
Demande d'aide à la modération: Je ne sais pas mettre ces liens en spoiler, pouvez vous le faire svp? Merci.
RFCD
| |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mar 31 Jan 2012 - 21:07 | |
| - Chris Prols a écrit:
- Philippe a écrit:
- Vous lisez tous les textes du concile en partant du principe qu'ils sont hérétiques, et donc vous n'en retenez comme vraie que l'interprétation, si tordue soit-elle, la plus contraire possible à la Tradition et au Magistère précédent.
J'aimerais bien que vous m'expliquiez comment je pourrais partir du principe que les textes V2 & Co. sont hérétiques si j'ai été pendant près de 30 ans conciliaire comme vous.
Or, ces textes, je les ai lus quand j'étais conciliaire. Et je les recevais comme venant de l'Eglise, et m'y soumettais.
Donc, ce que je vous démontre à longueur de pages ici, est le fruit de l'application des principes catholiques à des textes dont il est évident qu'ils sont hérético-modernistes, après être parti du principe qu'ils étaient catholiques pendant plus de trente ans. Sauf que quand vous avez commencé à prendre sur vous de lire les textes précédents et de les confronter, je n'étais pas là à côté de vous pour vous faire remarquer, par exemple, que vous n'avez rien compris à leurs aspects juridiques, sans quoi vous auriez vu qu'il n'y avait pas de contradiction, vous auriez été rassuré et auriez appliqué une logique plus confiante en lisant les autres textes. Et comme je (ou un autre) n'étais pas là, vous vous êtes convaincu que le siège était vacant et V2 hérétique. Et partant, vous avez commencé à voir dans d'autres textes des confirmations de votre première impression erronée, et par un cercle vicieux vous avez fini par devenir complètement sédévac. Aujourd'hui, complètement convaincu, il vous est très difficile de faire marche arrière. Mais je veux croire qu'il n'est pas trop tard. Si vous acceptiez ne serait-ce qu'un moment de vous replacer dans l'état d'esprit que vous aviez quand vous avez commencé à errer, et que vous imaginiez avoir reçu alors les réponses idoines à vos doutes, je suis sûr que vous pourriez vous tirer de cette mésaventure. De telle sorte qu'aujourd'hui il ne s'agit plus de prévenir la maladie, mais de la traiter. | |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 9:53 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
Certes, je postule à la base que le Pape est légitime.
Mais, d'où vous vient ce postulat ? Un catholique n'a pas à "postuler". Postuler que tel Pape est légitime est aussi arbitraire que de postuler qu'il ne l'est pas. - Philippe Fabry a écrit:
Moi je fais à la base acte d'obéissance. Vous vous faites à la base acte de rébellion.
Lá apparaît encore votre fâcheuse habitude d'utiliser de façon absolue des termes relatifs. Le mot "obéissance" tout seul, sans dire à quoi ou à qui on obéit ne veut rien dire. Les démons sont très obéissants à Satan. Souvenez vous de Galates 1: 8 : - Saint Paul a écrit:
Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème!
- Philippe Fabry a écrit:
Où est votre autorité pour interpréter les prophéties de la Sainte Vierge ?
Je n'interprète rien, je retranscris simplement les paroles de la sainte Vierge (ou, si ce ne sont les siennes, ce sont tout au moins celles qui apparaissent dans un texte sur les écrits de Sainte Mélanie). | |
| | | Scrogneugneu
Messages : 3324 Inscription : 25/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 10:16 | |
| - chartreux a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Certes, je postule à la base que le Pape est légitime.
Mais, d'où vous vient ce postulat ? Un catholique n'a pas à "postuler". Postuler que tel Pape est légitime est aussi arbitraire que de postuler qu'il ne l'est pas. parce que dans la foi chrétienne, et plus particulièrement dans Je crois l'Église une, sainte, catholique et apostolique, il y a a priori la continuité et la validité de la succession apostolique. donc lorsqu'il aborde un texte ou un discours de manière raisonnable, c'est un impératif de "postuler" a priori la légitimité du pape. | |
| | | Scrogneugneu
Messages : 3324 Inscription : 25/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 10:44 | |
| Tandis que la vraie foi protestante croit à la base que : « les trois plus grands péchés de l'humanité sont, la désobéissance d'Adam, la trahison de Judas, et le papisme »j'aime beaucoup cette maxime, je la trouve très rigolote. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 11:58 | |
| - chartreux a écrit:
Mais, d'où vous vient ce postulat ? Un catholique n'a pas à "postuler". Postuler que tel Pape est légitime est aussi arbitraire que de postuler qu'il ne l'est pas.
C'est effectivement arbitraire. Mais postuler que le Pape est légitime nous est commandé par le devoir d'obéissance à l'Eglise. C'est un arbitraire fondé sur une autorité légitime. Alors qu'inversement postuler que le Pape est illégitime est arbitraire mais va à l'encontre du devoir d'obéissance aux autorités ecclésiastiques.
Que vous ne le compreniez même plus en dit long sur la profondeur de votre rupture avec ce qu'est vraiment l'Eglise, au nom de l'image que vous vous en faites, et que vous adorez comme une idole en lieu et place de la vraie, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
- Philippe Fabry a écrit:
Moi je fais à la base acte d'obéissance. Vous vous faites à la base acte de rébellion.
Lá apparaît encore votre fâcheuse habitude d'utiliser de façon absolue des termes relatifs. Le mot "obéissance" tout seul, sans dire à quoi ou à qui on obéit ne veut rien dire.
C'est évident ce à quoi j'obéis, dans le contexte : l'Eglise, et le Christ. Comme disait Sainte Jeanne, "m'est avis que c'est tout une et même chose".
Les démons sont très obéissants à Satan. Souvenez vous de Galates 1: 8 :
- Saint Paul a écrit:
Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème!
Qu'un ange vienne annoncer un autre évangile, c'est possible. Le Christ n'a jamais dit que les anges ne défailleraient pas. En revanche qu'un Pape annonce un autre évangile, c'est rigoureusement impossible. Le Christ l'a promis : les portes de l'Enfer ne prévaudront pas. L'avez-vous oublié ?
Je n'interprète rien, je retranscris simplement les paroles de la sainte Vierge (ou, si ce ne sont les siennes, ce sont tout au moins celles qui apparaissent dans un texte sur les écrits de Sainte Mélanie).
Si vous vous contentez de restranscrire des paroles de la Sainte Vierge mi-XIXe siècle, alors qu'est-ce qui vous fait dire que Rome n'a pas perdu la foi avec le ralliement à la République de Léon XIII ? Votre interprétation est arbitraire.
| |
| | | Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 14:27 | |
| - Citation :
- qu'est-ce qui vous fait dire que Rome n'a pas perdu la foi avec le ralliement à la République de Léon XIII ?
Entre autres l'exorcisme du même Léon XIII, qui dit que là où a été établi le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité pour la lumière des nations, là ils ont posé le trône de l'abomination de leur impiété ; de sorte qu'en frappant le Pasteur, ils puissent aussi disperser le troupeau. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 16:00 | |
| Oulà ! Il dit qu'à la place de la Chaire de la Vérité ils ont posé (passé composé) le trône de l'abomination de leur impiété ? Mais c'est extrêmement ambigu, ça. Léon XIII faisait-il passer un message en douce à ses copains des loges, un gros clin d'oeil pour leur dire "ça y les cocos, on est déjà dans la place !" ?
PS : Ceci est un pastiche des raisonnements de Chris Prols.
| |
| | | chartreux
Messages : 518 Inscription : 03/10/2011
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" Mer 1 Fév 2012 - 18:04 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
C'est effectivement arbitraire. Mais postuler que le Pape est légitime nous est commandé par le devoir d'obéissance à l'Eglise. C'est un arbitraire fondé sur une autorité légitime. Alors qu'inversement postuler que le Pape est illégitime est arbitraire mais va à l'encontre du devoir d'obéissance aux autorités ecclésiastiques.
Que vous ne le compreniez même plus en dit long sur la profondeur de votre rupture avec ce qu'est vraiment l'Eglise, au nom de l'image que vous vous en faites, et que vous adorez comme une idole en lieu et place de la vraie, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
Croire en l'Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique. n'empêche pas de croire aux antipapes. Vous ne contesterez pas, je pense, qu'Honorius II fut un anti-pape. Pour Jean-Paul II par exemple, certains disent qu'il est Pape, d'autres qu'il ne l'est pas. Vous vous dites qu'il l'est. Sur quel postulat vous fondez-vous pour ce choix-lá ? - Philippe Fabry a écrit:
En revanche qu'un Pape annonce un autre évangile, c'est rigoureusement impossible. Le Christ l'a promis : les portes de l'Enfer ne prévaudront pas. L'avez-vous oublié ?
Ca, c'est un argument invoqué tant par les sédévacantistes que les conciliaires, et tout seul il n'apporte donc absolument rien dans une discussion entre ces deux groupes. Raisonnement sédévacantiste : les portes de l'Enfer ne prévaudront pas, donc les aberrations que l'on voit chez l'immense majorité de ceux qui se vantent d'être de V2 montrent que V2 n'est pas de l'Eglise. Raisonnement conciliaire : les portes de l'Enfer ne prévaudront pas ET V2 a raison, donc les aberrations que l'on voit chez l'immense majorité de ceux qui se vantent d'être de V2 sont le fruit d'une mauvaise foi massive Vous voyez, M. Fabry : dans le raisonnement conciliaire il y a un postulat de plus. - Philippe Fabry a écrit:
Si vous vous contentez de restranscrire des paroles de la Sainte Vierge mi-XIXe siècle, alors qu'est-ce qui vous fait dire que Rome n'a pas perdu la foi avec le ralliement à la République de Léon XIII ?
Nulle part je n'ai parlé de Léon XIII. Cessez de m'attribuer que je n'ai pas dit, M. Fabry! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Définition de "conciliaire" | |
| |
| | | | Définition de "conciliaire" | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |