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| Discernement sur Alain Soral et sa pensée | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 11:51 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Lephenix a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Vous vous mettez à poster des articles conspirationnistes à présent, Simon ?
On dirait que la vérité vous dérange ? :twisted:
Bonsoir,
Vous avez des informations tangibles sur une conspiration orchestrée et "bien huilée",un complot de seulement quelques centaines de personnes initiés dont la stratégie est bien définie et mise en application à travers des réseaux etThink-tank qui inoculent leur idéologie dans la société,avec une vision globale et déterminée?
J'ai les preuves
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Monde-Souterrain-LLP-31-aout-2010-4010.html Ils sont malades chez E&R. Un mouvement qui prend Chavez pour exemple ... Vue le passé de Soral dont la matrice de sa pensée fut le Marxisme et son application le communisme...cependant il avait pris un virage a droite en tentant de pénétrer le Fn via Marine. Je pense qu'il essaie de faire une synthèse entre son passé plutôt à gauche et sa prise de conscience Nationale dans le bon sens du terme,Chavez est le personnage politique qui incarne le mieux la maturation et application politique voulue par Soral,cerise sur le gâteau Chavez est le fer de lance de l'anti imperialisme Américain. Cependant je pense que la politique de Chavez est "bonne" pour un pays d'Amérique latine,la France a besoin d'un De Gaulle pour renouer avec sa "liberté d'agir " et une indépendance totale. A vrai dire je me demande si le souhait de retrouver une souveraineté des nations européenne est devenue une utopie reléguée définitivement au passé... |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 12:05 | |
| - Alexis232 a écrit:
Vue le passé de Soral dont la matrice de sa pensée fut le Marxisme et son application le communisme...cependant il avait pris un virage a droite en tentant de pénétrer le Fn via Marine. Je pense qu'il essaie de faire une synthèse entre son passé plutôt à gauche et sa prise de conscience Nationale dans le bon sens du terme,Chavez est le personnage politique qui incarne le mieux la maturation et application politique voulue par Soral,cerise sur le gâteau Chavez est le fer de lance de l'anti imperialisme Américain. Cependant je pense que la politique de Chavez est "bonne" pour un pays d'Amérique latine,la France a besoin d'un De Gaulle pour renouer avec sa "liberté d'agir " et une indépendance totale. A vrai dire je me demande si le souhait de retrouver une souveraineté des nations européenne est devenue une utopie reléguée définitivement au passé... Vous devriez lire Les Deux Républiques Françaises, de Philippe Nemo. Vous comprendriez bien la fraternité de sang de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite, qui sont deux expressions d'un idéalisme révolutionnaire, c'est-à-dire anti-démocratique, antiparlementaire, anti-libéral (opposé au libéralisme économique comme aux libertés individuelles ne correspondant pas à leurs vues) et originellement (on assiste à un retour aux sources) antisémite. Chavez est une foutue crapule, un militaire puschiste et socialiste, qui a Fidel Castro comme modèle, un type qui a fini par faire croupir son peuple dans la zut. Les gens comme Soral sont dangereux, de ceux qui sont prêts à couper les têtes pour faire arriver un monde nouveau présumé meilleur, mais que peut-il arriver de bon par la guillotine ? Ne me dites pas que Soral ou ses suivants ne sont point des meurtriers, c'est leur schéma de pensée qui est mortifère. N'oubliez pas une chose : si Rome a rasé Corinthe, c'est parce que, en ce temps lointain, cette cité alliée, comme les autres cités grecques, à Rome, intégrée à sa zone d'influence, est passée aux mains d'individus comme Soral, qui refusaient la puissance romaine et prétendaient distribuer les richesses. Si demain des nations européennes basculaient dans une sorte de chavisme et mettaient en grave péril la position stratégique américaine, nous serions très vite la proie de l'US Army. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 12:37 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
Vue le passé de Soral dont la matrice de sa pensée fut le Marxisme et son application le communisme...cependant il avait pris un virage a droite en tentant de pénétrer le Fn via Marine. Je pense qu'il essaie de faire une synthèse entre son passé plutôt à gauche et sa prise de conscience Nationale dans le bon sens du terme,Chavez est le personnage politique qui incarne le mieux la maturation et application politique voulue par Soral,cerise sur le gâteau Chavez est le fer de lance de l'anti imperialisme Américain. Cependant je pense que la politique de Chavez est "bonne" pour un pays d'Amérique latine,la France a besoin d'un De Gaulle pour renouer avec sa "liberté d'agir " et une indépendance totale. A vrai dire je me demande si le souhait de retrouver une souveraineté des nations européenne est devenue une utopie reléguée définitivement au passé... Vous devriez lire Les Deux Républiques Françaises, de Philippe Nemo. Vous comprendriez bien la fraternité de sang de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite, qui sont deux expressions d'un idéalisme révolutionnaire, c'est-à-dire anti-démocratique, antiparlementaire, anti-libéral (opposé au libéralisme économique comme aux libertés individuelles ne correspondant pas à leurs vues) et originellement (on assiste à un retour aux sources) antisémite.
Chavez est une foutue crapule, un militaire puschiste et socialiste, qui a Fidel Castro comme modèle, un type qui a fini par faire croupir son peuple dans la zut.
Les gens comme Soral sont dangereux, de ceux qui sont prêts à couper les têtes pour faire arriver un monde nouveau présumé meilleur, mais que peut-il arriver de bon par la guillotine ? Ne me dites pas que Soral ou ses suivants ne sont point des meurtriers, c'est leur schéma de pensée qui est mortifère.
N'oubliez pas une chose : si Rome a rasé Corinthe, c'est parce que, en ce temps lointain, cette cité alliée, comme les autres cités grecques, à Rome, intégrée à sa zone d'influence, est passée aux mains d'individus comme Soral, qui refusaient la puissance romaine et prétendaient distribuer les richesses. Si demain des nations européennes basculaient dans une sorte de chavisme et mettaient en grave péril la position stratégique américaine, nous serions très vite la proie de l'US Army. Je comprends ton point de vue, théoriquement le monde a besoin d'une hyperpuissance ou d'un "gendarme du monde". Pourquoi pas...il faut toujours un chef même à au niveau des Nations.Cependant pour que le chef ne devienne pas un tyran il faut aussi reconnaître l'intérêt de contre pouvoirs ou forme d'anti imperialisme,ces gens la jouent un rôle de "régulateur" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 13:48 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
Vue le passé de Soral dont la matrice de sa pensée fut le Marxisme et son application le communisme...cependant il avait pris un virage a droite en tentant de pénétrer le Fn via Marine. Je pense qu'il essaie de faire une synthèse entre son passé plutôt à gauche et sa prise de conscience Nationale dans le bon sens du terme,Chavez est le personnage politique qui incarne le mieux la maturation et application politique voulue par Soral,cerise sur le gâteau Chavez est le fer de lance de l'anti imperialisme Américain. Cependant je pense que la politique de Chavez est "bonne" pour un pays d'Amérique latine,la France a besoin d'un De Gaulle pour renouer avec sa "liberté d'agir " et une indépendance totale. A vrai dire je me demande si le souhait de retrouver une souveraineté des nations européenne est devenue une utopie reléguée définitivement au passé... Vous devriez lire Les Deux Républiques Françaises, de Philippe Nemo. Vous comprendriez bien la fraternité de sang de l'extrême-gauche et de l'extrême-droite, qui sont deux expressions d'un idéalisme révolutionnaire, c'est-à-dire anti-démocratique, antiparlementaire, anti-libéral (opposé au libéralisme économique comme aux libertés individuelles ne correspondant pas à leurs vues) et originellement (on assiste à un retour aux sources) antisémite.
Chavez est une foutue crapule, un militaire puschiste et socialiste, qui a Fidel Castro comme modèle, un type qui a fini par faire croupir son peuple dans la zut.
Les gens comme Soral sont dangereux, de ceux qui sont prêts à couper les têtes pour faire arriver un monde nouveau présumé meilleur, mais que peut-il arriver de bon par la guillotine ? Ne me dites pas que Soral ou ses suivants ne sont point des meurtriers, c'est leur schéma de pensée qui est mortifère.
N'oubliez pas une chose : si Rome a rasé Corinthe, c'est parce que, en ce temps lointain, cette cité alliée, comme les autres cités grecques, à Rome, intégrée à sa zone d'influence, est passée aux mains d'individus comme Soral, qui refusaient la puissance romaine et prétendaient distribuer les richesses. Si demain des nations européennes basculaient dans une sorte de chavisme et mettaient en grave péril la position stratégique américaine, nous serions très vite la proie de l'US Army. Soral n'est pas dangereux car il n'accèdera jamais au pouvoir c'est le moins que l'on puisse dire,c'est un mec plutôt farceur pas vraiment méchant...il est antisioniste mais pas antisémite ce qui n'est pas mieux mais moins pire,il est toujours dans son schéma marxiste de lutte des classes etc.c'est pour ça que je ne ferai jamais son éloge... L'extrême droite en France n'est pas antiparlementaire...d'ailleurs son qualificatif "extrême" exprime un positionnement à l'extrême droite de l'hémicycle du parlement. Pour ce qui est de son antisémitisme intrinsèque...ça c'est encore une vieille lune dont se sert l'opposition pour la diaboliser,autrement l'extrême gauche et les révolutionnaire de 1789 c'est pas du tout ma tasse de thé. Pour qualifier l'extrême droite et leur idéal je pense que le mieux est de penser à une monarchie parlementaire comme en Angleterre. |
| | | Philippe Fabry
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 14:17 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
L'extrême droite en France n'est pas antiparlementaire...d'ailleurs son qualificatif "extrême" exprime un positionnement à l'extrême droite de l'hémicycle du parlement.
Pas du tout. C'est une appellation erronée donnée par la Gauche. En réalité (là encore, lisez Philippe Nemo) l'Extrême-droite française a en grande partie la même origine jacobine que l'extrême-gauche, et la même mentalité révolutionnaire.
Pour ce qui est de son antisémitisme intrinsèque...ça c'est encore une vieille lune dont se sert l'opposition pour la diaboliser,autrement l'extrême gauche et les révolutionnaire de 1789 c'est pas du tout ma tasse de thé. Pour qualifier l'extrême droite et leur idéal je pense que le mieux est de penser à une monarchie parlementaire comme en Angleterre.
Alors là vous mélangez tout : une monarchie à l'anglaise c'est au contraire un modèle libéral, démocratique et d'Etat de droit. Tenez, lisez cet article, il résume le livre de Nemo (même s'il ne dispense pas de sa lecture) : http://www.wikiberal.org/wiki/Les_Deux_Républiques_françaises_(essai) Oui en effet une Monarachie parlementaire à la française est un régime à l'anglaise au niveau "structurel" ou hiérarchie en ce qui concerne l'exécutif/législatif et symbolique (trés important) pour la dimension monarchique qui a pour effet de rassembler le peuple. Je ne parlais pas de la philosophie politique...c'est autre chose. Autrement l'extrême droite ou vrai droite est héritière de l'ancien régime contre révolutionnaire, bien sûr qu'en son sein il existe des paradoxes ou courants différents dont on peut faire le rapprochement avec les courants revolutionnaire qui ont fomenté 1789 ou avec une droite collaborationniste et antisémite (qui existe à gauche). |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 14:19 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
L'extrême droite en France n'est pas antiparlementaire...d'ailleurs son qualificatif "extrême" exprime un positionnement à l'extrême droite de l'hémicycle du parlement.
Pas du tout. C'est une appellation erronée donnée par la Gauche. En réalité (là encore, lisez Philippe Nemo) l'Extrême-droite française a en grande partie la même origine jacobine que l'extrême-gauche, et la même mentalité révolutionnaire.
Pour ce qui est de son antisémitisme intrinsèque...ça c'est encore une vieille lune dont se sert l'opposition pour la diaboliser,autrement l'extrême gauche et les révolutionnaire de 1789 c'est pas du tout ma tasse de thé. Pour qualifier l'extrême droite et leur idéal je pense que le mieux est de penser à une monarchie parlementaire comme en Angleterre.
Alors là vous mélangez tout : une monarchie à l'anglaise c'est au contraire un modèle libéral, démocratique et d'Etat de droit. Tenez, lisez cet article, il résume le livre de Nemo (même s'il ne dispense pas de sa lecture) : http://www.wikiberal.org/wiki/Les_Deux_Républiques_françaises_(essai)
Oui en effet une Monarachie parlementaire à la française est un régime à l'anglaise au niveau "structurel" ou hiérarchie en ce qui concerne l'exécutif/législatif et symbolique (trés important) pour la dimension monarchique qui a pour effet de rassembler le peuple. Je ne parlais pas de la philosophie politique...c'est autre chose. Autrement l'extrême droite ou vrai droite est héritière de l'ancien régime contre révolutionnaire, bien sûr qu'en son sein il existe des paradoxes ou courants différents dont on peut faire le rapprochement avec les courants revolutionnaire qui ont fomenté 1789 ou avec une droite collaborationniste et antisémite (qui existe à gauche).
Les choses sont à la fois plus compliquées et plus simples. De grâce, lisez l'article que j'ai posté. | |
| | | Invité Invité
| | | | Zimoï
Messages : 105 Inscription : 22/05/2005
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 17:12 | |
| J'adore Soral, sa dialectique, cette façon de nouer les contraires apparents en une dialectique... Le vulgaire y voit de l'incohérence et de l'absurde (« il joue l’absurde contre la complexité : profondément inculte, il ne sait pas que l’absurde est le paradoxe des crétins et le paradoxe, la dialectique des imbéciles. » Alain SORAL, Abécédaires de la bêtise ambiante.)
C'est d'abord cela que j'ai découvert avec lui. Avec des logiques comme ça, j'ai pu résoudre toutes mes contradictions en inventant des doctrines originales et qui sont parfaitement cohérentes !!
Ainsi, j'ai étudié à l'école catholique et j'enseigne dans le laïc. J'ai donc fabriqué une synthèse entre les groupes opposants de 1984, lors des manifestations.
Les laïcs voulaient une seule école ; Les opposants voulaient défendre l'école catholique ;
Eh bien moi je dis il y a 2 écoles (pas plus), correspondant aux 2 piliers culturels de la France, hellénique et chrétien. Ca permet de dégager les écoles à fric dont rêvent les ultralibéraux et les écoles dont rêvent les barbus et les cinglés (madrassas, scientologie, témoins de Jéhovah...). C'est évidemment antilibéral : les profs ont le même statut dans les 2 écoles, passent les mêmes concours, les élèves ont les mêmes droits assurés... Exit Acadomia et toutes ces merdes à fric.
Cette synthèse, je l'ai écrite pour mon ancien lycée catholique en citant Benoît XVI (Conférence de Ratisbonne), ils adorent ! Le truc, c'est de les doubler sur leur aile catho avec des arguments laïcs. (Comme Soral double sur leur gauche les gauchistes). Benoît XVI, en fondant la laïcité et le libre-arbitre humain sur le logos hellénique me permet de tout raccrocher. En plus, je renvoie dos à dos les tenants de la guerre scolaire : tous deux s'arrachent le pouvoir sur l'élève, se le partageant entre l'Etat et la famille. Je rappelle à ces égoïstes qu'il y a aussi les droits de l'enfant et qu'il a une part croissante de pouvoir à rogner sur les deux, surtout quand il approche de sa majorité ! MDR.
C'est ce genre de logique que j'adore. Chavez a réussi ce genre de synthèses, je le crois très prometteur malgré la propagande ordurière à son encontre du nouvel ordre mondial, malgré les difficultés (criminalités, impérialisme atlantiste...). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 18:51 | |
| - Zimoï a écrit:
- J'adore Soral, sa dialectique, cette façon de nouer les contraires apparents en une dialectique... Le vulgaire y voit de l'incohérence et de l'absurde (« il joue l’absurde contre la complexité : profondément inculte, il ne sait pas que l’absurde est le paradoxe des crétins et le paradoxe, la dialectique des imbéciles. » Alain SORAL, Abécédaires de la bêtise ambiante.)
C'est d'abord cela que j'ai découvert avec lui. Avec des logiques comme ça, j'ai pu résoudre toutes mes contradictions en inventant des doctrines originales et qui sont parfaitement cohérentes !!
Ainsi, j'ai étudié à l'école catholique et j'enseigne dans le laïc. J'ai donc fabriqué une synthèse entre les groupes opposants de 1984, lors des manifestations.
Les laïcs voulaient une seule école ; Les opposants voulaient défendre l'école catholique ;
Eh bien moi je dis il y a 2 écoles (pas plus), correspondant aux 2 piliers culturels de la France, hellénique et chrétien. Ca permet de dégager les écoles à fric dont rêvent les ultralibéraux et les écoles dont rêvent les barbus et les cinglés (madrassas, scientologie, témoins de Jéhovah...). C'est évidemment antilibéral : les profs ont le même statut dans les 2 écoles, passent les mêmes concours, les élèves ont les mêmes droits assurés... Exit Acadomia et toutes ces merdes à fric.
Cette synthèse, je l'ai écrite pour mon ancien lycée catholique en citant Benoît XVI (Conférence de Ratisbonne), ils adorent ! Le truc, c'est de les doubler sur leur aile catho avec des arguments laïcs. (Comme Soral double sur leur gauche les gauchistes). Benoît XVI, en fondant la laïcité et le libre-arbitre humain sur le logos hellénique me permet de tout raccrocher. En plus, je renvoie dos à dos les tenants de la guerre scolaire : tous deux s'arrachent le pouvoir sur l'élève, se le partageant entre l'Etat et la famille. Je rappelle à ces égoïstes qu'il y a aussi les droits de l'enfant et qu'il a une part croissante de pouvoir à rogner sur les deux, surtout quand il approche de sa majorité ! MDR.
C'est ce genre de logique que j'adore. Chavez a réussi ce genre de synthèses, je le crois très prometteur malgré la propagande ordurière à son encontre du nouvel ordre mondial, malgré les difficultés (criminalités, impérialisme atlantiste...). Salut ! C'est vrai que la dialectique de Soral est vraiment intéressante et " incisive",j'ai lu quasiment tous ses bouquins et je peux dire qu'il ma aidé a y voir plus clair sur pas mal de sujets très variés,surtout à travers ses analyses sociologiques. En revanche je constate une dérive malheureuse mais quasiment "obligée" vu sa stratégie politique qui consiste à diaboliser Israël ou l'axe atlanto-sioniste pour faire plaisir aux musulmans de France,pour que éventuellement par la suite ils deviennent patriotes...j'y crois plus à ce projet. |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 18:53 | |
| - Alexis232 a écrit:
C'est vrai que la dialectique de Soral est vraiment intéressante et " incisive",j'ai lu quasiment tous ses bouquins et je peux dire qu'il ma aidé a y voir plus clair sur pas mal de sujets très variés,surtout à travers ses analyses sociologiques.
Ca reste quand même trèèèèèèèèèèèèèèèès marxiste. Donc largement fallacieux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 19:02 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
C'est vrai que la dialectique de Soral est vraiment intéressante et " incisive",j'ai lu quasiment tous ses bouquins et je peux dire qu'il ma aidé a y voir plus clair sur pas mal de sujets très variés,surtout à travers ses analyses sociologiques.
Ca reste quand même trèèèèèèèèèèèèèèèès marxiste. Donc largement fallacieux. C'est vrai dans le fond Soral a toujours des reflexes marxistes dans ses analyses,il a beaucoup de mal a renier une grille lecture qui lui a couté 30 ans de sa vie....cependant en faisant le trie et avec un peu de discernement ou peut apprendre pas mal de choses avec lui. Mais bon sa force c'est pas forcément sa dimension intellectuelle,c'est aussi son côté artiste boxeur dragueur et surtout sa dialectique ou rhétorique. |
| | | Zimoï
Messages : 105 Inscription : 22/05/2005
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 19:45 | |
| Ce qui gêne Alexis232, c'est donc le rôle eschatologique d'Israël...
Parce que vous croyez qu'il est simple, ce rôle, que le chemin y menant ne sera pas tortueux ? Que le péché (d'Israël par exemple) n'y prendra pas un rôle majeur ?
Les faits donnés dans la vidéo ne sont pas tous faux... Il est vrai que certains sionistes jouent un rôle néfaste. Qui peut nier (vidéo disponible) qu'Eric Raoult a déclaré qu'Israël était plus important que les retraites ? Qui peut nier que Benjamin Lancar est une petite brute proche du bêtar ? Qui peut nier la monopolisation mémorielle par la Shoah, d'où l'oubli ou la minimisation du génocide des Amérindiens ? L'élection d'Evo Morales en Bolivie n'est-elle pas un fait majeur pour un peuple (Inca) victime de génocide ?
Et si le mouvement antisioniste avait, justement, un rôle à jouer dans le destin eschatologique d'Israël ? Par exemple comme aiguillon ou comme doigt montrant des vérités ?
Un tel rôle, si cette piste s'avérait bonne, ne serait-ce pas une réflexion salutaire ? Ne serait-ce pas là la synthèse soralienne suprême des contraires apparents ?? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 20:11 | |
| - Zimoï a écrit:
- Ce qui gêne Alexis232, c'est donc le rôle eschatologique d'Israël...
Parce que vous croyez qu'il est simple, ce rôle, que le chemin y menant ne sera pas tortueux ? Que le péché (d'Israël par exemple) n'y prendra pas un rôle majeur ?
Les faits donnés dans la vidéo ne sont pas tous faux... Il est vrai que certains sionistes jouent un rôle néfaste. Qui peut nier (vidéo disponible) qu'Eric Raoult a déclaré qu'Israël était plus important que les retraites ? Qui peut nier que Benjamin Lancar est une petite brute proche du bêtar ? Qui peut nier la monopolisation mémorielle par la Shoah, d'où l'oubli ou la minimisation du génocide des Amérindiens ? L'élection d'Evo Morales en Bolivie n'est-elle pas un fait majeur pour un peuple (Inca) victime de génocide ?
Et si le mouvement antisioniste avait, justement, un rôle à jouer dans le destin eschatologique d'Israël ? Par exemple comme aiguillon ou comme doigt montrant des vérités ?
Un tel rôle, si cette piste s'avérait bonne, ne serait-ce pas une réflexion salutaire ? Ne serait-ce pas là la synthèse soralienne suprême des contraires apparents ?? J'en suis persuadé,tout comme l'islam conquérant joue un rôle d'electro choc pour reveiller les Chrétiens d'Europe et ailleurs. Oui l'antisionisme est très utile pour corriger Israël c'est certain,cependant c'est pas notre rôle car on est bien conscient de tout cela. C'est un rôle dévolu à des gens athées comme Soral ou aux musulmans qui sont antisionistes pas essence |
| | | Zimoï
Messages : 105 Inscription : 22/05/2005
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 20:15 | |
| gens athées comme Soral Euhh, Soral se revendique chrétien...
Et puis, je ne vois pas pourquoi je m'interditrais de combattre des horreurs comme Jacques Attali ! A chaque fois qu'il l'ouvre, j'ai envie de gerber ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 20:22 | |
| - Zimoï a écrit:
- gens athées comme Soral Euhh, Soral se revendique chrétien...
Et puis, je ne vois pas pourquoi je m'interditrais de combattre des horreurs comme Jacques Attali ! A chaque fois qu'il l'ouvre, j'ai envie de gerber ! Soral n'a pas la foi a moins qu'il l'ai reçue récemment...il est chrétien par culture ou identité,autrement Attila est très utile pour discerner le projet mondialiste il ne faut surtout pas le toucher,il est très précieux comme informateur |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:22 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Zimoï a écrit:
- gens athées comme Soral Euhh, Soral se revendique chrétien...
Et puis, je ne vois pas pourquoi je m'interditrais de combattre des horreurs comme Jacques Attali ! A chaque fois qu'il l'ouvre, j'ai envie de gerber !
Soral n'a pas la foi a moins qu'il l'ai reçue récemment...il est chrétien par culture ou identité Comme Maurras, qui fut pour cela condamné par Rome. On n'utilise pas le christianisme comme argument électoral. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:23 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:28 | |
| Quasi Uguale ou un petit peu Mieux? Je pense que ces hommes il faut les juger par rapport au contexte historique,autrement la plupart des hommes de l'ancien testament pour faire un paralléle "lointain" sont à condamner pour leur culte de la terre promise,culte charnel comme Maurras. |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:41 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Quasi Uguale ou un petit peu Mieux?
Je pense que ces hommes il faut les juger par rapport au contexte historique,autrement la plupart des hommes de l'ancien testament pour faire un paralléle "lointain" sont à condamner pour leur culte de la terre promise,culte charnel comme Maurras. Maurras n'était pas chrétien, tout son mouvement était néo-païen, avec la Nation pour idole. C'était un holiste pour lequel l'individu ne comptait pas, et pour lui l'Eglise devait être un instrument d'unité nationale, c'est-à-dire employée pour une fin terrestre et non chrétienne. D'où la condamnation de Rome. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:41 | |
| Autrement mis à part toutes ces critiques,le site ER qui est devenu un repère d'antisioniste a tout de même un intérêt en ce qui concerne la reinformation,exemple ce sujet sur:
Louis Bernays l'homme qui a "inventé" la propagande afin de manipuler les masses.
Bernays ou la démythification de la Démocratie
De la démocratie comme chaos à la propagande comme panacée. Les premiers mots de Propaganda en disent long sur l’attitude de Bernays quant à son sujet de prédilection - la manipulation des masses - et à sa conception de la démocratie. ’’Organiser le chaos’’, tel est l’intitulé du premier chapitre de Propaganda. Le chaos dissimule ici le système politique qu’est la démocratie et qui implique l’assentiment du peuple, du moins de la majorité des citoyens pour l’ensemble des décisions prises en vue du Bien de la Cité. En théorie du moins. Car avec le ’’petit père de la manipulation’’(sic) l’idéal démocratique revêt un tout autre aspect. La chute des systèmes aristocratique et monarchiste en Occident, ancrée dans tous les esprits depuis 1789, représente un écueil pour les élites, du moins pour celles manifestant une haine viscérale du peuple. La légitimité du pouvoir, essentielle à toute prise en main des affaires d’un pays, doit dès lors être puisée au sein du peuple, via son accord. C’est ainsi que pour Bernays et toute élite opposée - par intérêt - au peuple l’objectif est d’obtenir son soutien, plutôt que d’user de la baïonnette éperdument comme tout pouvoir en déclin6. Ce constat empirique conduisit les élites à la propagande, aux relations publiques. Le Pouvoir bascule intégralement ; il était revendiqué et même provenait souvent d’une origine métaphysique (sous Louis XIV par exemple, le Roi n’est autre que ’’le représentant de la majesté divine’’ pour reprendre la formule de Bossuet7), puis il devient sous l’impulsion de Bernays (et de ses coreligionnaires) un non-dit, l’apanage d’un groupuscule occulte. Ceci est rappelé d’une manière totalement décomplexée au sein de Propaganda : ’’la propagande [en tant que processus de modelage des opinions pour les intérêts d’une certaine élite] est l’organe exécutif du gouvernement invisible’’. On comprend que l’outil du pouvoir invisible fut adopté dans tous les domaines, puis développé. Bernays contribua à ce développement qu’il expose dans son ouvrage Propaganda (sans toutefois énoncer exhaustivement les techniques de propagande). La difficile nomination d’une ’’science’’ aux nombreux débouchés. Revenons d’abord sur un point terminologique abordé dans Propaganda. Au début du XXième siècle un débat eut lieu quant à la connotation du terme propagande. Celui-ci était empreint d’une ’’connotation déplaisante’’ alors qu’initialement il désignait une congrégation de cardinaux chargée de surveiller les missions étrangères et par extension propagande désignait également : ’’l’effort systématique visant à obtenir le soutien du grand public pour une opinion ou une ligne d’action’’8. Nonobstant les efforts de quelques penseurs et journaux tel que le Scientific American réhabilitant le ’’beau mot ancien’’, la ’’nouvelle propagande’’ de Bernays dut revêtir un nom plus "euphémisé" : les relations publiques. Ce qui explique l’utilisation alternative et de façon indifférente des expressions ’’relations publiques’’ et ’’propagande’’ ; l’essentiel étant le contenu et non le contenant. Bernays ayant compris cela ne fit pas une guerre des mots et préféra se concentrer sur sa conception pratique de la ’’manipulation consciente et intelligente des masses’’. Dès lors, il s’appliqua à développer les relations publiques jusqu’à en faire une discipline, voire une science. À cet effet, il fut un des premiers à s’appuyer sur les sciences dites molles telle que la sociologie ou encore la psychanalyse - se servant tout au long de sa carrière de sa filiation à Freud9. L’objet étant la mentalité collective - car comme le formula Confucius ’’le tout est supérieur à la somme des parties’’ - toute étude ayant trait aux comportements sociaux présente un intérêt pour les propagandistes. ’’Le père de la manipulation’’ usa donc de ces sciences pour pratiquer l’expertise en relations publiques et mener des campagnes dans divers domaines10. Pour ne prendre qu’un exemple qui démontre parfaitement son travail - théorique et pratique - nous évoquerons sa campagne pour l’American Tobacco Co. Cette firme décida de briser un tabou - afin de multiplier par deux son chiffre d’affaires - : l’interdiction sociale de fumer pour toute femme en public. Après des recherches en psychanalyse, il comprit qu’il fallait associer à la cigarette un pouvoir de contestation du symbole phallique. Ainsi, il fit des cigarettes des ’’torches de la liberté’’ lors d’une parade où des jeunes femmes fumèrent en revendiquant fièrement leur émancipation. Depuis lors, la propagande demeure une composante consubstantielle à tout système démocratique. La propagande, moteur du néofascisme de l’idéolgie du désir. La critique moderne, péremptoire et intégrale des systèmes politiques qu’ont été le nazisme, le fascisme et tout autre modèle que celui démocratique revêt un tout autre aspect à la lecture du ’’psychanalyste des corporations en détresse’’ (comme Bernays aimait s’appeler). En effet, le système démocratique présenté comme plus digne, plus humain et progressiste n’est en fait - du moins dans un système libéral à économie de marché - qu’une facétie, pour ne pas dire qu’un boniment. La démocratie, loin de l’idéal philosophique abstrait, se manifeste pratiquement par un gouvernement invisible, une emprise qui est un non-dit. La propagande est le moteur de la Démocratie, le moyen de pérenniser un pouvoir oligarchique sous couvert de bonnes intentions, comme l’humanitarisme sert d’alibi aux intérêts des grandes puissances et comme Besancenot - pour prendre un exemple concret - est la caution humanitaire du grand patronat pour favoriser l’immigration, c’est à dire une main d’œuvre sans conscience sociale et moins chère11. Et c’est grâce au procédé des relations publiques que la démocratie libérale anglo-saxonne put éradiquer toute force de contestation. Pis, la contestation, devenue transgression, servit pour détruire toutes les traditions, obstacle évident à l’extension de la logique marchande. D’où l’invitation de Jacques Attali à ’’faire table rase du passé, à oublier ses traditions ancestrales’’12. Alors qu’en Occident une certaine élite portait au pinacle la société de consommation post-68, on assista à l’instauration d’un régime répressif réduisant la Liberté au désir, lui-même réduit à l’acte d’achat13. Cette transmutation se fit sans grande résistance ; le processus fut mené avec la seule arme de la propagande, créée - en tant que remède aux systèmes politiques électifs - non pas au sein des régimes fascistes et nazis mais aux États-Unis d’Amérique, alors démocratie libérale. On l’aura compris, le travail de Bernays, qu’on le considère comme immoral et contraire à l’essence idéelle de la Démocratie ou non, mérite que l’on s’y intéresse ; la propagande étant au centre de la pratique démocratique et posant de multiples questions, et spécialement celle de l’abandon pur et simple de la démocratie. Question qui mériterait de longs développements, car le sujet se révèle être l’objet de tensions où se recoupe in fine d’autres problématiques, plus vastes. Toutefois, une analyse détaillée aboutirait probablement, pour tout penseur ou décideur politique sérieux, à ces deux options -afin de dissoudre les contradictions et dysfonctionnements de la démocratie de marché ou des ’’démocraties populaires’’- : le retour à un réenracinement du politique via le populisme14 -en tant que système inspiré de l’idéal démocratique mais plus authentique et enraciné que la démocratie de marché- ou le ’’Monde de la Tradition’’ et sa conception de l’Etat basé sur des ’’principes supérieurs’’15. Deux projets qui en somme peuvent apparaître comme antithétiques, mais qui constituent des issues à la démocratie de marché d’aujourd’hui et à la ’’démocratie populaire’’ d’hier.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Bernays-ou-la-demythification-de-la-Democratie-4012.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 22:54 | |
| - Alexis232 a écrit:
Louis Bernays l'homme qui a "inventé" la propagande afin de manipuler les masses.
Bernays ou la démythification de la Démocratie
J'ai absolument horreur de ce type d'argumentation, que relaye Julieng sur ce forum, qui dit : la Démocratie est manipulable, la preuve des gens ont théorisé la manipulation, donc la démocratie c'est pourri, ou à tout le moins le vote du peuple, manipulé, ne vaut rien. Ne vous y trompez pas, Alexis : ceux qui dénoncent ainsi les inventeurs de la manipulation de masse n'ont généralement comme but final que de décrédibiliser toute forme de démocratie, et de pouvoir dénoncer toute expression populaire contraire à leurs vues comme manipulation, et donc illégitime. Ce fut le procédé des terroristes jacobins de la Révolution. C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. Voilà pourquoi je dénonce comme dangereux les gens comme Soral, parce qu'ils n'entendent pas le mot "démocratie" comme vous et moi, soit le gouvernement par le peuple et son vote, ils l'entendent selon son acception dans les expressions "République Démocratique Allemande" ou "République populaire démocratique de Corée". C'est-à-dire des régimes totalitaires basés sur une idée de ce que doit vouloir le peuple suivant un idéal, pas sur ce que veut le peuple en réalité. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 23:00 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
Louis Bernays l'homme qui a "inventé" la propagande afin de manipuler les masses.
Bernays ou la démythification de la Démocratie
J'ai absolument horreur de ce type d'argumentation, que relaye Julieng sur ce forum, qui dit : la Démocratie est manipulable, la preuve des gens ont théorisé la manipulation, donc la démocratie c'est pourri, ou à tout le moins le vote du peuple, manipulé, ne vaut rien.
Ne vous y trompez pas, Alexis : ceux qui dénoncent ainsi les inventeurs de la manipulation de masse n'ont généralement comme but final que de décrédibiliser toute forme de démocratie, et de pouvoir dénoncer toute expression populaire contraire à leurs vues comme manipulation, et donc illégitime.
Ce fut le procédé des terroristes jacobins de la Révolution. C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place.
Voilà pourquoi je dénonce comme dangereux les gens comme Soral, parce qu'ils n'entendent pas le mot "démocratie" comme vous et moi, soit le gouvernement par le peuple et son vote, ils l'entendent selon son acception dans les expressions "République Démocratique Allemande" ou "République populaire démocratique de Corée". C'est-à-dire des régimes totalitaires basés sur une idée de ce que doit vouloir le peuple suivant un idéal, pas sur ce que veut le peuple en réalité. Salut Philippe, J'ai posté l'article car c'est vrai Bernays est l'inventeur de la propagande,regardez: wikipedia: Il est l'une des sources des méthodes ultérieures de propagande. Joseph Goebbels s'est fortement inspiré de ses travaux.
Il a été identifié comme l'un des personnages les plus influents du XXe siècle par le magazine Life.http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 23:03 | |
| - Alexis232 a écrit:
Salut Philippe,
J'ai posté l'article car c'est vrai Bernays est l'inventeur de la propagande,regardez:
wikipedia:
Il est l'une des sources des méthodes ultérieures de propagande. Joseph Goebbels s'est fortement inspiré de ses travaux.
Il a été identifié comme l'un des personnages les plus influents du XXe siècle par le magazine Life. http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays
La propagande est vieille comme la démocratie. Les philosophes du temps accusaient Périclès d'être un odieux démagogue. Mais en même temps l'idéal de Platon, c'était Sparte, cette cité magnifique où on jetait les malformés du haut des falaises. Et le Dialogue aux Enfers de Machiavel et Montesquieu de Joly dénonçait déjà les manipulations d'opinion de Napoléon III. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Jeu 2 Sep 2010 - 23:09 | |
| Bon d'accord mais tout de même maintenant les moyens de propagande sont infiniment plus sophistiqués...ça n'a rien avoir.
D'ailleurs la propagande Nazi a pu conquérir l'esprit Allemand de façon très rapide grâce aux évolutions techniques: Avions publicitaires, cinéma,journaux etc etc
Autrement l'article défend la démocratie lisez la fin:
Toutefois, une analyse détaillée aboutirait probablement, pour tout penseur ou décideur politique sérieux, à ces deux options -afin de dissoudre les contradictions et dysfonctionnements de la démocratie de marché ou des ’’démocraties populaires’’- : le retour à un réenracinement du politique via le populisme14 -en tant que système inspiré de l’idéal démocratique mais plus authentique et enraciné que la démocratie de marché- ou le ’’Monde de la Tradition’’ et sa conception de l’Etat basé sur des ’’principes supérieurs’’15. Deux projets qui en somme peuvent apparaître comme antithétiques, mais qui constituent des issues à la démocratie de marché d’aujourd’hui et à la ’’démocratie populaire’’ d’hier. |
| | | Acri
Messages : 1571 Inscription : 31/12/2006
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Sam 4 Sep 2010 - 16:21 | |
| La condamnation de l'Action Française a été levée par Pie XII en 1939...
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Dim 5 Sep 2010 - 0:17 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
Louis Bernays l'homme qui a "inventé" la propagande afin de manipuler les masses.
Bernays ou la démythification de la Démocratie
J'ai absolument horreur de ce type d'argumentation, que relaye Julieng sur ce forum, qui dit : la Démocratie est manipulable, la preuve des gens ont théorisé la manipulation, donc la démocratie c'est pourri, ou à tout le moins le vote du peuple, manipulé, ne vaut rien.
Ne vous y trompez pas, Alexis : ceux qui dénoncent ainsi les inventeurs de la manipulation de masse n'ont généralement comme but final que de décrédibiliser toute forme de démocratie, et de pouvoir dénoncer toute expression populaire contraire à leurs vues comme manipulation, et donc illégitime.
Ce fut le procédé des terroristes jacobins de la Révolution. C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place.
Voilà pourquoi je dénonce comme dangereux les gens comme Soral, parce qu'ils n'entendent pas le mot "démocratie" comme vous et moi, soit le gouvernement par le peuple et son vote, ils l'entendent selon son acception dans les expressions "République Démocratique Allemande" ou "République populaire démocratique de Corée". C'est-à-dire des régimes totalitaires basés sur une idée de ce que doit vouloir le peuple suivant un idéal, pas sur ce que veut le peuple en réalité. Salut Philippe, Vous comparez cette argumentation à celle des terroristes Jacobins et leurs procédés millénaristes tout en ayant une admiration pour l'Amérique ou du moins vous prenez toujours sa défense ou soutien.... A vrai dire j'aime l'Amérique j'y suis souvent allé et j'adore le dynamisme du peuple américain,cependant vous condamnez le millénarisme !Alors que l'Amérique est intrinsèquement millénariste.L'Iran chiite est un régime millénariste aussi. Ce sont deux régimes millenaristes qui s'affrontent... et deux propagandes qui fonctionnent exactement selon votre définition: C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 17:38 | |
| <object width="480" height="270"><param name="movie" value="https://www.dailymotion.com/swf/video/xeilzt?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="https://www.dailymotion.com/swf/video/xeilzt?additionalInfos=0" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="https://www.dailymotion.com/video/xeilzt_franck-abed-recoit-nicolas-gautier_news">Franck ABED reçoit Nicolas GAUTIER (2/4)</a></b><br /><i>envoyé par <a href="https://www.dailymotion.com/GENERATIONFA">GENERATIONFA</a>. - <a href="https://www.dailymotion.com/fr/channel/news">Regardez les dernières vidéos d'actu.</a></i> |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 21:06 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Alors que l'Amérique est intrinsèquement millénariste.L'Iran chiite est un régime millénariste aussi.
Ce sont deux régimes millenaristes qui s'affrontent... et deux propagandes qui fonctionnent exactement selon votre définition:
C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. C'est vrai. D'où que je pense que, comme le peuple de Rome avec la République, elle finira par tuer chez elle la liberté en étant persuadée d'agir pour sa préservation. PS : Je soutiens l'Amérique parce qu'il n'y a pas mieux comme perspective. Et je sais en même temps qu'à terme la perspective est peu réjouissante. D'où mon profond détachement et la sensation solidement ancrée en moi qu'il n'y a rien à attendre à part la Parousie. PSII : Si ma théorie sur l'Occident est juste, l'Amérique n'a pas besoin de soutien. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 21:38 | |
| Texte de la conférence de Michel Drac au centre Saint-Paul
CONCLUSION Nous réalisons donc, au terme de cet exposé, qu’il y a collision entre deux crises : une de type 1789, un changement de classe dominante, et une autre de type 1643, l’implosion d’un Empire. La situation nous apparaît dans sa complexité. Chacune des deux crises entremêle, selon son architecture propre, crise économique et crise du sens. Avec en toile de fond, comme une sorte de fil rouge reliant souterrainement les deux crises, l’impossible extension à la planète du mode de vie occidental… Le monde va osciller à présent entre les deux crises qui peuvent préempter l’histoire. Ou la crise sociale induite par la victoire de l’oligarchie technocratique mondialiste sur les peuples d’Occident, ou la crise géopolitique induite par la défaite latente de cette même oligarchie à l’échelle globale. Une de ces deux crises va structurer le monde de demain. Laquelle ? Bien malin qui pourrait le dire. Beaucoup de choses, sans doute, vont dépendre des choix faits par les dirigeants du monde occidental. Décideront-ils, avec Brzezinski, que le temps est venu d’organiser un condominium au sein duquel la Russie serait tenue en laisse, et la Chine apprivoisée ? Iront-ils, comme le souhaitent les milieux néoconservateurs, pro-Israël, vers une politique de guerre au Moyen-Orient ? Négocieront-ils leur défaite géostratégique pour préserver leur victoire sociale, ou bien joueront-ils leur va-tout ? Impossible de répondre à cette question. On va bien voir. Ce qui est certain, en tout état de cause, c’est qu’à l’intersection des crises économique et géostratégique, il y a la question du sens – et plus précisément, du sens du bien commun. Et donc, ce qui paraît au moins probable, c’est que c’est en refondant le sens que nous pourrons, peut-être, à notre échelle, avec nos moyens, mais surtout avec tous ceux qui partagent nos préoccupations, préempter la crise décisive, lui conférer un sens extérieur à celui produit par les oligarchies prédatrices – et faire en sorte que du choc entre les deux crises, sociale et géostratégique, jaillisse un monde nouveau.
NTRODUCTION Deux livres* me valent d’être ici aujourd’hui : « Crise ou coup d’Etat ? » et « Crise économique ou crise du sens ? ». Je vais tenter de les synthétiser pour vous. Commençons par préciser la question : « Crise économique ou crise du sens ? ». Il ne s’agit pas ici de choisir entre ces deux modèles de crise. Les deux crises coexistent, c’est évident. Il s’agit de savoir quelle crise est en amont de l’autre, quelle crise explique l’autre, et comment. Ma thèse est qu’en amont, il y a la crise du sens. Formuler cette thèse me paraît utile, parce que poser le bon diagnostic, c’est se donner les moyens de proposer le bon traitement. Il s’agit de remonter à la racine du mal pour sortir des discours circulaires promus, actuellement, hélas, par une grande partie des analystes. Discours circulaire, bien sûr, de la part des acteurs du bloc institutionnel, dont la pensée s’articule entièrement autour d’une interrogation limitative : « comment maintenir à flot le système socioéconomique, donc politique, qui s’écroule par pans ? ». Interrogation limitative, bien sûr, puisqu’elle évacue d’emblée une question amont : faut-il maintenir ce système ? N’est-il pas, en lui-même, le véritable problème ? Mais discours circulaire aussi, hélas, cent fois hélas, de la part des contestataires de l’ordre établi, dont la pensée reste enclose à l’intérieur du paradigme défini par le système en train de s’écrouler. Par exemple, qu’il faille, aujourd’hui, revoir les règles du partage de la valeur ajoutée, voilà qui n’est guère contestable. Mais ne faut-il pas aussi, au-delà du domaine économique, poser la question de la valeur ajoutée en elle-même ? S’interroger sur la notion ? Qu’est-ce qu’une valeur ajoutée ? Que signifie « ajouter » ? De quelle valeur parle-t-on ? Voilà les vraies questions. Dire la crise du sens est aujourd’hui une étape incontournable, pour pouvoir, enfin, formuler ces vraies questions. Il s’agit de comprendre dans quelle prison nous sommes enfermés, pour pouvoir ensuite nous en évader. Il s’agit de prendre conscience des prédicats non dits, et souvent non sus, du système dont nous subissons aujourd’hui l’évolution cataclysmique. Il faut comprendre d’où vient ce système, ce qu’il traduit en profondeur, quel sens il construit – ou ne construit plus. Pour approcher ces questions-là, je vous convie aujourd’hui à un petit exercice de réflexion. Je n’entends pas, ici, apporter des réponses. Je veux proposer une manière de poser le problème. Je ne suis pas là pour dire « voilà le vrai ». D’abord, parce que je ne suis pas qualifié pour dire cela. Ensuite, parce qu’il est de toute manière trop tôt. Il s’agit ici de dégrossir les briques de base d’une critique à bâtir. Pour la clarté et la vie de l’exposé, j’ai décidé de raisonner par analogie entre les crises du passé et celles du présent. Bien souvent, l’analogie permet de mettre en lumière une évolution historique lourde que, captifs du flux informationnels instantané, nous ne percevons pas en temps normal. Deux crises historiques me semblent se répliquer dans la crise actuelle : 1789, la chute de l’Ancien Régime, et 1643, la chute de l’Empire Espagnol. Commençons par décrire ces deux crises du passé. L’EXEMPLE DE 1789 1789, c’est la prise du pouvoir par la bourgeoisie. On a glosé, bien sûr, sur une révolution imaginaire : celle faite par le peuple et pour le peuple. Cela n’a jamais existé. Les « foules révolutionnaires », chères aux historiens républicains et marxistes, n’ont en réalité représenté qu’une faible fraction du pays. On a glosé, aussi, sur les résultats imaginaires de cette révolution imaginaire : la naissance d’une démocratie authentique. Balivernes. Disons-le tout net : 1789, c’est la prise du pouvoir par la bourgeoisie, et rien d’autre. Une classe dominante en remplace une autre, exit la noblesse. Quand le « Tiers-Etat » prend le contrôle de la machine d’Etat, le « Tiers-Etat », c’est la bourgeoisie. En dispositif annexe, comme toujours dans ce type de situation, il y a remplacement d’une classe productrice de l’idéologie par une autre : la nouvelle classe intellectuelle associée à la domination sera, après 1789, constituée par ce que l’on appelait alors les philosophes – plus tard, on parlera des « intellectuels ». L’ancienne classe productrice de l’idéologie d’Ancien Régime, le clergé catholique, a payé, ce n’est pas à vous que je l’expliquerai, un tribut très lourd à la révolution. En arrière-plan, bien sûr, et là, on touche à la clef de voûte de l’escroquerie de 1789, il y a une religion d’Etat, la Franc-maçonnerie, qui en remplace une autre, le catholicisme. Voilà les faits. Essayons d’en dégager les causes. Et pour cela, puisque j’ai l’honneur de m’exprimer au centre Saint-Paul, soyons aristotélicien. Nous sommes en pays de connaissance. La cause économique de 1789 est évidente : c’est la bourgeoisie qui a financé cette révolution, elle n’a pu le faire que parce qu’elle était devenue plus riche que l’aristocratie. Mais cette cause économique, à y regarder de plus près, n’est qu’efficiente. Certes, s’il ne s’était pas trouvé des banquiers pour financer tour à tour l’émeute parisienne et sa reprise en main napoléonienne, nous n’aurions eu ni 14 juillet, ni 18 Brumaire. Mais d’un autre côté, sans l’existence, dans la population, d’une prédisposition à accepter le 14 juillet, puis le 18 Brumaire, ni Mirabeau ni Napoléon ne seraient devenus des personnages historiques. Alors quelle est la cause formelle de la révolution ? Il doit se trouver, dans cette salle, de nombreux lecteurs de Pierre Gaxotte. Ils ne seront pas surpris par ce que je vais maintenant dire : la cause formelle de 1789, c’est une mutation de la notion de bien commun. Sous l’Ancien Régime, le bien commun était produit, dans un cadre largement communautaire, par d’innombrables corps intermédiaires – dont beaucoup, on le remarquera, s’opposait au libre déploiement des forces du Marché – Corporations, villes dotées de privilèges, etc. A partir du XVIII° siècle, le bien commun est, progressivement, construit dans une optique essentiellement individualiste : ce sont les individus qui produisent, par la confrontation de leur sens particuliers, un sens commun partagé, et ce sens commun est supposé fondé, par la fiction agissante de la « Volonté générale », le bien commun. Alors bien sûr, cette mutation du bien commun trouve elle-même, en partie, sa source dans le développement économique. Mais en partie seulement… La cause matérielle de la mutation, c’est l’évolution des techniques de communication : l’apparition de la presse a complètement modifié l’architecture du système d’information de la société française. Et donc, exactement comme la cause matérielle de la Réforme, au XVI° siècle, résidait sans doute dans l’imprimerie, la cause matérielle de la Révolution Française est à chercher dans l’apparition de la presse. Cette architecture – cause efficiente, la mutation économique ; cause formelle, la mutation du sens commun ; cause matérielle, la presse – dit assez clairement ce qu’était la cause finale de la révolution : il s’agissait d’adapter le « Cerveau global » construit par la France à ses nouvelles conditions de fonctionnement. En conclusion sur la Révolution Française, nous pouvons donc dire ceci : la question du positionnement en amont, ou en aval, de la crise économique et la crise du sens, appelle une réponse nuancée. La cause économique est efficiente, mais les causes formelles, matérielles et finales se trouvent, fondamentalement dans le processus de construction du sens par l’esprit public. LA CHUTE DE L’EMPIRE ESPAGNOL Passons à une autre crise du passé. 1643 : bataille de Rocroi. C’est le début de la fin pour l’Empire espagnol. La cause efficiente est évidente : c’est la défaite militaire. Si le duc d’Enghien avait été vaincu à Rocroi, le début de la fin aurait été retardé de quelques décennies pour l’Empire espagnol. Retardé, mais retardé seulement… Car, derrière la cause militaire, évidente, il y en a une autre, plus profonde : le déclin économique. C’est là que réside la cause formelle de l’implosion de l’Empire Espagnol. Paradoxalement, cette construction politique immense, mais fragile, a été ruinée par sa maîtrise presque complète des sources de métaux précieux. Un paradoxe qui s’explique aisément. Le sens même de l’économie s’est progressivement inversé dans l’Empire « espagnol ». L’étude des flux financiers montre que l’afflux d’or du Nouveau Monde a ruiné l’Espagne, en rendant les investissements productifs inintéressants pour sa noblesse. Quand vous avez la possibilité de capter une énorme richesse sans rien produire, vous cessez de produire. Au final, ce n’est plus l’Espagne qui possède la richesse de son empire : c’est cette richesse qui possède l’Espagne – « posséder », ici, au sens que peut prendre le terme, s’agissant d’une possession démoniaque. La cause matérielle de la chute de l’Empire espagnol ? – L’or et l’argent du Nouveau Monde, tout simplement. Et la cause finale ? Ce fut l’implosion nécessaire d’un « Cerveau global » construit par l’Espagne, mais désormais inadapté aux nouvelles conditions de fonctionnement induites par ses victoires et conquêtes elles-mêmes. En somme, dans le cas de l’Empire espagnol, nous avons une crise économique qui produit une crise du sens – à moins que ce ne soit précisément l’abolition du sens, dans les catégories de l’économie, qui ait fabriqué l’implosion économique… 1789 – 2008 Le paradoxe de la situation contemporaine, c’est que nous sommes en présence de la superposition de deux crises, l’une de type « 1789 », l’autre de type « 1643 ». Et chacune de ces deux crises entrecroise, en son sein, dislocation du sens et chaos économique. Evidente, la dimension « 1789 » de l’actuelle crise économique, du sens, du sens de l’économie. 2008, c’est la prise du pouvoir par une oligarchie bancaire, fer de la lance d’une « hyperclasse mondialisée » en gestation – avec, dans le rôle des petits soldats, non plus la bourgeoisie stricto sensu, mais les couches très supérieures du salariat technocratique. Dispositif annexe : de nouvelles classes associées à la domination, les médiatiques, en remplacent d’autres, les intellectuels dignes de ce nom, les enseignants, etc. En clef de voûte : une religion, l’idéologie mondialiste, en remplace d’autres – les divers dispositifs idéologiques produits par les intelligentsias nationales. Originalité de cette nouvelle clef de voûte : pour la première fois, l’économie n’a plus d’autre justification qu’elle-même. L’analogie avec 1789 apparaît clairement – mais ce sera encore plus clair, quand nous aurons analysé les causes du phénomène. La cause efficiente des évènements, nous l’avons tous vue : c’est le basculement complet des centres de décision économique, qui échappent désormais totalement aux anciens Etats bourgeois. Mais cette dimension économique n’est que la cause efficiente. Comme à la fin du XVIII° siècle, quand la bourgeoisie prit le pouvoir, derrière la cause économique efficiente, la cause formelle touche à la structure du sens. Certes, sans la FED, pas de coup d’Etat financier en septembre 2008 – mais sans l’énorme machine médiatique qui a « vendu » ce coup d’Etat à des opinions sidérées, sans, surtout, des peuples prêts à gober tout rond leur propre spoliation, l’opération aurait à coup sûr été aussi impossible que sans l’action de la FED. D’où vient, donc, que les peuples acceptent ? Comment peuvent-ils admettre, finalement avec très peu de résistance, le pillage des biens communs ? Eh bien, disons-le tout net, s’ils ne se préoccupent plus des biens communs, c’est d’abord parce qu’ils ont perdu jusqu’à la notion de bien commun. L’individualisme passe la vitesse supérieure : après avoir énoncé que le bien commun devait être construit à partir de la confrontation constamment renégociée des biens particuliers, étape franchie à la fin du XVIII° siècle, il débouche aujourd’hui sur l’absurde, et pourtant bien réelle, négation de la notion même de bien commun. L’éclatement du social est accompli. Nous assistons à la disparition de fait de tout lien social. Ne reste plus qu’une masse de consommateurs abrutis. Comment voudriez-vous qu’une foule désarticulée pense le bien commun ? Relire Gustave Lebon, à ce propos… Où se trouve la cause matérielle de cette cause formelle ? Eh bien, exactement comme 1789 trouvait sa cause matérielle dans la presse, 2008 trouve la sienne dans l’émergence d’un système des médias si parfaitement omniprésent qu’il a fini, en quelque sorte, par saturer tout le « temps de cerveau disponible ». Et donc, n’est-ce pas, si tout le temps de cerveau est saturé par les médias, il n’en reste plus pour le social. Il n’existe presque plus d’intersubjectivité, dans notre société. A partir de là, il ne s’agit plus de construire un sens commun, en vue d’un bien commun, à partir du réel. Il s’agit, pour la grande masse, d’absorber passivement un sens particulier, promu par les médias, imposé par l’hyper-réalité du spectacle médiatique. Pourquoi les banksters peuvent-ils piller les peuples ? Réponse : parce qu’il n’y a plus de peuples… Alors la cause finale ? Allons jusqu’au bout du raisonnement, même si cela fait mal : ce que nous avons, derrière le transfert de richesses, et donc de pouvoir, des Etats vers les banques, ou disons vers les oligarchies financières, c’est la réadaptation du « Cerveau global » construit par l’Occident à ses nouvelles conditions de fonctionnement. En clair : c’est la fin de la démocratie bourgeoise – La démocratie ? Plus besoin, on a les médias. La bourgeoisie ? Dépassée, voici venu le temps d’une surclasse transnationale, qui relègue l’essentiel des anciennes bourgeoisies nationales au rang de dominés. Conclusion : on a bien une crise économique, puisque le capital spéculatif dévore le capital productif, mais aussi une crise du sens, avec la disparition de la notion de bien commun. Et c’est, en réalité, la crise du sens qui constitue le fond du problème. 1643 - 2008 Seulement voilà : cette crise-là, le 1789 de la technocratie triomphante, en rencontre une autre… En 2003, un célèbre débile léger annonça triomphalement sur le pont d’un porte-avion : « nous avons prévalu ». On connaît la suite… La vérité, bien sûr, c’est que les USA ne prévalent pas. La rage avec laquelle Bush annonça le maintien de leur prédominance ne peut d’ailleurs s’expliquer que par la conscience du fait que celle-ci s’achève. Les USA sont en recul. Menacés d’implosion. Déficit budgétaire énorme, échecs stratégiques majeurs des neocons, etc. Pourquoi cette crise-là ? Pourquoi la crise de la dominance occidentale ? La dimension militaire est bien présente. Les USA ont une énorme suprématie aérienne, mais leur infanterie est archinulle, et leur arsenal stratégique inutilisable dans le type de conflits qu’ils ont à livrer. Cependant, l’échec militaire n’est que la cause efficiente du recul américain. Si les USA n’avaient pas besoin de faire la guerre, ils n’auraient pas non plus besoin de gagner la guerre. Et, à la vérité, s’ils ont besoin de faire la guerre, c’est parce qu’ils perdent la paix. Pourquoi perdent-ils la paix ? La cause formelle du recul américain en particulier, occidental en général, c’est l’implosion de l’économie occidentale dans l’ordre de l’économie productive. Les problèmes financiers qui touchent la sphère occidentale ne sont que la conséquence de cette implosion productive. Et d’où vient cette implosion ? Quelle est sa cause matérielle ? Eh bien, pour faire simple, du fait que les USA ont trouvé, comme jadis l’Empire espagnol, une source de valeur comptable illimité : le dollar comme monnaie de réserve. Et comme l’Espagne de jadis, ce tonneau des Danaïdes miraculeux s’est tourné en malédiction : pourquoi investir dans l’économie productive, quand il est possible de dégager de la valeur, purement virtuelle bien sûr, mais comptable malgré tout, sans porter le poids de la production ? Une production, soit dit en passant, qu’on veut d’autant moins continuer à porter qu’on sait bien, au fond, que le système productiviste bute sur ses limites écologiques… Les délocalisations, l’argent facile de la sphère spéculative, ont ruiné l’économie US productive. Du coup, le sens de l’Empire s’est inversé : ce n’est plus l’Amérique qui a un Empire, c’est un Empire qui possède l’Amérique. Comme l’Espagne du XVII° siècle, l’Amérique meurt, écrasée par le poids de ses conquêtes. La cause finale ? L’inadaptation du « Cerveau global » construit par les USA aux nouvelles conditions de fonctionnement induites par ses victoires et conquêtes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 21:43 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Alors que l'Amérique est intrinsèquement millénariste.L'Iran chiite est un régime millénariste aussi.
Ce sont deux régimes millenaristes qui s'affrontent... et deux propagandes qui fonctionnent exactement selon votre définition:
C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. C'est vrai.
D'où que je pense que, comme le peuple de Rome avec la République, elle finira par tuer chez elle la liberté en étant persuadée d'agir pour sa préservation.
PS : Je soutiens l'Amérique parce qu'il n'y a pas mieux comme perspective. Et je sais en même temps qu'à terme la perspective est peu réjouissante. D'où mon profond détachement et la sensation solidement ancrée en moi qu'il n'y a rien à attendre à part la Parousie.
PSII : Si ma théorie sur l'Occident est juste, l'Amérique n'a pas besoin de soutien. Ok selon ton algorithme l'Empire américain est encore loin de son apogée ?c'est la grande question à vrai dire... |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 21:47 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Alors que l'Amérique est intrinsèquement millénariste.L'Iran chiite est un régime millénariste aussi.
Ce sont deux régimes millenaristes qui s'affrontent... et deux propagandes qui fonctionnent exactement selon votre définition:
C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. C'est vrai.
D'où que je pense que, comme le peuple de Rome avec la République, elle finira par tuer chez elle la liberté en étant persuadée d'agir pour sa préservation.
PS : Je soutiens l'Amérique parce qu'il n'y a pas mieux comme perspective. Et je sais en même temps qu'à terme la perspective est peu réjouissante. D'où mon profond détachement et la sensation solidement ancrée en moi qu'il n'y a rien à attendre à part la Parousie.
PSII : Si ma théorie sur l'Occident est juste, l'Amérique n'a pas besoin de soutien.
Ok selon ton algorithme l'Empire américain est encore loin de son apogée ?c'est la grande question à vrai dire... En effet. Mais rien ne dit que l'apogée doit durer des siècles. L'Empire pourrait ne durer qu'une génération. Les USA pourraient soumettre Russie et Chine dans les 30 ans qui viennent et s'effondrer dans les 20 ans qui suivront. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 21:52 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Alors que l'Amérique est intrinsèquement millénariste.L'Iran chiite est un régime millénariste aussi.
Ce sont deux régimes millenaristes qui s'affrontent... et deux propagandes qui fonctionnent exactement selon votre définition:
C'est le procédé de millénaristes persuadés d'avoir compris ce que la foule n'a pas compris, et donc d'être fondés à décider à sa place. C'est vrai.
D'où que je pense que, comme le peuple de Rome avec la République, elle finira par tuer chez elle la liberté en étant persuadée d'agir pour sa préservation.
PS : Je soutiens l'Amérique parce qu'il n'y a pas mieux comme perspective. Et je sais en même temps qu'à terme la perspective est peu réjouissante. D'où mon profond détachement et la sensation solidement ancrée en moi qu'il n'y a rien à attendre à part la Parousie.
PSII : Si ma théorie sur l'Occident est juste, l'Amérique n'a pas besoin de soutien.
Ok selon ton algorithme l'Empire américain est encore loin de son apogée ?c'est la grande question à vrai dire... En effet. Mais rien ne dit que l'apogée doit durer des siècles. L'Empire pourrait ne durer qu'une génération.
Les USA pourraient soumettre Russie et Chine dans les 30 ans qui viennent et s'effondrer dans les 20 ans qui suivront. C'est mon point de vue... P.S. l'article précédant de Michel Drac est intéressant par le rapprochement qu'il fait entre la chute de l'empire Espagnol et situation comparable de l'empire US. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 22:02 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- En effet. Mais rien ne dit que l'apogée doit durer des siècles. L'Empire pourrait ne durer qu'une génération.
Les USA pourraient soumettre Russie et Chine dans les 30 ans qui viennent et s'effondrer dans les 20 ans qui suivront. 50 ans ! le temps de vérifier si tu es un visionnaire génial ou un gros imposteur imbu de lui-même, on n'en aura plus rien à faire car tous plein d'arthrose à bosser la nuit pour arrondir nos fins de mois de retraite ridicule. Bref, si ça se passait dans les cinq mois à venir, ce serait plus marrant. On laisse à ton algorithme jusqu'à noël pour que les américains récupèrent la Géorgie occupée par la Russie. |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 22:18 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Et, à la vérité, s’ils ont besoin de faire la guerre, c’est parce qu’ils perdent la paix.
Sur ce point, on rejoint Philippe Fabry. - Citation :
Pourquoi perdent-ils la paix ? Eh bien, pour faire simple, du fait que les USA ont trouvé, comme jadis l’Empire espagnol, une source de valeur comptable illimité : le dollar comme monnaie de réserve. Et comme l’Espagne de jadis, ce tonneau des Danaïdes miraculeux s’est tourné en malédiction : pourquoi investir dans l’économie productive, quand il est possible de dégager de la valeur, purement virtuelle bien sûr, mais comptable malgré tout, sans porter le poids de la production ? - Citation :
La cause finale ? L’inadaptation du « Cerveau global » construit par les USA aux nouvelles conditions de fonctionnement induites par ses victoires et conquêtes.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mar 7 Sep 2010 - 22:33 | |
| J'aime bien cette formule:
Du coup, le sens de l’Empire s’est inversé : ce n’est plus l’Amérique qui a un Empire, c’est un Empire qui possède l’Amérique. Comme l’Espagne du XVII° siècle, l’Amérique meurt, écrasée par le poids de ses conquêtes. |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 9:54 | |
| - nilamitp a écrit:
le temps de vérifier si tu es un visionnaire génial ou un gros imposteur imbu de lui-même Je peux aussi être un visionnaire génial et imbu de lui-même. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 9:56 | |
| - Alexis232 a écrit:
- J'aime bien cette formule:
Du coup, le sens de l’Empire s’est inversé : ce n’est plus l’Amérique qui a un Empire, c’est un Empire qui possède l’Amérique. Comme l’Espagne du XVII° siècle, l’Amérique meurt, écrasée par le poids de ses conquêtes. C'est ce que je dis de Rome : la puissance romaine s'est dissoute dans son propre empire. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 9:59 | |
| - SJA a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Et, à la vérité, s’ils ont besoin de faire la guerre, c’est parce qu’ils perdent la paix.
Sur ce point, on rejoint Philippe Fabry.
- Citation :
Pourquoi perdent-ils la paix ? Eh bien, pour faire simple, du fait que les USA ont trouvé, comme jadis l’Empire espagnol, une source de valeur comptable illimité : le dollar comme monnaie de réserve. Et comme l’Espagne de jadis, ce tonneau des Danaïdes miraculeux s’est tourné en malédiction : pourquoi investir dans l’économie productive, quand il est possible de dégager de la valeur, purement virtuelle bien sûr, mais comptable malgré tout, sans porter le poids de la production ? - Citation :
La cause finale ? L’inadaptation du « Cerveau global » construit par les USA aux nouvelles conditions de fonctionnement induites par ses victoires et conquêtes.
Je pense malgré tout que l'Amérique a encore de beaux jours économiques devant elle : robotique, nano-technologies pourraient être dans les années à venir ce que les télécommunications ont été au tournant des années 2000. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 10:19 | |
| La vrai question a se poser est : l'empire espagnol et l'empire américain sont-ils de même nature ? | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 10:23 | |
| - SJA a écrit:
- La vrai question a se poser est : l'empire espagnol et l'empire américain sont-ils de même nature ?
Bien sûr que non : l'empire espagnol était un empire colonial, comme tous les empires européens : britannique, français, portugais, hollandais tandis que l'Empire américain, comme le romain, est un empire militaire. Mais cela n'empêche pas de déceler par-ci par-là des analogies pertinentes. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 10:31 | |
| En tout cas je ne sais pas où l'auteur est allé cherché que l'infanterie US était nulle.
On ne gagne pas toute les guerres depuis un siècle avac une infanterie nulle.
C'est stupide. C'est comme ceux qui disent que le gaulois était meilleur guerrier que le fantassin Romain.
Qui gagne la guerre à la fin ? Qui retourne dans son foyer et qui est enterré sur place ? | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 11:26 | |
| - SJA a écrit:
- En tout cas je ne sais pas où l'auteur est allé cherché que l'infanterie US était nulle.
On ne gagne pas toute les guerres depuis un siècle avac une infanterie nulle.
C'est stupide. C'est comme ceux qui disent que le gaulois était meilleur guerrier que le fantassin Romain.
Qui gagne la guerre à la fin ? Qui retourne dans son foyer et qui est enterré sur place ? La réputation des guerriers gaulois doit beaucoup à... César, qui avait tout intérêt à présenter un ennemi redoutable pour exalter ses propres succès. Autre point : les seules guerres qui posent problème aux Américains sont les guerres asymétriques, ces guerres qui ont toujours mis en difficulté les meilleures armées du monde. Si on a demain une guerre conventionnelle Chine-USA ou USA-Russie, de nombreux observateurs seront surpris de sa brièveté. Dernière remarque sur l'article posté : l'auteur en reste à une vision largement marxiste de la Révolution française de 1789 qu'il veut "bourgeoise", exclusivement. Encore une fois je renvoie à Philippe Nemo, Les Deux Républiques françaises, qui montre qu'il n'en est rien et que, contrairement au mot de Clémenceau, la Révolution n'est pas un bloc. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 11:48 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
Autre point : les seules guerres qui posent problème aux Américains sont les guerres asymétriques, ces guerres qui ont toujours mis en difficulté les meilleures armées du monde. Si on a demain une guerre conventionnelle Chine-USA ou USA-Russie, de nombreux observateurs seront surpris de sa brièveté.
Mais même celle là. Quel était l'objectif des USA au vietnam ? Mettre fin à l'expansionnisme communiste selon la théorie des dominos. La guerre du Viernam fut donc un succès puisqu'il fut le dernier pays à sombrer dans le communisme. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 12:26 | |
| - SJA a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
Autre point : les seules guerres qui posent problème aux Américains sont les guerres asymétriques, ces guerres qui ont toujours mis en difficulté les meilleures armées du monde. Si on a demain une guerre conventionnelle Chine-USA ou USA-Russie, de nombreux observateurs seront surpris de sa brièveté.
Mais même celle là.
Quel était l'objectif des USA au vietnam ?
Mettre fin à l'expansionnisme communiste selon la théorie des dominos.
La guerre du Viernam fut donc un succès puisqu'il fut le dernier pays à sombrer dans le communisme. C'est vrai. Et de même, l'Irak est un succès à de nombreux points de vue : renforcement de la puissance américaine au Moyen-Orient, encerclement de l'Iran, création d'un abcès de fixation pour le terrorisme islamique qui a probablement absorbé durant les 7 dernières années les efforts islamistes. Mais il n'empêche que, si ces guerres ne sont pas des désastres, elles sont très difficiles à mener, à la fois coûteuses en hommes et en argent, mais aussi en crédit international, car elles sont mal vues. On ne peut pas juger une armée sur de telles guerres, car elles vont bien au-delà du conflit armé. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 14:24 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
C'est vrai.
Et de même, l'Irak est un succès à de nombreux points de vue : renforcement de la puissance américaine au Moyen-Orient, encerclement de l'Iran, création d'un abcès de fixation pour le terrorisme islamique qui a probablement absorbé durant les 7 dernières années les efforts islamistes.
Mais il n'empêche que, si ces guerres ne sont pas des désastres, elles sont très difficiles à mener, à la fois coûteuses en hommes et en argent, mais aussi en crédit international, car elles sont mal vues.
On ne peut pas juger une armée sur de telles guerres, car elles vont bien au-delà du conflit armé. En tout cas celui qui en conclut que l'infanterie US est nulle se discrédite complètement. Je crois que les gens n'ont pas l'air de réaliser le capital expérience qui est engrengé par l'US Army pendant ces différents conflits. L'infanterie US est une infanterie combatante. Qui peut en dire autant ? | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 14:39 | |
| - SJA a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
C'est vrai.
Et de même, l'Irak est un succès à de nombreux points de vue : renforcement de la puissance américaine au Moyen-Orient, encerclement de l'Iran, création d'un abcès de fixation pour le terrorisme islamique qui a probablement absorbé durant les 7 dernières années les efforts islamistes.
Mais il n'empêche que, si ces guerres ne sont pas des désastres, elles sont très difficiles à mener, à la fois coûteuses en hommes et en argent, mais aussi en crédit international, car elles sont mal vues.
On ne peut pas juger une armée sur de telles guerres, car elles vont bien au-delà du conflit armé. En tout cas celui qui en conclut que l'infanterie US est nulle se discrédite complètement.
Je crois que les gens n'ont pas l'air de réaliser le capital expérience qui est engrengé par l'US Army pendant ces différents conflits. L'infanterie US est une infanterie combatante. Qui peut en dire autant ? Il suffit de la comparer avec les bidasses en haillons qui ont envahi la Géorgie il y a trois ans pour savoir ce que c'est qu'une infanterie de mauvaise qualité. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 17:12 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Il suffit de la comparer avec les bidasses en haillons qui ont envahi la Géorgie il y a trois ans pour savoir ce que c'est qu'une infanterie de mauvaise qualité.
Ce n'était pas ce que se disait le Reich avant Stalingrad ? (et avant, Moscou) |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 17:23 | |
| - nilamitp a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Il suffit de la comparer avec les bidasses en haillons qui ont envahi la Géorgie il y a trois ans pour savoir ce que c'est qu'une infanterie de mauvaise qualité.
Ce n'était pas ce que se disait le Reich avant Stalingrad ? (et avant, Moscou) Si l'infanterie russe avait été de bonne qualité, elle n'aurait pas perdu 13 000 000 d'hommes sur le front contre le tiers pour les allemands. Les Russes ont dû leur victoire à deux choses : leur masse et surtout, et comme d'habitude pour ceux qui gagnent les guerres depuis un siècle, le soutien américain. | |
| | | SJA
Messages : 6355 Inscription : 18/12/2008
| Sujet: Re: Discernement sur Alain Soral et sa pensée Mer 8 Sep 2010 - 17:27 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- nilamitp a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Il suffit de la comparer avec les bidasses en haillons qui ont envahi la Géorgie il y a trois ans pour savoir ce que c'est qu'une infanterie de mauvaise qualité.
Ce n'était pas ce que se disait le Reich avant Stalingrad ? (et avant, Moscou) Si l'infanterie russe avait été de bonne qualité, elle n'aurait pas perdu 13 000 000 d'hommes sur le front contre le tiers pour les allemands.
En effet, Le fantassin américain a une grande valeur. C'est pourquoi leur manière de faire la guerre en consomme peu. En revanche, le fantassin russe ne vaut rien, c'est pourquoi l'Armé rouge a pu se permettre d'en consommer beaucoup. L'armé US n'a pas eu plus de mort pendant WWII que l'armé française ! | |
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