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 Les risques et dérives de la nouvelle pastorale de la Justice civile vanant des évêques de France et de Belgique

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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Les risques et dérives de la nouvelle pastorale de la Justice civile vanant des évêques de France et de Belgique   Les risques et dérives de la nouvelle pastorale de la Justice civile vanant des évêques de France et de Belgique Empty15/11/2013, 10:25

Suite aux erreurs de la pastorale "Ad intra" (selon l'invitation du canon 1446)  pratiquée jusqu'aux années 1990 devant les cas de crimes (pédophilie), l'Eglise de France et de Belgique a visiblement résolu d'inaugurer une nouvelle pastorale ad extra : Tout fait d'abus est traité, à la demande des évêques, à travers une plainte devant la justice civile ou pénale.

AVANTAGES : Les délits graves (diffamations, insultes publiques etc.) et les crimes (passibles de la Loi) sont dénoncés et arrêtés. C'est une bonne chose. Ex : Le frère Maciel qui se servait de sa fondation (la Légion du Christ) pour avoir des proies sexuelles.

INCONVÉNIENTS : Visiblement, les péchés (qui relèvent du fort interne) sont mis par certains administrateurs apostoliques au même niveau que les délits et les crimes. Un manque de discernement vient profondément déstabiliser certaines communautés surtout quand, après sa mort, et sur des allégations de péchés, le fondateur est mis à nu devant le monde à la manière de Noé par son fils. Je pense à Clémence Ledoux (fondatrice de Marie Reine Immaculée) qui aurait désobéi à Mgr Gerlier une fois en 1934 en n'allant pas en retraite une semaine ou au père Marie-Dominique Philippe qui aurait serré dans ses bras en 50 ans des milliers de pénitents, dont 5 à 10 femmes n'auraient pas compris l'intention de son geste.

Autre problème : la peur du charisme : La peur d'une possible dérive de manipulation mentale fait que tout homme ayant un charisme devient suspect d'être un "fanatique illuminé", un "manipulateur conscient ou inconscient". Va-t-on vers une Eglise de prêtres fonctionnarisés, présentant objectivement la foi catholique sans y mettre une goutte d'affectivité ? 

Je m'explique avec la page ci-dessous :

_________________
Arnaud


Dernière édition par Arnaud Dumouch le 15/11/2013, 10:44, édité 3 fois
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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Re: Les risques et dérives de la nouvelle pastorale de la Justice civile vanant des évêques de France et de Belgique   Les risques et dérives de la nouvelle pastorale de la Justice civile vanant des évêques de France et de Belgique Empty15/11/2013, 10:26

L'Église de France reconnaît des dérives sectaires en son sein



  •  


    • Par Jean-Marie Guénois
    • Mis à jour le 14/11/2013 à 20:49
       
    • Publié le 14/11/2013 à 20:30

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Mgr Georges Pontier préside l'ouverture de la Conférence des évêques de France, en novembre à Lourdes. Crédits photo : PASCAL PAVANI/AFP

Le président de l'épiscopat Mgr Pontier, répond à une quarantaine de victimes d'abus sexuels et spirituels et met en cause quatorze «communautés nouvelles».





Quel est le contexte ?
Fin octobre, en amont de l’assemblée plénière qui s’est achevée le 10 novembre à Lourdes, une quarantaine de victimes de dérives sectaires de communautés nouvelles catholiques et leurs parents avaient adressé aux évêques un appel à « sortir du silence ». Anciens des Béatitudes, de la famille monastique de Bethléem, de la Fraternité Eucharistein, de l’Emmanuel, de Saint-Jean, de Communion et Libération, de la Fraternité diocésaine Saint-Jean-de-Malte… Représentés par Xavier Léger, ancien Légionnaire du Christ, Yves Hamant, père d’une ancienne de Points-Cœur, et Aymeri Suarez-Pazos, qui fut membre de l’Opus Dei, vice-président de l’Aide aux victimes de dérives des mouvements religieux en Europe et leurs familles (Avref), ils demandaient que l’Église exprime publiquement sa compassion et sa détermination à faire la vérité.

L'Église catholique, comme toute institution, n'aime pas reconnaître publiquement des scandales internes. C'est pourtant ce que vient de faire le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, en répondant officiellement à un groupe d'une quarantaine de «victimes de dérives sectaires au sein de différents mouvements d'Église et congrégations religieuses» qui avaient adressé aux évêques réunis en assemblée plénière la semaine dernière à Lourdes un «appel» pour dénoncer des «dégâts» humains dont ils ont été victimes dans le cadre des communautés dites «nouvelles» et dont les effets décrits peuvent aller de la «dépression», au «suicide» ou la «destruction de personnalités».
La nouveauté de cette affaire ne réside pas tant dans la dénonciation d'abus sexuels que quelques-uns des plaignants ont subis mais dans celle d'«abus spirituel», un concept encore peu usité. Le fondateur, ou le supérieur, utilise son aura et son pouvoir spirituel sur des personnalités souvent jeunes et fragiles, pour enfermer leur liberté dans une dépendance totale afin d'obtenir d'elles le silence absolu couvrant d'éventuels abus sexuels ou autres abus de pouvoir.
La seconde originalité tient au fait que c'est la première fois que sont mises ainsi officiellement en cause quatorze «communautés nouvelles» qui ont été et continuent d'être, en France notamment, les symboles de la «nouvelle évangélisation». Elle représente une floraison d'initiatives pastorales, souvent d'inspiration charismatique mais pas toujours, qui a comme réveillé le paysage catholique français ces trente dernières années et qui en fournit toujours la majeure partie des forces vives.
Sur les quatorze noms de communautés cités par les victimes, seuls cinq à ce jour ont été l'objet de procès canoniques ou de révélations publiques, objectifs et indiscutables: les Béatitudes (suspension du fondateur, Frère Ephraïm en 2008), la Légion du Christ (suspension du fondateur, le père Maciel, en 2006), Points-Cœur (condamnation canonique du fondateur père Thierry de Roucy en 2011), la Communauté Saint-Jean (accusations officiellement reconnues en mai 2013 par l'ordre contre le fondateur le père Philippe, décédé), les anciens collaborateurs du père Labaky (interdiction canonique de célébration en juin 2013).
Dans sa lettre, Mgr Pontier évite donc le risque d'amalgame que cette démarche collective contiendrait si l'on réduisait le dynamisme de ces communautés nouvelles aux graves fautes de quelques individus, fussent-ils des fondateurs, mais il souligne la question centrale de la «liberté spirituelle». En clair: la manipulation des consciences. «L'Évangile du Christ que nous voulons servir, rétorque-t-il, est une école de liberté spirituelle.»
Au nom «de tous les évêques», il reconnaît que des «pratiques» contraires à ce respect des consciences «nous heurtent et nous choquent». Il rappelle que par le passé les évêques «ont alerté les fidèles mais aussi les familles sur le danger de certains groupes» et qu'ils ont «interpellé des responsables» mais que «bien souvent» ils n'avaient alors reçu que «méfiance et silence» pour réponse.
Le président des évêques s'engage donc, auprès des victimes, à les aider dans leur «reconstruction» en demandant à tous les évêques de prêter à ces situations une «oreille attentive et compréhensive» - le service compétent de l'épiscopat a été de fait réformé en ce sens mercredi - et appelle les victimes «lorsqu'il y a matière» à «porter plainte».
L'un des signataires de l'appel ne tient pas à se mettre en avant puisque les signataires forment un collectif mais son autorité morale reconnue a joué un rôle décisif dans cette prise en compte épiscopale. Il s'agit d'Yves Hamant, professeur d'université émérite, spécialiste de la civilisation russe qui fut l'un des proches de Soljenitsyne. Sa famille a été concernée par les agissements du père Thierry de Roucy, fondateur du réseau Points-Cœur (qui envoie des jeunes dans les pires banlieues du monde pour un «ministère de compassion» avec les plus pauvres). Ce religieux a été condamné le 21 juin 2011, par le tribunal ecclésiastique de Lyon pour «abus sexuel», «abus de pouvoir» et «absolution de la victime» - en l'occurrence, son adjoint, un prêtre majeur qui a subi sept années d'emprise et a fini par s'opposer.
Si Yves Hamant a décidé d'agir, ce n'est pas «pour nuire à l'Église mais pour avertir et protéger les jeunes, dénoncer la manipulation des consciences et que les fruits portés par ces œuvres ne justifient plus l'omerta imposée dans les communautés, car ce sont des vies entières qui sont détruites en silence.» Il demande aussi le respect du droit canonique «séparant le for interne et le for externe» pour la liberté des consciences. En un mot que les supérieurs des communautés n'en soient plus, aussi, les confesseurs.

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Arnaud
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Qu'il puisse y avoir des dérives dans certaines communautés, c'est possible et même normal : quand on met ensemble des garçons et des filles, il ne faut pas s'étonner!
Mais il faut se méfier de la calomnie et ne pas jeter trop facilement l'anathème : ceux qui jettent la première pierre risque fort de la recevoir dans la figure lors du jugement derniers!
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