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 À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque

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MessageSujet: À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque   À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque Empty8/11/2017, 19:11

À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque

Clémence Houdaille, à Lourdes , le 08/11/2017 à 15h37  

L’Assemblée plénière d’automne des évêques de France s’est achevée mercredi 8 novembre à Lourdes.
Sur fond de succession du cardinal André Vingt-Trois à la tête de l’archevêché de Paris, les travaux ont porté sur des sujets essentiels pour l’avenir de l’Église de France.

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4 novembre 2017 : Temps de prière lors de l'Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes (65) / Bruno LEVY/CIRIC
 

« Est-ce que nous ne passons pas du christianisme du peuple au christianisme des individus très soigneusement étiquetés, mesurés, vérifiés ? Mais si peu nombreux ! ». Mardi 7 novembre, alors qu’il fêtait ce jour-là ses 75 ans, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a interpellé ses confrères évêques, réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière, dans une homélie en forme de testament spirituel dont la teneur a ému nombre d’entre eux. « Cette Église ne risque-t-elle pas de devenir une Église des purs dont on s’apercevra peut-être un jour qu’ils n’étaient pas si purs que leur piété le laissait penser ? », a-t-il encore interrogé, au moment où il atteint l’âge de la retraite.


Alors que l’identité de son successeur à l’archevêché de Paris va ouvrir forcément une nouvelle page de l’histoire de l’Église de France, les évêques ont, eux aussi, planché sur l’avenir, en consacrant une large part de leurs travaux à la réforme des structures de la Conférence épiscopale. Une tâche « qui dépasse l’objectif organisationnel », selon les mots, mardi, de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la CEF dans son discours de clôture, l’évangélisation étant « l’horizon de l’Église ».



L’évangélisation des jeunes les plus éloignés de l’Église



Si les perspectives de cette réforme ont été dessinées lors des séances de travail des évêques, avec une insistance sur la collégialité entre évêques, et que « la province permet un premier niveau de collaboration proche du terrain », reste encore à accomplir l’essentiel du travail pour gagner en efficacité, dans un contexte de réduction des moyens humains et financiers. Pour cela, les évêques, qui se sont interrogés sur la question de la place de la Conférence et la manière dont elle porte leur voix dans la société, ont été invités à réévaluer leurs priorités afin « d’organiser les structures permanentes et de les mettre en œuvre ».

La question de l’évangélisation des jeunes les plus éloignés de l’Église a aussi été au cœur des discussions autour du Synode sur les jeunes et les vocations qui se tiendra à Rome en octobre 2018. « On n’arrête pas de se poser la question de savoir comment rejoindre les jeunes éloignés de l’Église et de la foi, a reconnu Mgr Laurent Percerou, évêque de Moulins (Allier) et responsable du Conseil pour les jeunes et les vocations. Un chantier important sera la dimension missionnaire de nos mouvements de jeunesse. »



Fermeture des séminaires accueillant moins de 17 à 20 personnes


Autre réforme à mettre en place, celle des séminaires, afin de répondre aux attentes de la Ratio fundamentalis publiée par le Vatican. Le texte impose une année propédeutique dans les formations des séminaristes, une réalité déjà effective pour 57 % d’entre eux en France, et saluée par la plupart des évêques. Mais il prévoit aussi la fermeture des séminaires accueillant moins de 17 à 20 personnes. Aujourd’hui, sur les 32 séminaires et maisons de formation de France, seuls 15 passent cette barre « fatidique » des 17 séminaristes et diacres.

Les évêques ont également décidé de se saisir à bras-le-corps de la question de la révision des lois de bioéthique, avec la constitution d’un groupe qui « réfléchira au discernement que l’Église peut proposer » à cette occasion, selon Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et chargé officiellement mardi de cette réflexion par ses pairs (lire ci-dessous).

Si la liste des sujets discutés lors de cette révision n’a pas encore été publiée par le Comité consultatif national d’éthique, les questions de la fin de vie, de l’élargissement de la procréation médicalement assistée et de l’intelligence artificielle seront sans doute au cœur des débats.

Dans cette perspective, le groupe de travail de la CEF, dont la première réunion a eu lieu mardi, s’attachera à permettre « un débat entre les catholiques, de telle manière que tous puissent être entendus sans jugement », selon Mgr d’Ornellas. Mais il doit aussi « permettre aux catholiques d’être des citoyens qui prennent conscience de leur responsabilité politique pour que le service du bien commun soit le mieux possible appliqué », et « émettre une parole publique qui (soit) adressée à toute la société et au gouvernement ».

–––––––––––––______________________


Les décisions des évêques de France


En vue des États généraux de la bioéthique, en février 2018, l’Assemblée a approuvé la mise en place d’un groupe de travail sous la responsabilité de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes. Celui-ci travaillera avec Mgr Michel Aupetit (Nanterre), Mgr Hervé Gosselin (Angoulême), Mgr Nicolas Brouwet (Tarbes et Lourdes), Mgr Olivier de Germay (Ajaccio) et Mgr Pierre-Antoine Bozo (Limoges), ainsi que des experts.

Les évêques ont élu Mgr Antoine Hérouard, évêque auxiliaire de Lille, comme leur représentant à la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE).

L’Assemblée plénière a aussi donné son accord pour l’ouverture de la cause en vue d’une éventuelle béatification d’Élisabeth Philippine de France, dite « Madame Élisabeth » (1764-1794). Dernier enfant du dauphin Louis Ferdinand et de Marie-Josèphe de Saxe, elle fut emprisonnée en 1792, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, et guillotinée. Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle fut déclarée servante de Dieu en 1953.

  Clémence Houdaille, à Lourdes 

  
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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Re: À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque   À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque Empty8/11/2017, 21:01

La fermeture des séminaire de moins de 20 personnes a fait réagir et pour cause : Cela veut dire que les seuls séminaires qui resteront seront traditionnels !

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Arnaud
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MessageSujet: Re: À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque   À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque Empty8/11/2017, 21:15

Arnaud Dumouch a écrit:
La fermeture des séminaire de moins de 20 personnes a fait réagir et pour cause : Cela veut dire que les seuls séminaires qui resteront seront traditionnels !

tu crois ? ils ne vont pas plutôt se regrouper ?
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MessageSujet: Re: À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque   À Lourdes, les évêques à l’aube d’une nouvelle époque Empty8/11/2017, 21:34

Citation :
« Il y a largement assez de prêtres en regard du nombre de communautés, relève le P. Nicolas de Brémond d’Ars, prêtre du diocèse de Paris, sociologue et chercheur associé au Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux. C’est Dieu qui envoie les prêtres dont on a besoin. S’il n’y en a pas, c’est peut-être que Dieu n’en envoie pas. »

Or, des appels, il y en a. C’est ce que montrait l’enquête menée, en décembre 2015, par OpinionWay pour la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref). Elle révélait ainsi que 10 % des Français ont déjà pensé à la vie religieuse. Un chiffre qui s’élève à 15 % chez les 18-24 ans et à 14 % chez les 25-34 ans. Même s’ils ne concernent pas directement les vocations sacerdotales, ces chiffres conduisent Sœur Nathalie Becquart, directrice du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations (Snejv), à dire que la crise que traverse l’Église en France n’est pas « une crise de l’appel ni même des vocations » mais bien une « crise de la réponse ».

Mais alors pourquoi cette crise de la réponse ? Quels sont les obstacles, les réticences, les peurs, qui paralyseraient les candidats à s’engager dans la voie de la prêtrise ? Et, surtout, que faire pour encourager ces derniers et les conforter dans un tel engagement ?

« Voulons-nous des prêtres, vraiment ? »




À la tête d’un séminaire qui recrute au-delà des frontières de son diocèse (2), Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (Var), avance comme raison de cet échec « le phénomène global de sécularisation qui touche tout le monde et en particulier les familles, premier terreau des vocations sacerdotales ».

« Voulons-nous des prêtres, vraiment ? », ose ainsi, un brin provocateur, le P. Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles (Yvelines). « Est-on prêt à voir son fils emprunter ce chemin et non pas une grande carrière dans un autre secteur ? », ajoute Sœur Nathalie Becquart.

Regrettant que la réticence familiale soit l’un des premiers freins à l’engagement sur la voie du sacerdoce, elle revient sur le travail que le Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations – réunissant depuis cinq ans pastorale des jeunes et pastorale des vocations – met en place pour sensibiliser, chacun, à sa propre vocation.

« Ainsi, si chacun reprend conscience qu’il a une vocation propre dans l’objectif, visé par tous chrétiens, de la sainteté, la vocation particulière – au sacerdoce ou à la vie consacrée – arrive de façon naturelle », explicite-t-elle.

Elle observe, également, que la figure idéalisée du prêtre, « qui sait tout faire et qui n’a aucun défaut », peut paralyser certains éventuels candidats. « Le prêtre peut être mis sur un piédestal impossible à atteindre », poursuit la religieuse xavière.

« Génération fragile »




Ou au contraire, il peut être dégradé, rabaissé, parfois de manière inconsciente, lors d’un repas familial par exemple. « Avons-nous une juste estime du prêtre ? », interroge alors le P. Matthieu Dupont, supérieur du séminaire de Versailles. Il regrette par ailleurs cette image « trop administrative » qui a pu coller au prêtre diocésain pouvant être vu comme « un fonctionnaire qui accumule des tâches administratives. »

Or, comme le montre une enquête interne réalisée en mai dernier auprès des séminaires, adressée à tous les évêques de France mais encore non rendue publique, la figure du prêtre reste déterminante, voire essentielle, pour donner envie de devenir prêtre.

C’est lui, par son témoignage ou une discussion, qui en est le plus souvent l’élément déclencheur ; lui encore qui a tenu une grande place dans la décision de s’engager sur la voie de la prêtrise et qui a fait découvrir le ministère presbytéral pour les séminaristes d’aujourd’hui.

Mais, dans une société qui privilégie la mobilité, l’image du prêtre isolé dans sa campagne n’attire pas et peut faire peur à « une génération fragile » qui a besoin d’être entourée. Cette image n’est sûrement pas étrangère à la décision de candidats au sacerdoce de se tourner vers des communautés plutôt que vers leur diocèse, notamment vers la communauté Saint-Martin, qui accueille aujourd’hui 101 séminaristes et 16 jeunes en année de propédeutique.

« Chez nous, le jeune qui entre au séminaire sait qu’il vivra en communauté », avance ainsi Don Louis-Hervé Guiny, responsable de la formation du séminaire de la communauté Saint-Martin. « Qu’il pourra vivre son amour de la liturgie et que son identité sacerdotale sera visible (par le port du clergyman ou de la soutane), et qu’il pourra avoir une certaine mobilité. »

D’où l’importance, pour Sœur Nathalie Becquart, de « revaloriser la diversité des ministères du prêtre diocésain : il peut être curé de paroisse, être fidei donum, aumônier d’une aumônerie, envoyé dans le diocèse pour une mission particulière ». Et de regrouper les prêtres du diocèse en « fraternités », quitte à baisser le nombre de regroupements paroissiaux dans les diocèses.

« Il faut être à l’écoute des besoins des jeunes d’aujourd’hui », ajoute Mgr Rey. « Les accueillir avec leur sensibilité propre, respecter leur appartenance, tout en essayant de leur faire comprendre qu’être prêtre c’est aussi s’inscrire dans une réalité ecclésiale ». « Et en changeant, peut-être aussi, les modalités d’appel », ajoute le P. Benoît Vandeputte, aumônier général des Scouts et Guides de France. « Peut-être faudrait-il être parfois plus direct  ? »
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