Extrait de Redemptoris Mission

Voici un extrait de RM de JPII :

Citation :

« L’universalité du salut ne signifie pas qu’il n’est accordé qu’à ceux qui croient au Christ explicitement et qui sont entrés dans l’Église. Si le salut est destiné à tous, il doit être offert concrètement à tous. Mais il est évident, aujourd’hui comme dans le passé, que de nombreux hommes n’ont pas la possibilité de connaître ou d’accueillir la révélation de l’Évangile, ni d’entrer dans l’Église. Ils vivent dans des conditions sociales et culturelles qui ne le permettent pas, et ils ont souvent été éduqués dans d’autres traditions religieuses. Pour eux, le salut du Christ est accessible en vertu d’une grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l’Église, ne les y introduit pas formellement, mais les éclaire d’une manière adaptée à leur état d’esprit et à leur cadre de vie. Cette grâce vient du Christ, elle est le fruit de son sacrifice et elle est communiquée par l’Esprit Saint : elle permet à chacun de parvenir au salut avec sa coopération ».

Aviez-vous vu passer, Arnaud, cette reprise de GS par JPII ?

excellent. Je vais l'ajouter dans ma thèse ! Merci

Et pour montrer que c'est la foi de toujours, voici deux Canons du Concile de Quierzy (dans le Nord de la France) qui a eu lieu en septembre 838:

Deux canons dogmatiques du concile de Quierzy:

Concile de Quierzy, septembre 838, canon n°3

Citation :

« Dieu tout-puissant veut que « tous les hommes » sans exception « soient sauvés » , bien que tous ne soient pas sauvés. Que certains se sauvent, c'est le don de celui qui sauve ; que certains se perdent, c'est le salaire de ceux qui se perdent. »

Concile de Quierzy, septembre 838, canon n°4

Citation :

« De même qu'il n'y a eu ou qu'il n'y aura aucun homme dont la nature n'ait été assumée dans le Christ Jésus notre Seigneur, de même il n'y a, il n’y a eu et il n'y aura aucun homme pour qui il n'ait pas souffert, bien que tous pourtant ne soient pas rachetés par sa Passion. Que tous ne soient pas rachetés par le mystère de sa Passion, ne concerne ni la grandeur ni l'abondance du rachat, mais la partie des infidèles et de ceux qui ne croient pas de cette foi qui « agit par la charité « car la coupe du salut de l'humanité, faite de notre faiblesse et de la puissance divine, contient ce qui est utile à tous ; mais si l’on n'y boit pas, on n'est pas guéri. »

C'est vrai qu'il n'est pas dit clairement que Dieu propose à tous son salut explicitement.

Citation :

« L’universalité du salut ne signifie pas qu’il n’est accordé qu’à ceux qui croient au Christ explicitement et qui sont entrés dans l’Église. Si le salut est destiné à tous, il doit être offert concrètement à tous. Mais il est évident, aujourd’hui comme dans le passé, que de nombreux hommes n’ont pas la possibilité de connaître ou d’accueillir la révélation de l’Évangile, ni d’entrer dans l’Église. Ils vivent dans des conditions sociales et culturelles qui ne le permettent pas, et ils ont souvent été éduqués dans d’autres traditions religieuses. Pour eux, le salut du Christ est accessible en vertu d’une grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l’Église, ne les y introduit pas formellement, mais les éclaire d’une manière adaptée à leur état d’esprit et à leur cadre de vie. Cette grâce vient du Christ, elle est le fruit de son sacrifice et elle est communiquée par l’Esprit Saint : elle permet à chacun de parvenir au salut avec sa coopération ».

C'est principalement ce passage que je trouve extrêmement important. Cela n'avait jamais été dit. C'est, à ma connaissance, la première fois que, dans un document magistériel, cette certitude est exposée avec autant de précision.

Car dire que la conscience droite, etc, etc, c'est bien joli, mais cela reste théorique. Là, le pape affirme que le salut est proposé "concrètement". Je pense que cet adjectif est très important.

Il faudrait faire une recherche plus approfondie, Jean-Paul II a peut-être dit d'autres choses sur ce sujet. Voir, aussi, quel est le terme latin qui est ainsi traduit, pour vérifier la pensée exacte du pape.

Après tout, il était familier de S. Faustine et de son Petit Journal.

Oui. Je vais ajouter votre remarque ! C'est bien, vous m'écrivez ma thèse ! Je mets bien sûr votre nom en note. Tout travail mérite salaire !