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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Des réflexions comme celles-ci : “Pourquoi me confesser à un homme pécheur comme moi ? Moi, je me confesse à Dieu et point final ! J’entre dans ma chambre, je prie sincèrement et Dieu me pardonne. Je ne vois pas le besoin de rencontrer un prêtre. .. ".
Souvent, nous nous fabriquons une religion à notre mesure, et cela est vrai de la confession. La confession ne consiste pas seulement à “ reconnaître son péché, prier et affaire terminée !
Il y a une démarche de réflexion, de conversion, d’humilité, de réconciliation à faire : dire ses péchés et son désir de conversion à un prêtre, même s'il est un homme pécheur comme les autres. Et puis, recevoir, par son intermédiaire, une correction fraternelle et le pardon de la part de Dieu. Ce ne sont pas les prêtres qui ont inventé tout cela. Il y a dans la Bible des indications claires à propos de la confession devant un ministre de l’Église.
Jésus a communiqué à ses apôtres le pouvoir de pardonner les péchés commis contre Dieu. Il a voulu que la réconciliation avec Dieu passe par le chemin de la réconciliation avec l'Église. C'est ce qu'il exprime clairement dans les paroles solennelles adressées à Pierre : “ Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux ; tout ce que tu lieras sur terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur terre sera délié dans les cieux " (Mt 16, 19). Cette même autorité de lier et délier fut ensuite reçue par tous les apôtres (Mt 18, 18). Cela veut dire que, par la volonté de Jésus, la réconciliation avec Dieu est inséparable de la réconciliation avec l’Église.
Et dans l’Église primitive nous trouvons déjà le ministère de la réconciliation, tel que le dit l’apôtre Paul : “ Et tout cela, c’est l'œuvre de Dieu qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et qui, à nous-mêmes, nous confie le ministère de la réconciliation " (2 Co 5, 18).
Le pouvoir divin de pardonner les péchés est clairement exprimé par le geste et les paroles de Jésus face à ses apôtres après sa Résurrection : “ Jésus souffla sur eux et leur dit : Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous enlevez les péchés, ils leur seront pardonnés ”, (Jn 20, 23).
Mais le prêtre est pécheur comme nous, disent certains Les douze Apôtres aussi étaient des pêcheurs et cependant Jésus leur donna le pouvoir de pardonner les péchés. Le prêtre est humain et chaque jour il dit : “ Je confesse à Dieu Tout-Puissant et à vous mes frères que j’ai péché… ” Et l’Écriture dit : “ Si quelqu’un affirme qu’il n'a pas de péché, c’est un menteur ” (1 Jn 1, 8).
Il n'y a pas d’autre raison que celle-ci : c'est Jésus qui l'a voulu ainsi. Jésus a fondé l’Église sur Pierre, tout en sachant que Pierre était aussi pécheur. Et Jésus a donné le pouvoir de pardonner, de consacrer son Corps et d'annoncer sa Parole à des hommes pêcheurs, justement pour que sa bonté et sa miséricorde à notre égard apparaissent davantage. Les prêtres doivent aussi se confesser. Ils savent qu'ils portent ce trésor dans des vases d’argile et sentent le devoir de croître chaque jour en sainteté pour être moins indignes de ce ministère.
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Invité Invité
Sujet: Re: la confession Ven 3 Mar - 17:12
Toi le tout petit a écrit:
[justify]Des réflexions comme celles-ci : “Pourquoi me confesser à un homme pécheur comme moi ? Moi, je me confesse à Dieu et point final ! J’entre dans ma chambre, je prie sincèrement et Dieu me pardonne. Je ne vois pas le besoin de rencontrer un prêtre. .. ".
Souvent, nous nous fabriquons une religion à notre mesure, et cela est vrai de la confession.
Pourquoi la confession n'a pas été disciplinairementobligatoire pendant le premier millénaire de l'Église nidogmatiquement pendant les quinze premiers siècles? Pourquoi n'est-elle pas encore obligatoire au sein de la moitié de la Chrétienté, protestants et orthodoxes réunis?
Citation :
Catéchisme de l'Église Catholique/1992
I. Un seulbaptême pour le pardon des péchés
977 Notre Seigneur a lié le pardon des péchés à la foi et au Baptême : " Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé " (Mc 16, 15-16). Le Baptême est le premier et principal sacrement du pardon des péchés parce qu’il nous unit au Christ mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification (cf. Rm 4, 25), afin que " nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle " (Rm 6, 4).
978 " Au moment où nous faisons notre première profession de Foi, en recevant le saint Baptême qui nous purifie, le pardon que nous recevons est si plein et si entier, qu’il ne nous reste absolument rien à effacer, soit de la faute originelle, soit des fautes commises par notre volonté propre, ni aucune peine à subir pour les expier (...). Mais néanmoins la grâce du Baptême ne délivre personne de toutes les infirmités de la nature. Au contraire nous avons encore à combattre les mouvements de la concupiscence qui ne cessent de nous porter au mal " (Catech. R. 1, 11, 3).
979 En ce combat avec l’inclination au mal, qui serait assez vaillant et vigilant pour éviter toute blessure du péché ? " Si donc il était nécessaire que l’Église eût le pouvoir de remettre les péchés, il fallait aussi que le Baptême ne fût pas pour elle l’unique moyen de se servir de ces clefs du Royaume des cieux qu’elle avait reçues de Jésus-Christ ; il fallait qu’elle fût capable de pardonner leurs fautes à tous les pénitents, quand même ils auraient péché jusqu’au dernier moment de leur vie " (Catech. R. 1, 11, 4).
980 C’est par le sacrement de Pénitence que le baptisé peut être réconcilié avec Dieu et avec l’Église :
Les pères ont eu raison d’appeler la pénitence " un baptême laborieux " (S. Grégoire de Naz., or. 39, 17 : PG 36, 356A). Ce sacrement de Pénitence est, pour ceux qui sont tombés après le Baptême, nécessaire au salut, comme l’est le Baptême lui-même pour ceux qui ne sont pas encore régénérés (Cc. Trente : DS 1672).
Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Sam 4 Mar - 4:01
Dans les premiers temps de l’Église, les confessions étaient mêmes publiques: on accusait de ses fautes devant toute l’assemblée comme semble nous y inviter d’ailleurs l’apôtre Jacques : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. » (Jc 5, 15) Mais, dans un souci de discrétion, le sacrement a évolué vers une confession aux seuls prêtres.
Pourquoi nous confesser à Dieu par le ministère d’un prêtre ? Quand un baptisé se confesse, c’est bien à Dieu qu’il confesse ses péchés mais, pour recevoir le pardon de Dieu, il le fait par le ministère du prêtre, instrument que Dieu a choisi pour pardonner en son nom.
Le prêtre agit donc dans la personne même du Christ, «in persona Christi » disent les spécialistes, en tant que représentant humain de Dieu pour pardonner les péchés dans ce « ministère de la réconciliation ».
En confessant, le prêtre, nous dit le Catéchisme de l’Église catholique, « accomplit le ministère du Bon Pasteur qui cherche la brebis perdue, celui du Bon Samaritain qui panse les blessures, du Père qui attend le Fils prodigue et l’accueille à son retour, du juste Juge qui ne fait pas acception de personne et dont le jugement est à la fois juste et miséricordieux. Bref, le prêtre est le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur. »
Trois témoignages de la confession au premiers temps de l’Église :
Voici quelques témoignages sur la confession qui datent des premiers temps de l’Église, qui prouvent, si besoin en était, que la confession n’est pas une invention de médiévale comme on l’entend parfois :
Saint Hippolyte de Rome, vers 215 après JC, indiquait comment un évêque qui procède à l’ordination d’un nouvel évêque doit prier :« …Accordez ceci à votre serviteur, que vous avez choisi pour l’épiscopat, pour nourrir votre saint troupeau et servir comme votre souverain sacrificateur, servant nuit et jour pour se concilier sans cesse devant votre face et pour vous offrir les dons de votre sainte Église, et par l’Esprit du souverain sacerdoce pour avoir l’autorité de pardonner les péchés, en accord avec votre commandement… »
Saint Cyprien, évêque de Carthage (253 après JC) écrivait : « Les pécheurs peuvent faire pénitence pendant un temps déterminé, puis venir à la confession publique, et par imposition de la main de l’évêque et du clergé, recevoir le droit de communier. »
Jean Chrysostome, évêque de Constantinople (387 après JC) précise « le prêtre est appelé à l’administration des choses du Ciel, à l’exercice d’un pouvoir que Dieu n’a donné ni aux anges ni aux archanges ! Car ce n’est pas à ceux-ci qu’il a été dit : “Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel ; ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel”. (Mt 18, 18) Les puissants de la terre ont, eux aussi, le pouvoir de lier, mais seulement les corps ; le lien dont parle l’évangile est un lien qui saisit l’âme, et qui s’étend jusqu’aux cieux tout ce que font ici-bas les prêtres, Dieu le ratifie là-haut ; le Maître confirme la sentence de ses serviteurs. Il a donné aux prêtres pour ainsi dire la toute-puissance dans le ciel. Il dit : “Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus”. (Jn 20, 23) Est-il un pouvoir plus grand que celui-là ? Le Père a donné au Fils tout jugement (Jn 5, 2), et je vois le Fils remettre ce même pouvoir tout entier aux mains de ses prêtres. »
ICI
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Sujet: Re: la confession Sam 4 Mar - 21:02
Toi le tout petit a écrit:
Dans les premiers temps de l’Église, les confessions étaient mêmes publiques: on accusait de ses fautes devant toute l’assemblée comme semble nous y inviter d’ailleurs l’apôtre Jacques : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. » (Jc 5, 15) Mais, dans un souci de discrétion, le sacrement a évolué vers une confession aux seuls prêtres.
Pourquoi nous confesser à Dieu par le ministère d’un prêtre ? Quand un baptisé se confesse, c’est bien à Dieu qu’il confesse ses péchés mais, pour recevoir le pardon de Dieu, il le fait par le ministère du prêtre, instrument que Dieu a choisi pour pardonner en son nom.
Le prêtre agit donc dans la personne même du Christ, «in persona Christi » disent les spécialistes, en tant que représentant humain de Dieu pour pardonner les péchés dans ce « ministère de la réconciliation ».
En confessant, le prêtre, nous dit le Catéchisme de l’Église catholique, « accomplit le ministère du Bon Pasteur qui cherche la brebis perdue, celui du Bon Samaritain qui panse les blessures, du Père qui attend le Fils prodigue et l’accueille à son retour, du juste Juge qui ne fait pas acception de personne et dont le jugement est à la fois juste et miséricordieux. Bref, le prêtre est le signe et l’instrument de l’amour miséricordieux de Dieu envers le pécheur. »
Trois témoignages de la confession au premiers temps de l’Église :
Voici quelques témoignages sur la confession qui datent des premiers temps de l’Église, qui prouvent, si besoin en était, que la confession n’est pas une invention de médiévale comme on l’entend parfois :
Saint Hippolyte de Rome, vers 215 après JC, indiquait comment un évêque qui procède à l’ordination d’un nouvel évêque doit prier :« …Accordez ceci à votre serviteur, que vous avez choisi pour l’épiscopat, pour nourrir votre saint troupeau et servir comme votre souverain sacrificateur, servant nuit et jour pour se concilier sans cesse devant votre face et pour vous offrir les dons de votre sainte Église, et par l’Esprit du souverain sacerdoce pour avoir l’autorité de pardonner les péchés, en accord avec votre commandement… »
Saint Cyprien, évêque de Carthage (253 après JC) écrivait : « Les pécheurs peuvent faire pénitence pendant un temps déterminé, puis venir à la confession publique, et par imposition de la main de l’évêque et du clergé, recevoir le droit de communier. »
Jean Chrysostome, évêque de Constantinople (387 après JC) précise « le prêtre est appelé à l’administration des choses du Ciel, à l’exercice d’un pouvoir que Dieu n’a donné ni aux anges ni aux archanges ! Car ce n’est pas à ceux-ci qu’il a été dit : “Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel ; ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel”. (Mt 18, 18) Les puissants de la terre ont, eux aussi, le pouvoir de lier, mais seulement les corps ; le lien dont parle l’évangile est un lien qui saisit l’âme, et qui s’étend jusqu’aux cieux tout ce que font ici-bas les prêtres, Dieu le ratifie là-haut ; le Maître confirme la sentence de ses serviteurs. Il a donné aux prêtres pour ainsi dire la toute-puissance dans le ciel. Il dit : “Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus”. (Jn 20, 23) Est-il un pouvoir plus grand que celui-là ? Le Père a donné au Fils tout jugement (Jn 5, 2), et je vois le Fils remettre ce même pouvoir tout entier aux mains de ses prêtres. »
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Ce qui est une invention médiévale, c'est l'obligation disciplinaire et dogmatique de la confession auriculaire.
Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 3:50
Fidèle, vous rappelez :
La "confession auriculaire", qui comme son nom le suggère, consiste à confier ses péchés à l'oreille d'un prêtre, existerait dans l'Église sous sa forme privée depuis le VIᵉ siècle, mais n'a été formalisée que depuis le 4ᵉ Concile de Latran, en 1215. Chaque fidèle doit se confesser au moins une fois par an lors de la communion pascale, d'où l'expression métaphorique : "faire ses pâques". Ce n'est qu'au XVIᵉ siècle en revanche que le meuble d'église du "confessionnal" se généralise, après le concile de Trente.
Cependant,
Luther, après Wiclef, rejeta l'institution divine et l'obligation de la confession, mais il en permit l'usage aux enfants et aux jeunes gens. Calvin fut plus radical et abolit complètement tout aveu des péchés fait à un homme. Cependant, à plusieurs reprises, et en particulier à Nuremberg en 1552, à Strasbourg en 1670, des synodes protestants ont réclamé le rétablissement de la confession. En Angleterre, un mouvement si puissant s'est dessiné en ce sens parmi les puséistes que cent évêques anglais, réunis à Londres en 1878, ont cru devoir faire appel à toute leur autorité pour y mettre obstacle. ____________________
Fidèle, êtes-vous protestant ?
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Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 10:50
Pourquoi il est important de se confesser ? Premiers pas catholiques
___________________________________________
Pastorale catholique 39b ─ La confession, la miséricorde par le prêtre (Père Jean-Louis Barré)
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Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 11:15
Péchés inconscients Une grosse difficulté se présente ici : souvent nous péchons sans en être du tout conscients, parfois même en pensant avoir fait quelque chose de bon. Mais l'ignorance ne nous rend pas innocents.« Si quelqu'un a péché, et a fait, à l'égard de l'un de tous les commandements de l'Eternel, ce qui ne doit pas se faire, et ne l'a pas su, il sera coupable, et portera son iniquité »(Lév. 5: 17).
Aussi dans le Psaume 19David demande-t-il : « Purifie-moi de mes fautes cachées ». Pour pouvoir confesser ses péchés, il nous faut donc d'abord y avoir été rendus attentifs. C'est pourquoi il est dit en Lévitique 4: 23: 28: « On lui a fait connaître son péché … ». Mais qui le fera, s'il s'agit de pensées ou de paroles et d'actes dont les autres ne savent rien ? Qui nous convaincra quand nous pensons être dans le vrai ? L'amour de Dieu a pourvu à cela aussi :« Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste » (1 Jean 2: 1). Lisons avant tout bien ce verset et méditons-le.
Christ, notre avocat Le mot grec « parakletos », traduit ici par « avocat », ne se trouve qu'en Jean 14 et 16 et dans notre passage. En Jean 14 et 16: où il est traduit par « Consolateur », il est appliqué au Saint Esprit.
Ce service d'avocat, le Seigneur Jésus l'exerce maintenant pour nous dans le ciel, non pas devant Dieu, car en ce qui concerne Dieu, notre cause a été parfaitement réglée sur la croix, mais devant le Père.
Dans l'une des lettres précédentes, nous avons vu que le Seigneur Jésus est notre souverain sacrificateur, qui intercède pour nous auprès de Dieu, quant à nos faiblesses et à nos circonstances sur la terre. Ici nous trouvons ce que le Seigneur Jésus est en rapport avec nos péchés quotidiens. Il est notre avocat auprès du Père, lorsque nous péchons. Il ne l'est pas seulement lorsque nous sommes affligés et confessons nos péchés. Au moment même où je pèche, il est l'avocat dans le ciel, celui qui me défend et défend mes intérêts auprès du Père.
Qui est cet avocat ? C'est Jésus Christ, le Juste. Il répond parfaitement à la justice du Père, et il est en même temps ma justice (1 Cor. 1: 30) : Mais plus que cela. Il a accompli une œuvre qui est tellement parfaite, qu'il n'est pas seulement la propitiation pour nos péchés, mais aussi la propitiation pour le monde entier. Il est donc quant à sa Personne et quant à son œuvre parfaitement agréable devant le Père, et il l'est également comme mon avocat, lorsque j'ai péché.
Nous avons vu cependant dans ce qui précède qu'il y a pardon seulement après la confession. Aussi la seconde partie du service d'avocat du Seigneur Jésus consiste-t-elle à s'occuper de nous et à nous amener à la confession de nos fautes.
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Invité Invité
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 12:35
Toi le tout petit a écrit:
Fidèle, vous rappelez :
La "confession auriculaire", qui comme son nom le suggère, consiste à confier ses péchés à l'oreille d'un prêtre, existerait dans l'Église sous sa forme privée depuis le VIᵉ siècle, mais n'a été formalisée que depuis le 4ᵉ Concile de Latran, en 1215. Chaque fidèle doit se confesser au moins une fois par an lors de la communion pascale, d'où l'expression métaphorique : "faire ses pâques". Ce n'est qu'au XVIᵉ siècle en revanche que le meuble d'église du "confessionnal" se généralise, après le concile de Trente.
Cependant,
Luther, après Wiclef, rejeta l'institution divine et l'obligation de la confession, mais il en permit l'usage aux enfants et aux jeunes gens. Calvin fut plus radical et abolit complètement tout aveu des péchés fait à un homme. Cependant, à plusieurs reprises, et en particulier à Nuremberg en 1552, à Strasbourg en 1670, des synodes protestants ont réclamé le rétablissement de la confession. En Angleterre, un mouvement si puissant s'est dessiné en ce sens parmi les puséistes que cent évêques anglais, réunis à Londres en 1878, ont cru devoir faire appel à toute leur autorité pour y mettre obstacle. ____________________
Fidèle, êtes-vous protestant ?
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Ce n'est qu'en 1564 que la confession devient obligatoire au salut, au conventicule de Trente, après tout péché mortel post baptismal. La confession d'Augsbourg, de 1530, elle, laisse la confession libre, facultative, cela nous suffit...
Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 13:12
Un peu d'histoire ... : ICI _____________________
Cela vous suffit que la Confession soit "facultative", comme vous la souhaitez ... . Et bien, c'est votre choix.
Cela dit, en tant que Catholique, la Confession "obligatoire" comme vous vous plaisez à l'exprimer ne se ressent pas tellement au niveau des paroisses ... . Les paroissiens font la démarche personnelle de demander une Confession à un prêtre. Je ne ressens aucune obligation mais la LIBERTE de le faire ou pas ... .
Sauf, qu'en tant que Catholique, je constate tristement que la Confession ne se pratique pas assez ... L'orgueil prend le dessus ... .
La pénitence et la réconciliation Ce sacrement est le signe de l’amour infini de Dieu. Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l’amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
Explications : ICI
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Invité Invité
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 13:19
Toi le tout petit a écrit:
Cela vous suffit que la Confession soit "facultative", comme vous la souhaitez ... . Et bien, c'est votre choix.
Non, c'est la lecture de la Bible par la moitié de la chrétienté, protestants et orthodoxes réunis.
Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 14:03
Fidèle a écrit:
Toi le tout petit a écrit:
Cela vous suffit que la Confession soit "facultative", comme vous la souhaitez ... . Et bien, c'est votre choix.
Non, c'est la lecture de la Bible par la moitié de la chrétienté, protestants et orthodoxes réunis.
Je respecte votre choix de faire partie de "la moitié de la chrétienté" ... Cependant, vous êtes sur un Forum Catholique. Donc, je ne partage pas votre avis concernant la Confession.
Cela dit, j'apprécie échanger avec vous.
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Invité Invité
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 15:26
Toi le tout petit a écrit:
Fidèle a écrit:
Toi le tout petit a écrit:
Cela vous suffit que la Confession soit "facultative", comme vous la souhaitez ... . Et bien, c'est votre choix.
Non, c'est la lecture de la Bible par la moitié de la chrétienté, protestants et orthodoxes réunis.
Je respecte votre choix de faire partie de "la moitié de la chrétienté" ... Cependant, vous êtes sur un Forum Catholique. Donc, je ne partage pas votre avis concernant la Confession.
Cela dit, j'apprécie échanger avec vous.
Les arguments de cette moitié m'ont semblé les plus forts.
Invité Invité
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 16:42
Fidèle a écrit:
Les arguments de cette moitié m'ont semblé les plus forts.
Ce qui VOUS a semblé, on s'en fiche, vu que nous suivons ce que nous enseigne l'Eglise, par le Pape, les évêques et nos prêtres.
Invité Invité
Sujet: Re: la confession Dim 5 Mar - 20:13
Espérance2 a écrit:
Fidèle a écrit:
Les arguments de cette moitié m'ont semblé les plus forts.
Ce qui VOUS a semblé, on s'en fiche, vu que nous suivons ce que nous enseigne l'Eglise, par le Pape, les évêques et nos prêtres.
I Thess.5/19 N'éteignez pas l'Esprit. 20 Ne méprisez pas les prophéties. 21 Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon.
Invité Invité
Sujet: Re: la confession Lun 6 Mar - 7:13
Nous croyons que, dans sa miséricorde, le Christ ressuscité a conféré son propre pouvoir divin de pardonner les péchés à ses Apôtres. Le premier moyen, c´est le Baptême. Mais la grâce du Baptême ne nous empêche pas, hélas, de pouvoir pécher ensuite. C'est par le sacrement de la Réconciliation, la confession, que tout baptisé peut à tout moment être réconcilié avec Dieu et avec l'Eglise.
Toi le tout petit
Messages : 8559 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: la confession Lun 6 Mar - 8:41
Bonjour, et Constance,
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous présenter dans le lien du Forum ci-dessous :
Au plaisir de vous lire et échanger avec vous ainsi qu'avec l'ensemble de l'Equipe des modérateurs dont je fais partie. Je suis une femme
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Invité Invité
Sujet: Re: la confession Lun 6 Mar - 13:10
Une dette démesurée
Lire l’Évangile de saint Matthieu 18, 21 – 19, 1
Jésus nous parle d’un serviteur qui doit à son roi une somme démesurée. Dix mille talents, cela représentait soixante millions de pièces d’argent.
Ce chiffre exorbitant veut souligner l’importance de la remise de la dette. Cette histoire dépasse le raisonnable.
Elle nous dit que devant Dieu, nous sommes tous des serviteurs insolvables.
Notre péché représente un lourd passif.
Que pourrions-nous faire pour être quittes ?
Mais Dieu n’est pas un banquier qui exige le remboursement de la dette et des intérêts. Quand nous le supplions, il nous libère au nom de l’amour qu’il nous porte.
La démesure de la dette annulée et la folle générosité du maître ne sont qu’une image notre situation par rapport à Dieu.
En raison de notre péché, nous sommes devenus des débiteurs insolvables.
Et pourtant, Dieu nous fait grâce. Il est le « pardonneur ».
Ce mot n’existe pas dans le dictionnaire, mais il définit bien ce qu’est Dieu.
« Nos péchés les plus graves, disait le curé d’Ars, ne sont qu’un grain de sable face à la montagne de miséricorde du Seigneur. »
Dieu pardonne infiniment. Il n’en finit pas de pardonner. Ce qu’il nous demande aujourd’hui, il l’a vécu jusqu’au bout.
Si le Seigneur se comporte ainsi à l’égard des hommes, comment peuvent-ils refuser de pardonner ?
Encore une fois, cela reste difficile et douloureux. Mais l’exemple venu d’en haut peur nous aider et nous stimuler.
Ce pardon donné et reçu c’est quelque chose d’extraordinaire.
Celui qui le reçoit commence à « revivre » par la force de ce pardon.
Malheureusement, trop de gens restent fâchés jusqu’à la mort.
On enferme l’autre dans son passé et on ne lui laisse aucune chance de faire un geste de paix.
L’offense d’un frère nous fait mal. Mais elle est bien peu de choses à côté de nos péchés et de nos manques envers Dieu.
Cent euros que me doit mon frère, c’est insignifiant par rapport aux soixante millions que je dois.
La fin de cette parabole semble contredire ce qui est dit sur le pardon sans limite du Seigneur.
En fait ce n’est pas Dieu qui refuse de pardonner. C’est l’homme au cœur dur qui devient imperméable au pardon de Dieu.
Par le sacrement de la réconciliation, Dieu est là pour nous renouveler dans la grâce du baptême.
Nous retrouvons notre place d’enfants de Dieu. Par-delà le péché, Dieu nous redit sa tendresse.
Son pardon nous donne un cœur nouveau et nous réapprend à aimer. Le Christ ressuscité dépose en nous son Esprit qui nous restaure dans la fraternité.
En cette période du Carême, Seigneur, nous te confions notre désir de pardon. Par ton Eucharistie, viens en aide à notre fragilité.
Donne-nous force et courage pour aimer comme toi et pardonner comme toi. Amen
Une dette démesurée - Puiser à la Source (puiseralasource.fr)