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 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin

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MessageSujet: 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin   28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Empty27/1/2023, 18:45

St Thomas d’Aquin (+1274)


 Fêté le 28 janvier


Thomas d’Aquin est né dans une famille noble napolitaine. 

Elevé à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d’entrer chez les Frères Prêcheurs. 

Ce n’est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. 

L’ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n’avait pas bonne presse dans l’aristocratie. 

Au bout d’un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. 

On l’envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l’intelligence de l’homme pour chercher Dieu. 

Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. 

Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s’attelle à un gigantesque travail pour la mettre en oeuvre. 

Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu’il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la « Somme théologique ». 

Comme professeur, il doit soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des papes. 

Mais c’est l’étude qui a toute sa faveur : à la possession de « Paris la grande ville », il dit préférer « le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l’évangile de saint Matthieu ». 

Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand concile de 1274.

Citation :

Citation :
La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l’homme par rapport aux biens extérieurs, c’est de s’en servir. Sous cet angle, toutefois, l’homme ne doit pas posséder ces biens comme s’ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul.

(Saint Thomas – Somme théologique)


SOURCE :  Eglise Catholique de France
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MessageSujet: Re: 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin   28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Empty27/1/2023, 18:48

La vie de saint Thomas d’Aquin, le docteur angélique (1225-1274)

Il est le docteur commun de l’Eglise catholique. Dans sa théologie, « science et foi marchent ensemble comme deux affectionnées ». « Une année passée à étudier saint Thomas apporte plus qu’une vie à étudier n’importe quel auteur » (saint Pie X).


Sa théologie est cependant très scientifique et doit être étudiée dans la prière afin de l’équilibrer par l’amour.




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MessageSujet: Re: 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin   28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Empty28/1/2023, 07:11

Saint Thomas d'Aquin (28 janvier)
28 janvier : Saint Thomas d'Aquin 891424154

Lors de l'audience générale du mercredi 2 juin 2010, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à Saint Thomas d'Aquin :

Chers frères et sœurs,
Après quelques catéchèses sur le sacerdoce et mes derniers voyages, nous revenons aujourd'hui à notre thème principal, c'est-à-dire la méditation de certains grands penseurs du Moyen-Age. Nous avions vu dernièrement la grande figure de saint Bonaventure, franciscain, et je voudrais aujourd'hui parler de celui que l'Eglise appelle le Doctor communis:  c'est-à-dire saint Thomas d'Aquin. Mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, dans son encyclique Fides et ratio, a rappelé que saint Thomas "a toujours été proposé à juste titre par l'Eglise comme un maître de pensée et le modèle d'une façon correcte de faire de la théologie" (n. 43). Il n'est donc pas surprenant que, après saint Augustin, parmi les écrivains ecclésiastiques mentionnés dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, saint Thomas soit cité plus que tout autre, pas moins de soixante et une fois! Il a également été appelé Doctor Angelicus, sans doute en raison de ses vertus, en particulier le caractère sublime de sa pensée et la pureté de sa vie.



Audience générale du 2 juin 2010 Benoit XVI - Saint Thomas d'Aquin

Thomas naquit entre 1224 et 1225 dans le château que sa famille, noble et riche, possédait à Roccasecca, près d'Aquin, à côté de la célèbre abbaye du Mont Cassin, où il fut envoyé par ses parents pour recevoir les premiers éléments de son instruction. Quelques années plus tard, il se rendit dans la capitale du Royaume de Sicile, Naples, où Frédéric II avait fondé une prestigieuse Université. On y enseignait, sans les limitations imposées ailleurs, la pensée du philosophe grec Aristote, auquel le jeune Thomas fut introduit, et dont il comprit immédiatement la grande valeur. Mais surtout, c'est au cours de ces années passées à Naples, que naquit sa vocation dominicaine. Thomas fut en effet attiré par l'idéal de l'Ordre fondé quelques années auparavant par saint Dominique. Toutefois, lorsqu'il revêtit l'habit dominicain, sa famille s'opposa à ce choix, et il fut contraint de quitter le couvent et de passer un certain temps auprès de sa famille.

En 1245, désormais majeur, il put reprendre son chemin de réponse à l'appel de Dieu. Il fut envoyé à Paris pour étudier la théologie sous la direction d'un autre saint, Albert le Grand, dont j'ai récemment parlé. Albert et Thomas nouèrent une véritable et profonde amitié, et apprirent à s'estimer et à s'aimer, au point qu'Albert voulut que son disciple le suivît également à Cologne, où il avait été envoyé par les supérieurs de l'Ordre pour fonder une école de théologie. Thomas se familiarisa alors avec toutes les œuvres d'Aristote et de ses commentateurs arabes, qu'Albert illustrait et expliquait.

A cette époque, la culture du monde latin avait été profondément stimulée par la rencontre avec les œuvres d'Aristote, qui étaient demeurées longtemps inconnues. Il s'agissait d'écrits sur la nature de la connaissance, sur les sciences naturelles, sur la métaphysique, sur l'âme et sur l'éthique, riches d'informations et d'intuitions, qui apparaissaient de grande valeur et convaincants. Il s'agissait d'une vision complète du monde, développée sans et avant le Christ, à travers la raison pure, et elle semblait s'imposer à la raison comme "la" vision elle-même:  cela était donc une incroyable attraction pour les jeunes de voir et de connaître cette philosophie. De nombreuses personnes accueillirent avec enthousiasme, et même avec un enthousiasme acritique, cet immense bagage de savoir antique, qui semblait pouvoir renouveler avantageusement la culture, ouvrir des horizons entièrement nouveaux. D'autres, toutefois, craignaient que la pensée païenne d'Aristote fût en opposition avec la foi chrétienne, et se refusaient de l'étudier. Deux cultures se rencontrèrent:  la culture pré-chrétienne d'Aristote, avec sa rationalité radicale, et la culture chrétienne classique. Certains milieux étaient conduits au refus d'Aristote également en raison de la présentation qui était faite de ce philosophe par les commentateurs arabes Avicenne et Averroès. En effet, c'était eux qui avaient transmis la philosophie d'Aristote au monde latin. Par exemple, ces commentateurs avaient enseigné que les hommes ne disposaient pas d'une intelligence personnelle, mais qu'il existe un unique esprit universel, une substance spirituelle commune à tous, qui œuvre en tous comme "unique":  par conséquent, une dépersonnalisation de l'homme. Un autre point discutable véhiculé par les commentateurs arabes était celui selon lequel le monde est éternel comme Dieu. De façon compréhensible, des discussions sans fin se déchaînèrent dans le monde universitaire et dans le monde ecclésiastique. La philosophie d'Aristote se diffusait même parmi les personnes communes.

28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Thomas-aquin_0

ICI : Le Jour du Seigneur - Commentaire et Vidéo

Thomas d'Aquin, à l'école d'Albert le Grand, accomplit une opération d'une importance fondamentale pour l'histoire de la philosophie et de la théologie, je dirais même pour l'histoire de la culture:  il étudia à fond Aristote et ses interprètes, se procurant de nouvelles traductions latines des textes originaux en grec. Ainsi, il ne s'appuyait plus seulement sur les commentateurs arabes, mais il pouvait également lire personnellement les textes originaux, et commenta une grande partie des œuvres d'Aristote, en y distinguant ce qui était juste de ce qui était sujet au doute ou devant même être entièrement rejeté, en montrant la correspondance avec les données de la Révélation chrétienne et en faisant un usage ample et précis de la pensée d'Aristote dans l'exposition des écrits théologiques qu'il composa. En définitive, Thomas d'Aquin démontra qu'entre foi chrétienne et raison, subsiste une harmonie naturelle. Et telle a été la grande œuvre de Thomas qui, en ce moment de conflit entre deux cultures - ce moment où il semblait que la foi devait capituler face à la raison - a montré que les deux vont de pair, que ce qui apparaissait comme une raison non compatible avec la foi n'était pas raison, et que ce qui apparaissait comme foi n'était pas la foi, si elle s'opposait à la véritable rationalité; il a ainsi créé une nouvelle synthèse, qui a formé la culture des siècles qui ont suivi.

En raison de ses excellentes capacités intellectuelles, Thomas fut rappelé à Paris comme professeur de théologie sur la chaire dominicaine. C'est là aussi que débuta sa production littéraire, qui se poursuivit jusqu'à sa mort, et qui tient du prodige:  commentaires des Saintes Ecritures, parce que le professeur de théologie était surtout un interprète de l'Ecriture, commentaires des écrits d'Aristote, œuvres systématiques volumineuses, parmi elles l'excellente Summa Theologiae, traités et discours sur divers sujets. Pour la composition de ses écrits, il était aidé par des secrétaires, au nombre desquels Réginald de Piperno, qui le suivit fidèlement et auquel il fut lié par une amitié sincère et fraternelle, caractérisée par une grande proximité et confiance. C'est là une caractéristique des saints:  ils cultivent l'amitié, parce qu'elle est une des manifestations les plus nobles du cœur humain et elle a quelque chose de divin, comme Thomas l'a lui-même expliqué dans certaines quaestionesde la Summa Theologiae, où il écrit:  "La charité est l'amitié de l'homme avec Dieu principalement, et avec les êtres qui lui appartiennent" (II, q. 23, a. 1).
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ICI : Images - Docteur Angélique

Il ne demeura pas longtemps ni de façon stable à Paris. En 1259, il participa au Chapitre général des Dominicains à Valenciennes, où il fut membre d'une commission qui établit le programme des études dans l'Ordre. De 1261 à 1265, ensuite, Thomas était à Orvieto. Le Pape Urbain iv, qui nourrissait à son égard une grande estime, lui commanda la composition de textes liturgiques pour la fête du Corpus Domini, que nous célébrons demain, instituée suite au miracle eucharistique de Bolsena. Thomas eut une âme d'une grande sensibilité eucharistique. Les très beaux hymnes que la liturgie de l'Eglise chante pour célébrer le mystère de la présence réelle du Corps et du Sang du Seigneur dans l'Eucharistie sont attribués à sa foi et à sa sagesse théologique. De 1265 à 1268, Thomas résida à Rome où, probablement, il dirigeait un Studium, c'est-à-dire une maison des études de l'ordre, et où il commença à écrire sa Summa Theologiae (cf. Jean-Pierre Torell,Thomas d'Aquin. L'homme et le théologien, Casale Monf., 1994).

En 1269, il fut rappelé à Paris pour un second cycle d'enseignement. Les étudiants - on les comprend - étaient enthousiastes de ses leçons. L'un de ses anciens élèves déclara qu'une très grande foule d'étudiants suivaient les cours de Thomas, au point que les salles parvenaient à peine à tous les contenir et il ajoutait dans une remarque personnelle que "l'écouter était pour lui un profond bonheur". L'interprétation d'Aristote donnée par Thomas n'était pas acceptée par tous, mais même ses adversaires dans le domaine académique, comme Godefroid de Fontaines, par exemple, admettaient que la doctrine du frère Thomas était supérieure à d'autres par son utilité et sa valeur et permettait de corriger celles de tous les autres docteurs. Peut-être aussi pour le soustraire aux vives discussions en cours, les supérieurs l'envoyèrent encore une fois à Naples, pour être à disposition du roi Charles i, qui entendait réorganiser les études universitaires.

Outre les études et l'enseignement, Thomas se consacra également à la prédication au peuple. Et le peuple aussi venait volontiers l'écouter. Je dirais que c'est vraiment une grande grâce lorsque les théologiens savent parler avec simplicité et ferveur aux fidèles. Le ministère de la prédication, d'autre part, aide à son tour les chercheurs en théologie à un sain réalisme pastoral, et enrichit leur recherche de vifs élans.

Les derniers mois de la vie terrestre de Thomas restent entourés d'un climat particulier, mystérieux dirais-je. En décembre 1273, il appela son ami et secrétaire Réginald pour lui communiquer sa décision d'interrompre tout travail, parce que, pendant la célébration de la Messe, il avait compris, suite à une révélation surnaturelle, que tout ce qu'il avait écrit jusqu'alors n'était qu'"un monceau de paille". C'est un épisode mystérieux, qui nous aide à comprendre non seulement l'humilité personnelle de Thomas, mais aussi le fait que tout ce que nous réussissons à penser et à dire sur la foi, aussi élevé et pur que ce soit, est infiniment dépassé par la grandeur et par la beauté de Dieu, qui nous sera révélée en plénitude au Paradis. Quelques mois plus tard, absorbé toujours davantage dans une profonde méditation, Thomas mourut alors qu'il était en route vers Lyon, où il se rendait pour prendre part au Concile œcuménique convoqué par le Pape Grégoire X. Il s'éteignit dans l'Abbaye cistercienne de Fossanova, après avoir reçu le Viatique avec des sentiments de grande piété.

La vie et l'enseignement de saint Thomas d'Aquin pourrait être résumés dans un épisode rapporté par les anciens biographes. Tandis que le saint, comme il en avait l'habitude, était en prière devant le crucifix, tôt le matin dans la chapelle "San Nicola" à Naples, Domenico da Caserta, le sacristain de l'Eglise, entendit un dialogue. Thomas demandait inquiet, si ce qu'il avait écrit sur les mystères de la foi chrétienne était juste. Et le Crucifié répondit:  "Tu as bien parlé de moi, Thomas. Quelle sera ta récompense?". Et la réponse que Thomas donna est celle que nous aussi, amis et disciples de Jésus, nous voudrions toujours lui dire :  "Rien d'autre que Toi, Seigneur !" (Ibid., p. 320).
____________________________________________

28 janvier Saint Thomas d’Aquin, Dominicain, Docteur de l’Eglise, 1225 – † 7 mars 1274. (P, O, T 7 mars)

Prière que saint Thomas récitait chaque jour devant l’image du Christ

Accordez-moi, Dieu miséricordieux, de désirer ardemment ce qui vous plaît, de le rechercher prudemment, de le reconnaître véritablement et de l’accomplir parfaitement, à la louange et à la gloire de votre nom.

Mettez de l’ordre en ma vie, accordez-moi de savoir ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi de l’accomplir comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme.

Que j’aille vers vous, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, qui ne s’égare pas entre les prospérités et les adversités, tellement que je vous rende grâces dans les prospérités, et que je garde la patience dans les adversités, ne me laissant ni exalter par les premières, ni déprimer par les secondes.

Que rien ne me réjouisse ni me m’attriste, hors ce qui me mène à vous ou m’en écarte. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne, si ce n’est à vous. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de vous, Seigneur, et que tout ce qui vous touche me soit cher, mais vous, mon Dieu, plus que tout le reste.

Que toute joie me dégoûte qui est sans vous, et que je ne désire rien en dehors de vous. Que tout travail, Seigneur, me soit plaisant qui est pour vous, et tout repos ennuyeux qui est sans vous. Donnez-moi souvent de diriger mon cœur vers vous, et, dans mes défaillances, de les peser avec douleur, avec un ferme propos de m’amender.

Rendez-moi, Seigneur Dieu, obéissant sans contradiction, pauvre sans défection, chaste sans corruption, patient sans protestation, humble sans fiction, joyeux sans dissipation, sérieux sans abattement, retenu sans rigidité, actif sans légèreté, animé de votre crainte sans désespoir, véridique sans duplicité, faisant le bien sans présomption, reprenant le prochain sans hauteur, l’édifiant de parole et d’exemple sans simulation.

Donnez-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle curieuse pensée ne détourne de vous, un cœur noble que nulle indigne affection n’abaisse, un cœur droit que nulle intention perverse ne dévie, un cœur ferme que nulle épreuve ne brise, un cœur libre que nulle violente affection ne subjugue.

Accordez-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui vous connaisse, un empressement qui vous cherche, une sagesse qui vous trouve, une vie qui vous plaise, une persévérance qui vous attende avec confiance, et une confiance qui vous embrasse à la fin.

Accordez-moi d’être affligé de vos peines par la pénitence, d’user en chemin de vos bienfaits par la grâce, de jouir de vos joies surtout dans la patrie par la gloire. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Amen.

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MessageSujet: Re: 28 janvier : Saint Thomas d'Aquin   28 janvier : Saint Thomas d'Aquin Empty28/1/2023, 10:44

La prière de saint Thomas d’Aquin juste avant de mourir

 Sur son lit de mort, avant de recevoir sa dernière communion, le 7 mars 1274, le futur docteur de l’Eglise dit une prière très personnelle. 

Elle dévoile sa vision du passage vers l’au-delà. C’est la rencontre avec un Seigneur miséricordieux et compatissant, qui fait la lumière sur le bien et le mal que l’homme a accompli durant sa vie terrestre. 

Comme il l’exprime dans sa prière, saint Thomas d’Aquin espère recevoir le bonheur que Dieu a promis aux siens, le bonheur d’être uni à Dieu en Le contemplant Lui-même :

Citation :
« Je vous reçois, ô salut de mon âme.
C’est par amour de vous que j’ai étudié, veillé des nuits entières et que je me suis épuisé ;
c’est vous que j’ai prêché et enseigné.
Jamais je n’ai dit un mot contre Vous.
Je ne m’attache pas non plus obstinément à mon propre sens ;
mais si jamais je me suis mal exprimé sur ce sacrement, je me soumets au jugement de la sainte Église romaine dans l’obéissance de laquelle je meurs.
Ainsi soit-il. »


Saint Thomas d’Aquin (1225-1274) – le 7 mars 1274
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