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  Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21

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MessageSujet: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptyLun 26 Déc - 9:03



SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU 2023, Luc 2,16-21, dimanche 1er janvier 2023, homélie, étude biblique

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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptyMar 27 Déc - 10:47


Dimanche 1er janvier 2023
Temps de Noël : 1 janvier Marie, Mère de Dieu
 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 Ciric_202211


Texte de l'Évangile (Lc 2,16-21)
:  Les bergers y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit Enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur. Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère.


«Les bergers y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche»


Abbé Manel VALLS i Serra (Barcelona, Espagne)  

Aujourd'hui, l'Église contemple avec reconnaissance la maternité de la Mère de Dieu, modèle de sa propre maternité envers nous tous. Luc nous présente la “rencontre” des bergers “avec l'Enfant”, accompagné de Marie, sa Mère, et de Joseph. La discrète présence de Joseph suggère son importante mission de gardien du grand mystère du Fils de Dieu. Tous ensembles, bergers, Marie et Joseph, «avec le petit enfant couché dans la crèche» (Lc 2,16), sont comme une belle image de l'Église en adoration.

“La crèche”: Jésus est déjà là, en une allusion voilée à l'Eucharistie. C'est Marie qui l'a mis là! Luc parle d'une “rencontre”, d'une rencontre des bergers avec Jésus. En effet, sans l'expérience d'une “rencontre” personnelle avec le Seigneur, on ne trouve pas la foi. Seule cette “rencontre”, qui comporte un “voir de ses propres yeux” et, d'une certaine façon, un “toucher”, rend les bergers capables de témoigner de la Bonne Nouvelle, d'être de véritables évangélisateurs qui puissent «raconter ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant» (Lc 2,17).

Et voici un premier fruit de la “rencontre” avec le Christ: «Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement» (Lc 2,18). Nous devons demander la grâce de savoir susciter cet “étonnement”, cette admiration chez ceux auxquels nous annonçons l'Évangile.

Il existe encore un second fruit de cette rencontre: «Les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu» (Lc 2,20). L'adoration de l'Enfant leur remplit le cœur d'enthousiasme pour communiquer ce qu'ils ont vu et entendu, et la communication de ce qu'ils ont vu et entendu les amène à la prière de louanges et à l'action de grâces, à glorifier le Seigneur.

Marie, maîtresse de contemplation —elle «gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur» (Lc 2,19)— nous donne Jésus, dont le nom signifie “Dieu sauve”. Son nom est aussi notre Paix. Accueillons dans notre cœur ce Nom saint et très doux et ayons-le souvent sur nos lèvres !


 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 0c5d2e6c


Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  « Tout le peuple de la ville d’Ephèse attendait avec anxiété la décision [du Synode concernant la Maternité de Marie]… Lorsque l’on a appris que l’auteur des blasphèmes [Nestorius] n’avait pas eu gain de cause, tous d’une seule voix commencèrent à glorifier Dieu »  (Saint Cyrille d’Alexandrie)

 
« Jésus est le Fils de Dieu et, en même temps, Il est le fils d’une femme : Marie. Il vient d’Elle. Il est de Dieu et de Marie. C’est pourquoi la Mère de Jésus peut et doit être appelée Mère de Dieu “Theotokos” (Concile d’Ephèse, an 431) »
(Benoit XVI)



« Pour cela le concile d’Ephèse a proclamé en 431 que Marie est devenue en toute vérité Mère de Dieu par la conception humaine du Fils de Dieu dans son sein : Mère de Dieu, non parce que le Verbe de Dieu a tiré d’elle sa nature divine, mais parce que c’est d’elle qu’il tient le corps sacré (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 466)

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 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 F10ce17b

Évangile du jour 1er janvier 2023 et commentaire (evangeli.net)

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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptyJeu 29 Déc - 21:59

Marie, Mère de Dieu
 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 599496599
I. Histoire et foi
Marie de Nazareth, tout autant que Jésus, appartient à l’histoire des hommes. Elle appartient à la suite des générations, ni plus ni moins que n’importe quelle autre femme. A ce titre, les historiens peuvent chercher à la connaître, selon les méthodes et avec les instruments qu’ils peuvent utiliser pour connaître tout être humain appartenant au passé. Les documents dont ils disposent sont minces, mais à la réflexion plus abondants que pour la presque totalité de l’humanité qui nous a précédés. Les hommes et les femmes dont les historiens peuvent atteindre quelque chose de la particularité sont une part microscopique de tous les hommes.
L’Eglise, elle, affirme plusieurs faits à propos de Marie, qui la font apparaître comme une personne singulière au milieu de la vaste humanité. Ce qu’elle déclare ainsi, avec audace, l’Eglise sait qu’elle ne le connaît que par la Révélation que Dieu en fait, par la Parole adressée par Dieu et que l’Eglise accueille, qu’elle prend au sérieux, qu’elle médite et scrute, dont elle tire sa vie. C’est donc dans la foi que l’Eglise parle de Marie elle-même, c’est la foi seule qui lui permet de savoir ce qu’elle prétend savoir.
Il sait dire que si certaines parties des textes évangéliques sont des textes poétiques ou théologiques et non pas historiques, ces textes n’en cherchent pas moins à dire le Vrai les évangiles ne fonctionnent pas comme des articles de correspondants de presse, rapportant ce qu’ils voient ou ce qu’on leur a raconté et dont l’honnêteté consiste à décrire les faits tels qu’ils peuvent être vus au plus près de l’événement et par quelqu’un qui n’a pas d’intérêt direct dans ce qui se passe. Les traiter comme tel amène à chercher en eux des réponses à des questions qu’ils ne se posent pas, et à ne pas chercher à comprendre d’abord ce qu’ils veulent transmettre aux croyants
C’est un travail bénéfique que de mettre en lumière ce que le goût du merveilleux ou le mépris de la chair parfois prêté à certaines générations ont ajouté aux données des évangiles, mais il reste essentiel de voir comment dans le même temps la méditation des croyants, se nourrissant des évangiles, les a conduit vers « la vérité tout entière ». Ce serait un bien grand risque que de rester prisonnier de l’illusion que le plus vrai est au commencement, alors que tout homme peut faire l’expérience, concernant les réalités les plus intérieures, que c’est seulement le travail de la mémoire qui permet que vienne au jour ce qui s’est joué.
De ce point de vue, le XXe siècle a connu l’entrecroisement de deux courants. L’un tendait à maximiser ce qui pouvait être dit de Marie, non pas, précisons-le, en se livrant aux fantaisies de l’imagination et de l’affectivité en ses archaïsmes, mais en cherchant le sens plein de ce qui pouvait être dit d’elle à l’intérieur de la structure précise du mystère de la foi. L’autre voulait plutôt mettre en lumière l’appartenance de Marie à l’humanité commune du Peuple de Dieu, son inscription réelle dans le peuple élu par Dieu pour être son peuple saint.
La rencontre de ces deux mouvements a abouti à la décision historique du deuxième concile du Vatican de faire du texte prévu à propos de la Vierge Marie le dernier chapitre de la constitution dogmatique consacrée à l’Eglise. Cette décision invite, c’est manifeste, plutôt à la sobriété dans les énoncés concernant Marie ; elle n’appelle cependant en rien à la relativisation de ces énoncés : bien au contraire, elle pousse à ce que le sens entier de ces affirmations soit recherché dans l’ensemble de l’histoire du salut et dans l’unité de l’Ecriture sainte.
Ainsi sont mis en lumière les deux lieux principaux où l’Eglise puise ce qu’elle peut connaître, de Marie comme de toutes les personnes qui constituent l’objet de la foi.

II. Les lieux théologiques : Ecriture et Tradition
1. La suffisance de l’Ecriture
Certains chrétiens, même catholiques, sont déroutés d’entendre l’Eglise affirmer de Marie bien des qualités que l’Ecriture sainte ne mentionne pas directement. Les mentions de la Mère de Jésus sont peu nombreuses, trop peu, paraît-il, pour soutenir l’imposant édifice des dogmes mariaux. En réalité, l’importance des quelques passages décrivant l’action ou signalant la présence de Marie ou de la mère de Jésus, ne tient pas à la somme des informations qu’ils fournissent, mais à leur place stratégique et à l’arrière-fond qu’ils mobilisent d’une lecture de la Bible méditée au long des siècles d’Israël.
L’exégèse contemporaine a apporté de ce point de vue des éclaircissements précieux : elle apprend à reconnaître dans telle notation très fine d’un des évangiles la figure constituée par les prophètes et par la prière de la synagogue de la Fille de Sion ou de l’Epouse ; elle rend attentif aux détails retenus par les auteurs du Nouveau Testament qui invitent à considérer Marie dans la série des femmes qui ont joué un rôle dans l’histoire du salut ; elle oblige à considérer la mère de Jésus non pas seulement selon ce qui est commun à toutes les femmes mais à l’intérieur de la figure de la femme que dessinent l’unité de l’Ecriture sainte d’Israël et la pratique cultuelle et rituelle du peuple de l’Alliance.
Ainsi, les traits épars fournis par le Nouveau Testament à propos de Marie, si éparpillés qu’ils paraissent au regard de l’historien qui voudrait reconstituer la biographie de la mère de Jésus, représentent un tracé très précis et très dense aux yeux rendus attentifs au fonctionnement de l’Ecriture où est donnée la Révélation de Dieu.


2. L’Eglise et Marie
L’attention à l’Ecriture conduit d’elle-même à l’autre lieu concret où l’Eglise apprend à connaître qui elle doit connaître dans la foi. Ce que l’unité du Nouveau et de l’Ancien Testament invite à reconnaître de la place de Marie, mère de Jésus, dans l’œuvre du salut, renvoie à la vie du peuple de Dieu en son intégralité. La présentation de Marie que donnent les écrits néotestamentaires se nourrit de la lecture de l’Ancien Testament ; elle se réfère tout autant à ce que la grâce du Christ donne aux croyants de tous temps et de tous lieux de recevoir et de déployer. Puisque Marie est la croyante en qui éclot pleinement la foi d’Abraham et des pères, l’Eglise se doit de reconnaître en elle la plénitude de l’expérience et de la foi et de la grâce qu’elle fait à travers les siècles.
Les dogmes de l’Eglise à propos de Marie ne naissent évidemment pas d’une enquête historique visant à reconstituer ce que Marie disait ou pensait d’elle-même et pas davantage sur l’opinion des Apôtres ou de quelque autre contemporain ; ils naissent de la reconnaissance par l’Eglise de l’œuvre de Dieu en elle et à travers elle, de l’expérience de la grâce qui brille dans les saints de tous genres, aussi bien les martyres que les vierges, les pasteurs et les docteurs que les héros de la charité, les consacrés que les laïcs. La sainteté ainsi vécue au long de l’histoire porte bien sûr des traits que l’historien peut repérer et analyser ; elle n’en est pas moins aussi et plus fondamentalement le fruit de l’œuvre de Dieu en chacun, et ces voies mystérieuses de l’Esprit ne sont vraiment connaissables que selon une logique spirituelle qui suppose la foi.
Cette simple remarque jointe à la précédente permet de comprendre que l’Eglise a, en raison de sa foi, autre chose à dire sur Marie que ce que l’historien le plus honnête et consciencieux peut avancer. Elle permet au croyant de faire un pas supplémentaire en reconnaissant en Marie une œuvre singulière de la grâce, liée au choix de Dieu et à la mission particulière qui lui est confiée. Sur ce point, catholiques et protestants ne sont pas d’accord, il faut en être conscient, un travail d’explicitation et de recherche est encore nécessaire, mais la différence ne tient pas seulement à ce qui peut ou ne peut pas être affirmé de Marie, elle vient beaucoup plus largement de la compréhension de la vie de grâce et de l’action de l’Esprit-Saint.


III. Unité des dogmes mariaux
La racine des dogmes concernant Marie est l’affirmation de sa maternité divine. Ce point, s’il a pu ne pas être clair, a été aujourd’hui suffisamment réaffirmé pour ne pouvoir être mis en doute. L’affirmation première concerne donc le Christ. Ceux qui s’inquiéteraient de transporter dans la vérité de la foi un énoncé qui rappelle plusieurs traits des mythologies, doivent se souvenir de deux choses.
Tout d’abord, que bien des générations chrétiennes se sont émerveillées de trouver dans le cœur de la foi des motifs transportés déjà dans les religions et les cultures natives ; elles ont vu dans ce fait un signe de l’unité de la nature humaine toute entière appelée par Dieu au salut et travaillée par Lui à cette fin. Ensuite, que les Pères de l’Eglise et les conciles qui ont été reconnu comme œcuméniques ont fourni un travail conceptuel formidable pour dégager l’affirmation de l’incarnation du Verbe de Dieu et de la maternité divine de la mère de Jésus de toute faiblesse de pensée aboutissant à traiter le monde divin comme un double du monde humain. De ce travail a résulté la mise au jour de la dignité de la nature humaine et de la grandeur inaliénable et insubstituable de chaque personne humaine. L’effort nécessaire pour dire la vérité de l’incarnation du Verbe de Dieu a obligé à réviser en les approfondissant considérablement les catégories mises au point par la philosophie grecque pour penser l’étrange fait de l’homme.
Les dogmes de la virginité perpétuelle de Marie, de sa conception immaculée et de son assomption troublent certains encore, qui y devinent l’affleurement de réactions archaïques devant l’énigme de la sexualité, de la mort et du mal. Là encore : que de telles nostalgies existent ne prive pas les affirmations de foi de leur vérité. Au contraire : il convient, et à ce travail les théologiens s’attellent et doivent s’atteler toujours, de relier ces affirmations à l’ensemble du dogme chrétien, notamment à l’affirmation de la bonté et de la sacramentalité du mariage, à la résurrection du Christ Jésus et à la nôtre, âme et corps, à celle du péché en son origine et en ses effets et du salut procuré par la mort par amour du Fils fait homme.

IV. Le rôle du (Cliquer sur le lien) : Magistère
1. Le caractère définitif de la grâce

Le principal obstacle pour beaucoup à accepter les dogmes mariaux vient de leur proclamation par le Magistère de l’Eglise. Même en considérant leur enracinement dans l’unité de l’Ecriture sainte et dans la vie de foi et de grâce du Peuple de Dieu, on peut s’interroger sur l’étrange capacité qu’auraient quelques-uns de décider, à un moment de l’histoire, de la vérité pour tous. On voit que le dogme naît de la recherche et de la réflexion des exégètes et des théologiens conjointes avec la vie globale des croyants dans l’Eglise, avec ce qu’elle comporte de dévotions, de révélations particulières, mais avant tout de vie sacramentelle et liturgique et de méditation de la Parole de Dieu. Mais comment et pourquoi, à un moment donné, fixer dans des formules qui veulent s’imposer à tous, ce qui aurait pu rester à la libre disposition de chacun, dans l’unité d’une foi concentrée sur son essentiel ?
La question du Magistère de l’Eglise, de son institution, de son autorité et de son fonctionnement, ne peut être abordée dans un note si restreinte, mais l’interrogation que suscitent les dogmes mariaux permet de souligner le fait suivant : le Magistère de l’Eglise relève du caractère eschatologique de l’Eglise, de son appartenance à ce que le Christ mort et ressuscité a opéré de manière définitive. Par lui, assurance est donnée aux croyants qu’ils peuvent dire des choses vraies de Dieu et de son œuvre, que dans la faiblesse des mots humains et la relativité des concepts, ils atteignent par la grâce du Sauveur ce dont ils vivront dans la gloire éternelle.

2. Dogmes mariaux et Magistère

Les dogmes mariaux peuvent sembler toucher des objets seconds, voire secondaires, du fait du salut ; en réalité, ils manifestent la capacité promise aux hommes grâciés de contempler vraiment l’œuvre de Dieu et de pouvoir, au bout du compte, au terme de l’histoire, en admirer l’architecture globale et les détails qui contribuent à la beauté de l’ensemble. Ce que l’Eglise enseigne de Marie de Nazareth annonce ce que Dieu veut donner à ceux qu’Il appelle à sa joie.
Trop facilement, le Magistère est perçu comme exerçant la fonction d’un garde-fou – ce serait la vue optimiste -, ou celle du tuteur veillant sur des adolescents, – c’est la vue pessimiste. On manque ainsi ce qui est essentiel aussi dans cette tâche héritée des Apôtres : la louange de Dieu suscitée par la connaissance de l’œuvre de son amour.
Mais qui comprend cela doit se garder alors de recevoir le dogme comme un savoir enfermé dans une formule. Pris ainsi, les dogmes mariaux risqueraient de surcharger le donné de la foi, d’augmenter encore le poids des choses à croire. En réalité, comme les autres dogmes, ils doivent orienter le regard vers les autres affirmations de la foi, obliger les croyants à chercher plus haut en Dieu et plus profondément dans la conversion de leur vie l’unité de tous les dogmes, inviter à recevoir de Dieu et de la destinée finale où Il nous conduit plus de lumière pour vivre les réalités les plus simples de notre existence terrestre : le fait d’être engendré et d’engendrer, le fait d’avoir un corps et de mourir, le fait d’être chacun un être singulier et d’être uni à tous les autres et si dépendants d’eux.
Chacun de nous sait ce qu’est être un homme ; à mesure qu’il grandit en âge et en grâce, il découvre qu’être homme est un mystère. Le croyant qui consent que Dieu le mène où il ne peut aller seul se réjouit de trouver dans le dogme, et notamment dans le dogme marial, de quoi contempler la gloire où Dieu nous conduit.

Source : Note doctrinale sur le dogme catholique et Marie de Nazareth – Commission doctrinale de la Conférence des Evêques de France : Cliquer sur le lien : Marie Mère de Dieu

Fêtes mariales
Cliquer sur le lien :Quelles sont les principales fêtes mariales ?

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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptySam 31 Déc - 15:12

Messe pour la Paix du 1er janvier 2023 à Rome présidée par le pape François



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Angélus et Message pour la Paix du 1er janvier 2023 à Rome


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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptySam 31 Déc - 16:59

Dimanche 1er janvier 2023

« Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël,
et moi, je les bénirai. »
 
Cette bénédiction est transmise par Moïse à Aaron et ses fils, c.-à-d. aux prêtres, voilà pourquoi la tradition l’appelle « la bénédiction sacerdotale ».
 
Par ailleurs, cette bénédiction est si sacrée que les synagogues du temps du Christ ne la proclamaient qu’en hébreux, tandis que la langue parlée était l’araméen.
 
En outre, seul pouvait la prononcer un Cohen, membre d’une famille de prêtres.
 
 Cette bénédiction est aussi devenue un emblème des familles franciscaines. En effet, elle est copiée de la main de François d’Assises pour le Frère Léon qui en une période de tentation, devait la porter cousue dans ses habits.
 
Ainsi, il est bon que ce texte soit évoqué en ce premier jour de l’année, jour où s’échangent les vœux, jour où nous appelons la bénédiction divine sur nos proches et sur le monde.
 
Puisque nous nous tournons vers Dieu, alors, nous n’appelons ni ne désirons la chance ; nous appelons la grâce !
 
Que le Seigneur te bénisse- qu’il te garde :
 
Nous nous tournons vers le Seigneur, car sa bénédiction fait ce qu’elle dit.
Nous évoquons par là même, les préoccupations qui nous habitent et celles qui habitent le monde pour qu’elles soient dissipées.
 
 
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage-
 
Souvenons-nous du visage de Moïse descendant de la montagne à l’issue de sa rencontre avec le Seigneur.
Son visage était lumineux pour s’être exposé à la lumière qu’est Dieu.
 
Tel est l’effet de la proximité de Dieu quand il tourne son visage vers celui qui se fait proche.
 
Que le Seigneur tourne vers toi son visage-
 
Voilà la grâce même, celle qui dit que Dieu me connaît, et cette reconnaissance est source de paix et d’harmonie avec soi-même.
 
 
On comprend intuitivement l’importance de se « tourner vers toi », car ce dont on se plaint habituellement est l’impression que le Seigneur a détourné sa face de moi, ce qui signifie la perte de mon rempart le plus sûr, la perte de ma propre face.
 
On voit également que ces trois bénédictions tournent autour de la même grâce.
 
La grâce qui est donnée au monde en général et à tous ceux qui l’acceptent en particulier est le mystère de l’Incarnation qui voit le Verbe de Dieu entrer dans la condition humaine.
 
À ce stade, la proximité de Dieu avec l’humanité ne peut pas être plus grande. En outre, du point de vue individuel, Dieu envoie l’Esprit du Christ en chacun, et cet Esprit crie en nous Abba, comme le Christ lui-même le disait.
 
Ainsi, ce n’est pas nous qui adoptons Dieu comme Père ; - auquel cas, nous ne serions qu’avec nous-mêmes-, c’est lui qui fait de nous des fils.
 
La grâce qu’est le mystère de l’Incarnation nous dit que le Verbe est entré dans le monde comme n’importe qui, c.-à-d. comme cela doit se faire dans le monde humain, à savoir, en naissant d’une femme.
 
En cela, Marie n’est pas seulement la Christotokos, la mère de l’homme Jésus qui par après se serait uni à la divinité, comme dans l’hérésie d’Arius.
 
Marie est bien la Theotokos, la mère du Fils de Dieu d’après le concile d’Éphèse de 431.
 
La Theotokos est en soi une confession christologique. Le Verbe de Dieu est pleinement humain. On ne peut pas séparer Marie du Christ dans le mystère de l’Incarnation, sinon il y a quelque chose d’essentiel de ce mystère qui nous sous-estimons, à moins que nous la niions.
 
Ainsi, l’importance que prend Marie en théologie catholique et orthodoxe ne résulte pas de la piété populaire ; il s’agit d’une confession christologique des plus basiques.
 
La bénédiction demandée pour autrui ou envoyée sur vous requiert de vivre consciemment, d’être attentif à ce qui nous est dit de la part du Seigneur.
 
Ce qui nous est dit de la part du Seigneur est un langage et une grammaire que chacun doit apprendre avec l’expérience.
 
Il convient de garder dans son cœur ces paroles, comme le fait Marie à l’Annonciation, aux dires d’Anne la prophétesse, aux dires du vieillard Syméon, et à toutes les motions de l’Esprit et qui ne sont rapportées nulle part puisqu’elles ont eu lieu directement dans son cœur.
 
Quand ces paroles s’accomplissent, leur sens plénier se fait jour et le sens de notre existence s’intensifie. Rappelez-vous l’expérience du tombeau vide de Jean. Il n’avait pas saisi le sens des paroles du Christ, mais il les gardait en mémoire. On mémorise ce que l’on ne comprend pas en espérant leur dénouement.
 
 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 Image%2F0931903%2F20221231%2Fob_634ae2_e99f3b17dafee32df3a21c0d19b20b22
 
 
Alors, pour demander la grâce pour vous au seuil de cette année 2023, je n’ai pas de meilleure formule ni de meilleure intention que les paroles de grâce de Moïse :
 
 
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde !
Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage,
qu’il vous prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers vous son visage,
qu’il vous apporte la paix !
Amen 

Roland Cazalis, compagnon jésuite


Dimanche 1er janvier 2023 - Jardinier de Dieu
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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptySam 31 Déc - 18:46

AVE MARIA EN ARAMÉEN


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MessageSujet: Re: Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21    Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 EmptyDim 1 Jan - 1:13

Fête du Saint Nom de Notre Seigneur Jésus Christ (Premier Janvier)
(Année A)

Collecte:
Seigneur Jésus, ton Nom est notre unique espoir. Car, ta Résurrection a ratifié que Tu es réellement Jésus, le Dieu qui sauve. Fais que nous mettions toute notre confiance en ton Nom, au moyen de la prédication de ton Évangile, afin que nous bénéficions de la rédemption que son invocation confère. Humblement, nous Te le demandons, Ô Christ, Toi, qui vis et règnes avec le Père et le Saint-Esprit, un seul Dieu, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen

Leçon: Exode 34/1–9
Psaume: Ps. 8
Epître: Romains 1/1–7
Evangile: Luc 2/15–21


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Le Saint Nom de Jésus

"Que le Père reconnaisse la voix de son Fils quand nous lui adressons notre demande. Que celui qui habite notre coeur soit également notre voix ! Il est auprès du Père notre avocat, pour nos péchés, quand, pécheurs, nous lui demandons le pardon de nos fautes. Utilisons les mots mêmes de notre avocat, car il a dit : "Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera (Jn. 16, 23)"
(Saint Cyprien de Carthage. La prière du Seigneur, 2-3, in Prier en Afrique chrétienne, trad. M. Poirier, Paris, Migne, coll. « Les Pères dans la foi » 104, 2016, pp. 54-55).

***

"3. Eveille-toi, ô homme fidèle, et remarque attentivement la condition exigée ici : « En  mon nom » ; il n'est pas dit : « Tout ce que vous demanderez », de quelque manière que ce soit; mais il est dit : « en mon nom ». Et Celui qui nous a promis un si grand bienfait, comment s'appelle-t-il ? Il s'appelle Jésus-Christ: Christ signifie roi, Jésus signifie Sauveur. Il est sûr que celui qui nous sauvera, ce n’est pas un roi quelconque, ce sera le roi Sauveur. Par conséquent, tout ce que nous demandons contre le bien de notre salut, nous ne le demandons pas au nom du Sauveur. Et cependant il est toujours Sauveur, non-seulement quand il fait ce que nous demandons, mais même quand il ne le fait pas. Car dès lors qu'il nous voit demander des choses opposées à notre salut, il se montre vraiment notre Sauveur en ne nous les accordant pas. Dans les demandes des malades, le médecin distingue ce qui est favorable à leur santé, et ce qui peut lui être contraire; c'est pourquoi, lorsque l'infirme demande ce qui peut lui faire du mal, le médecin le lui refuse dans l'intérêt de sa santé. Ainsi en est-il pour nous: si nous voulons que Notre-Seigneur fasse tout ce que nous demanderons, ne demandons pas d'une manière quelconque, mais demandons en son nom, c'est-à-dire au nom du Sauveur, ne demandons rien qui soit contraire à notre salut : car s'il le faisait, il n'agirait plus comme Sauveur ; et pourtant, voilà ce qu'il est pour ses fidèles. Car, pour les pécheurs, il est leur juge, tandis que pour les fidèles il est assez bon pour être leur Sauveur. Quand donc on croit en lui, tout ce qu'on demandera en ce nom qu'il porte comme Sauveur de ceux qui croient en lui, il le fera parce qu'il le fait comme Sauveur."
(Saint Augustin/73e traité sur saint Jean. 3)


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Jésus, le nom de l'Amour

« Poursuivant l'Amour toute notre vie, nous ne L'obtenons jamais que d'une manière imparfaite, qui fait saigner notre cœur. Et L'eussions-nous obtenu vivant, que nous en restera-t-il après la mort ? Je le veux, une prière amie nous suit au-delà de ce monde, un souvenir pieux prononce encore notre nom, mais bientôt le ciel et la terre ont fait un pas, l'oubli descend, le silence nous couvre, aucun rivage n'envoie plus sur notre tombe la brise éthérée de l'amour. C'est fini, c'est à jamais fini, et telle est l'histoire de l'homme dans l'Amour… Je me trompe, il y a un homme dont l'Amour garde la tombe, il y a un homme dont le sépulcre n'est pas seulement glorieux, comme l'a dit un prophète, mais dont le sépulcre est aimé ; il y a un homme dont la cendre, après dix-huit siècles, n'est pas refroidie ; qui, chaque jour, renaît dans la pensée d'une multitude innombrable d'hommes ; qui est visité dans son tombeau par les bergers et par les rois, lui apportant à l'envie et l'or et l'encens et la myrrhe. Il y a un homme dont une portion considérable de l'humanité reprend le pas sans se lasser jamais, et qui, tout disparu qu'il est, se voit suivi par cette foule dans tous les lieux de son antique pèlerinage, sur les genoux de sa mère, au bord des lacs, au haut des montagnes, dans les sentiers des vallées, sous l'ombre des oliviers, dans le secret des déserts. Il y a un homme mort et enseveli, dont on épie le sommeil et le réveil, dont chaque mot qu'il a dit vibre encore et produit plus que l'Amour, produit des vertus fructifiant dans l'Amour. Il y a un homme attaché depuis des siècles à un gibet, et cet homme, des milliers d'adorateurs le détachent chaque jour du trône de son supplice, se mettent à genoux devant Lui, se prosternent au plus bas qu'ils peuvent, sans rougir, et là, par terre, lui baisent avec une indicible ardeur les pieds sanglants. Il y a un homme flagellé, tué, crucifié, qu'une inénarrable passion ressuscite de la mort et de l'infamie, pour le placer dans la gloire d'un Amour qui ne défaille jamais, qui trouve en lui la paix, l'honneur, la joie et jusqu'à l'extase. Il y a un homme poursuivi dans son supplice et sa tombe par une inextinguible haine, et qui, demandant des apôtres et des martyrs à toute postérité qui se lève, trouve des apôtres et des martyrs au sein de toutes les générations.
Il y a un Homme enfin, et le Seul qui ait fondé son Amour sur la terre, et cet Homme c'est Vous, ô Jésus, Vous qui avez bien voulu me baptiser, me oindre, me sacrer dans votre Amour, et dont le Nom seul, en ce moment, ouvre mes entrailles et en arrache cet accent qui me trouble moi-même et que je ne me connaissais pas. Amen.
»


(Henri-Dominique Lacordaire/XXXIXe conférence de Notre-Dame)

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Pape François: «blesser une femme, c’est outrager Dieu»
 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 Cq5dam.thumbnail.cropped.750.422

Après avoir délégué cette charge l’an dernier au cardinal-Secrétaire d’État Pietro Parolin, le Pape François a cette année présidé en personne la messe de la Solennité de Marie Mère de Dieu, célébrée chaque 1er janvier en la basilique Saint-Pierre, et marquant aussi la Journée mondiale de la Paix. Environ 2000 personnes ont pu assister à cette première célébration de l’année 2022. Dans son homélie, François a invité à s'inspirer de l’attitude de Marie lors de la naissance de Jésus.

«Pensons au trouble de la Mère de Dieu», qui a dû supporter «le scandale de la mangeoire», a demandé le Pape, invitant chacun à se mettre dans la psychologie de Marie lorsqu’elle a donné naissance à Jésus dans des conditions si éprouvantes. «Qu’y a-t-il de plus dur pour une mère que de voir son enfant souffrir de pauvreté? Il y a de quoi se sentir découragé. On ne pourrait pas reprocher à Marie de se plaindre de toute cette désolation inattendue. Mais elle ne se décourage pas. Elle ne s’épanche pas mais garde le silence. Elle choisit une attitude autre que la plainte», comme le montre ce passage de l’Évangile de Luc: «Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur».

Alors que les bergers et les autres visiteurs manifestent enthousiasme et étonnement, «Marie, par contre, semble pensive. Elle conserve et médite dans son cœur», ce qui marque l’expression d’une «foi mûre, adulte. D’une foi qui ne vient pas de naître, mais qui est devenue génératrice. Parce que la fécondité spirituelle passe par l’épreuve», a expliqué le Pape.

Apprendre à méditer sans se décourager
«Apprenons de la Mère de Dieu cette attitude : conserver en méditant. Parce qu’il nous arrive aussi de devoir vivre certains “scandales de la mangeoire”», quand certaines épreuves surviennent et que vient la tentation du découragement. La souffrance «est le chemin étroit pour arriver au but, la croix sans laquelle on ne ressuscite pas. C’est comme un enfantement douloureux qui donne vie à une foi plus mûre.»

Pour une vie lucide et pleine, toutes les épreuves doivent être intégrées, et non pas esquivées. «Marie conserve, c’est-à-dire qu’elle ne disperse pas. Elle ne rejette pas ce qui arrive. Elle conserve chaque chose dans son cœur, tout ce qu’elle a vu et entendu», y compris les choses difficiles, comme le «danger encouru d’être tombée enceinte avant le mariage», et «maintenant l’angoisse désolante de l’étable où elle a enfanté». Marie «accueille, elle ne cherche pas à camoufler, à falsifier la vie».

Et en méditant, elle «lie les choses belles et les mauvaises; elle ne les sépare pas, mais elle les unit. Et ainsi elle en saisit le plein sens, la perspective de Dieu». Et elle a gardé cette attitude jusqu'à la mort de son Fils sur le calvaire, a remarqué le Pape en sortant de son texte. Aujourd’hui aussi, dans le soin apporté à leurs enfants, de nombreuses femmes «réussissent ainsi à transformer les adversités en opportunités de renaissance et de croissance. Elles le font parce qu’elles savent conserver, elles savent maintenir ensemble les fils de la vie. Nous avons besoin de personnes capables de tisser des fils de communion, pour contrer les trop nombreux fils barbelés des divisions», a insisté François.

Prendre modèle sur l’attitude des femmes
«Les mères, les femmes regardent le monde non pour l’exploiter, mais pour qu’il ait la vie: en regardant avec le cœur, elles réussissent à tenir ensemble les rêves et le concret, en évitant les dérives du pragmatisme aseptisé et de l’abstraction. Et pendant que les mères donnent la vie et que les femmes gardent le monde, faisons tous en sorte de promouvoir les mères et de protéger les femmes», a insisté François en insistant sur la féminité et la maternité comme dimensions constitutives de l’Église elle-même. Il a aussi lancé un nouvel appel contre la violence. «Que de violence il y a à l’égard des femmes ! Assez! Blesser une femme, c’est outrager Dieu qui, d’une femme, a pris l’humanité», a martelé le Pape.

«Au début de la nouvelle année, mettons-nous sous la protection de cette femme, la Mère de Dieu qui est notre mère. Qu’elle nous aide à conserver et à méditer toute chose, sans craindre les épreuves, dans la joyeuse certitude que le Seigneur est fidèle et qu’il sait transformer les croix en résurrections», a conclu François, en invitant l’assemblée à invoquer à trois reprises la «Sainte Mère de Dieu», selon la tradition du Peuple de Dieu à Éphèse.

Parmi les concélébrants à l'autel figurait le cardinal canadien Michael Czerny, qui prend aujourd'hui ses fonctions de préfet ad interim du Dicastère pour le Service du Développement intégral.


ICI : Messe
Pape François - Solennité Marie Mère de Dieu

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Sainte Marie, Mère de Dieu (1er janvier)
 Dimanche 1er janvier 2023 - SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, Luc 2,16-21 Mariemeredejesus

De saint Cyrille d'Alexandrie :

   « Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ? Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...] L'Ecriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. A sa suite le grand et saint concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ. Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant le Seigneur, le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu le Père, qu'il est le Monogène. Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père... Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle : la naissance est exclusivement Divine car la Personne qui est née dans le temps est exclusivement divine, nullement humaine. Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. NDLR], mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme. Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec celui qui l'a engendré, il est en lui, avec lui. Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair. Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît. "C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme. Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties. Nul ne dirait par exemple qu'Elisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme. C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair [...] »
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Lettre de St Cyrille d'Alexandrie aux moines d'Egypte, avant le Concile, pour les mettre en garde contre Nestorius - Epist. I, P.G., 77. (traduction E. Amann, "Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise", Beauchesne, 1922)

ICI : Sainte Marie, Mère de Dieu (1er janvier)

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Bonne et sainte année tout en célébrant Marie, mère de Dieu Lc1,43

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