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 14 décembre : Saint Jean de la Croix

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MessageSujet: 14 décembre : Saint Jean de la Croix   14 décembre : Saint Jean de la Croix Empty14/12/2022, 11:28

Saint Jean de la Croix (1542-1591)
 

 Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d’Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez.

14 décembre : Saint Jean de la Croix Carmes3


Sa famille était très pauvre, car son père, d’une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit, avec sa mère et son frère Francisco, pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un centre commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d’humbles travaux pour les sœurs de l’église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d’abord comme infirmier dans l’Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d’être fondé à Medina del Campo : Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire : la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.

Au cours de l’été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L’année suivante il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant trois ans les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l’affection de sa famille. C’est là qu’eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux : Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel l’appliquant également à la branche masculine de l’ordre et proposa à Jean d’y adhérer « pour la plus grande gloire de Dieu » ; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux : l’ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d’Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom : Jean s’appela dès lors « de la Croix », nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l’Incarnation d’Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d’étroite collaboration et d’amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C’est à cette période que remontent aussi les plus importantes œuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.

L’adhésion à la réforme du carmel ne fut pas facile et valut également de graves souffrances à Jean. L’épisode le plus traumatisant fut, en 1577, son enlèvement et son incarcération dans le couvent des carmes de l’antique observance de Tolède, à la suite d’une accusation injuste. Le saint fut emprisonné pendant des mois, soumis à des privations et des contraintes physiques et morales. En ce lieu, il composa, avec d’autres poésies, le célèbre Cantique spirituel. Finalement, dans la nuit du 16 au 17 août 1578, il réussit à fuir de façon aventureuse, se réfugiant dans le monastère des carmélites déchaussées de la ville. Sainte Thérèse et ses compagnons réformés célébrèrent avec une immense joie sa libération et, après une brève période pour retrouver ses forces, Jean fut destiné à l’Andalousie, où il passa dix ans dans divers couvents, en particulier à Grenade. Il assuma des charges toujours plus importantes dans l’ordre, jusqu’à devenir vicaire provincial, et il compléta la rédaction de ses traités spirituels. Il revint ensuite dans sa terre natale, comme membre du gouvernement général de la famille religieuse thérésienne, qui jouissait désormais d’une pleine autonomie juridique. Il habita au carmel de Ségovie, exerçant la charge de supérieur de cette communauté. En 1591, il fut relevé de toute responsabilité et destiné à la nouvelle province religieuse du Mexique. Alors qu’il se préparait pour ce long voyage avec dix autres compagnons, il se retira dans un couvent solitaire près de Jaén, où il tomba gravement malade. Jean affronta avec une sérénité et une patience exemplaires d’immenses souffrances. Il mourut dans la nuit du 13 au 14 décembre 1591, alors que ses confrères récitaient l’office de matines. Il les quitta en disant : « Aujourd’hui je vais chanter l’Office au ciel ». Sa dépouille mortelle fut transférée à Ségovie.

Il fut béatifié par Clément X en 1675 et canonisé par Benoît XIII en 1726.

*******************

Jean est considéré comme l’un des plus importants poètes lyriques de la littérature espagnole. Ses plus grandes œuvres sont au nombre de quatre : « La montée du Mont Carmel », « La nuit obscure », « Les cantiques spirituels » et « La vive flamme d’amour ».

Dans les « Cantiques spirituels », saint Jean présente le chemin de purification de l’âme, c’est-à-dire la possession progressive et joyeuse de Dieu, jusqu’à ce que l’âme parvienne à sentir qu’elle aime Dieu avec le même amour dont Il l’aime. La vive flamme d’amour poursuit dans cette perspective, en décrivant plus en détail l’état de l’union transformante avec Dieu. Le parallèle utilisé par Jean est toujours celui du feu : de même que le feu, plus il brûle et consume le bois, plus il devient incandescent jusqu’à devenir flamme, ainsi l’Esprit Saint, qui au cours de la nuit obscure purifie et « nettoie » l’âme, avec le temps l’illumine et la réchauffe comme si elle était une flamme. La vie de l’âme est une incessante fête de l’Esprit Saint, qui laisse entrevoir la gloire de l’union avec Dieu dans l’éternité.

« La montée du Mont Carmel » présente l’itinéraire spirituel du point de vue de la purification progressive de l’âme, nécessaire pour gravir le sommet de la perfection chrétienne, symbolisée par le sommet du Mont Carmel. Cette purification est proposée comme un chemin que l’homme entreprend, en collaborant avec l’action divine, pour libérer l’âme de tout attachement ou lien d’affection contraire à la volonté de Dieu. La purification, qui pour parvenir à l’union d’amour avec Dieu doit être totale, commence par celle de la vie des sens et se poursuit par celle que l’on obtient au moyen des trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité, qui purifient l’intention, la mémoire et la volonté. « La nuit obscure » décrit l’aspect « passif », c’est-à-dire l’intervention de Dieu dans ce processus de « purification » de l’âme. L’effort humain, en effet, est incapable tout seul d’arriver jusqu’aux racines profondes des inclinations et des mauvaises habitudes de la personne : il peut seulement les freiner, mais non les déraciner complètement. Pour cela, l’action spéciale de Dieu est nécessaire, qui purifie radicalement l’esprit et le dispose à l’union d’amour avec Lui. Saint Jean définit cette purification comme « passive », précisément parce que, bien qu’acceptée par l’âme, elle est réalisée par l’action mystérieuse de l’Esprit Saint qui, comme la flamme du feu, consume toute impureté. Dans cet état, l’âme est soumise à tous types d’épreuves, comme si elle se trouvait dans une nuit obscure.

Ces indications sur les œuvres principales du saint nous aident à nous familiariser avec les points principaux de sa vaste et profonde doctrine mystique, dont l’objectif est de décrire un chemin sûr pour parvenir à la sainteté, l’état de perfection auquel Dieu nous appelle tous. Selon Jean de la Croix, tout ce qui existe, créé par Dieu, est bon. A travers les créatures, nous pouvons parvenir à la découverte de Celui qui a laissé en elles une trace de lui. La foi, quoi qu’il en soit, est l’unique source donnée à l’homme pour connaître Dieu tel qu’il est en soi, comme Dieu Un et Trine. Tout ce que Dieu voulait communiquer à l’homme, il l’a dit en Jésus Christ, sa Parole faite chair.

Jésus Christ est le chemin unique et définitif vers le Père (cf. Jn 14, 6). Toute chose créée n’est rien par rapport à Dieu et ne vaut rien en dehors de Lui : par conséquent, pour atteindre l’amour parfait de Dieu, tout autre amour doit se conformer dans le Christ à l’amour divin. C’est de là que découle l’insistance de saint Jean de la Croix sur la nécessité de la purification et de la libération intérieure pour se transformer en Dieu, qui est l’objectif unique de la perfection. Cette « purification » ne consiste pas dans la simple absence physique des choses ou de leur utilisation ; ce qui rend l’âme pure et libre, en revanche, est éliminer toute dépendance désordonnée des choses. Tout doit être placé en Dieu comme centre et fin de la vie. Le processus long et fatigant de purification exige certainement un effort personnel, mais le véritable protagoniste est Dieu : tout ce que l’homme peut faire est « être disposé », être ouvert à l’action divine et ne pas lui opposer d’obstacle. En vivant les vertus théologales, l’homme s’élève et donne une valeur à son engagement. Le rythme de croissance de la foi, de l’espérance et de la charité va de pair avec l’œuvre de purification et avec l’union progressive avec Dieu jusqu’à se transformer en Lui. Lorsque l’on parvient à cet objectif, l’âme est plongée dans la vie trinitaire elle-même, de sorte que saint Jean affirme qu’elle parvient à aimer Dieu avec le même amour que celui avec lequel il l’aime, car il l’aime dans l’Esprit Saint. Voilà pourquoi le Docteur mystique soutient qu’il n’existe pas de véritable union d’amour avec Dieu si elle ne culmine pas dans l’union trinitaire. Dans cet état suprême, l’âme sainte connaît tout en Dieu et ne doit plus passer à travers les créatures pour arriver à Lui. L’âme se sent désormais inondée par l’amour divin et se réjouit entièrement en lui.

Chers frères et sœurs, à la fin nous pouvons nous demander : ce saint, avec sa mystique élevée, avec ce chemin difficile vers le sommet de la perfection, a-t-il quelque chose à nous dire à nous également, au chrétien normal qui vit dans les circonstances de cette vie actuelle, ou est-il un exemple, un modèle uniquement pour quelques âmes élues, qui peuvent réellement entreprendre ce chemin de la purification, de l’ascèse mystique ? Pour trouver la réponse, nous devons avant tout tenir compte du fait que la vie de saint Jean de la Croix n’a pas été un « envol sur les nuages mystiques », mais a été une vie très dure, très pratique et concrète, tant comme réformateur de l’ordre, où il rencontra de nombreuses oppositions, que comme supérieur provincial, ou dans les prisons de ses confrères, où il était exposé à des insultes incroyables et à de mauvais traitements physiques. Cela a été une vie dure, mais c’est justement au cours des mois passés en prison qu’il a écrit l’une de ses œuvres les plus belles. Et ainsi, nous pouvons comprendre que le chemin avec le Christ, aller avec le Christ, « le Chemin », n’est pas un poids ajouté au fardeau déjà assez difficile de notre vie, ce n’est pas quelque chose qui rendrait ce fardeau encore plus lourd, mais il s’agit d’une chose totalement différente, c’est une lumière, une force, qui nous aide à porter ce fardeau. Si un homme porte en lui un grand amour, cet amour lui donne presque des ailes, et il supporte plus facilement toutes les épreuves de la vie, car il porte en lui cette grande lumière ; telle est la foi : être aimé par Dieu et se laisser aimer par Dieu en Jésus Christ. La lumière qui nous aide à porter le fardeau de chaque jour c’est nous laisser aimer. Et la sainteté n’est pas notre œuvre, très difficile, mais elle est justement cette « ouverture » : ouvrir les fenêtres de notre âme pour que la lumière de Dieu puisse entrer, ne pas oublier Dieu car c’est précisément dans l’ouverture à sa lumière que se trouve la force, la joie des rachetés. Prions le Seigneur afin qu’il nous aide à trouver cette sainteté, à nous laisser aimer par Dieu, qui est notre vocation à tous et la véritable rédemption.

Il a fait partie des saints patrons des JMJ de Madrid en 2011.

source : Eglise Catholique en France
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MessageSujet: Re: 14 décembre : Saint Jean de la Croix   14 décembre : Saint Jean de la Croix Empty14/12/2022, 11:31

L’évasion prodigieuse de saint Jean de la Croix avec l’aide de la Vierge Marie


14 décembre : Saint Jean de la Croix WEB3-SAINT-JOHN-OF-THE-CROSS
Fr Lawrence Lew OP/Flickr

Aliénor Goudet - publié le 13/12/20 - mis à jour le 08/12/21

Comme son amie et confidente, sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), saint Jean de la Croix (1542-1591), fêté ce 14 décembre, était un grand mystique et défenseur de la réforme du Carmel. Pour cette raison, les carmes chaussés, opposants de la réforme, le firent enlever et séquestrer afin de lui faire renoncer à celle-ci. Après des mois de maltraitances et de tourments, une alliée de taille vient lui annoncer sa délivrance.


Tolède, 15 août 1578. La chaleur torride de la journée commence enfin à retomber avec l’approche de la nuit. Mais si la fraîcheur du soir soulage le corps endolori du captif, elle n’allège pas le poids qui pèse sur son cœur. Jean de la Croix est recroquevillé dans un coin de l’étroite cavité qui lui sert de prison dans le couvent des carmes chaussés depuis maintenant presque neuf mois. Ce ne sont pas la privation de nourriture, ni les coups qu’on lui a fait subir la veille qui le tourmente le plus, mais les cruelles paroles du père Maldonado.

Pour la fête de Notre Dame, le captif avait demandé la permission de célébrer la messe. Son ravisseur lui a ri au nez avant de déclarer qu’il ne célébrerait aucune messe tant qu’il n’aurait pas renoncé à la réforme. Depuis, son cœur saigne. Ah, quelle épreuve que cette captivité, privé de la Bible et de la sainte communion ! Et avec la prière qui semble si vaine, tout ce qu’il peut faire, c’est traduire son désespoir en poème. Est-ce cette même tourmente que le Christ a ressenti lorsqu’il s’est écrié « mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? »


À cette pensée, Jean rougit de honte. Comment concevoir un seul instant que sa souffrance ne soit comparable à celle de celui qui a porté les péchés du monde ? La culpabilité le ronge lorsqu’il pense à toutes les fois où Dieu lui a envoyé la lumière en pleine nuit pour le consoler. Ou bien quand il a pu étreindre le Christ. Malgré ces grâces dont il se sent indigne, il est si seul au milieu de ce désert, de cette nuit de la foi…

Jean pleure en silence jusqu’à la nuit tombée. C’est alors qu’une vive lumière blanche lui fait relever la tête et il écarquille les yeux, stupéfait. De toutes les lumières qui lui sont apparues, celle-ci est de loin la plus belle. Devant lui se tient une jeune femme d’une beauté époustouflante. Jean sait tout de suite de qui il s’agit, mais il est trop faible pour se lever.

Citation :
– Aie patience, mon fils, lui dit la sainte Vierge, car tes épreuves finiront bientôt. Tu sortiras de prison, tu diras la messe et tu seras consolé.

– Mère de Dieu, répond-il, larmoyant, comment est-ce possible ? Je ne sais même pas où je suis.

La Vierge sourit et étend la main pour lui toucher le front. Une douce chaleur émane d’elle et une vision apparaît dans l’esprit de Jean. D’abord une pièce. Puis un couloir. Ensuite une fenêtre qui donne sur le fleuve du Tage avec dix mètres dessous, la pointe d’un rempart.

Citation :
– C’est là le chemin que tu suivras, continue la Vierge. Ne crains pas je serai avec toi.

Il lui faudra donc une corde de sauvetage pour descendre sur le rempart. Son regard se pose alors sur les vieux manteaux qui lui servent de couverture. En taillant des bandes, il pourra s’en fabriquer une. Mais un autre problème s’impose.

Citation :
– Reine des cieux, dit-il alors. Je n’ai pas de clef pour sortir de ma prison.

Marie lui montre alors la serrure, avant de saisir l’un des clous et de le dévisser sans grande difficulté. En effet, pas besoin de clef si le fer du cadenas ne tient pas. Un ou deux jours devraient suffire à le faire lâcher. Le cœur de Jean commence à s’emballer. Il va être libre et c’est la mère du Christ qui vient le lui annoncer.

Citation :
– Douce Marie, demande-t-il encore. Pardonnez encore votre serviteur, mais je suis si faible, je peux à peine me lever. Et on ne me laisse jamais seul.
– Tu auras la force, promet-elle. Et le sommeil de tes geôliers ne te trahira pas.

Au mot de la sainte femme, la poitrine de Jean s’enfle de confiance et joie. Qui ne peut croire à une promesse de la bouche de la mère de Dieu ? Sentant une étrange vigueur le gagner, il se met à genoux et s’incline devant sa divine alliée. Lorsqu’il relève la tête, il ne reste que lui dans le cachot. Bouleversé par cette visite, il pleure à chaudes larmes.


Le lendemain, Jean passe la journée à déchirer ses manteau pour confectionner une corde, et à dévisser discrètement le fer de la serrure du cachot. Le soir même, un jeune moine lui amène une assiette pleine digne d’un vrai repas. Ce jeune geôlier, touché par la patience et la foi du prisonnier, avait grandement sympathisé avec Jean durant sa captivité. Curieusement, il se nomme Jean de Sainte-Marie.

La nuit du 17 au 18 août, tout se passa comme la sainte Vierge l’avait prédit. Jean de la Croix rend l’âme le 14 décembre 1591 à Ubeda en Espagne après un long combat pour la réforme et contre la calomnie de ses ennemis. Il est canonisé le 27 décembre 1726 par Benoît XIII et déclaré docteur de l’Église deux cents ans plus tard par Pie XI. Sa terrible captivité a nourri des écrits mystiques et spirituels chrétiens qui comptent parmi les plus beaux.

source : Alteia
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MessageSujet: Re: 14 décembre : Saint Jean de la Croix   14 décembre : Saint Jean de la Croix Empty14/12/2022, 11:34

Jean de la Croix et Thérèse d’Avila, deux amis qui ont réformé le Carmel


14 décembre : Saint Jean de la Croix S._Juan_de_la_Cruz_y_Santa_Teresa


Timothée Dhellemmes - publié le 04/09/20


Tout au long de leur vie, de nombreux saints ont entretenus des liens étroits, aussi bien spirituels qu’amicaux. C’est le cas de Jean de la Croix et de Thérèse d’Avila, qui créèrent ensemble l'Ordre des Carmes déchaux.



Àl’intérieur des églises, dans les couvents ou dans les monastères, il n’est pas rare que Jean de la Croix et Thérèse d’Avila soient représentés ensemble. Espagnols tous les deux, profonds mystiques et dotés d’une grande intelligence, ils partageaient de nombreux aspects de leur spiritualité, et travaillèrent ensemble à une vaste réforme de l’Ordre des Carmes.


Devenus docteurs de l’Église



Pourtant, rien ne les destinait à collaborer : Thérèse, vive et bavarde, était de 27 ans l’aînée de Jean, qui était d’un caractère humble et réservé. Lorsqu’ils se rencontrent en 1567, Thérèse venait de lancer un vaste plan de réforme de l’Ordre des carmélites. Entrée dès l’âge de 20 ans au Carmel d’Avila, elle venait d’ériger un nouveau couvent, à Medina del Campo. C’est là qu’elle fit la connaissance d’un jeune étudiant carme, Jean de Saint-Mathias, qui allait devenir Jean de la Croix.



source : Aleteia
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MessageSujet: Re: 14 décembre : Saint Jean de la Croix   14 décembre : Saint Jean de la Croix Empty14/12/2022, 11:38

Poème à saint Jean de la Croix


14 décembre : Saint Jean de la Croix Web3-saint-john-of-the-cross-francisco-de-zurbaran-public-domain
Francisco de Zubaran | Public Domain



Jacques Gauthier - publié le 14/12/17


Le 14 décembre, l'Église honore la mémoire de saint Jean de la Croix (1542-1591). Jacques Gauthier partage avec les lecteurs d'Aleteia son admiration pour ce poète carme en qui il voit un ami, un frère, un guide.



Lors d’un salon du livre, de jeunes poètes me confiaient comment l’auteur mystique leur avait ouvert les yeux sur un autre réel, voilé par la routine quotidienne, mais qui sous sa plume dévoilait un don, une promesse, malgré la nuit, le désert, le vide. Ce réel caché, ne serait-ce pas Dieu ?

Les images que nous nous faisons de Dieu sont sans cesse à purifier, répète l’auteur de La Nuit obscure, Dieu étant toujours « au-delà de tout ». C’est un « je ne sais quoi », qui transcende toute connaissance. Le silence d’amour vécu dans l’oraison contemplative l’exprime mieux que tout autre langage, ce qui demande abandon et communion au mystère divin qui nous habite.

J’écris ces lignes à Paris où je termine une série de conférences et de rencontres des médias dans la foulée de mon essai Henri Caffarel, maître d’oraison (Cerf) et d’un colloque qui lui était consacré au collège des Bernardins. 



J’ai été porté pendant quinze jours par ce Dieu présent au fond de mon coeur. Je n’ai eu qu’à m’abandonner à son amour miséricordieux, lui faisant confiance en tout. Les moments d’oraison silencieuse vécus un peu partout, que ce soit avec les carmes d’Avon ou à Paris lors d’une soirée thérésienne, m’ont aidé à demeurer dans la paix du Christ. 


Avec Jean de la Croix, Thérèse de Lisieux, le père Caffarel, et tant d’autres témoins de la prière intérieure, je ne peux que rendre grâce à Dieu pour leurs écrits qui brûlent d’un feu qui ne s’éteint pas.

En signe d’hommage pour tout ce que Jean de la Croix m’a donné, je lui ai écrit un poème que l’on retrouve dans mon recueil Un souffle de fin silence(2017, Noroît, p. 56-57).

Le rossignol du carmel

dans la nuit obscure

n’a d’autre mélodie

qu’un chant mystique

pour la figure aimée



Caché en sa face

il s’envole secrètement

au seuil de l’invisible

immobile et attentif

sans autre plainte

que le silence aérien



Qui pourrait le piéger

personne ne le voit

la forme s’estompe

la formule s’efface

voilà sa clef


Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier.

Tags:
SAINT JEAN DE LA CROIX
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MessageSujet: Re: 14 décembre : Saint Jean de la Croix   14 décembre : Saint Jean de la Croix Empty14/12/2022, 11:42

Les conseils de saint Jean de la Croix pour apaiser l’âme


14 décembre : Saint Jean de la Croix Saint-san_ildefonso_juan_pantoja_de_la_cruz-pd


Radio Maria - publié le 03/07/16


Aller à la rencontre de Dieu demande de "mettre de l’ordre dans la maison", c’est à dire en nous-mêmes !



Autrement, les troubles intérieurs se traduiront par de l’aveuglement, une fatigue, un sentiment de saleté ou une faiblesse. Quelques strophes qui parlent de la nuit et de l’escalade de la montagne, nous présentent la vie spirituelle qui est un chemin d’ascension vers Dieu qui nous attend pour une union profonde avec lui. La montagne est le lieu où Dieu s’adressa à Moïse, où se produisit au Thabor la transfiguration de Jésus devant ses disciples  C’est une image qui fait référence à la manifestation de Dieu.

Pour atteindre cette dimension, il faut faire le vide en nous, non pour nous enfoncer dans le nihilisme, dans une vacuité absurde, mais pour nous remplir de la présence et de l’amour de Dieu. Nous devons nous dépouiller de nous-même pour nous fondre en Dieu.

Nous devons mettre de l’ordre dans notre être, nos appétits désordonnés et nos tendances incontrôlées, notre sensibilité, notre manière de capter la réalité, nos passions, nos frénésies, nos troubles intérieurs, car ils nous tourmentent, nous fatiguent et nous encrassent.

Il existe cinq éléments en nous quand nous n’avons pas mis d’ordre dans notre vie affective et qui nous indiquent que nous ne pouvons pas continuer ainsi : ils nous tourmentent : tout comme avec quelqu’un qui mange trop et qui prend du plaisir en mangeant, les conséquences se font sentir plus tard. Ils créent aveuglement, fatigue, sentiment de saleté et amaigrissement.


Cette fatigue qui nous empêche d’aller là où Dieu nous appelle

Pour aller à la rencontre de Dieu, il faut apaiser l’âme de ce qui la tourmente. Nous devons savoir nous arrêter et comme le prophète Elie sur le Mont Horeb, trouver un lieu pour nous calmer et retrouver une vision claire.

Saint Ignace de Loyola considère qu’il ne faut pas prendre de décisions en période de tourments, car n’ayant pas une vision claire,  il existe un risque de commettre des erreurs. Tourmente et aveuglement sont les conséquences de notre inquiétude, et nous devons donc mettre de l’ordre dans la maison. Quels sont ces aveuglements et ces tourments dans notre vie ? 
Quelle est cette fatigue qui nous empêche d’aller là où Dieu nous appelle ?

Quand le désordre règne en nous, le manque de sérénité engendre une fatigue. C’est pourquoi, la nuit nous devons nous libérer de toute l’agitation que nous avons connue dans la journée. C’est le sens de la prière des Vêpres. Il en va des émotions positives comme des émotions négatives. Non canalisées, elles nous affectent de l’intérieur.

Un cœur disposé à suivre le Seigneur doit se préparer à être mis à l’épreuve. Tomas de Kempi dit que le Seigneur a deux façons de nous mettre à l’épreuve : dans la douleur ou dans le plaisir. Il faut préparer le cœur à aller à la rencontre de Dieu, en sachant calibrer l’âme pour donner libre cours aux émotions et avoir ainsi un espace pour Le recevoir.

Quant au sentiment de saleté, nous devons mettre de l’ordre dans notre lien avec la nourriture, la boisson et la sexualité. La vertu qui nous y aidera est la tempérance. Ce sont des instincts primaires qui permettent la survie de l’espèce. Quand nous nous aventurons sur ces sentiers, nous sommes faibles et maigres et le mauvais esprit y rôde et nous cherche, dit saint Ignace.

Face au désordre, l’âme rétrécit, a l’impression de manquer de consistance et de force. C’est comme se lever après une longue période d’alitement. L’âme n’a plus la force de se centrer sur Dieu. Elle se dilue. Nous demandons à Dieu de nous aider à être sereins face aux tourmentes.
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