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 Fin de vie et soins palliatifs

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MessageSujet: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty15/9/2022, 22:50

Avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) au sujet du vieillissement et de la fin de vie : déclaration de Mgr Pierre d’Ornellas

Fin de vie et soins palliatifs Site-banniere-darticle-haut-de-page-3-1024x341


L’Avis du CCNE est un plaidoyer pour les soins palliatifs. Il exprime avec finesse et justesse ces soins « essentiels » à la médecine. Il dénonce les faiblesses de leur mise en œuvre en France, malgré les lois qui les promeuvent comme un droit pour chaque citoyen. Il appelle vigoureusement à un effort de l’État pour que se diffuse partout la « culture palliative » en notre pays. Grâce au CCNE, cet effort et son caractère impératif seront-ils enfin pris au sérieux par nos dirigeants ?

Vouloir développer « en même temps » les soins palliatifs et l’aide active à mourir, c’est à la fois favoriser l’expression des désirs individuels d’une mort immédiate, et promouvoir le soin par l’écoute et l’accompagnement de la vie, aussi fragile soit-elle. En définitive, c’est décider de faire peser sur tous le choix cornélien de mourir ou de vivre ! Dans leur écrasante majorité, les médecins des soins palliatifs dénoncent la contradiction entre le soulagement qu’ils savent offrir et la proposition de donner la mort, proposition que les patients seront obligés d’envisager.

L’Avis du CCNE jette du brouillard sur la réflexion. Il utilise le même mot « fraternité » pour qualifier à la fois l’aide active à mourir et l’accompagnement par les soins palliatifs. Mais comment appeler fraternel le geste qui donne la mort à son frère qui la demanderait ? Ce n’est pas dans le brouillard qu’on discerne le projet de société à édifier ! Soit nous choisissons une société des désirs individuels qui s’imposent à tous, y compris au corps médical. Soit nous souhaitons une société de la fraternité grâce à laquelle les personnes les plus vulnérables sont collectivement entourées de considération et accompagnées par le soin.

Pourquoi l’Avis du CCNE ne pose-t-il pas dans le débat la longue tradition éthique issue du « tu ne tueras pas », qui fonde notre civilisation et qui donne de la clarté pour penser notre responsabilité collective face à la question si complexe de la fin de vie ?

Fin de vie et soins palliatifs SITE-photos-contributeurs-VERSION-BETA-1-300x169Mgr Pierre d’Ornellas,
archevêque de Rennes,
responsable du groupe de travail « bioéthique » au sein de la Conférence des évêques de France
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty16/9/2022, 08:15

Le Pape encourage le développement des soins palliatifs
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Dans une lettre signée par le cardinal Parolin et adressé à Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la Vie, le Pape François encourage l’utilisation des soins palliatifs, à l’occasion d’une convention sur ce sujet qui se tient à Rome jusqu’au 1er mars.

La vocation la plus profonde de la médecine consiste dans le fait de «toujours soigner», même s’il n’est pas toujours possible de guérir. Le Pape le rappelle dans une lettre signée par le cardinal Pietro Parolin et adressée aux participants à la convention sur les soins palliatifs, organisé par l’Académie pontificale pour la Vie.

La limite : un lieu de rencontre et non de solitude
Ce message évoque le sens de la «limite» qui s’expérimente dans les moments de fin de vie. Ces moments suscitent parfois de la rébellion et de l’angoisse, et la société d’aujourd’hui évite donc souvent de s’y confronter. Les soins palliatifs, au contraire, montrent que la limite, si elle est acceptée, peut devenir «non plus un lieu de séparation et de solitude», mais une occasion de rencontre. La mort elle-même est introduite dans un horizon symbolique, dans lequel elle peut ressortir non pas tant comme le terme contre lequel la vie succombe, mais comme l’accomplissement d’une existence «gratuitement reçue et partagée avec amour».

La thérapie de la douleur
Parmi les thèmes centraux de la lettre revient la question de la «thérapie de la douleur». Il est rappelé que Pie XII avait déjà clairement légitimé «l’administration d’analgésiques pour alléger des douleurs insupportables qu’il ne serait pas possible de traiter autrement, même si, dans la phase de mort imminente, ils seraient la cause d’un raccourcissement de la vie». Même si aujourd’hui le raccourcissement de la vie n’est plus un effet collatéral fréquent, il souligne que «la même interrogation se repose avec des médicaments nouveaux, qui agissent sur l’état de conscience et rendent possibles diverses formes de sédation». La lettre explique que «le critère éthique ne change pas, mais l’emploi de ces procédures requiert toujours un discernement attentif et beaucoup de prudence». Avec la sédation, «surtout quand elle est prolongée et profonde», on annule en effet la dimension relationnelle et la communication, «cruciale dans l’accompagnement des soins palliatifs». La sédation profonde «demeure toujours au moins en partie insatisfaisante, et doit donc être considérée comme un remède extrême».

Diffuser l’accès aux soins palliatifs
La lettre exhorte donc à continuer la réflexion sur les soins palliatifs et à en diffuser la pratique pour faciliter l’accès. Un objectif dans lequel les croyants peuvent trouver des compagnons de route parmi les nombreuses personnes de bonne volonté. Dans cette perspective, la présence à la convention de représentants de différentes religions et de différentes cultures est importante. Il faut jeter un pont entre le soin reçu depuis le début de la vie, qui lui permet de se déployer, et le soin à prêter aux autres d’une façon responsable, dans la succession des générations. Les soins palliatifs montrent donc leur valeur pour l’entière coexistence humaine.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty16/9/2022, 10:32

ce sont de bon articles , mais on en attend plus .
pas simplement une visite de temps en temps ou seulement pour l'extreme onction .
des personnes ont le besoin d'accompagnement quotidiens de renforcer leurs foi et d'etre entendu et comprise .
est ce légitime de vouloir mourir ? quand la souffrance est aux limites du supportable , souffrance physique ou psychiques ?
parfois la priere devrait etre l'étalage de ses souffrances et la demande d'intervention du Seigneur au coeur de ses souffrances .
se poser la question de la sédation , est se poser la question de la limite du supportable et que fait on dans ses cas la , quel réponse et quelle présence apporte la religion .
ou en est ont dans l'accompagnement journalier , dans chaque paroisses ?
les hôpitaux et les églises devraient avoir l'obligation de permettre cette accompagnement journalier , il y a des personnes âgées qui n'ont plus aucune visite .
les soins palliatifs existent depuis un bon moment mais il est interdit de faire état de votre foi .
accompagner ses personnes au Nom du Seigneur c'est leurs permettre d'avoir le Seigneur a leurs cotés .
n'y a il pas peux d'ouvriers dans la moisson et quand il y en a ont trouvent qu'ils ne sont pas qualifiés .
l'église est aussi le lieu ou l'on forme .



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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty16/9/2022, 20:05

colombe de la paix a écrit:
Spoiler:

Je suis d'accord avec ce que vous dites, sauf que dans tous les hôpitaux de France, il y a une aumônerie catholique, protestante et musulmane. Dans les papiers d'admission, il faut cocher ce que l'on veut, ainsi que la personne dite "de référence"

Les personnels sont de plus en plus formés pour accompagner les malades en fin de vie et leur famille, en hospitalisation comme à domicile.

En ville, c'est plus difficile, mais dans les villages et dans les quartiers, on connait les malades et n'avons aucun problème à leur rendre visite et même leur porter la communion si elles le désirent.
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty16/9/2022, 23:47

Aumônerie des hôpitaux
Fin de vie et soins palliatifs SNFS-2022-banniere-entree-de-apge-16-1024x341

L’aumônerie des établissements de santé est à la fois un service d’Eglise et un service de l’hôpital. Les aumôniers et les membres d’aumônerie ont la charge d’assurer, dans ces établissements, le service du culte auquel ils appartiennent et d’assister les patients qui en font la demande par eux-mêmes ou par l’intermédiaire de leur famille.

Leur mission d’Eglise les amène notamment à :

  :sts:  être à l’écoute des personnes malades, âgées et de ceux qui les entourent
  :sts:  être une présence fraternelle, respectueuse du cheminement de chacun, porteuse de vie et d’espérance
  :sts: être attentifs aux évolutions de l’institution de soins et à leurs incidences éventuelles sur la qualité de la prise en charge des personnes et pour les personnels.

Dans une logique de partenariat…
Eglise accueillie dans l’institution de soins, le service d’aumônerie a le souci d’être un partenaire dans la prise en charge des personnes hospitalisées, partenaire d’un service de l’homme.

En équipe…
La présence d’aumônerie est celle d’une équipe envoyée en mission par l’évêque et reconnue par l’Etablissement. Cette équipe -composée de laïcs, religieux, diacres, prêtres- se construit autour d’un projet commun, des rencontres de partage, de prière et de formation.

Outre les visites aux personnes, l’équipe vit des temps de rencontres, de partage et de prière commune. L’équipe n’a de raison d’être que si elle vit sa mission au cœur d’un dialogue et d’une sympathie partagée avec les personnes malades, leurs proches et les soignants.

Dans une attitude d’ouverture, l’équipe d’aumônerie entretient des relations de fraternité et de recherche avec les représentants des autres cultes.

« A l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais Il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne » (Pape François, Lumen fidei, n.56)

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 11:29

sur le terrains et sur le papier c'est un peu différent .
quand vous etes hospitaliser et que vous souhaitez un accompagnement , vous avez les aumôneries mais pas dans tous les établissements .
j'ai un amis qui est évangélique , il collaborait avec un aumonier en secteur hospitalier , il avait obtenus une autorisation de visiter les malades , mais il lui était interdit de porter l'évangile , s'il se trouvait en demande il devait obligatoirement faire remonter l'information a l'aumonier c'est un peu sectaire comme raisonnement alors que lui ne demandait que de porter l'évangile et le réconfort aux malade et cela tous les jours si la demande était présente , il ne faisait que faire l'oeuvre de DIEU mais on lui a mis une muselière par l'institution religieuse .
les hôpitaux ne propose pas une liberté de disposer a sa demande de toutes les confessions a disposition des malades .
bien sur que cela demande une collaboration et une formation , mais pas un frein a l'évangile .
regardez sur les brochures des hôpitaux , vous trouvez le numéros de l'aumônerie catholique mais pas celui des autres églises ?
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 11:37

Toi le tout petit
vous avez écrit
Dans une attitude d’ouverture, l’équipe d’aumônerie entretient des relations de fraternité et de recherche avec les représentants des autres cultes.

c'est une bonne chose tant que l'église catholique ne veux pas dominer ou garder le contrôle mais laisser la liberté aux autres confessions de fonctionner librement aux seins des établissements .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 12:20

colombe de la paix a écrit:
Toi le tout petit
vous avez écrit
Dans une attitude d’ouverture, l’équipe d’aumônerie entretient des relations de fraternité et de recherche avec les représentants des autres cultes.

c'est une bonne chose tant que l'église catholique ne veux pas dominer ou garder le contrôle mais laisser la liberté aux autres confessions de fonctionner librement aux seins des établissements .
Je peux en témoigner, aucune Eglise ne domine une autre. lorsqu'il y a un problème, il vient des familles et c'est bien pour cela, que lors d'une hospitalisation, quand le malade est conscient, on lui demande de donner son avis. Et il est respecté, car il doit donner le nom d'une personne en qui il a toute confiance qui respectera ses volontés.
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 15:23

Espérance2 a écrit:
colombe de la paix a écrit:
Toi le tout petit
vous avez écrit
Dans une attitude d’ouverture, l’équipe d’aumônerie entretient des relations de fraternité et de recherche avec les représentants des autres cultes.

c'est une bonne chose tant que l'église catholique ne veux pas dominer ou garder le contrôle mais laisser la liberté aux autres confessions de fonctionner librement aux seins des établissements .
Je peux en témoigner, aucune Eglise ne domine une autre. lorsqu'il y a un problème, il vient des familles et c'est bien pour cela, que lors d'une hospitalisation, quand le malade est conscient, on lui demande de donner son avis. Et il est respecté, car il doit donner le nom d'une personne en qui il a toute confiance qui respectera ses volontés.

Je confirme également. Tout se passe comme le patient l'a décidé ... Tout est respecté à la lettre. Dans la discrétion et le respect le plus TOTAL.

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Dernière édition par Toi le tout petit le 17/9/2022, 15:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 15:30

colombe de la paix a écrit:
Toi le tout petit
vous avez écrit
Dans une attitude d’ouverture, l’équipe d’aumônerie entretient des relations de fraternité et de recherche avec les représentants des autres cultes.

c'est une bonne chose tant que l'église catholique ne veux pas dominer ou garder le contrôle mais laisser la liberté aux autres confessions de fonctionner librement aux seins des établissements .

Colombe de la Paix, avec tout le respect que je vous dois ... Vous devenez franchement "pénible" avec votre obsession imaginaire de la "domination catholique". Nous ne vivons pas sur la même Planète ! . De plus, nous évoquons, un sujet grave, et vous ne pouvez pas vous en empêcher ... Dans tous les cas, Espérance2 et moi-même connaissons bien le sujet, et ce que vous affirmez, n'existe pas ... .

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/9/2022, 19:27

bien entendu , que la personne doit donner son consentement pour désigner une personne de confiance .
mais qu'est ce que cela a a voir avec les libertés spirituels ?
mon amis aidait de temps en temps a une aumônerie et il lui arrivait d'avoir de bon contact pendant ses visites , mais la règles lui interdisait de porter l'Evangile ,il était obliger de faire remonter la demande a l'aumônerie , c'était un Frere évangélique .
c'est pour cela que j'ai employer le mot domination .
sa c'est pour le coté spirituel
il y a des association qui font des accompagnement en soins parlatifs , mais il est est interdit de faire état de sa foi , tout en respectant celle de tous .
j'ai moi meme suivit cette formation .


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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 09:40

une question a tous
qu'est ce que l'église offre a ceux qui le souhaite comme formation en soins palliatifs ?
la formation par des organisme laïque existe , je l'est passer il ya une quinzaine d'année .
formation qui vous permet d'exercer aux sein d'une association en milieux hospitalier et particulier .
mais qu'est ce que l'église propose comme formation laïque et religieuse a ceux qui veulent s'engager auprès des personnes qui en demande ?
formation avec pour base la foi sans les étiquettes religieuses ?
sauf erreurs il n'y a qu'un cadre celui de formation laïque , aucune église ne propose de formations et ne forme , ne pensez vous pas intéressant de proposer des formation dans un cadre qui a pour racine la foi chrétienne a ceux qui souhaite s'engager , comme le font les association de soins palliatifs ?
formation sur plusieurs semaines et ensuite approche des malades qui le souhaitent en binôme , formation gratuite a ceux qui veulent s'engager .

ne pensez vous pas que avec le manque de personnel hospitalier , créera et sa crée déja un maque de temps a consacrer aux malade et qu' il faille pallier a cette solitude pour le bien malades .
quelques église avaient des pasteur dispo 24 sur 24 ligne téléphonique toujours ouverte pour celui qui en avait besoin et toujours prêt a se déplacer si besoin est .

a rappeler que la meilleur formation est la parole de DIEU d'ont il faut faire provision dans sa vie , pour y puiser dans les moments difficiles .

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 10:41

Des formations laïques dans l'accompagnement sur la fin de vie ne sont pas anti-religieuses, je pense que l'opposition entre société laïque et foi religieuse est une impasse, chacun est libre de participer à des formations sur la fin de vie qui sont sûrement dé qualité par le biais d'organismes spécialisés qui ont étudié ces questions, et ensuite d'appliquer les principes de la foi chrétienne dans la pratique.

Par pitié pour notre temps et pour l'amour de Dieu, cessons d'opposer les individus les uns aux autres selon des principes qui sont en fait en contradiction avec l'amour du prochain.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 11:18

https://eglise.catholique.fr/eglise-et-societe/sante/376850-pastorale-sante-mission-leglise/

https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-bioethique/science-et-ethique/ethique-et-fin-de-vie/369790-soins-palliatifs-etre-soulage-et-etre-ecoute/
---------------------------------

L’Institut catholique de Paris (ICP) et le Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris proposeront un nouveau diplôme universitaire d’éthique à la rentrée 2022-2023. La formation, répartie sur 120 heures, entend répondre à un besoin identifié sur le terrain.


« Dans tous les établissements médico-sociaux où nous allons, nous avons senti une difficulté des professionnels à se situer eux-mêmes face à ces questions. Certains font également part de la complexité à faire un lien entre leur foi chrétienne et leur pratique », explique à La Croix la théologienne Marie-Dominique Trébuchet, directrice de l’Institut supérieur de sciences religieuses de l’ICP et membre du conseil scientifique de cette formation.


Conjuguer fondamentaux théoriques et pratique professionnelle



Le programme, qui s’adresse aux professionnels du soin au sens large (médecins, soignants, aidants, bénévoles, travailleurs sociaux, cadres d’établissements médico-sociaux…), aborde la gestion de problématiques concrètes, telles que la précarité, le handicap, le début et la fin de vie.
-------------------------------


à Bordeaux, des soins palliatifs en ambulatoire
....
les patients en hôpital de jour bénéficient de soins précoces.

....
C’est une maison de santé où, deux fois par mois, est organisée une distribution d’huîtres, accompagnées de vin blanc. Une maison de santé où il existe des chambres… sans lit. À la place, un fauteuil confortable, installé pas trop loin de la fenêtre. Ce n’est pas que la maison de santé Marie-Galène manque de matériel, non. Mais dans cette aile du bâtiment, la prise en charge palliative se fait en ambulatoire, en hôpital de jour, à la demi-journée. Trente à quarante patients sont suivis actuellement.

Dans le service, ce jour-là, il y a Aurélien, le compagnon de Mme S. Elle a été prise en charge à Marie-Galène en octobre 2021, sur préconisation de son oncologue du CHU de Bordeaux. « C’était très peu de temps après la découverte de son glioblastome (un cancer du cerveau, NDLR) », se souvient Aurélien. En hôpital de jour, les patients viennent soulager leurs symptômes (douleur, problèmes respiratoires…) ou refaire un pansement, consulter un psychomotricien ou parler avec un psychologue. Ils peuvent aussi bénéficier de « soins de supports » non médicamenteux, comme l’art-thérapie ou l’hypnose.


Accompagner, sans guérir



Comme toute prise en charge palliative, le suivi en hôpital de jour n’a pas vocation à guérir, mais à « accompagner » et « améliorer la qualité de vie du malade », rappelle Emmanuel de Larivière, chef de service de l’unité. Quitte à s’extraire du purement médical pour proposer un accompagnement social (aide-ménagère) ou soutenir les proches. « Sans cela, je n’aurais jamais tenu », se souvient Alain Millet, dont l’épouse a été suivie en 2020.
Des patients en soins palliatifs qui retournent chez eux en fin de journée ? « Ça ne correspond pas forcément à l’idée que l’on se fait de ces soins », reconnaît Fabienne Teillet, l’infirmière coordinatrice. Le palliatif, bien souvent, est associé aux dernières semaines de vie.

Résultat, évoquer plus tôt de tels soins est délicat et «peut faire peur », explique l’infirmière. Aurélien confirme : « Quand on vous en parle, au départ, on en déduit que le combat est déjà perdu. » Ce mot, « palliatif », « nous dessert parfois », avoue Emmanuel de Larivière. Lors de la première prise de contact, précise-t-il, il n’est d’ailleurs pas toujours prononcé.


Des soins précoces



Mais ils sont nombreux parmi les professionnels du secteur à plaider pour la mise en place de ces soins de façon précoce. Pas dès le début de la maladie – sauf lorsque les équipes la savent incurable –, mais « dès que la pathologie commence à échapper aux traitements», précise le médecin, par exemple lorsqu’un cancer se métastase. Mais avant que le patient ait besoin d’être hospitalisé – Marie-Galène dispose dans ce cas-là d’une unité de soins palliatifs conventionnelle qui permet la prise en charge des malades en toute fin de vie.

« L’une de nos patientes vient à tous ses rendez-vous en talons aiguilles, raconte ainsi l’équipe. Nous en avons fait un baromètre. Le jour où elle viendra avec des talons plats, ce sera le signe qu’elle va moins bien. » À chacun de s’adapter au rythme du malade. Avec l’idée de contribuer à maintenir le plus longtemps possible le patient à domicile, s’il en a l’envie et l’énergie.


Un type d’accompagnement à développer



L’hôpital de jour de Marie-Galène fêtera ses 10 ans l’an prochain. « Ce type d’accompagnement n’est pas si répandu », regrette Emmanuel de Larivière. Il faut dire que l’exercice a ses contraintes : le manque de personnel, les horaires restreints, l’obligation d’une coordination resserrée entre les équipes palliatives et les autres soignants du patient. Les développer est pourtant l’une des pistes préconisées par le cinquième plan national pour le développement des soins palliatifs, en cours actuellement.
Car pour les équipes, le jeu en vaut la chandelle. L’hôpital de jour, en accès précoce, « est une autre façon de rendre les soins palliatifs accessibles », plaide Fabienne Teillet. Aujourd’hui, près de la moitié des personnes qui pourraient bénéficier d’une prise en charge palliative n’y ont pas accès.
----------------
extraits de "La Croix"
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 11:20

https://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/croyances-soins/soins-palliatifs-et-fin-de-vie-quelle-est-l-ethique-des-religions.html
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 12:05

humanlife a écrit:
Des formations laïques dans l'accompagnement sur la fin de vie ne sont pas anti-religieuses, je pense que l'opposition entre société laïque et foi religieuse est une impasse, chacun est libre de participer à des formations sur la fin de vie qui sont sûrement dé qualité par le biais d'organismes spécialisés qui ont étudié ces questions, et ensuite d'appliquer les principes de la foi chrétienne dans la pratique.

Par pitié pour notre temps et pour l'amour de Dieu, cessons d'opposer les individus les uns aux autres selon des principes qui sont en fait en contradiction avec l'amour du prochain.

Mercie pour votre pensée , mais la conception est différente , laïque ou religieuse .
un accompagnement laïque comme un accompagnement religieux respecte toutes les croyance meme les incroyance , mais l'accompagnement religieux a comme BUT le soin et le salut de l'âme , Paul disait lui meme malheur a moi si je n'annonce pas .
et si se post sert au moins a faire que plus de gens s'intéresse a la question et puissent avoir une formation que les église les mettent a disposition gratis sans devoir aller a Paris Lyon ou Bordeau ou dans les FAC et avoir des diplômes universitaire d'étique .
sa serait un bon BUT .
comment j'annonce Jésus quel approche en soins parlatif sa serait un bon sujet .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 12:21

colombe de la paix, chaque diocèse a son service évangélique des malades qui s'appelle le SEM :

https://eglise.catholique.fr/actualites/416313-avec-le-sem-assister-les-malades/

Vous habitez dans le Nord, je crois, voici les coordonnées :

https://lille.catholique.fr/famille-societe/sante/service-evangelique-des-malades/
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 12:27

Espérance2 a écrit:
https://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/croyances-soins/soins-palliatifs-et-fin-de-vie-quelle-est-l-ethique-des-religions.html

il faut aussi ne pas etre hypocrite , un chrétiens peu avoir des moments ou il souhaite la mort par ce que la vie lui deviens insupportable a cause de certaines souffrances comme un incroyant peux aussi les avoirs .
c'est la que le besoins de la présence de DIEU se fait le plus sentir .
les unités de soins palliatifs ne sont ils pas parfois des mouroirs qu'ils nous faudrait d'avantage habiller par la lumière de la vie qui ne fini jamais n'est ce pas l'espérance qui fait vivre ,non pas l'espérance de la guérison sans oublier que seul DIEU est maitre de toutes choses , mais la lumière et la vie de l'autre rive .
et l'important est l'accompagnement sur la route vers cette autre rive .

la sédation , combien de personne ne savent pas ce que c'est ni les conséquence ni la souffrance ni eux ni leurs proches quand un médecin vous propose cet état ?
en limite de la souffrance doit on refuser le comas artificiel ?
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 12:34

je ne sait si vous avez compris ce que je voulais souligner .
l'accompagnement d'ont je parle n'est pas la visite une fois la semaine , mais selon les besoins jour après jours pas a pas avec l'autres , parfois juste une présence et parfois un peu plus .
répondre a ses besoins , a ses doutes , renforcer sa foi en le laissant libre .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 13:26

Laisser libre c'est l'expression qui convient, et lâcher prise, car parfois l'investissement personnel dans une relation d'accompagnement peut devenir intrusif, ce qui est le comble d'une dérive en la matière, comme dit St Paul je voudrais faire le bien, mais c'est le mal que je finis par faire, ou aussi l'enfer est pavé de bonnes intentions comme dit l'expression populaire.

Par ailleurs, dans la plupart des cas, l'accompagnement se fait auprès de personnes qui n'ont pas la foi, c'est toute la difficulté de la relation, mais aussi tout l'intérêt, et de toutes façons représentatif de la position du chrétien dans la société actuelle.

Encore une fois, ce ne sont pas des paroles religieuses qui sont utiles dans ce cas, mais bien l'empathie des sentiments de la personne concernée, et la compréhension de ses désirs profonds qui vont l'aider à trouver la paix, la sérénité, qui sont indispensables en vue de Dieu dans ces moments difficiles.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 14:00

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 14:01

[EXTRAIT] La réponse du pape François sur la législation en cours sur l’euthanasie
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/9/2022, 19:07

humanlife a écrit:
Laisser libre c'est l'expression qui convient, et lâcher prise, car parfois l'investissement personnel dans une relation d'accompagnement peut devenir intrusif, ce qui est le comble d'une dérive en la matière, comme dit St Paul je voudrais faire le bien, mais c'est le mal que je finis par faire, ou aussi l'enfer est pavé de bonnes intentions comme dit l'expression populaire.

Par ailleurs, dans la plupart des cas, l'accompagnement se fait auprès de personnes qui n'ont pas la foi, c'est toute la difficulté de la relation, mais aussi tout l'intérêt, et de toutes façons représentatif de la position du chrétien dans la société actuelle.

Encore une fois, ce ne sont pas des paroles religieuses qui sont utiles dans ce cas, mais bien l'empathie des sentiments de la personne concernée, et la compréhension de ses désirs profonds qui vont l'aider à trouver la paix, la sérénité, qui sont indispensables en vue de Dieu dans ces moments difficiles.

je pense que quand Paul a dit je ne fait pas le bien que je devrait faire , c'était un constat une interrogation personnel , qui a conduit a conclure que l'on peux faire tous le bien que l'on veux cela ne nous sauvera pas mais ne fera que révéler nos incapacités ; Paul a conclu qui me sauvera de se corps de morts ? grace soit rendu a Jésus Christ .
Paul n'était il pas face a son moi personnel qui essayait de résoudre cette équation sans y parvenir .
Luther a remis en lumière ce merveilleux salut par la grace .
cette grace offerte a tous , il faut juste tendre les mains pour recevoir ce cadeaux .
comme vous le dites les paroles religieuses qui sont utiles mais parfois elle le sont quand elle sont conduite par le Saint Esprit au bon moment si on le laisse faire et saisit l'opportunité .
mais vous avez raison quand c'est la religion ou l'homme qui conduit c'est échec et mat .
la paix n'est elle pas la découverte au fond du coeur de se DIEU qui nous a créer .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty19/9/2022, 15:59

puisque l'on est sur les soins palliatifs et fin de vie .
je vous post la vidéo d'une histoire vraie , comment un rassemblent de jeune va se mettre a prier
et comment cette jeune fille va etre accompagner par celui qui va devenir son mari dans le reste de ses jours ?
je pense que cette histoire va au-delà de toutes nos théologie nos différences et concerne tous ceux que l'on aime .
l'histoire de la femme de Jérémie Camp chanteur Chrétien .

https://www.youtube.com/watch?v=w9sVAGl4TC0
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty26/9/2022, 21:54

Merci Colombe de la paix  sunny
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/9/2022, 11:16

Accompagner la fin de vie : et si ce n’était qu’une question de volonté ?


Fin de vie et soins palliatifs OLD-PEOPLE-WALK-HELP-shutterstock_1934511839
Shutterstock I sasirin pamai



Elisabeth de Courrèges - publié le 26/09/22


Elisabeth de Courrèges a quitté l’Ehpad parisien dans lequel elle exerçait en tant qu’ergothérapeute pour Erevan, en Arménie. En mission avec l’Œuvre d’Orient, elle est volontaire dans une unité de soins palliatifs pédiatrique pour enfants abandonnés. Tous les quinze jours, elle partage avec les lecteurs de Aleteia ses réflexions au sujet de sa relation avec les plus fragiles.



À entendre une grande partie de nos contemporains, l’euthanasie serait une issue inéluctable. Les soins palliatifs fournissent un travail considérable et prodiguent un bien-être inestimable : désormais tout le monde le sait. Mais leur travail serait voué à une disparition quasi-totale, « faute de moyens ».

Il est vrai que les soins palliatifs souffrent, en plus d’un manque de reconnaissance et de considération, d’un grand manque de finances : ces dispositifs de santé rapportent peu aux établissements régis par des modes de budgétisation selon lesquels la rentabilité est proportionnelle à la technicité et à la rapidité des soins prodigués.

Et pourtant…

Et pourtant, j’exerce ici dans unité palliative dépendante de dons dans sa quasi-totalité, dans un pays d’une grande pauvreté où les frais médicaux ne sont pas remboursés, où les financements des établissements de santé dépendent de mécènes et d’œuvres de solidarité.

Et pourtant, aucun des enfants accompagnés ici ne manque de traitements, de nourriture, de vêtements. Aucun des enfants accompagnés ici ne présente de rougeur, d’escarre, d’invincible douleur.


Citation :

L’argument du manque de moyens pour justifier l’euthanasie ne me convainc pas.


Et pourtant, le lieu est tenu par une petite poignée de femmes, religieuses, bénévoles et salariées, qui s’engagent jour et nuit auprès des enfants parfois à l’agonie afin de les soigner, les réconforter et les veiller. Donnant le peu qu’elles ont, mais le donnant en entier.

Et pourtant ici, aucune euthanasie n’a été envisagée.

Car depuis des années il y a ici, comme dans toutes les unités de soins palliatifs en France, une volonté clairement exprimée d’accompagner la vie jusqu’à son extrémité.  

Volonté et moyens


Une volonté assumée, enracinée, assénée qui, ici, a touché de nombreux donateurs et a suscité leur générosité. Si bien que, jusqu’à maintenant, les moyens humains, médicaux et financiers n’ont jamais manqué.

L’argument du manque de moyens pour justifier l’euthanasie au détriment des soins palliatifs dans notre pays ne me convainc pas. Ce n’est pas que les moyens n’existent pas, c’est que l’on ne veut pas encore les déployer là où il se doit : dans ces unités de soins dont les bienfaits ne sont plus à prouver.

Que ceux qui sont en mesure de décider le veuillent, et les moyens suivront.


source :  Aleteia
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/9/2022, 11:24

colombe de la paix a écrit:

il faut aussi ne pas etre hypocrite , un chrétiens peu avoir des moments ou il souhaite la mort par ce que la vie lui deviens insupportable a cause de certaines souffrances comme un incroyant peux aussi les avoirs .
c'est la que le besoins de la présence de DIEU se fait le plus sentir .
les unités de soins palliatifs ne sont ils pas parfois des mouroirs qu'ils nous faudrait d'avantage habiller par la lumière de la vie qui ne fini jamais n'est ce pas l'espérance qui fait vivre ,non pas l'espérance de la guérison sans oublier que seul DIEU est maitre de toutes choses , mais la lumière et la vie de l'autre rive .
et l'important est  l'accompagnement sur la route vers cette autre rive .

la sédation , combien de personne ne savent pas ce que c'est ni les conséquence ni la souffrance  ni eux ni leurs proches  quand un médecin vous propose cet état ?
en limite de la souffrance doit on refuser le comas artificiel ?

Bonjour Colombe de paix

Etant absente, je viens seulement de voir ce post et le suivant et je vous rejoins tout à fait.
Oui, un chrétien peut demander la mort, pour plusieurs raisons, dont celle de ne pas imposer sa fin de vie à ses proches.

Et aussi, combien de personnes l'ont souhaitée et, à la dernière minute, refusée !!
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty17/11/2022, 23:31



Soins palliatifs et aide médicale à mourir : Liaisons dangereuses ? - Thomas de Gabory, op

Le CDEVS est le Centre Dominicain d'Éthique et de Vie Spirituelle. Il vise à approfondir les grands enjeux éthiques et spirituels contemporains, dans un dialogue avec la société, en ses lieux de fragilité et ses périphéries.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/11/2022, 09:30

est ce que sa ne vous donnes matière pas a réfléchir ?
actuellement on se pose la question du trop grand nombre d'humains sur terre .
de l'impossibilité des générations futur a faire face a certaines dépenses , de l'endettement toujours croissante .
de l'incapacité par manque de moyen des EPAD a soigné les plus âgées .
ce qui fait que les génération ne sont plus capable de supporter de tel fardeau .
ce qui est élémentaire ne s'apprend plus a l'école .
les familles ont malgré la baisse du temps de travail plus le temps .
on a bousiller le climat par profit et ont cherche des solutions radical qui sont encore a inventer .
c'est toute la société qu'il faut changer et on doit réapprendre se reformater .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty19/11/2022, 18:49

Directives anticipées : vivre l’alliance thérapeutique

publié lé 17 NOVEMBRE 2022 par KOZ in SOCIÉTÉ dans UN COMMENTAIREsur tribune | directives anticipées : vivre l’alliance thérapeutique

Fin de vie et soins palliatifs Capture-decran-2022-11-17-113411L’article L. 1111-11 du code de la santé publique, issu de la loi Claeys-Leonetti, prévoit que les directives anticipées rédigées par les patients s’imposent aux médecins, sauf « lorsque les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale ». Cet article est conforme à la Constitution. Voilà tout ce qu’a jugé le Conseil Constitutionnel ce 10 novembre et pourtant, alors même qu’elle n’introduit aucune nouveauté, cette décision sème la confusion dans les esprits.

La presse titre sur ces médecins qui pourront « aller à l’encontre de la volonté des patients ». L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité dénonce le « paternalisme des médecins » : « Voilà que maintenant, des médecins, contre l’avis du patient, décident de le faire mourir » (Libération et Slate, 10 novembre 2022). La volonté du patient doit-elle prévaloir en toutes situations ? Cette décision n’est-elle pas plutôt l’illustration de l’extrême sensibilité de la fin de vie, autant que de l’équilibre de la loi de 2016, le législateur ayant su se retirer prudemment devant l’irréductible singularité de chaque histoire humaine ?

Il y a du populisme à brandir le paternalisme, à dénoncer un pouvoir médical s’exerçant sur les patients. Etonnamment, des militants de l’euthanasie s’émeuvent que des médecins, sans faire mourir le patient, le laissent seulement mourir. Ce n’est pas se soumettre à une prétendue élite médicale que de reconnaître que le patient n’a pas toujours raison. C’est du pragmatisme. Le patient ne peut pas, et parfois ne veut pas, tout anticiper. Qui d’entre nous autres valides peut dire avec pertinence à quel stade il entend refuser le secours de la médecine ? A la première réanimation ? Quand vient la ventilation ? La gastrostomie ?

Marianne a publié cette tribune de ma part, vous pouvez lire la suite du texte sur son site.

Tribune | Directives anticipées : vivre l’alliance thérapeutique | Koztoujours
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty20/11/2022, 10:58

le fond qui motive les uns et les autres n'est il pas la peur ?
une chose a faire en église c'est rééduquer a ce que les familles reviennent le plus possible a une fin de vie auprés de leurs proche dans la mesure du possible médicalement et spirituellement accompagner chez eux .
n'est on pas dans une société ou on a plus le temps et pourtant n'a ont pas ALLO VOISIN .
il faut un dé formatage de notre société .
face a une situation désastreuse des EPHAD , donner la possibilité a des particulier d'accueillir chez eux deux ou plusieurs personnes agées .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty20/11/2022, 11:48

colombe de la paix a écrit:
le fond qui motive les uns et les autres n'est il pas la peur ?
une chose a faire en église c'est rééduquer a ce que les familles reviennent le plus possible a une fin de vie auprés de leurs proche dans la mesure du possible médicalement et spirituellement accompagner chez eux .
n'est on pas dans une société ou on a plus le temps et pourtant n'a ont pas ALLO VOISIN .
il faut un dé formatage de notre société .
face a une situation désastreuse des EPHAD , donner la possibilité a des particulier d'accueillir chez eux deux ou plusieurs personnes agées .

cela se fait (accueillir des personnes âgées), mais c'est aussi un problème quand ils deviennent en fin de vie !!! 
A l'hôpital ou dans les Ephad que je connais, la famille peut rester avec la personne qui va mourir, il ne faut quand même pas toujours généraliser, des services sont "humains" et je peux affirmer que le personnel aide pas mal dans ces moments là (sans qu'il y ait euthanasie)
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty21/11/2022, 10:17

oui certes il ne faut pas généraliser mais enactment les Ephad sur l'ensemble du territoire Français elle sont mise en cause pour mal traitance
journal le parisien
En 2021, le 3977 a ouvert 1 892 dossiers pour des signalements de maltraitances dans des Ehpad. Cela représentait plus d’une alerte reçue sur quatre (27 % pour un total de 6 688) et une augmentation de 37 % par rapport à 2020. Les personnes âgées sont les principales victimes des situations décrites au téléphone (73 %). Les personnes handicapées ont fait l’objet de 1 800 alertes, en hausse spectaculaire de 56 % sur un an.
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty28/2/2023, 15:05

Soins palliatifs : une culture de vie face à la peur de la mort, ce vendredi à 20h35
Publié le 27/02/2023
Fin de vie et soins palliatifs 4783.b7921769482bf4c3243d57c187d4f857

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/4/2023, 10:38

Pays-Bas : le gouvernement autorise l’euthanasie pour les moins de 12 ans


Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi 14 avril l’euthanasie pour les enfants de moins de 12 ans "atteints d’une maladie ou d’un trouble si grave que la mort est inévitable et […] attendue dans un avenir prévisible".



source :  Ateleia
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty18/4/2023, 17:57

https://www.koztoujours.fr/requiem-pour-des-fous
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty19/4/2023, 15:34

Alors l’heure des débats ravivés sur la fin de vie, KTO vous invite à découvrir l’engagement des équipes en soins palliatifs menacés par les orientations législatives soutenues par le gouvernement. Pourquoi ces évolutions paraissent-elles incompatibles pour de nombreux soignants ? Quelle peut être la contribution chrétienne à ces débats ?

A travers des reportages et entretiens, Étienne Loraillère vous emmène dans plusieurs maisons de soins palliatifs en France. Quelles sont ces unités ? Comment les soignants, les malades et leurs familles laissent émerger une « culture de vie » à l’approche de la mort.
Soins palliatifs : une culture de vie face à la peur de la mort


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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty7/11/2023, 19:16

Les soins palliatifs se meurent

Ce qui suit est le texte d’une tribune que j’ai fait paraître, avec trois co-signataires spécialisés dans les soins palliatifs, au Figaro.

 La tribune a été relayée par le site d’informations médicales Egora, ainsi que par La Croix, via une interview du Dr Jean-Marie Gomas. 

N’hésitez pas à la partager également, c’est important d’alerter sur la situation réelle des soins palliatifs, afin que le soutien public ne se limite pas aux beaux discours et autres visites complaisantes des établissements.

https://www.koztoujours.fr/les-soins-palliatifs-se-meurent
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty13/11/2023, 11:28

Toute vie est un don pour ce monde | Déclaration des évêques de France au sujet de l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution


Le Président de la République a annoncé récemment sa décision d’entamer le processus devant aboutir à l’inscription dans la Constitution de la liberté d’accès à l’interruption volontaire de grossesse. Évêques de France, nous voulons dire notre inquiétude devant ce que signifierait cette inscription. Nous le réaffirmons : toute vie est un don pour ce monde, un don fragile et précieux, infiniment digne, à accueillir et à servir depuis son commencement jusqu’à sa fin naturelle.

En 2022, il y a eu 723 000 naissances en France et plus de 234 000 avortements. C’est un triste record dans l’Union européenne, un chiffre qui ne diminue pas et, même, augmente. Cette réalité dramatique dépasse la seule question d’un droit pour les femmes. Elle n’est pas un progrès. Notre société devrait y voir surtout le signe de son échec dans l’éducation, l’accompagnement et le soutien social, économique et humain de celles et ceux qui en ont besoin. Elle devrait s’inquiéter de son avenir en constatant la baisse prévisible de sa population.

Le commandement biblique « Tu ne tueras pas » inscrit dans toutes les consciences, au-delà de celles des seuls croyants, signifie que tout être humain est confié à la sollicitude de tous les autres. Nous ne devons pas affaiblir la force d’un tel repère. Ces enfants à naître, nous en sommes d’une certaine façon tous responsables. Ainsi, le vrai progrès réside dans la mobilisation de tous, croyants et non-croyants, pour que l’accueil de la vie soit davantage aidé et soutenu. La vraie urgence est d’aider au moins les couples ou les femmes qui, aujourd’hui, n’ont pas réellement le choix et estiment ne pouvoir garder leur enfant en raison des contraintes sociales, économiques, familiales qui pèsent sur eux ou sur elles, et trop souvent sur les femmes seules.

Nous reprenons les mots du pape François qui, toujours au côté des plus pauvres, écrivait en 2013 : « cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré (…) dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. (…). Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment » (La joie de l’Evangile, 213).

Les droits des femmes doivent être davantage promus et garantis. La réelle égalité salariale, la protection contre les violences, dans la vie sociale et dans l’intimité des familles, le soutien social à leur rôle dans l’éducation des enfants, surtout pour les femmes seules, sont des progrès hautement désirables pour nos sociétés. Est-il légitime de mettre l’avortement sur le même plan que ces droits fondamentaux ? L’inscrire parmi les droits fondamentaux serait abîmer tout l’équilibre de ceux-ci.

Aux côtés d’autres croyants, d’hommes et de femmes de bonne volonté, les catholiques se sentent appelés à servir ces droits et cette dignité des plus faibles. Ils prient pour les couples et les femmes confrontés au drame de l’avortement. Nous redisons notre reconnaissance à celles et ceux qui se mobilisent pour écouter, accompagner, soutenir, consoler sans jamais juger, ainsi qu’à tous les élus qui auront le courage – par leur vote et leur engagement – de « faire avancer la culture de la vie » (Pape François, audience du 5/02/2017)

Les évêques de France, réunis à Lourdes en Assemblée plénière, le 7 novembre 2023
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty14/11/2023, 22:44

En principe, le malade et la famille ont le choix. Les médecins se concertent et demandent à voir la famille. Si le malade a donné une "personne de confiance", c'est elle qui le représente s'il n'est pas en mesure de le faire.

Les soins palliatifs à domicile existent aussi et avec une bonne organisation, pour les soins comme pour les aidants, c'est la solution la meilleure pour certains.

Si le malade a demandé l'euthanasie, la famille est convoquée pour "lui dire au revoir" : là, pour moi, il y a un "couac" quand le malade est chrétien et veut la présence d'un prêtre ou d'un pasteur...

Pour eux, c'est un problème de conscience qu'ils n'ont pas réglé !
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty22/11/2023, 11:57

Des soignants face à l’aide active à mourir

Alors que le gouvernement doit présenter en décembre son projet de loi, l’ouverture d’un droit à l’aide active à mourir agite et divise la communauté soignante. Médecins, infirmiers, aides-soignants ont confié à La Croix leur « cas de conscience ».


Pour les uns, accéder à la demande de mort d’un patient en fin de vie est totalement impensable ; pour d’autres, l’euthanasie ou le suicide assisté est une solution acceptable pour certains malades incurables que rien ne peut soulager.

Alors qu’Agnès Firmin Le Bodo, la ministre chargée du dossier, doit présenter « en décembre », sans plus de précision sur la date, son projet de loi ouvrant droit à l’« aide active à mourir », le sujet mobilise plus que jamais la communauté soignante et, au-delà des prises de position des organisations professionnelles et autres sociétés savantes, agite les consciences.

Chef de service de l’équipe mobile de soins palliatifs à l’Institut Curie de Paris, l’un des grands centres de lutte contre le cancer du pays, le docteur Alexis Burnod considère ce projet de loi comme une transgression de la « règle civilisationnelle » de l’interdit de tuer, qui organise une régression de la pratique médicale. « J’ai l’impression d’un retour en arrière de quarante ans, quand on administrait, à l’époque en toute illégalité, des cocktails lytiques aux malades en phase terminale. Or, depuis, la médecine palliative a fait des progrès considérables. Nous avons acquis des connaissances et des compétences qui permettent d’accompagner jusqu’au bout ces patients, qui ne demandent alors qu’à vivre », estime-t-il.

D’où la priorité à accorder, selon lui, au développement de l’offre de soins palliatifs encore très insuffisante – une revendication relayée par un collectif d’une dizaine d’organisations, dont la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), représentatives de 800 000 soignants, soit les trois quarts des effectifs nationaux.

Mais l’on peut aussi travailler dans une équipe de soins palliatifs et ne pas être forcément opposée à une évolution de la loi. C’est le cas de Michèle Lévy-Soussan, responsable de l’unité mobile de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. « Ma position, assez marginale je le reconnais, a beaucoup évolué à la faveur des cas que j’ai eus à traiter. Je pense en particulier à cette patiente atteinte d’une maladie neurogénétique qui était très angoissée par sa fin de vie. Je lui avais assuré que nous saurions l’accompagner. Elle s’est finalement suicidée. Ne pas avoir réussi à la rassurer m’a traumatisée. Puis-je me contenter de dire à mes patients : “Désolée, mais moi je m’arrête là. Allez mourir ailleurs” ?», interroge-t-elle.

C’est ce que s’est entendu dire le docteur Jacques Birgé, médecin généraliste à Boulay, en Moselle, par l’équipe médicale qui s’occupait de sa maman de 103 ans lorsque celle-ci a émis le vœu d’en finir. « Quasi sourde et aveugle, incontinente, elle ne voulait plus vivre dans cet état qu’elle trouvait indigne. Mais dès qu’elle a formulé son projet, on m’a convoqué pour me prévenir qu’elle devait quitter l’établissement dès le lendemain », s’indigne-t-il. 

Sa maman sera finalement euthanasiée à Namur, en Belgique, pays qui autorise cette pratique depuis 2002. Une histoire qui va ancrer le docteur Birgé dans sa conviction que l’ultime liberté d’un patient est de pouvoir choisir sa mort, comme le réclame l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) dont il est membre, et que le devoir du médecin est de l’accompagner.

Son collègue Jean-Louis Samzun, médecin de ville à Lorient, voit les choses tout différemment. « Je suis très inquiet pour ma profession car une telle évolution législative va changer radicalement l’image de la médecine et aura de grandes incidences sur les vocations, anticipe-t-il. Surtout, une telle loi va faire émerger une sorte d’injonction à la mort qui obligera tous les citoyens touchés par la souffrance, la solitude, l’exclusion à se questionner. Aujourd’hui déjà, je reçois ce genre de patients dont la demande de mort est toujours ambivalente », ajoute le docteur Samzun.

« Comment entendre une demande d’euthanasie ? Peut-elle vraiment être exempte de tout conflit, de toute pression, de tout enjeu relationnel ? Si l’on accédait à la demande de toutes les personnes traversées par des moments où elles veulent mourir, il ne resterait plus grand monde », met en garde Sara Piazza, psychologue clinicienne à l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis (93).

Un autre risque, souligné par beaucoup de soignants, est celui d’un élargissement du champ de la loi par glissements progressifs. « On nous promet que l’aide à mourir sera strictement conditionnée et encadrée pour des situations exceptionnelles. Mais ne soyons pas dupes. Il existe un lobby qui espère s’affranchir de toutes limites et l’expérience des pays étrangers qui ont autorisé l’aide active à mourir montre que très vite presque tout le monde est éligible », alerte le docteur Alexis Burnod.

Un risque qui interroge Matthieu Le Dorze, médecin réanimateur à l’hôpital Lariboisière, à Paris, même si sa spécialité paraît, a priori, peu concernée par un changement de loi. « Nous sommes très rarement confrontés à des demandes de mort car la plupart des patients en réanimation sont hors d’état d’exprimer leurs volontés, et leurs proches souhaitent bien plus souvent qu’on les maintienne artificiellement en vie, même quand l’équipe de soins qualifie la situation d’obstination déraisonnable. Nous devons alors prendre le temps de les aider à accepter que l’arrêt des traitements associé à une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès est la moins mauvaise décision à prendre, comme le permet la loi Claeys-Leonetti de 2016 », explique-t-il. 

Mais autoriser l’aide active à mourir pourrait bien changer la donne. « Certaines familles qui adhèrent à la décision d’arrêt des traitements pourraient ne pas accepter qu’on “laisse mourir” leur proche sous sédation profonde et continue (1), et nous demander de le “faire mourir” par une injection létale alors qu’on ne sait pas ce que le patient aurait voulu. Cela pourrait heurter la conscience morale de certains soignants. Plus généralement, cela pourrait avoir un impact majeur sur la manière dont la société considère les plus vulnérables, comme les personnes âgées ou handicapées », craint le docteur Le Dorze.

Seront-ils demain vus comme une charge, un poids, voire un coût et poussés plus ou moins délicatement vers la sortie ? « C’est une tendance qui se manifeste déjà à bas bruit mais qui pourrait s’amplifier si l’on promeut la solution de facilité qu’est l’euthanasie », estime Odile Reynaud-Lévy, gériatre aux Hôpitaux de Marseille et médecin coordinateur de l’Ehpad public de Cassis.

 « Je me souviens – cela m’avait traumatisée – du fils d’une patiente atteinte d’Alzheimer qui m’avait demandé si on ne pouvait pas “faire quelque chose” pour sa mère parce qu’elle n’avait plus de goût à la vie et que l’Ehpad coûtait cher. 


Ce sont des situations plus fréquentes qu’on croit et ces pressions se multiplieront avec la légalisation », redoute-t-elle. Alix Durroux, gériatre à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, y voit, elle, un motif de démotivation des soignants. « Aujourd’hui, face à un cas complexe, on discute en équipe pour imaginer la prise en charge la mieux adaptée au patient. 


C’est ce qui fait la richesse de ce métier et la qualité de l’accompagnement. Quand la loi passera, quand bien même elle garantit une clause de conscience personnelle, on perdra la profondeur et la créativité collective qu’il faut mobiliser pour prendre soin », lâche-t-elle, désabusée.

Pour Olivier Tredan, oncologue au Centre Léon-Bérard de Lyon, le choix est fait. « À titre personnel, je n’administrerai pas de substance létale, pas plus que je n’en délivrerai car c’est contraire à ma vocation qui est de lutter contre la maladie et la souffrance, pas de supprimer la vie, confie-t-il. Mais évidemment, si la loi passe, il faudra réfléchir, dans mon établissement, à comment on s’organise face aux patients qui le demandent car je crains que l’offre ne crée la demande. »


Marie Klem, infirmière libérale à Rosheim, en Alsace et coresponsable de la cellule d’animation régionale Grand Est en soins palliatifs, n’arrive pas plus à se faire à l’idée qu’elle pourrait, un jour, donner la mort. « J’avoue, une fois dans ma carrière, j’y ai pensé face à une patiente avec un cancer métastasé qui est morte dans de grandes souffrances sans que je puisse la soulager. Mais de là à faire le geste, je crois que je ne pourrais pas. »

« Si l’aide active à mourir est légalisée, je crains que l’on se retrouve coincé car il ne faut pas sous-estimer l’effet de groupe : si mes collègues l’ont fait, pourquoi pas moi ? Or, quand on a accompagné une personne au quotidien pendant des semaines, un attachement se crée. Serons-nous obligés de vivre cela ? », redoute Sophie Chrétien, cofondatrice de l’Association nationale des infirmiers en pratique avancée.

Dans ce concert de voix à plusieurs tons, on entend peu celles des quelque 400 000 aides-soignants qui sont pourtant en première ligne au chevet des patients en fin de vie. Sans prétendre parler en leur nom, Guillaume Gontard, aide-soignant depuis 2014, d’abord à domicile et aujourd’hui dans une clinique de Montpellier, sait d’expérience que, sur ce sujet, tout n’est pas blanc ou noir. « La fin de vie, la mort, c’est mon quotidien de travail. Il y a des gens qui partent paisiblement et d’autres qui souhaitent en finir plus vite parce que c’est trop dur. Je pense par exemple à ce patient de 57 ans qui n’a pas soigné son cancer du poumon, qui redoute de mourir étouffé et qui souhaite en finir. Qui suis-je pour lui dire : Ne fais pas ça ? »

« Le problème, ce n’est pas de juger de demandes personnelles qui sont toujours à entendre. La question est : quelle réponse collective y apportons-nous, réplique le docteur Alexis Burnod. Pour moi, qu’un État puisse envisager de provoquer la mort de personnes avec l’aide de la médecine est le signe d’une société qui va mal. »

L’aide active à mourir peut-elle être l’ultime soin ? Au-delà de la communauté soignante, le débat se poursuivra, au début de 2024, devant le Parlement qui tranchera juridiquement. Mais cela ne dispensera pas chaque citoyen de se poser la question en conscience.



(1) La sédation profonde et continue est une procédure réservée aux patients dont le pronostic vital est engagé à court terme. Elle consiste à endormir leur conscience pour apaiser leur agonie, et se distingue de l’euthanasie qui injecte un produit létal au patient en fin de vie.


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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty26/11/2023, 21:57

Dans une unité de soins palliatifs : « Ici, ma philosophie de vie a radicalement changé »

Le projet de loi sur la fin de vie contiendra un volet consacré au développement des soins palliatifs. Au sein de l’unité territoriale de Guingamp, les soignants craignent une perte de sens si un accès à l’aide à mourir est parallèlement accordé.

C’est un couloir lambda, à gauche après la cafétéria. Depuis 2014, il permet d’accéder à l’unité territoriale de soins palliatifs (USP) du centre hospitalier de Guingamp. Elle abrite dix lits, forcément dans des chambres seules, « avec le plus d’espace possible », précise Damien Le Neindre. Cet infirmier en médecine générale a rejoint l’USP depuis un an, en tant que cadre de santé, après l’obtention d’un DU en soins palliatifs. 

« Ma philosophie de vie a radicalement changé. Le besoin de transmission des patients est faramineux. Je le vois ici, quotidiennement », dit-il.

« Même un animal domestique est autorisé


Pour permettre ce temps de transmission, « tout ce temps d’échange, ou seulement de présence, des familles, ce temps où on donne du sens à la vie », le service est ouvert 7 jours sur 7, 24 h sur 24. 

Pas superflu : il permet la présence quasi permanente des proches. « Même un animal domestique est autorisé si le patient le souhaite. Pour les menus, vous pouvez demander un steak frites si vous en raffolez. Si votre plaisir, c’était de flâner parmi des arbres, on a construit un fabuleux jardin dans le patio grâce aux dons parvenus à l’association Thérèse Vanier », énumère Damien Le Neindre, qui ne se leurre pas : « Le fonctionnement de notre unité, ici, à Guingamp, est sans commune mesure avec celui de bien d’autres services hospitaliers. »

Un rituel des soins passé au crible


Dans cet environnement visant « à créer une atmosphère la plus cocooning possible », il va s’agir d’apaiser les souffrances des patients. En USP, leurs prises en charge peuvent être complexes. 

« Nous accueillons, dans 90 % des cas, personnes atteintes de cancer en phase terminale. Les maladies neurodégénératives, comme la maladie de Charcot, concernent 5 % de notre patientèle. Pour ces personnes par exemple, c’est entre 1 h 30 et 2 h de soins le matin », évalue Damien Le Neindre. 

Trois fois par semaine, le rituel des soins est passé au crible par le « staff » : aides soignants, infirmières, médecins, psychologues, aumônier, diététicienne et kiné rediscutent de chaque situation, revoient les traitements pour améliorer ce qui peut l’être…

Citation :
Donnez aux soins palliatifs les moyens de fonctionner !

1,7 lit pour 100 000 habitants en Côtes-d’Armor


Depuis avril 2023, l’USP abrite également une équipe mobile d’accompagnement et de soins palliatifs qui se déplace auprès de personnes hospitalisées à domicile. « En moins de six mois, nous avons atteint notre objectif. Nous serons à 200 patients en avril 2024 », évalue Damien Le Neindre, farouche opposant à l’aide active à mourir : 

« On va préférer la mort médicalisée au fait de réfléchir à la façon dont on veut finir sa vie ? Donnez aux soins palliatifs les moyens de fonctionner ! Si on avait suffisamment de médecins et de soignants pour prendre en charge les patients, il n’y aurait pas de demande d’euthanasie. » La France comptait, en 2021, 7 546 lits hospitaliers de soins palliatifs, soit 11 lits pour 100 000 habitants. Dans les Côtes-d’Armor, département breton le plus mal doté, le ratio est de 1,7 lit pour 100 000 habitants.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty26/11/2023, 22:07

Dans une unité de soins palliatifs à Rennes, soigner jusqu’à ce que la vie s’éteigne
 
Ces 20 dernières années, de nombreux services de soins palliatifs ont ouvert en France. Une prise en charge encadrée par la loi Claeys-Leonetti qui a renforcé le droit d’accès à ce type de soins. Nous avons poussé la porte d’un de ces services, à la Tauvrais, dans le nord de Rennes.

« Je vous suis reconnaissante d’avoir accompagné mon mari d’une aussi belle façon. Vos sourires, votre humour, votre gentillesse et votre professionnalisme lui ont permis de garder son sourire, même dans les moments les plus difficiles ». En feuilletant le livre d’or du service de soins palliatifs du CHU de Rennes, sur le site de la Tauvrais, on est souvent submergé par l’émotion. Car ces mots en disent long sur le dévouement et l’humanité de l’équipe médicale qui prend en charge des patients qui s’apprêtent souvent à pousser leur dernier souffle.

Le service de la Tauvrais, qui dispose de 16 lits, a été créé en 2017, dans un département bien doté dans cette spécialité (*). 

«Le soin palliatif est vraiment développé depuis une vingtaine d’années », explique le Pr Vincent Morel, chef du service rennais. « Chaque année, nous prenons en charge, sur ce site, entre 300 et 350 personnes. Parallèlement, nos équipes mobiles suivent plus de 800 personnes par an, dans d’autres services hospitaliers, des Ehpad et même à domicile ».

Citation :
Notre but est qu’ils vivent le plus longtemps possible et le mieux possible. Nous mettons toujours un point d’honneur à donner un sens à la vie qui reste

« 20 % des gens admis dans nos services en sortent vivants »


Même si la fin de vie est omniprésente, ici, dans tous les esprits, toutes les admissions - 80 % pour des cancers - ne se terminent pas par le décès des patients. « Il faut démystifier tout cela », poursuit le Pr Morel avec son franc-parler. 

« 20 % des gens admis dans nos services en sortent vivants et vivent parfois de longs mois après. Notre but est qu’ils vivent le plus longtemps possible et le mieux possible. 
Nous mettons toujours un point d’honneur à donner un sens à la vie qui reste ».

Pour ce faire, le service fonctionne comme aucun autre. Aucune restriction pour les visites, elles sont autorisées 24 heures sur 24. Les patients gèrent leur temps comme bon leur semble. « Si quelqu’un veut se réveiller à 11 h, pas de souci », souligne Claire, une jeune infirmière. « Même chose pour les repas, aucun horaire n’est imposé ». Les patients disposent même d’un petit réfrigérateur dans lequel ils peuvent conserver leur propre nourriture, voire un peu de vin s’ils veulent se faire un petit plaisir. Ils peuvent aussi accéder à une salle de balnéothérapie et à un espace Snoezelen, éclairé d‘une lumière tamisée, bercé d’une musique douce.

Les familles qui désirent rester près de leurs proches peuvent dormir sur des fauteuils convertibles en lit. Une kitchenette est aussi mise à leur disposition. Des salles sont également ouvertes pour des regroupements familiaux, en toute intimité.

À quelques jours des fêtes de fin d’année, les couloirs et salles communes du service sont chaudement décorés : guirlandes, sapins de Noël, frises colorées. Dans un coin, une chaîne hi-fi diffuse des chants de Noël.

Un mariage célébré

« Aux beaux jours, on ouvre même une aire de pique-nique », poursuit Angélique, une aide-soignante. « Il y a quelques mois, on y a célébré un mariage. La mariée était rayonnante. Depuis, elle est décédée d’une maladie incurable ».

Citation :
Il y a beaucoup de vie ici, en fait. Et énormément d’humanité

On le voit, la mort est une triste réalité dans ce service où ne travaillent que des volontaires triés sur le volet, surtout quand des enfants et des jeunes sont admis. « Il y a beaucoup de vie ici, en fait. 
Et énormément d’humanité », glisse Dominique, un ancien postier de 71 ans, devenu accompagnant bénévole de personnes en fin de vie pour l’association Jalmalv. « On rit souvent. Chaque petit moment de satisfaction et de bonheur prend une autre dimension ».

Ne pas confondre accompagnement et suicide assisté

Le Pr Vincent Morel dit sans détour qu’il a tous les moyens techniques pour accompagner jusqu’au bout ses patients, en évitant les souffrances. Du grand débat national engagé il y a quelques semaines, il ne semble pas attendre grand-chose professionnellement parlant et tient à marquer la frontière entre accompagnement et suicide assisté, un acte non médical à ses yeux. 

« Ici, nous utilisons la sédation quand la situation devient trop complexe et douloureuse. En clair, on endort nos patients qui peuvent décéder de leur pathologie en étant inconscient et en ne souffrant pas. Il m’arrive parfois de répondre favorablement à certaines personnes qui demandent qu’on les endorme et qu’on arrête les traitements. Mais c’est très rare. Ça arrive cinq fois par an. 
Dans ce cas précis, c’est la personne qui choisit le moment de l’acte. Ce n’est pas moi qui le fixe. Si je le faisais, je poserais un ultimatum et je ne serais plus à ma place ».


* En France, il existe 140 unités de ce type. Pourtant, 22 départements n’en sont toujours pas dotés.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 10:52

Constance
vous souligner le fait que 22 pour cent des département n'est pas doté .
il serait logique de demander que tous patient puisse avoir accès a une unité , comment fait on ?
on se base sur une moyenne , le nombre de patient quotidiennement en fin de vie dans chaque hôpital ou clinique et je pense que nous sommes bien en dessous des moyen que nous avons .
ensuite il faut distinguer entre soin palliatif de qualité et mouroir .
équiper et former les maison de retraite la aussi il y a beaucoup a faire et bien des choses a changer .
lutter contre le laisser a l'abandon et en répertorier les causes .
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 11:01

Oui, Christian, c'est vrai tout ça !

Tout dépend SURTOUT des équipes soignantes et du personnel des maisons de retraite.

Pas besoin de service à part quand on peut discuter avec eux, avoir les infos et pouvoir demander des explications. Que la famille soit prévenue, présente jour et nuit, qu'on puisse tenir la main de la personne en fin de vie jusqu'à la fin. Je parle en connaissance de cause.
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 14:39

florence_yvonne a écrit:
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https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32010

Chère Florence-Yvonne,

Il s'agit d'un Fil qui était très important pour Espérance2.

Le sujet est essentiellement les "soins palliatifs".

Je compte sur toi, pour ne pas faire l'apologie de "l'euthanasie" qui est non seulement pas le sujet du Fil et va également à l'encontre de la religion Catholique.

Chacun de tes messages seront supprimés s'ils s'orientent vers l'euthanasie.

Fin de vie et soins palliatifs 2259885686 de ta compréhension.

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 18:26

Toi le tout petit a écrit:
florence_yvonne a écrit:
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https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32010

Chère Florence-Yvonne,

Il s'agit d'un Fil qui était très important pour Espérance2.

Le sujet est essentiellement les "soins palliatifs".

Je compte sur toi, pour ne pas faire l'apologie de "l'euthanasie" qui est non seulement pas le sujet du Fil et va également à l'encontre de la religion Catholique.

Chacun de tes messages seront supprimés s'ils s'orientent vers l'euthanasie.

Fin de vie et soins palliatifs 2259885686 de ta compréhension.

je vous comprend mais juste une pensée TLTP pourquoi intervenir , chacun est libre de ses choix a nous et a l'église de prouver que notre choix est le meilleur .
on peux comprendre ceux qui sont dans les souffrances extreme .
je me rappel le début quand je me suis convertis , a cette époque c'était la question du spiritisme on avait a l'église des conférences de deux heures sur la question avec des témoignages , et ce qu'en dit les écritures .
pourquoi pas aujourd'hui sur la fin de vie ?
a quoi servent les églises entre temps ?
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 18:38

Toi le tout petit a écrit:
florence_yvonne a écrit:
Spoiler:

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32010

Chère Florence-Yvonne,

Il s'agit d'un Fil qui était très important pour Espérance2.

Le sujet est essentiellement les "soins palliatifs".

Je compte sur toi, pour ne pas faire l'apologie de "l'euthanasie" qui est non seulement pas le sujet du Fil et va également à l'encontre de la religion Catholique.

Chacun de tes messages seront supprimés s'ils s'orientent vers l'euthanasie.


Fin de vie et soins palliatifs 2259885686 de ta compréhension.

Je crois que j'ai le droit de refuser les soins palliatif, sans pour cela aller jusqu'à l'euthanasie.

Je crois qu'il y a aucune dignité a végéter dans un coma artificiel comme une plante verte.

En effet, je n'aurais pas du faire allusion à l'euthanasie et je m'en excuse.

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Dernière édition par florence_yvonne le 27/11/2023, 18:40, édité 1 fois

Toi le tout petit aime ce message

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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 18:38

Bernard de La Villardière : « Les soins palliatifs sont la seule réponse à la demande d’euthanasie »

https://fr.aleteia.org/2023/03/23/bernard-de-la-villardiere-les-soins-palliatifs-sont-la-seule-reponse-a-la-demande-deuthanasie/
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MessageSujet: Re: Fin de vie et soins palliatifs   Fin de vie et soins palliatifs Empty27/11/2023, 18:41

Je préfère ne pas répondre a ce message.

Je ne veux pas tendre le baton pour me faire battre

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