Cher Christian, Vous avez absolument raison.
Un prêtre qui refuserait un enterrement religieux à un enfant mort né commettrait non seulement une faute (mortelle ici) contre son sacerdoce, mais une faute de simple humanité.
Même les "païens", dirait Jésus, même les païens, traitent dignement les embryons. Ils les incinérent et leur cendres sont répandues dans un jardin des anges de chaque hôpital. (et on l'a vu avec cette affaire des embryons conservés par erreur dans un hopital français),
Ceci dit et théologiquement, en imaginant même que ce prêtre soit tellement "intégriste" qu'il croit en la nécessité du baptême pour enterrer chrétiennement un enfant, il doit savoir que le désir de la mère ou du père vaut baptême. Car Dieu n'a que faire de l'eau. Il ne l'a demandée pour le baptême que parce que nous avons esoin de choses palpables pour comprendre ce que c'est qe l'Esprit Saint...
En cas d'IVG, le désir de l'infirmière qui reccueille l'embryon vaut baptême...
Et Christian sait que la communion des saints est bien capable de suppléer en cas d'abandon total de cet enfant mort. Ainsi, en imaginant qu'un prêtre trouve un jour dans une poubelle un embryon avorté, il l'enterrerait d'instinct religieusement.
Le père Jean-Louis nous donnera son avis. Si Christian peut le prévenir?
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Arnaud