Infaillibilité de Vatican 2 ?

Citation :

La théologie pastorale est la réflexion sur l’action ecclésiale, en tant que passage à la communication (prédication et catéchèse) et à la vie quotidienne (sacrements, et toutes activités pastorales) des vérités saisies dans l’étude des Saintes Écritures et de la théologie systématique et dogmatique.

À l’invitation du Christ (Jn 21,15-19) l’Église comme communion fraternelle (peuple de Dieu) et hiérarchique prend soin de ses membres. Elle est mère et pasteur. Comme pasteur (Le Christ à saint Pierre : « pais mes brebis »), elle réfléchit à la manière d’éveiller à l’expérience de Dieu et de vivre dans le quotidien l’union au Christ et les vérités de la foi.


Concrètement la théologie pastorale réfléchit à :

l’éveil à la foi et la formation chrétienne (comment l’adapter à différents groupes : enfants, adolescents, chrétiens mal croyants, marginaux ou en situation irrégulière, etc.) ;
la vie liturgique et sacramentelle des communautés chrétiennes ;
l’accompagnement psychologique, moral et spirituel des personnes ;
l’attention spéciale aux personnes et groupes ayant des difficultés particulières (malades et mourants, personnes âgées, réfugiés, drogués, marginaux, etc.) ;
le combat pour le respect des droits de l'homme, la paix et la justice sociale ;
la dimension missionnaire des communautés chrétiennes avec ouverture aux autres religions et idéologies.

Source : wiki

Vous dites :

christianK a écrit:

Faux car il n'y a jamais infaillibilité en pastorale, donc un concile peut se tromper en pastorale.

Les orientations pastorales relèvent du magistère ordinaire de l'Église et donc aussi de la fonction enseignante de nos épiscopes. Et le champ de la pastorale recoupe la foi, la doctrine et la morale. Dire alors que le magistère pourrait commettre des erreurs tragiques, funestes, ruineuses ou des bourdes pouvant mettre en péril la foi ou le salut de ceux à lui confiés (précisément ce que l'absence d'infaillibilité signifie/signifierait) voudrait dire ici que le produit ressortant de l'intense activité conciliaire de l'Église serait sérieusement néfaste pour les intéressés : les fidèles, les jeunes à catéchiser, ceux déjà dans une situation à risque pour X raison.

Suivant le concile, voici donc que les évêques arriveraient avec une «nouvelle approche éducative» ayant pour résultat de faire avaler des hérésies aux fidèles ou de les décrocher de la foi, d'apprendre que le péché ne serait pas péché, que l'enfer ne serait plus à craindre, etc. C'est ce que faire un four en matière pastorale veut dire soit obtenir le résultat contraire à celui recherché ou encore d'avoir pu contribuer malgré soi (supposons) à enligner le troupeau dans une direction quelque peu impie  d'une manière ou de l'autre.  

Citation :

Ca n'implique pas que c'est pas un vrai concile. Par exemple, des ambiguités ne sont pas des faussetés , mais des faiblesses pasto.

C'est comme se payer de mots. Vous suggérez qu'un magistère réputé infaillible et devant comme spécialement bénéficier de l'assistance quotidienne de l'Esprit Saint pour le guider pourrait, en conséquence d'une extraordinaire activité conciliaire (voir le concile de Jérusalem au Ier siècle), déboucher sur l'adoption d'une ligne directrice promue par les évêques et approuvé par le pape mais que l'on pourrait croire vicieuse, nuisible pour la foi ? Parce qu'il ne s'agirait que de pastorale ? Ce ne serait pas tellement grave ?  Mais la pastorale vise à l'apprentissage de la foi, à développer une intelligence correcte des choses saintes.

Vous me diriez qu'il est bien normal et naturel qu'un concile de l'Église à Rome puisse produire de méchants fruits dans le domaine ? La chose n'a pas de sens.

Avez-vous entendu à quelque part que les autres grands conciles de l'Église depuis le premier auraient pu mettre en route une pastorale désastreuse ? une façon d'essayer de transmettre la foi approuvée par des docteurs et des saint(e)s mais produisant des fidèles moins pieux, plus indifférents aux dogmes, plus négligents des vérités de la foi, plus prompts à ne plus faire de différence entre les religions ? Moi, pas. Ce serait bien une première.  

Il est déjà arrivé que des conciles soient annulés en totalité et tels que cassés par un pape, non pas qu'un concile admis puisse être considéré simultanément telle une source d'erreur en matière d'enseignement pastorale ! Cela voudrait signifier que Dieu aussi pourrait être une source d'erreur, un complice de l'erreur puisqu'il serait censé approuver lui-même le concile.

Les conciles ont toujours visés à éclaircir les choses, clarifier, non pas rendre les choses plus obscures, équivoques, incertaines, plus embrouillées.

Pour faire court sur le point nodal: la pastorale concerne les moyens humains d'annoncer et même si le contenu est la foi, les moyens peuvent se trouver inefficaces, p..ex.en tel endroit, en telle période etc. Concile et papes sont humains en ces domaines et Dieu peut très bien mettre à l'épreuve ou même punir ( par la mort es séminaires, certainement au moins permise par la provience, comme tout evenement de l'histoire).
Il me semble dangereux de penser que toute pasto, p.ex.différente d'un diocèse à lautre ou d'une époque à l'autre, soit saintespritique en tout jusqu'au détails.