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 Prions pour les Rohinguya

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ALAIN MONIER




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MessageSujet: Prions pour les Rohinguya   Prions pour les Rohinguya Empty8/2/2017, 11:00

Bonjour,
Aujourd'hui, lors de son audience générale, le Pape François a demandé aux pélerins de prier spécialement pour les "Rohingya : peuple errant chassé de Birmanie.
A cet effet, il a récité un Pater à leur intention.
Je vous propose de nous unir en prières à cette intention.

Voici, en quelques mots l'histoire de ce peuple.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Rohingya




Histoire des Rohingya
Article principal : Rohingya.

En jaune, l’État d'Arakan, montrant sa situation par rapport au reste de la Birmanie, avec le Bangladesh à sa frontière nord-ouest, et l'Inde plus au Nord.

Les Rohingya, descendants lointains de commerçants et de soldats arabes, mongols, turcs, bengalis, voire portugais, se sont convertis à l'Islam au xve siècle, alors qu'à l'époque la région était un État vassal du Bengale1.

Des colonies musulmanes existent en Arakan depuis la venue des Arabes au viiie siècle.
Il semblerait que les descendants directs des colons arabes auraient vécu au centre de l'Arakan près de Mrauk U et de Kyauktaw, plutôt que dans la zone frontière Mayu (près de la division Chittagong au Bangladesh), région où vit la majorité des Rohingya2.

De 1824 à 1826, lors de la première guerre entre l’empire britannique et la Birmanie, les Rohingyas sont supplétifs dans l’armée britannique et considérés comme des traitres par les indépendantistes birmans.
Après la Seconde guerre mondiale, ils soutiennent de nouveau les Anglais face aux Birmans, qui ne leur pardonneront jamais.
En 1948, la Birmanie retrouve son indépendance et les Rohingyas sont alors rejetés et persécutés.
L'arrivée des Rohingya en Birmanie à la fin du xixe siècle est, en grande partie, liée à la politique d'immigration encouragée par l'administration coloniale durant la période du Raj britannique, ceci afin de les inciter à travailler comme main d'œuvre dans les exploitations agricoles.
Au fil des générations, les Rohingya ont perdu leur caractère bengali, leur langue se différenciant nettement du bengali parlé au Bangladesh3.
Les Rohingya vivent dans l'État actuel d'Arakan (dont ils forment environ la moitié de la population), séparés de la Birmanie proprement dite par l'Arakan Yoma1.

Origines des persécutions contre les Rohingya

Les Rohingya habitant dans l'actuel État d'Arakan, rattaché à la Birmanie en 1948, sont aujourd'hui considérés par l'ONU comme « une des minorités les plus persécutées du monde »

Les Rohingya furent victimes d'attaques venues soit de la Birmanie voisine, soit des Portugais, avec notamment l'attaque de 30 000 soldats birmans en 1785, qui emmenèrent alors 20 000 personnes comme esclaves.
Par la suite, la monarchie birmane encouragea ces raids pour briser tout esprit de résistance chez cette population étrangère, capturant et brûlant vifs des centaines de personnes rassemblées dans des enclos de bambous.

Persécutions aux xxe et xxie siècles

Occupation britannique et Seconde Guerre mondiale

Ceci explique la satisfaction avec laquelle les Rohingya accueillirent l'occupation britannique en 1825.
De fait, ils bénéficièrent, pendant cette occupation, d'une certaine liberté culturelle (et même politique) qui les amena à pousser à l'indépendance dans les années 1930 ainsi qu'à rester fidèles aux Britanniques pendant toute la Seconde Guerre mondiale ; toutefois, cette fidélité se traduisit par des persécutions particulièrement violentes de la part des Japonais et des Birmans, qui massacrèrent les Rohingya par milliers — le chiffre de 100 000 morts en 1942 a été avancé6,7 —, torturant, violant, tuant et provoquant la fuite vers l'Inde de 22 000 habitants8.

Après la Seconde Guerre mondiale

En 1945, le gouvernement britannique mit en place une administration autonome pour l'Arakan ; celle-ci ne dura cependant que jusqu'en 1948, année durant laquelle le pays fut annexé à la Birmanie8.

On estime que les Rohingya sont aujourd’hui environ 800 '000  dans l’État d'Arakan ; ils sont essentiellement regroupés près de la frontière du Bangladesh.

Ils ont en effet fui massivement vers le Bangladesh, en 1978 tout d'abord, puis en 1991-1992 pour échapper à la junte birmane, ce qui a ainsi amené plusieurs centaines de milliers d'entre eux à rester confinés dans des camps de réfugiés, dans une misère profonde5.

Le premier grand exode a eu lieu en 1978 ; on estime que 200 000 Rohingya ont alors fui le pays pour échapper aux persécutions birmanes lancées à l'occasion d'un pré-recensement visant à déterminer la nationalité des habitants9.

Le second exode de 1991-1992 a touché, lui, 260 000 personnes, et a été déclenché par l'enrôlement dans des travaux forcés, lié à la très forte présence militaire dans la région.
Dans les deux cas, la question centrale est liée au fait que le gouvernement birman considère que les Rohingya sont en grande partie des immigrants clandestins et leur refuse toute citoyenneté, alors qu'eux-mêmes s'appuient sur le fait que leur présence dans la région remonte à avant même qu'elle n'ait été rattachée à la Birmanie9,10.

Affrontements de juin, juillet et octobre 2012

Article détaillé : Conflit dans l'État d'Arakan en 2012.

Au début de juin 2012, des violences inter-ethniques éclatent entre les communautés musulmane (les Rohingya) et bouddhiste de l'État d'Arakan11 ; elles se traduisent par la destruction de milliers de maisons des deux communautés, et par la mort d'une cinquantaine de personnes12, voire de 8013, et entraînant le déracinement de 90 000 autres14.
Beaucoup ont tenté de gagner par la mer le Bangladesh d'où ils ont été repoussés par les garde-frontières.
Ce pays accueille déjà 300 000 Rohingya15.
C'est le viol et le meurtre d'une jeune bouddhiste, le 28 mai 2012, qui est à l'origine des affrontements : le crime est en effet attribué aux Rohingya, entrainant la condamnation à mort de deux d'entre eux le 19 juin, et le suicide d'un troisième12.

Le discours d'Aung San Suu Kyi du 16 juin 2012, lors de acceptation de son prix Nobel de la paix décerné en 1991, a mentionné les hostilités qui se poursuivaient en Birmanie, tant au nord qu'à l'ouest, dans l'État d'Arakan ; cette référence avait donné aux Rohingya un certain espoir de la voir s'efforcer d'obtenir une certaine réconciliation nationale, voire de leur obtenir le statut de minorité ethnique qui leur est refusé16.
Toutefois, le président Thein Sein a déclaré en juillet « Il n'est pas possible d'accepter les Rohingya entrés illégalement, qui ne sont pas de notre ethnicité », se déchargeant du problème sur le HCR à qui il demande de les accueillir dans des camps 17.
En juillet les violences inter-ethniques se sont poursuivies, les Rakhines bouddhistes, mais aussi les forces de sécurité se livrant à des exactions à l'égard des Rohingya et des Rakhines musulmans 18.
Des moines ont manifesté à Mandalay en septembre pour soutenir le point de vue du président Thein Sein, cependant qu'un analyste politique écrivant habituellement pour Kachinland News, s'interroge le 19 septembre sur le site Mizzima du silence d’Aung San Suu Kyi.
De nouvelles violences ont éclaté fin octobre, faisant dans la semaine du 21 au 27, 84 morts, 129 blessés, 22 000 sans abri, réfugiés dans des camps de fortune après l'incendie de leur maison19.
Plus de deux cents personnes ont été tuées en 2012 et et environ cent mille sont regroupées dans des camps aux alentour de Sittwe, la capitale de l'Arakan 20 .

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ALAIN MONIER




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MessageSujet: Re: Prions pour les Rohinguya   Prions pour les Rohinguya Empty8/2/2017, 11:09

Rohingyas: probablement des centaines de morts en Birmanie

>L'actu>International|03 février 2017, 11h38|0

Des Rohingyas birmans dans un camp de réfugiés à Cox's Bazar, le 26 novembre 2016 au Bangladesh (AFP/MUNIR UZ ZAMAN)

InternationalRohingyasMyanmarOrganisation des Nations Unies

Des centaines de musulmans Rohingyas auraient été tués dans l'ouest de la Birmanie depuis le lancement début octobre d'une opération de l'armée contre cette minorité, a indiqué vendredi l'ONU, dénonçant de "graves violations" des droits de l'Homme.
Ces opérations "ont probablement fait plusieurs centaines de morts et conduit environ 66.000 personnes à fuir vers le Bangladesh et 22.000 autres à se déplacer à l'intérieur" du pays, a estimé le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme dans un rapport.

L'armée birmane a lancé le 10 octobre une offensive d'envergure dans l'Etat Rakhine (ouest) après des raids meurtriers de groupes armés contre des postes-frontières.

Les autorités birmanes accusent des rebelles Rohingyas, entraînés à l'étranger avec l'aide de pays arabes, d'être les auteurs de ces attaques.

Selon l'International Crisis Group (ICG), organisation indépendante qui analyse les conflits à travers le monde, il s'agirait d'un groupe de militants appelé Harakah al-Yaqin et soutenu par l'Arabie Saoudite.
Réfugiés au Bangladesh voisin, les Rohingyas ont décrit les exactions de l'armée birmane, de la police et parfois des villageois qui ne sont pas issus de la minorité Rohingya: viols collectifs, meurtres, tortures.

"Les attaques contre la population Rohingya dans la région (assassinats, disparitions forcées, torture et traitement inhumain, viol et autres formes de violences sexuelles, détention arbitraire...) semblent avoir été largement généralisées et systématiques, indiquant que des crimes contre l'humanité ont très probablement été commis", relève le rapport.

- 'La terreur' -

Interrogé par l'AFP, le porte-parole du gouvernement birman, Zaw Htay, a affirmé ne pas avoir lu le rapport et a indiqué ne pas avoir de commentaire immédiat à faire.

Le document a été établi sur la base d'interviews réalisées par l'ONU auprès de plus de 200 victimes et témoins.
Ces effroyables récits décrivent des femmes et des jeunes filles violées, des hommes brûlés ou encore des bébés et des enfants massacrés à coups de couteau.

Cette "politique de la terreur" mise en oeuvre par l'armée birmane depuis début octobre est loin d'être un "événement isolé", selon le rapport.

"Le gouvernement de Birmanie doit immédiatement mettre un terme à ces graves violations des droits de l'Homme contre son peuple, au lieu de continuer à nier qu'elles se sont produites, et accepter la responsabilité de garantir que les victimes aient accès à la justice, à des réparations et puissent être en sécurité", a déclaré le Haut-Commissaire, Zeid Ra'ad Al Hussein dans un communiqué.

"La gravité et l'ampleur de ces allégations impliquent une réaction vigoureuse de la communauté internationale", a-t-il dit.

En juin dernier, le haut responsable onusien avait déjà estimé que les violations des droits des Rohingyas, notamment le déni de citoyenneté, le travail forcé et des violences sexuelles, pourraient être considérées comme des "crimes contre l'humanité".

L'ONU a également déjà dénoncé un "nettoyage ethnique".

Traités comme des étrangers en Birmanie, à plus de 90% bouddhiste, les Rohingyas sont apatrides même si certains vivent dans le pays depuis des générations.

L'arrivée au pouvoir fin mars de la lauréate du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, n'a pour l'instant rien changé à leur situation.

Le gouvernement argue que ces accusations sont montées de toutes pièces et a lancé une commission chargée d'examiner ces allégations.
Dans un rapport intérimaire, il a démenti les accusations de "génocide" et de "persécution religieuse".

AFP
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ALAIN MONIER




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MessageSujet: Re: Prions pour les Rohinguya   Prions pour les Rohinguya Empty8/2/2017, 14:12


Le pape critique la Birmanie sur les Rohingyas

Par Le Figaro.fr avec ReutersMis à jour le 08/02/2017 à 12:25 Publié le 08/02/2017 à 12:21

Le pape François a vivement critiqué aujourd'hui la Birmanie pour les atrocités subies par la minorité des Rohingyas, déclarant qu'ils ont été torturés et tués simplement parce qu'ils aspiraient à vivre en conformité avec leur culture et leur foi.

"Ils souffrent depuis des années, on les a torturés, tués simplement parce qu'ils voulaient vivre leur culture et leur foi, l'islam", a dit le pape.

Les propos tenus par le souverain pontife lors de son audience hebdomadaire font suite au rapport rendu public la semaine dernière par les Nations unies, disant que les forces de sécurité birmanes se sont livrées à des massacres et des viols dans le nord du pays, où elles ont aussi incendié des villages.

» Lire aussi - Birmanie : l'ONU alerte sur un «nettoyage ethnique» des Rohingyas

Après la publication du rapport vendredi, le Haut Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, Zeid Ra'ad al-Hussein, a indiqué que la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi avait promis une enquête sur les accusations.
Avant ce rapport, la Birmanie, pays à prédominance bouddhiste, démentait la quasi-totalité des accusations d'atteintes aux droits de l'homme contre les Rohingyas, qui sont musulmans et vivent essentiellement dans l'Etat d'Arakan, dans le nord du pays.

Les 1,1 million de Rohingyas installés en Birmanie, considérés comme des immigrés clandestins venus du Bangladesh par nombre de bouddhistes birmans, ne peuvent avoir la nationalité birmane. Leurs déplacements sont soumis à de sévères restrictions.

LIRE AUSSI:
» Birmanie : le silence d'Aung San Suu Kyi sur la tragédie vécue par une minorité musulmane
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ALAIN MONIER




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MessageSujet: Re: Prions pour les Rohinguya   Prions pour les Rohinguya Empty8/2/2017, 16:22


" Tous, nous avons été sauvés par le sang du Christ, pas seulement les catholiques» "

Citation du Pape François
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