Besoin de conseils s'il vous plaît !!!

Je profite de ce forum où les gens sont en général pleins de sagesse, pour vous exposer mon problème :

Je suis très engagée dans ma paroisse, je fais les animations de célébrations (je suis artiste à la base), je dirige une chorale, et je m'occupe aussi des jeunes de l'aumônerie.

Depuis deux ans, je travaille en tandem avec un jeune prêtre dont la conduite me semble plus qu'étrange....

- tout d'abord, et sans me connaître (il était nouveau dans la paroisse), il a été presque tout de suite odieux avec moi (pas de bonjour lors de nos rencontres, il évite de communiquer au maximum etc...)

Lorsque nous préparons les rencontres avec les jeunes, il insiste pour qu'on ne parle pas de Dieu, mais plutôt de ce qui leur plaît , le sport, la famille etc...(ce qu'ils font par ailleurs à l'école et entre eux).

Comme je suis responsable pédagogique dans l'enseignement supérieur, et que je m'occupe de jeunes de 18-20 ans à longueur de journée, je connais bien leurs espoirs et leurs soucis.

Alors que je lui faisait part un jour de mon inquiétude par rapport à la sexualité complètement déréglée des jeunes (avortements etc...), et que je sollicitais son avis pour aborder le sujet dans notre groupe d'aumônerie, le voilà qui se met dans tous ses états sans raison apparente, et qui part en claquant la porte....

Quelques temps plus tard, une (très belle) jeune fille de la paroisse que je connais bien, me confie que lors d'un repas de fête où ce jeune prêtre était aussi invité, il avait refusé de lui parler de spiritualité, alors qu'elle lui posait des questions, mais lui avait posé la main sur le genou...ce qui l'a mise très mal à l'aise, évidement.

Comment interpréteriez-vous ces informations ? Et comment réagiriez-vous ? (j'avoue que les relations avec ce jeune prêtre sont plus que difficiles et que j'ai énormément de mal à le supporter..)

Merci de vos conseils.

Pourquoi ne pas lui en parler franchement?

Cher Otmanya,

oui, c'est une option que j'envisage; mais il peut toujours nier les faits...et puis je mettrais mon amie en porte-à-faux, car je crois qu'elle préfèrerais rester discrète sur cet évènement, ce que je comprends.

Je sais aussi que les personnes consacrées à Dieu sont plus tentées que les autres par le malin, aussi je n'ai pas envie de le juger, car je sais que son combat spirituel est sûrement difficile.

Je pense, dans un premier temps que je vais prier pour lui et pour savoir la bonne conduite à tenir...je reste attentive à l'avis des gens de ce forum...merci pour ta réponse !

Dans ce genre de situation, il faut parler à la personne seul à seul, pour ne pas le mettre mal. alaise, eventuellement accompagné d'une tierce personne comme temoin.

Vous pouvez aussi lui parlez sans pour autant dire ce que votre amie à dit.

D'accord pour lui parler seul à seul, éventuellement avec qq'un (vu que de toutes façons, il ne m'apprécie guère, ça ne pourra que m'aider).

Pour ce qui est de ne pas parler de mon amie et de ce qu'elle m'a confié, c'est plus délicat, car dans ce cas, je ne vois pas comment j'aborderais le sujet, sans exemple concret...trop vague.

Ce qui est sûr, c'est que nous allons devoir parler et éclaircir la situation.

Je dois de toutes façons prier pour "préparer" cette rencontre, que la vérité soit dite, mais toujours avec l'Esprit Saint...et sans colère !!!! (pas gagné !)

Ok, que Dieu t'aide et te facilite les choses.

Merci mon frère !

Bonsoir Julia,

La situation peut s'analyser de 2 façons

Soit votre analyse est parfaitement objective
Soit votre façon de voir et peut être un peu trop portée sur la morale.
Mais dans les 2 cas la vérité rend libre et donc lui en parler avec tact et délicatesse est la bonne solution. L'essentiel est l'amour de Dieu, ce qui est votre but et celui de ce jeune prêtre.

D'accord avec vous.
Qu'entendez-vous par "trop portée sur la morale ?"
Merci de votre réponse

Chère Julia ... et si vous en parliez auparavant avec un autre prêtre ? ... en confession, si vous voulez que cela reste entre vous.

Il se peut que honteux de ce petit intermède qu'il s'est permis avec cette jeune fille, il soit mal à l'aise avec toutes les femmes. Essayez de voir s'il est comme ça avec toutes celles qui ont à le côtoyer.

Bonsoir Cébé,

Oui, vous êtes perspicace, en effet, il est mal à l'aise avec les femmes en général (soit odieux, soit "trébuchant" comme avec mon amie, soit comme un gamin-je l'ai vu aussi-), enfin mal à l'aise pour le moins.

Mais cela ne m'explique pas pourquoi d'autre part il refuse obstinément de parler de spiritualité aux jeunes, même quand ils le lui demandent ???

Tout cela me confusionne et me rend la tâche très compliquée...plus j'essaie de le comprendre et moins j'y arrive.

Une explication s'impose, mais pas évident avec un tel caractère.

L'option du prêtre en confession me semble une très bonne idée, d'autant que j'ai ai bien besoin personnellement...

Chère Julia,

J'ai lu et retourné votre problème dans ma tête et il me semble qu'il y a un élément qui manque au puzzle.. je ne sais pas définir quoi mais la situation n'est pas claire.

D'expérience, je ne crois pas que vous devez lui parler en tête à tête il risque de se braquer encore d'avantage et le dialogue deviendra de moins en moins possible.

Avez vous un conseiller spirituel ? sinon un prêtre comme moi j'ai mon frère de à qui vous pouvez vous confier et en recevoir conseil. J'ai également mon conseiller spirituel.

Le mieux est de confier d'abord ce problème à un prêtre , faire face pour le moment je pense serait une fausse manoeuvre et ne ferait que vous causer tort et préjudice à vous même tant au point de vue spirituel que moral. Et je crains de ce que je lis que ce prêtre veuille toujours avoir raison. Sans poser certes aucun jugement sur sa personne.

Mais je ne sais définir pourquoi un élément m'échappe ??? je vous aie lue tout à l'heure et j'ai réfléchis... mais je ne discerne pas mieux.

Voilà mon humble avis Chère Julia et vous en faites ce que vous voulez.

Y'a beaucoup de choses dans ton témoignage, Julia !

En un, la personne du prêtre dans son ministère !
Il est évident que si il commence par parler de saint Thomas d'Aquin aux jeunes, qui ne pensent qu'au foot, aux jeux vidéos sur internet, et autres objets de leur âge, on ne peut pas lui en tenir rigueur !

En deux, le caractère de l'homme ! Il ne semble pas en affinité avec toi ! En soi, ce n'est pas un drame ! C'est juste extrêmement désagréable pour toi !

En trois, le comportement de ce prêtre à la fois homme, assujettit à la tentation dont aucun homme n'est à l'abri !

Donc il faudrait savoir combien de temps dure cet ensemble ! Un an, deux ans !!!!

Et qu'est-ce que tu entends par 'jeune prêtre' ! Quel âge a-t-il ? (approximativement), est-ce son premier ministère ?

julia a écrit:

Je profite de ce forum où les gens sont en général pleins de sagesse, pour vous exposer mon problème :

Je suis très engagée dans ma paroisse, je fais les animations de célébrations (je suis artiste à la base), je dirige une chorale, et je m'occupe aussi des jeunes de l'aumônerie.

Depuis deux ans, je travaille en tandem avec un jeune prêtre dont la conduite me semble plus qu'étrange....

- tout d'abord, et sans me connaître (il était nouveau dans la paroisse), il a été presque tout de suite odieux avec moi (pas de bonjour lors de nos rencontres, il évite de communiquer au maximum etc...)

Lorsque nous préparons les rencontres avec les jeunes, il insiste pour qu'on ne parle pas de Dieu, mais plutôt de ce qui leur plaît , le sport, la famille etc...(ce qu'ils font par ailleurs à l'école et entre eux).

Comme je suis responsable pédagogique dans l'enseignement supérieur, et que je m'occupe de jeunes de 18-20 ans à longueur de journée, je connais bien leurs espoirs et leurs soucis.

Alors que je lui faisait part un jour de mon inquiétude par rapport à la sexualité complètement déréglée des jeunes (avortements etc...), et que je sollicitais son avis pour aborder le sujet dans notre groupe d'aumônerie, le voilà qui se met dans tous ses états sans raison apparente, et qui part en claquant la porte....

Quelques temps plus tard, une (très belle) jeune fille de la paroisse que je connais bien, me confie que lors d'un repas de fête où ce jeune prêtre était aussi invité, il avait refusé de lui parler de spiritualité, alors qu'elle lui posait des questions, mais lui avait posé la main sur le genou...ce qui l'a mise très mal à l'aise, évidement.

Comment interpréteriez-vous ces informations ? Et comment réagiriez-vous ? (j'avoue que les relations avec ce jeune prêtre sont plus que difficiles et que j'ai énormément de mal à le supporter..)

Merci de vos conseils.

Bonjour chère Julia. Ma foi, je ne dirai pas mieux que les autres, mais si mon sentiment peut t'être utile...

Je rejoindrais assez l'avis de Julienne ; en te lisant, je me disais que le fait de te confier à un saint prêtre ayant la sagesse de l'expérience ne serait pas superflu - si tu en connais! (éventuellement, aller voir dans une abbaye, une communauté) De même, à l'évêque de ce jeune prêtre. Tu peux demander une entrevue...

Par ailleurs il est certain que la prière est de rigueur ; je me joins aux tiennes, je sais que la Sainte Vierge intercédera pour son prêtre et dans l'intérêt de notre Eglise. Garde confiance.

Ah, juste une question : Es-tu seule pour aménager ces rencontres de catéchèse avec les jeunes? Il me semble que, à plusieurs, vous auriez plus de chance d'obtenir un consensus sur le "programme" à mettre en place dans l'intérêt spirituel des enfants, non? bon courage...!

Amitiés et en union de prière.

Oui, Julia j'aurais du te dire ce que te dis Fanny en fait la prière est de rigueur car c'est vrai la Ste Vierge n'agit jamais que dans l'intérêt de l' Eglise et protège les prêtres.

Dans ma paroisse les rencontres en catéchèse se passent toujours à plusieurs !

C'est peut-être l'élément en fait qui manquait au puzzle ?

Je prierai pour toi Julia Celle qui est l'Etoile du matin , la Dame environnée de soleil que d'Elle jaillit toujours la lumière

julia a écrit:

Bonsoir Cébé,

Oui, vous êtes perspicace, en effet, il est mal à l'aise avec les femmes en général (soit odieux, soit "trébuchant" comme avec mon amie, soit comme un gamin-je l'ai vu aussi-), enfin mal à l'aise pour le moins.

Mais cela ne m'explique pas pourquoi d'autre part il refuse obstinément de parler de spiritualité aux jeunes, même quand ils le lui demandent ???

Tout cela me confusionne et me rend la tâche très compliquée...plus j'essaie de le comprendre et moins j'y arrive.

Une explication s'impose, mais pas évident avec un tel caractère.

L'option du prêtre en confession me semble une très bonne idée, d'autant que j'ai ai bien besoin personnellement...

Une des questions qui se pose est celle du lien entre son problème à parler de spiritualité et son attitude envers les femmes.
Si les deux sont liés, on peut se poser la question de sa vocation : le rapport ambigu (énervement - main sur le genou) avec les femmes peut dénoter une frustration, le refus de parler de spiritualité un manque d'intérêt pour celle-ci. Personnellement, il me paraîtrait curieux qu'à notre époque des jeunes deviennent prêtres sans que ce soit un véritable choix, une vraie vocation, donc je ne partirais pas d'emblée sur cette hypothèse.
L'autre hypothèse, c'est que les deux ne sont pas liés. Il a des problèmes avec ses paroissiens engagés (cela est semble-t-il assez répandu) : les raisons peuvent être multiples.
De l'autre côté, le refus de parler de spiritualité. Hélas, il arrive parfois que l'on tombe sur des gens d'Eglise qui ont peur de parler de Dieu par peur d'avoir l'air ringard. C'est peut-être encore plus prononcé pour lui qui est jeune. C'est une attitude pour le moins étonnante, malgré tout.

Je souligne le fait que le séminaire ne prépare pas forcément les prêtres à enseigner la foi de l'Eglise. En France, il y a beaucoup de choses à corriger (un ami séminariste s'est vu enseigné dans son séminaire que l'on pouvait valablement considérer Joseph comme le père biologique de Jésus ).

Bref, il me semble que la meilleure attitude à adopter est effectivement de lui parler en tête-à-tête.
Et comme dit le Christ Lui-même, s'il refuse de vous écouter, retournez-y avec une autre personne, à deux. Peut-être un autre prêtre, pourquoi pas ?
L'autre prêtre, s'il décèle un problème, se chargera alors d'en référer à l'évêque. Ce dernier recours ne me paraît pas relever d'un laïc, du moins pas si une inertie de l'autre prêtre n'est pas détectée, malgré un problème évident.

Il ne faut pas oublier que nos prêtres souffrent souvent de solitude, une solitude à laquelle ils ne sont pas préparés.
J'avais entendu parler d'une politique de Rome qui voulait rassembler les curés isolés en communautés de curés, comme des couvents, pour entretenir mutuellement la flamme, se soutenir. J'ignore où en est cette réforme.

Merci à tous pour vos conseils et votre soutient !

Malheureusement, je n'ai pas à proprement parler de "directeur spirituel", (ce que je souhaiterais vivement par ailleurs), mais un bon ami prêtre qui me suit depuis qqes années et qui me connaît bien...j'ai pensé à lui en parler, ce que je vais sûrement faire.

C'est vrai que cette pénible situation dure depuis deux ans; et que cela m'affecte, car j'aime beaucoup ces rencontres avec les jeunes (j'accompagne le même groupe depuis plusieurs années, je les vois grandir, et je les ai accompagnés seule jusqu'à leur première communion : le prêtre est arrivé plus tard pour travailler avec moi)

Je dois vous dire que j'habite une commune de région parisienne, traditionnellement communiste, et donc avec une forte opposition aux choses religieuses.

Nos équipes sont réduites, nous sommes souvent seuls à faire plusieurs choses dans l'église, parfois sans prêtre du tout...sauf pour la messe.
Voilà pourquoi nous ne sommes que deux aux préparations des rencontres de jeunes (avant, j'étais seule, mais comme je suis musicienne, j'ai monté une chorale etc...on a fait plein de choses).

Sur l'âge de ce prêtre, il a 35 ans, je précise qu'il est très beau (!!!) et d'origine indienne, donc pas la même culture...je me suis demandée si cela n'intervenait pas.



Mais moi-même, je ne suis guère plus âgée (40 ans), et pas du tout le style vieille bigotte pas belle...si je puis m'exprimer ainsi (hum !).

Comme je l'ai dit, je viens du monde de la musique que j'ai exercé professionnellement, et à présent je travaille dans l'enseignement avec les après-bac, 18-20 ans.

Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal entre nous, et pourtant...

J'avoue que je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, les prêtres étant habituellement naturels et chaleureux avec moi, et reconnaissants, parceque je me suis toujours donné du mal pour nos jeunes...tout ça est perturbant.

Depuis deux ans, je prie sans relâche pour ce prêtre, mais les choses se gâteraient plutôt, malgré ma bonne humeur et ma bonne volonté...

Sans parler du désarroi de la jeune fille dont j'ai parlé, et qui est très déçue de son geste...à 20 ans, on idéalise beaucoup les gens de Dieu, elle est tombée de haut, et cela m'attriste aussi...

Merci Philippe pour votre intervention très intéressante, j'avais écris ce mail avant de lire le vôtre.

Je n'osais pas parler de vocation, mais vous l'avez fait pour moi.

Ce jeune prêtre, venant d'un autre pays et d'une autre culture, se comporte un peu comme quelqu'un qui aurait un peu "trouvé une planque"... j'ai déjà vu ce genre de phénomène..;avec de jeunes prêtres qui ont, certes un certain sens de Dieu dans leurs homélies par ex, mais qui semblent ne rien vouloir appliquer dans leur vie personnelle...en particulier dans leurs rapports avec les femmes...

Surtout ne pas faire monter la mayonnaise!!!!

Dédramatisez. Une main sur un genou est un signe pas le feu dans la maison.

Pourquoi ne pas rechercher la compagnie d'une personne proche de ce prêtre avec qui vous seriez vous aussi en affinité? Pourquoi ne pas essayer de savoir par cette personne ou d'autres les raisons de son apparent rejet de vous? Quel effet "objectivement" lui faites vous? N'êtes-vous pas un peu trop maman ou grande soeur ou gendarme ou madame "moi je sais".... ou vous-même assez jolie pour le troubler????

Votre mail précédent et le mien se sont croisés.

Cher Adamev,

vous pensez bien que j'ai tout envisagé...le gendarme, la maman, la jolie...c'est impossible de discerner : je ne suis pas dans sa tête....

Mais, une fois de plus, ayant travaillé dans la musique, dans l'enseignement, dans l'église, j'ai l'habitude d'être en équipe et de m'adapter aux différentes personnes.

Franchement, je pencherais plutôt pour l'hypothèse évoquée plus haut par Philippe Fabry, à savoir un problème de vocation réelle...l'attitude de ce prêtre n'étant pas du tout "raccord" avec le souci des âmes, si vous voyez ce que je veux dire...

Je suis OK avec vous qu'une main sur un genou, c'est pas la fin du monde, sauf si c'est sur un bien joli genou ma foi, et comme par hasard, pas celui de Madame Michu, pourtant assise à côté...hummm...

Moi, j'irais à la confesse dans son propre confessional et je lui expliquerais la situation dans lequel votre esprit est confronté.

Qui c'est si l'Esprit Saint ne ce manifeste suite à cette rencontre.

Chère Julia,

Je suis aussi d'accord avec Adamev qu'une main sur un genou n'est pas la fin du monde.

Je suis aussi engagée en paroisse depuis des années et j'ai déjà vu ce geste et aussi l'inverse c-à-d une femme poser la main sur le genou d'un prêtre , c'était en public et un geste plutôt de tendresse fraternelle car les prêtres ont eux aussi besoin d'affection ce sont des êtres humains.

Et j'espère ne pas choquer il m'est arrivé de caresser la joue de mon frère de et ce sentiments était pur , c'était de l'affection venant du Coeur de Dieu donc sur ce point je crois qu'il ne faut pas trop dramatiser !

Chez nous d'ailleurs les prêtres souhaitent être appelés simplement par leur prénom et tout le monde leur fait la bise et ce n'est pas que dans ma paroisse c'est dans toutes les paroisses environnantes.

Ce qui ne nous empêche pas lorsque nous parlons d'eux à des personnes qui ne connaissent pas de dire Monsieur le Curé un tel.... quand on nous demande des renseignements, nous les respectons, nous respectons leur état sacerdotal.

Le mieux serait d'en parler à l'un de ces supérieurs, un prêtre doit bien l'aider dans sa nouvelle fonction non ?

Sinon lui en parler directement mais si il vous a déjà repoussé cela n'arrangera rien. Le mieux est de réglé le problème à 3 ou plus et donc avec une personne qui le connait bien ou un de ces supérieur. ;)

Merci à tous pour vos conseils, je savais que je pouvais compter sur vous !
cher Claude votre message est malicieux mais pertinent !

Votre avatar est aussi hilarant, si je peux me permettre.

Le problème, c'est que comme je l'ai expliqué, notre paroisse est sinistrée et donc il ne se fait pas de confession dans notre église (sauf une fois par ans à Pâques).

Pour vous répondre, Julienne, je suis bien d'accord, et chez nous, aussi, ça a toujours été cool et décontracté.

C'est précisément ça aussi le problème : ce prêtre n'est pas cool, mais pas du tout !! jamais un sourire, surtout pas parler de Dieu, un manque manifeste de politesse et d'éducation...et cette attitude incompréhensible.

Hier encore, il m'a fait des histoires parceque j'avais convié nos jeunes à venir assister à un baptême que nous animions avec la chorale..finalement, les gosses étaient ravis, la maman du bambin aussi, enfin c'était la fête....sauf qu'il est parti furax...comme ça pour rien.

Je pense aussi qu'avant de prendre une décision et d'agir, il serait bon d'invoquer l'aide du Saint-Esprit pour discerner de la bonne attitude à adopter et de la conduite à tenir.

En parler à l'Evêque directement serait peut-être infliger une sanction à ce prêtre.

Il est vrai que nous ne sommes pas sur place, c'est du virtuel et c'est assez difficile d'apprécier vraiment ce qui se passe !

julia a écrit:

Merci à tous pour vos conseils, je savais que je pouvais compter sur vous !
cher Claude votre message est malicieux mais pertinent !

Votre avatar est aussi hilarant, si je peux me permettre.

Le problème, c'est que comme je l'ai expliqué, notre paroisse est sinistrée et donc il ne se fait pas de confession dans notre église (sauf une fois par ans à Pâques).

Pour vous répondre, Julienne, je suis bien d'accord, et chez nous, aussi, ça a toujours été cool et décontracté.

C'est précisément ça aussi le problème : ce prêtre n'est pas cool, mais pas du tout !! jamais un sourire, surtout pas parler de Dieu, un manque manifeste de politesse et d'éducation...et cette attitude incompréhensible.

Hier encore, il m'a fait des histoires parceque j'avais convié nos jeunes à venir assister à un baptême que nous animions avec la chorale..finalement, les gosses étaient ravis, la maman du bambin aussi, enfin c'était la fête....sauf qu'il est parti furax...comme ça pour rien.

Bizarre qu'il parte furax .... est il si caractériel avec tout le monde ? ou seulement par rapport à vous Julia ? ne pouvait il participer à la fête? contre quoi lutte t'il peut-être enfin j'étudie toutes les possibilités pour vous aider !

julia a écrit:

Merci à tous pour vos conseils et votre soutient !


C'est vrai que cette pénible situation dure depuis deux ans; et que cela m'affecte, car j'aime beaucoup ces rencontres avec les jeunes (j'accompagne le même groupe depuis plusieurs années, je les vois grandir, et je les ai accompagnés seule jusqu'à leur première communion : le prêtre est arrivé plus tard pour travailler avec moi)

Sur l'âge de ce prêtre, il a 35 ans, je précise qu'il est très beau (!!!) et d'origine indienne, donc pas la même culture...je me suis demandée si cela n'intervenait pas.



Mais moi-même, je ne suis guère plus âgée (40 ans), et pas du tout le style vieille bigotte pas belle...si je puis m'exprimer ainsi (hum !).

Comme je l'ai dit, je viens du monde de la musique que j'ai exercé professionnellement, et à présent je travaille dans l'enseignement avec les après-bac, 18-20 ans.

Il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal entre nous, et pourtant...

J'avoue que je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, les prêtres étant habituellement naturels et chaleureux avec moi, et reconnaissants, parceque je me suis toujours donné du mal pour nos jeunes...tout ça est perturbant.

Depuis deux ans, je prie sans relâche pour ce prêtre, mais les choses se gâteraient plutôt, malgré ma bonne humeur et ma bonne volonté...

Sans parler du désarroi de la jeune fille dont j'ai parlé, et qui est très déçue de son geste...à 20 ans, on idéalise beaucoup les gens de Dieu, elle est tombée de haut, et cela m'attriste aussi...

Merci Philippe pour votre intervention très intéressante, j'avais écris ce mail avant de lire le vôtre.

Je n'osais pas parler de vocation, mais vous l'avez fait pour moi.

Ce jeune prêtre, venant d'un autre pays et d'une autre culture, se comporte un peu comme quelqu'un qui aurait un peu "trouvé une planque"... j'ai déjà vu ce genre de phénomène..;avec de jeunes prêtres qui ont, certes un certain sens de Dieu dans leurs homélies par ex, mais qui semblent ne rien vouloir appliquer dans leur vie personnelle...en particulier dans leurs rapports avec les femmes...

Personne ne peut juger une vocation ! Tu me sembles bien 'implantée' dans ta paroisse, très compétente, et là depuis longtemps !

Juste une petite observation : ce n'est pas le prêtre qui travaille avec toi, mais toi, qui partage son ministère ! Ce n'est pas la même chose !

Ah !!! La solitude : un bien que personne ne peut vous prendre !

Jean-Paul II !!!

Pour répondre à Julienne, non, je ne suis pas la seule, il s'est accroché avec quasi tout le monde dans les trois paroisses dans lesquelles il travaille, y compris avec les prêtres, les autres catéchistes ont toutes refusé de travailler avec lui.

Jusqu'à maintenant, je ne m'étais jamais autorisée à juger de la vocation ou non de ce prêtre, n'étant pas dans son coeur...mais depuis l'épisode un peu bizarre avec ma jeune amie...je commence à me poser bp de questions ...

Philippe, merci pour votre analyse vraiment constructive, et je ne suis pas étonnée au sujet de ce qui s'apprend au séminaire...parfois on croit rêver !

Cela explique en effet le manque de préparation de certains prêtres confrontés à une assemblée de fidèles...

Enfin, merci pour tout, je vais prier là-dessus, le Seigneur m'a toujours guidée, tout ça trouvera bien une issue !!

Cher Claude Stéphane,

tes messages sont toujours justes...je ne te cache pas néanmoins que dès que je vois apparaître ton avatar, je suis pliée de rire, m'en veux pas...

Bonne nuit merci pour tout, et hello au Québec !

Dieu vous garde

julia a écrit:

Pour répondre à Julienne, non, je ne suis pas la seule, il s'est accroché avec quasi tout le monde dans les trois paroisses dans lesquelles il travaille, y compris avec les prêtres, les autres catéchistes ont toutes refusé de travailler avec lui.


Cela explique en effet le manque de préparation de certains prêtres confrontés à une assemblée de fidèles...

Enfin, merci pour tout, je vais prier là-dessus, le Seigneur m'a toujours guidée, tout ça trouvera bien une issue !!

Ah ! alors là, ça change tout ! Trois paroisses, trois assemblées de fidèles !!!! Trop de travail !

Les actifs, eux, ne courent pas d'une paroisse à l'autre ! Faut voir ce côté 'surmenage' !

doris a écrit:

Ah !!! La solitude : un bien que personne ne peut vous prendre !

Jean-Paul II !!!

"La solitude ça n'existe pas" Gilbert Bécaud

Arc-en-Ciel a écrit:

doris a écrit:

Ah !!! La solitude : un bien que personne ne peut vous prendre !

Jean-Paul II !!!

"La solitude ça n'existe pas" Gilbert Bécaud

Mais si, que ça existe la solitude !!!

Chère julia,

je n'ai pas lu l'ensemble du fil, mais cependant je souhaite réagir à votre premier message.

Une main sur un genou est une main de trop.

Pour moi dans ce cas, la meilleure réaction est très claire : en informer l'évêque.

Dans un courrier, il faut lui tenir au courant de deux choses :

> L'attitude qu'il a vis-à-vis des jeunes : l'enseignement qu'il apporte vous semble insuffisant, vous êtes en droit de le signaler si pour vous cela semble capital (et ça l'est !).

> La main sur le genou : décider de ce qu'il advient des prêtres qui ont des soucis dans ce domaine n'est pas de notre ressort. Il en revient à l'évêque de connaître et donner à ses pretres les moyens de vivre pleinement l'engagement de leur ministère. Ce comportement vous pose question : signalez le dès maintenant. Si demain il y a des problèmes plus graves (sans le juger, il faut y penser), vous aurez fait ce qu'il fallait. Plus encore, l'évêque aura des éléments pour accueillir ce que pourra dire une éventuelles "victime" (mot un peu fort mais qui permet de comprendre l'enjeu) sans se dire qu'elle ment pour lui nuire.
J'ai une très proche amie qui a eu des problèmes (plus graves encore) sur ce point. Et je peux dire : le silence est la pire des choses. Elle ne sert que le responsable. Cette amie a peur de parler car elle craint... qu'on ne la croit pas ! Parler le plus tot, non pas sur la place publique, mais dans une lettre privée à l'évêque, est la meilleure chose à faire, j'en suis persuadé.

Concernant votre relation tendue, cela ne concerne pas vraiment l'évêque alors ce n'est pas nécessaire d'en parler, d'autant qu'il pourrait croire que vous faites cela pour lui nuire. Tant que ce n'est que le début, parler est encore possible, avant qu'il se serve de cette tension pour discréditer des charges éventuelles à l'avenir.

En bref, il ne s'agit pas de juger la personne, mais les actes. Ces actes vous posent question (et vous avez raison !), remontez-les, l'évêque s'en chargera.
Quant à la jeune fille, elle doit simplement être prudente. Et vous-mêmes, soyez attentive. Il ne faut pas voir le mal partout, mais simplement savoir reconnaitre ce qui interroge à juste titre, exactement comme vous l'avez fait dans votre premier message.

Ma réaction peut sembler un peu sèche. Mais être trop léger sur ces questions en vient à discréditer l'Eglise. On l'a vu aux Etats-unis, et même dans certains cas en France. Et je ne parle pas des cas que je connais à titre purement personnel. Le point commun à tout cela : le silence n'arrange rien !

- spidle33 -

Doris a écrit:

Mais si, que ça existe la solitude!!!

Je sais bien que la solitude existe, chère Doris.
Mais je m'interroge sur " ce bien que nul ne peut vous prendre" de Jean-Paul II

Chère Doris,
Dans votre message qui a été supprimé vous aviez écrit "La solitude est un mal qui ne fait pas d'envieux"

La solitude, pour moi, reste un bien que personne ne vous envie.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
Pardon pour Julia
Le troll aux couleurs de l'arc-en-ciel, c'est moi

Arc-en-Ciel a écrit:

Chère Doris,
Dans votre message qui a été supprimé vous aviez écrit "La solitude est un mal qui ne fait pas d'envieux"

La solitude, pour moi, reste un bien que personne ne vous envie.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
Pardon pour Julia
Le troll aux couleurs de l'arc-en-ciel, c'est moi

Oui, je me suis plantée ! J'ai voulu corriger !

La solitude, un mal que personne ne peut vous prendre !

Arc-en-Ciel a écrit:

Chère Doris,
Dans votre message qui a été supprimé vous aviez écrit "La solitude est un mal qui ne fait pas d'envieux"

La solitude, pour moi, reste un bien que personne ne vous envie.
Mais ce n'est pas le sujet de ce fil.
Pardon pour Julia
Le troll aux couleurs de l'arc-en-ciel, c'est moi

Juste en passant (ouvre un fil sur ce thème!), la solitude peut être la plus féconde ou la plus terrible épreuve qui soit... Dans ce dernier cas, c'est bien "un mal qui ne fait pas d'envieux"... :x

Bonjour Julia,

Ce jeune prêtre (il est peut-être à l'âge où normalement on se mari) se demande probablement s'il a fait le bon choix, donc il se demande s'il a vraiment la vocation religieuse. C'est une possibilité... Il supporte difficilement la présence des femmes (frustrations) parce qu'il se sens attiré par les femmes à mon avis (c'est tout simplement un homme)... Il ne veux pas parler de spiritualité parce que cela le met face à sa vocation (et il se sent peut-être un mauvais prêtre)... C'est possible qu'il vivent une épreuve concernant sa vocation (il la remet peut-être sérieusement en question)... C'est un peu délicat d'en discuter avec lui alors qu'il vie une chose vraiment très personnelle. Il risque peut-être de sentir cela comme une indiscrétion. Et comme vous êtes une femme, il risque d'être un peu agressif... Le mieux serait qu'il discute avec un autre prêtre qui saurait vraiment le conseiller étant lui-même un prêtre (et un homme) connaissant ce genre d'épreuves.

C'est une situation vraiment très délicate... Peut-être que vous pourriez en parler à un autre prêtre... Celui-ci pourrait en discuter avec lui...

Tourterelle a écrit:

Bonjour Julia,

Ce jeune prêtre (il est peut-être à l'âge où normalement on se mari) se demande probablement s'il a fait le bon choix, donc il se demande s'il a vraiment la vocation religieuse. C'est une possibilité... Il supporte difficilement la présence des femmes (frustrations) parce qu'il se sens attiré par les femmes à mon avis (c'est tout simplement un homme)... Il ne veux pas parler de spiritualité parce que cela le met face à sa vocation (et il se sent peut-être un mauvais prêtre)... C'est possible qu'il vivent une épreuve concernant sa vocation (il la remet peut-être sérieusement en question)... C'est un peu délicat d'en discuter avec lui alors qu'il vie une chose vraiment très personnelle. Il risque peut-être de sentir cela comme une indiscrétion. Et comme vous êtes une femme, il risque d'être un peu agressif... Le mieux serait qu'il discute avec un autre prêtre qui saurait vraiment le conseiller étant lui-même un prêtre (et un homme) connaissant ce genre d'épreuves.

Peut-être que vous pourriez en parler à un autre prêtre... Celui-ci pourrait en discuter avec lui...

bonjour Tourterelle

Le prêtre a choisi de servir l'Eglise !
Sa vocation n'est pas à juger dans la mesure où elle est la même pour chaque brebis : prêtre, prophète et roi !
Les tentations sont les mêmes pour l'homme et la femme ! Et d'y résister ne peut que consolider sa vocation de prêtre,
de même, ne peut que conforter la brebis dans sa vocation qui est de servir le prêtre ! De plus ce jeune prêtre a plusieurs paroisses, tandis que la brebis, elle, n'est que dans sa propre paroisse !

Qui a parler de juger sa vocation?

Tourterelle a écrit:

Qui a parler de juger sa vocation?

A partir du moment où l'on oriente un problème ponctuel, en remettant en cause une vocation, cela est un jugement !

Mais non... À mon avis c'est simplement une épreuve de vocation... Cela arrive même à des soeurs ou des moine... Il n'est pas rare qu'un jeune religieux remette en cause sa vocation... C'est une épreuve spirituelle, rien à voir avec le jugement...

Mais ok, je me taie...

Tourterelle a écrit:

Mais non... À mon avis c'est simplement une épreuve de vocation... Cela arrive même à des soeurs ou des moine... Il n'est pas rare qu'un jeune religieux remette en cause sa vocation... C'est une épreuve spirituelle, rien à voir avec le jugement...

Mais ok, je me taie...

C'est que je dis en le définissant comme une tentation !

julia a écrit:

Je profite de ce forum où les gens sont en général pleins de sagesse, pour vous exposer mon problème :

Je suis très engagée dans ma paroisse, je fais les animations de célébrations (je suis artiste à la base), je dirige une chorale, et je m'occupe aussi des jeunes de l'aumônerie.

Depuis deux ans, je travaille en tandem avec un jeune prêtre dont la conduite me semble plus qu'étrange....

- tout d'abord, et sans me connaître (il était nouveau dans la paroisse), il a été presque tout de suite odieux avec moi (pas de bonjour lors de nos rencontres, il évite de communiquer au maximum etc...)

Lorsque nous préparons les rencontres avec les jeunes, il insiste pour qu'on ne parle pas de Dieu, mais plutôt de ce qui leur plaît , le sport, la famille etc...(ce qu'ils font par ailleurs à l'école et entre eux).

Comme je suis responsable pédagogique dans l'enseignement supérieur, et que je m'occupe de jeunes de 18-20 ans à longueur de journée, je connais bien leurs espoirs et leurs soucis.

Alors que je lui faisait part un jour de mon inquiétude par rapport à la sexualité complètement déréglée des jeunes (avortements etc...), et que je sollicitais son avis pour aborder le sujet dans notre groupe d'aumônerie, le voilà qui se met dans tous ses états sans raison apparente, et qui part en claquant la porte....

Quelques temps plus tard, une (très belle) jeune fille de la paroisse que je connais bien, me confie que lors d'un repas de fête où ce jeune prêtre était aussi invité, il avait refusé de lui parler de spiritualité, alors qu'elle lui posait des questions, mais lui avait posé la main sur le genou...ce qui l'a mise très mal à l'aise, évidement.

Comment interpréteriez-vous ces informations ? Et comment réagiriez-vous ? (j'avoue que les relations avec ce jeune prêtre sont plus que difficiles et que j'ai énormément de mal à le supporter..)

Merci de vos conseils.

cher julia le seul conseil que je peux te donner c'est de ne rien faire pour le moment ,et surtout de ne le dire à personne qui peut être en contact avec lui continu au contraire d'être attentive à son comportement s'il a des mœurs légère tu le sera soit en sûr mais surtout continue de prier pour lui .

Par contre si tu trouve que cette situation perturbe ton engagement dans la paroisse va le voir .Et demande lui s'il y a quelque chose qui le dérange chez toi sans l'agresse ou mettre la faute sur lui .Demande lui si tu as fait quelque chose qui lui a déplu ,explique lui ton malaise et surtout ton souhait de travail avec lui dans les bonne conditions .En d'autre mot essaie de régler le problème avec lui directement avant d'aller plus loin. Si ça persiste tu peux alors s'adresse à ton cure.

Chère Julia,

Puisque vous dites que vous avez besoin de conseils, je me permets de vous en donner même si ce ne sera peut-être pas ce que vous voudriez entendre.

Je me pose d'abord une question :
Vous dites que vous avez un "bon ami prêtre à qui vous allez demander conseil" ?
Pourquoi alors éprouvez-vous le besoin de raconter un cas, si peu reluisant pour l'image de l'Eglise, sur un forum où il n'y a pas que des chrétiens à toute épreuve ? Ne craignez–vous pas de scandaliser les faibles ?

Vous vous occupez de jeunes depuis belles lurettes. Vous avez 40 ans. Vous avez des connaissances et des prêtres avec qui vous vous êtes bien entendue. Bref, vous êtes un pilier de paroisse.
Et vous éprouvez le besoin de demander conseil sur un forum ?

Mes conseils (peut-être difficiles à entendre) sont surtout des mises en garde :

- Gardez-vous bien de médire d'un consacré, de participer à sa persécution (vous dites que personne ne veut travailler avec lui, donc il n'est pas reçu avec enthousiasme, c'est le moins qu'on puisse dire : alors ne rajoutez pas à sa défaite).

- Gardez-vous bien de prendre pour point de départ d'une boule de neige les dires d'une jeune et jolie fille. Vous n'étiez pas présente lorsque le prêtre aurait posé sa main sur le genou de cette fille. Si elle vous a parlé, qu'elle aille parler à un prêtre, cela relève du sacerdoce avec sa grâce d'état.

-Tout consacré, quelle que soit sa consécration, est réservé à Dieu.
Gardez-vous bien de lever la main sur ce qui n'appartient qu'à DIEU.

- Gardez-vous bien de parler à l'évêque pour aplanir le chemin de la plainte de la prétendue "victime " et celui peut-être de la calomnie contre le prêtre !

- Gardez-vous bien, aussi, d'envisager d'utiliser la confession pour vous assurer le silence du prêtre. La confession est un sacrement de l'Eglise pour accorder le pardon sacramentel au pécheur. On n'a le droit que de s'accuser mais jamais d'en accuser un autre, ni directement ni de manière voilée (ce qui est encore pire !). Certaines femmes sont passées maîtres dans l'art de manipuler par là les prêtres : elles en répondront devant Dieu.

Pensons donc à notre mort et à notre jugement Et fuyons cette occasion sacrilège qui consisterait à museler le prêtre en confession. ! Car le prêtre au confessionnal est le Christ crucifié.

Souvenons-nous bien que celui qui ne discerne pas la finalité d'un sacrement et s'en sert de manière dévoyée accomplit sa propre condamnation.

Distinguez bien for interne et for externe, distinguez bien aussi confession sacramentelle (un acte grave et saint !) et direction spirituelle.
Si vous ne pouvez pas avoir assez confiance dans un prêtre, dans sa discrétion même en direction spirituelle, mieux vaut le quitter que de le museler par la confession !

- Gardez-vous d'aller voir un supérieur ou un de ses confrères avant de lui avoir parlé seul à seul.

En ce qui vous concerne, je ne vois que deux solutions:
- ou bien vous offrez votre souffrance en silence pour la fécondité de son ministère et du vôtre
- ou bien vous allez le trouver comme le Christ nous le demande, sans le museler par le sacrement, mais en lui demandant la discrétion à laquelle vous avez tout de même le droit. Car il n'est pas pensable d'en arriver à recourir au sacrement du pardon, le dévoyant de sa finalité, pour obtenir que le prêtre soit discret. Cette discrétion est inhérente au sacerdoce.

Attachez-vous à Dieu. : Acceptez de ne pas plaire. On ne peut pas plaire à tous : il suffit de plaire à Dieu.

claude stéphane a écrit:

J'ai moi aussi ce problème avec un moine protecteur, que je considère comme un moine assez froid, je ne sais pas ce qui le ronge ?

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Pourriez-vous m'indiquer ce qu'est un "moine-protecteur" ?
Je sais ce qu'est un moine mais c'est la première fois que j'entends l'expression moine-protecteur.
Merci de bien vouloir me renseigner.

Ok Doris.

Citation :

Ce jeune prêtre (il est peut-être à l'âge où normalement on se mari) se demande probablement s'il a fait le bon choix, donc il se demande s'il a vraiment la vocation religieuse. C'est une possibilité...

C'est moi qui me suis mal exprimée... La possibilité dont je parle est que se soit peut-être une épreuve de vocation et non que se soit une erreur de vocation. Je voulais mettre l'accent sur le fait que se puisse être une possibilité et non une certitude qu'il soit dans une épreuve de vocation. C'est le sens de cette possibilité... Je suis désolée ma belle Doris, excuse moi... Tu as raison je me suis vraiment mal exprimée... ;)

Cher Christophore,

Merci de vous préoccuper de l'image de l'Eglise.

Je m'en préoccupe aussi.

"la Vérité nous rendra libres"