Toute matière de notre univers est-elle soumise à entropie?

Arnaud Dumouch a écrit:

Il sont juste appelés ainsi parce que, dans l'accélérateur de particules du CERN, on espère reproduire entre deux particules au moment du choc les conditions de pression d'un trou noir.

Oui, eh bien dans ce cas ce ne sont pas des trous noirs. Les conditions de pression d'un trou noir (de quel type ?) au voisinage de la singularité, ce n'est pas un champ de pesanteur qui ne laisse pas échapper la lumière !

Ne pas confondre ! Je parlais bien de la reproduction de trous noirs de labos, et je ne sais pas si c'est pour demain.

Ni pour dans 1000 ans !

Arnaud Dumouch a écrit:

Ni pour dans 1000 ans !

Mais on a déjà pu observer le trou noir central de la Galaxie, je crois à l'aide d'intérférométrie dans les ondes radio. Et là, c'est mon domaine (ingénieur en optique). ;)

On observe un EFFET d'un trou noir.

Pas un trou noir directement.

Ah oui ? ;)

Citation :

Vers l’observation directe ?


La petitesse d’un trou noir stellaire (quelques kilomètres) rend son
observation directe impossible. En guise d’exemple, et même si la taille angulaire d'un trou noir est plus grande que celle d’un objet classique de même rayon, un trou noir d’une masse solaire et situé à un parsec (environ 3,26 années-lumière) aurait un diamètre angulaire de 0,1 microseconde d'arc.
Cependant, la situation est plus favorable pour un trou noir
supermassif. En effet, la taille d’un trou noir est proportionnelle à
sa masse. Le trou noir du centre galactique a une masse, bien estimée,
d’environ 3,6 millions de masses solaires. Son rayon de Schwarzschild est donc d’environ 11 millions de kilomètres. La taille angulaire de ce trou noir, situé à environ 8,5 kiloparsecs est de l’ordre de 40 microsecondes d’arc. Cette résolution est inaccessible dans le domaine visible, mais est assez proche des limites actuellement atteignables en interférométrie radio.
La technique de l’interférométrie radio, avec une sensibilité
suffisante, est limitée en fréquence au domaine millimétrique. Un gain
d’un ordre de grandeur en fréquence permettrait une résolution
meilleure que la taille angulaire du trou noir. L’imagerie directe du
trou noir du centre galactique est donc envisageable dans les années
qui viennent. Le trou noir supermassif situé au centre de la galaxie M87 est environ 2 000 fois plus éloigné (18,7 Mpc),
mais estimé près de 1 000 fois plus massif. Ce trou noir pourrait ainsi
devenir le second trou noir imagé après celui de la Voie Lactée^[26],[27].

Ce sont les trous noirs stellaires, qu'on ne peut observer.

Article ridicule.

Il ne sort aucune lumière d'un trou noir (qu'il soit petit ou super massif). Comment l'observer s'il n'émet rien ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Article ridicule.

Il ne sort aucune lumière d'un trou noir (qu'il soit petit ou super massif). Comment l'observer s'il n'émet rien ?

C'est pas ridicule ! Vous n'avez aucune idée de comment les astronomes et les opticiens travaillent. On n'observe quasi jamais des objets de façon directe ! Les exoplanètes sont observées par interférométrie, elles ne sont pas résolues comme telles, mais il n'empêche qu'elle sont résolues par interférométrie ! De même, l'interférométrie (interprétation de franges à l'aide de téléscopes reliés) permet seule de résoudre un trou noir ! Par interférométrie, observer un objet brillant sur fond sombre (une étoile), revient exactement au même en terme de franges, à observer un objet sombre sur fond brillant (dès que la résolution angulaire des optiques le permet) !

Vous n'avez pas à dire de quelque chose que vous ne connaissez pas, qu'il s'agit de quelque chose de ridicule !

Citation :

On n'observe quasi jamais des objets de façon directe

Bah voilà. Tout est dit !

On en revient à un peu de précision.

Arnaud Dumouch a écrit:

Citation :

On n'observe quasi jamais des objets de façon directe

Bah voilà. Tout est dit !

On en revient à un peu de précision.

Ce que je voulais dire, c'est que maintenant le trou noir est en passe de devenir un objet spatial comme les autres (étoiles, nébuleuses, exoplanètes). Evidemment, si vous rejettez comme Aristote tout les instruments et ce qui sort des sensibles propres. Vous avez le don de retomber sur vos pattes, c'est incroyable.

Si on n'observe pas les objets de façon directe, c'est que l'imagerie, c'est bon pour les artistes et les amateurs. ;) Un astronome professionnel tire bien plus d'informations avec la spectroscopie !

L'observation indirecte est tout à fait réaliste (elle dit quelque chose du réel), dirait Aristote de nos jours.

Pas de problème donc. Aristote n'aurait aucun problème avec cela, lui qui pensait qu'on pouvait aussi connaître une réalité par l'intermédiaire d'un raisonnement.

Arnaud Dumouch a écrit:

L'observation indirecte est tout à fait réaliste (elle dit quelque chose du réel), dirait Aristote de nos jours.

Pas de problème donc. Aristote n'aurait aucun problème avec cela, lui qui pensait qu'on pouvait aussi connaître une réalité par l'intermédiaire d'un raisonnement.

Je parlais pour certains de vos condisciples aristotéliciens de st Jean, selon vos dires. ;) Et pour Spidle33, qui ne croit pas à l'existence des électrons...

Bah, ces condisciples étaient jeunes lorsqu'ils disaient cela. Ils ont pris depuis 25 ans dans les dents. Ils ont du mûrir !