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| Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? | |
| | Auteur | Message |
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Arnaud Dumouch
Messages : 94273 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Mer 9 Juil 2008 - 10:02 | |
| Les anglicans autorisent les femmes évêques De notre correspondant à Londres Cyrille Vanlerberghe 08/07/2008 | Mise à jour : 23:48 | . Les tentatives de compromis du chef de l'Eglise anglicane, l'archevêque Rowan Williams (à droite), et de son numéro deux, l'archevêque de York, John Sentamu (au premier plan) pour éviter l'exode des fidèles, ont été rejetées lundi par le vote du synode. Crédits photo : AP Le vote du synode de l'Église d'Angleterre risque d'accélérer le schisme qui menace entre traditionalistes et libéraux. Le synode de l'Église d'Angleterre a voté lundi soir en faveur de l'ordination de femmes évêques, ignorant les menaces de défection de plus de 1 300 membres du clergé. L'Église anglicane est plongée dans une crise profonde, avec un conflit ouvert entre traditionalistes et progressistes. Le Vatican a pris partie mardi dans la querelle, condamnant la décision du synode, «nouvel obstacle à la réconciliation entre l'Église catholique et l'Église d'Angleterre». La semaine dernière, c'est la Communion anglicane, le rassemblement de toutes les Églises anglicanes dans le monde, qui avait volé en éclats avec l'annonce de la création d'une «Église au sein de l'Église» par 300 évêques rebelles réunis en sommet à Jérusalem. Ces traditionalistes, venus principalement d'Afrique, mais aussi d'Amérique du Sud et d'Océanie, revendiquent le soutien de 35 millions de fidèles, presque la moitié des 77 millions d'anglicans recensés sur la planète. Désormais, la crise gagne le cœur historique et religieux de l'Église d'Angleterre. Lors du synode général, qui vient de se tenir à York, le chef spirituel des anglicans, l'archevêque de Cantorbéry Rowan Williams, n'a pas réussi malgré tous ses efforts à réduire le gouffre qui sépare les conservateurs et les libéraux. Les arguments qui divisent les deux parties sont pourtant loin d'être nouveaux. Les traditionalistes arguent du fait que Jésus n'avait choisi que des hommes pour être ses apôtres, alors que les libéraux rappellent que le Christ considérait hommes et femmes comme égaux. Les tentatives de compromis de l'archevêque Rowan Williams, pourtant soutenues par l'archevêque de York John Sentamu, numéro deux de l'Église, ont été rejetées lors des votes du synode. La majorité des évêques, des prêtres et des laïcs présents ont voté avec une majorité assez large en faveur de l'ordination de femmes évêques. Cependant, après ce vote de principe, il faudra attendre quelques années avant de voir la première femme au sein de l'épiscopat anglican, car le texte définitif mettant en œuvre la décision ne devrait pas être adopté avant 2011 ou 2012. Depuis 1994, les femmes peuvent être ordonnées prêtres au sein de l'Église d'Angleterre. Mais l'idée de les accepter au sein de l'épiscopat est encore plus difficile à accepter pour les prêtres traditionalistes, qui refusent pour la plupart de servir sous les ordres d'une femme. D'où la lettre de menace de défection envoyée avant le synode par 1 300 membres du clergé à l'archevêque Rowan Williams. Pour tenter d'éviter une scission, deux évêques ont proposé une motion qui envisageait la création de postes de «superévêques», des sortes d'évêques volants destinés à superviser les prêtres traditionalistes qui refuseraient d'avoir une femme au-dessus d'eux. Quand cette proposition a été rejetée par une très courte majorité, Rowan Williams s'est assis et s'est tenu la tête dans les mains. L'avenir de son Église, plus divisée que jamais, est très incertain. Mise en place d'un code de conduite La seule concession accordée aux traditionalistes tient à la mise en place d'un code de conduite pour ceux dont la conviction religieuse empêche de reconnaître la légitimité des femmes évêques. Personne ne sait comment va réagir la minorité conservatrice au sein du clergé. Vont-ils accepter la décision de la majorité, faire défection comme ils le menaçaient en tentant de se rattacher à l'Église catholique, ou vont-ils combattre jusqu'au bout de la procédure pour tenter de l'enrayer ? Le Saint-Siège n'a pas confirmé la présence au Vatican, ces derniers jours, de plusieurs évêques anglicans venus discuter de la situation. | |
| | | bajulum
Messages : 1029 Inscription : 03/10/2007
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Mer 9 Juil 2008 - 10:20 | |
| Peut-on imaginer que les tradi se rapprochent de l'Eglise et y a-t-il des tentatives dans ce sens ? | |
| | | Charles x
Messages : 62 Inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Mer 9 Juil 2008 - 10:43 | |
| Cette Eglise qui est née de la volonté d'un Roi ayant refusé d'accepter l'autorité Papale pour des raisons de convenance personnellle demontre aujourd'hui son manque de cohésion. Etre Anglicans auourd'hui n'a plus beaucoup de sens et va conduire inévitablement une partie de ses fidèles vers l'Eglise Romaine (voir l'exemple de Tony Blair) et une autre partie moderniste se marginalisant avec des valeurs très differentes de la Sainte Eglise Catholique | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Jeu 10 Juil 2008 - 17:14 | |
| - Charles x a écrit:
- Cette Eglise qui est née de la volonté d'un Roi ayant refusé d'accepter l'autorité Papale pour des raisons de convenance personnellle demontre aujourd'hui son manque de cohésion. Etre Anglicans auourd'hui n'a plus beaucoup de sens et va conduire inévitablement une partie de ses fidèles vers l'Eglise Romaine (voir l'exemple de Tony Blair) et une autre partie moderniste se marginalisant avec des valeurs très differentes de la Sainte Eglise Catholique
Est ce une véritable Eglise que celle née de la volonté d'un Roi. Un Roi qui répudia Catherine Ière, tante de Charles-Quint, d'une piété rare sous le prétexte que c'était la femme de son frère. Et qu'a cause de cela il n'eut pas de fils avec elle. Son désir le portait vers la seconde épouse Anne Boleyn qui ne lui donna pas de fils non plus, il s'en débarrassera sous prétexte d'adulère etc... la rupture consommée avec le pape Henri VIII cumulera revenus et biens de l'Eglise, autorités spirituelles et temporelles.... Cette Eglise peut-elle vraiment s'appeler Eglise ? Une Eglise née du caprice d'un homme tout Roi fut il ? L'Eglise Romaine recueillera peut-être en son sein une partie des anglicans, est ce bien ? qu'en penser ? Le schisme entre catholiques intégristes et progressistes existe toujours malgré les efforts de Benoît XVI, je trouve lamentable tous ces schismes, toutes ses déchirures, des paroisses en Belgique se fracturent suite au manque de prêtres et que nos évêques se rabattent alors sur des pasteurs de Communautés nouvelles (et je ne vise personne...); à Bruxelles 6.2% pratiquent encore (je cite de mémoire une statistique que j'ai lue), en Belgique l'Eglise ne se porte pas si bien non plus. C'est la crise.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Réunion de l'Eglise anglicane Ven 25 Juil 2008 - 14:41 | |
| CANTORBERY, Grande-Bretagne - mercredi 16 juillet 2008 à 20h02 Réunion de l'Eglise anglicane sur fond de menace de schisme - Citation :
L'Eglise anglicane a ouvert mercredi à Londres la conférence de Lambeth, qui réunit tous les dix ans ses évêques, sur fond de menace de schisme alors qu'un quart des prélats attendus boycottent la réunion. Au coeur de la crise, la question de l'homosexualité.
La conférence de Lambeth, qui se tient jusqu'au 3 août, promet d'être tendue. Près d'un quart des évêques, essentiellement des prélats conservateurs d'Afrique, boycottent la réunion. Et parmi les quelque 650 présents, on compte des traditionalistes et des libéraux aux vues très divergentes sur la manière de conjurer le spectre d'un schisme.
L'archevêque de Cantorbéry Rowan Williams, chef spirituel de l'Eglise anglicane, n'a pas le pouvoir d'imposer un compromis, mais la conférence est considérée comme un test pour son autorité.
"A mon avis, le schisme a déjà eu lieu", estime David Steinmetz, un historien américain spécialiste du christianisme. "La question intéressante à laquelle nous n'avons toujours pas la réponse est: quelle sera son ampleur?"
L'Eglise anglicane, qui compte 77 millions de fidèles dans le monde, est elle-même issue d'un schisme avec le catholicisme remontant à la décision du roi Henri VIII d'Angleterre de rompre avec Rome en 1534.
Samedi, alors qu'il était en route pour l'Australie, où se déroulent les XXIIIes Journées mondiales de la jeunesse, le pape Benoît XVI a dit "prier pour qu'il n'y ait plus de schismes et de fractures" chez les anglicans. Un haut responsable du Vatican, le cardinal Walter Kasper, président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, assistera à la conférence de Lambeth.
Il s'agit de la première réunion du genre depuis que le révérend du New Hampshire Gene Robinson est devenu en 2003 le premier évêque ouvertement homosexuel de l'Eglise épiscopalienne, branche américaine de l'Eglise anglicane. Une consécration rejetée par les conservateurs anglicans qui brandissent depuis la menace d'une scission.
Le mois dernier, un groupe de traditionalistes d'Afrique, d'Australie et d'autres pays ont fait alliance pour contester l'autorité de Rowan Williams, sans toutefois aller jusqu'à réclamer un schisme.
L'archevêque de Cantorbéry a exclu de la conférence Gene Robinson et quelques autres évêques controversés pour assurer la plus large participation possible. Mais les prélats qui ont boycotté la réunion se sont élevés contre le fait que Williams ait invité des évêques qui ont consacré Robinson et qui acceptent l'homosexualité dans leur diocèce. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94273 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Ven 25 Juil 2008 - 15:32 | |
| Samedi, alors qu'il était en route pour l'Australie, où se déroulent les XXIIIes Journées mondiales de la jeunesse, le pape Benoît XVI a dit "prier pour qu'il n'y ait plus de schismes et de fractures" chez les anglicans.
Il a raison. L'unité d'une partie des Anglican avec l'Eglise catholique signifierait que le reste des Anglicans, perdant tout le pôle des évêques fidèles, s'enfoncerait sans contrepoids dans le grand n'importe quoi, jusqu'à disparaître. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Ven 25 Juil 2008 - 17:59 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Samedi, alors qu'il était en route pour l'Australie, où se déroulent
les XXIIIes Journées mondiales de la jeunesse, le pape Benoît XVI a dit "prier pour qu'il n'y ait plus de schismes et de fractures" chez les anglicans.
Il a raison. L'unité d'une partie des Anglican avec l'Eglise catholique signifierait que le reste des Anglicans, perdant tout le pôle des évêques fidèles, s'enfoncerait sans contrepoids dans le grand n'importe quoi, jusqu'à disparaître. Si cela arrivait l'Unité ne pourrait se réaliser ou du moins le dialogue entre religions monothéistes en souffrirait. Nous avons déjà à déplorer un schisme dans l'Eglise Catholique, j'avais beaucoup espéré ces derniers temps mais les excommunications n'ont sans doute pas pu être levées. Il faut espérer que le dialogue continue aussi de ce côté. |
| | | Romain
Messages : 67 Inscription : 09/06/2008
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Lun 28 Juil 2008 - 1:20 | |
| D'après ACI prensa (www.aciprensa.com), site catholique latino-américain, plusieurs évêques conservateurs anglicans en Angleterre ont entamé des pourparlers avec le Vatican pour rejoindre l'Eglise catholique tout en conservant le rite anglican. Il existe déjà aux Etats-Unis des églises d'Anglican Use (www.anglicanuse.com) qui sont rattachées à Rome, tout en célébrant avec l'autorisation de Rome le rite anglican (expurgé de ses quelques éléments hérétiques). L'article complet en espagnol : - Citation :
- LONDRES, 11 Jul. 08 (ACI).-El obispo anglicano de Ebbsfleet se ha convertido en el primer pastor anglicano que anuncia que dejará esta comunión –con toda su feligresía- para ingresar a la Iglesia Católica en respuesta a la autorización que sus líderes dieron esta semana a la ordenación episcopal de mujeres.
Según informó Daily Telegraph, el pastor Andrew Burnham, que tiene a su cargo la comunidad de Ebbsfleet, pediría permiso al Papa Benedicto XVI para asimilarse a la Iglesia Católica.
Burnham espera que las parroquias a su cargo se conviertan pero se les deje mantener el culto en sus iglesias existentes bip la guía de los obispos católicos. El diario inglés informó que hay otros obispos anglicanos –cuyos nombres no reveló- que también desean ingresar a la Iglesia Católica.
Burnham asegura que tomó la decisión después de que el Sínodo de la iglesia anglicana anunciara que permitirá la ordenación de mujeres obispos sin considerar a los llamados "anglo-católicos" que creen que los obispos deben ser hombres como Jesús y sus apóstoles.
Según Daily Telegraph, la decisión de Burnham podría desencadenar un éxodo de anglicanos tradicionalistas que creen que ya no tienen espacio en la Iglesia de Inglaterra, tal como ocurrió cuando en 1992 los anglicanos decidieron permitir la ordenación de mujeres sacerdotes.
El diario señaló que más de mil 300 clérigos ya han firmado un pedido prometiendo dejar la comunión si las mujeres son ordenadas obispos sin provisiones especiales.
Burnham declaró a The Daily Telegraph que aún no ha empezado el proceso de conversión personal, porque espera una respuesta formal del Vaticano sobre la posibilidad de que sus 120 parroquias del sur de Inglaterra puedan mantenerse en sus templos y conservar el oracional anglicano usado tanto para liturgias comunitarias como la devoción personal, si finalizan la conversión al catolicismo.
Una riqueza adicional
Damian Thompson, editor del Catholic Herald y uno de los columnistas del Daily Telegraph, señaló que Burnham viajó bip el obispo anglicano de Richborough, Keith Newton, a Roma para discutir la posibilidad de integrar la Iglesia Católica.
Thompson recordó una lección histórica para los católicos que se preguntan por qué los anglicanos buscarian un acuerdo para decidir su integración a la Iglesia Católica masivamente.
"A mediados de los '90s, después que la Iglesia de Inglaterra ordenara mujeres sacerdotes, muchos anglo-católicos desistieron de unirse a la Santa Sede porque los obispos (católicos) de Inglaterra y Gales no fueron acogedores y porque les disgustaba el bajo estándar de la liturgia en nuestras parroquias (católicas)", sostiene Thompson.
Para el periodista, la influencia potencial de los "anglo-católico" podría dar muchos beneficios a la Iglesia Católica.
"Los tesoros que nuestros nuevos hermanos traerán consiga -una poética contemplativa y espiritualidad, oraciones gloriosas, buena música- enriquecerán permanentemente a la Iglesia Católica en Inglaterra y nos pertenecen a todos".
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| | | Romain
Messages : 67 Inscription : 09/06/2008
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Lun 28 Juil 2008 - 21:06 | |
| - Citation :
- Le Saint-Siège étudie la demande d’unité de la Communion anglicane traditionnelle
Confirmation du cardinal Levada dans une lettre envoyée au primat
ROME, Lundi 28 juillet 2008 (ZENIT.org) - Le Saint-Siège suit avec une « grande attention » la demande d' « unité corporative » avec l'Eglise catholique, présentée par la Communion anglicane traditionnelle.
C'est ce que souligne le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans une lettre adressée au primat de la TAC (Traditional Anglican Communion), l'archevêque John Hepworth.
La lettre, en date du 5 juillet, a été écrite avant l'ouverture de la conférence de Lambeth qui réunit les représentants de la Communion anglicane tous les dix ans. La Communion anglicane pourrait subir un schisme, en raison de deux principaux points de divergence.
D'une part, l'intention des épiscopaliens (branche américaine de la Communion anglicane) d'ordonner des évêques homosexuels, et de l'autre, la possibilité d'ordonner des femmes évêques, approuvée début juillet par le synode général de l'Eglise d'Angleterre.
Le cardinal Levada précise dans sa lettre que la Congrégation pour la doctrine de la foi a étudié tout au long de l'année dernière les propositions que l'archevêque australien John Hepworth a présentées, au nom des évêques de la Communion anglicane traditionnelle, à l'occasion de sa visite au siège de la Congrégation, le 9 octobre 2007.
Le cardinal assure l'archevêque de « la grande attention » que la Congrégation consacre « à la perspective d'unité corporative soulevée dans cette lettre ».
Le cardinal Levada reconnaît que « la situation au sein de la Communion anglicane en général est devenue nettement plus complexe au cours de cette même période ».
« Dès que la Congrégation sera en mesure de répondre de manière plus définitive concernant les propositions que vous avez envoyées, nous vous informerons », précise la lettre.
Le primat de la TAC a reçu la lettre du cardinal Levada par l'intermédiaire du nonce apostolique en Australie, le 25 juillet. Il a immédiatement publié une note de remerciement.
« C'est une lettre chaleureux et encourageante. J'ai répondu, exprimant ma reconnaissance au nom de mes ‘frères évêques', réaffirmant notre détermination à parvenir à cette unité pour laquelle Jésus a prié avec une telle intensité lors de la Dernière Cène, quel que soi le coût personnel que cela entraînera au niveau de nos disciples », explique l'archevêque.
« Cette lettre doit encourager notre Communion tout entière, et les amis qui nous assistent. Elle doit aussi nous inciter à renouveler notre prière pour le Saint-Père, pour le cardinal Levada et ses collaborateurs de la Congrégation pour la doctrine de la foi, ainsi que pour tout notre clergé et nos peuples à mesure que grandit notre communion dans le Christ avec le Saint-Siège », affirme-t-il.
L'archevêque se dit « particulièrement reconnaissant au cardinal préfet pour avoir généreusement mentionné la ‘réunion corporative', un chemin rarement emprunté dans le passé, mais essentiel pour exaucer la prière de notre Maître à son Père : ‘Qu'ils soient un' ».
La Communion anglicane traditionnelle compte environ 400 000 membres présents en Afrique, en Australie, au Détroit de Torres, au Canada, en Amérique du sud et en Amérique centrale, en Angleterre, en Irlande, en Inde, au Pakistan, au Japon et aux Etats-Unis.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Lun 28 Juil 2008 - 21:16 | |
| Merci Romain d'avoir posté cette note, je l'ai reçue il y a quelques instants ! |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94273 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Un schisme à venir dans l'Anglicanisme ? Ven 26 Sep 2008 - 19:56 | |
| Catholiques et anglicans réunis à Lourdes : un petit miracle ? S’interroge le cardinal Kasper
ROME, Vendredi 26 septembre 2008 (ZENIT.org) - La dévotion à Marie joue un rôle fondamental dans la recherche de l'unité pleine et visible entre les chrétiens, a souligné le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.
Le cardinal a présidé mercredi une célébration dans la Grotte des Apparitions, à Lourdes, à l'occasion d'un pèlerinage conjoint entre anglicans et catholiques parti du sanctuaire Notre-Dame de Walsingham, en Angleterre. Le contenu de l'homélie, prononcée par l'archevêque de Canterbury, le révérend Rowan Williams, est rapporté par L'Osservatore Romano dans son édition du 26 septembre.
Lourdes, a dit le cardinal Kasper, « est connue pour ses miracles ; aujourd'hui, nous sommes témoins nous aussi d'un miracle particulier. Qui aurait pu imaginer il y a seulement vingt ou trente ans que des pèlerins catholiques et anglicans auraient prié ensemble comme aujourd'hui ? ».
« Pour tous ceux qui connaissent les débats et les polémiques du passé relatifs à Marie entre catholiques et chrétiens des Eglises non catholiques, pour tous ceux qui connaissent les réserves que nourrit le monde non catholique vis-à-vis des sites mariaux de pèlerinage comme Lourdes, pour toutes ces personnes-là, l'événement d'aujourd'hui, sans précédent, est une sorte de miracle », a-t-il souligné.
Selon le cardinal Kasper, Marie est un élément fondamental du mouvement œcuménique, même si cette question « n'est pas commune ou évidente parmi les œcuménistes ».
La dévotion à Marie, a-t-il rappelé, est une question pleinement partagée avec les orthodoxes, mais « elle existait aussi à l'époque de la Réforme ».
« Luther a toute sa vie vénéré Marie avec ferveur. Il professait son nom, avec les anciens credo et conciles de l'Eglise indivise du premier millénaire, en tant que Vierge et Mère de Dieu. Il n'était critique qu'à l'égard de certaines pratiques, qu'il considérait comme des abus ou des exagérations », a-t-il ajouté. « Dans la Réforme anglaise du XVIème siècle, nous observons le même phénomène ».
Le refus de la doctrine sur la Vierge Marie est né plutôt durant l'époque des Lumières, dans « un esprit connu sous le nom de minimalisme mariologique », a expliqué le cardinal Kasper.
« Grâce à une lecture et une méditation renouvelées des Saintes Ecritures, nous observons un changement lent mais décisif », a-t-il déclaré, citant plusieurs documents conjoints entre catholiques et luthériens qui vont dans ce sens.
« Marie n'est pas absente, elle est présente dans le dialogue œcuménique ; les Eglises ont progressé, se sont rapprochées en ce qui concerne la doctrine sur Marie. Marie ne nous divise plus, mais nous réconcilie et nous unit en Jésus Christ son Fils », a-t-il ajouté.
Le cardinal Kasper a évoqué entre autres les difficultés que traverse actuellement le dialogue avec la communion anglicane, affirmant que ce pèlerinage « peut être considéré comme un signe positif et encourageant d'espérance, voire même comme un petit miracle ».
« Il y a motif d'espérer que Marie nous aide à surmonter les difficultés que traversent actuellement nos relations, et que nous puissions ainsi, avec l'aide de Dieu, poursuivre notre pèlerinage œcuménique commun ».
Le cardinal a parlé de Marie en tant que modèle de l'Eglise et a soulevé la question du salut, qui s'obtient par grâce divine et non pour une question de mérites et d'efforts, un point qui ne divise plus les chrétiens, a-t-il ajouté.
« Marie est un exemple, un modèle, une forme de notre état de disciple. Dieu demande que notre oui soit une réponse à son oui ; Dieu veut que, inspirés, soutenus et renforcés par sa grâce, nous collaborions et coopérions à son œuvre salvifique ».
Si les chrétiens continuent à être divisés, a-t-il affirmé, c'est parce que « notre amour et notre foi ont été affaiblis ». « Chaque fois que la pensée séculière et les paramètres de ce monde portent atteinte à l'Eglise, l'unité de l'Eglise est en danger ».
« Marie nous guide non pas vers ce qui plaît à tout le monde, mais nous conduit parfois aussi au pied de la croix. Donc, pour tracer à nouveau un chemin vers la pleine unité, il n'existe pas d'autres moyens que celui d'être comme Marie », a-t-il relevé.
Le cardinal Kasper a conclu son intervention en soulevant la question de la vénération de la Vierge et des saints, qui engendre quelque « difficulté » entre protestants et anglicans. « Mais comme n'importe quelle mère qui intercèderait pour ses enfants, et comme toute mère qui, après sa mort, intercèderait au ciel et du ciel, Marie aussi accompagne l'Eglise dans son pèlerinage », qui est aussi un pèlerinage « vers la pleine communion ».
Inma Álvarez | |
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