La méthode globale (apprentissage de la lecture)

Francesca a écrit:

L´orthographe polonais est plein des chicanes, mais elles n´empêchent pas de lire correctement.
C´est seulement quand on veut écrire qu´on se casse la tête.

Exactement : du coup, je sais lire, mais presque pas écrire...

Francesca a écrit:

Et on pourrait mettre le français dans un sanctuaire des langues particulières et précieuses, comme le latin et le grec ancien.

Non, car une langue a une histoire, est le reflet d'une culture. D'ailleurs, on ne pense pas de la même façon selon la langue dans laquelle on pense.

cher wang

Citation :

Oui. Smile Toute langue nationale avantage d'abord les natifs

Mon intention n’était ce truisme .
Comparez la lecture de la l’allemand(ou du russe ou de l hindi ,italien, espagnol ) et celle de l’anglais ou de l’arabe la distinction est flagrante .On peut lire l’allemand sans avoir le parler il suffit d’apprendre à le lire .
On peut lire le chinois sans le parler il suffit d’apprendre à lire .(long et difficile !)
Mais l’anglais pour bien le lire il faut savoir le parler( sinon avoir recours à l écriture phonétique laquelle n’est pas présente dans les textes courants )

il y a des langues (et des cultures) plus élitistes que d'autres, plus l'orhographe est éloignée de la prononciation, de la phonétique, plus la langue écrite est élitiste

la langue arabe est élitiste et à toujours refusé les réformes, elle s'écrit toujours comme il y a 15 siècles, pourlire une phrase il faut en connaitre le contenu avant puisque les voyelles ne s'écrivent pas (sauf dans le coran)

le français est élitiste, il faut le reconnaitre, pour bien en connaitre l'orthographe il faut connaitre le latin

les fameuses lettres qui s'écrivent mais ne se prononcent pas, viennent du latin, ex sont vient de sunt (en latin on prononce tout donc c'est facile mais pour un petit francophone de 5 ans lui expliquer pourquoi il y a un t


Atta Turk a réformé la langue turque en passant de l'alphabet arabe à un alphabet latin quasi phonétique (un son / une lettre)
coiffeur s'écrit koafor (avec tréma sur le o pour faire le son "eu")

les langues élitistes sont à contexte riche (il faut connaitre beaucoup de l'histoire de la langue pour l'étudiern, étymologie etc...)

le français est hautement élitiste

Le polonais n´est probablement pas élitiste et je pense qu´un enfant pourrait l´apprendre à lire tout seul, si on lui expliquait le système de l´ABC.

Sur chaque page traitant d´une lettre il y avait en bas quatre petits images des objets ou des animaux qui commençaient avec la lettre en question.
On pouvait donc en déduire de quelle lettre il s´agissait.
On assemble les lettres et un mot apparaît.

Il y a quelques lettres avec lesquelles ne commence aucun mot et il y a quelques choses spéciales qu´il faut expliquer, mais en principe, cela devrait foncionner.

Francesca a écrit:

Sur chaque page traitant d´une lettre il y avait en bas quatre petits images des objets ou des animaux qui commençaient avec la lettre en question.
On pouvait donc en déduire de quelle lettre il s´agissait.
On assemble les lettres et un mot apparaît.

Alors on a appris dans le même livre : Elementarz. C'est ça ?

Oui, c´était un "elementarz"

Ala i Ola. Ala ma kota. etc.

Et je me souviens aussi de notre institutrice aux cheveux blonds qui s´appelait par chance: pani Maria Bielecka.

Et quelques années plus tard c´était une nouvelle fascination pour les lettres russes, assez fantaisistes, en particulier le "ya" et le "j".

Après, j´ai essayé d´apprendre de façon autodidacte l´anglais. J´ai échoué. J´ai essayé le français. J´ai échoué. Toutes les deux fois à cause de la prononciation qui était trop différente de l´orthographe.
J´ai essayé l´allemand et cela a fonctionné très très bien.
J´ai trouvé dans l´armoire le livre d´allemand que ma mère a utilisé à l´université et dans lequel tout, vraiment tout était expliqué de façon safisfaisante.

Une petite anecdote:
La première phrase dans le livre d´allemand était: Der Lektor fragt.
Quand on a fait le camping j´avait mon livre d´allemand avec moi. Mon frère a fait la connaissance de quelques enfants allemands et il voulait leur dire quelque chose en allemand. Il a appris vite cette première phrase de mon livre, sans se soucier de la signification, et il a couru pour la dire aux Allemands.
Après il m´a raconté que les Allemands ont été perplexes et ont essayé de comprendre quelque chose, sans réussir bien.

(La seconde phrase dans le livre était: Die Studenten antworten.)

Kto to ? To Ala i Ola.
Ala stoi i Ola stoi.
A to lalki Ali i Oli.
Lola stoi i Tola stoi.