Femme, voici ton fils / voici ta mère

Invité

Citation :: 26 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

27 Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

28 Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »

Ces 3 versets successifs m'intriguent. J'ai le pressentiment qu'il fait de ce disciple le Christ. D'autant plus qu'il dit qu'à ce moment précis, lorsqu'il révèle au disciple qu'il est le Christ, que l'Ecriture est accomplie, et donc pas au moment de la mort sur la croix comme on pourrait le penser.

Suis-je dans l'erreur ? Merci de me dire si mon interprétation est vraisemblable ...

Messages : 519 Inscription : 28/02/2018

Si tu as eu une vision sur ces versets, ce n'est as un hasard!

Même s'ils sont des versets rares, ils sont très importants!

J'entends par rare, le fait, quand on cherche dans la bible, les versets qui citent Marie ou le disciple bien aimé, on ne trouve pas une centaine ni une dizaine de versets!! on trouve moins que ça, ce qui pousse malheureusement les croyants à les négliger!!

Alors que les perles sont beaucoup plus rares sur terre que les cailloux , est ce que cette rareté supprime le précieux d'une perle, sa beauté ou sa valeur ?

Messages : 519 Inscription : 28/02/2018

La première perle de ces versets, c'est quand le mot "femme" apparait à la place du mot "mère"!!

Ce n'est pas un hasard, ce 'est pas un mépris non plus, c'est la valeur du mot "femme" que les écritures voulaient mettre en évidence plus que le mot "mère"!

Dans la vie, l'être est à la fois homme , père , époux, professeur, cousin, frère, fils, voisin etc

L'homme , quand il rentre le soir de son travail, son fils dira: mon père est rentré, sa femme dira: mon époux est rentré, le voisin dira: mon voisin est rentré etc ... chacun va choisir le profil qu'il préfère le plus chez l'être pour en parler !!

Mais l'être c'est aussi à la fois femme, mère, épouse, prof, sœur, cousine, fille etc

Le mot femme ici, il faut le prendre au sens spirituel du terme! un peu comme le mot fils, dans l'exemple suivant: quand je dis de quelqu'un à qui j'apprends la foi, qu'il est devenu mon fils, ça ne veut pas dire un fils qui est né de moi, mais c'est juste pour dire qu'il suit mon enseignement!! il est mon fils = il pense la même chose que moi!! on partage les mêmes idées, la même foi!

La même chose pour le mot "femme"!! la femme ou les femmes, sont celles et ceux qui ont épousé la foi de Jésus!

1 Corinthiens 11 : 3

Je veux cependant que vous le sachiez : Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu est le chef de Christ.

Nous sommes dans une transmission du savoir spirituel entre Le Père et le fils, le fils et les hommes (apôtres) , les apôtres qui sont les premiers à enseigner la foi aux disciples!!

Jésus l'homme a transmis la foi à Marie, sans intermédiaire! elle a épousé sa foi! c'est pour cela que Jésus a utilisé le mot "femme" et non "mère" !!

Jésus n'a pas voulu, dans ces derniers mots avant de mourir, dans son testament, n'a pas voulu attiré l'attention sur la mère qu'elle l'a allaité, porté ou soigné!! il a voulu attiré l'attention sur la femme , celle qui porte en elle sa foi parfaite et pure, et il la désigne comme disciple parfait (copie) qui peut enseigner à son tour la foi!

Messages : 519 Inscription : 28/02/2018

La deuxième perle c'est de voir que Jésus a confié sa mère, l'être chère, à ce disciple bien aimé:

Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui

C'est un testament très important, et les écritures ne sont pas là pour nous dire, après la mort de Jésus, où la mère de Jésus allait diner et dormir!!

Le message important à retenir de ce passage est l'importance de ce disciple, et que , c'est lui qui a pris la sainte Marie chez lui, et n'est pas le contraire, c'est lui qui accueille et qui reçoit! on peut dire , spirituellement, il était mieux placé pour recevoir, il était très important et mérite d'être le bien aimé de Jésus!

Messages : 519 Inscription : 28/02/2018

La troisième perle:

Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé

Avant cela, tout n'était pas achevé !

Après cela, tout, désormais, était achevé!

Il est clair que ce passage met en lumière la Sainte Marie et le bien aimé de Jésus!! et qu'ils sont lumières de ce monde ! et que sans eux ce serait les ténèbres !!

La foi ne serait pas achevée sans ce passage des écritures! croire en Marie et croire en le bien aimé de Jésus!!!

Et malgré ce passage miracle sur l'accomplissement des écritures, en mettant la lumière sur le rôle de Marie, on peut trouver sur les forums des commentaires, qui veulent limiter son rôle à une mère qui a juste élevé et allaiter un enfant.

Invité

Il me semble que au pied de la croix il n'y a que des femmes.

Messages : 21069 Inscription : 25/12/2011

Et le " disciple que Jésus aimait " .

_________________
Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 : Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UN
MOUVEMENT , de toute éternité ( 24/05/2021 ) .

NB La couleur rouge est réservée à la modération .

Invité

Marie-Madeleine bien sur.

Invité

florence_yvonne a écrit:: Marie-Madeleine bien sur.

non, St Jean.

Messages : 30754 Inscription : 07/11/2013

senon a écrit:

Spoiler:

A l'inverse on assiste aujourd'hui à une forme d'idolâtrie envers Marie, quand on omet de citer les passages où Jésus dit par exemple, ma famille sont ceux qui font la volonté de Dieu.

Invité

Jean 13
…22Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. 23Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. 24Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.…

Est-ce qu'un homme se serait couché sur le sein de Jésus ?

Invité

florence_yvonne a écrit:: Jean 13
…22Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. 23Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. 24Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.…

Est-ce qu'un homme se serait couché sur le sein de Jésus ?

Les Juifs de cette époque, à leurs soupers, allongés, soutenus par leur bras gauche, sur des divans placés en rond la table, comme le faisaient les Grecs et les Romains.

Sur chaque canapé, il y avait deux ou trois personnes; et la tête de l'un d'eux s'approcha de la poitrine de celui qui se couchait au-dessus de lui sur le même divan.

La personne mentionnée ici était Jean, l'auteur de cette histoire, qui, étant plus tendrement aimé du Christ que les autres, avait toujours cette place à table la plus proche de son Seigneur.

Jean 13:23 - Commentaire Biblique de Adam Clarke (bibliaplus.org)

Invité

5 – Marie-Madeleine était-elle «le disciple que Jésus aimait»?

Dans son «Da Vinci Code», Dan Brown attribue à Marie Madeleine le rôle du «disciple que Jésus aimait», dont parle l’Evangile de Jean. Il n’est pas le seul à choisir cette interprétation. La philosophe et sociologue Françoise Gange, dans son «Jésus et les femmes» (La Renaissance du livre, 2003), va dans le même sens. Elle s’appuie notamment sur le passage de l’Evangile de Jean qui dit que les femmes et le disciple favori se trouvaient au pied de la croix. Sachant par les autres Evangiles que tous les disciples mâles ont fui avant le chant du coq, elle en déduit que le disciple que Jésus aimait ne pouvait être qu’une femme, donc Marie Madeleine.
Ce raisonnement, qui semble imparable, ne convainc nullement Jean-Daniel Kaestli: «Il se fonde sur une lecture qui harmonise indûment les données des quatre Evangiles et ne tient pas compte de la spécificité du récit de Jean; celui-ci dit expressément que «le disciple qu’il aimait» (masculin en grec) se trouvait au pied de la croix et il rapporte à son propos la parole que Jésus adresse à sa mère, «Femme, voici ton fils» (Jean 19,26-27). Le texte grec ne laisse aucun doute quant à l’identité de ce disciple favori, anonyme, présent au moment de la crucifixion: il s’agit d’un homme.»
«Marie Madeleine n’était pas le disciple favori, mais elle l’est devenue bien plus tard, ajoute Daniel Marguerat. Dan Brown s’est servi de quelques textes tardifs (IIe et IVe siècles) qui lui accordent un statut unique de disciple privilégiée de Jésus. On connaît en effet des écrits de groupes chrétiens marginaux ou franchement gnostiques, comme avec «l’Evangile de Marie», qui vont dans ce sens et que le romancier a utilisés dans son «Da Vinci Code». Si ces mouvements ont été importants (ils ont compté des milliers de disciples), ils se sont développés dans la frange de la grande Eglise qui les a combattus théologiquement.»
https://wp.unil.ch/allezsavoir/marie-madeleine-et-jesus-12-questions-sur-un-mystere/#:~:text=Sachant%20par%20les%20autres%20Evangiles,une%20femme%2C%20donc%20Marie%20Madeleine.

Invité

Espérance2 a écrit:

florence_yvonne a écrit:: Jean 13
…22Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. 23Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus. 24Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.…

Est-ce qu'un homme se serait couché sur le sein de Jésus ?

Les Juifs de cette époque, à leurs soupers, allongés, soutenus par leur bras gauche, sur des divans placés en rond la table, comme le faisaient les Grecs et les Romains.

Sur chaque canapé, il y avait deux ou trois personnes; et la tête de l'un d'eux s'approcha de la poitrine de celui qui se couchait au-dessus de lui sur le même divan.

La personne mentionnée ici était Jean, l'auteur de cette histoire, qui, étant plus tendrement aimé du Christ que les autres, avait toujours cette place à table la plus proche de son Seigneur.

Jean 13:23 - Commentaire Biblique de Adam Clarke (bibliaplus.org)

Jésus affalé sur un canapé avec Jean couché sur son sein ? ben voyons, soyons sérieux.

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: 5 – Marie-Madeleine était-elle «le disciple que Jésus aimait»?
Dans son «Da Vinci Code», Dan Brown attribue à Marie Madeleine le rôle du «disciple que Jésus aimait», dont parle l’Evangile de Jean. Il n’est pas le seul à choisir cette interprétation. La philosophe et sociologue Françoise Gange, dans son «Jésus et les femmes» (La Renaissance du livre, 2003), va dans le même sens. Elle s’appuie notamment sur le passage de l’Evangile de Jean qui dit que les femmes et le disciple favori se trouvaient au pied de la croix. Sachant par les autres Evangiles que tous les disciples mâles ont fui avant le chant du coq, elle en déduit que le disciple que Jésus aimait ne pouvait être qu’une femme, donc Marie Madeleine.
Ce raisonnement, qui semble imparable, ne convainc nullement Jean-Daniel Kaestli: «Il se fonde sur une lecture qui harmonise indûment les données des quatre Evangiles et ne tient pas compte de la spécificité du récit de Jean; celui-ci dit expressément que «le disciple qu’il aimait» (masculin en grec) se trouvait au pied de la croix et il rapporte à son propos la parole que Jésus adresse à sa mère, «Femme, voici ton fils» (Jean 19,26-27). Le texte grec ne laisse aucun doute quant à l’identité de ce disciple favori, anonyme, présent au moment de la crucifixion: il s’agit d’un homme.»
«Marie Madeleine n’était pas le disciple favori, mais elle l’est devenue bien plus tard, ajoute Daniel Marguerat. Dan Brown s’est servi de quelques textes tardifs (IIe et IVe siècles) qui lui accordent un statut unique de disciple privilégiée de Jésus. On connaît en effet des écrits de groupes chrétiens marginaux ou franchement gnostiques, comme avec «l’Evangile de Marie», qui vont dans ce sens et que le romancier a utilisés dans son «Da Vinci Code». Si ces mouvements ont été importants (ils ont compté des milliers de disciples), ils se sont développés dans la frange de la grande Eglise qui les a combattus théologiquement.»
https://wp.unil.ch/allezsavoir/marie-madeleine-et-jesus-12-questions-sur-un-mystere/#:~:text=Sachant%20par%20les%20autres%20Evangiles,une%20femme%2C%20donc%20Marie%20Madeleine.

Dan Brown est un romancier, quand aux divers avis plus ou moins farfelus, ils reflètent plus les fantasmes des uns et des autres que les évangiles.

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Au commencement était le Verbe. Le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était un être divin. Jean 1:1 (Centenaire).

Invité

Et si les évangiles étaient des romans de fiction ?

Invité

Florence-Yvonne, je vous ai répondu hier à 17h13 : avez vous lu que c'était une coutume du temps de Jésus ? ou bien voulez-vous à tous prix nous faire avaler que Marie-Madeleine était la maitresse de Jésus ?

Ce que vous a répondu aussi Moricio est exact, mais il faudrait savoir où VOUS, vous voulez en venir ? scratch

Invité

Je veux en venir au fait qu'il n'y avait que des femmes aux pieds de la croix.

Il est évident que Jean se situait au pied de la croix, il ne pouvait pas faire autrement.

Voir ma réponse d'hier à 15 heures trente.

Invité

florence_yvonne a écrit:: Je veux en venir au fait qu'il n'y avait que des femmes aux pieds de la croix.

Il est évident que Jean se situait au pied de la croix, il ne pouvait pas faire autrement.

Voir ma réponse d'hier à 15 heures trente.

et alors ? je ne comprends toujours pas ce que vous insinuez ou ne comprenez pas scratch

Invité

Je n'insinue rien, il n'y avait que des femmes au pied de la croix, la personne que l'on prenait pour Jean était en fait Marie-Madeleine.

Invité

florence_yvonne a écrit:: Je n'insinue rien, il n'y avait que des femmes au pied de la croix, la personne que l'on prenait pour Jean était en fait Marie-Madeleine.

Non, car Jésus a confié sa mère à Jean, donc c'est qu'il était bien au pied de la croix.

Citation :: Jean 19
…25Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
26Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.
27Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

Invité

Oui, Jésus a vu sa mère et Marie Madeleine.

C'est une question de traduction, Jean a préféré se nommer le disciple que Jésus aimait pour occulter Marie-Madeleine.

Dans certains évangiles, il est dit que Jésus embrassait Marie-Madeleine sur la bouche.

Invité

florence_yvonne a écrit:: Oui, Jésus a vu sa mère et Marie Madeleine.

C'est une question de traduction, Jean a préféré se nommer le disciple que Jésus aimait pour occulter Marie-Madeleine.

Dans certains évangiles, il est dit que Jésus embrassait Marie-Madeleine sur la bouche.

parce que vous vous trouvez compétente à traduire ce qui s'est passé ? et laisser entendre dans ce cas là que les évangiles ne sont pas vrais ?

Vous ne manquez pas d'air !

Je préfère croire ce que l'Eglise enseigne et c'est tout. C'est bien pour cela que lire les évangiles apocryphes n'est pas recommandé.

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: Dans certains évangiles, il est dit que Jésus embrassait Marie-Madeleine sur la bouche.

Lesquels ?

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Des évangiles apocryphes, qui d'après moi valent autant que les évangiles canoniques

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: Des évangiles apocryphes, qui d'après moi valent autant que les évangiles canoniques

Pourtant, il n'en est rien, comme le montre un examen attentif de ces apocryphes.

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Invité

Ca c'est ton avis, permet que je crois en autre chose.

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: Ca c'est ton avis, permet que je crois en autre chose.

Ce n'est pas seulement mon avis. A la lecture des uns et des autres (canoniques et apocryphes), on constate la nette différence qu'il y a entre les écrits inspirés et les autres. La question n'est pas de savoir qui a exclu les apocryphes du NT, ils s'en sont exclus eux-mêmes. Un bibliste a dit à juste titre : "les évangiles non canoniques fournissent la meilleure preuve de la canonicité des autres."

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Invité

On peut trouver la vérité dans les évangiles apocryphes.

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: On peut trouver la vérité dans les évangiles apocryphes.

Non, c'est truffé de mensonges.

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Et pourquoi ? parce que quelqu'un en a décidé ainsi ? et qui ? et Quand ? et pourquoi ?

Qui a choisi les 4 évangiles ?

Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Et qu'était Le nouveau testament avant les évangiles canoniques avant le Concile de Nicée ?

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: Et pourquoi ? parce que quelqu'un en a décidé ainsi ? et qui ? et Quand ? et pourquoi ?

Personne n'a choisi les évangiles canoniques. Ils se sont imposés d'eux-mêmes par leur contenu qui tranche avec celui des apocryphes et qui prouve leur inspiration divine.

florence_yvonne a écrit:: Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

C'est faux, il s'agit du discours officiel. Mais, les 4 Evangiles et tout le canon du NT étaient constitués bien avant Nicée.

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Invité

je reformule, Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Quelles sont les évangiles apocryphes ?

Sur Jésus et Marie : Prédication de Pierre - Évangile selon Thomas - Évangile secret de Marc - Protévangile de Jacques - Évangile de l'enfance du pseudo-Matthieu - Livre de la nativité de Marie - Dormition de Marie du pseudo-Jean - Histoire de l'enfance de Jésus - Vie de Jésus en arabe - Évangile de Pierre.

Pourquoi choisir quatre évangiles qui racontent grosso modo la même chose ?

Invité

Le commandement de Jésus aux apôtres n'était pas d'écrire mais de prêcher l'Évangile. Seuls quelques uns et leurs plus proches collaborateurs ont "fait du zèle".

Commençons par clarifier le terme « évangile » et quelques autres points importants.

Que signifie « évangile » ?

Le terme « évangile » signifie étymologiquement « bonne nouvelle ». Mais dans le sens qui nous intéresse ici, il se réfère à un genre littéraire du Nouveau Testament, qui vise à stimuler et encourager la foi des communautés chrétiennes, en présentant Jésus comme Messie (le Christ, celui a reçu l’onction divine) et Fils de Dieu (Mc 1, 1 ; Mt 1, 16 ; Jn 20, 30-31) à travers ses paroles et ses actions les plus significatives (Luc 1, 1-4 ; Actes 1, 1-2), en particulier sa Passion, sa mort et sa résurrection.

Combien d’évangiles y a-t-il en tout ?

Pour répondre à cette question, il est important de faire la distinction entre deux types d’évangiles : les évangiles canoniques et les évangiles apocryphes ou extra-canoniques (en dehors du canon).

Quatre seulement sont canoniques et sont contenus dans le Nouveau Testament : ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Les extra-canoniques sont beaucoup plus nombreux.
Les évangiles canoniques ont été retenus par l’Église car y reflètent fidèlement la foi chrétienne vécue, professée et proclamée par les communautés fondées par les apôtres et leurs plus proches collaborateurs et disciples.

Les évangiles apocryphes ou extra-canoniques ne sont pas admis parmi eux car ils présentent des déformations sensibles de la personne de Jésus et de son message de salut.

Comment sont nés les Évangiles ?

Ils ont été composés en trois étapes :

1. La vie publique de Jésus (27-30 de notre ère). Les premiers événements se sont produits. La foule a reçu les enseignements de Jésus. Son parcours sur Terre s’achève par sa Passion, sa mort et sa résurrection (le mystère pascal).

2. La génération apostolique. Temps de la mission des apôtres, des disciples et de leurs associés les plus proches (années 30 à 70). Par à la prédication, ils formaient des communautés chrétiennes, où la foi est maintenue intacte et les actions et les paroles de Jésus sont transmis.

On connaît une partie des textes qui circulaient à cette époque. Il sont les plus anciens mais figurent après les évangiles dans le Nouveau Testament : les épitres ou lettres. La foi des premiers chrétiens repose alors principalement sur le témoignage oral des contemporains du Christ : discours, récit des paraboles, des miracles, des conflits et autres événements faciles à retenir.

Les apôtres privilégient la rencontre personnelle pour communiquer la bonne nouvelle, à l’exemple du Maître : « Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage » (Jean 3, 11).

Les premiers textes qui bâtiront le corpus de certains évangiles sont écrits à cette époque notamment celui de Marc, secrétaire et disciple de Pierre.

3. La deuxième génération chrétienne (années 70 à 100). Après la mort des apôtres (sauf Jean qui meurt à Éphèse autour de l’an 100) et de tous ceux qui connurent Jésus, il est nécessaire de coucher par écrit le dépôt de la foi que les diverses communautés chrétiennes avaient fidèlement conservé : c’est la tradition.

Cette tradition met l’accent sur les témoignages de Pierre, désigné « pasteur du troupeau » par le Christ lui-même (premier Pape en somme) ;

de Jacques (le majeur, grand missionnaire ou le mineur, cousin de Jésus et chef de la communauté chrétienne de Jérusalem, premier évêque en quelque sorte),

de Jean (le disciple bien-aimé du Seigneur, auteur du dernier évangile a être écrit)

et de Paul de Tarse, « l’apôtre des gentils » qui évangélise le monde romain méditerranéen.

Voici comment Irénée de Lyon, deuxième évêque de la capitale des Gaules, disciple d’un compagnon de l’apôtre Jean, résume la rédaction des évangiles vers l’an 180 dans son ouvrage Contre les hérésies (III^e vol.) :

Citation :: « Matthieu entreprit donc aussi d’écrire son Évangile chez les Hébreux et en leur propre langue, pendant que Pierre et Paul annonçaient l’évangile à Rome et y fondaient l’Église. D’un autre côté, après leur départ, Marc, le disciple et l’interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce que son maître prêchait, et Luc, le compagnon de Paul, mit dans un livre, l’évangile que celui-ci annonçait. Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, qui a reposé sur sa poitrine, publia lui aussi l’Évangile, tandis qu’il habitait à Éphèse en Asie.»

Le commandement de Jésus aux apôtres n’était pas d’écrire, mais de prêcher l’Évangile et de faire des disciples :

Citation :: « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé » (Mt 28, 18-22). « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création » (Mc 16, 15). « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1, 8).

Seuls quelques apôtres et leurs plus proches collaborateurs ont ressenti le besoin d’écrire un évangile.
L’Évangile selon Jean dit explicitement:

Citation :: « Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. » (Jean 20, 30-31).

Et Luc, un médecin, disciple et compagnon de saint Paul, exprime bien pourquoi il a écrit son Évangile :

Citation :: « Beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus. » (Luc 1, 3-4)

Voilà pourquoi le Nouveau Testament ne compte que quatre évangiles tandis que Jésus a désigné douze apôtres.

source : Aleteia

Messages : 1758 Inscription : 01/02/2022

florence_yvonne a écrit:: je reformule, Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Quelles sont les évangiles apocryphes ?

Sur Jésus et Marie : Prédication de Pierre - Évangile selon Thomas - Évangile secret de Marc - Protévangile de Jacques - Évangile de l'enfance du pseudo-Matthieu - Livre de la nativité de Marie - Dormition de Marie du pseudo-Jean - Histoire de l'enfance de Jésus - Vie de Jésus en arabe - Évangile de Pierre.

Pourquoi choisir quatre évangiles qui racontent grosso modo la même chose ?

les Evangiles non canoniques sont très enrichissant au point de vue spirituel et théologique.
On en apprend beaucoup sur la vie de Jésus en particulier sur son enfance, qui n est pas relaté dans la Bible canonique.
Je recommande à chacun la lecture de ces Evangiles, c est extraordinairement enrichissant et éclairant sur le comportement de Jésus pendant sa vie d adulte.

Invité

Mâche2 a écrit:

florence_yvonne a écrit:: je reformule, Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Quelles sont les évangiles apocryphes ?

Sur Jésus et Marie : Prédication de Pierre - Évangile selon Thomas - Évangile secret de Marc - Protévangile de Jacques - Évangile de l'enfance du pseudo-Matthieu - Livre de la nativité de Marie - Dormition de Marie du pseudo-Jean - Histoire de l'enfance de Jésus - Vie de Jésus en arabe - Évangile de Pierre.

Pourquoi choisir quatre évangiles qui racontent grosso modo la même chose ?

les Evangiles non canoniques sont très enrichissant au point de vue spirituel et théologique.
On en apprend beaucoup sur la vie de Jésus en particulier sur son enfance, qui n est pas relaté dans la Bible canonique.
Je recommande à chacun la lecture de ces Evangiles, c est extraordinairement enrichissant et éclairant sur le comportement de Jésus pendant sa vie d adulte.

L'Eglise Catholique ne le recommande justement pas : je pense qu'elle est mieux placée pour donner son avis que vous.

Messages : 1758 Inscription : 01/02/2022

Espérance2 a écrit:

Mâche2 a écrit:

florence_yvonne a écrit:: je reformule, Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Quelles sont les évangiles apocryphes ?

Sur Jésus et Marie : Prédication de Pierre - Évangile selon Thomas - Évangile secret de Marc - Protévangile de Jacques - Évangile de l'enfance du pseudo-Matthieu - Livre de la nativité de Marie - Dormition de Marie du pseudo-Jean - Histoire de l'enfance de Jésus - Vie de Jésus en arabe - Évangile de Pierre.

Pourquoi choisir quatre évangiles qui racontent grosso modo la même chose ?

les Evangiles non canoniques sont très enrichissant au point de vue spirituel et théologique.
On en apprend beaucoup sur la vie de Jésus en particulier sur son enfance, qui n est pas relaté dans la Bible canonique.
Je recommande à chacun la lecture de ces Evangiles, c est extraordinairement enrichissant et éclairant sur le comportement de Jésus pendant sa vie d adulte.

L'Eglise Catholique ne le recommande justement pas : je pense qu'elle est mieux placée pour donner son avis que vous.

Merci pour votre avis.
Cependant, l Église Catholique est constituée d humains.
Lire les Evangiles dans leur intégralité tel qu avant le concile de Nicee est indubitablement enrichissant.
Recommander de ne pas lire un texte est la meilleure manière d inciter les gens a le lire.

Invité

Mâche2 a écrit:

Citation :

Spoiler:

Merci pour votre avis.
Cependant, l Église Catholique est constituée d humains.
Lire les Evangiles dans leur intégralité tel qu avant le concile de Nicee est indubitablement enrichissant.
Recommander de ne pas lire un texte est la meilleure manière d inciter les gens a le lire.

sûrement pas, les vrais catholiques qui sont en recherche écoutent ceux qui enseignent et non n'importe qui.

Messages : 3244 Inscription : 25/08/2020

florence_yvonne a écrit:: je reformule, Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?

Tu ne reformules pas, tu dis la même contre vérité, car les quatre évangiles n'ont pas été choisis à Nicée en 325. Lorsque le moment de la venue du Messie est arrivé, c'était aussi le moment d'ajouter le récit de cette venue aux écrits inspirés préexistants (l'AT). Sous l’impulsion de l’esprit de Dieu, quatre hommes fidèles ont rédigé des écrits distincts, chacun témoignant que Jésus est le Messie, la Semence promise, et retraçant en détail sa vie, son ministère, sa mort et sa résurrection. Bien que les quatre évangiles soient parallèles et couvrent souvent les mêmes événements, ils ne sont en aucune façon de simples copies. Les trois premiers évangiles sont souvent appelés synoptiques, car ils ont une approche semblable de la vie terrestre de Jésus. Toutefois, chacun des quatre écrivains (Matthieu, Marc, Luc et Jean) raconte à sa manière la vie du Christ. Chacun écrit sur un thème et dans un dessein particuliers, selon sa personnalité et en ne perdant pas de vue ses lecteurs immédiats. Plus nous fouillons ces quatre écrits, et nous comprenons alors que ces quatre livres bibliques divinement inspirés sont des récits indépendants, complémentaires et harmonieux de la vie de Jésus Christ. Quant aux évangiles apocryphes et/ou tous les antres livres apocryphes du NT sont de beaucoup inférieurs aux canoniques. Ce qu'ils racontent est souvent fabuleux, puéril et inexact.

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Au commencement était le Verbe. Le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était un être divin. Jean 1:1 (Centenaire).

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Mâche2 a écrit:: les Evangiles non canoniques sont très enrichissant au point de vue spirituel et théologique.

Ben non. C'est truffé de récits fabuleux incompatibles avec la personnalité du Christ.

Mâche2 a écrit:: On en apprend beaucoup sur la vie de Jésus en particulier sur son enfance, qui n est pas relaté dans la Bible canonique.

En fait, ces récits fabuleux et complètement puérils ne nous apprennent rien sur la vie et l'enfance de Jésus. Ce qui en ressort, c'est qu'ils ne sont pas du tout inspirés de Dieu.

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Vous ne m'oterez pas de l'idée que Marie-Madeleine était Saint Jean.

Et pourquoi pas ?

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florence_yvonne a écrit:: Vous ne m'oterez pas de l'idée que Marie-Madeleine était Saint Jean.

Et pourquoi pas ?

Elle n'était pas plus Jean que Da Vinci Code n'est la Bible.

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Prouves le moi autrement que dans les évangiles ?

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florence_yvonne a écrit:: Prouves le moi autrement que dans les évangiles ?

Tu inverses les rôles. C'est à toi de prouver que Marie de Magdala serait Jean. Cette histoire sort tout droit de l'imagination d'un romancier et ne repose sur rien, comme l'histoire des saintes Maries de la mer.

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Cette croyance est bien plus tardive que n'importe quel ouvrage de fiction.

Depuis quand devons nous justifier notre foi ?

mais

[size=38]Jésus et Marie Madeleine s'aimaient-ils?[/size]

Marie-Madeleine et Jésus, amants ? La question est certes séduisante, et elle a fait couler beaucoup d’encre. Très tôt les évangiles apocryphes mettent en lumière la proximité de Marie-Madeleine et de Jésus. Plus près de nous Dan Brown nous annonce la naissance d’une fille suite à l’union de Marie et de Jésus, en s’appuyant sur l’Évangile de Philippe : « Jésus avait pour compagne Marie-Madeleine, elle était la préférée du Christ et il l’embrassait souvent sur la bouche... ». Le côté sulfureux de ces supposés rapport charnels, viennent masquer la relation ô combien féconde qui lie Jésus et Marie-Madeleine. Quels relations unissent ces deux-là ?
Pour le découvrir, je vous propose une petite enquête :
Marie-Madeleine ou Marie de Magdala suivant les traductions est assez peu citée dans les évangiles. Mais elle est un des rares personnages, en dehors des douze à être présente dans les quatre évangiles.
[color:3e9b=rgba(0, 44, 97, 0.8)]https://etoile.pro/reflexions/vos-questions/jesus-christ/jesus-et-marie-madeleine-s-aimaient-ils

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florence_yvonne a écrit:: Cette croyance est bien plus tardive que n'importe quel ouvrage de fiction.

Depuis quand devons nous justifier notre foi ?

mais

[size=38]Jésus et Marie Madeleine s'aimaient-ils?[/size]
Marie-Madeleine et Jésus, amants ? La question est certes séduisante, et elle a fait couler beaucoup d’encre. Très tôt les évangiles apocryphes mettent en lumière la proximité de Marie-Madeleine et de Jésus. Plus près de nous Dan Brown nous annonce la naissance d’une fille suite à l’union de Marie et de Jésus, en s’appuyant sur l’Évangile de Philippe : « Jésus avait pour compagne Marie-Madeleine, elle était la préférée du Christ et il l’embrassait souvent sur la bouche... ». Le côté sulfureux de ces supposés rapport charnels, viennent masquer la relation ô combien féconde qui lie Jésus et Marie-Madeleine. Quels relations unissent ces deux-là ?
Pour le découvrir, je vous propose une petite enquête :
Marie-Madeleine ou Marie de Magdala suivant les traductions est assez peu citée dans les évangiles. Mais elle est un des rares personnages, en dehors des douze à être présente dans les quatre évangiles.
[color:8832=rgba(0, 44, 97, 0.8)]https://etoile.pro/reflexions/vos-questions/jesus-christ/jesus-et-marie-madeleine-s-aimaient-ils

Pour info, l'évangile de Philippe date de la fin du IVè siècle, il n'existait donc même pas à l'époque du concile de Nicée, en 325.

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Comme saint Paul (Saul) qui n'a vu Jésus qu'après de soi-disante visions tout ce qu'il y a de plus contestables

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Femme, voici ton fils / voici ta mère 5f0719a99fa47208eda480cf_Fra_Angelico_-_Resurrection_of_Christ_and_Women_at_the_Tomb_(Cell_8)_-_WGA00542

Le rôle spécifique des femmes dans la Bible

Les femmes qui viennent au tombeau le samedi soir sont celles qui ont enseveli Jésus le vendredi après-midi.

Dans beaucoup de cultures, le rôle des femmes est important dans les rites d’ensevelissement.

Elles accompagnent deux des rites de passage les plus importants de la vie humaine : la naissance et la mort.

Les femmes : Porteuses de nouveauté

Un exemple remarquable de ce rôle de précurseur est donné dans le récit de la Résurrection. Ce sont les femmes qui annoncent le Christ ressuscité. Elles qui n’avaient pas participé à la Passion de Jésus. Le matin de Pâques, elles ont compris. Pour les hommes, en revanche, ce chemin de la compréhension est beaucoup plus long. Les disciples pensent qu’il s’agit d’un radotage de femmes. Ils doivent voir, d’abord. Cela montre, dans la Bible, que les grandes nouvelles sont amenées par les femmes. Ce sont elles qui font entrer la nouveauté dans le monde et la société.

Les femmes : La Voix

Comme, Catherine de Sienne, au XIVème siècle. Plongée dans l’histoire très compliquée de la péninsule italique de l’époque et les guerres en Europe, elle décide d’aller voir le pape en Avignon, pour le faire revenir à Rome. Elle est la voix des femmes dans un monde où les hommes pensent qu’ils sont seuls.

Femme, voici ton fils / voici ta mère Ste-Catherine_de_Sienna-600x338

Femme, voici ton fils / voici ta mère Ste-Catherine_de_Sienna-600x338

La même chose vaut aussi pour Jeanne d’Arc. Dans une Europe ravagée par la guerre, elle a le courage de faire entende sa voix au cœur d’un milieu politique uniquement masculin.

Messages : 8126 Inscription : 03/05/2022

Marie Madeleine : Premier témoin de Jésus ressuscité

Pape François : Audience 2017

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2017/documents/papa-francesco_20170517_udienza-generale.html

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Bonjour, Florence-Yvonne,

Vous écrivez :

"Et si les évangiles étaient des romans de fiction ?
Est-ce qu'un homme se serait couché sur le sein de Jésus ?
Et si les évangiles étaient des romans de fiction ?
Ca c'est ton avis, permet que je crois en autre chose.
On peut trouver la vérité dans les évangiles apocryphes.
Prouves le moi autrement que dans les évangiles ?
Depuis quand devons nous justifier notre foi ?"
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Visiblement, vous faîtes une forme "d'allergie" aux Evangiles ... .

Si vous me le permettez, je vais essayer, une autre approche possible.

Dans l'ancien testament, la Parole de Dieu est représentée par le symbole de l'Epée. C'est l'arme spirituelle que Dieu (Le Père : 100 % Dieu) utilise : "Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du coeur" (Hébreux 4-12).

Moïse, qui a guidé le peuple d'Israël à travers le désert, n'avait pas une tâche facile ... puisqu'il doit essayer de comprendre ce que Dieu demande au peuple et en réaliser des lois (les 10 commandements) pour que le monde vive et soit libre. Moïse se réjouit que Dieu soit avec lui et avec le peuple. Il leur apprend à reconnaître Dieu. Cependant, le peuple d'Israël refuse d'écouter la Parole de Dieu ... .
Bien sûr, nous croyons que la Parole de Dieu sauve et elle sauve, à condition d'avoir la FOI.
La Foi ne signifie pas "fantasmes" ou "fiction" mais CONFIANCE.
Confiance en la Parole de Dieu, Dieu qui a parlé par les prophètes dans l'ancien testament, comme la naissance de Jésus, annoncée par Esaïe 7:14 – qui prophétise qu’une jeune fille pure donnera naissance au fils de Dieu. C'est pourquoi, Matthieu 1:18-23 – dira : La prophétie d’Esaïe est accomplie.

Jésus (100% Dieu et 100% homme) est venu accomplir cette même Parole, celle de son Père.
Il existe donc, un lien, entre l'ancien testament et le nouveau testament.

Mais afin que la Parole de Dieu, ne soit pas "muette", "figée", il faut d'abord l'écouter, l'accueillir, la méditer, y revenir constamment, c'est notre mission. Puis, la mettre en pratique, c'est EVANGELISER. rose rouge

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