Walid Foustock
« Que la paix soit sur moi (Jésus),
le jour où je naquis,
le jour où je mourrai
et le jour où je serai ressuscité. »
Coran (XIX, 33)
« Tu constateras
que les hommes les plus proches des croyants
par l'amitié
sont ceux qui disent :
“Oui, nous sommes Chrétiens !”
parce qu'on trouve parmi eux
des prêtres et des moines
qui ne s'enflent pas d'orgueil. » sourate 5, 82
À l'heure où, en Orient, des chrétiens sont persécutés, chassés de leurs maisons et de leurs terres, assassinés en masse sur le simple motif de leur foi par des hordes de jeunes excités se réclamant de l'islam, ce verset du Coran illustre un aspect de l'islam que beaucoup d'Occidentaux ignorent. Et que certains « musulmans », si tant est qu'ils le soient réellement, semblent avoir oublié.
Ainsi, la figure de Jésus est-elle sans aucun doute une voie à explorer pour en finir avec l'opprobre que ces djihadistes, à l'ignorance souvent crasse, jettent au visage des chrétiens. Et c'est tout le mérite du livre de Walid Foustock que d'expliquer, de manière claire et accessible, l'estime et l'admiration que l'islam a pour le
christianisme, à travers Jésus, bien sûr, mais aussi la Vierge Marie ou Jean-Baptiste. Pédagogue, il initie les chrétiens, les agnostiques ou les athées, à des points peu connus de l'islam. Lucide, il appelle le monde musulman, notamment ses oulémas, à faire leur autocritique, à mener une réforme de fond, à redécouvrir leur propre tradition.
A suivre