Dieu est au coeur de nos souffrances sans que nous le sachions ?

Bonjour

Même si ce qui suit m'est difficile à admettre, alors que les souffrances et les problèmes peuvent nous accabler, nous devons admettre que l'œuvre de Dieu se poursuit en nous.

La maladie grave touche une de mes très proches, je me révolte et je reste dans l'incompréhension et dans la peine.

Alors je crie même ma révolte au Seigneur.

Pourquoi, pourquoi Seigneur ?

C'est alors que je médite le fait qu'Il est là, plus que jamais. Le "pourquoi" ne doit pas se poser. Le "prend moi dans tes bras Seigneur" suffit, même si c'est dur à admettre.

Avec vous Antioche, je prie le psaume 130


Du fond de la détresse, je crie vers toi, Seigneur !


2Écoute ma voix,


sois attentif quand je te supplie !


3Si tu voulais épier nos fautes,


Seigneur, qui pourrait survivre ?


4Mais le pardon se trouve auprès de toi,


c'est pourquoi l'on reconnaît ton autorité.


5De tout mon être, je compte sur le Seigneur,


et j'attends ce qu'il va dire.


6Je compte sur le Seigneur,



plus qu'un veilleur n'attend le matin ;


oui, plus qu'un veilleur n'attend le matin.


7Peuple d'Israël, compte sur le Seigneur, car il est bon,


il a mille moyens de te délivrer.





8C'est lui qui délivrera Israël de toutes ses fautes !

Merci chris

Au delà, je méditais sur l'épisode de l'écharde de l'apôtre Paul dont un fil existe dans ce forum. Non la demande du pécheur, sa libération, ne sera pas exhaussée. Dieu lui dit :


Il est clair que dans l'épreuve Il est là. Sa grâce nous innonde. C'est pas évident à comprendre dans ces moments, et pourtant !

La souffrance est un mystère.
Nous ne comprenons pas toujours pourquoi elle nous atteint, parfois dans des proportions qui nous paraissent insurmontables.
Accepter la souffrance, l'épreuve, c'est pouvoir lui donner un sens, et entamer un chemin vers sa résolution.
Ce qui est pire que tout selon moi, la résignation.

Antioche a écrit:

Bonjour

Même si ce qui suit m'est difficile à admettre, alors que les souffrances et les problèmes peuvent nous accabler, nous devons admettre que l'œuvre de Dieu se poursuit en nous.

La maladie grave touche une de mes très proches, je me révolte et je reste dans l'incompréhension et dans la peine.

Alors je crie même ma révolte au Seigneur.

Pourquoi, pourquoi Seigneur ?

C'est alors que je médite le fait qu'Il est là, plus que jamais. Le "pourquoi" ne doit pas se poser. Le "prend moi dans tes bras Seigneur" suffit, même si c'est dur à admettre.

Les seuls explications à trop de souffrance sont intellectuelles. Par exemple savoir que la souffrance nous unit à Dieu pour l'éternité. Mais on ne comprendra que quand on verra Dieu

RenéMatheux a écrit:

Les seuls explications à trop de souffrance sont intellectuelles. Par exemple savoir que la souffrance nous unit à Dieu pour l'éternité. Mais on ne comprendra que quand on verra Dieu

mais en attendant, il faut vivre avec 

Quand on est complètement brisé, cela pose des problèmes ou du moins des questions.

En tout cas la seule réponse à la souffrance est dans Jésus! Car sinon comment croire en un Dieu qui reste insensible sur son nuage quand on souffre le martyr et qu'on le supplie . Tandis qu'avec Jesus on sait que ce Dieu souffre ce que nous souffrons.

Bonsoir,
Le plus difficile reste dans le POURQUOI.
On retombe dans la fameuse relation Bien - Mal.
Jésus reste notre bouée de sauvetage. Il est sauveur.

Bonsoir Antioche ; le plus difficile reste dans le POURQUOI ?

Et le POURQUOI PAS ?  Y as tu pensé ?

Il n'y aurait plus de souffrance ... alors à quoi bon ?

Pourrait-on alors parler de libre arbitre si la souffrance venait à disparaître ?

Bien - Mal sont formidablement équilibrés, convenons-en !

Passons au verre à moitié plein ; c'est comme cela qu'il faut avancer !

RenéMatheux a écrit:

Quand on est complètement brisé, cela pose des problèmes ou du moins des questions.

En tout cas la seule réponse à la souffrance est dans Jésus! Car sinon comment croire en un Dieu qui reste insensible sur son nuage quand on souffre le martyr et qu'on le supplie . Tandis qu'avec Jesus on sait que ce Dieu souffre ce que nous souffrons.

Je pense pourtant que lorsque la souffrance est trop forte, on n'y pense même pas ou on se révolte contre Dieu 

Mais c'est vrai qu'il suffit parfois d'une main tendue, sans hypocrisie, pour y voir "la Main de Dieu" et être apaisés.

Pour ma part, c'est vers la Vierge que je me tourne, quand j'y arrive.

Chris ; tu as cité le "de profundis" et la strophe que j'y ai toujours préférée est le  "a custodia matutina" qui est ESPOIR !

RenéMatheux a écrit:

Quand on est complètement brisé, cela pose des problèmes ou du moins des questions.

En tout cas la seule réponse à la souffrance est dans Jésus! Car sinon comment croire en un Dieu qui reste insensible sur son nuage quand on souffre le martyr et qu'on le supplie . Tandis qu'avec Jesus on sait que ce Dieu souffre ce que nous souffrons.

C'est vrai qu'en souffrant, si on se mets à contempler le Christ en Croix, ça devient plus compliqué de se révolter devant ce Dieu qui a tant souffert pour nous...
Si le Père, son Fils en Croix, continuait à être bienveillant avec Lui (c'est peu de le dire !), c'est pareil pour nous.
Contempler Jésus en Croix, l'aimer et le remercier pour ce qu'il a subit pour nous, cela permet d'unir nos deux Croix, ce qui est magnifique, non ?

chris a écrit:

Antioche est parti ?  encore un  et personne ne se pose des questions ? quoi d'anormal quand on se sent jugés sur tout ce que l'on dit, alors que l'on vient chercher de l'aide spirituelle !

Ou avez-vous vu un jugement Chris ?
On ne va plus osé rien dire, si tout est interprété comme jugement.

Nane a écrit:

chris a écrit:

Antioche est parti ?  encore un  et personne ne se pose des questions ? quoi d'anormal quand on se sent jugés sur tout ce que l'on dit, alors que l'on vient chercher de l'aide spirituelle !

Ou avez-vous vu un jugement Chris ?
On ne va plus osé rien dire, si tout est interprété comme jugement.

Lisez les "proses" de Théodéric... me concernant du moins : ce n'est que jugements. Je ne parlerai jamais de ma vie privée sur ce forum, car le peu que j'en ai dit a été interprété : j'en ai même pleuré.

J'ai eu le malheur de dire que ma mère est placée en maison de retraite pour alzheimer : "ce n'est pas ce qu'un chrétien fait"... il a même mise en doute que je l'étais...

Quant au fil sur l'avortement, vu que je soutenais FY qui a raison de dire qu'il vaut mieux avoir un milieu d'hygiène plutôt que les aiguilles d'une faiseuse d'ange, pareil...

Elle comme moi ne soutenons pas les avortements, mais il faut voir quand même la réalité qui a existé dans le temps.

Pour ma mère, nous avons tout essayé dès que nous nous sommes aperçus qu'elle perdait la tête : la prendre chez nous, chacun notre tour, mais elle fuguait dès qu'elle pouvait et c'était aussi dangereux pour elle que pour les autres. 

Maintenant, elle est heureuse "dans sa bulle", me prend pour sa soeur ou sa mère, prend mon frère pour mon mari. Etc...

Le personnel est super, nous avons même pu fêter son anniversaire, mais elle avait ??? 8-9 ans car elle berçait une poupée...

Ce qui est triste pour nous, mais que faire ? J'y vais dès que je peux, selon mon emploi du temps, mais jamais elle ne reprochera à quiconque de ne pas aller, elle ne s'en souvient plus... 

C'est dommage qu'Antioche soit parti si vite.

chris a écrit:

Maintenant, elle est heureuse "dans sa bulle", me prend pour sa soeur ou sa mère, prend mon frère pour mon mari. Etc...

Le personnel est super, nous avons même pu fêter son anniversaire, mais elle avait ??? 8-9 ans car elle berçait une poupée...

Ce qui est triste pour nous, mais que faire ? J'y vais dès que je peux, selon mon emploi du temps, mais jamais elle ne reprochera à quiconque de ne pas aller, elle ne s'en souvient plus... 

Bonjour Chris,
C'est super que votre maman soit heureuse dans sa bulle, c'est pour vous que c'est dur, mais du coup ça vous permet de commencez à faire votre deuil...
Il ne faut pas vous culpabiliser en effet puisque vous faites ce que vous pouvez pour elle, et vos visites, même si elle ne comprend pas intellectuellement, du point de vue affectif c'est probablement plus subtil...et je pense comme Arnaud que plus tard, elle saura...
Bref, je ne veux pas prendre partie pour ou contre Theoderic sur le sujet du "jugement", mais vous, puisque vous vous sentez en paix, il ne faut pas vous laisser atteindre par ce que vous ressentez comme des jugements.
(Je sais de quoi je parle, je fais moi même un travail sur moi sur la culpabilité, la peur du jugement..je suis une bonne cliente sur ce sujet  )

chris a écrit:

Nane a écrit:

chris a écrit:

Antioche est parti ?  encore un  et personne ne se pose des questions ? quoi d'anormal quand on se sent jugés sur tout ce que l'on dit, alors que l'on vient chercher de l'aide spirituelle !

Ou avez-vous vu un jugement Chris ?
On ne va plus osé rien dire, si tout est interprété comme jugement.

Lisez les "proses" de Théodéric... me concernant du moins : ce n'est que jugements. Je ne parlerai jamais de ma vie privée sur ce forum, car le peu que j'en ai dit a été interprété : j'en ai même pleuré.

J'ai eu le malheur de dire que ma mère est placée en maison de retraite pour alzheimer : "ce n'est pas ce qu'un chrétien fait"...

C'est donc sans doute une généralisation abusive.
Il a du penser au fait que beaucoup de nos concitoyens se débarassent de leur vieux dans des mouroirs.....