Pape François : Dieu nous aime comme un père et nous attend

Pape François : Dieu nous aime comme un père et nous attend

2017-03-30 Radio Vatican

Gardons-nous de suivre des fantaisies et de fausses idoles, seul Dieu nous aime comme un père, et nous attend toujours. Le Pape l’a souligné lors de la messe matinale à la Maison Sainte-Marthe. Le Souverain pontife en commentant la Première lecture tirée du Livre de l’Exode, a mis l’accent sur l’amour de Dieu pour son peuple, malgré les infidélités de ce peuple. Aujourd’hui aussi, cela nous fera du bien de nous demander si nous nous éloignons du Seigneur pour courir après les idoles et la mondanité.
Dieu a rêvé de son peuple, mais celui-ci l’a déçu. Le Pape François a pris appui sur le Livre de l’Exode pour s’arrêter sur «le rêve et les déceptions de Dieu». Le peuple, a-t-il dit, est «le rêve de Dieu. Il rêvait parce qu’il aimait.» Mais ce peuple trahit les rêves du Père, et ainsi Dieu «commence à ressentir de la déception», et demande à Moïse de descendre de la montagne où il était monté pour recevoir la Loi. Le peuple «n’a pas eu la patience d’attendre Dieu» pour seulement 40 jours. Ils se sont fait un veau d’or. Un dieu «pour se divertir», et ils ont «oublié que Dieu les avait sauvés».

Le prophète Baruch, a rappelé François, «a une phrase qui dépeint bien ce peuple : "Vous avez oublié qui vous a élevé."» «Oublier Dieu qui nous a créé, qui nous a fait grandir, qui nous a accompagné dans la vie : ceci est la déception de Dieu. Et de nombreuses fois dans l’Évangile, Jésus, dans les Paraboles, parle de cet homme qui fait une vigne et qui fait faillite ensuite, parce que les ouvriers veulent la prendre pour eux. Dans le cœur de l’homme, il y a toujours cette inquiétude ! Il n’est pas satisfait de Dieu, de l’amour fidèle. Et ceci est la tentation.»

Dieu donc, «par le moyen d’un prophète, réprouve ce peuple qui n’a pas de constance, qui ne sait pas attendre, qui s’est perverti», qui s’éloigne du vrai Dieu et cherche un autre dieu : «Et c’est la déception de Dieu : l’infidélité du peuple… Et aussi nous, nous sommes le peuple de Dieu et nous savons bien comment est notre cœur, et chaque jour nous devons reprendre le chemin pour ne pas dériver vers les idoles, vers les fantaisies, vers la mondanité, vers l’infidélité. Je crois que aujourd’hui, cela nous fera du bien de penser au Seigneur déçu : "Dis-moi, Seigneur, tu es déçu par moi ?"»

Dieu, a affirmé le Pape, «a un cœur tendre, un cœur de père». Il a rappelé aussi que Jésus a pleuré sur Jérusalem. Demandons-nous «si Dieu pleure pour moi», s’il est «déçu par moi», et si «moi je me suis éloigné du Seigneur».

Le Pape a invité chacun à identifier ses idoles, qui réduisent en esclavage.  «Pensons aujourd’hui à cette déception de Dieu, qui nous a fait pour l’amour, et nous, nous allons rechercher de l’amour, du bien-être, du bon temps dans d’autres lieux, et ce n’est pas Son amour. Nous nous éloignons de ce Dieu qui nous élevé. Et ceci est une pensée de Carême.

Cela nous fera du bien. Et ceci, nous devons le faire tous les jours : un petit examen de conscience : "Seigneur, toi qui as eu tellement de rêves sur moi, moi qui me suis éloigné, mais dis-moi où, comment faire, pour revenir…". Et la surprise sera que Lui, Il nous attend toujours, comme le père de l’enfant prodigue, qui l’a vu venir de loin, parce qu’il l’attendait.»

http://www.news.va/fr/news/pape-francois-dieu-nous-aime-comme-un-pere-et-nous

- Le rêve et les déceptions de Dieu

2017-03-30 L’Osservatore Romano

«Le rêve et les déceptions de Dieu»: c'est le Pape François lui-même qui a suggéré le titre de la méditation proposée lors de la Messe célébrée, dans la matinée du jeudi 30 mars, à Sainte-Marthe. «Le passage du livre de l'Exode que nous avons entendu, que nous avons écouté — a-t-il dit au début de l'homélie, en faisant référence à la première lecture (32, 7-14) — peut être appelé “le rêve et les déceptions de Dieu”». Car, a-t-il expliqué, «Dieu a rêvé et à la fin il a été déçu».

«Avec beaucoup de bonté» Dieu «a promis ce peuple à Abraham, déjà âgé, marié avec une femme stérile: “Tu auras un enfant et cet enfant sera ta descendance, nombreuse comme les étoiles”. Et il en a été ainsi». Ensuite, a poursuivi François, «avec les années, au fil du temps, ce peuple devint esclave en Egypte et le Seigneur alla libérer le peuple».

«Mais ce peuple était un peuple difficile», a affirmé le Pape. «En chemin vers la terre définitive qu'il voulait lui donner, il fit monter Moïse sur la montagne pour lui donner la Loi». Et «Dieu commence à ressentir de la déception: “Descends, va, descends — dit-il à Moïse — parce que ton peuple, et mon peuple, que tu as fait sortir de la terre d'Egypte — que j'ai fait sortir avec ton aide — s'est perverti”». En effet, a expliqué François, «le peuple n'a pas eu la patience d'attendre Dieu, d'attendre quarante jours seulement». Et il a même fini par dire: “Et ce Dieu, en somme... créons-nous en un autre”». Alors, a rappelé le Pape, «ils ont fait un veau, là-bas: “Et ce dieu est pour s'amuser, tout au moins pour ne pas s'ennuyer”». Et «ils ont oublié le Dieu qui les a sauvés».

Voilà que Dieu, «par l'intermédiaire du prophète, dit au cœur de ce peuple: “Vous êtes toujours en train de chercher un autre dieu”». Car «quand le Seigneur parle, il parle fort, et il dit des choses fortes».

A ce moment-là, «il y a la déception de Dieu: l’infidélité du peuple», a dit le Pape. Et «nous aussi, nous sommes le peuple de Dieu et nous connaissons bien comment est notre cœur; et chaque jour, nous devons redresser notre chemin pour ne pas glisser lentement vers les idoles, vers les fantaisies, vers la mondanité, vers l'infidélité».

C'est précisément dans cette perspective que François a suggéré «qu’aujourd’hui cela nous fera du bien de penser au Seigneur déçu: “Dis-moi Seigneur, es-tu déçu par moi?”. Pour quelque chose oui, c'est sûr». Mais il est opportun de «réfléchir et de poser cette question». En ayant la certitude qu'«il a un cœur tendre, un cœur de père; rappelons-nous quand Jésus vit Jérusalem et pleura sur elle: “Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu! ”». Mais ces paroles, a insisté le Pape, le Seigneur les «dit à moi, à toi, à toi, à toi, à toi, à nous tous». Il faut alors se demander: «Dieu pleure-t-il à cause de moi? Dieu est-il déçu par moi? Me suis-je éloigné du Seigneur?” — “Non! Je vais toutes les semaines à la Messe, toutes les fois”». Et aussi: «Combien d'idoles ai-je, dont je ne suis pas capable de me débarrasser, qui me rendent esclave?». Ainsi, on peut reconnaître «cette idolâtrie que nous avons à l'intérieur», à cause de laquelle «Dieu pleure pour moi».
A la lumière de cet examen de conscience, a ajouté le Pape, «pensons aujourd'hui à cette déception de Dieu, qui nous a faits pour l'amour», alors que «nous allons chercher l'amour, le bien-être, le divertissement dans d'autres lieux et pas son amour à lui: nous nous éloignons de ce Dieu qui nous a élevés». Et «il s'agit là d'une pensée de Carême: elle nous fera du bien».

Le Pape a conclu sa méditation en proposant une «prière» à réciter «aujourd'hui et demain, tous les jours: “Seigneur, que je ne m'éloigne pas de toi. Aide-moi. Que les idoles me fassent peur et qu'ainsi je puisse te servir et être heureux”: car Dieu veut que nous soyons tous heureux».

http://www.news.va/fr/news/messe-a-sainte-marthe-le-reve-et-les-deceptions-de

Encore faut-il que l'image que nous avons des pères soit franchement positive!

Spartacus a écrit:

Encore faut-il que l'image que nous avons des pères soit franchement positive!

Vous avez raison, et ce n'est pas évident pour tous le monde, si notre père n'a pas été aimant.

Vous pouvez remplacer le mot père par celui de mère, Dieu n'a pas de sexe.

En fait, c'est du Père parfait et de la Mère parfaite que l'on parle ici.

Pour être un père plusieurs fois, je n'aimerais pas qu'on me compare au Bon Dieu, mais je sais que lorsqu'un de mes petits est en grande peine, la meilleure place pour lui est dans les bras aimants de son père ou de sa mère pour le consoler.  C'est là qu'il retrouve la paix.

Je ne crois pas qu'il existe de comparaison humaine plus forte que celle-là pour faire comprendre l'amour inconditionnelle de Dieu.

Spartacus a écrit:

Encore faut-il que l'image que nous avons des pères soit franchement positive!

Ce que dit L'assoiffé est vrai, tout comme d'ailleurs quand on compare toutes les mères comme étant celle de la Vierge Marie.

Vous avez raison Spartacus de poser cette question, mais, il me semble, que l'on peut toujours trouver "un père" ou "une mère" chez une autre personne en qui l'on a confiance.

Qu'en pensez-vous ?

le père dans beaucoup de culture (y compris juive) représente plus l'autorité, la rigueur, la distance etc, mais aussi le protecteur, le pourvoyeur des biens de nécessité, le garant de la stabilité et de l'ordre. Et c'est la mère qui représente plus la tendresse, la compréhension, la sensibilité etc.

Donc présenter Dieu comme un Père, ne correspond pas à la vision du bon papa bisounours que nous voulons donner à Dieu, mais à l'image juste de ce qu'est un père, c'est à dire de celui qui sait quand il faut encourager ou récompenser et quand il faut fouetter, quand il faut être dure. Là est d'ailleurs l'expérience la plus juste qu'on a tous de Dieu, en plus de la vie qu'il nous conserve, il nous donne souvent des bonnes consolations, mais aussi il sait être dure très souvent.
Voilà!

monge a écrit:

Spoiler:

Il faudrait que vous précisiez que c'est votre vision doloriste à vous...

Trouvez-moi un texte crédible qui appuie ce que vous avancez.

Dieu peut être à la fois Père et Mère, et on ne le mets pas dans un boîte et n'est pas limité.

Il a tous les attributs: L'autorité juste d'un père, mais aussi la tendresse infinie d'une mère.

Dieu est comme une mère

Isaïe 66, 13 a écrit:

Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai, et vous serez consolés dans Jérusalem.

He 12:6 a écrit:

Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?…

C'est la culture occidentale qui a fabriqué la notion d'un père bisounours qui distribue seulement des bonbons et a projeté cette image difforme sur Dieu.
Dans toutes les cultures traditionnelles, le Père est celui qui châtie quand il le faut...

Même si Dieu peut se comporter comme une mère selon les circonstances (comme vous l'avez dit dans le passage que vous avez cité), être mère n'est pas sa nature propre, ce n'est pas dans ses prérogatives de bases, on ne dit pas "Notre Mère qui est aux cieux.."

Dieu a plus de tendresse pour nous qu'un mère envers son propre enfant:

Isaïe 49,15 a écrit:

Une femme oubliera-t-elle son nourrisson, n'aura-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand même les mères oublieraient, moi, je ne t'oublierai point!

Ce n'est pas nous qui avons inventer l'Amour de Dieu...

Lâchez les bisounours.  

Lisez les textes.

Un petiti texte pour vous faire réfléchir:

Dieu, miséricordieux comme une mère!

PAR Jean-Chrysostome Zoloshi
Prêtre responsable - Mission Catholique Notre-Dame-d'Afrique  

Citation :

La relation entre Dieu et les humains.

Dans le livre de l’Exode, un beau passage nous parle de la relation entre Dieu et les humains :

« Yahvé passa devant lui (Moïse) et il cria : « Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse (RaHuM) et de pitié (HaNuN), lent à la colère, riche en grâce (HeSeD) et en fidélité (EMeT); qui garde sa grâce (HeSeD) à des milliers... » (Ex 34, 6 -7).

Dans la langue initiale de ce récit biblique, les expressions RaHuM, HaNuN, HeSeD et EMeT, ont toutes une étymologie rattachée au mot Matrice, Utérus et Entrailles. Lorsqu’on dit de Dieu qu'il est miséricordieux, on dévoile donc l’intimité de son être, faisant entendre par là que sa miséricorde désigne son identité. C’est un Dieu engendreur, son être profond, sa manière d’être avec les hommes et les femmes de l’humanité.

Nier la maternité de Dieu, c'est très réducteur.

On ne mets pas Dieu dans une boîte...

Il est Père et Mère à la fois!

Et nous sommes, nous, parents humains et faillibles, qu'une faible image de l'amour infini de Dieu.

Espérance a écrit:

Spoiler:

Chère Espérance, que ce soit père ou mère, cela ne m'attire point du tout, bien au contraire.
Par contre j'ai des expériences très positives en amitié, et là j'envisage plus sérieusement une telle relation avec Dieu sans exagérer par un copinage avec Jésus.
Lequel serait notre frère si j'ai bien compris mon pauvre baptème, et là aussi l'amitié fraternelle avec le Christ pourrait m'ouvrir à l'amitié avec le Père céleste... En y songeant, c'est peut-être mon rêve le plus profond que de me lier d'amitié filiale avec Dieu, mais je pense que cet amour amical ne peut vivre car je suis bloqué actuellement par le Culte et l'Eglise qui me semblent extrèmement misérables, morts, hypocrite et sans sel. Non pas au sens que ça manque de Rock'n roll à la messe et aux groupes de prière mais il me manque une vraie rencontre avec le Christ autre que par les pauvres et les petits, je veux parler de transcendance qui n'enferme pas Dieu dans une idée, un genre sexuel humain, ou un slogan.
Je ne suis pas non plus attiré par la "vision béatifique" comme récompense au ciel, je suis bien trop simple et terre à terre, dans l'amour des choses et bonheurs simples d'ici-bas.
Enfin, je vais découvrir cette semaine la communauté "Eucharistein" près de chez moi, cela me donnera une image de l'Eglise peut-être plus juste, plus jeune, plus dynamique, plus fervente et réellement pieuse pour faire vivre cette amitié de Dieu et des Saints que je désire tant au fond.

L'assoiffé a écrit:

Un petiti texte pour vous faire réfléchir:

Dieu, miséricordieux comme une mère!

PAR Jean-Chrysostome Zoloshi
Prêtre responsable - Mission Catholique Notre-Dame-d'Afrique  

Citation :

La relation entre Dieu et les humains.

Dans le livre de l’Exode, un beau passage nous parle de la relation entre Dieu et les humains :

« Yahvé passa devant lui (Moïse) et il cria : « Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse (RaHuM) et de pitié (HaNuN), lent à la colère, riche en grâce (HeSeD) et en fidélité (EMeT); qui garde sa grâce (HeSeD) à des milliers... » (Ex 34, 6 -7).

Dans la langue initiale de ce récit biblique, les expressions RaHuM, HaNuN, HeSeD et EMeT, ont toutes une étymologie rattachée au mot Matrice, Utérus et Entrailles. Lorsqu’on dit de Dieu qu'il est miséricordieux, on dévoile donc l’intimité de son être, faisant entendre par là que sa miséricorde désigne son identité. C’est un Dieu engendreur, son être profond, sa manière d’être avec les hommes et les femmes de l’humanité.

Nier la maternité de Dieu, c'est très réducteur.

On ne mets pas Dieu dans une boîte...

Il est Père et Mère à la fois!

Et nous sommes, nous, parents humains et faillibles, qu'une faible image de l'amour infini de Dieu.

je n'ai pas nié que Dieu ait des attributs "maternels" relisez moi bien. C'est vous qui vous entêtez à nier les attributs paternels "négatifs" que Dieu a aussi ( l'autorité, la justice, la correction, la punition etc).
Je dis que Dieu a ces deux attributs: il est plein de douceur et de tendresse quand il le faut, et il est distant, il châtie aussi quand il le faut.
Le Dieu "bisounours" est le bon papa qui distribue seulement des bonbons et ne châtie jamais, c'est cela l'image difforme de Dieu que les "modernistes" ont fabriqués

Spartacus a écrit:

Espérance a écrit:

Spoiler:

Chère Espérance, que ce soit père ou mère, cela ne m'attire point du tout, bien au contraire.
Par contre j'ai des expériences très positives en amitié, et là j'envisage plus sérieusement une telle relation avec Dieu sans exagérer par un copinage avec Jésus.
Lequel serait notre frère si j'ai bien compris mon pauvre baptème, et là aussi l'amitié fraternelle avec le Christ pourrait m'ouvrir à l'amitié avec le Père céleste... En y songeant, c'est peut-être mon rêve le plus profond que de me lier d'amitié filiale avec Dieu, mais je pense que cet amour amical ne peut vivre car je suis bloqué actuellement par le Culte et l'Eglise qui me semblent extrèmement misérables, morts, hypocrite et sans sel. Non pas au sens que ça manque de Rock'n roll à la messe et aux groupes de prière mais il me manque une vraie rencontre avec le Christ autre que par les pauvres et les petits, je veux parler de transcendance qui n'enferme pas Dieu dans une idée, un genre sexuel humain, ou un slogan.
Je ne suis pas non plus attiré par la "vision béatifique" comme récompense au ciel, je suis bien trop simple et terre à terre, dans l'amour des choses et bonheurs simples d'ici-bas.
Enfin, je vais découvrir cette semaine la communauté "Eucharistein" près de chez moi, cela me donnera une image de l'Eglise peut-être plus juste, plus jeune, plus dynamique, plus fervente et réellement pieuse pour faire vivre cette amitié de Dieu et des Saints que je désire tant au fond.

Je peux vous comprendre ! et je vous souhaite de tout cœur de trouver cette semaine dans cette communauté une image un peu plus vivante de l'Eglise qui vous fasse rencontrer la Personne de Dieu : n'hésitez pas à en parler aux moines qui vous recevront, et leur demander leur témoignage.
Tenez nous au courant si vous voulez à votre retour.

Bon je reviens de la communauté Eucharistein ( https://www.diocese-frejus-toulon.com/La-fraternite-Eucharistein-a.html)où j'ai voulu repérer la route pour y accéder.
Mais n'ayant pas prévenu de mon arrivée, j'ai pas osé rentré.
Et au fait Espérance, ce ne sont pas des moines mais de jeunes laics consacrés sans uniforme, hommes et femmes ensemble, qui vivent dans l'esprit franciscain et s'abandonnent à la Providence tout en travaillant de leurs mains, et en priant souvent devant le Saint-sacrement exposé toute la journée.
J' y retournerai la semaine prochaine après leur avoir téléphoné et je vous dirai si cela a réduit mes blocages avec l'Eglise.
http://eucharistein.org

Bonne journée à tous, les amis!

Je trouve le lien magnifique et je pense que vous trouverez les réponses que vous vous posez.

Dommage que vous n'ayez pas osé frapper, car ils semblent très accueillants.

Bon courage et bonne montée vers Pâques

monge a écrit:

je n'ai pas nié que Dieu ait des attributs "maternels" relisez moi bien.

Hé, bien, un bonne chose de réglée. C'est pas l'impression que j'avais de vos interventions...

monge a écrit:

C'est vous qui vous entêtez à nier les attributs paternels "négatifs" que Dieu a aussi ( l'autorité, la justice, la correction, la punition etc).

J'ai fait bien attention de mettre un «ET» entre père et mère.

Je n'ai rien nié, mais lorsqu'on focus que sur les attributs paternels de Dieu, on voit bien qu'il y a un biais...

Alors, tant mieux si je m'étais fourvoyé dans ma lecture de vos interventions.

Parlez-nous des attributs maternels de Dieu, vous avez l'air de vous y connaitre, faites-nous en part...

Spartacus a écrit:

Par contre j'ai des expériences très positives en amitié, et là j'envisage plus sérieusement une telle relation avec Dieu sans exagérer par un copinage avec Jésus.

C'est très bien. Ce sont des images pour nous faire comprendre l'amour de Dieu et y méditer, selon la sensibilité de chacun.

Je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez, et là, il me semble, que vous avez un bon filon.

Les jeunes communautés sont plus dynamiques et ferventes, plus expressives.

Vous nous tiendrez au courant de comment vous avez vécu si le cœur vous en dit.

Spartacus,

C'est ça que tu cherches ?
Sagesse, Simplicité, Sérénité

L'assoiffé a écrit:

Un petiti texte pour vous faire réfléchir:

Dieu, miséricordieux comme une mère!

PAR Jean-Chrysostome Zoloshi
Prêtre responsable - Mission Catholique Notre-Dame-d'Afrique  

Citation :

La relation entre Dieu et les humains.

Dans le livre de l’Exode, un beau passage nous parle de la relation entre Dieu et les humains :

« Yahvé passa devant lui (Moïse) et il cria : « Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse (RaHuM) et de pitié (HaNuN), lent à la colère, riche en grâce (HeSeD) et en fidélité (EMeT); qui garde sa grâce (HeSeD) à des milliers... » (Ex 34, 6 -7).

Dans la langue initiale de ce récit biblique, les expressions RaHuM, HaNuN, HeSeD et EMeT, ont toutes une étymologie rattachée au mot Matrice, Utérus et Entrailles. Lorsqu’on dit de Dieu qu'il est miséricordieux, on dévoile donc l’intimité de son être, faisant entendre par là que sa miséricorde désigne son identité. C’est un Dieu engendreur, son être profond, sa manière d’être avec les hommes et les femmes de l’humanité.

Nier la maternité de Dieu, c'est très réducteur.

On ne mets pas Dieu dans une boîte...

Il est Père et Mère à la fois!

Et nous sommes, nous, parents humains et faillibles, qu'une faible image de l'amour infini de Dieu.

Non Non et Non!

Pour nous il est père, uniquement père!

La mère c'est Marie!

et comme Jesus est notre frère et Le St Esprit l'époux de Marie, Dieu a voulu etre male, laissant toute la féminité de la création à Marie! C'est dire à quel point Il L'a élevé!

On n'imaginera jamais à quel point Marie est haute dans la création pas plus qu'on imaginera l'amour de dieu

En effet Marie n'a pas reçu de Dieu le pouvoir de "justice" sur les hommes. Dieu peut rester "sourd" à nos supplications parce-qu'il a la contrainte de satisfaire sa justice "temporelle"
Marie n'ayant pas la mission de "punir", peut par sa médiation efficace adouci,r la justice de son Fils sur nous ( déjà Jésus allège le fardeau qu'il nous donne, mais Marie peut l'alléger encore d'avantage).

Mais la justice "temporelle" de Dieu envers ses amis est une justice miséricordieuse, il châtie pour "guérir" et pour purifier. Mais le temps de miséricorde que Dieu nous accorde est limité, il y a une "ligne rouge". La patience de Dieu a des limites, une fois franchit cette ligne rouge sa miséricorde se ferme, et on ne peut que subir sa justice vengeresse et dès cette vie même. Mais comme la médiation de Marie est toute puissante sur Jésus, elle peut faire repousser cette "ligne rouge" et nous obtenir des grâces spéciales de conversions.

Ha!  J'ai trouvé! Vous êtes janséniste!  

Ça y est! C'est ça! Ça explique tout!

Janséniste!

On a enfin trouvé votre religion!

Les missionnaires qui ont converti vos ancêtres, c'était des janséniste!

Mystère résolu.

Il faudra le mettre dans votre profil.

Allez vous couper une branche de bambou pour vous flageller toute la nuit comme mortification et allez méditer là-dessus.

RenéMatheux a écrit:

Non Non et Non!

Pour nous il est père, uniquement père!

La mère c'est Marie!

et comme Jesus est notre frère et Le St Esprit l'époux de Marie, Dieu a voulu etre male, laissant toute la féminité de la création à Marie! C'est dire à quel point Il L'a élevé!

On n'imaginera jamais à quel point Marie est haute dans la création pas plus qu'on imaginera l'amour de dieu

Un n'empêche pas l'autre, je ne vois pas le rapport.

Faudrait demander un test génétiques pour savoir si le Père est masculin?

On parle d'attribut. Pas de sexe. Dieu n'a pas de sexe!

C'est vraiment idiot, cette conversation...

Le rapport c'est que Dieu a voulu etre homme pour nous! Père ! Et il a voulu que Marie soit femme et mère!

Dieu l'a voulu ainsi! Pourquoi discuter?